Les Espaces naturels sensibles
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Les Espaces naturels sensibles
_personnes âgées :// La Semaine Bleue pour bien vieillir ensemble_spor t :// Jeux olympiques et paralympiques : les Doubiens distingués à Pékin _ le magazine du Conseil général n°162_ octobre 2008 dossier Les Espaces naturels sensibles : un patrimoine à préserver pour le transmettre octobre 2008_vu du doubs_1 I éditorial I Tant de richesses naturelles à préserver C Claude Jeannerot Président du Conseil général Sénateur du Doubs 2_vu du doubs_octobre 2_vu du doubs_octobre 2008 2008 omme nous le rappelle fort justement la sagesse africaine, nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons aux générations futures. La conscience de notre responsabilité écologique – au sens premier du terme –, accentuée par les menaces qui pèsent sur l’environnement, anime notre politique départementale. Je pourrais traduire cela en chiffres : le budget consacré à l’environnement a progressé de plus de 20 % depuis 2005 pour atteindre 24 millions d’euros. Mais cet aspect comptable ne saurait illustrer à lui seul la diversité et la complémentarité des actions engagées. Parmi les plus emblématiques, je citerai le programme expérimental qui touche 18 Espaces naturels sensibles, parmi les 200 sites dignes d’intérêt qui ont été recensés. Notre département possède des paysages typiques qui font notre fierté, ainsi qu’une faune et une flore riches et relativement préservées… à condition d’y veiller sans plus tarder. Dans un premier temps, notre objectif est d’améliorer la connaissance de ces milieux, pour, dans un second temps, les gérer et les mettre en valeur, tout en sensibilisant la population au respect de ces richesses. Le budget consacré à ce grand projet a quasiment doublé en trois ans. D’autres actions permettent de gérer en citoyens responsables les ressources de notre territoire, dans une optique de développement durable. Ainsi la Charte de l’eau dans le Haut-Doubs vise à concilier développement touristique et gestion de la ressource en eau. Une autre Charte concerne spécifiquement la belle vallée du Dessoubre, dans le but de redonner son caractère unique au paysage, en luttant contre le reboisement anarchique, et d’améliorer sensiblement la qualité des eaux. Une autre action, plus modeste a priori, se révèle très efficace. Il s’agit de la fauche différenciée qui consiste à alterner, le long des 3 700 km de routes départementales, les passages de sécurité et les passages d’entretien, à des dates-clés. Ce choix favorise la floraison et la préservation d’une faune dense qui peuple les bas-côtés. Ce sont près de 7 000 hectares de terrains que nous entretenons ainsi ! Il n’est pas de petits gestes pour respecter et protéger notre environnement, et chacun de nous peut prendre sa part de responsabilité. I sommaire le mémo du mois vies du Doubs rencontres infos Conseil général Doubs 2010 dossier histoire enfance personnes âgées Doubs nature aménagement zoom culture sport opinions détente I 04 05 06 10 12 13 20 21 22 23 25 26 28 30 32 34 Chiffres et mots-clés Jean-Marc et Léna Cerutti, auteurs de père en fille Au plus près des Doubiens Ce qu’il faut savoir Déchets : anticiper pour mieux éliminer Les Espaces naturels sensibles : un patrimoine à préserver pour le transmettre « Étrangers de chez nous ». Un siècle de témoignages pour mieux comprendre Au plaisir des sons pour mieux communiquer La Semaine Bleue pour bien vieillir ensemble Il y a toujours une bonne raison de pêcher entre Loue et Doubs / Le goût du terroir LGV Rhin-Rhône : le génie civil se termine Les mots Doubs 2008 C’est la rentrée… pour les théâtres aussi Les Jeux olympiques… et après ? / Les événements de l’été 2008 Les élus s’expriment Recette et énigme 28 I I 06 dossier 13 I I 30 zoom Les Espaces naturels sensibles : un patrimoine à préserver pour le transmettre 26 Les mots Doubs 2008 octobre 2008_vu du doubs_3 25 kg C’est la perte de poids par habitant et par an qui est visée d’ici cinq ans... pour nos poubelles ! Le but est en effet d’atteindre les 200 kg par an et par habitant d’ordures ménagères à l’horizon 2015 contre 268 kg par an et par habitant en 2005 (voir l’article Doubs 2010 page 12). 1 064 10/10 Le forum Graines de créateur se tient le 10 octobre à La Roselière, à Montbéliard. Cette manifestation s’adresse à tous ceux qui ont un projet de création ou de reprise d’entreprise. Une cinquantaine de partenaires et d’interlocuteurs compétents sont présents pour échanger avec les porteurs de projet. Plus d’informations sur www.grainesdecreateur.fr Contact au 0 825 00 12 25 ou [email protected] C’est le nombre d’accidents corporels survenus sur les routes de FrancheComté en 2007, contre 1 004 en 2006. Si le nombre des tués a légèrement diminué (106 contre 109), tous les autres indicateurs révèlent une aggravation de la situation, notamment en Haute-Saône et dans le Territoire de Belfort. En particulier, le nombre de blessés dans la tranche d’âge de 15 à 24 ans augmente sensiblement : de 419 en 2006 à 540 en 2007. Dans le même temps, le nombre de victimes d’accidents avec un deux-roues passe de 420 à 473. Le Doubs se distingue par des résultats encourageants, avec une baisse du nombre d’accidents (515 contre 548), du nombre de tués (38 contre 47), et de blessés (703 contre 706). Notre département poursuit ainsi une trajectoire favorable depuis 2002. 3 900 C'est le nombre de connexions enregistrées sur le site du Conseil général www.lafetedulivre.doubs.fr pendant les trois jours du salon Les mots Doubs, en septembre. Presque la moitié est allée vers les interviews d'auteurs (Agnès Bouquet, Abha Dawesar, Virginie Ollagnier, Denis Guedj, Philippe Besson...), de libraires, de visiteurs, réalisées pour la première fois. Beau score : plus de 18 000 pages ont été vues par les internautes. Ce site reste accessible jusqu'en juin 2009. Outre les interviews et diverses séquences vidéos, vous y trouvez de nombreuses photos pour immortalisent l'événement. Voir nos articles pages 26 et 27. 4_vu du doubs_octobre 2008 Entreprendre Développement 25, l’agence économique du Département du Doubs, poursuit en octobre ses réunions cantonales d’information sur la création d’entreprises. Ce cycle se situe essentiellement dans le bassin d’emploi de Besançon. Il offre à tous l’occasion d’échanger avec des spécialistes et des experts de la question, en présence du conseiller général du secteur. Chaque rencontre débute à 18h30 : - Le 7, à Besançon, salle des Époisses (Planoise), en présence de Barbara Romagnan. - Le 9, à Besançon, salle VIP du stade Léo-Lagrange, en présence de Vincent Fuster. - Le 13, à Besançon, préau de l'école Pierre-et-Marie-Curie, en présence de Claude Girard. - Le 15, à la mairie d’Ornans (salle Vernier), en présence de Jean-François Longeot. - Le 16, à Besançon, Hôtel du Département (salle Joubert), 7 avenue de la Gare d’Eau, en présence de Claude Jeannerot. - Le 21, à la mairie de Baume-les-Dames (salle du 2e étage), en présence de Marc Pétrement. - Le 22, à la mairie de Serre-les-Sapins, en présence de Gérard Galliot. - Le 23, à la mairie de Bouclans, en présence de Yannick Dessent. Tél. 0 825 00 12 25 – Internet, rubrique “création d’entreprise” : contactcreation@ doubs.org - Développement 25, 37 rue Battant, à Besançon. Courriel À l’instar de nombreuses administrations, les brigades de gendarmerie du Doubs adoptent les moyens de communication modernes. En l’occurrence, à titre expérimental, elles sont chacune dotées de boîtes aux lettres électroniques afin de recevoir les “mails”, ou courriels, des usagers. Il ne s’agit pas, évidemment, de transmettre par ce biais une alerte urgente, mais d’aborder des sujets qui requièrent une réponse particulière ou approfondie. À noter : [email protected]. gouv.fr [email protected] [email protected]. gouv.fr [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected]. gouv.fr [email protected] [email protected] [email protected]. gouv.fr Particularité pour la brigade autonome de Béthoncourt : [email protected] I vies du Doubs I Jean-Marc et Léna Cerutti, auteurs de père en fille Dans la famille “auteurs pour la jeunesse”, demandez le père, JeanMarc Cerutti… et la fille, Léna, tous deux bisontins. Le premier vient de publier un conte pour enfants, la seconde un petit roman destiné aux plus de neuf ans, tous deux édités par la maison Thot. Particularité de la demoiselle : elle n’a que 14 ans. J « ’ai écrit Un voyage extraordinaire en 6e », raconte Léna Cerutti. « Pour une rédaction, il fallait inventer le début d’une histoire qui se passerait en Égypte. Mes deux pages ont bien plu à la prof et aux élèves qui m’ont demandé de raconter la suite. C’est comme ça que je m’y suis mise : j’ai écrit un chapitre tous les 15 jours environ. » Léna boucle son histoire en neuf chapitres, sans trop de difficultés : douée en français, passionnée d’histoire antique et de mythologie, elle se documente à fond sur l’époque de Ramsès II. Son jeune héros contemporain, Thomas, y atterrit après un voyage à travers le temps et aidera Pharaon à vaincre les Hittites… Ses parents relisent bien sûr, mais ne touchent pas à son récit, corrigeant juste quelques fautes mineures et faiblesses de ponctuation. Resté au fond d’un tiroir après sa 6e, le roman de Léna est sorti cet été chez Thot, éditeur de la région grenobloise qui a accepté d’emblée son récit, envoyé par son père il y a quelques mois, par le plus grand des hasards. Ensemble aux mots Doubs « J’ai appris que cette maison cherchait un biographe. Si nous n’avons pas fait affaire autour de ce projet, le récit de Léna semblait en revanche cadrer avec leur ligne éditoriale… tout comme le conte que j’avais écrit pour mes enfants, quand ils étaient petits. Je l’ai donc soumis à l’éditeur qui l’a également retenu… mais moi, ce n’est pas Ramsès II mon héros, ce sont les écureuils ! », plaisante Jean-Marc Cerutti. Ce formateur de métier, qui a publié à maintes reprises sur la gestion des déchets et écrit quelques nouvelles, voit donc son Ricou rencontre Noirou, destiné aux 3-6 ans, rejoindre lui aussi dans un premier temps les rayons de la librairie Camponovo, à Besançon et ceux de quelques maisons de la presse. Père et fille étaient présents le mois dernier à la fête du livre Les mots Doubs, où Léna fut aussi chroniqueuse du prix des Collégiens. Leurs deux livres, joliment illustrés par André Sapolin, lui aussi Bisontin, étaient présentés côte à côte : les jeunes collégiens en visite avec leurs enseignants n’ont pas caché leur admiration en découvrant cette toute jeune fille “de l’autre côté”, avec les “vrais” écrivains… www.editionsthot.com octobre 2008_vu du doubs_5 I rencontres I Le pont de Roide à travers les siècles Roide et son pont sont tellement liés à travers les siècles qu’ils ont formé le nom de la commune moderne. L’Association de sauvegarde du patrimoine et de l’inventaire rudipontain (ASPIR) présente 2000 ans d’images du pont aux Halles, du 18 au 26 octobre. Elle a rassemblé de nombreux documents originaux et inédits, parmi lesquels des plans des XVIIIe et XIXe siècles, avec le concours des Archives départementales du Doubs, et le soutien de la municipalité. Spectaculaire, une maquette représente fidèlement et minutieusement le pont tel qu’il était quatre siècles plus tôt, avec château et pont-levis. Vraisemblablement présent dès l’occupation romaine, le pont apparaît dans le cartulaire des seigneurs de Neuchâtel au Moyen Âge ; il devient le “terminus” de la fameuse route du sel. Les guerres successives l’endommagent, mais il se relève chaque fois, passage indispensable entre le pays de Montbéliard et les plateaux du Doubs. _ Aux Halles, du 18 au 26 octobre, les vendredis, samedis et dimanches de 14h à 18h30. Droit d’entrée : 2 € L’une des premières expositions dans le hall du Conseil général était consacrée à l’architecte des Lumières, Claude-Nicolas Ledoux. Douze artistes en quête de public invités au Conseil général Peintres, sculpteurs, photographes, ils présentent leurs œuvres récentes dans le vaste hall de l’Hôtel du Département, à Besançon, en octobre. Ces Premières accroches (titre de l’expo) sont une initiative inédite du Conseil général et de l’ANPE de Besançon-Palente. Car les 12 artistes présents ont été choisis dans le cadre d’une première opération de promotion : « Nous les avons sélectionnés sur ces critères objectifs : ils ont peu ou pas exposé en Franche-Comté, sont inscrits dans nos fichiers, suivis par notre service, ou bénéficiaires du RMI », explique Florence Thomas-Andrikian, animatrice de l’équipe Culture Patrimoine de l’ANPE de Besançon-Palente. « De plus, cette démarche s’intègre dans la manifestation franc-comtoise Un jour, un métier que nous organisons du 13 au 18 octobre », complète Sylvie Crouillet, directrice de cette agence. « Avec nos critères de sélection, nous ne faisons pas concurrence aux galeries d’art, nous favorisons simplement la rencontre entre des talents méconnus, voire inconnus, le public et, nous l’espérons, des acteurs de la diffusion de l’art », précise Catherine Goillot, directrice de la Culture au Conseil général. Le Pavé dans la mare apporte son appui technique pour la mise en scène, et l’association Culture Action son appui logistique dans l’accompagnement des artistes. _ Hôtel du Département, 7 avenue de la Gare d’Eau à Besançon. Du 13 au 31 octobre, du lundi au jeudi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30, le vendredi de 9h à 12h. Ouverture exceptionnelle le samedi 18 et le dimanche 19 de 14h à 17h30. 6_vu du doubs_octobre 2008 ...I rencontres I Ludothèques La Toupie et Pic et Pivette fêtent leur 10 ans Trois pavots, photo qui a valu un premier prix à son auteur, Jean-Paul Bounine, en 2007. Colombier-Fontaine, capitale de la photo Du 10 au 19 octobre Le 12e salon photographique de Colombier-Fontaine confirmera son originalité à travers son concours de renommée internationale, ses expositions et ses animations variées. Invité d’honneur, le photographe indépendant Jean-Louis Bulcao présentera ses œuvres à la salle des fêtes où se déroule la manifestation. Les organisateurs proposent un rallye photo les 11 et 12 octobre (inscription préalable conseillée). L’ensemble des clichés sera regroupé sous forme d’un diaporama diffusé lors de la soirée de remise des récompenses, le samedi 18 octobre. Ce salon fournit aussi aux amateurs l’occasion de se perfectionner. L’après-midi du samedi 12 octobre, le secrétaire général de la Fédération photographique de France prodiguera ses conseils. Et les samedi 18 et dimanche 19, un atelier de prise de photos de nu sera organisé en quatre séances de trois heures (en matinée et en après-midi). Autant de bonnes raisons de se rendre à Colombier-Fontaine. _ Dix ans déjà que deux des ludothèques de l’association Familles rurales du Doubs sillonnent les routes du département afin d’accueillir petits et grands pour le plaisir du jeu … librement et gratuitement ! La ludothèque Pic et Pivette part de Valdahon et La Toupie parcourt la couronne bisontine. Familles rurales gère cinq ludothèques itinérantes qui circulent dans 36 communes partenaires. Structures innovantes, elles répondent à un besoin social et culturel fort. À l’occasion de cet anniversaire, les ludothécaires organisent une grande journée jeux, le samedi 18 octobre, à l’Espace du Marais, à Saône. Elle est ouverte à tous de 14h à minuit ! Une vente de jeux et jouets d’occasion ouvrira cet après-midi. Un espace psychomoteur accueillera les plus petits avec bascules, toboggan, manège, et de grands jeux en bois d’adresse et de stratégie seront installés pour les plus grands. _ Droit entrée : 2 € pour les plus de 10 ans Familles rurales du Doubs, 12 rue de la Famille, à Besançon. Tel. 03 81 88 76 84 Salle des fêtes, rue du Doubs. Droit d’entrée : 2 € Les samedi 11 et 18 octobre de 10h à 12h et de 14h à 18h30. Les dimanche 12 et 19 octobre de 10h à 18h30. Les jours de la semaine de 14h à 18h30. Tél. 03 81 93 69 34 et 03 81 93 68 82 Aurélien Leborque, ludothécaire. Pierrefontaine à l‘heure celte Même si leur manifestation est devenue au fil des ans un incontournable de l’automne, les organisateurs des Celtivales (3 500 à 4 000 entrées) ne s’endorment pas sur leurs lauriers. Pour la 12e édition, le programme s’enrichit. « L’équipe est toujours aussi motivée. Notre objectif reste la promotion de la musique celtique mais on souhaite élargir le public », explique Laurent Barbier, de l’association Mélibée, organisatrice. Résultat, un grand jeu celtique pour les enfants pour débuter des festivités (le 25 octobre), banquet et bal folk Riké sans Sinsemillia. le lendemain pour un public plus familial et, toujours, évidemment, les deux soirs de concerts avec entre autres, Rike. Pour la première fois, un pays est à l’honneur. Cette année, le Québec. « Une exposition est consacrée à nos cousins canadiens et la deuxième soirée de concerts est québécoise », précise Laurent Barbier. Après Capt’aine Jack, vainqueur du tremplin, la scène sera investie par “La volée de castors” venue spécialement d’outre-atlantique, puis par Simon Genest, québécois pur souche qui, aujourd’hui, a choisi de vivre chez ses cousins français. La fête s’annonce joyeuse. Les 150 bénévoles vont s’y employer ! _ Les Celtivales du 25 au 31 octobre, Pierrefontaine-les-Varans www.celtivales.com Tél. 03 81 56 07 53 octobre 2008_vu du doubs_7 ...I rencontres I Audincourt fête la BD avec les bulles d’Emmanuel Lepage Emmanuel Lepage est l’invité d’honneur du festival de la Bande Dessinée d’Audincourt qui se déroulera les 18 et 19 octobre prochains. Cet auteur complet, initié au 9e art par Jean-Claude Fournier, dessinateur de Spirou, est un des plus brillants créateurs de la nouvelle bande dessinée française. Son diptyque Muchacho, unanimement encensé, a révélé un auteur complet au trait fin et puissant et au dessin raffiné. Cette œuvre sensible et engagée décrit le périple d’un jeune séminariste en proie aux soubresauts de la vie quotidienne au Nicaragua, et à la découverte de sa sensualité. D’autres voyages seront proposés, notamment vers l’Afrique grâce à Afro-bulles et à l’Afrique dessinée. Un espace est réservé aux mangas et aux adolescents. Le festival s’ouvre à la musique avec un concert d’un groupe tsigane, La Caravane, mettant en scène danseurs, clowns et magiciens. Peinture et théâtre sont également au programme. _ Espace Japy, les 18 octobre de 13h30 à 22h30 et le 19 octobre de 10h à 18h www.mission-bd.com Le professeur Lucien Rumbach et son équipe à l'initiative d'une journée d'information. Sclérose en plaques : se rencontrer pour en savoir plus 400, c’est le nombre de personnes atteintes de sclérose en plaques (SEP) dans le Doubs. Cette maladie du cerveau atteint souvent la personne dans la trentaine, souvent la femme. Elle est la première cause de handicap neurologique, non traumatique de l’adulte jeune. Aussi surprenant que cela puisse paraître, le diagnostic peut rester difficile en 2008. Depuis un an, un nouveau médicament est sur le marché, et de nombreux autres sont en essais cliniques, notamment des traitements à prendre par voie orale. Malgré ces avancées thérapeutiques, les personnes atteintes de SEP et leur entourage s’interrogent : sur la vie au travail, la vie en famille, les activités sportives, la fatigue… Ces différents aspects, entre autres, seront abordés à l’occasion de la 6e Rencontre “SEP : échanger pour mieux vous accompagner”, organisée par le service de neurologie du centre hospitalier universitaire Minjoz, sous la responsabilité du professeur Lucien Rumbach. La matinée sera consacrée aux interventions médicales et aux échanges avec le public, et l’après-midi à des ateliers accessibles à tous sur des sujets d’actualité. Le déjeuner pris sur place constitue un temps fort de dialogue. Participent à cette réunion des membres d’associations, des partenaires de l’industrie, et des représentants du Conseil général. Depuis plusieurs années, la collectivité départementale favorise la mise en place de démarches sociales et associatives qui ont pour but une meilleure prise en charge de certaines maladies. Cette action concerne les personnes atteintes de maladies chroniques et les personnes handicapées. Ces citoyens à part entière doivent pouvoir occuper pleinement leur place dans la société. _ Pour une prise en charge améliorée Le 25 octobre 2008, à Micropolis, de 9h00 à 17h00. Inscription obligatoire au 03 81 66 89 12 ou [email protected] 8_vu du doubs_octobre 2008 vu du doubs 190x120h 2/09/08 8:50 Page 1 L’enfant dans l’habitat et le développement durable s JARDINS CONSTRUCTION BOIS ENERGIE SECOND ŒUVRE DECO l a o n 2008 e r b o t c O 9 1 17 au 10h à 20h tarif réduit sur www.salon-habitat.com 300 exposants, 25 000 visiteurs, 15 000 m 2 d’exposition. Une organisation www.micropolis.net / toute l’actualité du salon sur www.salon-habitat.com - 03 81 41 08 09 ZA de Vérilles - Grande Rue 25260 LONGEVELLE SUR DOUBS (à la sortie du village) Tél. : 03 81 31 13 36 www.tradi-est.fr Adresse ................................................................................................................ Tél. ...................................................... Terrain oui® non ® VDD Nom .................................................. Prénom ..................................................... octobre 2008_vu du doubs_9 infos routes Zone de Besançon RD 683 Roulans Aménagement de la traversée, circulation alternée RD 683 Émagny (hameau de la Malmaison) Aménagement de la traversée, circulation alternée Zone de Montbéliard RD 36 Valonne Purges au carrefour avec RD 125, circulation alternée RD 50 Autechaux Aménagement du carrefour avec l'accès à l'A 36, circulation alternée RD 294 Bief Réfection du pont sur le Doubs, circulation ponctuellement alternée RD 312 Feule et Solemont Travaux de sécurisation des talus et assainissement, circulation alternée RD 319 Hyèvre-Magny Réfection du pont sur le Doubs Circulation coupée ou alternée RD 321 Liebvillers Réfection de mur de soutènement aval Circulation alternée RD 328 Hyèvre-Paroisse Réfection du pont de la Fontaine Circulation coupée RD 486 Cuse-et-Adrisans à Avilley Suppression d'obstacles latéraux Circulation alternée RD 663 Bavans Opération ATSR, côté Lougres Circulation alternée RD 683 L'Isle-sur-le-Doubs Opération ATSR, carrefour RD 683 / RD 31 Circulation alternée ou coupée RD 683 Baume-les-Dames Opération ATSR, carrefour de la Prairie Circulation alternée ou coupée Véloroute d'Allenjoie à Baume-les-Dames Aménagement de la véloroute le long du canal Passerelle à Baume-les-Dames Passerelle à Courcelles-les-Montbéliard Chaussée de Clerval à Montbéliard Incidence sur la circulation cyclable et automobile Zone de Pontarlier RD 461 Loray – Orchamps-Vennes Terrassement et assainissement de la chaussée, basculement de la circulation, limitation de vitesse à 70, déviation ponctuelle pour enrobés RD 41 / 443 Ouhans Sécurisation du carrefour, circulation alternée RD 47 / 437 Grand-Combe Chateleu Sécurisation du carrefour, circulation alternée RD 132 Gilley Reconstruction du pont du Lava, circulation alternée et déviation RD 437 Oye-et-Pallet Pose de bordures, aménagements de sécurité, circulation alternée RD 437 La Chenalotte Aménagements paysagers, circulation alternée 10_vu du doubs_octobre 2008 Claude Jeannerot I infos CG S Martial Bourquin Jean-François Humbert I Le Sénat à l’heure du changement uite aux élections sénatoriales du 21 septembre 2008, Claude Jeannerot (PS) et Martial Bourquin (PS) ont fait leur entrée au Sénat. Le premier a recueilli 813 voix sur 1 496 suffrages exprimés, et le second 747. Pour sa part, Jean-François Humbert (UMP) a été réélu avec 734 voix. Désormais, les sénateurs sont élus pour six ans. Président du Conseil général du Doubs depuis 2004, Claude Jeannerot, 63 ans, est conseiller général du canton de Besançon-ouest. Il est également président de l'ANIL (Association nationale pour l'information sur le logement). Au soir de son élection au Sénat, Martial Bourquin, 56 ans, a été réélu maire d’Audincourt en mars 2008. Il est également vice-président de la Communauté d’agglomération du pays de Montbéliard. Conseiller régional de Franche-Comté, Jean-François Humbert, 56 ans, a été élu sénateur pour la première fois en 1998. Gildas Barruol, nouveau directeur général des services au Conseil général S uite au départ de Fabrice Rigoulet-Roze, en avril dernier, pour prendre un poste de direction dans un important groupe agro-alimentaire breton (voir Vu du Doubs n° 158 de mai), Gildas Barruol, 50 ans, a pris ses fonctions de directeur général des services du Département, le 15 septembre dernier. Breton d’origine, marié et père de deux enfants, il arrive de Lille où il était directeur général adjoint en charge des ressources humaines, après avoir occupé, depuis sa sortie d’HEC en 1980, plusieurs postes de direction générale dans diverses collectivités territoriales. ...I infos CG I Gérard et Alexandre Romain ont entrepris de mettre leur GAEC aux normes. Des effluents d’élevage de mieux en mieux maîtrisés 42 % des exploitations doubiennes – soit 50 % du bétail – sont en conformité pour la gestion de leurs effluents d’élevage, suite au Programme de maîtrise des pollutions d'origine agricole, PMPOA. Un nouveau dispositif plus global, auquel le Conseil général du Doubs participe, prend le relais : le Plan de modernisation des bâtiments d’élevage (PMBE). Il comporte deux volets, bâtiment et gestion des effluents. Le caractère karstique du soussol du département le rendant particulièrement fragile aux pollutions, le Département a fait le choix d’intervenir financièrement en priorité sur trois bassins versants considérés comme les plus sensibles au risque de pollution : le Crenu (affluent de l’Ognon), le Dessoubre et le Haut-Doubs. Deux autres, le Cusancin et la Loue, sont susceptibles de rejoindre le dispositif à moyen terme. L’objectif est que 80 % du cheptel des exploitations de ces bassins soient inscrits dans une démarche collective de maîtrise des effluents d’élevage. Cela passera par une modernisation et une optimisation de leurs capacités de stockage, ainsi que par une amélioration des pratiques d’épandage. Pour cela, le Conseil général a signé une convention avec la Chambre d’agriculture du Doubs, chargée de l’animation du programme (diagnostic, information des agriculteurs, assistance technique…) et le Groupe régional agronomie pédologie environnement (GRAPE) pour une mission d’appui et d’expertise pédologique et hydrogéologique. Le financement du PMBE est assuré par l’État, le Département, la Région, l’Agence de l’eau et l’Europe. Direction de l’économie, de l’environnement et des collectivités locales, tél : 03 81 25 81 62 Session publique sur place ou sur Internet Les élus sont réunis en session départementale pour étudier les orientations budgétaires de 2009, les dotations de fonctionnement des collèges et la présentation du rapport d’activité des services de l’État. Rendez-vous le lundi 20 octobre, dès 9h, salle Joubert, 7 avenue de la Gare d’Eau, à Besançon, ou sur Internet : www.doubs.fr pour la retransmission des débats en direct. Témoignage Un bâtiment aux normes et plus fonctionnel Gérard et Alexandre Romain, du GAEC Les Palais à La Chenalotte font partie des premiers signataires du PMBE. Alexandre Romain, le fils : « Nous sommes en GAEC depuis le 1er janvier et sommes passés à 105 bêtes. Notre installation actuelle n’était plus adaptée. » Gérard Romain va dans son sens : « Ces aides nous permettent de construire un bâtiment aux normes, plus fonctionnel. Le travail sera facilité et on gagnera du temps. Avec nos deux fosses couvertes, nous aurons une capacité de stockage de 350 m3 d’effluents. Ce qui suffira pour tenir six mois, la durée d’interdiction moyenne d’épandage dans nos régions. Maintenant, on se soucie beaucoup plus de l’environnement. Notre bâtiment est d’ailleurs tout bois pour faciliter son intégration paysagère. Avoir un outil adapté est capital. De nos jours, celui qui n’avance pas recule. » octobre 2008_vu du doubs_11 I DOUBS 2010 I toirent, i r r e un t uveme e o m en mprogramce un ui avan q Des chiffres à ne pas jeter Environ un million de tonnes : la quantité de déchets produite dans le Doubs en 2006 (ordures ménagères, encombrants, et autres déchets industriels banals) soit 96 000 tonnes de plus qu’en 2000 (2/3 sont valorisés, 1/3 est éliminé par enfouissement ou incinération. 25 kg : l’objectif de diminution par habitant et par an des ordures ménagères d’ici cinq ans pour atteindre les 200 kg / an / habitant à l’horizon 2015 (contre 268 kg / an / habitant en 2005). Le réseau de déchetterie s'est considérablement amélioré dans le département. 12_vu du doubs_octobre 2008 Le tri sélectif, s'il a progressé, reste une méthode à encourager pour améliorer le recyclage des déchets. Déchets : anticiper pour mieux éliminer L’actuel Plan d’élimination des déchets ménagers et assimilés (PDEDMA) touchera à sa fin d’ici à deux ans. Mais le Conseil général et ses partenaires réfléchissent déjà aux solutions durables à adopter pour mieux gérer les tonnes de déchets qui sortent de nos poubelles. L e premier Plan d’élimination des déchets ménagers et assimilés, mis au point en 1997 sous l’égide de l’État avec le soutien technique du Conseil général, s’achève en 2010. C’est pourquoi, un diagnostic de la situation du Doubs vient d’être réalisé par le cabinet Indiggo, à la demande du Conseil général. Il apparaît bien que la gestion des déchets est davantage efficiente aujourd’hui. Le réseau des déchetteries et l’optimisation des équipements se sont développés grâce à l’implication du Département et à l’appui de l’ADEME, en partenariat avec les groupements de communes compétents. Étudier tous les scenarii Jacques Breuil, vice-président du Conseil général en charge de l’aménagement local et du développement durable des territoires. « La question de l’élimination des déchets est cruciale et doit être réglée dès maintenant. Chacun doit prendre ses responsabilités pour répartir au mieux les capacités de stockage et de traitement sur le territoire et varier les manières de le faire. Il convient de recenser tous les scenarii possibles, leurs impacts environnementaux... et limiter le transport routier des déchets ! » Cependant, les taux de collecte et de recyclage des déchets restent à améliorer. Dans cette perspective, une commission réunissant tous les partenaires a été mise en place fin 2007 à l’initiative du Conseil général. Elle prépare d’ores et déjà la révision et la mise à jour du PDEDMA. Celui-ci prendra bien entendu en compte les évolutions de la réglementation, des politiques nationales et européennes, notamment en faveur de la prévention de la production de déchets, l’émergence de nouvelles filières, de nouvelles techniques de traitement… Quatre groupes de travail élargis étudient les contraintes et opportunités des divers scénarii possibles. La commission examinera en fin d’année ces propositions pour construire la stratégie qui prévaudra pour les dix prochaines années en matière de gestion des déchets ménagers. I I dossier Les Espaces naturels sensibles : un patrimoine à préserver pour le transmettre Quelque 200 sites dignes d’intérêt pour leur faune, leur flore ou leurs caractéristiques paysagères ont été recensés dans le Doubs. Dans un premier temps, le Conseil général en a retenu 18 pour mener une action pilote de réhabilitation et de préservation. Et de sensibilisation du public. Élus et associations sont mobilisés.//////////////////////////////////////////////////////////////////////////////// octobre 2008_vu du doubs_13 ...I I dossier Les Espaces naturels sensibles Le Département du Doubs se montre hypersensible aux espaces naturels Ici une tourbière, ailleurs une pelouse sèche, une forêt ou des zones humides… Le Doubs est riche d’un patrimoine naturel fragilisé par le reboisement, l’urbanisation, les activités humaines. Opération sauvegarde engagée ! « D es paysages, une faune, une flore rares ou représentatifs de notre région, c’est ce qui définit pour nous un espace naturel sensible », rappelle Christian Bouday, vice-président du Conseil général en charge de la politique des milieux naturels, de l’eau et de la sensibilisation à l’environnement. « Leur fragilité et leur intérêt pour la biodiversité justifient de prendre des mesures de réhabilitation et de protection. » Un engagement volontariste au public », explique Éric Faivret, directeur de l’Économie, de l’environnement et des collectivités locales, au Conseil général. « Ainsi, les habitants du Doubs et les touristes pourront découvrir la richesse et la qualité de ces milieux naturels. » Le Doubs est l’un des départements engagés de façon volontariste dans cette démarche, priorité inscrite dans le programme Doubs 2010. Pour mener à bien cette politique, les Départements disposent de deux leviers : une recette financière liée à la Taxe départementale espaces naturels sensibles (TDENS), et Parmi plus de 200 sites recensés, 60 ont été retenus dans le Schéma départemental des Espaces naturels sensibles (ENS) établi par le service Environnement du Conseil général dès 2005. Et 18 d’entre eux font l’objet d’une action pilote. Cinq autres projets emblématiques sont associés. « Concrètement, à partir d’un diagnostic, et après l’élaboration d’un plan de gestion, il s’agit de mettre en œuvre un programme de protection et de valorisation de chacun des sites, avec pour objectif de les ouvrir info + ENS : le tarier des prés pour symbole Stylisé, le tarier des prés n’a pas été choisi par hasard comme logo des Espaces naturels sensibles. Ce dodu et charmant petit oiseau, présent dans tous les milieux humides du Doubs, est en voie de régression. L’agriculture gagnant du terrain, ses zones d’habitat disparaissent. La création des ENS doit lui permettre de nicher à nouveau sereinement. 14_vu du doubs_octobre 2008 la possibilité de faire valoir un droit de préemption lors de mutations foncières. La participation du Conseil général atteint globalement 80 % des coûts d’études et de travaux pour les sites pilotes. Des espaces vivants Pour la mise en œuvre des actions prévues dans chacun des espaces naturels sensibles, le service Environnement peut s’appuyer sur les élus locaux, les associations et les institutions compétentes. Un comité de pilotage regroupe l’ensemble des acteurs concernés. Après la réalisa- Christian Bouday, Geneviève Magnon et Bernard Coth évoquent ensemble le plan de gestion du site du lac de Bouverans. La Franche-Comté naturaliste Depuis le naturaliste montbéliardais Jehan Bauhin (1541-1612), une solide tradition botaniste est établie en FrancheComté. Elle peut s’appuyer sur des associations très actives, parmi lesquelles la Société botanique de Franche-Comté. Sur 2 400 espèces végétales recensées, près de 500 sont potentiellement menacées et inscrites sur une liste rouge. La Franche-Comté connaîtrait une situation moins grave que d’autres régions. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas se mobiliser ! ...I I dossier La Drosera des tourbières. tion des diagnostics à l’horizon 2009, des plans de gestion sur cinq ans seront mis en œuvre, en étroite collaboration avec les communes ou groupements de communes, le service Environnement assurant l’accompagnement technique. Dans quelques cas, le Conseil général est lui-même propriétaire, notamment de la forêt des Baties à Mouthe. « Attention, il ne s’agit pas de créer des sanctuaires fermés ! », fait observer Christian Bouday. « Bien au contraire, notre objectif est de faire vivre ces espaces et de les protéger sans remettre en cause les activités qui s’y déroulent déjà. Lorsque c’est possible, une partie de l’espace peut être aménagée pour l’accueil de visiteurs, dès lors que ça ne met pas en danger les espèces à préserver. Des actions de sensibilisation et d’éducation à l’environnement s’adresseront au grand public, en particulier aux jeunes. La découverte du patrimoine est un atout touristique auquel on ne peut pas rester insensible. » Contact : Direction de l’économie, de l’environnement et des collectivités locales, tél. 03 81 25 81 42 Le lac de Bouverans, un concentré de nature exceptionnel « C e qui fait l’intérêt et la particularité du lac de Bouverans, c’est qu’il réunit plein de milieux naturels différents sur un petit territoire de 316 ha dont 75 pour le lac : tourbières, prairies humides, marais, cours d’eau », résume le vice-président du Conseil général en charge de la politique des milieux naturels, de l’eau et de la sensibilisation à l’environnement, Christian Bouday. « Ainsi, est-il représentatif de la vallée du Drugeon, et fait partie intégrante d’une zone plus vaste classée Natura 2000, réserve naturelle régionale, et zone humide d’importance mondiale depuis février 2003 », ajoute celui qui est l’un des principaux artisans du réaménagement du Drugeon. « Le classement en Espace naturel sensible va nous permettre de travailler plus finement sur la faune et la flore à protéger », souligne Geneviève Magnon, chargée de mission à la Communauté de communes du plateau de Frasne et du val du Drugeon. La tâche est lourde car le site – dénommé aussi lac de l’Entonnoir – est un véritable paradis pour les espèces animales et végétales les plus variées, rares ou non. Pour ne pas déranger tout ce petit monde, un belvédère devait être installé au cours de l’automne sur un ancien site fortifié. L’espace sera partiellement ouvert au public. Spitanthes aestivalis. Le principe de responsabilité Dans l'optique de la préservation des espèces, la priorité est accordée à celles qui sont le plus menacées en France et en Europe et très présentes en Franche-Comté, plutôt qu'à celles qui sont en régression ici et nombreuses ailleurs. C'est le cas par exemple de la pie grièche grise sur laquelle pèse l'ombre d'une catastrophe : notre région rassemble plus de 50 % de ses effectifs français. Lourde responsabilité ! octobre 2008_vu du doubs_15 ...I I dossier Les marais de Saône, ressource en eau protégée pour les Bisontins S ite hypersensible, les marais de Saône ont bénéficié d’une mobilisation précoce des élus relayés par la population. Il est vrai qu’ils constituent la réserve en eau de plus de 55 000 Bisontins, via la source d’Arcier, seul exutoire de ce vaste plateau. À l’initiative du Conseil général, un syndicat a été créé dès septembre 2000, date à laquelle le site a été classé zone Natura 2000. Depuis 2001, il est présidé par Yves-Michel Dahoui, conseiller général. « Depuis huit ans, nous poursuivons des travaux de défrichement très ciblés. Nous entretenons ainsi 30 ha sur les 600 qui représentent le cœur de la zone », explique Marylène Simonin, chargée de mission. « La gestion se fait sous forme de pâturages extensifs avec le concours des agriculteurs locaux. » Le classement en Espace naturel sensible a eu un effet catalyseur. « C’est l’occasion pour nous de réfléchir à la valorisation de l’espace et à son ouverture au public, alors que la priorité c’est la protection de ces milieux fragiles. Lors des réunions publiques qui ont été organisées suite à la réalisation du diagnostic, la population nous a encouragés à poursuivre la protection du site et à maîtriser sa valorisation », souligne Marylène Simonin. Ce sera l’un des enjeux-clés du plan de gestion présenté cet l’automne. La côte de Moini, un attrait dans le cadre de vie des Quingeois L es 40 ha de la côte de Moini, à Quingey, sont emblématiques des pelouses sèches de FrancheComté. Elles sont d’ailleurs classées au titre du programme européen Natura 2000. Voici 50 ans environ, le paysage y était complètement ouvert, comme un balcon au-dessus de la bourgade ancienne resserrée au bord de la Loue. « Notre premier objectif est de stopper le reboisement et de relier entre eux les espaces préservés », explique Sarah Faivre, adjointe au maire chargée de l’environnement et de la jeunesse. « Après une période de travaux et de 16_vu du doubs_octobre 2008 pose de clôtures, des animaux pourront y paître. » L’état des lieux présenté cet automne a mis en lumière les richesses de la faune et de la flore, avec notamment la présence de belles orchidées dont l’orchis brûlé, et d’une plante parasite vulnérable, inscrite au livre rouge national : l’orobanche de Bartlingi. Le plan de gestion doit être mis en place dans la foulée. « Au-delà de la préservation de l’espace, nous souhaitons en faire un outil pédagogique », précise Sarah Faivre. « C’est un élément d’attrait de notre cadre de vie, et un atout pour un tourisme vert dans la vallée de la Loue. » Des visites pédagogiques sont organisées dans les marais de Saône. Sarah Faivre, adjointe au maire de Quingey, chargée de l’environnement et de la jeunesse : « Des insectes et des orchidées rares sont recensés sur notre site. » ...I I dossier Belvoir, un patrimoine d’exception Déjà 2 000 ha protégés par le CREN de Franche-Comté Depuis sa création en 1991, le Conservatoire régional des espaces naturels de Franche-Comté (CREN-FC) a constitué un patrimoine d’environ 2 000 ha, soit en propriété directe, soit sous convention, soit en maîtrise d’ouvrage. Le premier programme a porté sur les tourbières (360 recensées pour 2 500 ha) qui se poursuit encore : une trentaine de sites représentant 150 ha sont gérés. Puis un inventaire des mares a été entrepris : 3 500 recensées ; 250 d’entre elles font l’objet d’un plan de gestion. Un autre programme vise les pelouses sèches, telle celle de Champlitte. Nouveau projet : Paturéco... « Pour résoudre le problème de l’entretien des sites, nous allons constituer des troupeaux de chèvres, moutons, chevaux et vaches, avec trois bergers, qui se déplaceront », annonce Pascal Colin, directeur du CREN-FC. L’action de cette association – complémentaire des ENS – en fait un partenaire privilégié du Conseil général. A u même titre que son château moyenâgeux, que ses halles de la Renaissance et ses maisons séculaires, les pelouses sèches font partie du patrimoine d’exception de Belvoir. La création d’un Espace naturel sensible vient soutenir à point nommé les efforts poursuivis par les élus et un agriculteur qui luttent de concert contre l’enfrichement progressif. « Nous souhaitons remettre en valeur ce territoire et en tirer parti pour développer un tourisme doux et des activités agricoles complémentaires », annonce le maire, Christian Brand, président par ailleurs de la Communauté de communes du vallon de Sancey. L’implantation d’un vignoble – pour du raisin de table – est envisagée, notamment. « Notre action est facilitée du fait que la commune possède 90 % des 20 ha concernés, mais les discussions avec les autres propriétaires se déroulent bien, d’autant plus la démarche n’a pas de caractère obligatoire », ajoute-t-il. « Non seulement l’aide financière du Conseil général est conséquente mais elle nous permet, complétée d’une aide technique, de réaliser beaucoup plus vite notre projet. » Le maire de Belvoir, Christian Brand, et la population sont mobilisés depuis plusieurs années pour préserver leur site remarquable. Le Conservatoire botanique engagé pour des tests grandeur nature « Le règne de la rainette verte menacé Imaginerait-on nos campagnes désertées par la rainette verte ? Et pourtant c'est ce qui risque de se produire si rien n'est fait ! Elle a déjà disparu en Suisse, est menacée d'extinction en Allemagne, Hollande... Et ne se porte pas très bien dans le Doubs. « Dans les Espaces naturels sensibles, il sera possible justement de reconstituer un environnement favorable à la sauvegarde des espèces menacées », souligne JeanChristophe Weidmann, directeur de la Ligue de protection des oiseaux de Franche-Comté. « C'est une collaboration de fond qui s'engage avec le Conseil général, complémentaire d'autres politiques comme Natura 2000, les réserves naturelles... » Et de citer en exemple l'interdiction du DTT, dans les années 1980, qui a permis de sauver le faucon pèlerin. Cypripedium calceolus. L es élus locaux ont pris conscience des trésors cachés présents sur notre territoire », se réjouit François Dehondt, directeur du Conservatoire botanique national de FrancheComté. Cette structure agréée par le ministère en charge de l’Environnement joue un rôle d’expert auprès de l’État et des collectivités locales, ce qui en fait un partenaire naturel du Conseil général du Doubs. « L’échantillon retenu dans un premier temps de 18 ENS est représentatif de la grande diversité de nos milieux. Ce sera l’occasion de mener des tests grandeur nature. Les orientations du Conseil général s’articulent très bien avec notre mission de connaissance et de conservation. » Les spécialistes du conservatoire franc-comtois établissent un maillage du territoire – de 5 km sur 5 – pour recueillir des milliers de données chaque année et suivre l’évolution de la flore. Parmi les plus menacées, 35 espèces ont fait l’objet d’un bilan stationnel – véritable diagnostic opérationnel préalable à la mise en œuvre d’actions de protection – ; 15 autres font l’objet d’un plan de conservation, l’objectif étant de les maintenir dans leur espace naturel. Des mesures de préservation sont prises avec l’accord des propriétaires des sites. La Fédération de chasse, par exemple, a encouragé financièrement une de ses associations locales afin qu’elle remette en état un site abritant des orchidées rares. octobre 2008_vu du doubs_17 Sauve-qui-peut les chauves-souris L e souhait d’ouvrir au public – même partiellement – les Espaces naturels sensibles (ENS) n’était pas compatible avec les mesures de protection des chiroptères. Les sites aux enjeux forts – essentiellement ceux de reproduction et d’hibernation – sont donc écartés. « Mais dans les sites retenus, des actions de sensibilisation, d’information et d’amélioration des connaissances pourront être menées. Avec 9 000 cavités en Franche-Comté, nous avons de quoi faire ! », fait observer Sébastion Roué, responsable de la Commission de protection des eaux, du patrimoine, de l’environnement, du sous-sol et… des chiroptères. Sur 34 espèces de chauves-souris Le point de vue de Éric Alauzet, vice-président en charge de l’Agenda 21 risques liés à l’épuisement de la biodiversité « Les égalent ceux liés au changement du climat Vol de nuit de minioptère. en France, 26 sont présentes dans le Doubs, concentrées dans les vallées alluviales. 13 sont menacées, tels le petit murin et le rhinolophe euryale, deux espèces méridionales qui se trouvent en limite de leur territoire naturel. « Mais les populations forestières sont encore méconnues », précise le Monsieur Chiroptère de la région. Découvertes assurées dans les années à venir ! À l’écoute de nos voisins les insectes « L es insectes sont de bons indicateurs des structures et de l’évolution des milieux car ils sont très sensibles à leurs variations », souligne Frédéric Mora, chargé de mission de l’Office pour les insectes et leur environnement (OPIE) qui apporte son expertise à la création des Espaces naturels sensibles. « Depuis 2001 que j’effectue un travail d’inventaire systématique sur le terrain, je vois des espèces en régression, comme l’apollon, un papillon de jour – relique glaciaire – qui remonte en altitude au détriment de la plaine. Et d’autres espèces progressent, comme l’azuré du trèfle qui nous vient du bassin méditerranéen. Toutefois, il convient de rester prudent sur les conclusions à tirer. Il faut assurer une veille écologique sur le long terme pour en savoir plus. C’est l’un des intérêts que nous voyons dans la création des Espaces naturels sensibles telle que l’envisage le Département du Doubs. Ce qui nous paraît important dans cette démarche, c’est de lier les préoccupations qui concernent la faune, la flore, les activités humaines pour mettre en œuvre des stratégies d’aménagement du territoire et de préservation de la bio-diversité. » Association créée en 1994, l’OPIE a réuni, depuis 2001, plus de 75 000 données sur les insectes de Franche-Comté ce qui lui permet de réaliser, au fil des ans, des atlas thématiques (libellules, papillons de jour, etc.). 18_vu du doubs_octobre 2008 (Conférence des Nations Unis, Rio de Janeiro, 1992). C’est tout simplement la vie sur notre planète qui est en jeu. On est saisi par un frisson à la simple évocation de la possible disparition de la faune marine d’ici quelques décennies. Ou encore des insecte pollinisateurs (abeilles...) qui assurent le tiers de la nourriture que nous mangeons : fruits, baies, légumes, noix et graines. Aussi, il incombe à chacun de prendre ses responsabilités pour inverser la tendance. La politique ambitieuse en faveur des Espaces naturels sensibles développée par le Conseil général du Doubs répond à cet enjeu en même temps qu’elle offre aux habitants et aux touristes des lieux d’agrément et de connaissance. Cette politique se veut également une incitation à ce que chacun, dans sa vie privée et professionnelle (jardinage, agriculture, sylviculture...), s’informe et préfère les techniques, les produits, les essences qui préservent et enrichissent la biodiversité. Nous sommes au cœur du développement durable. » Fesches-le-Châtel : une zone humide cernée par l’urbanisation L'apollon, une espèce en régression. C’est un îlot de prairies humides à la périphérie de Montbéliard, un corridor fluvial avec l’Allan, le canal de Haute-Saône et le canal du Rhône au Rhin. Un espace relativement préservé, très apprécié des promeneurs pour son calme. Son classement parmi les ENS permettra d’améliorer ses caractéristiques naturelles. Ce site placé sous la maîtrise d’ouvrage de la Communauté d’agglomération du pays de Montbéliard est le premier à bénéficier d’un plan de gestion. at, l’habit e d n o sal nt au dins Prése éco & Jar re 2008 D b 9 octo nçon. 1 u a du 17 opolis Besa à Micr PROSOL TECHNOLOGIE SAS 03 81 47 90 98 Le Spécialiste des Sols Salon des Vins de France 14 e BESANÇON 24 au 26 octobre 2008 [email protected] Opvwfbvu!3119!;! bufmjfst!¿opmphjrvft! hsbuvjut!" vendredi : 14h à 21h30 (nocturne) s a m e d i : 10h à 20h dimanche : 10h à 19h Parc des Expositions Micropolis Restauration sur place - Parking gratuit Renseignements : 0,15 ` TTC / min www.salon-vindefrance.com L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. Les mineurs doivent être accompagnés d'un adulte. octobre 2008_vu du doubs_19 I I “Étrangers de chez nous” histoire Un siècle de témoignages pour mieux comprendre L ’histoire de l’humanité est faite de migrations : celles de clans, de tribus, d’individus, pour des motifs économiques, politiques... Ces migrations, si elles ont évolué, sont toujours présentes dans nos sociétés et posent la question du vivre ensemble. Le service éducatif des Archives départementales du Doubs apporte, avec la publication récente d’Étrangers de chez nous, L’immigration dans le Doubs et à Colombier-Fontaine (1850-1950), un éclairage doubien sur la question en se focalisant principalement sur Colombier-Fontaine, commune très tôt industrialisée. Cet ouvrage, fruit d’un patient travail de recherches et d’interviews d’Alain Gagnieux, retrace des itinéraires de vie de migrants pendant cette période riche en événements (essor de la révolution industrielle, deux guerres mondiales, crise des années 1930, reconstruction du pays après guerre…). Mêlant courriers, reproductions de documents d’époque et données statistiques, c’est un témoignage vivant et proche. Une approche concrète sur une question d’actualité, ses évolutions réglementaires, et un enjeu de société qui nécessite réflexion et recul contre les passions et les préjugés réciproques. Le livre nourrit une grande ambition : donner à chacun les moyens d’entrer en citoyen raisonnable dans les débats que suscitent les phénomènes migratoires où, jamais, la nécessité ne devrait supplanter l’humanité. Distribué gratuitement aux collèges et lycées du Doubs, il peut être acquis en librairie ou aux Archives départementales (17 €, hors frais de port). Archives départementales du Doubs, rue Marc Bloch, BP 2059, 25 050 Besançon Cedex “La Résistance dans le Doubs” Un DVD pour lutter contre l’oubli P our lutter contre les risques de l’oubli, l’association Mémoire de la Résistance dans le Doubs a réalisé un DVD riche de témoignages, de documents écrits, de photos et de séquences vidéo… Ce qui en fait un outil de référence complété d’un guide pédagogique et technique. Plusieurs entrées sont proposées : personnes, lieux, chronologies, etc. Ce devoir de mémoire a nécessité huit années de recherches et d’enquêtes à une équipe bénévole d’historiens, d’enseignants, d’informaticiens, d’anciens résistants, coordonnés par Françoise Leboul. Le DVD du Doubs s’insère dans le programme national La Résistance dans les départements, engagé depuis l’an 2000, par l’Association pour les études sur la Résistance intérieure (AERI) afin de rendre compte à la fois des diversités locales et du 20_vu du doubs_octobre 2008 processus d’unification des organisations sur le terrain. Alors que disparaissent progressivement les témoins directs de cette période douloureuse de notre histoire, l’ensemble des DVD assure un passage de témoin en direction des jeunes générations. « Le Département est très soucieux de favoriser la transmission de la mémoire », soulignait le président Claude Jeannerot, lors de la présentation du DVD à l’Hôtel du Département. « C’est pourquoi, par exemple, le nom de Lucie Aubrac a été donné au collège de Doubs. Les combattants de l’ombre, qui refusèrent la honte et la soumission, nous ont tracé la ligne que nous devons nous efforcer de perpétuer et de conjuguer à tous les temps : la défense de la liberté et de la dignité de tous, la promotion de la fraternité, le refus du racisme… » Le DVD du Doubs est en librairie, et disponible sur le site de l’AERI et de Mémoire de la Résistance dans le Doubs : www.aeri-resistance.com/html/25.php, rubrique Boutique. I enfance I Au plaisir des sons pour mieux communiquer Un moment privilégié de communication entre enfants et parents. Au cours de cet atelier mis en place à Ornans par un service du Conseil général, enfants et parents jouent avec les sons pour mieux établir le dialogue. « E nroulez le fil, déroulez le fil, et tire, et tire et tape, tape, tape… » Marie-Pierre Grillet, musicologue de l’association Coccinote, joint le geste à la parole puis attrape tour à tour clochettes et bâtons de pluie tandis que la troupe d’enfants assis en rond par terre l’imite avec application. Au Relais assistantes maternelles (RAM) d’Ornans, un monde sonore se met en place, une chansonnette commence, entonnée par Serge Perrin, infirmier de l’unité évaluation enfance/ famille en poste au CMS (Centre médicosocial, service du Conseil général) de Saône qui est à l’initiative du projet Au plaisir des sons. Les enfants chantent, les parents suivent, l’ambiance est détendue. Depuis mars dernier, une bonne vingtaine de bambins de moins de quatre ans en compagnie de leurs mamans le plus souvent, rarement de leurs papas, et parfois de leurs nounous, se retrouvent à raison d’une séance mensuelle, hors vacances scolaires. « C’est un temps d’accueil particulier pour les parents et les enfants en utilisant la musique, mais aussi le chant et la danse comme support de jeu et de communication », explique Serge Perrin. « Parfois surgissent des difficultés entre parents et enfants liés à des événements : séparation au moment de l’entrée en crèche, problèmes de socialisation du jeune enfant, etc. Nous avons créé ces rencontres musicales pour que les familles trouvent les repères nécessaires à la construction de leur identité et nouent le dialogue. Tout ceci afin de permettre le développement harmonieux de l’enfant avant l’intégration à l’école. » Une énorme demande Cette action collective réunit des professionnels de l’enfance et de la petite enfance autour du CMS, de Serge Perrin et Stéphanie Roustel, elle aussi infirmière : Coccinote, qui propose des activités musicales et culturelles structurantes, la halte-garderie Pitchoune et le RAM d’Ornans. Ils décident de mettre en place des sessions en dehors du CMS, afin que parents et enfants se retrouvent ailleurs, dans un lieu neutre… Plusieurs membres de chacune des structures encadrent les huit séances qui se déroulent sur six mois. « Pendant environ 1h30, nous amenons les enfants à découvrir et à manipuler des instruments de musique variés et des objets sonores. Vient ensuite le temps de l’expression corporelle collective, rituel pour terminer la séance et se dire au revoir », souligne Serge Perrin. « Et quand un parent nous annonce que son enfant s’épanouit, nous sommes contents : cela signifie toujours que l’adulte référent, père ou mère, est mieux aussi… » La prochaine session de Au plaisir des sons reprendra début 2009 : « Vu la demande, nous pourrions faire une séance par semaine. Mais notre priorité reste les familles qui en ont vraiment besoin. » Centre médico-social 99 rue Pierre Vernier 25 290 Ornans Tél. 03 81 62 21 26 Serge Perrin, infirmier. octobre 2008_vu du doubs_21 Le CODERPA : Comité départemental des retraités et personnes âgées Des personnes âgées actives et créatives. I personnes âgées I La Semaine Bleue pour bien vieillir ensemble Organisée en France chaque automne depuis une vingtaine d’années, la Semaine Bleue sera déclinée dans le Doubs du 14 au 25 octobre dans différentes villes, notamment Baume-les-Dames, Besançon, Montbéliard et Pontarlier. C onsacrée aux problématiques du vieillissement, la Semaine Bleue propose une série d’animations, de conférences et de colloques tous publics. L’édition 2008, intitulée “Jeunes et vieux, connectez-vous !” aborde les dangers de l’isolement des personnes âgées et les fractures intergénérationnelles. Élaborée de concert avec le Conseil général, l’Institut régional du vieillissement (IRV), de nombreuses structures associatives, et le CODERPA (voir encadré), cette manifestation met l’accent sur le rôle économique et social des plus de 60 ans. « Les seniors sont générateurs d’emplois dans les domaines de la santé, de l’aide à la personne ; ils assurent également par leur engagement bénévole la vitalité des associations : une personne retraitée sur deux s’implique dans le tissu associatif », rappelle Marie-Madeleine Bouhelier, directrice de l’IRV. 22_vu du doubs_octobre 2008 Un lien indispensable entre les générations Pour Christian Demouge, responsable de la commission communication du CODERPA, « l’intégration des retraités et des personnes âgées dans la société est un objectif vital : garder le contact avec les autres, transmettre aux plus jeunes, rester actif à sa manière et selon ses possibilités, c’est essentiel pour la personne elle-même. Le lien entre les générations est indispensable au bon fonctionnement de la société. Il nous faut réinventer des modes de communication entre les âges. » Parmi les thèmes aussi au programme : une réflexion sur “L’humanitude”, le 16 octobre, avec Jérôme Pelissier, chercheur et écrivain, une conférence, le 22 octobre, en présence de Maurice Bonnet, ancien président du CNRPA, instance nationale dont dépend le CODERPA. Placé auprès du président du Conseil général, le CODERPA est une instance consultative de concertation et d’observation des politiques concernant les retraités et les personnes âgées. Il est constitué de trois collèges représentatifs des personnes âgées et de leurs familles, des acteurs de l’action sociale et médico-sociale gérontologique et des institutions publiques et organismes financeurs, dont le Conseil général. En septembre 2005, Claude Jeannerot en a confié la présidence à Jean-Marie Bart, vice-président en charge des Solidarités. La vice-présidence est assurée par Norbert Duquet. Une quarantaine de membres participent aux travaux de quatre commissions dans le but de promouvoir la citoyenneté des retraités et de valoriser leur rôle économique et social. C’est d’ailleurs à ce titre que le CODERPA a participé activement au volet vieillissement du Schéma départemental de l’organisation sociale et médico-sociale (SDOSMS) 2008-2012, édité en juin 2008 et consultable sur le site du CG. Contacts : CODERPA (secrétariat au Conseil général) Tél. 03 81 25 86 13 IRV : 03 81 41 90 36 www.semaine-bleue.org Les échanges entre générations, source d’enrichissement mutuel. I Doubs nature C I Il y a toujours une bonne raison de pêcher entre Loue et Doubs ’est un coin de nature au charme sauvage qui accueille les inconditionnels de la pêche à la mouche. À commencer par trois mordus qui ont eu l’idée, en 2004, d’exploiter 10 ha d’étang à Osselle, “Entre Loue et Doubs” – le nom de leur société. Laurent Bouillet, Guy Pellerin et Jean-Luc Rémond ouvrent le site à tous ceux qui taquinent l’Arc-en-ciel, la Gold ou la Farios, simples amateurs ou fervents initiés. « C’est unique dans le Doubs ! La pêche en étang, plus technique, est idéale pour se perfectionner et offre une alternative quand les rivières sont impraticables ! Nos poissons sont parfaitement conformés, entre un et cinq kilos, grâce à une sélection draconienne », explique Guy Pellerin. « Nous louons des barques, prêtons du matériel, proposons différents abonne- ments, y compris des séances pour débutants. Pour ceux qui veulent pêcher toute l’année, nous ouvrons en intersaison, d’avril à octobre, la pêche au leurre (brochets, Black Bass…). Les pêcheurs et leurs familles peuvent pique-niquer, profiter de la base nautique, de la véloroute à proximité... » Guy Pellerin aime partager sa passion de la pêche. Un challenge est organisé en juin pour la pêche aux carnassiers, un autre en avril pour les débutants à la mouche. Avec Ouvert sept jours sur sept, la formule “Coups du soir” à partir d’avril, du 1er octobre au 15 mai. quand les jours rallongent, plus besoin Tél : 06 73 64 14 04 d’aller loin pour s’adonner à sa passion au Contact : [email protected] sortir du travail. Site : www.entre-loue-et-doubs.com Les confitures et les sirops de Pierre : des saveurs préservées A Pierre Chupin dans les traces de sa grand-mère. h les confitures que grand-mère mitonnait dans sa bassine en cuivre et dont les parfums envahissaient la maison ! Disparues ? Hé bien non ! Filez à Pirey, pas loin de Besançon, et rendez vous chez Pierre Chupin. Un Angevin diplômé (entre autres) en gestion des milieux naturels, paysan dans l'âme, installé depuis 18 mois dans une vielle ferme qu'il retape avec l'aide de sa femme. Sa passion héritée de sa grand-mère : les sirops et les confitures cuites à l'ancienne, à base de baies sauvages, de fruits des jardins non traités de ses amis et voisins, avec du sucre “bio”, de la pectine naturelle, sans colorants ni conservateurs, comportant 54% de fruits. Oranges amères, pêches, fraises, abricots, figues, menthe, nèfles, mais aussi cynor- rhodon (le fameux gratte-cul ), sureau très parfumé, tomate verte… 27 spécialités à son catalogue. À découvrir : un goûteux pesto à l'ail des ours, à déguster sur du pain ou des pâtes. Christophe Menozzi le sert dans son restaurant bisontin en cassolette d'escargots à la Morteau. Pierre récolte ses plantes sauvages dont il tire également de délicieux sirops très aromatiques ; cinq parfums sont au choix. Les confitures de Pierre sont en vente à la boulangerie au “Pain à conter”, chemin de Casamène à Besançon, sur les marchés du quartier Battant le vendredi, à Besançon, à Fondremand, Mesmay, Quingey, etc. Téléphonez-lui au 03 81 82 34 03 et prenez rendez-vous. Ses confitures sont bonnes à s'en lécher les doigts ! octobre 2008_vu du doubs_23 90x120h vdd 17/09/08 10:51 Page 1 DU BÉBÉ & DES JOURS DE FÊTE === == = == == == ==== 1=Chè Voya que e gagg nerà ===== Jouez www.sa londela sur mariee Technopole du Grand Besançon .fr MICROPOLIS - BESANÇON 7-8-9 novembre 2008 10 DÉFILÉS-SPECTACLES Les horaires du Salon vendredi : 14 h à 21 h - samedi : 10 h à 21 h dimanche : 10 h à 19 h www.micropolis.net tél. 03 81 41 08 09 N N LO ÇO 8 SA SAN 200 E E U B T A DE OBR EN T ÉS TAT OC PR ABI 19 AU 17 Renforts fibre de verre dans l’ouvrant et le dormant. L’H TION ISOLA ERM* TH LINEA DU RITÉ SÉCU LUS YP SAFET DE * Fenêtres Linéa : Jusqu’à 40% de crédit d’impôt et des économies de chauffage. 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V us du ciel, les 140 km de la première tranche de la branche Est de la Ligne à grande vitesse (LGV) RhinRhône n’ont plus rien d’une succession de pointillés, mais constituent bel et bien un fuseau ferroviaire continu. Démarrés à l’été 2006, les travaux ont bien avancé cet été, « et fin septembre, 85 % des terrassements devraient être réalisés, et même un peu plus dans le Doubs », affirme Marc Svetchine, directeur d’opérations de la branche Est pour Réseau ferré de France (RFF). « On s’active pour rester dans les délais. Sur la partie Doubs, le tunnel de Chavanne sera percé aux trois quarts, le viaduc Aibre-Trémoins sera quasiment achevé, de même que les deux ponts sur l’Ognon. Dans le canton d’Audeux, la piste est entièrement réalisée et les ponts sont pratiquement terminés. » Le Département se charge de l’accès routier Le Doubs est impliqué dans le chantier à plusieurs titres. Il est l’un des financeurs de l’ouvrage, puisqu’il 3 000 personnes sur le chantier Les terrassements de ballast – la souscouche solide de la voie ferrée – démarrent cet automne, après la pose de clôtures, l’assainissement, le drainage, la végétalisation des talus… La partie génie civil se terminera entre fin 2008 et fin 2009, et le chantier d’équipement ferroviaire va ainsi démarrer progressivement, alimenté par la base de travaux de Villersexel. La cellule LGV pilotée par l’ANPE estime à 3 000 le nombre de personnes travaillant sur le chantier, dont plus des deux tiers sont passés par ses services. C’est notamment cette cellule, que dirige Christophe Quillet, qui s’applique à faire respecter la clause d’insertion imposée par RFF, l’amé- nageur, stipulant que 7 % des emplois doivent être réservés à des travailleurs en difficulté. Bonne surprise : la clause a été respectée, sur certains chantiers, le “public en difficulté” atteint même 20 % de l’effectif. apporte 39 millions d’euros d’une enveloppe globale de 2,31 milliards d’euros. Il est par ailleurs maître d’ouvrage de l’accès routier à la future gare d’Auxon, chantier estimé entre 20 et 25 millions d’euros. Après l’enquête publique réalisée au printemps, la déclaration d’utilité publique de cette connexion routière devrait être prononcée par le préfet avant fin 2008. Sur le terrain, la Direction des routes et des infrastructures du Département est l’interlocuteur de RFF lorsque le chantier croise le réseau départemental, ce qui est fréquent. « Ce chantier constitue quelquefois une bonne occasion d’optimiser le réseau existant, et la collectivité plaide la cause des communes auprès de l’aménageur », signale Vincent Fuster, viceprésident en charge des infrastructures. Ainsi, sur la RD 459, la concertation a abouti à la suppression d’un ouvrage prévu au préalable, et l’économie réalisée a permis de financer la déviation de BurgilleCourchapon. octobre 2008_vu du doubs_25 Gilles Leroy, parrain de l’édition 2008 des mots Doubs, prix Goncourt 2007 pour Alabama Song. I I Un engouement confirmé zoom pour Les mots Doubs Pas moins de 36 000 lecteurs et près de 2 500 collégiens – soit 600 de plus que l'an dernier – ont fêté la rentrée littéraire en compagnie de 230 auteurs, et de leurs ardents défenseurs, les libraires. Malgré la pluie des vendredi et samedi, et la bise du dimanche, cette 7e édition a confirmé le succès populaire des mots Doubs. Prix du Premier Roman Mère et fille face à face dans le Saloon d’Aude Walker David Foenkinos, président du jury « Huit romans étaient en lice, de bonne qualité, ce qui n’a pas rendu faciles les délibérations. Le roman d’Aude Walker est noir, fort, mélancolique, mais avec une dose d’humour. Nous l’avons soutenu car nous sommes certains que c’est le début d’une œuvre. Un second livre se distinguait nettement auquel nous avons attribué une mention spéciale : Pourquoi pas le silence, de Blanche de Richemont. Un livre à découvrir aussi. » Prix de la dictée L a jeune Aude Walker débute une carrière prometteuse puisque, avant de recevoir le prix du Premier Roman du Doubs, elle a été primée à la Forêt des Livres, un salon organisé par le charismatique Gonzague Saint-Bris, en Tourraine. Et la voici nominée pour le très couru prix de Flore. Beau départ donc avec un sujet grave et profond comme la propre voix d’Aude Walker. Mise au ban d’une grande famille new-yorkaise, Lisa Duval a abandonné tout désir, toute ambition. Jusqu’à ce que le passé la rattrape tandis que sa mère pénètre dans l’hôtel où elle travaille, à Paris. Cette femme extravagante, – « une mère que l’on ne souhaite à personne ! », dixit l’auteur – ne reconnaît même pas sa fille. Leur face à face sera terrible et Philippe Desssoulliers : quatrième victoire Le président Claude Jeannerot a remis des cadeaux aux deux vainqueurs de la dictée écrite par Quentin Debray et lue par Virginie Ollagnier. 26_vu du doubs_octobre 2008 Philippe Dessoulliers voit sa quatrième participation couronnée de succès. « Le texte était très beau, mais truffé de termes médicaux, notamment, et de difficultés grammaticales. Surtout, il fallait se mettre dans la tête de l’auteur – psychiatre, je le souligne –, pour choisir entre le pluriel et le singulier… » Concluez-en ce que voudrez ! Mais qui détrônera ce Belfortain ? Rendez-vous l’an prochain. Aude Walker a reçu le prix du Premier Roman des mains de Noël Gauthier, vice président du Conseil général en charge de l’information, de la communication et de la démocratie participative. pousse Lisa à prendre l’avion pour régler ses comptes. Ce road movie franco-américain emprunte un style nerveux et dynamique. « J’ai mis des mots sur les silences de mon père, américain d’origine, français totalement intégré au point de ne plus parler anglais », confie Aude Walker. « Comme mon héroïne, j’ai un aïeul irlandais qui a construit les ponts de Brooklyn. Mais l’essentiel est imaginaire. » Si la journaliste, chef de la rubrique sexe du magazine Glamour, affectionne le rose, la romancière, elle, préfère le noir… qui mène vers un jour neuf. Saloon d’Aude Walker, édité par Denoël Emmanuel Cadart, 15 ans : fort en thème « J’ai toujours été bon en orthographe, il faut dire que j’ai fait du latin et du grec », s’excuse presque Emmanuel Cadart, 15 ans, en 1re S au lycée Pasteur (Besançon). « Et puis je lis beaucoup, surtout du fantastique, mais aussi des classiques. C’est formateur ! » ...I économie I Théo Labonne, 14 ans, d’Auxon-Dessous, a trouvé le nombre exact de livres qui composaient la pyramide : 96… Et les a donc tous emportés, s’assurant de la lecture pour quelques années ! Prix des Collégiens Yves Grevet récompensé Jean-Michel Guyot et Françoise Rodary, lauréats 2008 du prix Pergaud. L es huit jurés du prix des Collégiens ont de nouveau impressionné les auteurs lors de Deviens chroniqueur à la télé. De questions précises en analyses pertinentes, ils ont passé en revue sept auteurs, dont un duo mère-fille, avant de primer Yves Grevet pour le premier tome de sa trilogie Méto*. 9h30, dans le hall d’accueil du Conseil général transformé en plateau télé. Frédéric Dotte, journaliste de France 3 et animateur du plateau, donne les derniers conseils, l’utilisation du micro, les prises de parole... Marcus Malte confie le plaisir qu’il a d’être le parrain et de ne pas revivre l’exercice difficile du face à face avec le jury devant les caméras. Les candidats défilent, les questions affluent, les échanges sont nombreux et les notes tombent. Trois points départagent les deux premiers et Yves Grevet revient pour livrer ses premières impressions de lauréat : « Méto est un livre que je porte en moi depuis des années, je suis très heureux d’avoir pu toucher le jury avec cette histoire et fier que ce prix soit remis par son véritable public. C’est mon premier prix, je suis très ému. » Yves Grevet, lauréat du prix Méto, tome 1 : La maison, éditions Syros des Collégiens 2008. jeunesse Delphine Coulin « Les mots Doubs m’ont porté chance » A près une première visite en 2004, où elle a remporté le prix du Premier Roman pour Les traces*, Delphine Coulin est revenue. Delphine Coulin, prix du Premier roman 2004, poursuit une belle Entre-temps, elle a publié Une seconde de plus*, carrière littéraire. un recueil de nouvelles et, cette année, Les mille vies**, roman qui retrace la vie d’une actrice, ses rôles... L’occasion de s’interroger sur les rôles que l’on joue dans la vie, l’importance de la vie réelle et de l’imaginaire. Delphine Coulin : « Je suis très heureuse de revenir à ce salon qui m’a porté chance. Certains visiteurs m’ont reconnu et ont pris mon roman parce qu’ils avaient lu Les traces. Mon rythme d’écriture est assez lent, mais j’espère pouvoir revenir vous voir dans deux ans. » *Editions Grasset _ **Editions Seuil Le 55e prix Louis-Pergaud en direct des mots Doubs R emis pour la première fois pendant la fête du livre, le prix Louis-Pergaud, organisé par l’Association des Franc-Comtois de Paris, a récompensé Françoise Rodary et Jean-Michel Guyot pour Le sang des femmes aux éditions Aréopage : « J’ai appris la bonne nouvelle le 2 septembre et j’ai tenté de joindre Françoise qui vit aux États-Unis. N’y parvenant pas, je lui ai envoyé un texto… », confie Jean-Michel Guyot. « Texto que j’ai reçu deux heures après, en plein ouragan », se souvient Françoise Rodary, « j’ai sauté de joie et j’ai complètement oublié Gustav ! » Elle poursuit : « L’idée du roman est venue de la consultation des actes de naissance de nos ancêtres aux Archives du Doubs et à celles du Jura. Il y a tellement de non-dits, de formulations amusantes, ambiguës, d’histoires extraordinaires que je sentais qu’il fallait partir de là. La découverte d’un cadavre de nouveau-né fournit le point de départ. La sage-femme qui est appelée sur les lieux à ce moment-là, Julie Violet, va tenter de remonter les neuf mois pour retrouver qui est la mère, qui est le coupable. » Jean-Michel : « C’est l’occasion de mettre à l’honneur le Haut-Doubs, ses gens, ses paysages magnifiques. » Françoise conclut : « Nous n’avions jamais vraiment osé franchir le pas de l’écriture et pour nous qui nous connaissons depuis la 6e et qui avons été ensemble au lycée… Pergaud, remporter ce prix est génial. » Le sang des femmes, éditions Aréopage octobre 2008_vu du doubs_27 I I C’est la rentrée… culture pour les théâtres aussi Dans le changement ou la continuité, les défenseurs du spectacle vivant ont concocté une belle saison culturelle. À découvrir sans tarder. R ebaptisé “musical” par Loïc Boissier, son nouveau dirigeant, « car ce n’est pas une chapelle réservée à la musique savante ou à l’opéra », le théâtre municipal de Besançon, comme les scènes nationales du département, est prêt pour une nouvelle saison. Si chaque lieu a ses spécialités, tous affichent une même volonté : développer des partenariats avec ses homologues. « À Besançon, on bénéficie d’une situation idéale avec trois scènes qui, chacune, cultive son jardin tout en travaillant sur certains projets avec les autres. Le public profite ainsi d’un large choix et il n’y a pas de concurrence entre nous », analyse Daniel Boucon, directeur du Théâtre de l’Espace. Et Loïc Boissier, dont le Mesure sur mesure de Shakespeare est accueilli au Nouveau Théâtre (une première !) de renchérir : « C’est une façon de mêler les publics ». Le Cylindre comme le Centre régional du livre sont également des partenaires. Le nord du département n’est pas en reste puisque des échanges sont proposés aux abonnés de l’Allan à Montbéliard, avec le Granit à Belfort, l’Arche, scène jeune public, à Bethoncourt, et les scènes bisontines. « Nous nous produisons les uns et les autres dans chaque lieu. Ca permet d’offrir un panorama élargi aux habitants », souligne Didier Levallet, aux commandes de l’Allan depuis 2001. Inédit, varié, osé Sans dresser une liste exhaustive des spectacles présentés (chacun propose une belle plaquette détaillée), on note que la musique « sous toutes ses formes » domine à l’Allan comme au Théâtre musical. Didier Levallet résume le fil conducteur de sa saison : trois solos féminins, monologues dénonçant la guerre et ses violences et 28_vu du doubs_octobre 2008 dans lesquels les protagonistes clament leur désir de liberté et leur amour de la vie. Entre ces trois « temps forts », il y aura du théâtre (avec des musiciens sur scène), des concerts au Palot, de la danse ou du cirque. Au Nouveau Théâtre, Sylvain Maurice annonce « plein de surprises, du théâtre un peu déconnant avec Philippe Quesne, des classiques avec Musset, Shakespeare, un week-end “hors-série”, les tournées hors les murs sans oublier la création franco-irano-japonaise Des Utopies ? ». L’aventure commence dès décembre avec la venue des troupes L’Opéra de quatre notes est un chefd’œuvre d’humour à voir en famille, le jeudi 16 octobre, à 20h, au théâtre musical de Besançon. japonaise et iranienne à Besançon et se joue sur scène et dans les trois langues en janvier. Tout aussi inédite, la saison de l’Espace, se révèlera « grinçante, souriante et décoiffante », aux dires de Daniel Boucon. « On s’efforce de respecter les équilibres entre les genres sans se laisser enfermer dans des cases. Les passerelles entre les disciplines nous intéressent car il jaillit de là des choses nouvelles ». Danse, cirque, théâtre d’objets pour petits et grands et, pour la première fois, magie, la programmation est éclectique ici aussi. Tant mieux. www.lallan.fr Tél. 0 805 710 700 www.theatre-espace.fr Tél. 03 81 51 13 13 www.letheatre-besancon.fr Tél. 03 81 87 81 97 www.nouveau-theatre.com Tél. 03 81 88 55 11 Paysage après l’orage, du chorégraphe Josef Nadj : l’un des rendez-vous marquants proposés par l’Allan à Montbéliard, le 24 octobre, à 20h30. 90x120h VDD 17/09/08 10:33 Page 1 A ntiquaire s e 32 Salon des .A?FGFK L’ARCHITECTURE =FK=E:D= DE VOTRE GARAGE Plus de 100 modèles différents du classique au moderne. Présent au à Salon de l’Habitat n, ço an es -B lis po cro Mi re tob Oc 19 au du 17 2008 Site d’expo Ecole Valentin, contactez-nous ! 10h-20h 7-11 Novembre 2008 Micropolis - Besançon w w w. m i c r o p o l i s . n e t Tél. : 03 89 23 13 15 Fax : 03 89 23 14 15 Votre garage Zapf est livré clé en main, par camion grue spécial. Entièrement fini, il est posé en moins d’une heure, en toute sécurité. 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Côté Jardin Pépinières DIDIER David Tél. : 03 81 34 33 77 - Fax : 03 81 37 86 58 Nous sommes à votre service du lundi au samedi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 18h Le plus grand choix de la région au meilleur prix Arbres et arbustes d’ornement Arbres fruitiers, plantes de haies, plantes grimpantes, vivaces Conifères Produits de traitement M2 Semences, graines, bulbes DE 7000 E S U L P Plantes à massif et géraniums OCKAG DE ST IGNEY T À VALEN Valentigney route de Mathay (axe Oehmichen, direction Mathay) DEVIS ET PLAN COULEUR MAISONS NEUVES GRATUITS − PROMO JUSQU’AU 30 NOVEMBRE 2008 Fruitiers demi-tige©22,95 E Fruitiers quenouille©14,95 E Thuyas Emeraude : 100/125©15,00 E Thuyas Atrovirens : 60/80©2,75 E 80/100©4,95 E 100/125©6,95 E Lauriers du Caucase 60/80©4,23 E Laurier du Caucase 100/125©13,50 E Arbustes à fleurs différentes variétés, cont. 4 L 60/90©6,95 E 1GLJ=B9J<AF FGLJ=K=;GF<=F9LMJ= octobre 2008_vu du doubs_29 I I sports Olympiques et paralympiques : les Doubiens distingués à Pékin Khédafi Djelkir et Jean-Charles Valadont accueillis à leur retour de Pékin par Rémy Nappey, vice-président du Conseil général en charge de la citoyenneté, de la politique éducative et culturelle. Khédafi Djelkir est éducateur sportif chez Profession Sport 25, association dont le Conseil général est un partenaire indéfectible.. Des cinq athlètes partis à Pékin et soutenus par le Conseil Général, deux sont rentrés avec une médaille, Khédafi Djelkir et Alain Quittet. Cependant, tous ont vécu « un grand moment ». Depuis, la vie a repris, entre compétitions et entraînements, avec, déjà, Londres en ligne de mire. « L ’esprit olympique est sensationnel », juge Marie-Laure Gigon qui, à 23 ans, a vécu sa première expérience olympique. Septième au tir à la carabine à air à 10 m et 38e à 50 m, loin de ses performances en coupe du monde (6e), la licenciée de l’ATP Maîche n’a aucun regret. Parce que « je me suis donnée à 100 % ». Les Jeux, « concrétisation d'un rêve » sont pour la jeune athlète « une compétition mythique ». Jean-Charles Valadont, 19 ans, autre petit nouveau dans le monde olympique, partage cet avis. Qualifié de dernière minute, l’archer de Torpes évoque « une très belle expérience ». « J’espérais tenir mon rang mondial, 36e. J’arrive 37e à l’issu des qualifications et 43e au final. C’est une petite déception, mais c’est bien. » En attendant Londres … Présente à Athènes en 2004, Reina Flor Okori compare : « Ce fut un dépaysement total ! Une foule immense partout, une organisation militaire. Beaucoup de discipline, mais aussi de gentillesse et d’attention. » Éliminée en demi-finale du 30_vu du doubs_octobre 2008 110 m haies, elle estime avoir « manqué de confiance, laissé passé sa chance ». « Aux JO, tout peut arriver. » Objectif à court terme, les championnats du monde de Berlin en août 2009 et, Londres en 2012, comme pour ses deux compères. « Je serai plus serein », estime Jean-Charles Valadont. Même engouement chez MarieLaure Gigon. « C’est encore loin, mais je donnerai tout pour y aller ! » Khédafi Djelkir chez les pros ? Pour le vice-champion olympique Khédafi Djelkir, l’avenir s’annonce différent puisque synonyme d’un passage chez les professionnels. « Grâce à cette médaille d’argent, je vais avoir des bonnes propositions. Il y a maintenant un gros travail de négociation. » Refusant d’en dire plus, il revient sur sa performance. « Je n’ai rien à me reprocher. C’est le destin. » Il n’a pas pris la grosse tête, sait « qu’une médaille, c’est éphémère ». « J’ai eu des hauts et des bas. J’ai conscience de mes points forts et de mes faiblesses. Ma motivation est immense. » Premiers ou derniers jeux, tous affirment avoir appris et grandi à Pékin. Leur mental de champion renforcé, ils envisagent leur avenir sportif avec sérénité. Avec le soutien du Conseil général Les Doubiens, à travers le Conseil général, soutiennent les sportifs de haut niveau auxquels la collectivité attribue des primes : pour la sélection aux JO, pour chaque médaille rapportée, suivant leurs résultats. Une aide à la scolarité est aussi accordée aux plus jeunes d’entre eux. Des contrats de partenariat sont conclus pour deux ans avec les meilleurs athlètes afin de les aider à se préparer aux compétitions internationales. C’était le cas notamment de Reina Flor Okori et de Khédafi Djelkir. En échange, les sportifs participent à des manifestations publiques, arborent le logo du Doubs sur leurs tenues, et rencontrent les collégiens. Une façon de véhiculer des valeurs olympiques ! Handbike paralympique : ...I I sports Alain Quittet donne sa première médaille à la France Le vice-champion du monde de handbike a offert à la France, et aux Doubiens en particulier, la première médaille paralympique, dans l’épreuve contrela-montre. Une médaille de bronze qui couronne un parcours sportif exemplaire, commencé à la suite un accident de la route en 1990, et marqué par un premier titre de champion d’Europe en 2004. « Même si je visais l’argent, voire l’or, je suis très content de cette performance », confie Alain Quittet. « Mon adversaire de toujours, l’Autrichien Wolfgang Schattauer, était aussi fort que d’habitude ! En fait, j’étais persuadé d’occuper la deuxième place mais le Tchèque Rastislav Turecek s’est interposé Objectif Londres pour Maxime Goisset Cinquième de la demi-finale de poids légers d’aviron à Pékin, le Saint-Vitois Maxime Goisset et son équipier Frédéric Dufour n’ont donc pas connu la joie des médailles et l’émotion des podiums cet été. Pourtant, même s’il se dit déçu de son parcours olympique, le licencié à l’Aviron Club dolois ne regrette rien. « C’est une grande expérience. On apprend à gérer le stress et la pression médiatique. Les Jeux, c’est un autre niveau, l’occasion de se confronter aux tout meilleurs », souligne Maxime. Durant la deuxième semaine des JO, il en a profité pour visiter un peu la ville, impressionné par « son immensité », rencontrer des sportifs d’autres disciplines, ce n’est possible qu’aux Jeux. Pas physiquement à 100 % suite à un accident survenu en pleine préparation, Maxime a déjà 2012 dans sa ligne de mire. « Sur ce type d’événement, on ne peut pas arriver à moitié prêt. Je peux progresser. La suite se prépare. » Et ça commence dès maintenant avec l’entrée à l’INSEP (Institut national du sport et de l’éducation physique). à 20 secondes près. J’avoue avoir souffert particulièrement de la chaleur moite : 30° pendant l’épreuve, à 10 h ! Ce sont les conditions les plus défavorables que j’ai connues. » Alain Quittet qualifie cette première participation aux Jeux paralympiques d’aventure fantastique. « Nous avons été reçus comme des rois par 30 000 bénévoles toujours disponibles et souriants. » Ce voyage s’est achevé avec une réception « impressionnante » à l’Élysée. Après quoi, l’athlète n’aspirait plus qu’à se reposer pleinement, chez lui, à L’Isle-sur-le-Doubs, avant de penser au prochain championnat du monde, en Espagne, en 2009. Vincent Philippe remporte le 72e Bol d’Or Par une nuit éprouvante, du 13 au 14 septembre, sur un circuit glissant, Vincent Philippe s’est imposé, dès les premières heures, sur sa moto du Suzuki Endurance Racing Team, tandis que les chutes se succédaient sur le circuit de Magny-Cours. Le Bisontin a eu une pensée émue pour son “maître”, Hervé Moineau, qui avait remporté quatre Bols d’Or. « J’espère maintenant le dépasser ! », déclarait-il à l’Est Républicain. Vincent Philippe compte parmi les sportifs de haut niveau que le Conseil général soutient d’année en année. En contrepartie, il se rend bien volontiers dans les collèges du Doubs pour, notamment, sensibiliser les jeunes aux règles de la sécurité routière. octobre 2008_vu du doubs_31 I opinions I Le groupe socialiste, Verts et divers gauche à votre écoute A u printemps, Nicolas Sarkozy a dit que le financement du Revenu de solidarité active serait « calibré » en fonction des « disponibilités financières ». Puis, l’été a commencé avec la proposition de réaffecter la Prime pour l’emploi (PPE) au financement du RSA. Ce qui revenait à le faire payer aux salariés les plus modestes. Enfin, la proposition automnale consiste en une taxation de 1,1 % des revenus du placement et du capital. Il est heureux d’abandonner le financement du RSA par une partie de la Prime pour l’emploi. Néanmoins, les plus riches ne participeront pas au financement. En effet, le “bouclier fiscal” leur assure de ne pas verser plus de 50 % de leurs revenus. Ce sont donc les épargnants les plus modestes et les classes moyennes qui vont assurer le financement du RSA. Ainsi, les 13 milliards qui doivent être consacrés au financement du RSA, consistent essentiellement en des changements d’affectation et non en des financements nouveaux : 5,5 sont ceux du RMI, un milliard de l’Allocation Parent Isolé, 0,5 milliard de primes d’intéressement à la reprise d’emploi, 4,5 de la PPE. Le 1,5 milliard restant serait financé par la nouvelle taxe. Le Département du Doubs a souhaité être moteur dans la mise en œuvre du RSA et a été organisateur d’une rencontre décentralisée du Grenelle de l’insertion. Néanmoins, les changements de cap et l’insuffisance du financement nous inquiètent. De plus, depuis cinq ans, les financements de l’État ont baissé de 20 % sur les dispositifs d’insertion. Il est urgent de solutionner ce dossier. C’est le respect de la dignité d’une part très importante de nos concitoyens qui est en jeu. Danièle Nevers, Barbara Romagnan, Martine Voidey, Eric Alauzet, Jean-Marie Bart, Philippe Beluche, Léon Bessot, Christian Bouday, Jacques Breuil, Paul Coizet, Yves-Michel Dahoui, Vincent Fuster, Gérard Galliot, Noël Gauthier, Claude Girard, Jacques Hélias, Pierre Hélias, Claude Jeannerot, Rémy Nappey, Michel Rondot. 32_vu du doubs_octobre 2008 Les élus des groupes d’opposition départementale à vos côtés D e Rougemont à Mouthe, les paysages du Doubs offrent au voyageur une diversité admirable de couleurs, de lumières, d’habitats, de plateaux, vallées et montagnes, comme un grand livre d’histoire, d’art et de géographie. Mais derrière se cachent parfois des réalités plus amères avec des portions de routes rapiécées ; des traversées de villages (suite aux travaux d’assainissement) cahotantes, des aménagements et sentiers délaissés, des commerces absents, des services publics et de soins éloignés, diffus… ; des réalités quotidiennes liées aux frais de déplacements, charges de chauffage, maintien de la qualité de l’environnement… toujours plus chers ! Les réalités d’un aménagement du territoire étroitement liées aux compétences, choix politiques et orientations budgétaires du Conseil Général du Doubs. Loin d’être un fonds de commerce politique, le milieu rural, espace de respiration et d’équilibre pour gens des villes, contribue aussi par le maintien de ses activités et de ses habitants à la vie de ce département, ne l’oublions pas ! Groupe Démocratie et Proximité Christine Bouquin, Frédéric Cartier, Yannick Dessent, Jean-Pierre Gurtner, Daniel Leroux André Péquignot, Marc Pétrement, Patrick Ronot, JeanMarie Saillard. L a période estivale s’est achevée et avec elle, une magnifique compétition olympique où les athlètes doubistes n’ont pas manqué de briller et de nous faire partager ces valeurs que véhicule si bien le sport. Ces espaces de vie que sont les clubs sportifs permettent à chacun d’avoir un rôle à jouer et de poursuivre des objectifs clairs. Remercions tous les entraineurs, les bénévoles qui assument un rôle éducatif, social, dans un fonctionnement démocratique, et qui préservent ces valeurs que nous voulons tous transmettre à nos enfants. Groupe Doubs Avenir Annick Jacquemet, Louis Cuenin, Jean-François Longeot, Alain Marguet, Albert Rognon. UNE JOURNÉE POUR RÉUSSIR FORUM DE LA CRÉATION ET DE LA REPRISE D'ENTREPRISES Entretiens individuels - Conférences - Réunions d'information Montbéliard - La Roselière 10 octobre 2008 de 9h00 à 18h00 - Entrée libre Un jour, un lieu, pour rencontrer les partenaires de la création d’entreprise. www.grainesdecreateur.fr octobre 2008_vu du doubs_33 I I détente du Doubs à résoudre… Les mots Doubs cueillis sur l'arbre 6 Fut un temps où cette commune était un lieu fortifié où l’on dressait bien les chevaux. Plus tard, au début de l’ère des chevaux-vapeurs, elle devint le théâtre d’un grand développement industriel. Comme chaque année, des mots doux se sont accrochés par dizaines à l’arbre des mots Doubs. Gilles Leroy, parrain de l’édition 2008, s’est réjoui qu’il s’agisse d’un liquidambar – une espèce découverte en Floride en 1528 par les Espagnols. « C’est mon arbre préféré ! », a confessé l’auteur d’Alabama Song (prix Goncourt 2007), ajoutant sur son petit mot : « Je te souhaite de croître avec bonheur au bord du Doubs. » Le jeune liquidambar rejoindra ses prédécesseurs le long de l’allée des mots Doubs au parc de la Gare d’Eau. Vous dites Stop à la pub ? Alors dites oui à Vu du Doubs multimédia ! Vous participez à la réduction des déchets à la source en apposant un autocollant Stop pub sur votre boîte aux lettres mais vous souhaitez continuer à lire Vu du Doubs. Alors abonnez-vous à sa version multimédia. Face à votre ordinateur, feuilletez le magazine à votre guise. Il vous suffit d’adresser votre adresse mail à la rédaction : [email protected]. Un message vous avertira de la sortie de chaque numéro. Consultez la version multimédia aux adresses suivantes : http://vududoubs.doubs.fr ou www.doubs.fr 34_vu du doubs_octobre 2008 Article 1 : Objet Le Conseil général du Doubs organise un jeu concours gratuit ouvert à tous dans son journal Vu du Doubs. Sur la base d’un indice, les lecteurs devront trouver le nom d’un site ou d’un monument du Doubs. Article 7 : Dépôt légal Le fait de participer à ce jeu-concours implique l’acceptation pleine et entière du présent règlement déposé chez maître Jean-Marc Allenbach, huissier de justice associé, 28 rue de la Préfecture, BP 301, 25017 Besançon cedex. Pour nous écrire : Vu du Doubs Hôtel du Département 7 avenue de la Gare d’Eau 25031 Besançon cedex Parmi les mots doux: • Lire c’est rêver, rêver c’est vivre, vive les mots Doubs ! • Un livre c’est comme un avion, on embarque toujours pour de nouveaux horizons. • On entre émerveillés, intrigués, on ressort enchantés, et on se promet de revenir. • Quelle bonne idée de lire en plein air ! La littérature et la nature font bon ménage. • J’adore voir les illustrateurs et les auteurs en vrai. • Les feuilles volent dans le vent, les histoires tournent dans ma tête. • Rencontres fabuleuses dans une si belle ville où j’ai rencontré ma moitié. Une Bretonne. • L’année dernière j’étais venue pour un prix. Cette année, je reviens pour des amis. N’est-ce pas un magnifique chemin ! Quelle chance. Un grand merci renouvelé. Toutes mes amitiés, Virginie Ollagnier (prix du Premier Roman du Doubs 2007). Extrait du règlement du concours La solution de l’énigme 4 La Saine. Cette énigme présentait un piège car elle nous entraîne aux confins du Doubs et du Jura. Jusque dans les années 1870, la source de la Saine était située près de Chatelblanc. Puis sur la base du débit d’eau, elle a été déplacée dans le Jura, sur le territoire de Foncine-le-Haut. Comme la célèbre Seine, elle doit son nom aux Séquanes, peuplade gauloise qui occupait la région. Vous trouverez dans le magazine En Vadrouille une randonnée qui vous entraînera des gorges de Malvaux aux gorges de la Langouette, en longeant un temps les berges de la Saine. En vente chez les marchands de journaux. En Vadrouille, 6 avenue de Montjoux, 25000 Besançon www.en-vadrouille.fr Par tirage au sort parmi les bonnes réponses reçues, Jeanne-Marie Graveret, de Roulans, a gagné le premier lot : une mallette de découverte touristique comprenant des guides et un bel ouvrage de photos sur le cheval comtois. Les lauréats suivants gagnent un teeshirt aux couleurs du Conseil général : Liliane Grémion, de Besançon ; Geneviève Martin, de Saône ; Élisabeth Barret, de Chaffois ; Christian Kalis, de Bavans. Vu du Doubs - n° 162 - octobre 2008 • Directeur de la publication : Claude Jeannerot • Rédacteur en chef : Patrice David • Rédacteur : Christophe Deplaude • Ont collaboré à ce numéro : Aline Bilinski, Monique Clémens, Hubert Demazure, Nadine Eybert-Baud, Patricia Louis, Véronique Vuillemin-Filippi • Création, composition : bigbang.fr • Photogravure : Michel Joly • Photographies : Conseil général du Doubs (Lionel Georges, Nicolas Tamboloni, Pascal Terraz, Alice Thomé) pages 1, 2, 3, 6, 7, 8, 10, 12, 20, 22, 26, 27, 30 - Laurent Cheviet pages 1, 3, 13, 14, 15, 16, 17 - Daniel Nowak page 18 - Yves Petit pages 3, 5, 21, 23 - Jack Varlet pages 11, 23, 25 - Droits réservés pages 3, 6, 7, 8, 15, 17, 18, 20, 28, 31 - JeanPaul Bounine page 7 - Pascal Lavertu page 18 • Illustrations : Fred Neidhardt page 34 • Vu du Doubs est une publication mensuelle éditée par le Conseil général du Doubs - 7 avenue de la Gare d’Eau 25031 Besançon cedex - Tél. 03 81 25 80 42 (direction de la communication) - Fax : 03 81 25 80 41 - www.doubs.fr et [email protected] • ISSN : 0294-0329 • Dépôt légal 9958 • Impression : Roularta Printing • Distribution : La Poste • Régie publicitaire : MCC - Tél. 03 81 55 44 44 • Vu du Doubs est imprimé à 233 000 exemplaires sur papier UMP 60 g mat. pour votre santé “ Ce ne sont pas ceux qui ont les plus grandes oreilles qui vous entendent le mieux ! ” Comparez votre assurance santé avec notre mutuelle Offre exceptionnelle “Satisfait ou remboursé”* Jusqu’au 31 décembre 2008, pour toute nouvelle adhésion, bénéficiez de notre offre “Satisfait ou remboursé”et recevez votre cadeau de bienvenue. * Voir conditions de l’offre dans nos agences. )DARTAGNAN - Besançon 2008 Aujourd’hui,nous,mutuelle Adréa,sommes convaincus de vous proposer une offre mutuelle performante au prix le plus juste. 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