en pays d`azur en pays d`azur - Fédération des chasseurs des Alpes

Transcription

chasse
en pays d’azur
N° 39
SEPTEMBRE 2009
Bulletin d’information interne de la Fédération des Chasseurs des Alpes-Maritimes
Journée de la
chasse 2009
page 14
Photo Daniel SIMEON
Editorial du Président
page 2
Chasse à l’arc du Brocard à l’appeau
pages 8 et 9
Fédération départementale
des Chasseurs des A.M.
38, av. St Augustin
06200 NICE
Téléphone 04 93 83 82 39
Fax 04 93 71 24 49
Chasse en Pays d’Azur - Bulletin d’information interne de la Fédération des Chasseurs des AM - SEPTEMBRE 20 09 - n° 39
Sommaire Editorial
Page 4
Assemblée générale des gardes chasse particuliers des AM
Ilonse :
Les chasseurs sur le pont !
Nettoyage dans le Mercantour
Sélection du concours St Hubert
Page 5
Le transport des parts d’animaux soumis à plan de chasse
Information importante
Page 6
La circulation des véhicules à
moteur dans les espaces naturels
Pyramide de l’âge
des chasseurs des AM
Page 7
Destruction d’oies en Hollande
Infos piégeage
Pages 8 et 9
Chasse à l’arc du Brocard
Pages 10 et 11
Galliformes de montagne :
Synthèse des résultats
UNUCR
Les chasseurs de migrateurs
et le GEOC
Pages 12 et 13
Le Broc, ses chasseurs...
et l’écologie
Un WEB sur la chasse
dans le 06
Page 14
Journée de la chasse 2009
TAN à Thorenc 2009
Pages 16 et 17
Bilan des prélèvements
turdidés dans les AM
Page 18
Le programme prédateurproies ou quel est l’impact
du loup sur les populations
d’ongulés sauvages
Pages 20 et 21
La Kérato-conjonct ivite
conyagieuse du chamois
dans les Alpes-Maritimes
Lièvre d’Europe
Page 22
2
Trois saisons de baguage
des bécasses dans les AM
L
Par Bernard Baudin,
Président Fédéral
a nouvelle saison de chasse a déjà débutée avec le tir
d’été du brocard à partir du 1er juin et celui du sanglier
sur la zone sud au 16 août, il est encore trop tôt pour
dresser un bilan précis.
L’ouverture générale aura lieu le 13 septembre sur l’ensemble du département
avec de fortes inquiétudes sur les zones de montagne où les rigueurs exceptionnelles
de l’hiver 2008-2009 se sont chargées de nous rappeler que nous sommes bien un
département de montagne.
L’importance des chutes de neige, leur hauteur cumulée ainsi que la persistance
d’un manteau neigeux durant plusieurs mois se sont révélées lourdes de conséquences.
Partout, les forêts ont eu à souffrir de l’abondance de la neige, des avalanches
très nombreuses et particulièrement violentes.
La faune sauvage n’a pas été épargnée, subissant les effets de cet hiver enneigé.
Le froid, la neige, la difficulté à se nourrir ont affaibli nombre d’animaux les
exposant à la prédation du loup, aux accidents et aux maladies.
Concernant les ongulés sauvages, les divers comptages et le suivi journalier par
télémétrie de nombreux individus de différentes espèces ont confirmé une mortalité
élevée.
Quant au chamois, ces conditions hivernales ont aggravé les effets de l’épidémie
de kérato-conjonctivite contagieuse et entrainé d’importantes pertes.
Dés l’apparition des très fortes chutes de neige, plusieurs sociétés de chasse
ont arrêté leurs plans de chasse, faisant en cela preuve d’une grande responsabilité.
Au vu d’une telle situation la fédération des chasseurs ne pouvait donc que proposer
une baisse des attributions pour la saison de chasse 2009/2010. Elle répondait en
cela à l’attente de nombreux présidents d’associations de chasse et à la nécessité de
réagir à des conditions exceptionnelles afin d’assurer la reconstitution des effectifs.
La vigilance s’impose à tous, d’autant que les mortalités pourraient se révéler
localement plus élevées que les premières évaluations.
Les suivis des populations de gibier se poursuivent afin d’estimer plus précisément
les conséquences de cet hiver. Dans le même temps, la persistance de foyers de
kérato-conjonctivite accapare toute notre attention face au risque d’assister localement
à une nouvelle flambée de cette maladie..
Je sais aussi pouvoir compter sur les gens de terrain que sont les chasseurs, à
même d’évaluer le niveau des populations de gibier présentes sur leur territoire et de
réagir en conséquence s’il en était à nouveau besoin.
Heureusement sur le moyen pays et le littoral la situation est beaucoup plus
favorable et nous n’avons pas d’inquiétudes sur les effectifs.
Les réunions avec la Chambre d’Agriculture concernant les autorisations
d’agrainage ont commencé et nous nous félicitons de l’état d’esprit dans lequel elles
se déroulent.
La méthodologie utilisée nous permettra d’assurer la pérennité sur ce point
important pour toutes les sociétés.
Je suis heureux de voir que plusieurs sociétés mettent en place des programmes
pour le petit gibier, qu’elles en soient félicitées en souhaitant qu’elles obtiennent des
résultats positifs.
Je souhaite à toutes et à tous une excellente saison de chasse en vous répétant
encore une fois la nécessité d’appliquer scrupuleusement les consignes de sécurité
qui vous ont été édictées afin de ne plus avoir à déplorer le nombre d’accidents de la
saison dernière.
Amitié en Saint Hubert.
n° 39 - SEPTEMBRE 20 09 - Chasse en Pays d’Azur - Bulletin d’information interne de la Fédération des Chasseurs des AM
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3
Assemblée générale des gardes chasse particuliers des A.M.
L’ADGCP
des
Alpes
Maritimes a tenu son assemblée
générale le 5 juin dernier dans les
locaux de l’ONCFS au Broc.
Le président Serge CAUVIN,
en présence d’une soixantaine
d’adhérents, d’élus et de
représentants des diverses
associations cynégétiques du
département, a fait le point sur les
activités de l’association pour
l’exercice écoulé de même pour
les nouveautés en 2009,
notamment la possibilité pour les
gardes chasse particuliers de
dresser des contraventions au
moyen des timbres-amendes.
Procédure qui devrait se mettre
en place progressivement,
sollicitant
une
formation
adéquate.
L’ordre du jour était le suivant :
lecture du compte-rendu moral
d’activité et d’orientation par Jean
FONTANA secrétaire, du rapport
financier par Joseph ROCCHIA
trésorier, l’élection de deux
nouveaux membres du bureau,
Yves BARADE et Philippe
FERRARI et la modification du
règlement intérieur. Etaient
présent les autres membres du
bureau, Noël MALFATTO, José
GARCIA et Jean-Marie MARIA.
Emile TORNATORE, maire du
BROC a rappelé le lien
indispensable du garde sur le
terrain entre les chasseurs et les
nouveaux habitants étrangers au
monde rural et à ses traditions.
Jean-Marie BOGINI, maire
d’Isola a tenu également des
propos
élogieux
envers
l’ensemble des gardes-chasse
sur le terrain.
Bernard BAUDIN Président
de la Fédération Départementale
des Chasseurs des AM a
souligné la contribution du garde
à la bonne image de la chasse et
exprimé sa fierté d’y avoir apporté
voici 20 ans en 2010, son soutien
à la création de l’association, une
BAIROLS
désireux de faire agrémenter un
garde-chasse
particulier,
d’adresser toute candidature
d’éventuel postulant à la
fédération des chasseurs avant
la fin janvier 2010. Il ne sera
dispensé qu’une seule formation
sur deux jours en 2010.
ADGCP - FDC 06 - 38 avenue
St Augustin - 06200 NICE
ILONSE
Les chasseurs sur le pont !
La société de chasse de
Bairols informe qu’il reste
encore quelques cartes de
chasse pour la saison 2009/
2010.
Pour tous renseignements
téléphoner au président au
06-77-11-59-75
A VENDRE
Deux chiens courants
1 Griffon et 1 Beagle Harrier
Créancés sur sanglier et sur
sanglier et cerf
Pour tous renseignements
appeler au : 06-83-00-43-67
Sélection du concours St Hubert
4
des plus primée de l’hexagone et
a rajouté que le garde-chasse est
le garant de l’éthique de la
chasse. Serge CAUVIN a clôturé
cette assemblée et invité
l’ensemble des participants au
pot de l’amitié.
INFO ADGCP 06 :
Il est demandé à tous les
présidents de sociétés de chasse
Notre collègue, Albert MANGUINE, nous informe que la
prochaine sélection du concours St Hubert des Alpes-Maritimes
aura lieu cette année conjointement avec nos voisins du Var.
Cette sélection se passera le 10 octobre à Puget sur Argens.
Rendez-vous à l’heure habituelle sur l’aire du domaine de La
Lieutenante (cave viticole).
Il a pour but de sélectionner les meilleurs couples – Chiens et
présentateurs – pour la finale régionale.
Les catégories sont : Chasseur/chien d’arrêt – Chasseresse/
chien d’arrêt – Junior/chien d’arrêt Chasseur/spaniel –
Chasseresse/spaniel – Junior/spaniel. Trialisant/chien d’arrêt –
Trialisant/spaniel – Champion/chien d’arrêt – Champion/spaniel.
Pour les inscriptions : par courrier – Albert MANGUINE
64, Chemin de Menton – 06500. Gorbio. 06-09-07-20-68.
Par mail : [email protected]
La sélection du concours St. Hubert est une épreuve à la portée
de tous les chasseurs, elle comprend un parcours avec deux
oiseaux ou la sécurité prime et une partie orale comportant 4
questions qui est une révision de l’examen du permis de chasser.
Une fiche questions/réponses pour une remise à niveau est
fournie à l’engagement. Venez nombreux.
Il s’agit du pont de la Selva qui avait été détruit par les intempéries
et qui, grâce à une équipe de bénévoles de la société de chasse, a
retrouvé une nouvelle jeunesse. Bel exemple d’actions que peuvent
réaliser les chasseurs. Actions qui s’inscrivent dans l’intégration
parfaite de la chasse dans nos petites communes de montagne où
les bonnes volontés existent mais où le manque de bras devient de
plus en plus criard. Chapeau et merci Messieurs !
Nettoyage dans le Mercantour
Plus de 100 tonnes de ferrailles en 8 ans !
Mountain Wilderness et le Parc
national du Mercantour viennent
de terminer leur 10e chantier de
nettoyage d’installations obsolètes
pour la 8e année consécutive.
Ce sont encore cette année,
dans des sites plus difficiles que
l’année dernière (entre les cols de
la Valette et de Mercière, en rive
droite du vallon de Mollières), plus
de 20 tonnes de ferrailles situées
dans le secteur Haute-Vésubie
(AM) qui ont été dégagées par plus
de 100 bénévoles sur cinq jours
de travail, à une altitude moyenne
de 2400 mètres...
La visite sur le site du chantier
de nettoyage du président du
Conseil Général 06 Eric Ciotti
(Président du Parc national) et du
maire de Nice et ministre Christian
Estrosi a été appréciée ; tous les
bénévoles, qu’ils soient membres
d’associations, habitants du
Mercantour, jeunes en difficulté ou
détenus en chantier d’insertion,
ont reçu cette visite comme une
reconnaissance et un encouragement pour l’année prochaine,
car cette lourde tâche n’est
toujours pas finie !
Tous ces barbelés retirés sont
un gage de sécurité pour la faune
sauvage, abondante dans cette
zone du parc, surtout par ces
temps d’épidémie de kératoconjonctivite qui frappe les
chamois.
Le responsable de l’opération
Patrice TORDJMAN
Le transport des parts d’animaux
soumis à plan de chasse
PRESCRIPTION GENERALE INCHANGEE
Chaque animal abattu est, préalablement à tout transport et
sur les lieux mêmes de sa capture, muni du dispositif de marquage, à la diligence et sous la responsabilité du bénéficiaire
du plan de chasse individuel.
EVOLUTION DES REGLES
La loi du 31 décembre 2008 a modifié les obligations en
matière de transport des morceaux de gibiers soumis à plan de
chasse.
ASSOUPLISSEMENT
Pendant la période où la chasse est ouverte, le transport
d’une partie du gibier mort soumis au plan de chasse est autorisé
sans formalité par les titulaires d’un permis de chasser valide.
CAS PARTICULIERS
CHASSE FERMEE
- En dehors de la période d’ouverture de la chasse chaque
morceau doit être accompagné d’un bon de transport. Cette
obligation s’impose à tous, chasseurs ou non chasseurs.
NON CHASSEURS
- Les non chasseurs doivent être en possession d’un bon de
transport en tout temps.
TROPHEES, TANNAGE DES PEAUX
- Le bracelet ou un bon de transport doit accompagner le
trophée (la peau destinée au tannage) jusqu’à l’atelier du
taxidermiste.
ANIMAUX PRELEVES EN ENCLOS
- Le trophée et les morceaux de venaison doivent être
accompagnés d’un bon de transport (ou du bracelet) pour les
animaux tirés dans les enclos.
INFORMATION IMPORTANTE
A propos des calibres de 1ère catégorie
Il nous a été rapporté dernièrement que certains chasseurs en
provenance de pays de la communauté européenne et chassant
en France, utilisaient à la chasse des armes dont le calibre est
autorisé dans leurs pays d’origines mais qui demeurent interdits
chez nous.
Pour éclaircir la situation un petit rappel s’impose.
Actuellement en France les armes se répartissent en plusieurs
catégories, toutes ne sont pas autorisées à la chasse :
1ère catégorie : il s’agit d’armes dites « de guerre » dont le calibre
est un calibre utilisé, ou qui a été utilisé, par les militaires français
ou étrangers.
Exemples : le calibre 7,5x59 qui est le calibre de notre vénérable
MAS 36 (MAS 49 et MAS 49/56). Cette arme ancienne (70 ans)
n’est plus utilisée dans les conflits, car obsolète du fait de son système
de rechargement à répétition. Par contre cette arme est très prisée
par les collectionneurs et certains tireurs sportifs, elle peut même
être utilisée à la chasse, à condition bien entendu qu’elle est été
recannonée en calibre de chasse (7x64, 270W par exemple).
Le calibre 30-06 qui est un calibre anglo-saxon, très utilisé aux
Etats-Unis parce qu’il possède une excellente balistique, mais
classé en 1ère catégorie et interdit en France.
Le calibre 308 Norma qui est un calibre lui aussi très prisé par
les tireurs sportifs d’autres pays mais qui est aussi utilisé par les
« snipeurs » et de ce fait demeure interdit chez nous.
Alors attention, n’allez pas vous faire verbaliser bêtement, vous
faire saisir votre arme préférée qui sera irrémédiablement détruite,
en plus, aux yeux des juges non avertis des choses de la chasse
vous allez passer pour un terroriste et la sanction risque d’être
salée. Bonne ouverture quant même.
Jean-Louis Brémond
Administrateur
BONS DE TRANSPORT
Les bons de transport peuvent désormais être établis sur
papier libre par le détenteur du droit de chasse ou le chasseur
qui cède une part de gibier à un non chasseur. Les feuillets des
carnets à souche délivrés par les Fédérations départementales
des chasseurs demeurent valables en l’état.
Service départemental de la Garderie
Ces dispositions sont susceptibles d’évoluer
en cours d’année.
ROURE
La société de chasse de Roure est en deuil
Pierre Mortini président de la société
de chasse de Roure est décédé
dernièrement. Pierre avait pris ses
fonctions de président de notre société à
la fin des années 80.
Réélu durant plus de 20 ans, il a
assuré, contre vents et marées, la tache
ingrate de président de notre association
et dieu sait que ce ne fût pas toujours facile.
La Fédération des Chasseurs et
l’ensemble des chasseurs de Roure présentent à Mme Mortini et à
ses enfants, l’expression de leurs plus sincères condoléances.
BALDONI Robert - Président
5
La circulation des véhicules à moteur dans les espaces naturels
L
orsqu’on parle de « véhicules à moteur » il s’agit
de tous les véhicules motorisés et bien sur plus
particulièrement les engins qui sont utilisés
généralement pour faire du « tout terrain », c’est-à-dire
les 4X4, les quads, les motos de type Trial ou autres.
Dans notre nouvelle civilisation de loisirs, les sports mécanisés
n’ont pas échappé à la tendance actuelle qui demande toujours plus
de liberté, c’est-à-dire de moins en moins de contraintes, quitte à
braver les interdits en sachant pertinemment que de toutes façons
les lois et règlements c’est pour les autres, et que, si je me fais prendre
je ne risque pas grand-chose et en plus, je ne suis pas près de payer!
Au-delà de cette limite vous êtes en infraction
Ce qui veut dire qu’on rencontre de plus en plus d’adeptes du
« tout terrain » et de la moto neige dans les espaces naturels alors
qu’ils ne devraient pas s’y trouver.
Pour faire respecter cette règle essentielle pour la tranquillité et le
respect du grand et du petit gibier, en particulier des chevrillards et
des poussins de coqs de bruyère, les agents verbalisateurs ont à
leur disposition une loi qui à déjà presque 20 ans : la loi 4x4.
Les principes de la loi du 3 janvier 1991 dite « loi 4X4 »
- La circulation des véhicules à moteur n’est autorisée que sur les
voies ouvertes à la circulation publique. La pratique du hors piste
est donc strictement interdite.
Les voies ouvertes à la circulation sont : les routes nationales, les
routes
départementales, les routes communales et les chemins
ruraux (sauf dispositions contraires).
- Des exceptions sont accordées à des fins professionnelles aux
services publics, aux propriétaires et leurs ayants droits et parfois à
des manifestations sportives.
- Les maires et les préfets peuvent restreindre l’accès à certaines
voies ouvertes à la circulation publique.
- Les contrevenants s’exposent à des sanctions et à l’immobilisation
de leur engin.
Parfois certains maires donnent UNE autorisation temporaire de
circulation pour UNE période bien précise et pour UN véhicule. Cette
tolérance légale a pour but de permettre aux chasseurs d’aller
chercher le gibier abattu et ainsi économiser pas mal d’efforts lors du
portage des carcasses. Elle ne permet généralement pas le
stationnement des véhicules dans le milieu naturel et n’autorise pas
l’utilisation de son 4x4 pour aller se poster.
Pyramide de l’âge des chasseurs des Alpes-Maritimes
Chasseurs des AM - Saison 2008/2009
Nombre de
Chasseurs
2500
2000
1500
16 à 25
26 à 35
1000
36 à 45
46 à 55
56 à 65
500
66 à 75
76 à 85
avant d’être égorgé.
Ceci dit, vous pourrez
constater sur le graphique cidessus que :
- La tranche d’âge la plus
importante concerne les
chasseurs de 56 à 65 ans et que
dans 20 ans cette génération,
pour différentes raisons aura
partiellement disparue.
- La tranche d’âge des 16/25
ans qui était la pérennité de notre
sport est inférieure à celle des 76/
85 avec un déficit de plus de 200
chasseurs, ce qui veut dire que
le réservoir du renouvellement se
vide et dans un réservoir, si on
soutire plus que ce qu’on remplit
il arrive un moment que celui-ci
sonne creux.
Nous n’en sommes pas
encore là et en cette veille
d’ouverture, je vous souhaite à
toutes et à tous une excellente
saison de chasse dans le respect
scrupuleux des consignes de
sécurité.
Jean-Louis Brémond
86 à 98
0
16 à 25
26 à 35
36 à 45
46 à 55
56 à 65
66 à 75
76 à 85
86 à 98
Tranches d’âges
6
La généralisation du guichet
unique permet aux fédérations
des chasseurs d’avoir une idée
un peu plus précise des tranches
d’âges des chasseurs de leurs
départements.
Chacun sait que malgré les
campagnes d’informations en
direction du grand public en vue
d’inverser la tendance, nous
perdons grosso-modo chaque
année environ 2% de permis. Cet
état de fait ne touche pas que la
chasse, d’autres activités des
loisirs de la Nature où un effort
physique est demandé, ont
constaté une érosion de leurs
effectifs. Signe des temps aussi,
la mise à mort de l’animal dans
l’acte de chasse passe de plus
en plus mal au yeux du citadin et
le citoyen lambda qui se délecte
d’informations quotidiennes où
on nous fait voir sans aucune
pudeur des cadavres, victimes
souvent innocentes de la folie des
hommes, se répugne de plus en
plus à voir la vérité en face et
pense peut être, que les
côtelettes d’agneau qu’il est en
train de savourer proviennent
d’un animal qui a été endormi
SOCIÉTÉS DE CHASSE
Nous aménageons votre territoire
Pistes - Défrichage
Débroussaillement
(mécanique et manuel)
Bûcheronnage
Labours - Ensemencements
(semoir combiné)
Cultures préventives
Sursemis (prairie artificielle)
Tracteurs pneus et chenilles
s.a.r.l. GIORDANENGO
04.93.29.87.18 - 06 13 26 62 08
Fédérations départementales des chasseurs de l’Oise et de la Somme et de l’association nationale des chasseurs de gibier d’eau
Destructions d’oies en Hollande : la réalité dépasse la fiction !!!
Une mission parlementaire a été envoyée fin mai en Hollande par
Jean-Louis Borloo, Ministre de l’Ecologie et du Développement
Durable, pour faire la lumière sur les destructions d’oies sauvages.
Cette mission était conduite par Jérôme Bignon, député de la Somme
et président du groupe chasse de l’Assemblée nationale avec :
- trois représentants des associations cynégétiques
- trois représentants des associations de protection de la nature
- deux scientifiques
- un représentant du cabinet du ministre
- deux journalistes de France 3 Picardie.
Guy Harlé d’Ophove, Yves Butel et Raymond Marie,
respectivement Président de la Fédération des chasseurs de l’Oise,
Président de la Fédération des chasseurs de la Somme et Secrétaire
général de l’ANCGE, représentant le monde de la chasse, ont été
profondément choqués par ce qu’ils ont vu et par ce qu’ils ont appris
de leurs interlocuteurs hollandais membres des associations de
chasse, de protection de la nature, des organisations agricoles, des
instances scientifiques et du ministère de l’Agriculture.
La Table ronde chasse qui réunit les représentants des chasseurs
et des protecteurs de la nature sous la présidence de Jérôme Bignon
a été officiellement informée dès le lundi 8 juin 2009 des faits constatés
au cours de cette mission.
Selon les sources officielles néerlandaises (ministère de
l’Agriculture), 109 000 oiseaux ont été « détruits » durant la campagne
2007/08, dont 43 000 oies cendrées, 40 000 oies rieuses et 22 000
siffleurs. Pour mémoire, le prélèvement réalisé par les chasseurs
français est d’environ 20 000 oies, selon l’ONCFS.
Ces destructions en Hollande, réalisées en automne et en hiver,
ont pour but de réduire les dégâts agricoles causés par les oiseaux
migrateurs.
Mais ces destructions, non comptabilisées dans ces 109 000
oiseaux cités plus haut, ne s’arrêtent pas là : du 1er avril au 30
septembre, elles se poursuivent sous d’autres formes.
- Tirs (prime de 5 euros par oie abattue)
- Stérilisation des œufs (en les piquant, en les secouant, ou en les
recouvrant d’huile de maïs).
Cette technique scandaleuse réduit à 30 % seulement les couples
qui amènent leur couvée à terme ; 70 % des autres n’auront pas
d’oisons (source : province de Zélande).
- Capture des oies en mue qui sont « euthanasiées » au bâton ou
gazées
- Maintien des oisons non-volants hors des zones agricoles
(engrillagement) ce qui a pour effet de les faire mourir de faim, pratique
révoltante.
Malgré ces programmes de destruction massive, les populations
se développent : les comptages font état de « pics » atteignant
600 000 à 800 000 oies cendrées, 1 300 000 oies rieuses et 800 000
canards siffleurs.
Les dégâts donnent lieu à des indemnisations considérables : 16
millions d’euros sont versés par le gouvernement aux agriculteurs,
auxquels s’ajoutent 90 millions d’euros pour financer des exploitations
agricoles spécialement transformées en « zones d’accueil ».
Ces zones d’accueil sont subventionnées à hauteur de 800 euros/
ha, la moitié étant versée par le gouvernement néerlandais et l’autre
moitié… par l’Europe.
La solution la plus logique et la plus écologique aux problèmes
aurait été de permettre aux chasseurs de prélever les oies en
surnombre. Pourtant, le gouvernement a choisi ces alternatives pour
le moins honteuses, en contradiction totale avec l’application de la
Directive 79/409 et sans aucune polémique de la part des associations
locales de protection de la nature.
Ces dizaines de milliers d’oiseaux abattus, sans parler des
destructions d’été, illustrent l’aberration et la faillite d’un système visant
à protéger au maximum des espèces en interdisant leur chasse, puis
en commanditant des abattages de masse.
Ces destructions sont la négation même de la gestion de la faune
sauvage et de l’utilisation durable des ressources naturelles.
Les représentants des chasseurs de France s’offusquent de tels
agissements et ne comprennent pas le mutisme des associations
françaises de protection de la nature si promptes à ester en justice
pour quelques jours de chasse en France, portant sur des quantités
d’oiseaux négligeables.
Ils remercient Jean-Louis Borloo de les avoir invités à participer à
cette mission parlementaire, et sont persuadés qu’elle débouchera
sur une prolongation de la chasse des oies en France jusqu’au 28
février dans des conditions à définir par le Groupe d’Experts pour les
Oiseaux et leur Chasse qui sera mis en place par le ministre d’Etat
dès le mois de juillet.
Comment pourrait-il en être autrement ?
La fermeture en France le 31 janvier, de la chasse des oies qui
remontent… vers la Hollande où elles sont détruites toute l’année,
est un non-sens complet qui ne saurait perdurer.
Il en va de même pour le siffleur et d’autres espèces.
En effet, il est difficile pour les chasseurs français d’admettre qu’on
leur refuse de prélever quelques oiseaux en février, alors que l’état
de conservation de ces oiseaux est excellent, à tel point qu’on les
extermine en grand nombre chez nos voisins proches !
Pour tout renseignement complémentaire, contactez :
- Yves Butel : 06 80 65 43 21
- Guy Harlé d’Ophove : 06 82 49 78 30
- Raymond Marie : 01 72 39 43 22
INFO PIEGEAGE
Le nouvel arrêté de classement des
nuisibles 2009-2010 n° 2009-444 du
07 juillet 2009 vient de paraître. Il figure sur notre site web.
Sont classés nuisibles :
- le sanglier sur certaines communes du littoral (non piégeable),
- l’étourneau sansonnet.
- le renard dans tout le département et dans un rayon de
100m autour des élevages avicoles (tous oiseaux et volailles)
de professionnels et de particuliers.
Attention, la pie bavarde n’a pas été reclassée malgré tous
nos efforts.
Amis piégeurs, n’oubliez pas la déclaration en mairie si vous
piégez. N’oubliez pas aussi de transmettre à la Préfecture, DDEA,
à l’attention de M.Barbero vos bilans de piégeage pour la saison
2008-2009 (même si la saison a été interrompue au bout de 2
mois par le jugement en référé contre l’ASPAS).
Sur notre site web, vous disposez des formulaires vous
permettant :
- soit de faire une déclaration de non-piégeage pour la saison
2008-2009
- soit de déclarer vos prises si vous avez capturé un nuisible
autorisé.
Rappel de l’adresse de notre site : http://apam06.free.fr menu
« Documents à télécharger »
Pour tous, piégeurs, chasseurs, Présidents de société de
chasse, nous avons besoin de constats de dégâts de renards
et de pies pour l’an prochain. Merci de nous signaler toute
prédation. Le formulaire de constat de dégâts est aussi sur
notre site. Nous comptons sur vous.
Enfin, un stage de piégeage aura lieu début septembre 2009.
Pour ceux qui souhaitent y participer, merci de vous inscrire
auprès de M. Sébastien TOJA, à la Fédération.
Association des piégeurs des Alpes-Maritimes
Guy BLANCHARD
7
Chasse à l’arc du B
A
yant chassé de 1970 à 1980 le chevreuil pendant les
mois de juillet août en Carinthie, Autriche, j’ai eu le
bonheur d’apprécier, d’apprendre et de pratiquer ce
type de chasse et je vous propose son adaptation à l’arc pour
les départements ou cela est autorisé.
Et ça marche !
Aussi, si vous le voulez bien, dans cette approche, nous sélectionnerons
les trois critères principaux : Quand, Ou, Comment ?
QUAND:
Il est de tradition de fixer la période du rut du chevreuil du 15
juillet au 15 août, mais fréquemment vers fin juin l’on peut voir des
chevreuils poursuivre des chevrettes sans qu’il y ait saillie, ce que
l’on pourrait juger comme période de pré rut et cela matin et soir.
Dés la mi juillet la tendance se renforce et l’on pourra apercevoir
des brocards en quête d’aventures à toutes heures de la journée,
mais également, sans en connaître les raisons, le territoire pendant
plusieurs jours peut devenir comme déserté de sa population de
chevreuils et du jour au lendemain reprendre vie.
Les phénomènes météorologiques influencent également les
comportements, lors des journées de canicule, les animaux ont une
activité amoureuse strictement nocturne et à l’aube.
Cela est compréhensible, étant donné que tous les insectes
piqueurs s’acharnent sur eux et ne commencent à les laisser en paix
qu’après le coucher du soleil. Dés lors ou l’astre disparaît à l’horizon
ou derrière les montagnes, nos petits cervidés apparaissent.
En lune montante et descendante les chevreuils seront présents
aux heures vespérales mais ne sortiront de leurs enceintes à la pleine
lune qu’après les heures légales.
Par vent fort, peu de chances de faire chasse, mais par brises
légères, les chances sont de votre coté, si vous êtes à bon vent.
La fraîcheur matinale et en soirée contribue à une activité
soutenue des mâles à la recherche de femelles en œstrus.
Courir le guilledou lorsque la température grimpe rend les
brocards paresseux. La pluie est rédhibitoire, mais dés qu’elle cesse,
reprise de l’activité.
La période la plus probatoire, à mon humble avis, pour obtenir
un ou des succès assurés se situe à la fin juillet car à ce moment le
rut est à son apogée.
A toute heure du jour, sans occulter la période 12 heures - 15
heures. On aura la possibilité d’appeler en se déplaçant comme nous
le verrons par la suite.
OÛ :
8
Un principe, ne pas opérer dans des zones trop ouvertes et
découvertes, les chevreuils ne les traversent que rarement, surtout
dans nos régions ou beaucoup trop de monde se promène dans nos
forêts. Seul un jeune brocard pourra être tenté par un appel
convainquant de votre appeau mais certainement pas un mâle adulte.
Le chevreuil se sent en sécurité lorsque la végétation est dense,
aussi le choix de l’emplacement ou l’on se postera pour chasser à
l’appeau est fonction des caractéristiques environnementales.
On recherchera dans tous les cas de topographie, des endroits
plats avec peuplement forestier ancien et touffu, on aura préalablement
recherché des indices de marquage des arbustes et des régalis de
pré-rut, ou les traces laissées par les couples de chevreuils se
poursuivant que l’on appelle à tort, ronds de sorcières.
Ces emplacements sont magiques, mais pour venir s’y poster
il faudra prendre de grandes précautions car fréquemment des
chevreuils y sont couchés.
Si l’on choisit un poste situé sur une hauteur qui demande au
chevreuil des efforts pour y accéder, il évitera l’accès direct qui pourrait
le mettre en position critique vis a vis d’un autre mâle déjà sur les
lieux et prendra le temps parfois de faire un long détour pour se rendre
compte de la situation et arrivera à votre hauteur sur les cotés du
talweg, ce que vous n’aviez pas envisagé, d’ou échec probable.
Une position d’appel dans un cirque ou une cuvette est
également délicate, du fait que le brocard est susceptible de voir de
plus loin et d’arrêter son approche, ne voyant pas l’objet de ses désirs.
Lorsqu’on a connaissance d’une remise à chevreuil, il convient de se
poster à un emplacement assez éloigné (50 à75m) pour l’obliger à se
déplacer.
Se rappeler toujours que c’est le bon choix de
l’emplacement qui conditionne la réussite, l’appel proprement
dit n’est que secondaire.
COMMENT :
Peu de personnes à notre époque, sont capables d’appeauter à
la feuille de bouleau, le «die Blatte» des Allemands, mais nous avons à
notre disposition l’embarras du choix dans le commerce, ex : Hubertus,
Buttolo, Rehfiep , Faulhaber, etc.…
Et nous pouvons également les fabriquer avec des segments de
branche de châtaignier ou de noisetier, de 2 cm de diamètre, du plastique
semi rigide et des bracelets de caoutchouc coupés dans du tuyau pour
le gaz.
Nous utiliserons ici le modèle «Hubertus» en cerisier ou en
plastique, ma préférence va vers le bois…..mais c’est son utilisation qui
importe !
Différents types d’appeaux
En 30 ans de chasse pendant la période de rut, je n’ai perçu que
deux fois l’appel d’une chevrette, donc, ne comptez pas vous référer
à cet hypothétique appel.
J’attire votre attention que l’abus inconsidéré de l’appeau hors de
la période ou les chevrettes commencent à être en chaleur est néfaste
pour la suite du rut et contraire à l’espérance attendue.
La chasse au sol pour un archer est délicate, il faut se fondre
dans la végétation, vérifier le vent, être silencieux, atteindre et quitter
son poste sans trahir sa présence, être immobile et patient, prêt a
Brocard, à l’appeau
tirer, car lorsque le brocard perçoit l’appel, il peut très bien arriver en
courant et directement sur votre poste et il a vite fait de se rendre
compte de son erreur !
Si l’on est seul, il est nettement préférable d’utiliser le «Blind»
ou le «Tree-stand».
L’idéal, à terre, est de chasser à deux, l’un appelant, l’autre
étant positionné pour intercepter et tirer. Celui qui maitrise l’appeau
se placera de façon à être bien caché, assis ou couché, pour éviter
tout mouvement et ne cherchera pas à voir si un chevreuil se présente
à son appel, par contre il devra être en mesure de voir son compagnon,
qui se placera à 25 mètres devant lui, à gauche ou à droite, suivant
qu’il est droitier ou gaucher, pour former un angle de 30 à 45°.
Voici les acteurs en place, voyons comment appeler :
En utilisant l’appeau «Hubertus», on aura réglé préalablement
la tonalité la plus douce possible au moyen de la vis de réglage, si
l’on utilise le «Buttolo» on l’enveloppera d’une chaussette avant de le
mettre dans sa poche car cet instrument sera utilisé ainsi étant donné
qu’il est plutôt destiné pour appeauter de loin.
L’appeau sera porté à la bouche en le couvrant des mains
pour atténuer les sons et on imitera au début l’appel du chevrillard
esseulé, par 3 appels (piaillement) à chaque séquence, en déplaçant
le visage de gauche à droite, à répéter 2 a 3 fois pendant 6 à 8 minutes.
Cela a pour but de faire venir une chevrette accompagnée
éventuellement d’un brocard.
Après cette phase, l’appeau sera utilisé en imitant la chevrette
en chaleur, suivant le même processus, mais en adoucissant les sons
du mieux possible. Après quelques appels espacés de 5 minutes, si
rien ne s’est présenté, augmenter la puissance des appels.
Enfin, après 1/2 heure au même endroit sans résultat, déplacezvous et recommencez dans un secteur différend.
En désespoir de cause, si après plusieurs essais infructueux
on n’obtient pas satisfaction, on essaiera les cris de peur ou de saillie
(trompette stridente et répétée) c’est assez spectaculaire, il y a souvent
un larron prêt à tirer les marrons du feu !
Pour compléter notre propos, nous allons nous rendre au Treestand, au lever du jour ou vers 19 heures en soirée, dans la mesure
ou vous aurez installé auparavant ces dispositifs.
Au niveau des appels, même processus qu’au sol, à la
différence prés, que votre champ de vision étant plus vaste, vous
aurez plus de détails qu’à terre sur les comportements.
A l’appel du chevrillard, une chevrette arrivera souvent
directement et rapidement sous votre arbre, car pendant cette période
de rut, elle laisse sa progéniture seule , lorsqu’elle est en compagnie
d’un mâle, le temps de la saillie.
Ayez l’œil, car le brocard la suit et peut rester en retrait,
Beau brocard à l’appeau
surveillant les alentours.
De même avec cet appel, pourra se présenter un renard,
toujours prêt à croquer l’imprudent…..
En imitant la chevrette enamourée, piaillement légèrement
rauque, dont la transcription est : «fiip», soit un jeune mâle se précipite
vers vous, ou c’est un brocard mature qui précautionneusement de
loin s’approche, hésitant, prêt à s’arrêter ou rebrousser chemin.
Surtout ne pas cesser d’appeler mais plus doucement, au fur et à
mesure de son approche. Dans le cas ou celui ci déciderait de
rebrousser chemin, tentez votre dernière chance avec l’aboiement
de défi : «Boh, boh, boh», mais ne pas confondre avec celui de peur
: « Baoh, boh, boh «.
Si vous apercevez un brocard poursuivant une chevrette, ne
vous époumonez pas à l’appeler, la femelle ne le laissera pas se
disperser et en plus pourquoi lâcherait il la proie pour l’ombre ?
En novembre, certaines femelles n’ayant pas été couverte pour
diverses raison, entrent en œstrus et il est possible de tenter à l’appeau
de les leurrer, mais il y a de fortes probabilités pour que viennent des
brocards» mulet», alors, laissons les attendre la saison normale des
amours!
Waidmannsheil !
A. Dekeyser
20/01/04
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opérateurs
9
GALLIFORMES DE MONTAGNE : Synthèse des résultats de comptages dan
L’hiver 2008 / 2009, est-il besoin de le répéter, s’est caractérisé par
un enneigement record sur tous nos massifs, tant par son abondance
que par sa durée extrêmement longue. La mortalité importante qu’il a
causée sur la Faune Sauvage était facilement observable sur les grands
ongulés dont un nombre important de cadavres a été découvert un peu
partout. Mais qu’en était il de la petite faune et notamment des
galliformes? Seuls les comptages sur les sites de références pourraient
apporter une réponse.
Deux problèmes majeurs se sont posés pour la réalisation de ces
opérations.
La première tient, encore, à l’enneigement qui nous a obligé à
repousser des comptages et même à en annuler certains (difficultés
d’accès sur les sites, risques d’avalanches, précipitations, etc.…).
La deuxième tient à la faible mobilisation des bénévoles et certaines
opérations n’ont pas pu être validées à cause d’un sous effectif flagrant
par rapport au site à couvrir (3 personnes dont deux professionnels pour
9 secteurs est un bon exemple de ce phénomène…).
Je tiens à remercier tous ceux qui se sont mobilisés pour venir récolter
des données de terrain sur ces magnifiques gibiers, chasseurs
bénévoles, agents du Service Départemental de Garderie et ONCFS en
général, l’ONF, et le Parc National du Mercantour. Merci également aux
sociétés de chasse qui nous ont ouvert leur local le matin !
Place aux chiffres !
TETRAS-LYRE
Tendance: (Difficile à mesurer)
Détail par sites de références :
Sites
référence
Surface Coqs au
Coqs au
du site printemps printemps
en ha
2008
2009
Densité
des coqs
au 100 ha
2009
Sources
SALESE
1103 non réalisé
34
3,1
PNM
TENDE
1587
30
44
2,8
FDC 06
ST DALMAS
813
25
12
1,5
FDC 06
HAUT VAR
2553
45
non
réalisé
LA BRIGUE
2000 non réalisé
11
FDC 06
Hors site de
FDC 06
référence OGM
PERDRIX BARTAVELLES
Tendance: (- 55 % par rapport à 2008)
Détail par sites de références :
Sites de
référence
Surface Coqs au
Coqs au
en ha printemps printemps
2008
2009
Densité
des coqs
au 100 ha
2009
Sources
PIERLAS
1046
26
20
1,9
FDC 06
DALUIS
1250
27
10
0,8
FDC 06
BELVEDERE
1030
13
2
0,2
FDC 06
CUSON
2054
50
22
1,1
ONCFS
ENTRAUNES
1517
20.5
6
0,4
ONCFS
FONTAN
300
9
8
Hors site de
FDC 06
DOUANS/
référence OGM
10
*Au vu des résultats on pourrait penser que le Tétras-lyre a augmenté
de 30% sur les sites de références par rapport à 2008 mais les deux
années sont difficiles à comparer.
En 2008 le site du Haut Var a été compté mais pas celui de Salèse,
compté une année sur deux. En 2009 c’est l’inverse qui s’est produit,
les conditions d’enneigement n’ont pas permis de dénombrer le site du
Haut Var, mais celui de Salèse l’a été. De plus le site de St Dalmas le
Selvage (comme celui de Tende) n’a été inventorié qu’une seule fois,
alors que le protocole prévoit au minimum deux répétitions afin de pallier
aux variations de l’activité de chant des oiseaux d’un jour à l’autre. Dans
le cas de St Dalmas, il nous est impossible de savoir si ce chiffre,
exceptionnellement faible, traduit une chute des effectifs, ou plus
simplement, une journée de faible activité de chant des coqs.
Malgré tout, les Tétras semblent ne pas avoir trop souffert de l’hiver,
mais, est-ce surprenant de la part d’une espèce ayant développé de
multiples adaptations pour survivre aux enneigements extrêmes… ?
Il est évident que l’hiver a été préjudiciable à l’espèce. Si les
résultats sont éloquents, il convient toutefois de les pondérer. Certains
sites n’ont été prospectés correctement qu’une seule fois faute de
participants et il est possible que quelques oiseaux aient été oubliés.
Malheureusement, la tendance notée ici est surement très proche de la
réalité. A noter toutefois que sur le site de Fontan (qui n’est pas un site
de référence), le nombre d’oiseau trouvé est sensiblement le même qu’en
2008.
ns les Alpes-Maritimes au printemps 2009
CONCLUSION
Il n’y aura malheureusement pas eu de surprises, et les observations
de terrains sont venues confirmer les présomptions.
La Bartavelle, qui n’est pas adaptée à la neige, a beaucoup souffert
de l’hiver. Le niveau de ses populations n’est pas encore dans une
situation catastrophique, mais elle est pour le moins préoccupante. Les
densités ont chutées, parfois à un niveau très bas, et la reproduction à
venir va être déterminante pour l’avenir démographique et cynégétique
de cette espèce.
Il faut, dans cette période critique, se souvenir que les populations
de Perdrix fluctuent de manières cycliques et naturelles, et qu’elles sont
capables de remonter aussi vite qu’elles ont chutées. Pour finir sur une
note d’espoir, rappelons-nous qu’en 1999 la chasse de la bartavelle était
fermée, qu’en 2004, il a été attribué 250 oiseaux, et même 375 en 2007.
Ces jours reviendront à n’en pas douter, en attendant il nous faut patienter
un peu, au moins jusqu’au mois d’août, pour connaître le succès de la
reproduction en cours.
Le Tétras-lyre ne semble pas avoir particulièrement souffert de l’hiver
passé, mais après tout, il s’agissait de conditions normales pour cette
espèce remarquablement adaptée aux forts enneigements. Le niveau
de densité des populations n’est pas extraordinaire, mais il se maintient
à un niveau acceptable. Comme toujours, c’est le succès de la
reproduction en cours qui va déterminer le niveau des prélèvements
admissible sur cette espèce.
Je rappelle que le Tétras-lyre est inscrit sur la liste des espèces dont
l’état de conservation est jugée défavorable, en France et en Europe de
manière générale.
En tant que gestionnaire de la Faune Sauvage, nous portons tous la
responsabilité de la conservation de nos populations locales dont la
Bartavelle et le Tétras-lyre sont deux illustres représentants.
Rendez-vous au mois d’août.
Le Service Technique
Union Nationale pour l’Utilisation
de Chiens de Rouge
Délégation des Alpes-Maritimes
Dernière minute.
Notre ami Elie Bortolini a passé
avec succès et brillament l’épreuve
du TAN avec son nouveau
compagnon de recherche. Nash
son Rouge de Bavière, bien connu
de tous les chasseurs faisant appel
à l’UNUCR, commençait à donner
des signes de fatigue aprés de trés
nombreuses années au service de
la chasse.
Bonne et trés longue retraite
Nash et merci pour tout ce que tu
nous as apporté.
Jean-Louis
Les chasseurs de migrateurs et le GEOC
Le 17 juillet dernier, comme annoncé lors du « Grenelle de
l’environnement », le GEOC (Groupe d’Experts des Oiseaux et leur
Chasse) a, dans les locaux du Muséum National d’Histoire Naturelle,
été porté sur les fonds baptismaux par le MEEDDM Jean-Louis BORLOO.
Exit l’ONFSH (Observatoire National de la Faune Sauvage et ses
Habitats) qui placé sous la tutelle de l’ONCFS avait validé les dossiers
présentés par le CNB (pour la bécasse) et par l’IMPCF (pour les turdidés
et le pigeon ramier) sur les nouveaux acquis concernant la biologie de
ces espèces permettant ainsi au Conseil d’Etat de statuer en faveur d’une
fermeture de leur chasse au 20 février.
Désormais le Conseil d’Etat, s’il doit se prononcer sur un dossier,
s’appuiera sur l’avis du GEOC.
S’agit-il d’un simple changement de sigle ? Détrompez-vous. Notre
Ministre veut, en matière de chasse, une rénovation de la gouvernance
scientifique basée sur un rapprochement chasseurs et associations
de protection. Dans les faits on notera que le GEOC est placé sous la
tutelle du Muséum National d’Histoire Naturelle (les chasseurs n’ont pas
que de bons souvenirs avec ce vénérable établissement). Le GEOC est
composé de 9 membres (aucun ancien membre de l’ONFSH n’a été
repris) il compte 2 représentants de l’ONCFS mais la présidence est
assurée par un membre du Muséum et il comprend un membre issu de
la LPO.
Il n’est bien entendu pas question de faire un procès d’intention sur
l’indépendance intellectuelle des experts du GEOC pour peu, comme le
dit le Président de PONCHALON, qu’il ne leur soit pas demandé de faire
des propositions de gestion. Nous n’en serons sans doute pas loin dès
lors qu’il faudra parler du statut de conservation des espèces, par exemple
à propos des moratoires sur le grand tétra et le courlis cendré.
Vous m’avez souvent entendu dire que nos acquis en matière de
date de fermeture pour la bécasse, les turdidés et le pigeon ramier ne
sont pas définitifs. Pour les pérenniser il est plus que jamais indispensable
que les dossiers que nous avons composés soient l’objet d’une
actualisation permanente et rigoureuse car le GEOC ne se contentera
pas de l’à peu près, alors dans l’intérêt de la chasse je compte sur la
prise de conscience de chacun pour qu’il apporte sa pierre à l’édifice du
monde de la chasse en répondant au questionnaire prélèvement turdidés,
en recueillant pour la bécasse poids et ailes accompagnés d’une fiche
de relevé individuel. Seule la valeur de nos dossiers les rendra
opposables, sachons les constituer ensemble pour que nul ne puisse
dire un jour « si j’avais su … ».
Merci pour les chasseurs qui nous succèderont.
Gérard AUROUSSEAU
Pôle migrateurs
PS – Il semble que la mise en place récente du GEOC ne lui permette
pas de statuer rapidement sur les avancées faites dans la connaissance
de la biologie de certaines espèce de gibier d’eau et que l’on assiste
donc à des dates d’ouverture identiques à celles très controversées de
l’an passé.
Samy vous salue bien et attend vos
appels
Liste conducteurs agréés 2008
FIXE
PORTABLE
Baes Bernard
04 93 03 35 92
06 09 83 46 14
Bortolini Elie
04 93 59 96 30
06 21 20 12 30
Goletto Laurent
04 92 92 94 85
06 20 30 22 51
Mangin J Claude
04 93 28 83 18
06 08 57 70 23
Orengo Gérard
04 93 04 45079
06 13 60 07 06
Passeron J. Louis
04 92 91 04 45
06 08 90 20 97
Toesca Fabrice
09 63 04 50 85
06 13 29 90 75
Zunino Regis
06 22 41 27 90
IMPORTANT : tableau à découper (ou photocopier) et à placer
dans votre permis de chasser
Domaine
de Roquerousse
550 Ha
clos
CHASSE TOUTE L’ANNÉE
FAISANS - PERDREAUX - GROS GIBIERS
HÔTEL - RESTAURANT**
AU !
NOUVE ER
LI
SANG NT
A
COUR
13
13 -- Salon
Salon de
de Provence
Provence
04.90.59.50.11
04.90.59.50.11
11
Le Broc, ses chasseurs...et l’éco
En matière d’écologie, deux sensibilités se détachent
nettement.
La première, que je qualifierai de « contemplative » (sans
connotation péjorative) préconise de laisser faire la nature en y
touchant le moins possible. C’est cette tendance qui rejette et dénonce
toute interférence humaine à travers l’idée générale que la nature est
belle et l’homme est foncièrement néfaste pour elle. Ses adeptes ont
pour avantage d’alerter régulièrement l’opinion publique en dénonçant
souvent de réels problèmes.
La deuxième tendance, part du principe que l’homme,
historiquement, en colonisant les espaces et en assurant sa
domination sur les autres espèces animales, a bouleversé de façon
irréversible les équilibres naturels.
L’augmentation du tissu urbain, l’envahissement de nos
campagnes par les résidences secondaires, l’agriculture et bien sûr,
l’industrialisation, sont autant de phénomènes économiques et sociaux
avec lesquels il faut bien s’accommoder.
Conscient des effets néfastes de cette colonisation, l’Homme
se situe de plus en plus comme un gestionnaire de la nature en
édictant peu à peu des règlements et des lois qui visent à limiter les
effets pervers de sa présence. Il mène aussi des actions de gestion
avec tous les acteurs sociaux qui interfèrent dans les milieux naturels
(agriculteurs, industriels, associations écologistes, chasseurs,
gestionnaires de parcs régionaux et nationaux et d’autres encore).
C’est dans ce cadre que le monde cynégétique évolue dans
une logique de gestion équilibrée de la faune et des milieux. La chasse,
deuxième activité sportive après le football, c’est 1.360.000
pratiquants, 80 000 associations, 25 000 emplois induits et 2 milliards
d’euros de chiffre d’affaires. Ce sont des milliers de bénévoles et
1 500 professionnels en exécution de missions de service public.
A titre d’exemple, la chasse paye aux agriculteurs chaque
année 23 millions d’euros pour les seuls dégâts de grands gibiers
(200 000 euros l’an dernier dans le seul 06).
Toujours à titre d’exemple, le « Plan de chasse » mis en place
sur notre département par la Fédération des chasseurs a permis non
seulement un maintien mais une forte augmentation des populations
animales comme le montre ce petit graphique sur 30 ans :
Tirs autorisés par l’administration
Années
1977/1978
2007/2008
CERF
17
1074
CHEVREUIL
106
2430
MOUFLON
12
218
CHAMOIS
603
1595
Nota : les populations font l’objet de comptages annuels
atteintes de maladies susceptibles d’entretenir des foyers épidémiques
dangereux pour l’Homme (leishmaniose, échinococcose,
trichinellose..).
- Réimplanter certaines espèces en fort déficit tout en limitant
ou en interdisant leur chasse.
Depuis plus de 5 ans, la Société de chasse et de protection
rurale de « Le Broc » s’est discrètement attelée à ces tâches et il est
temps de faire un bilan provisoire.
Aménagement des milieux
En moyen Pays, faute d’être cultivés, les terrains dégagés se
ferment peu à peu. La diminution de l’exploitation des forêts, jadis
principale source de bois de chauffage et de cuisson, a accru ce
phénomène ainsi que la diminution des troupeaux de chèvres et
d’ovins qui nettoyaient la végétation. Cela s’est traduit peu à peu par
une avancée de la forêt et un « embroussaillement » très propices
au développement des grands animaux (sangliers, chevreuils, cerfs)
mais désastreux pour la petite faune sauvage sédentaire.
Notre association a choisi de s’atteler à la réouverture des
milieux propices à la perdrix rouge qui est une espèce emblématique
de notre biotope. Aidée
financièrement
par
la
Fédération des chasseurs des
Alpes-Maritimes et par nos
chasseurs bénévoles, elle a
financé chaque année des
opérations de débroussaillage
par des professionnels.
L’entretien des parcelles
traitées est assuré par les
Ouverture des milieux au lieu-dit
bénévoles.
Par ces opérations, elle «Le Moulinet»
a aussi modestement contribué à l’économie locale et à lutter contre
les risques d’incendie.
Entretien des sentiers
Les chasseurs circulent souvent dans des secteurs difficiles,
peu connus et qu’ils sillonnent « armés de sécateurs ». Ils contribuent ainsi par leur simple circulation et leur nombre (une centaine) à
maintenir l’ouverture de sentiers étroits, utiles à la faune, qui seraient
perdus sans eux.
Nos deux équipes de battue quant à elles, réouvrent chaque
année à la débroussailleuse plusieurs pistes qui avaient disparu dans
la végétation.
Sans cette présence, certaines zones deviendraient totalement
impénétrables. C’est d’ailleurs parfois le cas dans certains grands
secteurs interdits à la chasse (réserve, interdiction de propriétaires...).
Propreté des milieux naturels
12
Au Broc, l’association communale des chasseurs porte le nom
de « Société de chasse et de protection rurale » depuis 1947. Il y a
six ans, lors de la refonte de ses statuts, elle a tenu à conserver cette
double appellation.
Choisie par nos anciens, elle nous rappelle que les chasseurs
ont toujours des devoirs envers la nature.
Ils ont d’abord des devoirs de gestion patrimoniale des espèces
qu’ils chassent et qu’ils ne doivent jamais mettre en péril, mais ils ont
aussi des obligations morales dont on parle trop peu:
- Aménager les milieux au profit de la faune.
- Contribuer à nettoyer la nature des nombreux déchets laissés
sur le terrain par nos contemporains.
- Nourrir les animaux sauvages lorsque les conditions
climatiques sont trop dures et risquent d’engendrer une mortalité
excessive,
- Agrainer hors période de chasse pour écarter les grands
animaux des zones bâties et des cultures où ils commettent des
dégâts.
- Contribuer à l’entretien des sentiers qu’ils utilisent.
- Réguler certaines espèces qui prolifèrent et qui commettent
des dégâts parfois importants (sangliers, renards...) où qui sont
Très récemment, les
journées de travail ont été relancées en s’attaquant au nettoyage d’une zone précise
dont l’état nous avais choqué
(Pra David). Cette action a
permis, en une demi-journée,
de récupérer trois camions de
détritus en tous genres et notamment de ferraille.
D’autres opérations de nettoyage, plus ponctuelles, seront
menées cette année par les bénévoles de la Société et par nos gardeschasse.
Repeuplement :
Depuis 5 ans, la Société a réimplanté chaque année une centaine de perdrix de réintroduction, élevées sur place, avec des succès qui ont varié en fonction des conditions hivernales plus ou moins
rigoureuses.
Pour aller plus loin, nous venons d’interdire la chasse de la
perdrix sur la totalité de la commune pour trois saisons en vue d’élar-
ologie
gir le périmètre de ces réimplantations.
A suivre donc...
Agrainage et cultures
Au printemps, lorsque
l’administration l’autorise, les
chasseurs de grand gibier procèdent à des agrainages de dissuasion dans des zones permettant d’écarter les sangliers des principaux secteurs bâtis. Ce système fonctionne assez bien et, comparativement au cheptel important de sangliers sur le Broc, nous avons peu de dégâts importants.
Les chasseurs de petit gibier, quant à eux, approvisionnent en
hiver des agrainoirs pour la petite faune (notamment perdrix rouge)
sur les crêtes qui surplombent le Broc.
Ces agrainoirs sont approvisionnés soit en zone non chassables
soit hors période de chasse de la perdrix).
Par ailleurs, chaque année, les chasseurs sont les
seuls à se préoccuper de la permanence de points d’eau sur le
terrain en été pour la faune sauvage (notamment sur les
Suous).
Enfin, sur plusieurs
secteurs de la commune, des
cultures faunistiques sont
effectuées (Moulinet, Sainte
Marguerite).
Ces cultures profitent à Travaux d’ensemencement en blé de
Ste Marguerite
tous les animaux.
Actuellement, l’écologie est un mot à la mode.
Tout le monde en parle et se « gargarise » de « protection de
la nature » et de « Grenelle de l’Environnement ».
Chacun s’identifie et adhère au concept à travers de jolies
images de film et de télévision dans une démarche sympathique et
contemplative de l’écologie. C’est déjà bien car c’est une prise de
conscience.
Mais qui va réellement sur le terrain pour mener ou organiser
des actions bénévoles en faveur de la nature ?
Combien de personnes, d’associations ou d’organismes
investissent de l’argent et du temps, comme nous le faisons, pour
aller au bout de leurs idées et défendre concrètement la nature en
réouvrant les milieux pour la petite faune ?
La chasse a beaucoup évolué et évoluera encore vers une
gestion responsable de la biodiversité.
L’intérêt même de la chasse et des chasseurs réside dans une
gestion rigoureuse et raisonnée des milieux naturels et surtout de la
faune. Défendre son habitat et maintenir ses effectifs à un haut niveau
est le prix à payer pour pouvoir chasser.
Pas de territoires favorables, pas de faune riche et variée =
pas de chasse. Cet axiome incontournable fait du chasseur un des
premiers protecteurs de la nature, par nécessité.
Les chasseurs ont beaucoup à apporter grâce à leurs
bénévoles, leur organisation structurée et leurs moyens financiers.
Le monde cynégétique, qui communique beaucoup moins et
beaucoup moins bien que les grandes associations écologistes à une
place importante à tenir dans une écologie apolitique, ouverte à tous,
généreuse et de bon sens.
Activité aux vertus écologiques pour les uns, passion cruelle
d’un autre âge pour les autres... la chasse est un sujet permanent de
polémique en France.
Plutôt que de nous opposer avec les personnes de sensibilité
écologistes, la sagesse voudrait que nous fassions un bout de chemin
ensemble.
JP SQUIRI
UN WEB SUR LA CHASSE DANS LE 06
Amis chasseurs, c’est imminent, d’ici quelques semaines, tapez
« fdc06.fr ou fdc06.com », et vous aurez le plaisir d’ouvrir le site de la
chasse dans les Alpes-Maritimes.
Vous y trouverez les rubriques :
- Qui sommes-nous ?
- Permis de chasser
- Suivi de la faune
- Gestion de la chasse
- Chasser dans le 06
dans lesquelles figureront bien sur des sous-rubriques qui traiteront
de la globalité de chaque sujet.
Vous aurez aussi la possibilité :
de consulter les actualités, de
télécharger des documents, d’avoir
accès à l’intégralité du Schéma
Départemental
de
Gestion
Cynégétique, d’accéder par des liens
à d’autres sites « chasse », de
consulter l’album photo que vous
pourrez vous-même alimenter.
Enfin, vous disposerez d’une rubrique « questions – réponses »
qui vous permettra de nous poser des questions, de nous émettre
des avis, suggestions, d’être en contact permanent avec votre
fédération.
Les adhérents territoriaux
disposeront en plus d’
«INTRANET », lien direct et
rapide de communication
que la fédération utilisera
pour leur transmettre toutes
les informations, courriers,
nouvelles, questionnaires
etc…
Cet outil, que nous mettons avec satisfaction à votre disposition a
demandé beaucoup de travail à toute une équipe et tout
particulièrement à Jean-Marc DE LA ROCCA, Chasseur de LE BROC
qui bénévolement nous a fait profiter de son savoir faire et nous a
apporté un grand soutien.
Nous le remercions
vivement.
Nous espérons que ce
site vous donnera satisfaction en répondant à vos
attentes, et nous sommes
impatients de recueillir vos
réactions.
La Directrice - Mireille Cottret
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13
ST DALMAS LE SELVAGE : Journée
I
14
nitialement prévue le 8 février, mais le village et la vallée
étant coupés ce jour là après d’importantes chutes de neige,
c’est le 20 juin dernier que les membres de notre association se sont retrouvés dans la salle de la mairie pour clôturer la saison 2008/2009.
Autour du café d’accueil, les
sujets de conversation ne manquaient pas: histoires de chasse,
récits, tel chamois ou tel sanglier
prélevé ici ou là...
Pour cette deuxième édition,
on pouvait voir une galerie de
photos de galliformes de montagne: tétras-lyres, bartavelles, lagopèdes.
Pour chacune de ces espèces, des clichés fournis par
Ariane BERNARD-LAURENT de
l’ONCFS, un texte expliquant
leurs vies en cours de saison et
les difficultés qu’elle rencontre de
nos jours et des oiseaux naturalisés prélevés sur le territoire de
Saint Dalmas étoffaient cette exposition.
Robert, de l’armurerie
HIRROP PASSION était présent
avec un bel assortiment de son
magasin. On pouvait voir également un magnifique stand de
Gilles LAUTUSSIER, sculpteur
animalier.
La cotation des trophées a été
confiée à Emile BERTRAND, président de l’AGAGGAM, Jean
RANCATI et Jean-Pierre
CAUJOLLE. Nous avons pu voir
avec eux la qualité des animaux
prélevés sur notre territoire malgré une fermeture prématurée (
le 12 décembre) à cause des conditions climatiques.
De magnifiques trophées de
cerfs et chamois prélevés par nos
voisins stéphanois venaient compléter cette cotation.
A midi, sur la place ensoleillée
du village, un apéritif a réuni
chasseurs et habitants du village
venus nombreux.
Après le repas, servi au Forest, un restaurant du village, la
journée s’est poursuivie par une
vidéo conférence sur les galliformes de montagne commentée
par Denis POTIER de l’association PCGM.
Les personnes présentes ont
pu mieux comprendre ce qui caractérise ces espèces qui restent
bien présentes sur notre commune et découvrir le résultat des
travaux de broyage effectués
l’année dernière et qui se poursuivront à l’automne.
Pour clôturer cette journée,
tout le monde s’est retrouvé pour
la remise des prix et le tirage de
la tombola en présence de JeanPierre CAUJOLLE, administrateur de la Fédération des Chasseurs, représentant Bernard
BAUDIN, président, de Roger
FABRON, adjoint, représentant
Thérèse FABRON, maire de St
Etienne de Tinée et de Jean-Philippe PAOLI, président de l’association PCGM.
Jean-Pierre ISSAUTIER,
maire de ST DALMAS LE
SELVAGE, représentant Caroline
MURRIS, conseillère générale du
canton, a pris la parole pour féliciter les chasseurs pour le travail
qu’ils accomplissent tout au long
de l’année et pour leur gestion
des espèces chassables en rappelant que lorsqu’il a commencé
à chasser, le gibier était beaucoup moins nombreux.
Le président de la société a
fait le bilan de cette cotation: deux
chamois mâles ont obtenu une
médaille d’argent et une de
bronze, deux mouflons ont ob-
de la chasse 2009
tenu une médaille d’or, un chevreuil une médaille de bronze et
enfin deux cerfs ont obtenu une
médaille de bronze, un bilan plus
que positif pour notre petit territoire de montagne.
Ont été récompensés: Frédéric ISSAUTIER pour un chamois
totalisant 108,9 points, David
BARBE pour un mouflon à plus
de 210 points, Jean-Pierre
CAUJOLLE pour un chevreuil de
107,9 points et Laurent
ISSAUTIER pour un cerf cotant
170,85 points. Un prix a été
donné à Jean CONDEMI, doyen
des chasseurs de St Dalmas.
Merci aux bénévoles et au
conseil d’administration de la société de chasse d’avoir organisé
cette manifestation, à Gilles
LAUTUSSIER et à l’association
PCGM pour les récompenses trophées, au Club des Sports, à l’armurerie HIRROP PASSION à la
SEM d’Auron, à la coopérative de
Puget- Théniers à l’épicerie Saveurs des Montagnes et aux personnes du village (chambres
d’hôtes, confitures) qui ont étoffé
la tombola
Durant cette journée, on a pu
comprendre ce qu’est devenue la
chasse aujourd’hui mais aussi
qu’une société de chasse est une
association qui vit toute l’année.
On a beaucoup parlé aussi du
taux de mortalité important du
grand gibier cet hiver, dû à la
neige mais surtout à la prédation
du loup.
J’espère que nos efforts pour
faire changer l’image de la
chasse aux yeux de tous portent
leurs fruits.
A l’année prochaine ...
Cédric ISSAUTIER
Président de la Société de Chasse
Tan à Thorenc 2009
Comme l’an passé dans les plaines du haut pays Grassois
(alt.1200m), j’ai pris plaisir à organiser pour les Braques Allemand en
partenariat avec Y. Gervasoni pour les Epagneuls Breton, cette journée
commune d’examen, dans la bonne humeur et la détente.
Belle journée ensoleillée comme d’habitude chez nous, un vent
mal établi qui à compliqué la tache des poseurs, (Mathias Pons, Loïc
Gervasoni, Fabien Michel, Jean-Claude Foglizzo) les examinateurs
(Philippe Serrano, Jean-Claude Emery et votre serviteur) qui ont mis
tous les chiens en présence et souvent plusieurs fois, 31 Tan réussi
sur 36 présentés, 27 Fields, une journée bien remplie sans compter
les Bretons (Tan et rapport à l’eau).
Un revenant qui à repris un B.A., m’a enlevé une belle épine en
remplaçant Jacques Franca qui m’a laissé en plan pour voir le tour
de France. Merci Gérard Pintus. Il à jugé les 27 chiens du Field. C’est
difficile d’avoir des juges ou des examinateurs pour notre département
du bout de la France, alors que j’ai eu des chiens bien sur du 06 mais
aussi du Var, du Gard, du Vaucluse, de l’Ardèche, des Basses-Alpes,
et même un Autrichien.
De bon chiens dans l’ensemble, quelques uns déjà préparés ont
bien tiré leur épingle du jeu, les ajournés mis dans des mains expertes
peuvent se retrouver en Field et surprendre, mais ce n’était pas leur
jour.
Mesdames Beloskar, Gervasoni et Marie-Christine mon épouse
ont assuré le secrétariat, Philippe et Jean-Claude n’ont eu qu’à
examiner et signer les 16 confirmations. Soixante personnes ont pris
part au repas avec ‘ Méchoui ‘ d’autres ont préféré pique-niquer,
beaucoup de curieux intéressés grâce à la pub dans le journal de la
fédération de chasse du 06 qui nous apporte son soutient.
Merci à la société Purina, aux propriétaires M.et Mme. Varrone ,
aux juges et poseurs, à Messieurs Pugeat et Goncalves, aux
participants qui ont contribués à la réussite de cette journée.
A L’an qu’è ven ? Besaï ??? (A l’an prochain qui sait ?)
Manguine. A
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15
Bilan des prélèvements «Turdidés
n préambule nous remercierons tous les chasseurs
qui nous ont retourné leur « relevé individuel de
sorties » 125 ont pu être exploités confortant ainsi la
fiabilité de nos résultats annuels ainsi que nos suivis qui
portent maintenant sur 7 saisons.
Présence de plus en plus marquée des chasseurs en octobre,
mois qui voit des passages courts mais satisfaisants. Si en janvier la
présence est toujours forte (chasse refuge) elle reste conditionnée à
l’importance du cantonnement. La reconquête de la deuxième décade
de février depuis 3 saisons a redonné du lustre à la présence des
chasseurs sur le terrain plus conforme à la réputation de ce mois.
Prélèvements par espèces
ICP mensuel par sortie
AM - % des prélèvements par espèces - Variations inter-annuelles
AM - Suivi mensuel de l’ICP par sortie
E
70
6
60
5
50
4
40
3
30
2
20
10
1
0
DRAINE
LITORNE
MUSICIENNE
MAUVIS
MERLE
Si la musicienne reste l’espèce dominante, on constate que malgré
un hiver rigoureux tant dans les températures que dans l’enneigement
aussi bien en amont que dans notre département, le % de litornes et
de mauvis est loin de revêtir l’importance espérée, tout
particulièrement pour la litorne qui n’a fait que d’épisodiques et très
ponctuelles apparitions.
2,6
2,4
2,2
2,0
1,8
1,6
1,4
1,2
1,0
0,8
0,6
0,4
0,2
0,0
05-06
04-05
Draine
Litorne
Musicienne
06-07
Mauvis
07-08
Octobre
Novembre
Décembre
Janvier
Février
Annuel
On retrouve cette saison un bon ICP en octobre et classiquement
une assez bonne fin de saison en rapport avec les mouvements de
regroupement qui la caractérisent, bien que cette année ils se soient
avérés une fois de plus très hétérogènes.
ICP décadaire
0.0
2,8
03-04
Septembre
AM - ICP décadaire et mensuel - Saison 08-09
Suivi de l’ICP annuel par espèce dans les AM
02-03
0
08-09
1.0
2.0
3.0
4.0
5.0
6.0
3e décade
Septembre
1e décade
2e décade
3e décade
Octobre
1e décade
2e décade
3e décade
Novembre
1e décade
2e décade
3e décade
Décembre
1e décade
2e décade
3e décade
Janvier
1e décade
2e décade
Février
ANNUEL
Merle
Le suivi de l’ICP par espèce confirme les données précédentes.
Il confirme l’importance du passage d’octobre (2ème décade) et sa
brièveté, on note la très bonne 2ème décade de février.
Pression de chasse
AM - Suivi mensuel du % des sorties
35
30
25
20
15
10
5
0
16
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
Janvier
Février
s» dans les AM - Saison 2008-2009
Répartition des prélèvements
Relations Sorties / Prélèvements en % - AM saison 08 - 09
Il est notable de constater que cette saison pratiquement 30 %
des sorties et des prélèvements ont eu lieu dans le Moyen Pays et
« seulement » 70 % sur le Littoral.
25
20
% d’espèces prélevées - Moyen pays 08-09
15
50
45
10
40
35
5
30
25
20
0
Septembre
15
Octobre
Novembre
Décembre
Janvier
Février
10
5
0
DRAINE
LITORNE
MUSICIENNE
MAUVIS
MERLE
Le prélèvement des draines dépasse celui des litornes mais le
merle les supplante toutes les deux.
% d’espèces prélevées - Littoral 08-09
70
60
50
40
30
20
10
0
DRAINE
LITORNE
MUSICIENNE
MAUVIS
MERLE
Portrait du chasseur préleveur type
En 2008-2009 il a effectué 25 sorties pour prélever 110 oiseaux
soit 4,4 en moyenne par sortie.
ICP annuel par chasseur préleveur dans les Alpes-Maritimes
140
130
120
110
100
90
80
70
60
50
40
02-03
03-04
04-05
05-06
06-07
07-08
Réflexions
Grâce à ceux qui ont su bénéficier du passage d’octobre et à une
fin de saison ponctuellement satisfaisante, bien que très hétérogène,
la saison peut être classée dans la « moyenne ».
Ce qui doit nous interpeller c’est la faiblesse des cantonnements
que le graphique des prélèvements décadaires permet de constater
mais qui apparaît encore mieux dans la relation sorties/prélèvements.
Il est manifeste que seuls octobre et février sont positifs.
On ne peut comme l’an passé évoquer la sécheresse pour justifier
le mauvais cantonnement. Au contraire la climatologie en amont et
dans le nord de notre département aurait du être un facteur favorable
d’autant qu’il existait de grandes ressources alimentaires (oliviers).
La diminution de l’hivernage des turdidés devient un phénomène
récurrent pour notre département très touché dans sa meilleure zone
d’accueil (Littoral) par l’urbanisation donc par le « mitage » des
paysages et aussi par une concurrence alimentaire croissante dans
les oliveraies avec les étourneaux. L’importance des densités des
espèces « grandes migratrices » constatées en mars pendant la
migration pré nuptiale peut laisser penser que l’essentiel de la
migration automnale (post nuptiale) se fait la nuit et sur un laps de
temps assez court mais quoi qu’il en soit l’avenir de nos chasses
passe par la préservation des milieux et des habitats.
Si l’état de santé des populations de turdidés reste bon, malgré la
raréfaction que nous enregistrons il est indispensable que par vos
observations nous puissions à tout moment en apporter la preuve.
Soyons vigilants, merci donc d’être encore plus nombreux la saison
prochaine à nous faire parvenir vos relevés individuels de sorties
turdidés.
G. AUROUSSEAU - le 26/05/09
Journée «portes ouvertes»
chez «Hirop Passions»
En prévision de la prochaine saison de chasse l’armurerie
Hirop Passions à Castagniers a organisé le 8 juillet dernier une
journée portes ouvertes.
Soucieux de toujours donner le maximum à leurs clients,
Robert et Patrick ont fait participer à cette journée de nombreux
fournisseurs. Les visiteurs ont pu ainsi découvrir la gamme des
produits des marques Chapuis, Browning Winchester, Swarovski
optique, Verney Carron, Schmidt & Bender, Numax...
Les sociétés Ruag,
Sidam
et
Rivolier ont,
quant à elles,
présenté les différents produits
qu’elles commercialisent.
U n e
bonne initiative
qui a permis aux
chasseurs prévoyants de se préparer à l’avance à l’ouverture de la chasse.
17
Le programme prédateur-proies ou quel est l’impact du loup sur les populations d’ongulés sauvages
Carole Toïgo - Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage - CNERA Faune de Montagne
18
Une question complexe…
Savoir quel est l’impact réel de la prédation
par le loup sur le fonctionnement démographique
et spatial des populations d’ongulés sauvages est
actuellement une question prééminente parmi les
«acteurs de la faune sauvage». Elle préoccupe
particulièrement les chasseurs qui craignent que
la présence de ce prédateur ne les oblige à diminuer fortement leurs plans de chasse. Intuitivement, il paraît évident que cette prédation ne
puisse que réduire les populations d’ongulés. Par
exemple, si 10 chevreuils sont prédatés, il semble certain que ce seront 10 individus de moins
dans la population mais 10 qui auraient été préservés en l’absence de loup.
Cependant, l’impact de la prédation est très loin
d’être aussi simple. En effet, le climat, l’habitat, la
densité des populations d’ongulés, leur structure
en sexe et âge, la chasse et la prédation sont autant
de facteurs qui interviennent sur le fonctionnement
des populations d’ongulés, et leurs interactions
peuvent complètement modifier l’importance que
pourrait avoir un de ces facteurs s’il intervenait seul.
C’est leur interaction qui va agir sur la démographie
des ongulés sauvages, et c’est du fait de cette
complexité que le résultat de la prédation par le
loup ne peut être déterminé a priori.
En particulier, l’impact de la prédation sur la
dynamique des populations d’ongulés peut être
modelé par des mécanismes de compensation
liés à deux processus; la sélection de certains
types de proie et la limitation des phénomènes
de densité-dépendance.
- Devant poursuivre ses proies pour les
capturer, le loup pourrait tuer préféren-tiellement
des individus plus facile à attraper, souvent de
moins bonne condition physique ou d’une classe
d’âge à faible survie (juvéniles ou sénescents),
plus sensibles aux facteurs de mortalité
«naturelle» (hors prédation et chasse).
Si une telle sélectivité se produit, il est possible
que la majorité des individus prédatés soit mort
même en l’absence de loup et que la mortalité
due à la prédation et la mortalité due aux autres
causes
naturelles
sont
compensatoires puisqu’elles ne s’additionnent
pas. Dans le cas d’une sélectivité stricte, l’impact
de la prédation sur le nombre d’animaux morts
serait négligeable.
- On sait que les populations d’ongulés sauvages
à forte densité montrent des survies «naturelles»
plus faibles des jeunes et des vieux individus, un
retard de l’âge d’entrée en reproduction des femelles
et une diminution de la proportion de femelles adultes
se reproduisant chaque année. Cette baisse des
performances démographiques individuelles conduit
à une diminution du taux d’accroissement de la
population.
En diminuant la densité, la prédation pourrait
avoir un effet positif sur la dynamique des populations
par effet de densité-dépendance inverse en relançant
la démographie; moins d’individus mais une plus
grande productivité annuelle.
Ces deux processus peuvent interagir,
compliquant encore le système. En outre, les
relations loup-proies sont complexifiées dans nos
Alpes par la présence d’une communauté de
plusieurs espèces d’ongulés sauvages qui offre
au loup l’opportunité de basculer de l’une à l’autre
en fonction de son abondance et de son
adaptation comportementale.
Chamois marqué.
À laquelle le Programme Prédateur-Proies
souhaite répondre …
C’est pour tenter d’estimer l’impact réel de la
prédation du loup sur les populations d’ongulés
sauvages que le Programme Prédateur-Proies
(PPP) a été mis en place. Débuté en 2005, ce
programme scientifique est mené en partenariat
entre le CNRS, la Fédération Départementale des
Chasseurs des Alpes Maritimes, l’Office National
de la Chasse et de la Faune Sauvage et le Parc
National du Mercantour.
L’approche globale est basée sur la
comparaison du fonctionnement d’une même
communauté d’ongulés dans des situations avec
et sans loup, en suivant deux étapes. La première
consiste à comparer une même communauté
d’ongulés sur 2 sites : un avec loup, l’autre sans. Il
a été choisi d’étudier le peuplement de cerf,
chamois, chevreuil et mouflon de Haute-Tinée, dans
le Mercantour, où le loup est installé depuis 1992,
et celui des Bauges, en Savoie/Haute Savoie, où
le loup n’était pas présent lorsque le programme a
démarré. Les Bauges ont été retenues car il s’agit
d’un site d’étude privilégié pour la dynamique des
populations de chamois (depuis 1985), et pour
mouflon et chevreuil (depuis 2003) et donc adapté
pour la 2è étape de notre démarche : la
comparaison sur un même site du fonctionnement
des ongulés avant et après l’installation loup.
Le but consiste à mesurer et à comparer les
paramètres démographiques (survie et reproduction des individus par classe de sexe et d’âge) et la
tendance des populations (hausse, baisse, stabilité) dans des situations avec et sans loup. Il s’agit
aussi de savoir si le loup exerce une prédation sélective. Pour cela, le protocole d’étude repose sur
le suivi détaillé des ongulés selon 3 volets :
- Le suivi individuel d’animaux marqués : les
ongulés sont capturés puis munis de colliers émetteurs équipés d’un détecteur de mortalité. Cela permet de calculer leur taux de survie et de déterminer
les causes de mortalité par classe d’âge, et d’estimer l’âge de première reproduction et la proportion
des femelles reproductrices par classe d’âge.
- La collecte exhaustive des carcasses d’ongulés tués par le loup : il s’agit de quantifier les proies
trouvées selon l’espèce, l’âge et le sexe, et de comparer ces résultats avec la structure des populations.
La condition physique des proie est déterminée à
partir du taux de graisse dans la moelle osseuse
puis comparer à un échantillon aléatoire d’animaux
prélevés à la chasse. Dans la pratique, le rapport
entre l’effort de recherche et la difficulté à recueillir
des données exploitables sur les carcasses trouvées se révèle généralement très peu rentable. Pour
pallier à ces difficultés, la capture et le marquage de
loups à l’aide de colliers GPS/GSM, devrait permettre de collecter plus facilement les carcasses des
ongulés qu’ils ont prédatés.
- Les mesures corporelles d’animaux prélevés
à la chasse : le poids, la longueur de la patte arrière, ou la longueur des cornes sont d’excellents
indicateurs de la relation entre la population et son
environnement. Ces mesures sont nécessaires
pour appréhender les tendances des populations.
Elles sont réalisées de manière exhaustive depuis plusieurs années dans les Bauges, et pourraient être conduites dès l’automne 2009 en
Haute-Tinée avec la collaboration des chasseurs.
… Une étude qui s’inscrit dans la durée…
Depuis le début du PPP en 2005, environ 180
chamois, 40 chevreuils, 20 mouflons, et une dizaine de cerfs ont été capturés, marqués et suivis
en Haute-Tinée. Si le nombre de chamois marqués
commence à être suffisant pour pouvoir réaliser des
analyses (ce qui n’est pas encore le cas pour les 3
autres espèces), nous manquons cependant encore
de jeunes et de vieux individus marqués et d’un recul temporel pour en tirer des conclusions. Par exemple, nous trouvons pour l’instant que la reproduction
est plus faible dans le Mercantour que dans les Bauges, avec un âge de première reproduction plus tardif et une proportion de femelles adultes suitées plus
faible. Mais il est actuellement impossible de départager la part de la prédation, de la kérato-conjonctivite de 2007 et de la densité. Seule l’inscription du
PPP sur le long terme devrait garantir suffisamment
d’ongulés marqués de toutes espèces, sexe, et âge,
et de couvrir une large variation de situations écologiques, pour permettre de tirer des conclusions quant
à l’impact de la prédation, en pouvant discriminer
les effets de l’ensemble des facteurs.
… Pour laquelle vous avez un rôle à jouer !
Si, comme nous l’espérons, le suivi de loups
équipés de colliers GPS devrait faciliter la récolte
des carcasses de proies, il faudrait ensuite comparer la condition physique de ces proies avec
celle d’animaux tués à la chasse, de manière non
sélective quant à leur condition physique. Le taux
de graisse dans la moelle osseuse dépendant
de l’espèce, du sexe, de l’âge et de la saison (il
diminue au cours de l’hiver), l’idée serait, pour
chaque proie trouvée, de prélever dans les jours
suivants le même type d’individu….
La participation des chasseurs est également
nécessaire pour réaliser les mesures corporelles
des animaux tués à la chasse qui sont
indispensables à l’étude car elles renseignent sur
l’équilibre population-environnement (stabilité,
hausse, baisse…). Une personne devrait être
recrutée pour ce travail, cela nécessitant comme
seule contrainte de lui présenter l’animal abattu
à chaque retour de chasse.
Cerf marqué.
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19
LA KÉRATO-CONJONCTIVITE CONTAGIEUS
DANS LES ALPES-MARITIME
Stade 3
L
a Kérato-conjonctivite contagieuse est une maladie
véhiculée par une bactérie, caractérisée par une
atteinte des yeux de l’animal touché. Si les premiers
symptômes s’apparentent à une légère conjonctivite,
elle évolue rapidement vers une forme plus virulente dont le
stade final peut aboutir à la perforation de l’œil.
La Kérato-conjonctivite se transmet surtout par contact direct
entre individus ainsi que par les mouches. Ceci explique la
virulence des foyers durant l’été et l’automne, et le fait que
les hardes de femelles sont les premières touchées et les plus
exposées.
Les mâles sont en général contaminés plus tard, en fin
d’automne, lorsque pour les besoins du rut, ils sont en contact
avec les femelles. A cette occasion, leurs déplacements d’une
harde à l’autre peu d’ailleurs relancer la maladie.
Kératite cornée blanche ou bleutée
Stade 1
Stade 4
Conjonctivite légère avec paupières gonflées et larmoiement
Stade 2
Conjonctivite purulente et larmier marqué
20
Les chamois atteints présentent une démarche hésitante
et maladroite, un port de tête caractéristique. Ils se déplacent
peu et passent de longues périodes en station couché.
De près, on constate une cornée blanche et un écoulement
purulent sur les joues depuis les larmiers.
Ulcère de la cornée avec possible perforation de l’oeil
Dans les Alpes du sud, un foyer est mentionné en 2002 à Jausiers,
puis en 2003 dans le Val Pellice (Italie), en 2004 à Cervières, dans le
Queyras en 2005 passant ensuite sur la haute vallée de la Stura
(Italie). Dans les Alpes-Maritimes, les premiers cas de Kératoconjonctivite étaient signalés en 2007 sur en Haute-Tinée. Depuis,
elle s’est propagée sur les autres vallées du Mercantour, touchant
des secteurs du Haut-Var, de la Haute-Vésubie et de la Haute-Roya
où elle est encore présente.
Peu après son apparition dans le département, un suivi a été
organisé entre la FDC 06, le PNM et l’ONCFS afin de mesurer son
évolution spatiale et la proportion de chamois atteints.
Elle a progressé d’ouest en est ainsi que du nord au sud avec
toutefois un niveau de virulence différent selon les zones.
Environ 30% des individus ont été touchés, toutes classes d’âge
et de sexe confondues. Localement, sa progression a été fulgurante,
passant de 14% à 28% de chamois malades en quelques semaines.
Néanmoins, tous les individus contaminés n’en meurent pas certains
pouvant en guérir.
Dès 2007, plusieurs sociétés de chasse avaient réagi en diminuant
leurs prélèvements de chamois.
Par la suite, une réduction des plans de chasse s’est mise en
place au fur et à mesure de la progression de la maladie pour atteindre
30% sur la saison 2009/2010.
En outre, les minima de ces plans de chasse ont été ramenés à 0
afin de laisser toute latitude dans la réalisation des attributions en
LIÈVRE D’EUROPE
SE DU CHAMOIS
ES
Analyse de cristallins et chronologie des
naissances dans les Alpes-Maritimes
fonction du niveau des populations de chamois. Les observations
réalisées au cours de ces derniers mois appellent effectivement à la
prudence. Si cette épidémie a emporté son lot d’animaux, les rigueurs
d’un hiver exceptionnel ont sans doute aggravé la mortalité sur les
chamois et particulièrement sur les individus déjà affaiblis par cette
maladie, plus exposés à la prédation, aux accidents, à la malnutrition
et à d’autres maladies.
Les suivis en cours devraient apporter des éléments
complémentaires sur l’évolution de la Kérato-conjonctivite, le niveau
actuel des populations de chamois et le succès de la reproduction
afin d’adapter la gestion de l’espèce et assurer la reconstitution des
effectifs initiaux.
Depuis 2002, des chasseurs de lièvre participent à l’étude lancée par
la FDC 06 sur la chronologie des naissances du Lièvre d’Europe dans le
département. Pour ce faire, sur chacun des lièvres tués à la chasse, ils
prélèvent les yeux qui sont conditionnés dans un flacon rempli d’une
solution formolée. Sur chaque flacon, sont mentionnés le nom de la
commune et la date de prélèvement ainsi que le sexe et le poids de
l’animal. Dans le cas des femelles, il est précisé si elles sont allaitantes
ou gestantes.
Après chaque saison de chasse, l’échantillon annuel est transmis à
l’IMPCF qui procède à la mise en étuve des différents cristallins puis à
leur pesée au 1/10ème de mg. Pour les individus de moins d’un an, la
connaissance de la date de prélèvement permet de préciser
rétrospectivement, à l’aide d’une table de correspondance, le mois de
naissance.
Au cours des 7 ans d’étude, le nombre d’échantillons annuels a
fortement fluctué, passant de 36 à 162 pour retomber à 85 en 2008.
Evolution de l’échantillon annuel de cristallins pesés
ANNÉES
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 TOTAL
Échantillon 39
36
117
112 162
92
85
643
Parmi les 643 lièvres de l’échantillon total, figurent 367 individus de
moins d’un an, les seuls qui permettent d’estimer la chronologie des
naissances.
Nombre de cristallins de lièvre de moins
d’un an analysés entre 2002 et 2008
Femelle de chamois atteinte de Kérato-conjonctivite contagieuse
DOMAINE
DE FONTFREDE
CHASSE À LA JOURNÉE
petits gibiers
CHASSE SAUVAGE
Bécasses - Lapins - Pigeons
GRANDS GIBIERS
Sangliers et chevreuils
TOUTES ACTIVITÉS DE LOISIRS
Location de Terrain - Quads - 4x4
Location Quads
SNACK
GRILL
Les données obtenues au cours de la saison de chasse 2008 / 2009
ne modifient pas sensiblement la chronologie des naissances telle qu’elle
apparaissait sur les précédentes années d’étude. On constate à nouveau
que les mois de novembre et de décembre n’enregistrent aucune misebas et que les naissances s’étalent sur une longue période de 10 mois.
Elles débutent faiblement dès janvier pour augmenter progressivement
jusqu’en juillet et se terminer en octobre.
Les mois de juin, juillet et août enregistrent 56% des mises-bas dont
26% pour le seul mois de juillet. Quant à celles du mois de septembre et
d’octobre, elles donnent lieu à des allaitements possibles jusqu’en octobre.
Répartition par mois des naissances
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21
Trois saisons de baguage des bécasses dans les A.M.
C
haque hiver, des bagueurs agréés capturent des bécasses des bois dans de nombreux pays européens
et en France. Le but est de relever rapidement mais
sans stresser l’oiseau, un certain nombre de paramètres avant de leur poser une bague d’identification unique. C’est d’octobre à mars que se font de nuit ces sorties de
captures. Elles sont organisées par le service technique de la
fédération, en collaboration étroite avec le « Réseau bécasse »
de l’Office National de la Chasse et de la faune sauvage.
gévité de l’oiseau.
C’est ainsi, par accumulation
des données, que s’enrichi la
connaissance de la vie de la bécasse des bois. En effet environ
20% des bécasses baguées sont
« reprises » à la chasse ce qui
fourni un volume d’informations
considérable. C’est grâce au baguage et par la récolte des données du carnet de prélèvement
bécasse, que nous pouvons suivre au mieux l’évolution de l’espèce et adapter l’activité cynégétique de cette dernière (période,
PMA...etc).
La réussite d’une sortie n’est
jamais assurée d’avance, les
conditions météorologiques,
l’entrainement des bagueurs, le
comportement changeant des
oiseaux d’une nuit à l’autre sont
autant de facteurs conditionnant
la réussite ou l’échec d’une approche et d’une capture de bécasse.
Une fois l’oiseau attrapé, il est
immédiatement équipé d’une bague du Muséum National d’Histoire Naturelle qui permettra si
elle est récupérée un jour, de connaître les déplacements et la lon-
Bilan des trois années d’activité de baguage de la FDCAM
22
Saison
Nombre
de
sorties
Nombre d’heure
de
prospections
Nombre
de
contacts
2006/2007
2007/2008
2008/2009
8
12
7
32
42
16
10
23
25
2
2
5
Total
27
90
58
9
Ce tableau présente le
nombre de sorties, le volume
d’heures de prospection, le
nombre de contacts et le nombre
de captures.
L’expérience acquise au cours
des deux premières saisons nous
a permis de bien définir nos
secteurs de capture, favorisant
ainsi les chances de rencontre
avec les bécasses en un temps
plus restreint.
Les captures sont ainsi
passées de deux à cinq pour un
total de neuf individus sur les trois
saisons.
Ce résultat satisfaisant pour
nous, et pourtant l’un des plus
«maigre» de France, mais il
reflète parfaitement la difficulté
que l’on éprouve à trouver les
bons sites où pourront s’effectuer
les séances de capture dans les
Alpes Maritimes.
En effet, en milieu méditerranéen les bécasses ne semblent
pas adopter totalement le même
rythme de vie qu’ailleurs, en
particulier elles ne sortent pas
Nombre
de
captures
forcément toutes les nuits pour
aller se nourrir dans des prairies
naturelles pâturées.
Elles se nourrissent aussi la
journée dans les sous-bois et le
maquis où elles séjournent.
Les contrastes géographiques
du département influencent aussi
grandement la répartition des
oiseaux, selon l’intensité du froid
et la présence ou non du gel
(erratismes locaux).
Toutes ces particularités se
traduisent par une grande
difficulté pour trouver de bons
sites de gagnage nocturne et font
du baguage dans notre département une activité d’autant plus
intéressante et passionnante.
Si vous connaissez des
secteurs susceptibles d’être
favorable à l’activité de baguage
nocturne des bécasses, n’hésitez
pas à contacter le service
technique de la Fédération des
chasseurs.
Une sortie peut être organisée
à laquelle vous participerez si
vous le désirez.
Quelques exemples de données récoltées par le baguage (toutes
espèces confondues) dans les Alpes-Maritimes ces dernières années.
Merci aux chasseurs responsables et aux randonneurs curieux,
qui ont transmis les bagues.
Espèce
Numéro Pays
Lieu
de
de
de la
bague capture capture
Bécasse N° GY 19120 France
Bécasse
N° GX 6397
Bécasse N° GY 84635
Bécasse N° M 182455
Bécasse
N° H112519
Date
de la
capture
Date
de la
reprise
Lieu
de la
reprise
Biot
17/03/2001 24/11/2001 La motte
du Caire
France Bellefosse- 25/10/2001 31/10/2002 St Auban
Bas Rhin
France Céret-. 26/03/2008 09/11/2008 Cipières
Pyrénées O
Russie
St
16/10/2000 17/12/2000 Touët / Var
Petersbourg
Italie
Cas
10/10/2005 22/12/2006 Caussols
et-Trentin
Italie Villamiroglio 19/11/2004 15/12/2005 Cuébris
Italie
Arosio 01/10/2007 26/01/2008 St Vallier
de Thiey
Italie Valmonte 29/09/2005 12/02/2007 St Cézaire
di sopra
/Siagne
Suède Ottenby 08/10/2003 23/01/2004 Coaraze
Merle noir N° SA 76607
Grive
N° Z 308992
musicienne
Grive
N° Z296771
musicienne
Grive
N° Z4483868
musicienne
Pipit
N° Sv1
Suède Halmstad 06/08/2006 21/07/2008 St Martin
des
EL58501
Vésubie
arbres
Temps deDistance
port de en km
la bague
252
jours
371 jours
130
820
228 jours
370
62 jours
2794
438 jours
380
391 jours
117 jours
163
291
501 jours
290
107 jours
1513
715 jours
1450
Le baguage des oiseaux est un outil capital pour améliorer la
compréhension des bouleversements actuels sur la biodiversité.
Il fournit des informations indispensables à l’élaboration
d’indicateurs qui sont nécessaires au suivi des populations d’oiseaux
et plus particulièrement celle des migrateurs si l’on veut continuer à
avoir pour ces derniers une gestion saine tant au plan international
que local.
Rappelons que le baguage des oiseaux permet d’étudier :
- les voies migratoires et les stratégies de migrations, en comparant
lieu de baguage et lieu de reprise ou de contrôle de la bague
- la dynamique des populations d’oiseaux (âge en particulier)
- l’état de santé des populations, notamment des espèces
menacées (taux de survie)
- les adaptations des différentes espèces aux modifications
climatiques et des habitats par exemple.
Chaque bague récupérée nous apporte son lot d’informations.
En cas de découverte n’oubliez surtout pas de transmettre,
quelque soit l’espèce concernée, la bague accompagnée d’une
fiche mentionnant la date et le lieu de découverte à la FDCAM ou au
CRBPO.
Adresse :
FDCAM : 38 Av St Augustin, 06200 Nice
CRBPO : 55 Rue Buffon, 75005 PARIS
Captures 2009
Dernier coup d’œil avant de
relâcher la belle baguée
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