The Global Competitiveness Report 2015–2016

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The Global Competitiveness Report 2015–2016
 The Global Competitiveness Report 2015–2016
Executive Summary L’indice global sur la compétitivité est calculé à partir de 12 piliers. Ces piliers sont répartis selon trois catégories « Basic Requirement », « Efficiency Enhancers » et « Innovation and Sophistication », qui sont associées aux catégories de classement des pays étant donné leurs niveaux de développement « Factor-­‐
driven », « Efficiency-­‐driven » et « Innovation-­‐driven ». Il existe aussi deux catégories de développement intermédiaires. Cette répartition par niveaux de développement est effectuée sur la base du niveau du PIB/tête. Dans le calcul de l’indicateur global de compétitivité, le poids des piliers diffère selon l’appartenance de l’économie à une phase de développement. Les économies qui sont dans la catégorie « Factor-­‐driven » sont plus compétitives pour les piliers « Basic Requirement ». Les économies dans la catégorie « Efficiency-­‐driven » sont plus compétitives pour les piliers « Efficiency Enhancers » ; et les économies classées dans la catégorie « Innovation and Sophistication » sont plus compétitives pour les piliers « Innovation-­‐driven » Basic Requirement •
Les institutions •
L’infrastructure •
La stabilité macro-­‐économique •
Santé et enseignement primaire Efficiency Enhancers •
Enseignement supérieur et formation •
Efficience du marché des biens •
Efficience du marché du travail •
Sophistication du marché financier •
Aptitude technologique •
Taille du marché Innovation and sophistication •
Sophistication des affaires IACE-­‐CTVIE © 2015 1 •
Innovation Dans son édition 2015-­‐2016, le rapport sur la compétitivité globale place à la tête du peloton, dans cet ordre, la Suisse, Singapour, les Etats-­‐Unis, l‘Allemagne, les Pays-­‐Bas, le Japon, Hong Kong, la Finlande, la Suède et la Grande-­‐Bretagne. Les dix premières économies n’ont pas beaucoup évolué relativement à l’édition précédente, excepté pour la Finlande qui a reculé de 4 places et les Pays-­‐Bas ayant augmenté de 3. En outre, les pays qui ont subi le plus de variations au niveau de leur rang, sont, d’une part, la Côte d’Ivoire pour avoir gagné 24 places et l’Inde qui a progressé de 16. Néanmoins, parmi les pays qui ont le plus reculé, on trouve Oman qui a régressé de 16 places, l’Algérie de 8 ou encore les Emirats Arabes Unis qui ont reculé de 5 places. La Tunisie, quant à elle, a reculé de 5 places ; venant confirmer un net repli de sa compétitivité. En effet, elle a vu sa situation se dégrader depuis 2011 pour passer de la 40ème place lors du rapport 2011-­‐2012 pour atteindre un rang de 87 à l’année 2014-­‐2015 et finir 92ème sur 140 économies à l’année 2015-­‐2016. Pour ce qui est de son niveau de développement, comme défini par le rapport sur la compétitivité globale, la Tunisie est catégorisée, avec trente autres pays, « Guidé par le développement ». Parmi ces pays, elle occupe la 20ème position. Dans une autre catégorie, elle occupe la 8ème place parmi les pays africains et la 10ème place en tant que pays arabe. Ainsi, concernant les pays qui font partie de la même catégorie de développement, la Tunisie n’a pas subi la pire régression. Il y a la Bolivie et le Salvador ayant enregistré respectivement un recul de 12 et 11 rangs passant de la position 105 à 117 et 84 à 95. Et le pays qui s’est le mieux distingué dans la même catégorie de développement est l’Afrique du Sud qui est passé de la 56ème position à l’année 2014-­‐2015 à la 49ème à l’année 2015-­‐2016. Classé « Efficiency-­‐driven », l’indice de compétitivité de la Tunisie a été calculé avec les pondérations les plus importantes attribuées aux piliers « Efficiency Enhancers ». Néanmoins, aucun de ces piliers n’a vu son rang avancer excepté pour « L’Aptitude Technologique » qui a enregistré une amélioration de position considérable avec un gain de 10 places. Et globalement les piliers relatifs à la catégorie « Efficiency Enhancers » ont reculé de 4 places. Les « Basic Requirement» ont un meilleur classement comparé à l’édition précédente du rapport sur la compétitivité avec un gain de 7 places, ce qui n’a pas réussi à renforcer la compétitivité de la Tunisie. En effet, les piliers qui ont progressé sont les « Institutions », de 2 places, et la « Stabilité macroéconomique » de 14 places, alors que « Infrastructures » et « Santé et Enseignement primaire » ont reculé respectivement de 1 et 5 points. Enfin, les deux piliers « Innovation et Sophistication » ont tous les deux enregistré les plus forts replis, de 16 et 11 places. Il faut signaler que lors des deux éditions 2014-­‐2015 et 2015-­‐2016, les piliers dans leurs trois catégories n’ont pas évolué en termes absolus. En effet, l’indice des « Piliers de Base » est resté le même avec un score de 4.4, l’indice des piliers « Efficiency Enhancers » a aussi stagné avec un score de 3.7 et l’indice des piliers « Innovation and Sophistication » a légèrement reculé, passant de 3.4 à 3.3. Cependant, les « Basic Requirement» sont passés de la 85ème à la 78ème place ; les piliers « Efficiency Enhancers » sont passés de 94ème à la 98ème place ; et les piliers « Innovation et Sophistication » sont passés de la 93ème à la 110ème place. IACE-­‐CTVIE © 2015 2