Cavailès Mic - Brame et Lorenceau
Transcription
Cavailès Mic - Brame et Lorenceau
Dossier de presse J ULES C AVAILLÈS 1901 - 1977 “Un talent pour la vie” Exposition du 3 juin au 2 juillet 2010 Jules Cavaillès et Brigitte Bardot DOSSIER DE PRESSE - SOMMAIRE L’homme : un philosophe optimiste L’œuvre : un hymne à la nature et à la couleur Quatre œuvres La galerie Informations pratiques L’HOMME : UN PHILOSOPHE OPTIMISTE Né le 20 juin 1901 à Carmaux, dans le Tarn, Jules Cavaillès fut élevé par sa mère dans une atmosphère féminine et garda de ses jeunes années une douce nostalgie. C’est à l’âge de treize ans, durant la première guerre mondiale, que des soldats en convalescence dans la ville de Castres lui prodiguèrent quelques leçons de dessin qui firent naître chez le jeune garçon une véritable vocation et un ardent désir d’aller Cavaillès étudier à Paris. Devant le refus catégorique de ses parents, il intégra les mines de Carmaux en 1919, en tant que dessinateur industriel. Sa rencontre avec le peintre Bernard-Joseph Artigue fut décisive : ce dernier convainquit en effet les parents Cavaillès du bien-fondé de ce départ pour Paris et Jules, accompagné de sa jeune épouse, Rose, partit pour la capitale en 1822 afin de se consacrer à sa passion. Il entra l'Académie Julian sous la houlette de Pierre et de Paul-Albert Laurens, se rendant parallèlement fréquemment au musée du Louvre pour y étudier les maîtres du passé. C’est à cette époque qu’il se lia d’amitié avec Roger Limouse avec lequel il partagea un atelier. Il participa à différents salons dont le Salon des Artistes Français, le Salon d’Automne ou encore le Salon des Indépendants. Ses activités de peintre ne suffisant pas à faire vivre son ménage, il acquit avec Rose une épicerie qui lui permit de poursuivre son travail d’artiste. L’année 1936 marqua le début de la reconnaissance lorsque la Galerie Druet organisa sa première exposition particulière. Dans le même temps, il obtint la bourse de la fondation Blumenthal. Désormais connu du grand public et des autorités officielles, on lui confia de grandes décorations, telle celle du pavillon du Languedoc lors de l’Exposition Universelle de 1937. Mobilisé pendant la Seconde Guerre Mondiale, il rejoignit la Résistance en 1944 et gagna le maquis languedoçois. Ses activités de Résistant lui valurent la décoration de la Légion d’Honneur en 1947. Nommé conservateur du musée de Toulouse à la Libération, il y développa les collections contemporaines. Il reprit ensuite ses fonctions de professeur à l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs, débutées en 1938 et interrompues par le conflit. Il ne cessa désormais plus de peindre, voyageant beaucoup, exposant à travers le monde, recevant diverses récompenses. Il mourut en 1977 à Epineuil. L‘ŒUVRE : UN HYMNE A LA NATURE ET A LA COULEUR Dès la fin de sa formation à l’Académie Julian, Jules Cavaillès se détache de l’académisme, puisant son inspiration avant tout dans la nature elle-même, mais aussi chez Matisse et Bonnard dont on perçoit l’influence dans l’éclat des couleurs et le travail sur la perspective. De 1930 à 1935, dites années d’incertitude, son exécution est encore hésitante. Il cherche alors à se dégager de l’apport de ses prédécesseurs et à trouver un style personnel. Très vite, il développe un goût prononcé pour les rouge, jaune et orangé, au sein des couleurs chaudes, et pour les vert, mauve et gris au sein des couleurs froides. Ses œuvres illustrent des images heureuses et prennent un aspect festif et lumineux. Dès lors, la couleur prend une place prépondérante dans son art. Les œuvres des années 1940 gagnent en éclat, en intensité, mais aussi en densité. Il atteint alors sa pleine maturité artistique. Il reprendra le graphisme pur à partir de 1954, faisant preuve dans ce domaine de beaucoup de finesse et de distinction. Jules Cavaillès traita principalement trois thèmes, récurrents tout au long de sa carrière. Les natures mortes furent particulièrement nombreuses. Un mur et une table couverte d’objets constituent généralement les éléments de ce thème. L’allure et la technique de ses paysages sont différentes de celles des natures mortes ; moins d’emportement, de tumultes et de dissonances. Ce sont souvent des vues apaisantes, appelant au loisir et à l’évasion. De ses intérieurs émane une grande sérénité, touchant le spectateur. Il les anime souvent d’un personnage féminin, parfois nu, devant une fenêtre ouverte sur l’extérieur, véritable leitmotiv dans son œuvre. Jules Cavaillès est également connu pour s’être associé parfois au mouvement baptisé en 1949 “la Réalité poétique”. Cavaillès peignant “Fenêtres à Cannes” Ce groupe d’artistes, parmi lesquels, Roger Brianchon, André Planson ou Roland Oudot, ayant exposé ensemble dans l’entre deux-guerres, avait pour credo était l’authenticité, l’amour et le respect de la nature. Jules Cavaillès défendra sa vie durant une vision poétique du quotidien. Ses peintures sont emplies de références intimes, de souvenirs colorés. Il transcende le réel dans une atmosphère tendre et touchante. QUATRE ŒUVRES FRAISE ET CERISE 1942 Huile sur toile Signée en bas à droite : J Cavaillès 62 x 63 cm PAYSAGE À LAGUIOLE 1950 Huile sur toile Signée et datée en bas à droite : J Cavaillès 50 81,5 x 60 cm LE VASE BLEU Huile sur toile Signée en bas à droite : J Cavaillès 100 x 81 cm NUE À LANGRUNE Huile sur toile Cachet de la signature en bas à droite 65,5 x 46,5 cm LA GALERIE La Galerie Brame & Lorenceau est devenue en quatre générations une adresse familière des connaisseurs et amateurs véritables des XIXe et XXe siècles français. Elle poursuit ainsi l’œuvre débutée il y a 140 ans par Hector Brame et Jean Lorenceau qui, en 1863, fondent leurs galeries afin d’accompagner et de soutenir des artistes, peintres et sculpteurs, dont le talent révolutionnera les manières de voir dès la fin du XIXe siècle, à l’image de Toulouse-Lautrec, Edgar Degas, Honoré Daumier, Georges Seurat ou encore Auguste Rodin. Il y a maintenant plus de 30 ans que leurs descendants, unis par une passion commune pour la peinture et la sculpture françaises, ont décidé de joindre une seule et même enseigne : celle de la Galerie Brame & Lorenceau, au cœur du huitième arrondissement de Paris. Aujourd’hui, professionnels ou simples particuliers, nombreux sont ceux qui aiment à retrouver, au premier étage d’un bâtiment élégant et discret, l’exigence d’un regard qui leur garantit une sélection parmi les meilleures œuvres du XIXe et XXe siècles. Choisis le plus souvent auprès de collectionneurs privés, ces peintures, pastels, dessins et sculptures s’inscrivent en effet dans l’histoire d’une passion légitimée par l’expérience et la confiance renouvelée des plus grandes collections et musées du monde, parmi lesquels le Musée d’Orsay à Paris, le Van Gogh Museum à Amsterdam, la National Gallery de Washington... Partenaire et expert auprès de l’Hôtel Drouot et des maisons de vente internationales les plus réputées, Brame & Lorenceau propose à sa clientèle ses compétences en matière d’évaluation et d’authentification d’œuvres d’art. Dans cette optique, la Galerie prend part à certain nombre de comités d’authentification composés d’historiens d’art mondialement reconnus qui se réunissent plusieurs fois par an pour examiner les œuvres présentées tant par les commissairespriseurs que par les collectionneurs privés ou les galeries, tels le Comité Eugène Delacroix ou le Comité Caillebotte... . Cette activité est complétée par une politique d’édition de catalogues critiques informatisés des Œuvres d’artistes parmi lesquels Alfred de Dreux, Eugène Delacroix, Henri FantinLatour, Alfred Sisley, Auguste Rodin ou Toulouse-Lautrec, actuellement en préparation. Les Salons de la Galerie ont donné lieu à quelque quatre vingt dix expositions dont, pour ces dernières années, Gustave Caillebotte, Louis Anquetin, J.B. Jongkind, François Pompon, Auguste Rodin, Alexander Calder... C’est dans ce cadre que Brame & Lorenceau aura le plaisir de fêter l’arrivée de l’été, dès le début du mois de Juin, en accrochant à ses cimaises une soixantaine d’huiles et d’œuvres sur papier de Jules Cavaillès, peintre de la lumière et du soleil par excellence. La diversité de ses sujets : scènes d’intérieur, natures mortes, bouquets, fenêtres ouvertes, la juxtaposition de touches vibrantes de couleurs génèrent une œuvre sensible et gaie, véritable hymne à la nature et à la vie. INFORMATIONS PRATIQUES DATES ET HORAIRES Du 3 juin au 2 juillet 2010 Du Lundi au Vendredi de 12h00 à 18h30 VERNISSAGE le 2 juin à partir de 18h00 LIEU 68, boulevard Malesherbes 75008 PARIS tél : 01 45 22 16 89 - Fax : 01 45 22 01 67 mail : [email protected] site : www.gbl.fr MÉTRO & BUS Métro :Villiers / Saint Augustin / Miromesnil Bus : Ligne 94 68, Boulevard Malesherbes - 75 008 PARIS Tél : 01 45 22 16 89 - Fax : 01 45 22 01 67 - Mail : [email protected] - Site : www.gbl.fr