Conclusion : une stratégie de baisse de coûts et d`optimisation du
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Conclusion : une stratégie de baisse de coûts et d`optimisation du
Conclusion : une stratégie de baisse de coûts et d’optimisation du programme qui tente de s’appuyer en partie sur un fort ralentissement de la croissance La situation redevenue favorable en terme d’équilibre du réseau aurait dû permettre à AF d’assurer une politique de croissance plus active par renforcement de capacités ou de fréquence sur les lignes rentables et à potentiel de croissance (Hub) ou de prise de parts de marché / partenariats. Air France au contraire prévoit de continuer à réduire sa flotte qui sera quasiment à l’étale sur les prochaines années et a ainsi fortement limité les perspectives de croissance de ses capacités > Plus que les autres opérateurs, AF n’a pratiquement pas augmenté ses capacités en 2012, et ne prévoit plus que presque la moitié (1,6%) de l’augmentation initialement prévue, soit des niveaux devenus inférieurs à la tendance d’évolution du marché (qui peut être estimée de l’ordre de 4 à 5 % par an*), et inférieure à ses rivaux (productivité, plan de flotte,…): > British Airways prévoit en moyenne +3% de croissance LC sur la période 2013-2015 et Lufthansa annonce une croissance similaire (période non précisée) > Ce choix ne permettra pas d’enrayer la perte de parts de marché d’AF jusqu’à l’arrivée des nouveaux avions (2017). Le Groupe garde en parallèle une attention très forte à conforter sa position stratégique sur le marché de la classe affaire LC. Le programme d’investissement très important pour renouveler la cabine affaires a été maintenu et est prévu de se dérouler jusqu’en 2016 (pour environ 500 M€), ainsi qu’une montée en gamme de la qualité des services au sol. > Les effets complets de cette montée en gamme notamment sur la recette unitaire ne seront pas visibles avant 20162017 Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 79 Conclusion : la dynamique commerciale d’Air France sur le Long Courrier AF a vu ces dernières années ses parts de marché s’éroder sur l’ensemble des zones émergentes. Avec une croissance quasi nulle en 2012, AF joue le remplissage et les prix, mais pas les volumes. Globalement, en 2012, à part Turkish Airlines et les compagnies du Golfe, l’essentiel des opérateurs ont également développé une politique d’offre plutôt prudente. LH et BA ont conquis des parts de marché notamment sur les zones moins concurrencées par les compagnies du Golfe où elles ont décidé de se redéployer . Elles ont décidé de passer à l’offensive dans le sillon de la croissance des Marchés émergents. Air France a en parallèle limité ses investissements en matière d’ouverture de ligne ainsi que la croissance de sa flotte (dorénavant à l’étale sur les prochaines années ). La direction du réseau d’Air France semble être toujours contrainte par le plan de flotte, qui après avoir enregistré de nombreux reports de livraison voit sa flotte B747 supprimée, ce qui ne laisserait quasiment plus d'espace pour la croissance d’ici 2016... AF aurait intérêt à renforcer sa stratégie d’ensemble pour être plus présent sur ces marchés . > Le renforcement des fréquences existantes vers les principaux Hubs des pays émergents reste sans doute le principal potentiel > Mais d’autres réflexions plus affinées, par exemple, où des actions sont déjà prévues pour prendre en compte l’aspect saisonnier des marchés, pour renforcer le depeaking et la connectivité, auraient besoin d’être renforcées. Cet enjeu semble déjà abordé dans les négociations. D’autres leviers existent tels que le positionnement des formations (ex: recalage des butées nécessitant un investissement en formations supplémentaires sur une année), formules de temps partiels adaptées et basées sur le volontariat,…. Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 80 Conclusion : avec la structure de coûts issue de Transform, Air France doit avoir la capacité de conserver une politique de croissance relative sur le LC Mener un développement plus fort sur les années à venir suppose de réunir certaines conditions. > Consolider les baisses de coûts Long courrier, > Affirmer une stratégie plus offensive sur les réseaux porteurs les moins concurrencés par les compagnies du Golfe, > Affiner les hypothèses de travail actuelles du plan de flotte, pour conserver en partie la flotte B747 jusqu’en 2017 (date du début de renouvellement) voire reprendre plus de commandes supplémentaires ayant été décalées. Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 81 5 - Exploitation du Hub Enjeu d’économie Transform au HUB pour 2014 : 46 M€ d’économies complémentaires, dont 28 M€ liés à des actions à mener sur 2014 Objectif Transform HUB 202 M€ sur 3 ans 52 62 Réalisé 2012 Reprévision 2013 88 T ransform Reste à faire 2014 52 M€ Reste à faire 2014 46 M€ Sur 2013, l’impact des actions menées depuis 2 ans est évalué à 150 M€ d’économie : > 38 % sur actions de réduction des achats > 21 % sur actions de modération salariale et augmentation > > > > > Reste à faire 2014 hors ACNA 6 M€ ACNA (Servair) Le Plan Transform 2015 visait à réduire les coûts pilotables de la DGES de 20 % entre 2011 et 2014 (vs une évolution fil de l’eau). Au périmètre du HUB, cet objectif se traduit par une économie de 202 M€ en 2014. des jours travaillés 15 % sur actions Process et Productivité « Pôle Client » 8 % sur actions Process et Productivité « Pôle Avion » 6 % sur autres actions Process et Productivité 5 % sur actions Network (lissage programme, depeaking) 7 % sur actions d’augmentation de la recette L’enjeu d’économie complémentaire attendu sur 2014 est donc de 52 M€ : > 6 M€ de baisse de facturation ACNA (mais rééquilibrage 17 M€ actions 2013 (report) 28 M€ actions 2014 avenir du Hub interne possible de l’objectif global de Servair), > 17 M€ d’effet report des actions Transform menées en 2013 (effet année pleine), > 28 M€ d’économies nouvelles sur actions 2014 « Avenir du Hub ». Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 83 Des actions 2014 touchant une grande partie des process, pour un impact de réduction du besoin en effectif évalué à 360 ETP Les actions nouvelles du projet « Avenir du Hub » vont toucher en 2014 tous les secteurs, et notamment : > Les Back-offices, dont l’efficacité sera optimisée : Mise en œuvre d’Altéa CM (BO Clients), Mise en œuvre d’Altéa FM (CLD), Optimisation des vacations réalisées par le Front line, Réorganisation PPC. Actions Avenir du HUB 28 M€ en 2014 3,3 2,8 2,6 1,6 3,6 3,7 > Les process Clients, qui accélèreront leur automatisation et leur fluidification : Déploiement d’Altéa CM, Début du déploiement des Déposes Bagages Automatiques, Adaptation des postes fixes Puis sur 2015 : Self-boarding, autonomie des clients en arrivée … > Les process Piste, qui seront révisés : Analyse des ruptures de charge, Projet voltigeurs, Réduction du temps de traitement avions MC (pour augmenter le taux d’utilisation avion) … > La logique d’adaptation des Ressources aux Besoins, qui sera réinterrogée (sans augmentation supplémentaire du nombre de jours travaillés) : Travail itératif avec le programme sur pointes dimensionnantes, Dimensionnement des équipes de nuit, Optimisation des Prises de Service (PDS) et amplitudes de vacation (cf. problématique de variation de la charge sur la journée), Modification du déroulé des jours travaillés et jours de repos sur quelques cycles dans l’année (cf. variation sur la semaine), Déplacement de jours travaillés des périodes creuses, vers les périodes de pics d’activité annuels (cf. variation sur l’année). 7,5 2,9 Back-Office Passage Piste Saisonnalité Actions ADP Autres coûts Recettes Modération salariale Ces actions de type « Process et productivité » représentent 43 % des économies nouvelles attendues sur 2014, soit 12 M€. Leur impact en termes de réduction du besoin en effectif a été évalué par votre Direction à 360 ETP à fin 2014 (cf. annexe). Certaines actions connaîtront leur déploiement sur 2015 et 2016 (DBA, Selfboarding …), entraînant la poursuite de la contraction du besoin en effectif après 2014. Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 84 Une activité globale du HUB assez stable sur l’horizon 2014/2016, mais une saisonnalité de plus en plus marquée entre été et hiver Activité du HUB, en TP et PAX (indice 100 en 2011) 120 prévisionnel 115 110 105 100 98,5 100,3 99,8 100 95,8 96,3 95,0 95 99,2 98,8 99,9 98,9 99,5 90 TP 2014 vs 2013 85 TP Pax +1,2% 80 2006 2007 2008 2009 2010 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 iata iata iata iata iata civil civil civil civil civil civil civil Sur 2014, l’activité du Hub est désormais envisagée en hausse de + 1,2 % de TP, notamment du fait de la croissance de l’activité pour les compagnies assistées (+ 5,3 % vs - 0,1 % pour AF). Cette augmentation se traduit par une légère hausse du besoin d’effectif de 9 ETP sur 2014. Remarque : dans la construction du PDV, l’hypothèse d’activité 2014 avait été évaluée en baisse de – 1 % (cf. document de consultation CCE). Cette révision illustre le caractère fluctuant des hypothèses de programme (AF et compagnies assistées), qui resteront mouvantes jusqu’au gel des saisons s14 et w14. Depuis la construction du plan Transform en 2012, la projection d’activité du HUB sur la période 2011/2014 aura ainsi beaucoup évolué, partant d’une première hypothèse à + 3,1 % de TP, pour revenir aujourd’hui à une quasi-stabilité (- 0,1 % de TP en 2014 vs 2011). Par construction, l’activité au HUB reste par contre très variable sur la journée, la semaine et l’année (voir détail en annexe) : le travail d’optimisation économique, engagé au LC et au MC, devrait voir l’accentuation de la saisonnalité entre été et hiver dans les prochaines années. Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 85 Un PDV dimensionné sur la base du besoin strict à fin 2014, dont la souscription totale semble peu probable Concernant les effectifs du HUB (hors supports transverses), le dimensionnement des 582 postes ouverts au PDV correspond au calcul suivant : > 261 ETP de sureffectif théorique initial à fin décembre 2013, concentré sur les process Passage et > > > > Trafic (voir détail en annexe), 31 ETP chargés à cette même date par les formations Altéa, formations qui se terminent et qui ne représentent pas une charge récurrente dans le futur, -9 ETP liés à l’augmentation de l’activité TP prévue pour 2014, ce qui vient bien en déduction des postes ouverts au PDV, 360 ETP liés à la mise en œuvre des actions 2014 « Avenir du HUB », -61 ETP correspondant aux départs naturels attendus hors PDV sur 2014 (DDL). Au regard des souscriptions réalisées dans le cadre du précédent PDV (départs de 347 ETP, voir détail en annexe), cette cible apparaît très ambitieuse, notamment pour les métiers pour lesquels les postes ouverts au PDV représentent plus de 5% des effectifs de référence. Afin de pouvoir réguler une sous-souscription probable, les Directions du HUB ont identifié des leviers d’ajustement en cas de sureffectif durable à fin 2014 : Leviers « Vente et Passage » : Effectif de référence (ETP) Non cadres AMDE N1 à N5 Vente en Aéroport Passage T rafic / coordination avion Piste Autres métiers exploitation AMDE opérationnels exploitation Cadres opérationnels exploitation Supports Métier Total HUB, hors sup. transverses 157 2969 404 1659 137 2 1 158 5487 Cadres Cadres N1 à N2 N3 à NHC 1 4 22 325 14 366 2 152 97 251 12 5 17 Total (A) 157 2970 408 1659 161 327 165 274 6120 Postes ouverts % de au PDV (ETP) l'effectif de réf (B) ( B/A ) 14 9% 366 12% 65 16% 112 7% 4 2% 16 5% 2 1% 3 1% 582 10% Reprise des mutations vers d’autres Directions du groupe (130 ETP/an), Reprise d’assistances sur des compagnies au T2E (100 ETP), Levier « Trafic « : Encordement national des CLD et réintégration à l’international, Levier « Piste » : Réintégration possible d’activités sous-traitées sur compagnies assistées au E (80 ETP). Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 86 Des leviers d’ajustement possibles en cas de sureffectif durable, permettant de sécuriser la baisse attendue du coût de la touchée (CU/TP) CU/TP* du HUB (indice 100 en 2011) 106,7 105,3 Avec un CU/TP (coût unitaire* à la touchée pondérée) de 53,8 € sur 2013 (reprévision sept-13), le HUB aura connu une réduction de - 5,3 % en 2 ans (et même - 11,3 % depuis 2009). prévisionnel 100 97,5 94,7 2009 2010 2011 2012 2013 91,9 91,5 2014 2015 * Coût du Hub, hors commissariat/IFE, amortissements et redevance passerelle. Dans les hypothèses d’activités futures exprimées, et pour un PDV souscrit à hauteur des postes ouverts, le CU/TP du HUB devrait continuer de baisser pour atteindre 52,0 € en 2015, soit une baisse de - 8,5 % entre 2011 et 2015. En cas de sureffectifs durables au Passage ou à la Piste (souscription PDV incomplète + mutations inter Directions AF insuffisantes), la réintégration d’activité d’assistance ou de sous-traitance pourra être mise en œuvre : > Étant donné les écarts de coûts interne/externe sur ces prestations, un sureffectif de 200 ETP chargé par de la réintégration d’activité, pourrait se traduire par un surcoût marginal de 3,3 M€ pour le HUB. Une telle situation ne dégrade alors le CU/TP que de 0,2 €, soit 0,4 pts d’indice. Remarque : sur 2011, avait été réalisée une comparaison entre les coûts HUB ramenés au siège passager, chez AF et chez KLM : une fois retraité des écarts liés aux spécificités des produits, le coût unitaire AF ressortait 39% supérieur à celui de KLM. Les actions menées depuis 2012 dans le cadre de Hub 2012 et de Transform 2015 ont porté sur une partie des écarts identifiés alors (infrastructures, taux de contact avion, temps de travail, salaires, automatisation des process…). Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 87 Points de vigilance et préconisations Dans la phase de mise en œuvre des départs PDV, et afin de soutenir l’ambition affichée d’une amélioration de la qualité du service (ponctualité des vols notamment), il pourra être nécessaire de sécuriser l’estimation de baisse des besoins avant d’autoriser les départs PDV (maintien transitoire d’un léger sureffectif). Il sera également primordial de renforcer le circuit de communication sur la gestion des départs au sein des équipes : l’anticipation restera la clef, permettant de gérer à la fois les contraintes de l’exploitation quotidienne, le déploiement technique des différents projets d’amélioration et l’accompagnement au changement des personnels. Parmi les actions nouvelles inscrites au projet « Avenir du Hub », nous notons la volonté de vos Directions de définir de nouveaux modes de fonctionnement permettant d’ajuster l’effectif au besoin, sans pour autant augmenter le temps de travail annuel : > Sur l’année : réflexion sur la répartition des jours travaillés entre saison haute et saison basse, > Sur la semaine : journées On/Off intégrées dans un rythme structurant maintenu en 5+3, > Sur la journée : adaptation des prises de services et de la durée des vacations. > … Ces thèmes ont un impact direct sur les conditions de travail et sur la qualité de vie au sens large des salariés. Il conviendra d’en apprécier la pertinence et les modalités de mise en œuvre, spécifiquement à chaque métier ou population concernée. Le recours au TPA (Temps Partiel Aidé) a été l’un des leviers d’adaptation efficace lors du dernier PDV (537 salariés ont alors fait le choix de passer en TP). Pour autant : > Son mode d’application actuel (ressource TP lissée), ne permet pas d’épouser la saisonnalité de charge, > Les salariés en TPA ont la possibilité de reconduire ce choix jusqu’à juin 2016 (moyennant l’accord de leur Direction). À cet horizon, leur retour à plein temps représenterait une augmentation de la ressource de +110 ETP (et même +134 ETP si l’on compte également les 24 EPT en CSSS). Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 88 5 – Cargo : marché, performance, et plans d’actions page 89 5.1 Evolution du marché cargo et place d’AF KLM page 90 Le marché mondial du fret peine à effacer la crise de 2008/2009 Boeing anticipait en 2008, une croissance moyenne annuelle de 5,8% sur 20 ans, après une croissance moyenne de 4,1% sur les 10 années précédentes. En 2012, la croissance moyenne des 10 années 20012011 n’était que de 3,7% et la prévision de croissance moyenne du trafic mondial est ramenée à 5,2% L’évolution du trafic présente de fortes disparités par zone, mal anticipées comme notamment : > Le retrait sur le trafic Europe – Amérique du Nord et Asie > La forte montée du trafic Europe Moyen Orient Source : Boeing – World air cargo forecast 2008-2009 Source : Boeing – World air cargo forecast 2012-2013 Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 91 Les surcapacités se développent et le taux de remplissage mondial passe en dessous de 50% Source : IATA Freight analysis sept. 2013 Selon IATA, le trafic mondial semble repartir en 2013, avec de fortes variations selon les zones. Le taux moyen de remplissage mondial reste durablement en deçà des 50%, avec des disparités par zone, l’Europe, l’Asie et le Moyen Orient présentant un meilleur remplissage. Cela provient de l’augmentation structurelle des capacités, induite entre autres, par les nouveaux modèles d’avions : > 2012 a été une année record en livraison d’avions 100% cargos (50 Boeing et 8 A330) et a vu la conversion de 30 > > gros porteurs. Net de retrait, la flotte mondiale s’est accrue de 14 avions 100% cargo. S’y ajoutent les livraisons des modèles d’avions de ligne présentant de bonnes capacités soutes (B 777 et A 340). A fin octobre 2013, les livraisons d’A 330 et de B 777 dépassent celles de 2012…. , laissant penser à la poursuite de la hausse des capacités en fret via les soutes des avions commerciaux. Les annonces de réservations ou de prises de commandes faites à Dubaï laissent penser que la surcapacité pourrait perdurer durablement. Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 92 D’où une pression sur le yield et une évolution des part de marchés International air freight yield Source : Boeing World Air Cargo Forecast 2012-2013 Les surcapacités font pression également sur les prix et le yield varie essentiellement en fonction du coût du carburant, le fret restant en deçà du passage. Emirates, devenu le premier opérateur mondial cargo devant Air France KLM en 2012, le reste en 2013 En 2012, les compagnies du Moyen Orient font globalement jeu égal avec les compagnies nord américaines, les compagnies asiatiques dominant toujours le marché. Les compagnies européennes ont globalement sauvegardé leur position. Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 93 Les opérateurs cargos et leur segmentation Type de flotte Transporteurs cargo Transporteurs mixtes 100% cargo Transporteur intégrateurs Soutes et cargo Transporteurs soutes 100% soutes Contribuer aux performances LMC Mixte Réaliser un bénéfice en coût complet Modèle économique Source : Air France KLM Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 94 Que font les opérateurs cargo dans le contexte actuel ? 1/2 Les transporteur soutes : > Business model : le fret vient contribuer à la performance des lignes passages (raisonnement en coût marginal plus grande liberté sur les prix). Suppression des avions 100% cargos. > Delta et JAL ont abandonné l’avion 100% cargo > IAG n’opère des avions cargos que via le modèle ACMI (Aircaft Crew Maintenance Insurance ou « wet lease »). Les transporteurs Cargos : > Business model : recherche de la rentabilité en coût complet sur les 100% cargos, et structure de coût plus légère adaptée à l’exploitation tout cargo > Cargolux est en perte depuis 2011. L’équilibre est annoncé pour 2014. CA 2012 de 1,73 Mds USD en contraction de 7,5%. Perte nette de 2% du CA en 2012. Des difficultés pour financer les investissements prévus et une recomposition récente de l’actionnariat début 2013 > Airbridge Cargo est en perte et reconsidère ses commandes de B 747 8F > NCA réduit ses commandes d’avions et « recycle » des B 747 8F en leasing. Les transporteurs intégrateurs : > Business model : prestation à haute valeur ajoutée express day-to-day. Les moyens aériens ont une part plus faible dans chaine de valeurs. > Fedex réduit sa flotte > UPS ne prévoit pas de nouvelles commandes d’avions > DHL se tourne vers les avions reconvertis et développe les partenariats. Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 Page 95 Que font les opérateurs cargo dans le contexte actuel? 2/2 Les transporteurs mixtes : > Business model : recherche de la rentabilité en coût complet sur les 100% cargos et optimisation des soutes passages. Quid de la mesure de l’optimisation des soutes : en contribution ou en coût complet? Lufhansa Cargo - Chiffres clés 2012 CA 2 688 var . /n-1 -8,7% REX 104 var . /n-1 -58% Capacité -8,2% Trafic RTK -8,0% Coef de remplis. 69,6% Flotte MD11 F 18 > LH prévoit de remplacer ses avions par des 777 (2 sur fin 2013, 2 sur 2014 et 1 en 2015, avec un retrait de 2 MD11 sur 2014) et de développer sa plateforme fret de Frankfort. > Cathay réduit sa flotte tout cargos avec des annulations de commandes et des retours de B 747 BCF. > Emirates poursuit ses investissements et finance ses commandes d’avions via l’émission d’instruments financiers aux USA (EETC’s). Q3 2013 1 801 -10,2% 43 -36% -1,8% -1,4% 69,30% 18 Flotte Emirates (totale) en service comnandés 03/2013 03/2013 Total 03/13 Cdes Dubai A 380 31 59 90 50 B 777 126 64 190 150 Total 157 123 280 200 source comptes 2012-2013 presse > Cette catégorie des transporteurs mixtes concerne également Quatar Airways, Etihad et Turkish, à coté d’Emirates. Ces compagnies ne publient pas de données financières spécifiques cargos (Turkish, Etihad), voire aucune donnée (Qatar Airways) Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 Page 96 Les parts de marchés du Groupe sont en érosion constante, malgré le choix de privilégier les soutes depuis l’été 2009 AF KLM revendique toujours une position globale de leader en Europe et dans le monde sur toutes ses activités (sans distinguer le passage du cargo) mais force est de constater que les parts de marché du Groupe s’érodent inexorablement depuis 2008, malgré l’acquisition de Martinair, le repli étant moins marqué en Europe. Sur l’activité cargo, le Groupe a pris l’option de privilégier les soutes versus les avions 100% cargo à compter de l’été 2009. > 60% du trafic cargo mondial est assuré par des avions 100% cargo (FF). > Fin septembre 2013, seul 31% du trafic du Groupe est assuré par des avions 100% cargo, pour 69% en soutes. Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 97 5.2 La performance économique du cargo reste incertaine Les résultats sont en dessous de l’attendu Méthode d'affectation des coûts soutes La difficile équation du redressement de l’activité page 98 Une activité en décroissance depuis 2011 Le CA 2013 pourrait afficher un recul de l’ordre de 10% sur AF KLM, plus de 15% sur Groupe Air France, selon nos estimations. Cela provient de la réduction conjuguée : > Des capacités en TKO (ATK) > Et de la recette moyenne unitaire hors change TKO) Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 99 Une perte de parts de marchés Cumul Q1-Q3 2013 Cumul Q1-Q3 2012 Source : Comptes groupe Air France au 30/09/2013 et 31/12/2012 Toutes les destinations sont touchées par le recul du CA, notamment l’Asie et les Amériques -Polynésie > Dans un marché qui s’est contracté de l’ordre de 2 à 3 % sur l’Amérique du Nord et l’Asie (sur 12 mois) Groupe Air France a reculé à fin septembre de 6% et 21% (sur 9 mois). Plus de 60% du CA est d’origine France et Europe alors que 2/3 du CA est à destination de l’Asie et des Amériques. Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 100 Des performances économiques très dégradées depuis 2011 pour AF KLM AF KLM Cargo Cumul M€ CA Couts pilotables Couts capacité Couts centraux cargo couts centraux Groupe autres couts REX 2011 3 156 782 2 244 120 26 52 -69 2012 3 074 760 2 342 124 28 61 -241 Q3 2013 2 109 530 1 620 98 18 28 -185 Estim. Secafi 2013 2 812 707 2 160 131 25 37 -247 AF KLM CA Couts pilotables Couts capacité Couts centraux cargo couts centraux Groupe autres couts REX Structure de cout 2011 100% 25% 71% 4% 1% 2% -2% Cumul 2012 100% 25% 76% 4% 1% 2% -8% Q3 2013 100% 25% 77% 5% 1% 1% -9% L’activité cargo resterait en 2013 au niveau de la perte 2012, qui était en aggravation sur 2011 : > CA en baisse tant en 2012 que prévu en 2013 > La baisse réelle des coûts pilotables ne suffit pas à compenser la baisse du CA > Les coûts de capacité régresseraient en 2013 > Hausse des coûts centraux cargo > Les coûts centraux groupe baisseraient en 2013, après une hausse en 2012 Les coûts de capacités sont passés de 71% à 77% du CA entre 2011 et septembre 2013, effet d’une hausse en valeur absolue. NB : Notre estimation 2013 est construite sur un prorata temporis du réel à fin septembre 2013. Le dernier trimestre est traditionnellement supérieur à la moyenne, mais il semblerait qu’octobre ait été médiocre. Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 101 Performances économiques également dégradées pour GAF GAF M€ 2011 CA Couts pilotables Couts capacité Couts centraux cargo couts centraux Groupe autres couts REX 1 452 393 1 032 79 8 34 -95 2012 1 394 371 1 040 87 11 41 -156 Cumul Q3 2013 951 259 723 63 8 15 -117 Estim. Secafi 2013 1 267 345 964 83 10 21 -156 AF KLM CA Couts pilotables Couts capacité Couts centraux cargo couts centraux Groupe autres couts REX Structure de cout 2011 2012 100% 100% 27% 27% 71% 75% 5% 6% 1% 1% 2% 3% -7% -11% GAF en % total AF KLM CA Couts pilotables Couts capacité Couts centraux cargo couts centraux Groupe autres couts REX 2011 46% 50% 46% 65% 32% 65% 136% 2012 45% 49% 44% 70% 41% 66% 65% Cumul Q3 2013 100% 27% 76% 7% 1% 2% -12% Cumul Q3 2013 45% 49% 45% 64% 42% 55% 63% Les performances de Groupe Air France (GAF) se stabiliseraient en 2013, après la dégradation de 2012 : > La baisse des coûts en 2013 compenserait la baisse du CA, qui se poursuivrait. > « Ré-équilibrage » dans le partage des coûts centraux cargo et groupe. > Notre estimation ne tient pas compte de la provision de 100M€ qui serait passée fin 2013 pour ramener la valeur nette comptable des 2 FF retournés par Air Bridge cargo , à la valeur de marché. Les coûts de capacités sont passés de 71% en 2011 à 76% du CA fin septembre 2013 Si en 2011, KLM affichait un REX positif, ce n’est plus le cas en 2012 et en 2013. Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 102 L’affectation des coûts soutes – La méthode L’affectation des coûts soutes diffère selon le MC et le LC. Achat à 28cts/TKT transporté pour le MC. Le fret sur soute MC dégage un REX positif avec cette méthode. Affectation au cargo des coûts complets de l’offre fret sur le passage au « volume mouillé » : > Totalité du volume de la soute hors conteneurs bagages (y compris les volumes non utilisables du fait de la forme du fuselage versus les conteneurs) > Sur l’ensemble des vols commerciaux réalisés > Les coûts complets comprennent tous les coûts (coque, PNT, entretien, redevances, handling, frais généraux) déterminés sur des types d’avions génériques (1 configuration standard de soute par type d’avion) et selon l’offre de chaque saison. Au final, la part des coûts soutes des lignes passages affectée au cargo va de 6,1% pour l’A380 à 17% pour le B 773-C38. La méthode est utilisée tant pour Air France que KLM, KLM ayant ses propres configurations avion. Exemple de calcul du volume mouillé B 777-300 cargo Détermination d'un chargement standard 11 palettes de 11,5m3 soit conteneurs fret et bagages (pour 300 pass.) Repos équipage Vrac Total utilisation standart en m3 Clé de répartition utilisation soute Détermination du volume mouillé appareil Cabine passagers volume total soute - volume total 300m3 Total volume avion Clé de répartition des couts avion Pax Total 4,75 131,25 70,38% 43 0 12,25 55,25 29,62% 126,5 43 0 17 186,5 100% 211,13 211,13 17,0% 943 88,87 1031,87 83,0% 943 300 1243 100,0% 126,5 0 Répartition cout soute au volume mouillé Fret Passage A380-C38 6,1% 93,9% B744-Loisirs 8,8% 91,2% B773-COI-C38 10,6% 89,4% B77WL 10,6% 89,4% B772-Loisirs 11,3% 88,7% A340-C38 11,4% 88,6% A330-C38 12,9% 87,1% B772-C38 14,0% 86,0% B773-Loisirs 15,4% 84,6% B777-300 17,0% 83,0% B773-C38 17,0% 83,0% Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 103 L’affectation des coûts soutes – Les montants AF KLM Cumul FF Soutes Combis autres Couts capacité 2011 885 1 020 345 6 2 244 2012 919 1 074 345 4 2 342 Q3 2013 Estim. Secafi 2013 586 781 787 1 050 249 332 3 4 1 620 2 160 2012 328 708 Q3 2013 Estim. Secafi 2013 201 268 519 692 AF Cumul FF Soutes Combis autres Couts capacité 2011 330 698 4 1 032 4 1 040 3 723 3 964 Cumul Les coûts soutes représentent plus d’1Md€ sur AF KLM et autours de 700M€/an pour Groupe Air France. > Pour Groupe Air France, 6 à 7M€/ an concernent les coûts soutes MC soit 1%. Les 99% restant concernent le LC. Avec la réduction de la flotte 100% cargo, près de 50% des coûts de capacités proviennent des soutes pour AF KLM sur 2013. Cette proportion atteint 72% pour Groupe Air France. Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 104 L’affectation des coûts soutes – Notre avis L’intérêt de la méthode utilisée sur les LC est double : > Elle permet une comparaison en coûts complets avec les avions 100% cargo (homogénéité) > Elle incite le cargo à remplir les soutes car tout fret supplémentaire est de la marge quasi à 100% (aux frais de handling transport près), ce qui est vertueux. Mais la méthode induit également des effets néfastes : > L’ouverture des lignes commerciales et l’affectation du type d’avion sont décidées par le LC, les contraintes du Cargo étant certes considérés mais ne sont pas forcement prépondérantes. Votre direction nous a cité comme exemple le choix récent du LC d’utiliser l’aéroport de Haneda à Tokyo (« Orly local ») plutôt que Narita (« CDG local »). Cela nuit au fret, les clients préférant Narita à Haneda (accès plus facile et infrastructures mieux adaptées à Narita) d’où une perte de trafic (impact de 5 à 10M€). S’y ajoute le changement du type d’avion (Triple 7) qui comporte plus de capacités soutes. Au total cette décision de changement d’aéroport et de type avion du passage impacterait négativement le cargo d’environ 25M€ en année pleine. Autre exemple, les vols touristiques sur des destinations sans potentiel de marché fret. Le taux de remplissage de Punta Cana en République Dominicaine n’est que de 7%.... Dans ces exemples, on pourrait considérer que l’application de la méthode conduit le cargo à « subventionner » le LC. > La méthode a un effet mécanique amplificateur en cas de baisse de trafic comme c’est le cas actuellement, et le retour à l’équilibre peut devenir la quadrature du cercle. Sans remettre en cause le principe de la méthode d’affectation, il nous semblerait néanmoins judicieux d’étudier des mécanismes qui limitent l’impact sur le cargo > l’introduction d’un coefficient correcteur pour tenir compte du type d’avion et du « potentiel fret » de la ligne. Cela permettrait alors d’affecter au LC le coût des décisions prises par le LC sans que le fret en supporte les conséquences > La modulation du coût du fuel en fonction du poids réel transporté Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 105 D’où une nouvelle notion, la contribution Cargo Groupe Air France 2012 CA Couts manageables cout capacités soutes FF Cout centraux cargo couts centraux Groupe Autres couts REX - REX 1 394 371 1 036 708 328 87 11 45 156 contribution 1 394 371 400 72 328 87 11 45 480 La contribution est calculée en retenant pour les coûts soutes uniquement le complément de carburant correspondant au poids du fret transporté dans les soutes, les autres éléments de coûts étant identiques. Cela revient à affecter le coût des soutes au passage, le cargo ne « payant » que le complément de coûts induit par l’utilisation de ces dernières. Nous avons reconstitué les 2 calculs par grande masse pour Air France sur l’année 2012. > La différence vient de l’affectation du coût des soutes entre LC et cargo, et cela pose à nouveau la question de savoir si Cargo doit supporter l’intégralité des coûts soutes au volume mouillé alors qu’il n’a pas la maitrise des ouvertures de lignes et des types d’avions affectés. Pour autant, le fait est que les performances Cargo se dégradent depuis 2011, qu’elles soient appréciées en REX ou en contribution. Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 106 Votre direction envisage un retour à l’équilibre pour 2016 112M€ coûts -85M€ perte CA 12M€ recapture 37M€ coûts -28M€ perte CA 4M€ recapture Le plan de votre direction pour retrouver un résultat positif sur le Cargo repose : > d’abord sur l’arrêt des 747 100% cargos. L’impact est de 52M€ sur 2015 et 2016 en tablant sur une > > recapture de 16M€, aléatoire car peu étayée Les effets de Transform V1 pour 20M€ sur 2014-2015 Les effets de Transform V2 pour 58M€ (dont 45M€ sécurisés) sur 2014-2016 en partant d’un REX de -121M€. et sans faire apparaitre d’évolution des coûts de capacité soute, qui sont d’abord à la main du Passage. Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 107 … Avec une hypothèse de CA « historique » stable Le plan de votre direction n’inscrit aucune progression de CA, hormis celui identifié au travers du plan Transform. Cette position est médiane par rapport à : > Des tendances de CA à la baisse : le CA s’est réduit de 5% en 2012 et de 9% à fin septembre 2013. > Et, des hypothèses de la direction commerciale pour 2014 qui tablent sur +3,5% de CA dans un marché stable (entre 0 et 1% d’augmentation) C’est pourquoi nous avons élaboré notre propre scénario de redressement des résultats en retenant les hypothèses suivantes : > Impact de l’arrêt des 747 en recette (hors recapture que nous ne considérons pas sécurisée) et en coûts pilotables et de capacité > Seules les actions sécurisées tant en recettes qu’en dépenses, des deux versions de Transform sont retenues > Le CA « historique » reste stable au niveau de notre estimation 2013 > les bases de coûts restent constantes au niveau de notre estimation 2013 sur la période 20142016, notamment les coûts soutes > Non prise en compte des coûts non récurrents comme les dépréciations de la gare d’Orly (2,9M€) > Une prévision d’atterrissage inférieure à la vision 2013 (-121M€) de l’été dernier, vision qui nous parait maintenant décalée Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 108 Sur la base des seules actions sécurisées et avec un CA « historique » stable, l’équilibre n’est pas atteint en 2016 Au final GAF Cargo garderait des performances économiques négatives en 2016 Cette projection est hors éléments exceptionnels comme la dépréciation de 100M€ qui serait passée dans les comptes 2013 pour ramener la valeur nette comptables des 2 FF retournés par Air Bridge Cargo fin 2013, début 2014, à leur valeur vénale. Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 109 Détail des comptes de résultats prévisionnels Groupe Air France M€ 2011 CA "historique" 1 452 impact complément fuel pertes de recettes sans recapture recettes compl. sécurisées recettes compl. non sécurisées CA à terme Couts pilotables "historiques" 393 économies sécurisées économies non sécurisées Couts pilotables à terme Couts capacité soutes 698 cout capacité FF 330 Couts centraux cargo 79 couts centraux Groupe 8 autres couts 39 REX 95 evolution CA 2012 1 394 Estim Estim Estim Estim. Secafi 2013 Secafi 2014 Secafi 2015 Secafi 2016 1 267 1 204 1 204 1 204 13 3 14 85 113 14 25 31 371 - 708 328 87 11 45 156 -4% 345 692 268 83 10 25 156 -9% 1 205 345 13 1 141 345 34 333 692 258 82 10 25 195 -5% Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 311 692 162 82 10 25 141 -5% 1 136 345 40 306 692 129 82 10 25 108 0% page 110 5.3 - L’attrition de la flotte tout Cargo atteint ses limites Le Business Case est cohérent Positionnement et stratégie de l’activité page 111 La réduction des capacités 100% cargos ne suffit pas à redresser les taux moyens de remplissage Si 31% du trafic est réalisé en 100% cargo sur S1 2013, 28% de l’offre provient des 100% cargo (FF). Avec 62% fin septembre 2013, le taux moyen de remplissage du Groupe ressort au dessus de la moyenne mondiale (49%) grâce à : > Un taux moyen de 70% sur les 100% cargo (65% sur Groupe Air France versus 72% sur KLM), qui se contracte néanmoins depuis 2011 > Un taux moyen sur les soutes de 55% (53% sur Groupe Air France et 58% sur KLM) également en contraction. Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 112 Car le trafic réel ne suit pas et le Groupe perd des parts de marché… Source – Document AMF S1 2013 Sur la zone Amériques (du Nord et Latine, hors Caraïbes), les capacités sont stables depuis 2011 mais le trafic réel peine à retrouver son niveau de 2011, dégradant le taux de remplissage. Sur la zone Asie Pacifique (hors Océan Indien), le recul du trafic accompagne celui des capacités qui est continu depuis 2011, d’où une amélioration du taux de remplissage. Selon IATA, les tonnages transportés ont chuté en moyenne de 2,4% en 2012 et 3,4% sur S1 2013. Sur la zone Afrique Moyen Orient, le maintien global des capacités s’accompagne d’une attrition du trafic. Enfin sur la zone Caraïbes Océan Indien (qui ne représente que 5% du trafic réel d’AF KLM), les capacités progressent depuis 2011 (5% en 2012 et 2% sur S1 2013) en lien avec le développement des vols passages alors que le trafic réel baisse de 7% en 2012 et 9% sur S1 2013). Et cela laisse penser que l’érosion globale des parts de marchés du Groupe globalement concerne aussi l’activité cargo, notamment sur la zone Asie Pacifique. Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 113 Une offre groupe structurellement déficitaire, dans un contexte de politique de prix sélective 1/2 Source – Document AMF S1 2013 La structure de coût de l’offre d’AF KLM est structurellement déficitaire depuis 2011 : > Cela provient de la hausse du coût unitaire à la TKO en 2012 (la baisse des coûts n’étant pas proportionnelle à celle des capacités), la recette unitaire à la TKO reste stable > La baisse du coût unitaire à la TKO sur S1 2013 a été complètement absorbée par la baisse de la recette unitaire à la TKO, marquant ainsi une perte de recette > Cela prêche pour une réduction complémentaire des capacités, mais comment faire avec 72% des capacités qui viennent des soutes passages? Le groupe a choisi de privilégier également les destinations les plus rentables et d’optimiser sa politique de prix. Cela se traduit par la hausse de la recette unitaire à la TKT de 7% en 2012 et il semblerait que cette politique soit difficile à maintenir avec une érosion de 1% de cette recette unitaire à la TKT sur S1 2013. Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 114 Une offre groupe structurellement déficitaire, dans un contexte de politique de prix sélective 2/2 L’évolution à la TKT de la recette unitaire et du coût de capacité tant soute que 100% cargo de Groupe Air France est proche de celle observée pour AF KLM : > la recette unitaire tant soute que FF se réduit en 2012 et à fin septembre 2013 > Le coût de capacité à la TKT (principal poste de coût) baisse légèrement à fin septembre 2013 après une hausse significative en 2012, effet de la baisse des TKT pour des coûts de capacités quasi stables , et ce tant pour le 100% cargo que pour les soutes. Le principal poste de coût est essentiellement fixe et cela s’avère redoutable en période de baisse d’activité. Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 115 Les réductions futures fragilisent le référencement comme opérateur de 1 rang Flotte en exploitation AF B 747 400 B 777 F KLM B 747 400 B 747-400 BCF MD11 CF MD11 F AF KLM Source 03/09 8 6 2 15 4 4 4 3 23 2011 5 3 2 12 4 1 4 3 17 2012 S1 2013 Prev 2013 Prev 2014 Prev 2015 5 5 4 4 2 3 3 2 2 0 2 2 2 2 2 9 10 10 10 8 4 3 3 3 3 0 1 1 1 0 3 3 3 3 2 2 3 3 3 3 14 15 14 14 10 Doc AMF entretiens direction Votre direction maintient sur l’avenir, sa ligne de privilégier les soutes aux avions tout cargo et prévoit de poursuivre d’ici à 2015, la réduction engagée depuis 2011 du nombre d’avions cargos > Groupe Air France ne disposerait plus que de 2 B 777 F basés sur CDG à l’horizon 2015, avec l’arrêt des 3 B 747 apparaissant en exploitation fin juin 2013 : Les 2 exploités actuellement sont en leasing et seront rendus à IFLC au moment de l’arrêt de ‘leur exploitation. Un éventuel décalage entre l’arrêt de l'exploitation et la rétrocession des avions serait minime d’après votre direction. 1 arrêté depuis aout 2012, qui avait été acheté en leasing et qui a été rendu à IFLC en oct 2013 . Pour mémoire, GAF est également propriétaire de 2 B 747 qui sont loués à Air Bridge Cargo, l’un jusqu’à fin 2013 et l’autre jusqu’à début 2014. GAF cherche à les revendre pour l’instant sans succès (valeur de marché de 30M€). > Groupe KLM ne disposerait fin 2015 que de 8 avions cargos avec l’arrêt d’un B 747 et d’un MD11, et là aussi malgré 5 B 747 loués à des opérateurs Cargos et qui reviennent en 2013 et 1 B 747 exploité en ACMI pour Etihad. Cette réduction de la flotte tout cargo notamment sur Groupe Air France pose la question de la taille critique pour garder le référencement par les opérateurs transports (« forwarders ») comme un opérateur de 1 rang (« serious player »). C’est crucial car 90% du CA est réalisé via des forwarders avec une forte concentration (17 forwarders représentent 62% du CA). Un déréférencement entrainerait un impact négatif certain. Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 116 Au delà de la nouvelle gouvernance entrain de se mettre en place les synergies avec KLM doivent être renforcées et être équilibrées Même si on constate que la flotte des 2 compagnies est différente et ne permet pas d’avoir une synergie naturelle sur sa gestion, sa maintenance, on peut identifier des sujets porteur de leviers intéressants : Flotte à date Flotte en 2016 Air France 2 777 2 747 2 777 KLM 6 MD 11 4 747 15 combis 5 MD 11 3 747 Arrêt progressif des combis > Vols croisés > GHA et GSA pour Martinair sur CDG…(aujourd’hui Martinair utilise un prestataire hors groupe pour la vente > et le handling) Accélération sur le déploiement Cargobus pour les fonctions commerciales et MRN (prévu en livraison en Avril 2014 dans sa première phase) Le sujet Cargobus enferme des sujets qui ouvre potentiellement d’énormes progrès en matière de synergie et d’optimisation, comme : > Inventaire commun et capacité à connaître les capacités disponibles sur un même outil > Un calcul de yield plus fin qu’aujourd’hui > Gestion des classes, associée à des niveaux de services aujourd’hui 2 pour KLM et 4 pour Air France > Nouvelles règles d d’inventaires et gestion des allocations plus fine Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 Au delà de la nouvelle gouvernance entrain de se mettre en place les synergies avec KLM doivent être renforcées et être équilibrées Mutualiser les moyens aériens du groupe de façon équilibrée, peut permettre à AF de garder une offre attractive pour ses clients > De toute évidence les opérateurs disposant de soutes tout cargo, notamment Cargolux et LH attaquent les clients d’Air France ave cette offre tout cargo > Air France n’a pas les moyens de répondre > La solution économique et commerciale la meilleure reste dans une mutualisation des capacités tout cargo d’AF et de KLM > La seule autre solution serait de conclure des partenariats avec des partenaires fournissant des capacités en net lease adaptées aux principaux besoins d’AF Il a été porté à notre connaissance plusieurs points de vigilance sur la fonction commerciale que le cadre de notre mission ne permettait pas de valider > Baisse de qualité relationnelle avec certains grands clients français, le contact avec un responsable Grand compte néerlandais amenant une « banalisation » et la perte du relationnel Air France distinctif, comparé à des interlocuteurs luxembourgeois ou allemands > Réduction ou perte de compétences logistiques « pointues » à même de fidéliser des clients ayant des exigences ou contraintes logistiques particulières > Il nous parait important de valide rou invalider ces éléments et de prendre le cas échéant des mesures d’amélioration > La direction du Cargo indique qu’un plan d’action commercial est en cours de finalisation, pour mobiliser les équipes commerciales Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 118 5.4 - La sous-traitance de l’activité d’Orly en question La piste de la sous-traitance externe La possible alternative Point sur la sous-traitance province page 119 Le traitement de l’activité dans le cadre des infrastructures d’Orly n’est pas compétitif Orly est une plateforme qui traite majoritairement un fret à destination des DOM-TOM et également le fret poste Le fret in & out se fait exclusivement par soute et les taux de remplissage sont faibles à l’aller et encore plus au retour En 5 ans les tonnages sont passés de 40 KT à 23KT en 2012, alors que la nouvelle gare d’Orly entrait en service Les coûts d’Orly sont évalués à environ 12,5M€ sur 2013 (dont 21% concerne le bâtiment aménagé) pour le traitement d’environ 23500 tonnes, ce qui positionne le coût unitaire à environ 526 € par tonne, contre 537€ en 2012 K€ 2012 Prévision 2013 Revenus locatifs 15 Détails 41 Entrepôt sous loués Sous-traitance Personnel Loyer Infrastructure Maintenance et nettoyage batiment Amortissements Sécurité Autres coûts Total des coûts 263 8250 2208 450 607 844 598 13220 35 Activité poste qui a été réinternalisée 7791 100% du personnel Orly 2198 Uniquement locaux Orly 447 559 Matériel et infrastructure 881 Contrat SAMSIC 561 Fonctionnement Orly, Navette camion,.. 12472 Coûts nets 13205 12431 Ce coût unitaire n’est pas compétitif par rapport à celui de CDG ou des autres acteurs du marché même si sur 2013 il est bien orienté Les volumes annoncées sur les années futures restent au même niveau et ne permettront pas de d’obtenir à terme un coût de traitement unitaire compétitif. Ainsi les volumes annoncés pour 2014 sont légèrement en baisse à 22000 tonnes. Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 120 La sous-traitance externe d’Orly est à l’étude La Direction envisage de sous-traiter la totalité de l’activité d’Orly à un tiers. A ce titre elle prépare un appel d’offre qui permette aux entreprises de se positionner en toute connaissance de cause et qui doit être constitué : > d’un cadrage qui donne aux sous-traitants potentiels les conditions de l’offre de services attendue > (tonnages, le service attendu et son périmètre, les transferts d’actifs, planning, les conditions de la phase de transition, ..) d’un cahier des charges qui précise les conditions d’exploitation (systèmes d’information), le détail opérationnel des livrables, les niveaux de services attendus, les conditions de sureté et de sécurité,… Le planning donne du temps à la décision > Le temps entre le choix final du prestataire et le démarrage est un temps de projet particulièrement important pour préparer une transition la plus sécurisée possible, sans à coup visible côté qualité notamment Lancement appel d’offre 6/1/14 Validation des offres par les achats Préparations des négociations 10/2/14 Date limite de remise des dossiers 10-19/2/14 20-26/2/14 Séances de négociations 27/2-7/3/14 Choix du prestataire et prise de décision 10/3/14 10-15/3/14 Présentation à l’équipe projet Orly 1/7/14 Démarrage de la sous-traitance Nous ne disposons pas à ce jour du dossier d’appel d’offre pour des questions de délais. Nous considérons que cet élément est important pour évaluer l’ensemble des impacts économiques, opérationnels et de niveau de service Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 121 Le chiffrage du projet par la Direction Cargo Votre Direction a chiffré l’économie attendue de la sous-traitance d’Orly à au moins 5 M€/an : > coût prévisionnel 2013 > coût sous-traitance > Gain potentiel : 12 431 6 525 5 906 Le coût de traitement en sous-traitance a été approché par votre direction en échangeant de manière informelle avec certains prestataires qui soumissionneront à l’appel d’offre, et ressort à : > 220€/T avec transfert du bail ADP au > prestataire (mais cela requiert l’accord d‘ADP qui pourrait préférer garder AF comme locataire) 120€/T sans le bâtiment dont AF conserve la charge ( coût loyer annuel de 2,2M€ pour un tonnage 2014 de 22 000T soit 100€/T) L’appel d’offre sera soumis à 3 prestataires : Swissport, Menzies et WFS Coûts de sous-traitance Air France Cargo 2014 Hypothèses de sous-traitance avec cession du bail (K€) Recettes annexes Sous-traitance de l'activité Sur la base de 22000 t en 2014 Sécurisation de export 70% du tonnage est à l'export sur le total dont 30% à sécuriser Frais divers Total coût sous-traitance K€ Détail des hypothèses 800 Services de stockage supplémentaire Le coût de traitement unitaire d'un prestataire est évalué à 120 €/tonne et la facturation serait de l'ordre de 220€/tonne soit une marge brute de 4840 45% Le coût du fret export déjà sécurisé est estimé à 21€/tonne et le coût pour le 730 fret non sécurisé à 109€/tonne Navette CDG Orly et fournitures 155 diverses 6525 Les prestataires susceptibles d’être intéressés sont : > soit déjà installés à Orly avec un volume d’activité et les 22 000T d’AF viendraient alors leur permettre de mieux amortir leurs coûts fixes. C’est le cas de WFS qui alors « rendrait » son bâtiment actuel pour tout regrouper dans la gare fret d’AF et qui envisage de réaliser le volume AF avec 70 ETP supplémentaires (contre 108 ETP actuellement à Orly), et dont le coût /ETP est sensiblement différent d’AF (43K€ contre 66K€), soit un delta de coût de 4,1M€ sur la seule masse salariale. > soit désirent rentrer sur le marché et sont alors prêts à faire un effort particulier. Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 122 Les coûts récurrents sont à ré-évaluer Les hypothèses utilisées pour le chiffrage nous semblent plausibles. Cela suppose néanmoins l’accord d’ADP sur la cession du bail ou la sous location de la gare d’Orly > Le bail court jusqu’en 2020 avec une possibilité de sortie anticipée à compter de 2018. > Des investissements à hauteur de 5,1M€ en immobilier et 1,1M€ en matériel ont été consentis. Si les matériels sont amortis à près de 90% fin 2013, il reste encore plus de la moitié du bâtiment à amortir. En revanche, il n’est fait aucune mention des coûts internes qui resteront à la charge de Cargo : > Les coûts des personnels qui n’opteront pas pour le PDV sont à considérer comme des coûts additionnels au coût de la sous-traitance même s’ils ne seront plus directement des coûts Orly Nous prendrons un scénario ambitieux où 75% des salariés acceptent le PDV et 20%* des salariés restants sont orientés sur d’autres directions ; il demeure ainsi à l’issue du PDV environ 20 salariés nécessitant un redéploiement sur G1XL ou plus largement sur Cargo. Ainsi, une enveloppe de coûts additionnelle de 1320 K€ pèsera dans le calcul final de l’économie ; d’autre part la productivité de G1XL s’en trouvera pénalisée à volume constant > Les coûts de gestion récurrents inhérents au pilotage opérationnel du prestataire. L’évaluation sommaire de votre direction fait état de 2 Equivalent Temps Plein en mode de gestion stabilisée, soit environ 130K€. > Ainsi le coût total récurrent serait à revaloriser légèrement à 6655K€ Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 123 Les coûts ponctuels font également partie de l’équation économique Il faudra par ailleurs considérer des coûts ponctuels de mise en œuvre de la solution de sous-traitance qui n’ont pas été estimés, et qui seront au moins égaux à la partie non amortie du bâtiment d’Orly au moment de la mise en œuvre de la solution (2,9M€ au 30/06/2014). Leur évaluation passe par le contenu du cahier des charges global et le cadre contractuel retenu avec le futur prestataire. Ainsi des questions touchant à des modalités de mise en œuvre seront structurantes pour évaluer les coûts/gains ponctuels : > Quels seront les actifs transférés (matériels d’exploitation) ? > Quelle solution sera retenue pour les locaux (cession du bail ou sous location,..). Ce point fait actuellement l’objet de négociation avec ADP qui doit donner son accord pour l’une ou l’autre solution > Quelles seront les modalités d’échanges de données informatisées (utilisation par le tiers des systèmes Air France et intégration à son propre réseau, interfaçage de son système avec celui d’Air France) > Quelles seront les demandes supplémentaires en termes de sécurité informatique ? > Quels seront les moyens déployés pour la mise en œuvre complète du projet (autre que l’informatique), formations des équipes, présentations des procédures, formations des équipes,.. Enfin, on peut également se poser la question de la pérennité de l’activité fret sur Orly au vu de la chute des volumes d’AF. Le sous traitant aura-t-il suffisamment d’activité à coté pour compenser l’attrition régulière depuis 2008 ? Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 124 Le traitement du volume Orly peut-il économiquement être confié à CDG ? Coût de traitement (K€) Hypothèses Solution CDG 2014 (hypothèse Secafi) Revenus locatifs La cession du bail est un enjeu important , 2198 K€ en 2013 pour 41K€ de revenus locatifs. Air France est engagé jusqu’en 2020 avec une fenêtre de désengagement en 2018. Pour autant une sous location possible n’est pas à exclure même avec un manque à gagner 2157 Coûts de traitement 22KT à traiter au coût unitaire de 146€. Il s’agit d’une hypothèse prudente prenant en compte l’intégration de personnel supplémentaire (Le coût unitaire est aujourd’hui inférieur à 140,6€) 3212 Coût de traitement 22KT à faire transiter entre CDG et Orly à raison de 10T par navette, soit 2200 navettes. On sait que 2KT véhiculées entre CDG et Orly coûtent 55K€ 605 Coûts de traitement Fret à déposer au pied de l’avion (70% d’export régulier long courrier), 30% de ponctuel 600 Amortissement Matériel maintenu mais location ou revente peuvent être des options 100 Sécurité Le contrat Samsic tombe 0 Divers fourniture 100 Le coût des personnels qui rejoindraient CDG sont pris en compte dans le coût de traitement unitaire 0 Autres coûts (hypothèse de 20 ETP sur G1XL) 4617 (avec cession du bail) 6774 ( sans cession de bail) Total Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 125 Le traitement du volume Orly peut-il valablement être confié à CDG ? La question d’utiliser les capacités de CDG pour sous-traiter le volume de fret d’Orly mérite d’être posée au regard de différents éléments de contexte qui semblent de prime abord favorables Les éléments de contexte Hypothèse CDG G1XL offre une capacité de traitement de plus d’ 1 million de tonnes. G1XL peine à saturer ses capacités Ajouter 22KT supplémentaires En 2012, le coût unitaire de traitement de G1XL était évalué à 146€ la tonne. Transform a inclus dans ses projets des éléments visant à faire encore baisser le coût de traitement ( DA-DD Roissy, Notco (Fast Connect,..)). Les initiatives de baisse de coût de traitement combinées à une addition de volume feront baisser le coût unitaire de G1XL Le PDV est ouvert à l’ensemble des personnels d’Orly. La Direction prévoit pour les personnels qui ne feraient pas ce choix d’offrir des reclassement dans les autres entités du groupe mais aussi sur G1XL. Les personnels qui ne choisiraient pas le PDV seront valablement réemployées sur G1XL pour des tonnages supplémentaires Un projet de transfert s’impose dans les deux cas de figure. Des coûts ponctuels y sont forcément associés. (« one time cost »). Nous ne faisons pas de comparatif chiffré sur ces coûts ponctuels Pour autant, il semble logique que certains coûts ponctuels soient inférieurs dans le cas d’un transfert interne : - Gestion de projet simplifiée, - Utilisation des mêmes systèmes, - Connaissance des process par les personnels, .. L’impact sur les actifs pourraient être en défaveur de cette solution surtout si le bail Orly ne peut être repris Le traitement de fret à distance allonge de facto les délais de mise à disposition par le temps de transit entre CDG et Orly et ajoute un facteur de risque sur la tenue des délais (temps de circulation aléatoire entre CDG et Orly) Il faut réinventer la mise à disposition du fret au pied de l’avion , traiter le flux Orly et son transport pour compenser en partie l’augmentation du délai et limiter la mise en risque Il faut vérifier ensuite s’il existe un risque commercial et l’évaluer Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 126 Selon nos hypothèses, une solution CDG présenterait une économie supplémentaire située entre 0,8 et 3 M€ versus une solution de sous-traitance Un rapide calcul macroéconomique donne l’avantage à la solution CDG, avec des hypothèses prudentes Moins le Plan de Départ Volontaire sera porteur plus la solution CDG prendra de l’intérêt et inversement Economie potentielle par rapport à 2013 Solution externe CDG avec cession bail CDG sans cession bail Coûts récurrents 4456 7414 5298 Solution CDG (avec cession du bail) Solution CDG (sans cession du bail) Coût de traitement (K€) Orly prévision 2013 Revenus locatifs 41 Coûts de traitement 12472 Solution externe 41 6525 3817 coûts internes (pilotage de l’activité, navettes, mise à disposition au pied de l’avion) 130 1200 1200 Coûts ponctuels +++ ++ ++ Autres coûts (base de 20 ETP sur G1XL) 1320 5017 7133 Total coûts nets 12431 7975 = 5017 Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 5974 = 7174 page 127 Le retour d’expérience sur la sous-traitance province Transform a inclus dans ses projets la sous-traitance du fret sur la province (sauf Lyon) > Les économies potentielles ont été estimées à 4M€ de coûts pilotables et 0,5M€ de recettes > potentielles à fin 2014 L’impact sur les effectifs de l’ordre de 31 Equivalent Temps Plein Le mouvement a été initié en 2013 et les démarrages se sont étalés entre juin 2013 pour le premier contrat et novembre 2013 Economies inscrites budget 2014 ( K€) Escale Bordeaux Lille Mulhouse Marseille Nice Nantes Strasbourg Toulouse Total des coûts Réalisé à fin sept 2013 et forecast Budget 2014 1501 1409 1406 1673 1831 932 921 1986 1394 625 946 848 1437 10574 633 734 1382 9084 Date contrat 01/10/2013 15/07/2013 01/07/2013 04/11/2013 01/07/2013 Prestataire WFS Swissport Swissport WFS WFS 01/10/2013 MAP 01/10/2013 WFS 04/06/2013 MAP Commentaires Documentation reste chez AF Prestation complète Prestation complète Documentation reste chez AF Prestation complète Prestation complète mais négociation toujours en cours Prestation complète Documentation reste chez AF Economie inscrite de l'ordre de 1,5M€ Au total les économies valorisées sont de l’ordre de 3,2M€. Elles sont constituées de : > 1,5M€ d’économies, lié à la différence entre les coûts des prestations internes vs externe > L’impact sur les effectifs de l’ordre de 31 Equivalent Temps Plein Le reste des économies soit 1,7M€ sera constitué par : > Les sorties effectives des personnels de la structure Cargo. Aujourd’hui certains personnels travaillent pour le compte d’autres directions et restent rémunérés par Cargo. Cette situation prendra fin mi 2014. La renégociation avec les prestataires pour un contrat unique devrait permettre d’atteindre un total supérieur Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 128 Le retour d’expérience sur la sous-traitance province Au-delà des économies la question de l’organisation du travail des équipes restantes et de leur reclassement semble être un sujet particulièrement sensible Selon la Direction, les effectifs restant rémunérés par Cargo en Province (hors Lyon) est de 63 personnes > Certaines personnes sont déjà en activité pour d’autres Directions > D’autres sont dans une situation intermédiaire. Ils sont toujours en attente de solutions de reclassement satisfaisantes et subissent le réaménagement de l’organisation du travail Province Cargo Bordeaux Lille Lyon Mulhouse Marseille Nice Nantes Strasbourg Toulouse Effectifs au 30/10/2013 14 5 52 4 18 0 2 5 15 Commentaires Documentation reste chez AF Prestation complète Prestation complète Documentation reste chez AF Prestation complète Prestation complète mais négociation toujours en cours Prestation complète Documentation reste chez AF Les solutions pour les effectifs Cargo travaillant encore en province restent toujours axées sur : > des reclassements internes notamment vers le commercial et les CRC. Géographiquement seuls Toulouse et Marseille offrent des possibilités > Le Plan de Départ Volontaire qui s’ouvrira bientôt > Une gestion au cas par cas Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 129 5.4 - Synthèse des actions Transform 1 et 2 pour Cargo L’état des lieux Les nouvelles initiatives page 130 Les recettes visées par Transform 1 ne sont pas au rendez-vous A fin septembre 2013, le réalisé des actions Transform (coûts et recettes) s’établit à 75%. C’est spécifiquement sur le volet « recettes complémentaires » que se fait la différence : > Le projet Notco était budgété à 10,3M€ de recettes : l’objectif ne sera pas atteint > Les gains attendus sur la politique commerciale sont toujours aussi difficilement identifiables. > * Nous avions déjà fortement questionné le réalisé de 29 M€ en 2012 qui reposait sur un gain de 20M€ exclusivement lié à la mise en œuvre de la nouvelle politique commerciale qu’il nous avait été impossible de tracer Forte de ces enseignements, la Direction Cargo a été très prudente sur les recettes complémentaires attendues en 2014. Elle n’y a intégré que les revenus dits « sécurisés ». Projets Transform 1 Cargo – Economies / recettes programmées Réalisé 2012 (M€) Coûts pilotables Dont actions sécurisées 2014 (M€) Budget 2013 (M€) Réalisé 2013 (M€) à fin septembre Budget 2014 (M€) 8,4 22,7 18 22 Coûts capacité 18 38,4 36,2 10,3 Recettes complémentaires 29* 10,9 0 26 2,6 Total 55,7 54,2 58,3 21,5 72,0 18,9 Source : document Transform « remaining actions » Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 131 Transform 2 s’articule principalement autour des sujets Orly et Tout Cargo (1/2) Les nouvelles initiatives qui doivent renforcer les perspectives de redressement du Cargo sont chiffrées sur 3 ans. Elles s’élèvent à 53,5M€ sur 3 ans avec un taux de sécurisation de 74% (hors projet d’attrition de la flotte) > 10 M€ d’économies supplémentaires, dont 5M€ sur le projet de sous-traitance Orly > 43,5M€ de recettes complémentaires Projets Transform 2 Cargo – Economies / recettes programmées (hors tt cargo) Projection 2014 (M€) Coûts 3,0 Recettes complémentaires 14,0 Total 55,7 Projection 2015 (M€) 6,6 23,0 72,0 Projection 2016 (M€) Cumul à fin 2016 Dont actions sécurisées (M€) 0,0 10,0 8,4 6,5 43,5 31,0 54,2 53,5 39,4 Le projet d’attrition de la flotte est traité à part pour permettre une vision plus claire des chiffrages des différentes actions. Source : document Secafi PDV 2013-2014 Air France Cargo Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 132 Transform 2 s’articule principalement autour des sujets Orly et Tout Cargo (2/2) Les économies liées à l’arrêt de l’exploitation des 2 appareils tout Cargo dégagerait selon la Direction 52 M€ nets La recapture est estimée à environ 16M€ , mais ce chiffrage apparaît élevé au regard d’un plan d’actions qui ne saurait encore être précis pour le chiffre d’affaires 2015/2016 > C’est au plus prêt de l’évènement que les équipes peuvent ajuster l’offre et la demande en continu ligne par ligne > Selon la Direction Commerciale considère que seul 10% du fret nécessite un transport dédié tout cargo. CE n’est pas tant le type de fret qui est en question mais les lignes et les slots Pour rappel, les économies de coûts pilotables et de capacité nous apparaissent cohérentes Passage de 4 à 2 avions tout Cargo Projection 2014 (M€) Projection 2015 (M€) Projection 2016 (M€) Projection cumulée à fin 2016 (M€) Projection sécurisée à fin 2016 (M€) Economies de coûts pilotables 15,0 5,0 20,0 20,0 Economies de coûts capacité et autres 97,0 32,0 129,0 129,0 -73,0 dont 12 recapture -24,0 dont 4 recapture -97,0 dont 16 ? 13,0 52,0 36 Perte de recettes 39,0 Gains Nets Source : document Secafi PDV 2013-2014 Air France Cargo Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 133 7 - Le plan de réduction des effectifs Rappel : un PDV 2012/2013 globalement souscrit à la cible, mais des situations très différenciées Ecart Effectifs de référence = 30/06/2012 Postes supprimés Souscriptions 18/09/2013 Total Total Total Commercial France DGES DGI DGOA IS DGSI Fret I&N Siège TOTAL (hors fonct. supp) 2 074 11 182 4 216 734 1 192 1 614 680 480 22 172 -127 -1 216 -415 -75 -93 -180 -61 -40 -2 207 228 660 508 105 123 164 81 41 1 910 101 -556 93 30 30 -16 20 1 -297 11,0% 5,9% 12,0% 14,3% 10,3% 10,2% 11,9% 8,5% 8,6% Fonctions supports transv. 5 213 194 560 1 558 128 667 800 76 302 415 514 -560 -12 -36 -257 -13 -72 -64 -5 -19 -40 -41 739 27 54 273 13 79 72 108 14 37 62 179 15 18 16 0 7 8 103 -5 -3 21 14,2% 13,9% 9,6% 17,5% 10,2% 11,8% 9,0% 142,1% 4,6% 8,9% 12,1% 27 385 -2 767 2 649 -118 9,7% Achats AMO Autres supports transverses Communication Formation Gestion et Finances Marketing Paie QSE, dvt durable RH (hors paie et formation) TOTAL Départs en % de l'effectif de référence Total NB : il s’agit des départs réalisés dans le cadre du PDV, donc hors mesures TPA et CSSS. Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 135 Avec le « succès » de la mesure TPA, les gains ETP excèdent au global les objectifs de suppression d’effectif Deux remarques : > Difficile visibilité sur les gains à moyen terme, car il s’agit de conventions à durée déterminée renouvelables ; > Il ne s’agit de toute façon pas a priori de solutions de réduction d’effectif pérennes. Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 136 Chiffres globaux du PDV 2014 PDV 2014 Effectifs de référence = 30/06/2013 Postes supprimés En % de l'effectif de référence Total Total Total APPAX PAP APPAX LC + MC DGOA IS Cargo I&N Siège TOTAL (hors fonct. supp) 4 000 6 121 632 1 314 275 7 12 349 -719 -582 -70 -282 -21 -7 -1 681 -18% -10% -11% -21% -8% -100% -14% Fonctions supports transv. Autres supports transverses Communication Formation Gestion et finances Paie QS DD RH (hors paie et formation) 2 832 1 121 98 446 611 235 214 110 -145 -82 -1 -41 -10 -4 -6 -1 -5% -7% -1% -9% -2% -2% -3% -1% On remarque que les nouvelles suppressions d’effectifs ne concernent pas seulement les directions marquées par une sous-souscription lors des précédents PDV. Des Directions sur souscriptrices en 2013 font à nouveau partie de la cible 2014 (Fonctions support notamment) : > Des projets de réorganisations en cours modifient les besoins (gestion et finance notamment) > Des besoins ont été comblés par de la mobilité interne (cf. infra)… ce qui interroge sur la pérennité de ces mobilités. Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 137 Zones de solidarité, TPA : deux leviers d’atteinte des objectifs du nouveau PDV Au-delà des Directions et macro-activités spécifiquement ciblées dans le projet de PDV, deux « zones de solidarité » identifiées, c’est-à-dire des zones non impactées directement par les suppressions de postes mais pour lesquelles les salariés peuvent se porter volontaires, en seconde priorité, sous réserve que les candidatures des salariés des zones cibles ne soient pas suffisantes. Les postes ainsi libérés doivent être pourvus par un salarié des catégories supprimées, appartenant à une catégorie professionnelle permettant la mobilité : > Marché France (notamment sur les postes de conseillers relation clientèle- Vente directe) > Les fonctions logistiques de la DGI Ile-de-France Plusieurs remarques : > Peu de visibilité de votre Direction sur le succès éventuel de ces zones de solidarité, qui sera en tout état de cause un élément capital : > Dans la résolution de l’équation Point à point pour Marché France, la Vente Directe pouvant être un point d’atterrissage pour les personnels commerciaux d’escale, mais aussi Fret (prévision de suppression de 60 postes sur les Ventes aéroport) Dans la résolution de l’équation Fret pour la DGI (pour le personnel Fret) Le nombre de postes ouverts à la mobilité demeure faible au regard des éventuels besoins de mobilité interne : 65 postes pourraient être ouverts à la DGI, selon votre Direction. Les documents GPEC de la DGI font état d’un besoin de 56 ETP à la direction Matériels et Services. Sélection de 25 conseillers relation clientèle, réservé à la Province, mais en avance de phase par rapport au PDV 2014, puisque la sélection est en cours, pour une formation début janvier 2014 et une opérationnalité en février. Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 138 Zones de solidarité, TPA : deux leviers d’atteinte des objectifs du nouveau PDV La Direction évoque également la possibilité d’étendre les mesures TPA à l’ensemble de l’entreprise, et non seulement aux populations visées par le PDV. Des intérêts multiples selon la Direction : > Des « gains » en ETP immédiatement réalisables… > … Mais un réservoir de main d’œuvre en cas de croissance de l’activité à moyen terme. Toutefois : > Les TPA ne constituent pas a priori une solution « pérenne » > Il s’agit d’une mesure offrant une faible visibilité à moyen terme, et qui tend à complexifier la vision des besoins et des ressources. Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 139 Quelles peuvent être les prévisions de souscription ? Un PDV souscrit aux 2/3, si l’on applique les ratios de l’ancien PDV Etablissements Effectif cible 2013 Postes supprimés Taux de souscription 2012 Départs prévisionnels Départs prévisionnels avec plafonnement à 100% des directions précédemment > 100 APPAX PAP APPAX LC + MC DGOA IS Cargo I&N Siège 4000 6 121 632 1 314 275 7 -719 -582 -70 -282 -21 -7 54% 54% 140% 91% 133% 103% 368 305 94 259 23 5 368 305 70 259 21 7 1 054 1 030 86 1 50 17 6 8 1 82 1 41 10 4 6 1 -145 169 145 -1 826 1 223 1 175 TOTAL (hors fonct. supp) Autres supports transverses Communication Formation Gestion et finances Paie QS DD RH (hors paie et formation) TOTAL Fonctions supports et transverses TOTAL -1 681 1121 98 446 611 235 214 110 -82 -1 -41 -10 -4 -6 -1 100% 110% 169% 280% 195% 155% 176% Soit un taux de souscription de 66% Nous ne disposons pas du niveau d’information suffisant qui permette d’avoir une approche plus précise du niveau de souscription prévisionnel (notamment niveau de souscription par âge/Direction/activité du précédent PDV). En 1ère approche, l’application des taux de souscription 2013 par établissement, macro-activité et catégorie socio-professionnelle présente un niveau de souscription en dessous de l’objectif. dans certains secteurs Remarque : les taux appliqués sur le PàP et le Hub sont les mêmes, compte tenu du fait que le suivi 2013 du PDV ne distinguait pas les 2 activités. Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 140 PDV 2013 Des hypothèses de souscription estimées à la cible globalement mais contrastées selon les secteurs Selon la direction, la cible globale de réduction des effectifs (pour atteindre 27 000 à 27 200 ETP) peut être atteinte si les départs et mobilités sont effectifs dans les secteurs dits de solidarité (Marché France et DGI). > Cette vision prend en compte les départs volontaires qui constituent un élément central du plan mais aussi toutes les autres mesures (Temps partiels aidés, Congés spéciaux sans soldes etc.) La Direction n’anticipe pas un changement à la baisse de la proportion des demandes de la part des plus de 55 ans : > Des demandes de départs volontaires en retraite moins importantes pour des raisons liées à la démographie et à la > taille du périmètre éligible que dans les PDV précédents mais en en parallèle, un nombre de départs en retraite hors PDV qui ne devrait pas diminuer (pourrait même être important a la DGI)… ; Et des mesures (allongement de la durée du congé de reclassement à 15 mois et report de la période de départs jusqu'au 31 mars 2015) qui pourraient être jugées attrayantes. Elle anticipe des demandes excédentaires dans les secteurs où la souscription au précédent PDV était forte : > Siège, I&N, fonctions supports transverses, DGOAIS > Marché France et DGI, en Ile de France : secteurs où il existe des offres de postes de redéploiement, notamment en province pour les commerciaux de l'escale ou du fret. Et mise sur les potentiels de mobilité dans les autres secteurs : > Hub : des opportunités de mobilités au regard des caractéristiques des populations (âges et qualifications réelles) > > cependant une approche métier par métier pourrait révéler des situations contrastées. Cargo : un nombre de demandes probablement inferieur au nombre global de postes supprimés ; des attentes sur les mutations et les redéploiements hors du secteur, en particulier pour la gare d’Orly. Point à Point : ce secteur (plus particulièrement en province) concentre le plus d'interrogations ; même si la situation de chaque escale mériterait d‘être analysée séparément, le nombre de demande de départs dans le strict cadre du PDV risque d‘être significativement inferieur au nombre de postes supprimés. Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 141 PDV 2013 De nouvelles mesures d’accompagnement Ce plan est uniquement fondé sur le volontariat sur un périmètre plus large que celui des catégories professionnelles concernées et impactées directement par les suppressions de poste. Cela est rendu possible via des permutabilités de solidarité. Le retour d’expérience du précédent PDV met en exergue les enseignements suivants : > > Les mesures d’incitation liées à l’âge sont un accélérateur des départs en retraite > Avec 1 630 demandes, le temps partiel est un succès : le gain en ETP pour le mois d’octobre s’élève à 293 (solde entrée/ sortie dans le dispositif). > > Les CSS ont concerné 54 personnes soit 47 ETP L’accompagnement à la création d’entreprises semble présenter un intérêt pour les salariés : 29% des salariés sont partis dans le cadre d’un projet de création (professionnel et personnel). Les aides aux TPE et PME ont des résultats très partiels et sont élargis à toutes entreprises dans le PDV 2013. Au regard de ces éléments, le PDV prévoit des mesures nouvelles qui viennent renforcer le dispositif : > > Renforcement de l’accompagnement t aux projets professionnels ou formation de reconversion (priorité 1 du PDV) Renforcement de l’accompagnement aux projets personnels (priorité 2 du PDV) Les salariés appartenant à des catégories professionnelles non impactées directement par les suppressions de poste (ensemble 2) peuvent également se porter candidat pour un départ en retraite ou dans le cadre d’un projet avec des mesures moins incitatives (priorité 3 du PDV). Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 142 Le PDV 2013 Encourager les mobilités professionnelles est primordial pour faciliter les reclassements internes Le TPA et les CSS sont des mesures intéressantes plutôt appréciées par les salariés d’Air-France et qui permettent des gains économiques pour l’entreprise. Cependant, elles restent « court-termistes » dans leur portée et risquent de faire apparaitre un nouveau sureffectif au moment du retour dans l’entreprise. > De ce fait, il pourrait être intéressant de pérenniser cette mesure, afin d’en faire bénéficier ultérieurement d’autres personnes intéressées (il convient dans ce cas d’en limiter le bénéfice aux secteurs qui sont en sureffectif pendant la durée de la mesure). Une démarche volontariste d’encouragement et d’accompagnement des mobilités fonctionnelles, y compris des reconversions, s’inscrit dans une logique plus ambitieuse et durable : > Dans la mesure où ils facilitent les mobilités internes, les VAE et bilans de compétences ne doivent pas être négligés même > si leur utilisation dépasse le cadre d’un PSE. Les initiatives de VAE « collectives » (par ex. à la paie) sont actuellement expérimentées ; nous préconisons qu’elles soient déployées notamment pour les salariés les moins qualifiés. L’information des salariés sur cette « boîte à outils » est à ce titre primordiale. Le management de proximité et les RH locales doivent connaitre et expliquer les opportunités de redéploiement, les process de recrutement ainsi que les outils à disposition des salariés. Les équipes kiosques mobilités qui vont être renforcées, passant de 6 à 9 personnes, devront être plus présentes sur le terrain et en particulier dans les escales de province. > Ce dimensionnement nous semble rester insuffisant (exemple : le seul accompagnement des salariés de la gare d’Orly va > solliciter plusieurs ressources) Si l’on considère le besoin d’accompagnement des salariés et des managers, la norme de dimensionnement est de l’ordre de 1 pour 30 à 50 personnes. Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 143 Le PDV 2013 Le dispositif de mobilité est-il suffisamment dimensionné ? Des Directions « exportatrices » qui sont globalement celles qui ont sous-souscrit aux différents PDV. Mais les Directions en besoin de ressources sont également exportatrices de ressources : cf. Siège et support, Commercial France. Le nouveau PDV s’accompagne d’un renforcement du dispositif Kiosque Mobilité : > Staffing actuel : 9 conseillers, dont 2 en permanence à CDG et 1 en permanence à Orly. > Source : DRH Air France 80% de remplissage des plannings des conseillers en juin. Renforcement prévu : passage à 11 ou 12 conseillers à court terme. Une réflexion sur l’organisation en escale : des kiosques tournants ? Un dispositif en cours de définition. Un dispositif qui nous parait modeste, eu égard aux enjeux liés à la mobilité interne. Surtout dans un contexte de forte baisse des moyens alloués à la formation interne. Plusieurs pistes pourraient être explorées : > Un renforcement des équipes dédiées > Des équipes permanentes dans certaines escales > Une redéfinition des missions des conseillers, au-delà du simple conseil méthodologique : un accompagnement plus ambitieux et complet du salarié dans sa mobilité (aide à la recherche de poste, suivi personnalisé, aide à la recherche de formation…) Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 144 8 - Plans d’action Personnels Navigants page 145 DONNEES CONFIDENTIELLES La photographie de départ : un coût à l’HDV plus élevé pour les PNC et Pilotes Air France (1/2) - 40% (1) (1) Moyenne LH/BA/IB Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 146 DONNEES CONFIDENTIELLES La photographie de départ : un coût à l’HDV plus élevé pour les PNC et Pilotes Air France (2/2) Des écarts qui varient entre 41% et 47% sur les Pilotes et 19% et 45% sur les PNC. Pas ou peu de rattrapage entre 2011 et 2012, à part sur le long courrier Pilotes, et ce malgré le lancement des nombreux chantiers Transform. Des comparaisons à considérer avec précaution, étant donné que la méthodologie de calcul du coût peut être différente d’une compagnie à l’autre (de nombreux coûts en déclaratif). Plusieurs éléments peuvent expliquer ce différentiel : Productivité Ratios de productivité (HDV/PN, rendements rotation, dispersion) Rémunération Règles de calcul de la rémunération PN et élasticité HDV – Rémunération (cf. ci-après) Différences de Compopeq sur le Long Courrier, de façon plus marginale sur moyen courrier Règles d’organisation Organisation du système de formation (nombre et durée des formations appareil) Effet module moyen (nombre de siège/avion) Nature du réseau et de la flotte Effet réseau (part du réseau Afrique chez AF, moins productif en HDV) Sociologie du personnel Pyramide des âges Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 147 DONNEES CONFIDENTIELLES L’impact précis des différents chantiers Transform PN sur le compte de résultat est difficilement mesurable Les chantiers Transform, quel que soit leur périmètre, font l’objet d’un suivi de projet structuré utilisant une méthodologie développée sur l’ensemble des chantiers Transform : un « PMO » (Projet Management Officer ou Responsable de Projet) identifie les étapes clé de chaque chantier, évalue leur taux d’avancement, qualifie les risques éventuels sur le projet. Un reporting mensuel est fait sur chaque périmètre (cf. annexe). Cette méthodologie ne permet pas toutefois de mesurer l’impact de la mise en œuvre de ces projets sur le compte de résultat Air France : > Les économies attendues mélangent des économies réelles (ex : économies d’achat), des coûts évités (ex : gel des NAO), > > des espérances de gains (ex : espérance de réachat en lien avec l’amélioration de la qualité : évaluation maitrise). Ces économies sont constatées dans les tableaux de bord projet dès lors que les chantiers sont engagés. Il n’y a pas de réconciliation, du moins systématique, entre la vision projet et la vision contrôle de gestion. L’impact des chantiers Transform sur le compte de résultat n’est donc pas suivi en tant que tel par nature de projets. Est calculée la résultante des chantiers, c’est-à-dire l’évolution du coût unitaire. La direction des PN estime que les chantiers Transform portent leur fruit, car le coût unitaire Pilotes et PNC s’est réduit de 4,4 % entre 2011 et la reprévision 2013. Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 148 DONNEES CONFIDENTIELLES Des difficultés notamment sur les chantiers Productivité L’ensemble des indicateurs de productivité Pilotes et PNC est reproduit en annexe. Malgré les différents chantiers productivité dans le cadre de la mise en place du plan Transform, on remarque que ceux-ci ne montrent pas de nette amélioration sur moyenne période. Rendement rotation : > Moyen courrier : le schéma de rotation optimal implique une coupure en milieu de journée de la rotation avion, ce qui n’est pas toujours possible compte tenu de divers paramètres (longueur et enchainement des étapes). Si la coupure ne se fait pas au bon moment, les règles d’utilisation des PN peuvent générer la mobilisation d’équipages supplémentaires au-delà de la cible de 2 équipages par ligne avion que s’est fixée la direction (règles basées sur les règles européennes). Cela est le fait de l’existence de découchés avions nécessaires pour la bonne qualité de l’offre vis-à-vis des clients bout de ligne. > Long courrier : un indicateur globalement en stagnation, mais qui devrait s’améliorer à l’hiver 2013, avec la mise en place de rotations plus tôt le matin, qui permettra d’optimiser les relèves. Un indicateur à suivre précisément dans les prochains mois. Dispersion : une stabilité de la dispersion moyenne, indiquant des marges de progression sur la construction des plannings. HDV/PN : un ratio en progression, mais dont le rendement est grevé par la subsistance d’un sureffectif Pilotes et PNC. Chantier saisonnalité : un chantier encore peu investi. Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 149 DONNEES CONFIDENTIELLES Typologie des mesures Transform PN : 3 grandes familles de mesures à l’efficacité différenciée Famille de mesures Exemples de mesures Impacts Temporalité Enjeu financier total en année pleine (chiffres en cours de validation) Commentaires Rémunération NAO Economie masse salariale Court terme PNC : 75 M€ Pilotes : 70 M€ Effet immédiat sur les comptes Achats I&R Economie achats externes Long terme PNC : 18 M€ Pilotes : 14 M€ Effet immédiat sur les comptes Compopeq Compopeq global et economy pour PNC – règles d’utilisation LC pour Pilotes (Miami, Orlando…) Baisse du ratio PN/passager => Baisse des besoins PN à niveau d’activité égal Long terme PNC : 50 M€ Pilotes : 15 M€ Augmente le niveau du sureffectif théorique. - Si le PNC est au-dessus du minimum garanti : baisse de salaire moyen à effectif constant - Si le PNC est en-dessous du minimum garanti : pas d’effet Productivité/ règles d’utilisation Congés – règles d’exploitation – optimisation rendement Rotation – Règles d’organisation formation… Augmentation des HDV par PN => baisse des besoins PN à activité égale. Long terme PNC : 70 M€ Pilotes : 70 M€ Augmente le niveau du sureffectif théorique. Ne peut produire son plein effet coût que si baisse du sureffectif et évolution des règles de rémunération. – Si le PN est en-dessous du minimum garanti : productivité pure, si l’entreprise réduit l’effectif - Si le PN est au-dessus du minimum garanti : hausse de rémunération (peu de productivité) Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 150 DONNEES CONFIDENTIELLES Les mesures de productivité ont une interaction très forte avec le sureffectif éventuel et les règles de rémunération Nota : approche incomplète à ce jour : ne prend en compte que les primes de vol. Une approche complète reste à faire qui inclut les effets de la rémunération et coûts fixes Les mesures de productivité PN ne peuvent produire leur plein effet : > Tant que le sureffectif initial n’est pas résorbé. En l’état actuel des choses, la mise en place des mesures de productivité a pour effet de creuser encore le niveau de sureffectif ; > Tant que les règles de rémunération PN demeurent en l’état. En effet, les règles de calcul en vigueur ont pour effet une très grande élasticité entre le nombre d’heures de vol et le niveau de rémunération, exprimé en primes de vol. Le système de minimum garanti lisse le coût marginal de l’heure de vol… … mais au-delà, le coût marginal de chaque heure volée est supérieur à 1. C’est-à-dire que chaque heure volée en plus coûte plus en rémunération que la précédente. L’augmentation de la productivité des PN a donc pour effet d’augmenter le niveau de rémunération . Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 151 DONNEES CONFIDENTIELLES Dans ce contexte, la Direction présente 2 types de sureffectif (1/2) Concernant la notion de sureffectif, la Direction d’Air France distingue : > Le sureffectif théorique : il est calculé par différence entre les besoins compte tenu des normes de productivité et de l’évolution de l’activité, et les ressources, compte tenu des départs. > Le sureffectif économique : c’est celui dont la réduction « coûte » à l’entreprise. En-deçà d’un certain niveau de sureffectif, il n’est en effet pas forcément « rentable » d’engager des départs volontaires de PN, puisque ce qui est économisé sur le fixe de la personne en sureffectif sera quasiment entièrement compensé par les heures supplémentaires versées aux PN restant et qui effectueront davantage d’heures de vol, en vertu de l’application des règles de calcul de la rémunération. Ce seuil économique est estimé à 400 salariés environ pour les PNC et 300 pour les Pilotes. En-deçà, le « payback », c’est-à-dire le retour sur investissement d’un plan de départ, n’est pas démontré. La Direction du PN peut donc travailler dans deux Directions pour réduire les coûts PN : > Faire descendre le stock du sureffectif dans la zone acceptable d’un sureffectif non économique ; > Faire bouger le seuil de détermination de cette zone en faisant évoluer les règles de calcul de la rémunération. Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 152 DONNEES CONFIDENTIELLES Dans ce contexte, la Direction présente 2 types de sureffectif (2/2) Plusieurs remarques critiques concernant ce calcul du sureffectif : > Le calcul du sureffectif théorique ou conventionnel est assis sur des hypothèses d’atteinte d’une productivité cible post-Transform. On peut donc dire qu'il s'agit d'une comparaison au niveau d'activité idéal ou cible. Le terme de « théorique » est donc tout à fait approprié. Il est le fruit d’un engagement entre l’entreprise et les PN sur un niveau cible de temps de travail donc de rémunération. Hypothèses de productivité cible Pilotes 75HC+10% en moyenne par mois pour les pilotes Long-Courrier PNC nouvelles composition d'équipages en PNC (-1 en Y sur 50% de la flotte, etc...) moyenne de 13 jours par mois complet d'activité pour un pilote à temps plein avec un maximum de 700 heures annuelles par pilote pour les pilotes MC Évolution des règles sur les congés (3 jours), sur les composition d'équipage, etc... productivité transverse (-3 jours de congés, etc...) > Un indicateur pertinent d’évaluation du sureffectif pourrait être la part des PN en-dessous du minimum garanti, c’est-àdire bénéficiant de primes de vol correspondant à des heures non volées. La direction PN ne nous a pas transmis cette information. Si le nombre de PN dans la zone rouge ET dans la zone bleue est positif, cela signifie qu’il s’agit d’un enjeu d‘optimisation de planning et de programme. Si le nombre de PN dans la zone bleue seulement est positif, alors il s’agit d’un vrai sureffectif. Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 153 DONNEES CONFIDENTIELLES Il existe toujours un sureffectif important, notamment pour les Pilotes, que les PDV ne suffisent pas à résorber Pilotes : > Sureffectif estimé à 10% avant Transform, avec un pic atteint aux alentours de 450 Pilotes en sureffectif. > Un sureffectif estimé aujourd’hui entre 300 et 500 pilotes selon le nouveau point de sortie à terme compte tenu > > des chantiers de productivité (3 300 besoins Pilotes à horizon 2015). Le PDV n’a pas permis de résorber ce sureffectif de façon suffisante. En l’état actuel des données transmises, pas d’éléments plus précis sur le mode de calcul du sureffectif Pilotes, et notamment sur le niveau de productivité (heures de vol) moyen attendu par pilote (niveau d’heures de vol jugé normatif par votre Direction). PNC : > Un sureffectif résiduel compte tenu du PDV de l’ordre de 148 ETP, qui peut correspondre selon votre Direction > à une marge de fonctionnement prudente. Mais ce sureffectif progresse à 650 en 2014 compte tenu des mesures de productivité Transform. PDV Pilotes PDV PNC Prévisions fin 2013 (vision déc.) Objectif ETP Têtes ETP Départs définitifs 220 145 135 Autres dispositifs (TPA/CSSS) 80 80 TOTAL 300 145 215 Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 154 DONNEES CONFIDENTIELLES Quelles pistes pour réduire les coûts PN ? Evolution des règles de rémunération > Revenir sur la majoration des heures supplémentaires de nuit (seuil abaissé à Acceptabilité/ Probabilité 40%) > Extension de l’accord Bases Province ? Bilan : une économie de 8% à l’HDV (partie prime de vol uniquement) sur les Pilotes et 12% sur les PNC Cf. en annexe les règles de rémunération BP Organisation et saisonnalité : lissage des heures supplémentaires, quotas de congé Chantiers heures supplémentaires : > Linéarité du calcul du seuil HS (75 H actuellement) en fonction de nombre de jours réel du mois > Non-abattement du seuil en fonction des absences Nouvelles mesures de réduction des effectifs : > En cours de définition Air France CCE-Plan de réduction des effectifs fondé sur le volontariat – Décembre 2013 page 155