Julien Absalon : « Du bonus »

Transcription

Julien Absalon : « Du bonus »
Fait du jour
A Epinal
Tennis de table
Un écran géant
à la Capitainerie
Il y a 4 ans, les supporters de Gauthier Klauss et Matthieu
Péché avaient déjà suivi leurs parcours sur un écran géant à la
Capitainerie, au port d’Epinal. Ce dispositif va être étoffé à
l’initiative de l’ASO (Ambition spinalienne omnisports).
« L’idée, c’est rassembler les gens autour des finales de sports
collectifs », souffle Mathieu Biazizzo, l’un des chargés de
mission qui a travaillé sur le dossier avec Victor Demange et
Julien Gaspard, le directeur technique du GESN. Le premier
rendez­vous est fixé le jeudi 11 août à 17 h 30 pour les demi­fi­
nale et finale des « KlaPé ». Ensuite, place à un multiplex le
samedi 20 août pour le basket et le handball féminins à
20 h 30. Le dimanche 21 août sera réservé au basket, handball
et volley masculins dans la foulée de l’épreuve de VTT pour
Julien Absalon à partir de 17 h 30.
Etival sera bien
représenté au Brésil
La Portugaise Jieni Shao disputera ses premiers Jeux.
On va parler d’Etival­Clairefontaine jusque dans les faubourgs
de Rio ! Pas moins de 3 athlètes qui ont défendu ou défendent
encore les couleurs du club stivalien vont participer aux épreu­
ves féminines de tennis de table : l’Espagnole Galia Dvorak, qui
avait aidé le club à se maintenir lors de la saison 2013/2014,
disputera au Brésil ses deuxièmes Jeux Olympiques ; la Portu­
gaise Jieni Shao, qui a aidé le club à accéder à la Pro A et s’est
engagée pour une 3e saison, va découvrir l’ambiance olympique,
tout comme la Hollandaise Britt Eerland, nouvelle recrue du club
pour cette saison parmi l’élite. Par ailleurs, Jérôme Humbert, le
factotum du club et entraîneur de l’équipe de France handisport,
actuellement en stage dans les Vosges, disputera les Jeux
paralympiques avec ses athlètes du 7 au 18 septembre.
3
VTT
Derrière Absalon
à Raon­aux­Bois !
La municipalité et le « Fan­club Julien Absalon », présidé par
Roland Houillon, ont uni leurs forces afin de soutenir le
champion natif du village, à l’occasion de sa 4e olympiade à
Rio. Un écran géant sera installé à la salle polyvalente le
dimanche 21 août. Dès 13 h 30, les amateurs pourront revi­
sionner les épreuves féminines de la veille et à 17 h 30, la
course de Julien Absalon sera retransmise en direct.
Buvette et restauration seront proposées par les organisa­
teurs de cette journée sportive et conviviale.
Jeux Olympiques de Rio
Julien Absalon : « Du bonus »
René Lopez
de retour aux sources
Le 21 août prochain, le vététiste vosgien de bientôt 36 ans partira à la conquête d’un troisième titre olympique. Tout en savourant le chemin déjà parcouru, il assure que la pression est sur les autres.
VTT
A
peine venait­il de boucler une course disputée sur le
circuit de Londres ce dimanche que Julien Absalon a
rejoint l’aéroport de Londres, afin d’embarquer dans un
vol à destination de la France. Avec une idée en tête : s’accorder
trois jours dans son Sud d’adoption, loin de l’agitation et du
tourbillon médiatique. Dès demain, il s’envolera pour le Canada
et une manche de Coupe du monde, avant de régler les détails de
sa préparation à deux heures de route de Rio. Il le sait, ces Jeux
seront les derniers de sa carrière. Une raison de plus de croquer
dedans à pleines dents !
D’abord Julien, comment
vous sentez­vous à désormais
trois semaines de l’épreuve de
VTT ?
« Bien, mais un peu fati­
gué… Je sors d’une énorme
semaine d’entraînement effec­
tuée lors d’un stage avec
l’équipe de France. Nous
avons mis beaucoup d’intensi­
té, mais c’est aussi un soula­
gement car le plus gros du
travail est fait. Le reste, ce sera
surtout pour peaufiner. »
Il vous reste une course
avant Rio. Elle sera anecdoti­
que ?
« Pas vraiment puisqu’il
s’agit d’une manche de coupe
du monde où Nino Schurter
sera absent. Alors même si je
l’aborde comme une course
de préparation, ce n’est pas
incompatible avec la perfor­
mance. Une victoire me per­
mettrait de reprendre la tête
du classement et d’endosser
le maillot de leader. Et en plus
j’aurais une belle avance avant
la dernière manche à Andorre
(début septembre). Donc, le
but c’est tout de même de
gagner au Mont­Saint­Anne
(Canada). »
Et ainsi de faire le plein de
confiance avec Rio ?
« Quelque part oui, mais la
confiance vient quand on est
surtout certain de s’être prépa­
ré comme on le voulait. Quand
j’atterrirai à Rio (mardi 9), il
restera juste à poursuivre un
entraînement léger dans un
camp situé à deux heures de
Rio où l’on s’habituera au cli­
mat et au type de sol. Mais le
plus gros sera fait et j’arriverai
à la course au top. »
Sur un parcours technique
taillé cependant pour Nino
Schurter…
« Effectivement, le circuit
comporte pas mal de parties
artificielles. Quand je suis ren­
tré du test olympique l’an pas­
sé, je me suis dit que rattraper
mon retard technique serait
impossible. Or, à force de tra­
vail cet hiver, j’ai réussi à
inverser la tendance. Ce week­
end à Londres, j’allais aussi
vite que Maxime Marotte dans
le ‘’rock garden’’, tout en ayant
un feeling parfait. »
Du coup, peut­on dire que
vous visez l’or ?
« J’aborde ces jeux complè­
tement différemment des pré­
cédents (Athènes, Pékin et
Londres). Nino Schurter n’a
jamais gagné aux Jeux, il est
numéro 1 mondial, la pression
est clairement sur lui. C’est un
grand champion mais il va fal­
loir qu’il assume. Moi en
Habitué des concours internationaux, René Lopez dispute aussi régulièrement des épreuves à Vittel.
(Photo V.S.)
Equitation
Vainqueur en terre vosgienne, en mai dernier à La Bresse, Julien Absalon va tenter de vivre pareil
triomphe, dans deux semaines, au Brésil.
(Photo E. THIEBAUT)
revanche, j’ai deux titres olym­
piques. Une médaille et tout ce
qui viendra ne sera que du
bonus. »
Cela veut dire que vous
seriez content avec une
médaille d’argent ?
« Si je suis battu par plus fort
oui… L’important est de ne
pas avoir de regrets ou de ne
pas être éliminé sur un ennui
mécanique. Du moment que
j’aurais pu défendre mes
chances, il n’y aura rien à dire
d’autant, qu’une fois encore,
ma préparation s’est déroulée
comme je le souhaitais. »
Parmi vos rivaux, il y aura
aussi un certain Sagan…
« Il vient du VTT et revient
pour les Jeux. C’est le meilleur
routier mondial et c’est vrai­
ment bien pour notre discipli­
ne qu’il soit à Rio. Maintenant,
je ne le considère pas vrai­
ment pas comme un rival. Il
faudrait qu’il ait au moins per­
du sept à huit kilos depuis le
Tour pour cela. »
Recueilli par J.B.
Priorité à BMC
Depuis l’annonce faite en mai (à La Bresse) de la prolonga­
tion de sa carrière, Julien Absalon n’a que peu progressé sur le
sujet. Trop préoccupé par sa préparation en vue des Jeux, le
double champion olympique a souhaité prendre son temps
mais rien ne dit qu’il évoluera à nouveau sous les couleurs
BMC. « La priorité sera donnée à BMC, rassure tout de même
le Vosgien, mais pour l’heure rien n’est acté et je souhaite
vraiment attendre la fin des JO pour décider quoi que ce soit. »
Les « KlaPé », un couple qui dure
Restés au pied du podium en 2012, Gauthier Klauss et Matthieu Péché, numéros uns mondiaux en canoë biplace, veulent toucher à Rio le fruit d’années de sacrifices.
« Je suis toujours rappelé
sur terre par ma fille. Elle me
ramène à la réalité ! » Sondé
quelques jours avant son
envol pour Rio, Matthieu
Péché ne ressentait pas enco­
re la pression inhérente aux
Jeux Olympiques. Liya a poin­
té le bout de son nez le samedi
19 septembre 2015. Une date
que le Spinalien ne pourra pas
doublement oublier. En plus
de devenir père, il a décroché ­
enfin ­ ce podium individuel
après lequel il ramait depuis
tant d’années. Sur le bassin de
Londres, Gauthier Klauss et
Matthieu Péché, spécialistes
de slalom en canoë­kayak,
sont montés sur la 3e marche
du podium. Leaders au classe­
ment mondial en C2 et dou­
bles vainqueurs des Coupes
du monde 2013 et 2015, ils
avaient toujours échoué dans
leur quête de médailles en
grands championnats.
Il y a 4 ans, déjà à Londres,
l’histoire avait été cruelle : à
une porte près, la dernière où
ils commirent une touche
malencontreuse, ils auraient
été médaillés olympiques. A
Rio, pour ce qui devrait être la
dernière apparition du C2 au
programme olympique, afin
de limiter le nombre d’athlètes
du Grand Barnum, le duo, qui
navigue de concert depuis
plus de 15 ans, veut rentabili­
ser toutes ces années de sacri­
fices. Ce fameux 19 septembre
2015 et les heureux événe­
ments qui l’ont accompagné
illustrent le quotidien des
deux jeunes hommes de
29 ans depuis qu’ils ont com­
pris que leur association pou­
vait les mener très haut.
« Il n’y a jamais
eu un maillon faible »
Qu’on ne s’y trompe pas :
Gauthier et Matthieu ne sont
pas des clones. Si proches et si
mercredi 3 août 2016
Arrivés à Rio il y a une dizaine de jours, pour leurs deuxièmes Jeux Olympiques, les Spinaliens Gauthier
Klauss et Matthieu Péché ont eu le temps de se familiariser à leur nouvel environnement. (Photo DR)
différents. « En cadets 2 e
année, on était déjà en équipe
de France junior. Ça a lancé
l’aventure !, se souvenait
récemment Gauthier Klauss.
Pour durer, il faut être sur la
même longueur d’ondes avec
ton partenaire. Beaucoup de
C2 sont bons en juniors mais
souvent, un des deux finit par
tirer au flanc ou ne plus avoir
le même niveau que l’autre.
Avec Matthieu, on a nos forces
et nos faiblesses mais il n’y a
jamais eu un maillon faible par
rapport à l’autre. »
La vie les a éloignés géogra­
phiquement ces dernières
années. Matthieu passe une
grande partie de son temps
sur Paris, où travaille sa com­
pagne. Mais les céistes de Gol­
bey­Epinal­Saint­Nabord ont
toujours fait les efforts néces­
saires pour que leurs perfor­
mances n’en souffrent pas.
« On ne peut pas rester long­
temps sans naviguer ensem­
ble, dixit Matthieu Péché. C’est
pour cela qu’on a fait un stage
de quelques jours à Londres
avant de partir pour Rio. »
Pour avoir lui­même participé
aux Jeux Olympiques en C2,
leur entraîneur Thierry Saïdi
connaît bien la problémati­
que : « Ils ont toujours su con­
juguer leur vie de sportif de
haut niveau et leur vie person­
nelle. Un des derniers exem­
ples, c’est quand ils sont partis
un mois en Australie en début
d’année pour s’entraîner. »
Pour ce faire, leur entourage a
mis tout en œuvre pour qu’ils
se consacrent uniquement à
leur entraînement.
Bourreaux de travail, les
« KlaPé » sont dans la dernière
ligne droite de leur aventure
sportive commune. Qui s’arrê­
tera peut­être à la fin de cette
saison ou aux Mondiaux de
septembre 2017 à Pau. Elle
avait commencé grâce aux
mamans qui travaillent
ensemble et inscrivaient sou­
vent les gaillards aux mêmes
sports. Avant qu’ils ne mon­
tent et se fixent dans ce
fameux C2. Gauthier Klauss :
« Tout ce qu’on a eu n’est pas
tombé du ciel. On a travaillé
pour. On a la tête sur les épau­
les et on a toujours été cons­
cients qu’il fallait laisser de la
place à l’autre dans sa vie per­
sonnelle. » Le secret des cou­
ples (en or ?) qui durent.
S.Mx.
A Rio, Gauthier Klauss et Matthieu Péché
disputeront les qualifications du C2 le lundi
8 août et les demi­finale et finale éventuel­
les le jeudi 11.
« Les tauliers
du bar ! »
Ils sont dans la place
depuis une dizaine de jours.
Installés au village olympi­
que, Gauthier Klauss et Mat­
thieu Péché ont vu l’immeu­
ble où réside la délégation
tricolore se remplir. « On est
les tauliers du bar !, s’amu­
sent­ils. On a fait visiter les
lieux aux autres. » Et vu les
ouvriers s’affairer pour que
les travaux soient finis à
temps… Comme l’ensem­
ble des sportifs français,
Gauthier Klauss et Matthieu
Péché modèrent leurs criti­
ques par rapport à la qualité
des installations : « C’est
largement vivable, obser­
vent­ils. Extérieurement, le
village est très beau. »
Ils se focalisent sur
l’objectif de leur carrière : ce
podium olympique qui
s’était refusé à eux il y a 4
ans à Londres. Au sommet
de leur art, les « KlaPé »
montent en pression. Et ne
négligent aucun détail :
« Dimanche, on a simulé
une journée­type de compé­
tition. » Ils ont aussi retrou­
vé avec plaisir les Tricolores
croisés lors des Jeux 2012.
Dans un grand esprit de
communion, loin des gol­
feurs et autres tennismen
qui zappent Rio sous prétex­
te du virus Zika : « On a reçu
des bombes anti­mousti­
ques et une information de
la part du Comité national
olympique sportif français,
précise le duo. On n’a rien
vu de particulier pour l’ins­
tant. Ceux qui sont forfaits,
c’est parce qu’ils ne vou­
laient pas venir. Pour des
sports comme le nôtre, c’est
la course d’une vie, celle
qu’on ne louperait pour rien
au monde. » Ou quand deux
conceptions du sport
s’opposent…
Il est de loin le plus vosgien
des Colombiens. Car s’il a
débarqué en Normandie il y a
désormais plus de 30 ans,
René Lopez a très vite mis le
cap à l’Est, construisant de
toutes pièces un centre
d’entraînement de chevaux
d’obstacles à Saint­Pierre­
mont, une bourgade située à
quelques kilomètres de Ram­
bervillers. Autant dire que s’il
a obtenu sa qualification pour
les Jeux au sein de l’équipe de
Colombie, c’est bien un troi­
sième représentant que le
département alignera au Bré­
sil. « Enfin », serait­on tenté de
dire. Cette qualification, voilà
en effet une décennie qu’elle
tend les bras au quinquagé­
naire. Il y a quatre ans, il l’avait
même obtenue sportivement,
avant de se voir ‘’retoqué’’ de
manière injuste par sa Fédéra­
tion.
Cette fois, personne ne lui
enlèvera ce qu’il estime être
tout bonnement « un rêve de
gosse. » Et René Lopez sera
bel et bien au départ des
épreuves d’obstacles qui
débuteront le 14 août. « Le fait
que les Jeux se déroulent en
plus au Brésil, sur le continent
qui m’a vu naître, cela a forcé­
ment une saveur particulière
et je compte en profiter à
plein. »
Lors du défilé inaugural
« qu’il ne manquerait pour
rien au monde », il abandon­
nera durant quelques heures
celui qu’il façonne depuis
deux ans et qu’il qualifie sans
p e i n e d e « f r è r e » : C o n
Dios III. C’est avec ce beau
gris de 12 ans qu’il espère faire
briller des couleurs colom­
biennes d’ordinaire peu en
vue dans sa discipline. « En
tout cas, je ne vais pas à Rio
pour simplement participer,
reprend le quinquagénaire. Je
vais d’abord viser la finale ce
qui impliquera de terminer
parmi les trente meilleurs à
l’issue des qualifications…
Après, les compteurs sont
remis à zéro et tout peut arri­
ver. » Tout y compris une pla­
ce au sein d’une élite mondiale
trustée par les Allemands, les
Néerlandais mais aussi les
Français puisque le Lorrain
Simon Delestre fera partie des
médaillables potentiels. Com­
me René Lopez et son Con
Dios III.
J.B.
43 sélectionnés
pour la Grande Région
Voici les sportifs licenciés
dans le Grand­Est, qui partici­
peront aux Jeux Olympiques
et paralympiques. N’y figurent
pas les champions régionaux
licenciés ailleurs ni les étran­
gers.
Athlétisme : Benjamin Com­
paoré et Céline Distel (Stras­
bourg), Brigitte N’Tiamoah
(Mulhouse), Marie Gayot et
Yohann Diniz (Reims).
Aviron : Germain Chardin,
Théophile Onfroy, Valentin
Onfroy, Thibaut Verhoeven
(Verdun), Pierre Houin (Toul),
Basket : Florent Pietrus
(SLUC Nancy).
Cyclisme : Pauline Ferrand­
Prévôt (Bazancourt/Reims), Julien Absalon (Remiremont),
Perrine Clauzel (Ste­Croix­en­
Plaine), Maxime Marotte (Mul­
house)
Canoë­Kayak : Gauthier
Klauss (Golbey/Epinal),
Mathieu Peche (Golbey),
Amandine Lhote (Tomblaine),
Etienne Hubert (Sedan).
Equitation : Simon Delestre
(Metz).
Escrime : Vincent Anstett et
Charlotte Lembach (Stras­
bourg).
Handball : Laura Glauser
(Metz HB), Tamara Horacek
(Metz HB), Grâce Zaadi (Metz
HB).
Haltérophilie : Kévin Bouly
(Reims).
Natation : Yannick Agnel
(Mulhouse), Fantine Lesaffre
(Mulhouse), Aurélie Muller
Le nageur mulhousien Yannick Agnel visera une médaille.
(Sarreguemines), Romain Bla­
ry (Strasbourg/water­polo).
Tennis de table : Carole
Grundisch (Metz).
Tennis : Pierre­Hugues Her­
bert (Strasbourg).
Taekwondo : Magda Wiet­
Henin (Nancy).
Tir : Cyril Graff (Bitche).
HANDISPORT
Equitation : Céline Gerny
(Reims), Louise Studer (Orten­
bourg). Thibault Stoclin (Haras
Saint­Pierre). Natation : Théo
Curin (Lunéville), Anita Fatis
(Thionville). Tennis de table :
Stéphane Molliens (Moulins­
lès­Metz). Tennis : Nicolas Pei­
fer (Sarreguemines). Tir à
l’arc : Elisabeth Barleon (Col­
m a r ) . V o l l e y : B e n j a m i n
Toniutti (Pfastatt).
La Liberté de l’Est ­ L’Est Républicain