au programme - Fondation littéraire Fleur de Lys
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au programme - Fondation littéraire Fleur de Lys
AU PROGRAMME ¾ Édition électronique ¾ Édition en ligne sur Internet ¾ Impression à la demande ¾ Exemplaires numériques ¾ Encre, papier et livre électroniques ¾ Nouveaux droits d’auteur ¾ Contrats et licences d’édition ¾ Bibliothèques et librairies en ligne ¾ Internet littéraire ¾ Blogues d’auteurs et de lecteurs Le pionnier québécois de l’édition en ligne sur Internet avec impression papier et numérique à la demande http://manuscritdepot.com/ [email protected] 259 rue de Clairvaux, Laval, Québec, Canada. H7N 5K2 Tél. : 450-933-2392 Table des matières Cahier des bibliothécaires / Conférence «Le nouve@u monde du livre» ¾ CONFÉRENCE ¾ Lettre de présentation ¾ Programme ¾ Conférencier ¾ Affiche de la conférence ¾ Besoins techniques ¾ LE NOUVEAU MONDE DU LIVRE ¾ Brève introduction ¾ Petit dictionnaire de l’édition électronique ¾ FONDATION LITTÉRAIRE FLEUR DE LYS ¾ Historique ¾ Expertise ¾ Page d’accueil du site Internet ¾ Charte d’incorporation (Lettres patentes) ¾ Revue de presse 1/1 Le pionnier québécois de l’édition en ligne sur Internet avec impression papier et numérique à la demande http://manuscritdepot.com/ [email protected] 259 rue de Clairvaux, Laval, Québec, Canada. H7N 5K2 Tél. : 450-933-2392 À qui de droit, La Fondation littéraire Fleur de Lys vous présente avec grand plaisir ce cahier d’information spécialement préparé pour les bibliothécaires au sujet de sa conférence «Le nouveau monde du livre». Nous caressons l’espoir que cette activité saura répondre à vos exigences afin de s’inscrire dans votre prochaine programmation d’activités et, par le fait même, satisfaire les attentes de votre clientèle. Cette conférence a pour but d’informer le grand public au sujet du nouveau monde du livre né du mariage de l'informatique, de l'Internet et de l'impression à la demande. Au programme : l'édition en ligne sur Internet, l'édition, l'encre, le papier et le livre électroniques. Vous découvrirez l'internet littéraire avec les livres numériques, les blogues d'auteurs et de lecteurs, les librairies et bibliothèques en ligne, les droits d'auteur, les contrats d'édition, l'impression à la demande, etc. Pionner de l’édition électronique en ligne sur Internet avec impression à la demande au Québec, la Fondation littéraire Fleur de Lys poursuit une mission d’éducation populaire depuis sa création en 2003. Aujourd’hui, forte de plus de cinq années d’expériences pratiques sur le terrain auprès des auteurs et des lecteurs, la Fondation jouit d’une solide réputation en raison de la qualité de ses services et de l’information quotidienne qu’elle met à la disposition de la population sur son site Internet. Au début de l’année 2009, la site a franchi le cap du million de visites uniques. Pour une multitude d’internautes, la Fondation littéraire Fleur de Lys est devenue une source d’information incontournable. J’aurai le plaisir de communiquer bientôt avec vous afin de m’enquérir de votre intérêt pour la tenue de cette conférence au bénéfice de votre clientèle. Aussi, n’hésitez pas à communiquer avec moi pour tous renseignements additionnels que vous jugerez utiles de recevoir. Bien à vous, Serge-André Guay, président éditeur Fondation littéraire Fleur de Lys TÉLÉPHONE 450-933-2392 (Laval, Québec, Canada) ADRESSE POSTALE Fondation littéraire Fleur de Lys, 259 rue de Clairvaux, Laval, Québec, Canada. H7N 5K2 ADRESSE ÉLECTRONIQUE [email protected] SITE INTERNET PRINCIPAL http://www.manuscritdepot.com MAGAZINE EN LIGNE http://manuscritdepot.com/internet-litteraire/index.htm 1/1 Le pionnier québécois de l’édition en ligne sur Internet avec impression papier et numérique à la demande http://manuscritdepot.com/ [email protected] 259 rue de Clairvaux, Laval, Québec, Canada. H7N 5K2 Tél. : 450-933-2392 Programme Public cible : Lecteurs et auteurs souhaitant s'informer au sujet du nouveau monde du livre sur Internet Durée : Deux heures trente minutes (incluant une pause et une période de questions) Conférencier : Serge-André Guay, président éditeur, Fondation littéraire Fleur de Lys Introduction au monde du livre sur Internet L’impression à la demande Le livre, le produit culturel le plus vendu sur Internet Le type de critères de sélection des manuscrits - critères de sélection traditionnels - critères de sélection légaux - critères de sélection légaux et moraux La présence du livre sur Internet Les libraires sur Internet Les types de livres disponibles - Le livre traditionnel (papier) - Le livre inédit (papier et/ou numérique) - Le livre inédit offert par l'auteur sur son site Internet - Le livre inédit offert par un éditeur libraire sur Internet - Le livre HTML - Le livre XML - ... Le type d'édition - Édition traditionnelle sur Internet : - accessibilité - coût - politique éditoriale - Édition en ligne - accessibilité - coût - politique éditoriale L'approche économique - autoédition - compte d’auteur - compte d’éditeur Contrats d’édition - type de contrats d'édition - cession par l’auteur de ses droits d’auteur à l’éditeur - licence d’édition accordée par l’auteur à l’édition - licence exclusive - licence non exclusive - durée du contrat d'édition Les droits d’auteur - livre papier - livre numérique - copyright - copyleft - creative common - droits sur reproduction - droits de prêts publics - les redevances - l’impôt sur les redevances 1/2 Prix de vente - exemplaire papier - exemplaire numérique - exemplaire multimédias - mise à jour - réédition Options d’achat - commande en ligne - commande postale Livraison Les annuaires littéraires en ligne Les concours littéraires et l’édition en ligne Le livre sur les sites Internet gouvernementaux L’impact de l’édition de livres en ligne - Le rôle et l’implication des gouvernements à travers le monde - Les enjeux politiques - Les enjeux économiques - Les enjeux culturels - La réaction du monde traditionnel du livre Politique de satisfaction Protection des données personnelles Les bibliothèques en ligne - oeuvres du domaine public - œuvres libres de droits - numérisation Les bibliothèques publiques en ligne - site Internet - carnets (blogues) - catalogues - numérisation des collections Les nouveaux appareils de lecture portables - Encre électronique - Papier électronique - Livre électronique Les logiciels de lecture - Adobe Reader - Microsoft Reader - JMReader - Abalect - Mobypocket -… Le papier virtuel (Flash) Les carnets littéraires en ligne (blogues) - auteurs - critiques littéraires professionnels - lecteurs L’avenir du livre sur Internet Les œuvres rédigées en direct sur Internet - œuvres individuelles - œuvres collectives Les magazines littéraires en ligne - édition en ligne des magazines traditionnels papier - édition en ligne seulement (webzines) Coût promoteur : 750.00$ (prix de groupe possible pour plusieurs promoteurs) Contact : Serge-André Guay, président éditeur, Fondation littéraire Fleur de Lys Téléphone : 450-933-2392 (cellulaire : 514-686-1957) Courriel : [email protected] 2/2 Le pionnier québécois de l’édition en ligne sur Internet avec impression papier et numérique à la demande http://manuscritdepot.com/ [email protected] 259 rue de Clairvaux, Laval, Québec, Canada. H7N 5K2 Tél. : 450-933-2392 Conférencier Serge-André Guay, président et éditeur, Fondation littéraire Fleur de Lys Marié et père de quatre enfants, Serge-André Guay est né à Lévis (Québec, Canada) en 1957. Poésie - Il publie deux recueils de poésie et un magazine littéraire au cours de son adolescence. Élu au conseil d’administration de la Société des poètes canadiens-français, il dirige le concours national de poésie. Médias - Il s’intéresse ensuite aux médias écrits et électroniques. Il signe plusieurs textes dans la Tribune de Lévis (devenu Le Peuple-Tribune), le quotidien Le Soleil, L’Express de Toronto, L’Alimentation, L’Entrepreneur et plusieurs autres à titre de journaliste pigiste. Il sera à l’antenne de CFLS (Lévis), Radio-Canada et CHRL-MF à titre d’animateur, de commentateur et de chroniqueur. Il a été aussi rédacteur en chef de l’hebdomadaire régional Le Nord à Hearst en Ontario et de la revue d’affaires Flash PME à Québec. Éducation aux médias - Au début des années 80, il fonde le Club d’Initiation aux Médias à la suite d’un stage de formation en éducation aux massmédias en France. Il animera plus de 350 conférences sur l’influence des médias devant plus 30,000 personnes au Québec et dans les provinces maritimes. Communication - Il s’oriente ensuite vers les services conseils en communication et en publicité. Il sera conseiller à l’implantation du Programme d’Aide aux Employés du Chantier maritime Davie, le premier directeur de la Fondation du Centre hospitalier de Beauceville, et le premier conseiller en publicité et en marketing de la Boulangerie StMéthode. Pour lui, la communication est cœur de la solution des problèmes de ses clients. Marketing - Au début des années 1990, il développe une expertise hautement spécialisée en recherche marketing, soit l’étude des motivations d’achat. Sa clientèle se compose d’entreprises du domaine agro-alimentaire. Il a signé de nombreux articles et donné plusieurs conférences percutantes sur le sujet. Il a aussi publié une série de vingtquatre études traitant du caractère scientifique du marketing et un livre intitulé «Comment motiver les consommateurs à l’achat». Écriture - En l’an 2000, il signe un essai de gouvernance personnelle sous le titre «J’aime penser – Comment prendre plaisir à penser dans un monde où tout un et chacun se donne raison». Édition - En 2002, faute d’éditeur intéressé par ses œuvres, il réalise une vaste étude de marché sur l’édition en ligne dans la francophonie. En juin 2003, il met sur pied la Fondation littéraire Fleur de Lys, premier éditeur libraire francophone sans but lucratif en ligne sur Internet avec impression à la demande. Il revient ainsi à son premier amour d’adolescent : l’édition. www.manuscritdepot.com/ Pionnier - Il fait œuvre de pionnier au Québec, comme il l’a fait dans le domaine de l’éducation aux médias et dans l’étude des motivations d’achat. Serge-André Guay est un développeur et un communicateur. Il n'hésite pas à questionner les idées reçues. Il aime l’innovation et la liberté démocratique qu’elle procure. Son entrée dans le nouveau monde du livre ne surprendra donc personne. 1/1 Venez découvrir le nouveau monde du livre né du mariage de l'informatique, de l'Internet et de l'impression à la demande lors de la conférence animée par Serge-André Guay, président éditeur de la Fondation littéraire Fleur de Lys. V ous saurez tout de l'édition en ligne sur Internet, l'édition, l'encre, le papier et le livre électroniques. Vous découvrirez l'internet littéraire avec les livres numériques, les blogues d'auteurs et de lecteurs, les librairies et bibliothèques en ligne, les droits d'auteurs, les contrats d'édition et l'impression à la demande. Cet univers mystérieux et en constante évolution n'aura plus de secrets à vos yeux ! C'est un rendez-vous à ne pas manquer ! Le pionnier québécois de l’édition en ligne sur Internet avec impression papier et numérique à la demande http://manuscritdepot.com/ [email protected] 259 rue de Clairvaux, Laval, Québec, Canada. H7N 5K2 Tél. : 450-933-2392 Besoins techniques Conférence – Le nouve@u monde du livre • Liste du matériel à fournir pour la conférence : Projecteur d’ordinateur avec contrôle à distance pour la présentation PowerPoint Écran de projection Microphone, amplificateur et hauts-parleur Lutrin et petite table pour le conférencier Table à la sortie de la salle (documentation et scéance de dédicace) Accès Internet (facultatif) • Test du matériel et mise en place le jour de la conférence ¾ Le conférencier se présentera sur place une heure avant le début de la conférence pour tester le matériel et faire sa mise en place. • Captation de la conférence ¾ Le promoteur est autorisé à faire une captation audio et/ou vidéo de la conférence à la condition d’en fournir une copie au conférencier. ¾ Le promoteur n’a pas le droit de vendre cette captation sous quelque forme que ce soit. ¾ Le promoteur n’a pas le droit de diffuser cette captation par quelques moyens que ce soit. ¾ Le promoteur peut uliser cette captation uniquement auprès de sa propre clientèle. 1/1 Le pionnier québécois de l’édition en ligne sur Internet avec impression papier et numérique à la demande http://manuscritdepot.com/ [email protected] 259 rue de Clairvaux, Laval, Québec, Canada. H7N 5K2 Tél. : 450-933-2392 Le nouve@u monde du livre Brève introduction Papier et livre électroniques, exemplaire numérique, édition électronique en ligne sur Internet, librairie et bibliothèque virtuelles, Internet littéraire, blogue d’auteur, nouvelle économie du livre, impression à la demande, démocratisation de l’accès à l’édition, libre choix des lecteurs,… Voilà quelques-unes des nombreuses expressions utilisées dans le nouveau monde du livre. De quoi s’agit-il au juste ? Le nouveau monde du livre doit son existence à l’Internet. Le livre se taille rapidement une place sur le Web avec la généralisation de l’accès au réseau au sein de la population. L’initiative fondatrice de ce nouveau monde du livre viendra d’un étudiant de l’Université d’Illinois. Il crée en 1971 la toute première bibliothèque numérique au monde. Baptisée «Projet Gutenberg», la bibliothèque offre des œuvres du domaine public, patiemment retranscrites en mode texte sur ordinateur. Le projet prend définitivement son envol lorsque l’utilisation du Web se généralise au cours des années 90. Et des milliers de volontaires s’impliquent dans la retranscription des œuvres, donnant ainsi au projet une envergure mondiale. Il faut retenir que le livre numérique existait avant même l’arrivée de l’Internet grand public. Il ne fera alors que s’y engouffrer avec force comme l’eau dans un nouveau canal d’irrigation. Enfin, notons que bon nombre d’auteurs travaillent déjà avec des logiciels de traitement de texte lorsque l’accès commercial au Web fait son entrée. Quelques auteurs auront alors l’idée de publier leurs œuvres directement sur un site Web. Mais le travail est ardu à l’époque. Il faut avoir de bonnes connaissances, dans les deux sens du terme, parce que les logiciels de programmation grand public n’ont pas encore fait leur apparition et rares sont les particuliers pouvant se payer un site Internet. L’idée de publier sur Internet tombera en place comme la pièce d’un casse-tête. Elle se présente d’entrée de jeu comme une alternative intelligente aux difficultés d’accès à l’édition. En effet, les éditeurs traditionnels refusent plus de 90% des manuscrits soumis à leur attention. Et le poids des critères de sélections de nature commerciale se fait de plus en plus sentir au détriment de critères plus littéraires. Les dénonciations se multiplient mais le contrôle demeure entre les mains des éditeurs, en l’absence de toute alternative. Toutefois, l’Internet se révélera aux yeux de plusieurs comme la solution de rechange tant espérée. Un nouveau type d’édition se pointe : l’édition en ligne. Elle entraînera ce qu’il est convenu d’appeler la «démocratisation de l’accès à l’édition». Le coût d’une édition numérique représente tout au plus 10% des coûts d’une édition papier traditionnelle. L’éditeur en ligne court donc un risque commercial réduit à sa plus simple expression. Il peut dès lors se permettre d’éditer beaucoup plus d’œuvres qu’un éditeur traditionnel. Au milieu des années 90, des logiciels grand public de fabrication de sites Web sont introduits dans le marché. Il s’en suivra l’arrivée d’une panoplie de sites Internet littéraires à l’initiative des auteurs, des lecteurs, des critiques, des libraires, des bibliothécaires, etc. À la fin des années 90, les blogs prennent définitivement leur essor sur la Toile, avec l’entrée en scène des éditeurs de blogs, tel Blogger de Google en 1999. Avec les éditeurs de blogs, il n’est plus nécessaire d’avoir son propre logiciel de fabrication et de publication d’un site Web. La publication en ligne devient accessible à tous. Un véritable Internet littéraire s’installe. La disponibilité du livre uniquement sous la forme d’exemplaires numériques à lire à l’écran de l’ordinateur hante le développement de l’édition en ligne. → 1/2 Plusieurs disparaîtront pendant que d’autres gagneront tout de même du terrain, leur développement étant assuré par le nombre sans cesse grandissant d’internautes d’une année à l’autre. Mais, la demande de la version papier refait constamment surface et devient de plus en plus forte. En 1998, la compagnie Xerox lance l’impression à la demande avec la mise en marché d’un appareil de photocopies numériques. Toutes les étapes de la production d’un livre, de l’impression à la reliure, se trouvent réunies dans un seul appareil. Il permet d’imprimer un seul exemplaire à la fois, à la demande expresse de chaque lecteur, à un coût relativement abordable. L’innovation trouve toute sa signification dans le fait que chaque exemplaire imprimé est un exemplaire vendu d’avance, contrairement à l’édition traditionnelle. L’éditeur en ligne peut désormais offrir des exemplaires papiers de ses livres numériques sans avoir à effectuer un tirage préalable, donc sans avoir à supporter d’inventaire et, par conséquent, d’invendus. Fini le pilonnage. C’est la révolution ! L’édition en ligne offre désormais l’impression à la demande et le secteur explose. Dès 1998, le Conseil de l’Europe s’implique dans l’émergence de projets d’édition en ligne avec impression à la demande sous le thème «La nouvelle économie du livre». Au début de l’an 2000, le développement du secteur est tel en France que le ministère de la Culture tient une Commission sur le livre numérique pour faire le point. On compte alors une soixantaine d’éditeurs en ligne en Europe dont la moitié en France. Puis viennent d’autres innovations technologiques : l’encre électronique, puis le papier électronique suivi du livre électronique. Il faut mentionner aussi l’édition en ligne sur cellulaire au Japon qui connaît un succès instantané. Il ne faut pas oublier les projets d’écoles sans papier avec l’abandon progressif du manuel pédagogique papier au profit de la version numérique. Le nouveau monde du livre sur Internet, ce sont des milliers d’auteurs à découvrir et dont les œuvres ne sont disponibles nulle part ailleurs, ce sont des milliers d’internautes échangeant au sujet du livre et de littérature. Le livre est devenu le produit culturel le plus populaire et le plus vendu sur Internet. En 2008, la librairie virtuelle Amazon a vendu plus de livres aux États-Unis que tous les libraires traditionnels du pays. Un nouveau monde du livre est né. Faut-il le craindre ? Faut-il le dénoncer ? Une chose est certaine, il ne faut pas confondre ce nouveau monde du livre avec le monde du livre traditionnel. L’un et l’autre se complètent. Et l’un ne disparaîtra pas au profit de l’autre. Désormais, on ne peut plus débattre de l’avenir du livre sans tenir compte de son appartenance à l’un ou l’autre de ces deux mondes. S’informer sur le sujet demeure le meilleur moyen de comprendre ce nouveau monde du livre. Serge-André Guay, président éditeur Fondation littéraire Fleur de Lys 2/2 Le pionnier québécois de l’édition en ligne sur Internet avec impression papier et numérique à la demande Version en ligne sur Internet http://manuscritdepot.com/internet-litteraire/actualite.70.htm 1 / 20 Le pionnier québécois de l’édition en ligne sur Internet avec impression papier et numérique à la demande http://manuscritdepot.com/ [email protected] 259 rue de Clairvaux, Laval, Québec, Canada. H7N 5K2 Tél. : 450-933-2392 Petit dictionnaire de l'édition électronique L'évolution des dernières années dans le monde de l'édition électronique a produit un tout nouveau vocabulaire : e-book, e-reader, e-paper, e-ink, livre électronique, livre numérique, livrel,... Il est souvent difficile de s'y retrouver. Ce «Petit dictionnaire de l'édition électronique» vous aidera à mieux comprendre ce vocabulaire. TERMES SYNONYMES DÉSIGNATION * = Services offerts par la Fondation littéraire Fleur de Lys Édition électronique Confusion avec Édition numérique Production du livre * Édition en ligne sur Internet Production du livre et mise en marché sur Internet * Micro-édition Édition artisanale sur micro-ordinateur à tirage limité * Impression à la demande Print-on-demand Confusion avec Publish-on-demand Mode d'impression papier * PDF (Portable Document Format) * Mobipocket Creator Palm eBook Studio for PalmReader Modes d'impression et de lecture numérique Livre numérique Exemplaire numérique Type de livres ou d'exemplaires * e-book ou eBook e-reader Lecteur électronique Livre électronique Livrel Tablette e-paper Terminal de lecture Appareil de lecture portable e-Ink Encre électronique e-paper Papier électronique Papiel Technique d'affichage des appareils de lecture portable 2 / 20 Petit dictionnaire de l’édition électronique – Fondation littéraire Fleur de Lys ÉDITION ÉLECTRONIQUE Définition Édition électronique [Production du livre] − Édition réalisée avec des supports électroniques (micro-ordinateur, périphériques d'acquisition de textes et d'images,...) et informatiques (logiciels de traitement de textes et d'images,...) et imprimée sur un support papier et/ou un support numérique différenciés par des options spécifiques (ex.: support numérique: liens hypertextes, signets, table des matières interactive). Le dictionnaire Le Petit Larousse introduit dans sa définition le terme publication à l’édition électronique : (a) Publication assistée par ordinateur, (b) Domaine de l'édition relatif aux publications sur des supports électroniques. Or, on sait qu'il y a une certaine différence entre édition et publication. Édition [En parlant d’une œuvre écrite]. Reproduction, publication et diffusion commerciale par un éditeur, d’une œuvre sous forme d’un objet imprimé. Ce terme peut également désigner ce qui est édité ou encore l’activité de l’éditeur qui prépare le texte d’une œuvre en vue de sa publication. Publication. Action de rendre public, de faire connaître quelque chose à tous : résultat de cette action ; ou encore : action de publier, de faire éditer, de faire paraître un écrit, un périodique, un ouvrage, résultat de cette action. En 1910, Jules Renard écrivait : «Les éditeurs accomplissent généreusement leur devoir, monsieur ! Ce ne sont pas des bandits. – Ce sont des hommes charmants ; mais, s’ils éditent, à parler vrai, ils ne publient pas : publier, c’est rendre public !». Dans la définition du dictionnaire Le petit Larousse, il faut noter l'expression «publication assistée par ordinateur» (PAO). Cette expression est définie en ces mots par Wikipédia : La publication assistée par ordinateur, communément abrégée PAO (en anglais DTP pour Desktop Publishing), est l'ensemble des procédés informatiques (micro-ordinateur, logiciels, périphériques d’acquisition, d’écriture...) permettant de fabriquer des documents destinés à l'impression. Source Aujourd'hui, tous les éditeurs ont adopté la publication assistée par ordinateur ou, si vous préférez, tous les éditeurs utilisent des procédés informatiques pour produire leurs livres, par exemple, pour la mise en page. Dans le terme «publication assistée par ordinateur», le mot «publication» est associé à la fabrication de «documents destinés à l'impression» et non pas, comme dans la définition traditionnelle du mot, à une «Action de rendre public, de faire connaître quelque chose à tous». Notre définition de l'édition électronique se limite à la production du livre, ce qui inclut sa fabrication et sa publication. Nous nous rapprochons de la définition de la «publication assistée par ordinateur» à la différence que nous incluons l'impression du livre (papier et/ou numérique). Dans la publication assistée par ordinateur, l'impression n'est pas incluse; elle se limite à «l'ensemble des procédés permettant de fabriquer des documents destinés à l'impression». Nous sommes d'avis que la définition de l'édition électronique doit se rendre jusqu'au produit fini, soit l'exemplaire du livre papier ou numérique qui sera reproduit pour sa diffusion (le bon à tirer -BAT). 3 / 20 Petit dictionnaire de l’édition électronique – Fondation littéraire Fleur de Lys Notre définition se distingue de la définition traditionnelle de l'édition parce qu'elle n'inclut pas la diffusion ou la mise en marché parce qu'on peut faire de l'édition électronique sans pour autant assurer la commercialisation du livre. Nous préférons inclure la mise en marché dans notre définition de l'édition en ligne. Confusion entre «électronique» et «numérique» Si nous préférons aussi séparer l'édition électronique de l'édition en ligne, c'est parce que l'édition électronique est souvent associée à la version numérique d'une édition papier. Ainsi, dans le langage courant, on désigne la version numérique d'un journal mis en ligne sur Internet en parlant de son «édition électronique». Il y a ici une confusion entre les termes «numérique» et «électronique». À titre de preuve, s'il y a un problème avec la version mise en ligne, on fera appel à l'informaticien ou tout autre spécialiste de l'informatique et non pas à l'électronicien, spécialiste de l'électronique. On fait appel à l'électronicien lorsqu'il y a un problème de fabrication ou de maintenance avec l'appareil électronique lui-même (ordinateur, écran, filage,...), par exemple, un court-circuit. Mais si le problème concerne une image qui n'apparaît pas ou un titre mal centré, on fera appel à un spécialiste de l'informatique. L'édition électronique relève davantage des appareils et des procédés utilisés que du résultat obtenu. Selon nous, le résultat est un fichier «numérique» et non pas «électronique». On devrait donc parler d'une édition numérique plutôt que d'une édition électronique lorsqu'on fait allusion à la version en ligne d'un journal ou à la version sur CD-ROM d'une encyclopédie. ÉDITION EN LIGNE Définition Édition en ligne [Production et mise en marché du livre] − Édition réalisée avec des supports électroniques (micro-ordinateur, périphériques d'acquisition de textes et d'images,...) et informatiques (logiciels de traitement de textes et d'images,...), imprimée sur un support papier et/ou un support numérique différenciés par des options spécifiques (ex.: support numérique: liens hypertextes, signets, table des matières interactive), publiée et mise en marché sur Internet. La différence entre l'édition électronique et l'édition en ligne tient uniquement au fait que cette dernière inclut la publication (action de rendre public, de faire connaître quelque chose à tous : résultat de cette action) et la mise en marché (publicité, distribution, diffusion gratuite ou vente) sur un ou des sites Internet. MICRO-ÉDITION Définition Micro-édition [Variante de l'édition électronique] − Édition artisanale réalisée sur microordinateur et à tirage limité (voir : impression à la demande). On parle de micro-édition dans le cas d'une édition réalisée par des artisans à la différence de spécialistes industriels. Le résultat peut être tout aussi professionnel dans un cas comme dans l'autre parce que bon nombre de spécialistes industriels se limitent à l'utilisation de micro-ordinateurs en raison de leur perfectionnement et parce que les artisans ont désormais accès à des logiciels professionnels en raison des prix à la baisse. La micro-édition se distingue également de l'édition industrielle de par son tirage 4 / 20 Petit dictionnaire de l’édition électronique – Fondation littéraire Fleur de Lys limité. Aujourd'hui, la micro-édition permet la publication et la diffusion de bon nombre de documents signés par des universitaires, des spécialistes en entreprises,..., dont le nombre de lecteurs est limité. Aussi, la plupart des petites maisons d'édition et des éditeurs en ligne pratiquent la micro-édition. Enfin, lorsque l'édition électronique est destinée à un tirage limité, il s'agit de micro-édition. IMPRESSION À LA DEMANDE / PRINT-ON-DEMAND Définition Impression à la demande / Print-on-demand / Publish-on-demand [Mode d'impression sur papier privilégié par la micro-édition] − Tirage par impression numérique d'un exemplaire papier à la fois à la demande expresse de chaque lecteur. L'expression «impression à la demande» est une traduction de l'expression anglaise «print-on-demand». L'impression à la demande est née aux États-Unis d'Amérique au milieu des années 90. Elle est rendue possible grâce aux technologies d'impression numérique. Elle permet de reproduire un livre à raison d'un seul exemplaire à la fois à la demande expresse de chaque lecteur. Contrairement au processus habituel qui oblige l'éditeur à imprimer plusieurs exemplaires à la fois avant même d'en avoir vendu un seul, l'impression à la demande est lancée après la commande du lecteur. Ainsi, chaque exemplaire imprimé est un exemplaire vendu à l'avance. L'impression à la demande permet donc d'éviter les frais d'un tirage élevé, les coûts d'entreposage et de distribution de masse, et les frais liés aux exemplaires invendus. Les risques financiers de l'édition sont alors réduits à leur plus simple expression. En fin de compte, l'impression à la demande résulte en un choix plus vaste de titres pour les consommateurs. Il n'y a pas d'économie d'échelle avec l'impression à la demande, contrairement à l'impression traditionnelle (Offset) où le prix de l'exemplaire baisse avec le nombre d'exemplaires commandés. Autrement dit, avec l'impression à la demande, le coût de l'exemplaire est fixe qu'importe le nombre d'exemplaires commandés. Le coût fixe de l'exemplaire imprimé à la demande est généralement plus bas que le coût d'un petit ou d'un micro tirage par impression traditionnelle en raison des frais élevés de lancement de la presse Offset. Généralement, l'impression à la demande est retenue par les éditeurs en ligne sur Internet et/ou tout autre éditeur qui n'a pas de distribution dans les réseaux traditionnels de ventes. Il faut comprendre que la distribution en librairies oblige l'éditeur à commander l'impression de plusieurs centaines, voire de plusieurs milliers d'exemplaires, ce qui n'est pas rentable avec l'impression à la demande. En bref, l'impression à la demande est le choix privilégié des petites maisons d'édition à distribution limitée, y compris les éditeurs en ligne sur Internet. Confusion entre «Print-on-demand» (Impression à la demande) et «Publish-on-demand» (Publication à la demande) Des sources américaines nous invitent à ne pas confondre «print-on-demand» avec «publish-ondemand». Ces sources indiquent que l'expression «publish-on-demand» est une exploitation malheureuse de l'expression «print-on-demand» par les éditeurs à compte d'auteur. Aux États-Unis d'Amérique, les termes «publish» (publier) et «publisher» (éditeur) font référence à la commercialisation du livre en incluant cette dernière. Or, le prix de l'éditeur américain à compte d'auteur n'inclut pas généralement de services de commercialisation, mais le laisse croire en utilisant le terme «publish-on-demand» tout en se présentant comme un «publisher» (éditeur traditionnel / éditeur à compte d'éditeur), ce qu'il n'est pas, d'où l'invitation à éviter toute confusion. 5 / 20 Petit dictionnaire de l’édition électronique – Fondation littéraire Fleur de Lys Notez qu'au Québec, certains éditeurs à compte d'auteur offrent des services de commercialisation du livre pour un coût additionnel à celui du service d'édition (production et impression du livre). Dans tous les cas d'édition à compte d'auteur, il faut se méfier du nombre d'exemplaires que nous offre ou que nous commandons à l'entreprise. L'enthousiasme voire l'euphorie de l'auteur l'incite souvent à surévaluer les ventes potentielles, donc à commander des centaines voire des milliers d'exemplaires. Et dans le cas où l'auteur achète à l'éditeur un service de distribution en librairies, le tirage minimum imposé sera de 300 à 500 exemplaires pour couvrir l'ensemble du Québec. L'expérience démontre que la plupart des auteurs ne recouvrent pas leur investissement de départ en raison de nombre limité d'exemplaires vendus lors des trois premiers mois en librairies, période à la suite de laquelle les libraires retournent à l'éditeur les invendus pour faire place à d'autres nouveautés dont ils espèrent un meilleur rendement. Parfois, suite à ces retours, l'éditeur facturera des frais d'entreposage des invendus si l'auteur n'accepte pas de les entreposer chez-lui ou ailleurs. Bref, l'auteur qui souhaite diminuer les risques se tournera vers un éditeur à compte d'auteur qui offre l'impression à la demande. Xerox iGen3™ 90/110 Digital Production Press – Prix : 1, 000,000.00$ Première version de l’Espresso Book Machine fabriqué par la compagnie On Demand Books Prix : 50,000.00$ Best Invention 2007, Time Magazine Vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=ZDe_Jy4HnMY 6 / 20 Petit dictionnaire de l’édition électronique – Fondation littéraire Fleur de Lys Deuxième version de l’Espresso Book Machine fabriqué par la compagnie On Demand Books Prix : 100,000.00$ Modèle futuriste d’appareil d’impression à la demande Source : http://money.cnn.com/popups/2006/fsb/nextlittlething/2.html 7 / 20 Petit dictionnaire de l’édition électronique – Fondation littéraire Fleur de Lys Modes d'impression et de lecture numérique EXEMPLAIRE / LIVRE NUMÉRIQUE Définition Exemplaire ou livre numérique [Type de livres ou d'exemplaires] − Fichier informatique du livre édité électroniquement disponible en un ou plusieurs formats (ex.: .doc, .PDF) pour lecture à l'écran d'un micro-ordinateur, d'un portable, d'un téléphone cellulaire ou d'un appareil de lecture portable muni du logiciel approprié (ex.: Adobe Acrobat Reader) et/ou pour impression sur papier à partir d'une imprimante domestique ou industrielle. Format. Type de codage utilisé pour l'enregistrement d'un fichier. Différent selon les logiciels, il est reconnaissable au suffixe (ou extension) qui suit le nom du fichier, composé d'un point et de trois caractères. Mais la plupart des logiciels sont capables d'enregistrer les fichiers selon plusieurs formats. Source Extension. En informatique, une extension de nom de fichier (ou simplement extension de fichier, voire extension) est un suffixe donné au nom d'un fichier pour identifier son format. Ainsi, on dira qu'un fichier nommé truc.doc a l'extension doc ou .doc. Source Typologie. On distingue un format dont la spécification est publiquement accessible, un format ouvert, d'un format fermé dont la spécification est secrète. Un format fermé correspond généralement à un logiciel seul capable de pleinement l'exploiter. Une autre distinction s'opère entre un format normalisé, faisant l'objet d'une normalisation par une institution publique ou internationale (ISO, W3C) et un format quelconque, qui peut devenir un standard de fait s'il est populaire. Un tel format est parfois normalisé par la suite comme Open Document. Un format est dit propriétaire s'il a été élaboré par une entreprise, dans un but essentiellement commercial. Un format propriétaire peut être ouvert (le format PDF d'Adobe par exemple) s'il est publié, ou fermé (le format '.doc' de Microsoft par exemple). Mais, même lorsque des spécifications sont rendues publiques, les entreprises à l'origine de formats propriétaires tentent d'en conserver le contrôle : soit en proposant régulièrement de nouvelles versions plus élaborées (contrôle par maintien d'une avance technologique), soit en utilisant des moyens juridiques comme le brevet. Ce type de pratiques anticoncurrentielles, via des outils juridiques, est admis aux États-Unis. Ces pratiques sont toutefois sujettes à controverse en Europe (voir Brevetabilité du logiciel). Source Les exemplaires numériques offerts par la Fondation littéraire Fleur de Lys sont en format .PDF (Portable Document Format) produits avec le logiciel Adobe Acrobat. 8 / 20 Petit dictionnaire de l’édition électronique – Fondation littéraire Fleur de Lys LOGICIELS DE PRODUCTION ET DE LECTURE DE LIVRES / EXEMPLAIRES NUMÉRIQUES Définition Programmes informatiques qui permettent de produire les fichiers informatiques des exemplaires numériques et qui permettent à un ordinateur ou à un système informatique ou à un appareil de lecture de lire les fichiers de ces exemplaires numériques. Il existe plusieurs programmes informatiques qui permettent de produire et de lire des exemplaires numériques en différents formats comme les logiciels libres dits ouverts et les logiciels fermés dits fermés. Format ouvert - Un format ouvert (on parle aussi parfois de spécification ouverte qui est un anglicisme) est un format de données interopérable et dont les spécifications techniques sont publiques et sans restriction d'accès ni de mise en œuvre, par opposition à un format fermé (loi française n° 2004-575 du 21 juin 2004). Un format de données est dit ouvert si son mode de représentation a été rendu public par son auteur et qu'aucune entrave légale ne s'oppose à sa libre utilisation (Droit d'auteur, brevet, copyright). Les formats ouverts sont généralement créés dans un but d'interopérabilité. Un document enregistré dans un format ouvert sera indépendant du logiciel utilisé pour le créer, le modifier, le lire et l'imprimer. L'interopérabilité laisse le choix du logiciel pour utiliser le document libre. Source Exemple de format ouvert : PDF (Portable document format). Standard ouvert - Un standard ouvert est un format ouvert ou libre qui a été approuvé par une organisation internationale de standardisation. Il faut souligner que plusieurs organisations de standardisation acceptent certaines formes de limitations à la diffusion de leurs standards : un standard ouvert peut par conséquent être basé sur un format ouvert mais non libre. Source Format fermé - Par opposition au format ouvert, le format fermé désigne un format de données qui n'a pas de libre utilisation, c'est-à-dire qu'on ne sait pas de quelle manière est construit le fichier et donc, on ne peut pas créer un logiciel qui sache lire ou écrire ce type de format. Son auteur essaie, soit par la non-divulgation de son mode de représentation, soit par des entraves légales (à travers une licence d'utilisation), d'en restreindre l'utilisation. L'avantage pour le propriétaire d'un tel format est que celui-ci n'est parfaitement lisible qu'avec un logiciel particulier ou une famille de logiciels. Ainsi, il augmente le coût de la migration de ses clients vers d'autres solutions logicielles et maintient une emprise sur eux. Si le format est accepté comme standard, le propriétaire peut obliger ses concurrents à lire et/ou écrire son format, rendant leurs applications plus complexes, tout en s'assurant que leurs performances seront moindres aux yeux des consommateurs. Le format de fichier constitue souvent un enjeu commercial important pour lequel de fortes sommes d'argent sont mobilisées. La rétro-ingénierie est une technique permettant de retrouver, en partie ou totalement, la spécification d'un format fermé. Exemples de formats fermés : les fichiers produits par Microsoft Office : documents Word, classeurs Excel, présentations Powerpoint. Source Habituellement un fichier produit avec un logiciel de format fermé ne peut pas être lu par d'autre logiciel que celui avec lequel il a été produit. Par exemple, on ne peut pas lire un fi- 9 / 20 Petit dictionnaire de l’édition électronique – Fondation littéraire Fleur de Lys chier Word avec un autre logiciel que Microsoft. Cependant, les développeurs adeptes des formats ouverts offrent des logiciels qui peuvent ouvrir des formats fermés. Ainsi, on peut ouvrir un fichier Microsoft Word avec le logiciel Open Office - Writer. Malheureusement, dans plusieurs cas, la mise en forme du fichier original n'est pas conservée intacte. Les développeurs cherchent de plus en plus à créer des équivalents en format ouvert (logiciels libres et gratuits) au formats fermés (logiciels achetés souvent à fort prix et dont on doit renouveler la licence à tous les ans.). Voici un tableau des Alternatives ouvertes aux formats fermés. Alternatives ouvertes aux formats fermés Fonctionnalité Format fermé Format ouvert Texte formaté Document Microsoft Word (.doc) Rich Text Format (.RTF) Texte formaté Open Document (.odt) Tableur Document Microsoft Excel (.xls) Tableur Open Document (.ods) Présentation Document Microsoft Power Point (.pps, .ppt) Présentation Open Document (.odp) Diagramme Document Microsoft Office Visio Diagramme Open Document (.odc) Base de données Document Microsoft Access (.mdb) Base de données Open Document (.odb) Publication assistée par ordinateur Portable Document Format (.pdf) Le format Open Document est une norme ISO Source PDF - Portable document format Il y a des logiciels fermés (dits aussi «propriétaires») qui produisent des fichiers en formats ouverts mais non pas libres. «PDF est un format ouvert, c’est-à-dire que son créateur Adobe Systems autorise des programmes tiers à réutiliser son format.» (Source). C'est le cas du logiciel Adobe Acrobat qui produit des fichiers PDF qui peuvent être lus par différents logiciels en plus du logiciel de lecture fourni par Adobe Acrobat. Le format PDF est ouvert mais le logiciel Adobe Acrobat ne l'est pas, il faut le payer. Le Portable Document Format (qui se traduit de l'anglais en « format de document portable »), généralement abrégé PDF, est un format de fichier informatique créé par Adobe Systems, comme évolution du format Post Script. L'avantage du format PDF est qu'il préserve les polices, les images, les objets graphiques et la mise en forme de tout document source, quelles que soient l'application et la plate-forme utilisées pour le lire. 10 / 20 Petit dictionnaire de l’édition électronique – Fondation littéraire Fleur de Lys Le format PDF peut aussi être interactif : il est en effet possible (grâce à des logiciels tels Adobe Acrobat Pro ou Scribus) d'incorporer des champs de textes, des notes, des corrections, des menus déroulants, des choix, des calculs, etc. On parle alors de formulaire PDF. C'est pourquoi ce format est utilisé dans un ensemble aussi large que varié de logiciels, de l'export dans les suites bureautiques grand public, aux manipulations par des programmes spécialisés de l'industrie artistique, en passant par la génération de factures électroniques via Internet. Plus techniquement, les fichiers PDF peuvent être créés avec des options personnalisées, tant aux niveaux de la compression des images et des textes, de la qualité d'impression du fichier, que du verrouillage (interdiction d'impression, de modification…). Le PDF s'est imposé comme format d'échange (consultation écran, impression, etc.,) et d'archivage de documents électroniques. [Réf. nécessaire] Source On note un problème important avec le format PDF : sa lourdeur. Si on peut le lire aisément sur un microordinateur en raison de sa puissance, la lecture sur un autre support informatique peut être ralentie par la lourdeur du fichier. Aussi, une bibliothèque de livres en PDF sur son ordinateur personnel prendra beaucoup d'espace. C'est pourquoi, on a vu apparaître d'autres logiciels de production de livres ou d'exemplaires numériques en d'autres formats dont les fichiers sont moins volumineux que le PDF. Ebook Mobipocket : logiciels Mobipocket Creator & Mobipocket Reader Mobipocket Creator : «Ce logiciel est totalement gratuit depuis septembre 2006. Ce logiciel est facile d'utilisation et ergonomique. Tout utilisateur moyen des logiciels bureautiques réussira sans problème à faire son ebook avec ce logiciel en quelques minutes.» Source Mobipocket Reader : «En considérant les 5 plateformes matérielles principales, c'est-à-dire PC et Macintosh pour les ordinateurs, Palm Pilot, Pocket PC et Système Symbian pour les PDA et Smartphones, Mobipocket fonctionne sur toutes les plateformes sauf le Macintosh.» Source 11 / 20 Petit dictionnaire de l’édition électronique – Fondation littéraire Fleur de Lys La multitude des formats d’encodage de livres électroniques Tableau : Marin Dacos sur le blogue «L'édition électronique ouverte» Littérature générale Enseignement supérieur Standard XML EPUB Doc Book NIMAS IMS Suite SCORM IEEE LOM Dérivés du format Epub Kindle/Mobipocket (EPUB>PRC) Sony Reader (EPUB>BBeB>LRF) DNAML (EPUB>DNL) eReader (EPUB>PML>PDP) Microsoft Reader (OEB>LIT) Kindle/Mobipocket (EPUB>PRC) Sony Reader (EPUB>BBeB>LRF) Online OEB avec indexation Kindle/Mobipocket (EPUB>PRC) Sony Reader (EPUB>BBeB>LRF) Nativement Epub Adobe Digital Editions Unencrypted Stanza XML propriétaire XML spécifique à l’éditeur Ex: Cen Doc SGML propriétaire XML spécifique à l’éditeur, Ex: XML/A++ Dérivés d’autres formats qu’Epub Safari (Doc Book) Books24×7 (Doc Book) Phoenix (Doc Book) Formats PDF Optimized PDF Formats images Libre Digital Optimized PDF Zinio 12 / 20 Ouvrages de références STM EPUB Optimized PDF Petit dictionnaire de l’édition électronique – Fondation littéraire Fleur de Lys ENCRE ÉLECTRONIQUE Utilisée dans le papier électronique (papiel) Définition L’encre électronique (e-Ink), est une technique utilisée dans certains types d'affichage. Elle consiste en microcapsules qui contiennent des pigments noirs et blancs flottant dans une teinture limpide. Ils montent ou descendent dans le liquide en fonction d’une charge électrique. De nombreuses microcapsules sont insérées entre une feuille d'acier et un élément de plastique transparent. Contrairement aux écrans à cristaux liquides (LCD), elles n'ont donc pas besoin de rétro-éclairage pour que l'image soit visible, l’impulsion électrique qu’elles reçoivent leur suffisant pour l’affichage, sans avoir besoin d’énergie supplémentaire. L’idée de l’encre électronique remonte à 1977 et c’est au sein du groupe Xerox qu’elle a pour la première fois été développée. Le concept a dormi dans les cartons des services de recherche et développement de Xerox pendant des années, et c’est finalement à la société américaine E-Ink que l’on doit un aboutissement de ce procédé. En 2001, la société Philips s’est associée avec la société E-Ink en investissant plusieurs millions de dollars pour la mise au point d’un processus industriel d’utilisation de l’encre électronique. Le procédé mis au point par E-Ink consiste à insérer dans un film de plastique des millions de micro capsules d'un diamètre de l'ordre de celui d'un cheveu humain et immergées dans un liquide. Ces billes contiennent des pigments qui sont chargés positivement pour les particules blanches et négativement pour les noires. En appliquant un champ électrique négatif, les particules blanches se déplacent vers le haut de la capsule et deviennent donc visibles. On obtient ainsi un point blanc. Une décharge de courant positif ramène les particules blanches au fond de la capsule et tire les particules noires à la surface. En manipulant les courants on peut ainsi programmer des textes et obtenir un affichage de niveaux de gris et, depuis peu, en couleur. Source Source de l’image : http://www.eink.com/products/index.html NOTE : Il ne faut pas confondre encre électronique avec le papier électronique. 13 / 20 Petit dictionnaire de l’édition électronique – Fondation littéraire Fleur de Lys Diagramme de fonctionnement de l’encre électronique Source Illustration originale traduite ci-dessus Source : http://www.eink.com/products/index.html 14 / 20 Petit dictionnaire de l’édition électronique – Fondation littéraire Fleur de Lys PAPIER ÉLECTRONIQUE Utilisé dans le livre électronique (livrel) Définition Le papier électronique (papiel, electronic paper (e-paper), est une technique d'affichage sur un support souple (plastique) utilisant l’encre électronique, donc modifiable électroniquement, et cherchant à imiter l'apparence d'une feuille imprimée et qui, comme le papier, ne nécessite pas de rétro-éclairage ou d'énergie pour laisser un texte ou une image affichée, par opposition à un écran d’ordinateur ou de télévision. Vidéo Vidéo Contrairement aux techniques d'affichage classiques qui nécessitent un rétro-éclairage ou l'émission d'électrons, le papier électronique est purement réflectif et utilise la lumière ambiante de la même manière que le papier classique. Un papier électronique doit pouvoir afficher du texte et des images indéfiniment, sans consommer d'énergie, que ce soit pour l'affichage ou pour un éventuel système de traitement de données, et doit permettre le changement de ce qu'il affiche. Les pixels d'un tel système doivent donc posséder plusieurs états distincts stables, de manière à garder intact le contenu affiché en l'absence de source d'énergie. Le papier électronique a été développé dans le but de surmonter certaines limitations liées aux écrans d'ordinateur classiques. Par exemple, le rétro-éclairage de certains écrans peut être agressif pour l'œil humain, alors que le papier électronique reflète la lumière tout comme une feuille de papier classique le ferait. Ainsi, il est très facile de lire sur du papier électronique, quelque soit l'angle sous lequel on le regarde. De plus, le papier électronique est léger, durable, et très flexible par rapport aux autres types d'affichages (mais moins flexible que du papier). 15 / 20 Petit dictionnaire de l’édition électronique – Fondation littéraire Fleur de Lys Les applications futures envisagées vont des livres électroniques capables de stocker les versions numérisées de nombreux livres, aux posters permettant de changer la décoration d'une pièce, en passant par les étiquettes électroniques ou la mesure industrielle ou la domotique. Il ne faut pas confondre papier électronique avec le papier utilisé dans les cahiers numériques. Exemples d’utilisation du papier électronique Amazon Kindle eBook Device Motorola Introduces MOTOFONE - 2006V3 Phosphor Watches Feature E Ink Display - 2007 The SEIKO Electronic Ink watch for women Complément d'information (article paru dans la revue québécoise L'actualité) 16 / 20 Petit dictionnaire de l’édition électronique – Fondation littéraire Fleur de Lys LIVRE ÉLECTRONIQUE / Lecteur électronique (e-reader) / Livre électronique (livrel) (electronic book (e-book, ebook)) Définition E-Book ou ebook [electronic book], livrel [livre électronique] Readers d'e-books, tablette epaper, terminal de lecture − Appareil de lecture portable, muni d'un écran de visualisation, qui permet d'enregistrer et de lire les publications en ligne disponibles à cette fin par téléchargement dans Internet. Lecteurs avec affichage e-paper. Notre définition s'inspire de celle de l'Office québécois de la langue française : Petit portable en forme de livre, muni d'un écran de visualisation, qui permet de stocker et de lire les publications en ligne disponibles par téléchargement dans Internet. Source : Office québécois de la langue française. Notre définition remplace «petit portable» par «appareil de lecture portable». Elle supprime «en forme de livre» car ce n'est pas toujours le cas. En effet, l'appareil de lecture n'est pas toujours muni de deux volets à l'image des deux couvertures d'un livre. Aussi, notre définition remplace le mot «stocker» par «enregistrer». Enfin, notre définition ajoute «disponibles À CETTE FIN» car les appareils de lecture ne permettent pas de lire tous les formats de fichiers de l'ensemble des publications disponibles par téléchargement sur Internet. Certains appareils de lecture permettent uniquement de lire des exemplaires numériques édités par son fabricant dans un format exclusif (fermé). Exemples de livres électroniques Jinke Hanlin eBook Device - V3 Sony® Reader – 2006 17 / 20 Petit dictionnaire de l’édition électronique – Fondation littéraire Fleur de Lys AUTRES APPAREILS ÉLECTRONIQUES PERMETTANT LA LECTURE DE LIVRES NUMÉRIQUES SUR LEUR ÉCRAN Assistant personnel ou ordinateur de poche est un appareil numérique portable Ou, en anglais, (Personal Digital Assistant (PDA) Palm eBook Studio pour Palm Reader Palm, Inc. est une société américaine qui conçoit des PDA (Personal Digital Assistant - un assistant personnel ou ordinateur de poche est un appareil numérique portable - Source). Son nom vient du fait que ces PDA peuvent tenir dans la paume de la main (palm signifiant paume en anglais). Pour permettre à d'autres constructeurs de fabriquer des machines sous Palm OS, Palm a décidé de se diviser en deux sociétés. D'un côté, Palm (PalmOne entre 2003 et 2005) qui se charge de construire les PDA et, de l'autre, PalmSource qui développe le système d'exploitation Palm OS. PalmSource a été rachetée en 2005 par Access Co. Source Pour produire un exemplaire numérique d'un livre que l'on pourra télécharger et lire sur un Palm, on peut utiliser le logiciel : Palm eBook Studio pour Palm Reader «Les logiciels qui permettent de créer les ebooks eReader, ex Palm Reader, sont Palm eBook Studio for Palm Reader - application payante, mais d'un coût très raisonnable, environ 30 dollars, et assez ergonomique.» Source On pourra lire l'exemplaire numérique Palm avec le logiciel de lecture : eReader, ex Palm Reader qui fonctionne maintenant sur toutes les plateformes, Macintosh compris. Notez qu'on peut aussi lire les fichiers PDF sur un Palm avec le logiciel libre Palm PDF. Cependant, il ne faut pas oublier que le fichier PDF d'un livre peut être très lourd et sa lecture sur un Palm plus lent. Bref, dans le cas d'un appareil Palm, il vaut mieux produire des exemplaires numériques avec les logiciels conçus à cette fin. 18 / 20 Petit dictionnaire de l’édition électronique – Fondation littéraire Fleur de Lys Quand le livre numérique s’invite sur les téléphones cellulaires iPhone d’Apple 19 / 20 Petit dictionnaire de l’édition électronique – Fondation littéraire Fleur de Lys Romans sur le pouce et menus cellulaires Des livres écrits sur les téléphones cellulaires ...Une plaisanterie ? Erreur. Ils deviennent populaires au Japon. L’auteur n’écrit plus avec une plume mais avec son pouce. Vous avez le choix des étiquettes : message des textes, téléphone de cellules, roman, texte, pouce, écriture, auteur… Un jour viendra où il n’y aura plus qu’un coup de pouce à donner. Aragon était-il visionnaire en écrivant cela ? Des romans japonais écrits avec le pouce et destinés aux téléphones cellulaires. En 2007, 5 des 10 livres les plus vendus dans l'Empire du Soleil Levant étaient des romans pour téléphones mobiles. On vous donne un synopsis à vous d’en faire un best-seller cellulaire. "Aimez le ciel," le premier roman d’une jeune femme appelée Mika, a été lu par 20 millions de personnes sur des téléphones cellulaires ou sur des ordinateurs. Un autre récit comportant sexe, viol, grossesse et une maladie mortelle a captivé la jeune génération. Publié sous la forme d’un livre, il est devenu l'année dernière, le roman le plus vendu avant d’être adapté pour le cinéma. Jean-Paul Ceccaldi Source : http://cozop.com/ Téléphone cellulaire intégrant un visionneur de livre numérique Samsung sortira bientôt le premier téléphone portable avec disque dur d’une capacité de 1.5 Go, pouvant ainsi stocker 300 fichiers MP3, 1000 images, ou encore 3.5 Heures de vidéo grâce à son capteur numérique haute résolution. Et pour ne pas faire les choses à moitié, ce petit bijou inclura, en plus du lecteur Mp3 et vidéo, un visionneur d’E-Book ainsi qu’un système de son 3D. Source Le Samsung SPH-V5400 20 / 20 Le pionnier québécois de l’édition en ligne sur Internet avec impression papier et numérique à la demande http://manuscritdepot.com/ [email protected] 259 rue de Clairvaux, Laval, Québec, Canada. H7N 5K2 Tél. : 450-933-2392 Historique La Fondation littéraire Fleur de Lys, pionnier et leader québécois du nouveau monde du livre En l’an 2000, Serge-André Guay, communication et auteur, profite de le nouveau millénaire pour faire le philosophie et ses connaissances dans un essai destiné à ses enfants. conseiller en l’entrée dans point sur sa personnelles En 2001, l’ouvrage terminé, il décide d’élargir son lectorat et il se met à la recherche d’un éditeur. En 2002, en l’absence d’une réponse favorable de la part des éditeurs sollicités, il envisage l’édition sur Internet. Il réalise alors une vaste étude et analyse plus de dix milles pages d’information. Il découvre qu’il est loin d’être le seul auteur en mal d’un éditeur en apprenant que les éditeurs traditionnels refusent plus de 90% des manuscrits soumis à leur attention. L’édition en ligne jumelée à l’impression à la demande se présente comme la solution idéale pour lui et bon nombre d’auteurs. Malheureusement, le Québec ne compte alors aucun éditeur en ligne avec impression à la demande. Les auteurs québécois intéressés doivent se tourner vers la France. En 2003, avec Renée Fournier, son épouse et compagne de travail, il fera donc œuvre de pionnier au Québec créant la première maison d’édition québécoise en ligne sur Internet avec un service d’impression à la demande. Un site Internet est lancé en mai présentant tous les détails du projet. La presse souligne l’événement et l’Internet n’ayant pas de frontière, le projet se fait connaître au Québec, au Canada-français puis à l’étranger, notamment en France et en Afrique du Nord. Plus d’une centaine d’auteurs d’ici et d’ailleurs manifestent leur intérêt. Ils souhaitent que la nouvelle maison d’édition et librairie en ligne soit sans but lucratif. La Fondation littéraire Fleur de Lys est née et publie en ligne ses premières œuvres dès décembre 2003. En 2004, la Fondation gagne en reconnaissance avec son contrat d’édition unique. Contrairement à la pratique courante, ce contrat n’oblige pas l’auteur à céder ses droits sur son œuvre pour être édité. De plus, l’auteur peut rompre son contrat sans aucun préjudice advenant qu’il trouve un éditeur traditionnel prêt à offrir son œuvre en librairies avec pignon sur rue. Cette liberté donnée à l’auteur dans le respect de ses droits sur son œuvre témoigne de l’origine même de la Fondation : une initiative pensée par un auteur pour les auteurs. La direction de la Fondation se rend rapidement à l’évidence du besoin d’information et de formation des auteurs qui frappent à sa porte, peu familiers avec l’édition en ligne, l’impression à la demande, les droits d’auteur numériques et plusieurs autres aspects du nouveau monde du livre. Elle se donne alors une mission d’éducation populaire, tant auprès des auteurs et des lecteurs que la population en général. Cette mission se traduit par la publication sur son site Internet de centaines de pages d’informations originales sur tous les sujets touchant de près ou loin la démarche de l’auteur face à l’Internet. Aujourd’hui, on parle de plus de 2,000 pages d’information et d’une centaine de documents à télécharger dont certains sont disponibles désormais uniquement sur son site. En effet, la Fondation déploie tous les efforts possibles pour archiver sur son site des informations de premières mains avant qu’ils ne disparaissent de la toile. 1/2 En 2005, à la demande des auteurs désirant offrir gratuitement des exemplaires numériques de leurs œuvres sur Internet, la Fondation ouvre une bibliothèque en ligne. Elle deviendra l’une des sections les plus populaires de son site Internet. En 2006, le temps est venu pour la Fondation de publier son propre magazine littéraire en ligne. Baptisé «Le monde du livre sur Internet», le webzine comprend une section réservée aux actualités, une revue de presse quotidienne, des dossiers et des archives. En 2007, la Fondation atteint un sommet historique avec la publication de 38 œuvres inédites. La renommée de l’organisme monte en flèche avec la hausse de la qualité des œuvres et les échos favorables de plus en plus nombreux dans les médias. En 2008, la Fondation célèbre son cinquième anniversaire et constate qu’un nombre sans cesse croissant d’auteurs se tournent d’abord et avant tout vers sa maison d’édition en ligne au lieu d’entreprendre des démarches auprès des éditeurs traditionnels, plus longues, plus difficiles et plus coûteuses. En 2009, la Fondation commence l’année en créant un prix de journalisme pour encourager la couverture de presse du nouveau monde du livre. Le prix est décerné au quotidien de la capitale nationale, Le Soleil, et au groupe des journaux de Transcontinental médias. En janvier 2009, le site Internet de la Fondation franchit le cap du million de visites uniques. Éducation populaire La Fondation littéraire Fleur de Lys, une mine d’or d’information ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ bibliothèque en ligne; magzine en ligne dédié au nouveau monde du livre; centre de promotion de la lecture et de l'écriture; centre d'information sur les droits d'auteur; centre d'information sur l'édition en ligne; centre d'aide aux auteurs. La Fondation littéraire Fleur de Lys, des séminaires, des ateliers et des conférences adaptés à tous les publics ¾ ¾ ¾ ¾ Programme grand public Programme scolaire Programme para-scolaire Programme de formation des enseignants Serge-André Guay, président éditeur Fondation littéraire Fleur de Lys 2/2 Le pionnier québécois de l’édition en ligne sur Internet avec impression papier et numérique à la demande http://manuscritdepot.com/ [email protected] 259 rue de Clairvaux, Laval, Québec, Canada. H7N 5K2 Tél. : 450-933-2392 Expertise La Fondation littéraire Fleur de Lys, une expertise unique au Québec au sujet du nouveau monde du livre et de l’Internet littéraire Un tout nouveau monde du livre est né avec l’édition électronique en ligne sur Internet, les librairies et les bibliothèques virtuelles, les blogs d’auteurs et de lecteurs, les webzines littéraires, le papier et le livre électroniques, les exemplaires numériques et les exemplaires imprimés à demande un à la fois, etc. De nouveaux enjeux émergent de ce nouveau monde du livre : diversité culturelle, démocratisation de l’accès à l’édition, libre choix des lecteurs, droits d’auteur, habitudes de lectures,… La Fondation littéraire Fleur est au cœur de l’action depuis plus de cinq ans déjà avec sa maison d'édition, sa bibliothèque et sa librairie en ligne. Elle a édité sur support numérique et papier plus de 300 œuvres originales de différents genres littéraires de plus de 350 nouveaux auteurs, auteurs et écrivains professionnels de tous les milieux. À cette première mission, s’ajoutent plusieurs projets d’éducation populaire en ligne sur son site Internet à savoir : un centre de promotion de la lecture et de l'écriture, un centre d'information sur les droits d'auteur, un centre d'information sur l'édition en ligne et un centre d'aide aux auteurs. Enfin, la Fondation publie un magazine en ligne baptisé «Le nouveau monde du livre sur Internet» reconnu pour ses actualités, sa revue de presse quotidienne et ses dossiers. Son site Internet compte ainsi des milliers de pages d’information qui ont suscité plus d’un million de visites uniques depuis sa création en 2003. Le dernier né de cette mission d’éducation populaire est son centre de formation à l’Internet littéraire. Le programme inclut des conférences, des ateliers et des séminaires destinés au grand public, aux étudiants et aux enseignants. En résumé, la Fondation littéraire Fleur de Lys a acquis et détient une expertise unique au Québec au sujet du nouveau monde du livre et de l’Internet littéraire. Serge-André Guay, président éditeur Fondation littéraire Fleur de Lys 1/1 Mise à jour Siège social Le siège social de la personne morale est situé au : Fondation littéraire Fleur de Lys, 259 rue de Clairvaux, Laval, Québec, Canada. H7N 5K2 Téléphone : 450-933-2392 Conseil d'administration Les administrateurs de la personne morale sont : Serge-André Guay Renée Fournier Mathieu Guay Pourquoi sans but lucratif ? On trouve plusieurs éditeurs libraires en ligne sur Internet. Leur mission est strictement commerciale et vise à enrichir leurs actionnaires. Il s'agit d'entreprises « à but lucratif ». Ce n'est pas notre cas. Notre maison d'édition en ligne est la première au sein de la Francophonie qui soit « à but non lucratif », c'est-àdire administrée par des bénévoles qui ne tirent aucun profit financier personnel de leur travail. Autrement dit, nous ne sommes pas là pour nous enrichir personnellement. Toutes les recettes en sus de nos dépenses sont réinvesties dans nos activités. Et chacune de nos activités doit s'inscrire dans notre mission purement humanitaire et socioculturelle. En bref, nous sommes des bénévoles qui ont à cœur d'aider les auteurs qui ne trouvent pas d'éditeur traditionnel ou qui demeurent en attente d'en trouver un, tout comme pour aider les auteurs qui préfèrent l'édition en ligne. Et nous sommes bien placés pour ce faire car nous sommes nous-mêmes des auteurs. En fait, notre organisation est un regroupement d'auteurs, fondée et gérée par des auteurs au profit des lecteurs. Par exemple, lors de notre création en juin 2003, ce sont les auteurs eux-mêmes qui ont décidé de notre statut sans but lucratif. Aussi, nous avons choisi de faire de notre organisation une « fondation », c'est-à-dire d'assumer notre mission en recueillant des dons auprès des auteurs et des lecteurs. Par exemple, nous ne vendons pas nos livres. Nous les offrons en remerciement à un don. L'auteur verse un don, reçoit des exemplaires de son livre et peut les vendre pour financer son don. Lorsqu'un lecteur est intéressé par l'un de nos livres, il doit verser un don au montant fixé à l'avance et il reçoit en remerciement son exemplaire. Il va sans dire aussi que nous sollicitons des dons auprès d'autres fondations et auprès d'entreprises. Enfin, notre Fondation est indépendante de tout soutien gouvernemental, c'est-à-dire que nous ne sollicitons pas l'aide financière des gouvernements. En vérité, nous devrions écrire que nous « ne sollicitons plus » l'aide gouvernementale. Au départ, nous comptions sur une telle contribution même si nos recherches indiquaient qu'il n'y avait aucun programme d'aide pour l'édition en ligne au Québec et au Canada. Toutes les subventions sont réservées aux éditeurs traditionnels. Nous avons tout de même tenté notre chance en espérant que les gouvernements se prêtent à l'exception étant donné qu'ici, au Québec et au Canada, notre Fondation ouvrait la voie de l'édition en ligne. Malheureusement, nos demandes de subvention ont été refusées. Aujourd'hui, la Fondation est fière de son indépendance face à l'aide gouvernementale. Une fierté d'autant plus grande que nous sommes parvenus à autofinancer nos dépenses de base avec l'aide des dons des auteurs et de leurs lecteurs. Certes, nous ne roulons pas sur l'or et les fonds manquent à notre développement mais nous sommes heureux de tenir le fort car notre mission est de première importance pour le Québec. Serge-André Guay, Président fondateur et éditeur, Fondation littéraire Fleur de Lys Le pionnier québécois de l’édition en ligne sur Internet avec impression papier et numérique à la demande http://manuscritdepot.com/ [email protected] 259 rue de Clairvaux, Laval, Québec, Canada. H7N 5K2 Tél. : 450-933-2392 Revue de presse Fondation littéraire Fleur de Lys Ce document présente quelques-uns des articles publiés par la presse au sujet de la Fondation littéraire Fleur de Lys et de quelques-uns de ses auteurs. LISTE DES PRINCIPAUX ÉCHOS DANS LES MÉDIAS Radio-Canada, juin 2003, reportage dans le cadre du bulletin d'information culturelle de Radio-Canada à l'occasion du lancement de la fondation Le Soleil, juillet 2003, Manuscrit dépôt - Pas d'éditeur ? On va vous publier dans Internet... Le Journal de Lévis, août 2003. Édition en ligne - Pour le plaisir des mots Radio-Canada, septembre 2003, entrevue accordée à la première chaîne de Radio-Canada à Winnipeg Radio-Canada, juin 2003, entrevue accordée à la première chaîne de Radio-Canada à Vancouver Le Journal de Montréal, novembre 2003, Manuscrits en ligne Le Droit, novembre 2003, Éditeurs pour auteurs frustrés Le Soleil, décembre 2003, Lettre ouverte de la fondation aux gouvernements Le Soleil, avril 2004, Journée mondiale du livre - Bientôt un objet de musée ! L'Itinéraire (journal de rue), avril 2004, Lire « en ligne » Canal Vox (télévision communautaire), printemps 2004, entrevue accordée à la station de télévision communautaire Vox Montréal Le Soleil, janvier 2005, lettre ouverte de la fondation : Le Québec au dernier rang de l'édition en ligne... Radio-Canada, janvier 2005, reportage dans le cadre du bulletin d'information culturelle de Radio-Canada, Le Québec au dernier rang de l'édition en ligne Radio-Canada, mai 2005, Qui peut utiliser le mot « manuscrit » ? Le Devoir, mai 2005, Technologie: Rififi autour d'un mot 1 / 28 TVA, novembre 2005, la station de TVA à Rimouski parle de la participation de la Fondation littéraire Fleur de Lys au Salon du livre de Rimouski La Toile du bas St-Laurent, novembre 2005, le portail internet de la région du bas St-Laurent parle de la participation de la Fondation littéraire Fleur de Lys au Salon du livre de Rimouski Vrak-TV / R-Force, décembre 2005, la Fondation littéraire Fleur de Lys en vedette à l'émission R-Force de Vrak-TV pour répondre à la demande d'un jeune à la recherche d'un éditeur Le Soleil, janvier 2006, lettre ouverte de la fondation : Bilan littéraire / Où est passé l'avenir du livre? Le Journal de Lévis, janvier 2006, annonce de la visite de l'équipe de l'émission jeunesse R-Force aux bureaux de la Fondation littéraire Fleur de Lys J'écris... (magazine), été 2006, Édition : l'alternative de l'Internet vaut-elle le coup ? une chronique signée par le président de la Fondation littéraire Fleur de Lys Carrefour éducation / Actualités Nouvelles, août 2006, Grands classiques sur mesure L'Express d'Outremont, juin 2006 : Une librairie-café pour l'édition numérique Le Journal de Montréal, septembre 2006, deux articles au sujet de la Fondation littéraire Fleur de Lys Le Journal de Montréal, novembre 2006, un article au sujet de la première guignolée littéraire de la Fondation littéraire Fleur de Lys Radio-Canada, décembre 2006, mention de la fondation à la populaire émission «Tout le monde en parle» par Maître Guy Bertrand L'actualité (magazine), décembre 2006, le prestigieux magazine parle de la Fondation littéraire Fleur de Lys Le Journal de Montréal, février 2007, deux articles au sujet de la Fondation littéraire Fleur de Lys Le Soleil, juillet 2007, lettre ouverte de la fondation, L'internet littéraire québécois, une vraie honte ! Le Quotidien (de Chicoutimi), novembre 2007 Un projet cher enfin réalisé ! «L'édition sur Internet, c'est l'avenir», Hélène Beaudet Proulx Radio-Canada, février 2008, mention de la fondation dans l'article «Littérature au collège : Débat au-dessus de l'Atlantique» Matin.qc.ca, avril 2008, l'écrivaine et chroniqueuse Francine Allard consacre sa chronique «Merde Allard» à la Fondation littéraire Fleur de Lys : Publier en ligne, une idée géniale ! Le Journal de Montréal, juin 2008, le journaliste David Patry souligne le cinquième anniversaire de la Fondation littéraire Fleur de Lys dans l'édition du 29 juin. Rue Frontenac.com, février 2009, La Fondation littéraire Fleur de Lys citée dans l'article «Révolution : un exemplaire à la fois» signé par David Patry-Cloutier. Le Devoir, 9 février 2009, mention de la Fondation littéraire Fleur de Lys dans l’article Bruno Guglielminetti «Le séduisant marché du livre électronique» signé par Bruno Guglielminetti. ► Revue de presse en ligne sur le site Internet de la Fondation littéraire Fleur de Lys : http://manuscritdepot.com/nous/revue-presse-00.htm 2 / 28 3 / 28 4 / 28 5 / 28 6 / 28 Suite page suivante 7 / 28 Suite page suivante 8 / 28 Suite page suivante 9 / 28 10 / 28 11 / 28 12 / 28 13 / 28 14 / 28 Suite page suivante 15 / 28 16 / 28 17 / 28 Technologie - Le séduisant marché du livre électronique Bruno Guglielminetti Édition du lundi 09 février 2009 C'est ce matin que l'on devrait découvrir le nouveau livre électronique du libraire américain Amazon, le Kindle 2.0. La semaine dernière, des journalistes et des blogueurs qui couvrent le domaine du livre et de l'électronique ont reçu une invitation pour assister à une conférence de presse du cybermarchand. Sur cette convocation, pas de détail au sujet de l'annonce, seulement un lien qui dirige les invités directement vers une adresse new-yorkaise liée au monde littéraire. En rupture de stock depuis qu'Oprah Winfrey a fait la promotion du produit et après avoir vendu plus de 500 000 exemplaires de son Kindle (les chiffres ne sont pas d'Amazon, mais d'un analyste de Citigroup), le cybermarchand doit maintenant s'assurer de garder l'avantage dans un secteur qui semble vouloir décoller. S'il était le numéro un dans le domaine, talonné par Sony avec son Sony Reader, Amazon doit maintenant s'assurer de répondre à la demande et, surtout, d'offrir encore mieux, avec une plus grande autonomie. Parallèlement à cette annonce d'aujourd'hui, le libraire américain devrait bientôt annoncer l'arrivée d'une version mobile de son Kindle. J'attends, par mobile, une version pour téléphone cellulaire qui donnera accès à son catalogue de 230 000 livres électroniques. Une décision stratégique alors que le libraire Amazon vient de voir apparaître dans son rétroviseur deux nouveaux joueurs d'importance, Google et l'iPhone. Google a en effet annoncé que tous les titres disponibles à partir de son outil de recherche Book Search seraient maintenant proposés aux utilisateurs d'appareils iPhone et G1, le téléphone cellulaire qui utilise le système d'exploitation Android de Google. Pour donner un peu de perspective à cette offre, il faut rappeler que Google confirmait en octobre dernier la disponibilité de plus de sept millions d'ouvrages provenant des grandes bibliothèques universitaires et de 20 000 éditeurs, partenaires de l'initiative. Des sept millions de livres offerts en ligne, un million de titres sont disponibles en totalité, un million de livres proviennent du domaine public et cinq millions d'ouvrages ne sont plus disponibles sur le marché. Suite page suivante ► 18 / 28 L'iPhone pas loin derrière Second concurrent en devenir, l'iPhone. Cette fois, Apple n'est pas derrière cette nouvelle offensive, mais plutôt une entreprise canadienne. C'est la chaîne de librairie Indigo Books & Music qui veut transformer le cellulaire d'Apple en véritable livre électronique. Certains logiciels existent déjà pour faire de l'iPhone et de l'iPod Touch un lecteur de document texte, mais, cette fois, c'est une entreprise déjà établie avec son réseau de magasins «en brique et en mortier» qui veut tenter sa chance dans le marché du livre électronique. Disponible en téléchargement avant la fin du mois à partir de la plateforme App Store, le logiciel permettra d'emprunter une passerelle virtuelle vers le catalogue du service Shortcovers. Une fois branchés, les utilisateurs auront accès aux premiers chapitres de milliers d'ouvrages, laissant ensuite le choix aux lecteurs d'acheter le titre dans sa totalité ou seulement un chapitre à la fois. Chez Shortcovers, on dit vouloir offrir 200 000 extraits dès le lancement du service, dont 50 000 titres qui seront disponibles en téléchargement complet et, du nombre, environ 17 000 seront du domaine public. Les livres seront vendus entre 10 et 20 dollars et un chapitre de guide touristique sera offert au coût de 99 cents. Les utilisateurs de BlackBerry devraient également avoir accès au nouveau service d'Indigo sous peu. Reste à voir maintenant si Shortcovers offrira des titres en français et si des éditeurs francophones seront assez audacieux pour offrir leurs ouvrages sur cette plateforme. Mais dans un contexte où l'industrie du livre a connu une baisse dans ses ventes l'an dernier alors que le livre électronique connaissait un essor de 80 %, la tentation sera peut-être assez forte pour faire le saut. Chose certaine, pour Amazon le pari aura été rentable, car on estime que, l'an prochain, les revenus du Kindle pourraient compter pour 4 % du chiffre d'affaires du libraire, ça signifie 1,4 milliard de dollars américains. Chez nous, quelques maisons d'édition spécialisées dans le livre électronique tentent depuis un moment de séduire le lecteur et sont déjà prêtes pour cette transition dans le paysage littéraire. Un engouement chez nous pour ce nouveau support permettrait à des maisons d'édition comme celle de la Fondation littéraire Fleur de Lys et Robert ne veut pas lire de faire connaître de nouveaux auteurs et de proposer du contenu québécois sur les iPhones de la planète. À suivre! *** [email protected] Bruno Guglielminetti est réalisateur et chroniqueur nouvelles technologies à Radio-Canada. Il est également le rédacteur du Carnet techno (www.radio-canada.ca/techno). Consulter ce texte sur le site Internet du quotidien Le Devoir : http://www.ledevoir.com/2009/02/09/232582.html 19 / 28 20 / 28 21 / 28 22 / 28 23 / 28 La mélodie enchantée de Pascal Morin par Corinne Laberge Article mis en ligne le 23 janvier 2009 à 16:19 Bachelier en Génie des matériaux et de la métallurgie et titulaire d’une maîtrise en Génie aérospatial, Pascal Morin n’a peut-être pas l’air d’un écrivain de littérature fantastique, mais, croyez-moi, il a la chanson! Le premier tome de ses Chroniques des prophéties divines est tout juste sorti de l’imprimerie et le voici en pleine rédaction du 4e manuscrit de la série. Un auteur bien caché de Dollard-des-Ormeaux qui n’a pas écrit son dernier mot! Aigellianaïs est une jeune fille de 16 ans au tempérament lunatique qui occupe ses journées à prier la Reine-Licorne Luana et à parfaire ses habiletés à la harpe, son instrument de prédilection. Surnommée Aingell, elle est la figure centrale de La mélodie enchantée, celle qui a inspiré Pascal Morin pour son tout premier roman fantastique, édité à la Fondation littéraire Fleur de Lys, un éditeur libraire francophone à but non lucratif aussi en ligne sur Internet. Personnage fictif qu’il a d’abord créé pour une séance de Donjons et Dragons, Aingell n’a cessé d’évoluer et de se peaufiner au fil des années. Un alter ego «J’ai joué Aingell pendant 5 ans au jeu Donjons et Dragons, c’est donc un personnage que je connaissais par cœur avant même de commencer à écrire. C’est mon âme sœur, mon côté féminin en quelque sorte et elle a vraiment été le point de départ de toute l’histoire», raconte Pascal Morin, qui se réserve l’écriture comme passe-temps, pour le plaisir. «J’ai toujours écrit. Des histoires de 2 pages et plus, généralement du fantastique ou de la science-fiction… Rien de trop réel, car j’ai besoin de m’évader de la réalité propre, de décrocher de ce qu’on nous montre dans les médias. Écrire sur des choses qui auraient pu ou sont arrivées ne m’intéresse pas, je préfère l’imaginaire et toutes les possibilités qu’il offre. Je ne serai jamais trop loin du fantastique», indique celui dont le côté créatif n’a rien à envier à la dimension logique et structurée de sa personnalité. Au gré de l’inspiration Parallèlement à son emploi d’ingénieur, Pascal accorde quotidiennement 1 à 2 heures à sa passion pour l’écriture. Sa règle de base? Ne prendre place devant son ordinateur que s’il est fin prêt à rédiger quelques lignes. «Les idées viennent ici et là quand je ne suis pas au travail, en voiture par exemple et ça se déroule, ça se construit. C’est quand je suis en mode rédaction et que je sens que je tiens quelque chose pour écrire quelques lignes ou un paragraphe que je m’installe. Je ne me mets aucune pression pour composer. En fait, j’ai écrit le premier tome sans même penser que j’allais faire une série. Je voulais simplement relever le défi de publier au moins un de mes livres, pour la fierté d’avoir une version conventionnelle dans ma bibliothèque. Je me considère davantage comme un ingénieur que comme un écrivain, mais ma famille et mes amis, qui sont mes premiers lecteurs, m’ont fortement encouragé à éditer mon roman», remarque bien humblement celui qui a eu la bonne idée de faire appel au talent d’illustratrice de sa conjointe, Mélanie Forget, pour donner vie à la magnifique couverture de sa Mélodie enchantée. Un hymne aussi intéressant visuellement que textuellement, alors à quand le tome 2? Pour des informations sur le roman fantastique La mélodie enchantée: 450 933-2392 ou [email protected]. http://www.citesnouvelles.com/article-295739-La-melodie-enchantee-de-Pascal-Morin.html 24 / 28 Publication des mémoires de Roland Parenteau, fondateur de l'École nationale d'administration publique (ENAP) Article mis en ligne le 26 octobre 2008 et visionné 191 fois Fondation littéraire Fleur de Lys / Communiqué «Dans les coulisses de la Révolution tranquille, Mémoires du fondateur de l'École nationale d'administration publique» La Fondation littéraire Fleur de Lys est heureuse de vous présenter «Dans les coulisses de la Révolution tranquille, Mémoires du fondateur de l'École nationale d'administration publique» (ENAP), Roland Parenteau PRÉSENTATION Chez moi, à huit heures du matin, le téléphone sonne : « M. Parenteau, c’est Jean Lesage qui parle. Est-ce que vous seriez intéressé à devenir membre du Conseil d’orientation économique que nous venons de réformer? Nous aurions besoin d’un bon économiste. » Voilà comment Roland Parenteau raconte le début de sa collaboration avec le gouvernement du Québec en 1960. Professeur à l’École des hautes études commerciales, et largement impliqué en éducation populaire, il était heureux de collaborer avec l’ « équipe du tonnerre » qui voulait réaliser le slogan « Maîtres chez nous ! ». En 1964, il devint directeur de ce Conseil relevant du premier ministre, ce conseil qui recommanda la création de la Société générale de financement (SGF) et appuya la nationalisation de l’électricité. En 1969, Roland Parenteau fut chargé par le gouvernement de créer L’École nationale d’administration publique (ÉNAP) pour donner une formation universitaire en gestion publique aux fonctionnaires en place avant qu’ils n’accèdent à des postes de commande. Après plusieurs années comme directeur, Roland Parenteau revint à l’enseignement au campus de Montréal de cette même institution, aussi bien qu’à l’École des hautes études commerciales. En plus de ces activités, Roland Parenteau raconte ses souvenirs de jeunesse, son choix de carrière, surprenant pour l’époque, les restrictions de l’après-guerre lors des études en France, son enseignement universitaire et son extraordinaire implication en éducation populaire. Il nous parle de ses missions à l’étranger, de ses voyages et de sa famille. M. Gérard Parizeau décrivit le caractère de Roland Parenteau en le présentant en 1964 à la Société royale du Canada : « C’est un calme qui a des audaces intellectuelles, un sage qui a des idées personnelles, un homme qui veut certaines choses pour le bien commun et qui les réalisera en comptant avec le temps ». Cette prophétie s’est bien réalisée. Tous les détails : http://manuscritdepot.com/a.roland-parenteau.1.htm http://www.quebechebdo.com/pages/org_article.php?id=3485 25 / 28 Merde Allard ! Le 30 avril 2008 - 16:37 | Francine Allard Publier en ligne, une idée géniale ! Il y a des années que je me plains : y'a des difficultés à trouver un éditeur pour chacun de mes projets. Y'a des difficultés pour un grand nombre d'écrivains. Je parle même de ceux qui ont déjà publié chez un éditeur conventionnel. Je parle aussi d'une amie à moi qui a remporté le prix Robert Cliche et qui ne trouvait aucun éditeur assez audacieux pour publier son prochain livre. Elle a finalement trouvé. Vous connaissez la Fondation littéraire Fleur de Lys? Moi, si. Il s'agit d'un couple montréalais qui a mis sur pied un immense réseau de publication sur Internet. Elle s'appelle Renée Fournier et lui, Serge-André Guay. Je les fréquente au bout de mon clavier depuis quelques mois. Ils offrent des conseils aux auteurs, ils offrent la publication de leur manuscrit, et des trucs, et une merveilleuse visibilité. Dix fois plus que l'éditeur «papier». Depuis quelque temps, on entend parler, même par la seule association des auteurs québécois, l'UNEQ, d'une maison AMÉRICAINE qui fait ce genre de boulot que font Renée et Serge-André. Notre association d'auteurs d'ici faisant la promotion d'une maison américaine! Je connais une poète de Saint-Jérôme qui elle, a procédé elle-même à la publication en ligne de sa magnifique poésie – qui a dit qu'il fallait que l'écriture soit de piètre qualité pour ne pas trouver un éditeur? – sa très belle poésie sur l'Internet. Elle a ainsi établi des contacts internationaux, elle est invitée régulièrement en France dans des congrès, des colloques, des projets conjoints (www.espacepoetique.com). Huguette Bertrand est plus connue sur le Net qu'au Québec. L'Internet est un merveilleux endroit pour y publier vos œuvres à peu de frais. Je vous envoie sur son site avec l'assurance de faire un bon coup pour tous mes lecteurs du Matinternet et un bon coup pour Serge-André Guay. Fondation littéraire Fleur de Lys 259 rue de Clairvaux, Laval, Québec, Canada. H7N 5K2 www.manuscritdepot.com Allez-y en grand nombre. J'y serai avec vous. Et Christian Mistral, Chantal Gevrey, Monique de Gramont. Et foule d'autres. http://www.matin.qc.ca/articles/20080430163732/publier_ligne_une_idee_geniale.html 26 / 28 27 / 28 28 / 28