Brochure Licence SdL 10-11 - UFR SDL

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Brochure Licence SdL 10-11 - UFR SDL
Licence
Sciences du Langage
2010-2011
U.F.R. de Sciences du Langage
Université Paris 8
INFORMATIONS GENERALES
1. Administration
L’UFR Sciences du Langage (SDL) regroupe, à Paris 8, trois départements de formation :
- Linguistique Générale (LG) ;
- Didactique et Acquisition des Langues (DAL) ;
- Linguistique des Langues des Signes (LLS).
2. Responsables
Direction de l’UFR SDL :
Anne ZRIBI-HERTZ
Joaquim Brandão de CARVALHO
Responsable administratif :
François LOPEZ
Secrétariat (licence SDL) :
Eva SAADAT
Licence SDL :
Alain LECOMTE
Responsables de spécialité en licence :
- Acquisition et psycholinguistique :
Saveria COLONNA
- DDLE et parcours FLE :
Ewa LENART
- LSF :
Christian CUXAC
Jury de licence SDL :
Laurent ROUSSARIE (président), Ewa LENART,
Ivani FUSELLIER, Florence VILLOING
Commission pédagogique :
Léa NASH (présidente), Jean-Louis AROUI,
Elena SOARE
3. Licence SDL
L'UFR SDL de Paris 8 délivre une licence dans le domaine Sciences Humaines et Sociales
avec la mention Sciences du Langage.
La licence de SDL est un diplôme national comportant 40 EC (Eléments constitutifs), soit 40
cours semestriels répartis en trois ans. Chaque cours donne lieu à 13 séances hebdomadaires
de 2h30.
Attention : chaque matière en SDL n’est proposée que durant un semestre. Les semestres
vont d’octobre à février et de mars à juin.
Au cours de deux semestres, le contrôle des connaissances se fait par contrôle continu. Les
modalités de contrôle et de validation sont déterminées par chaque enseignant. Les sessions
de rattrapage se font par examens, en juin pour le premier semestre et en septembre pour le
second semestre. Les dates des examens de rattrapage sont annoncées sur les tableaux
d'affichage et le site http://www.univ-paris8.fr/sdl/
1
4. Objectifs de la formation
La Licence de SDL sanctionne un cursus de 3 ans (dorénavant appelés L1, L2 et L3) centré
sur le langage humain : ses propriétés (sa grammaire), ses manifestations (langues naturelles
orales ou signées), son évolution, son acquisition (normale et pathologique), son
apprentissage et son enseignement.
Le cursus permet diverses spécialisations : Linguistique française et romane, Typologie des
langues, Acquisition et psycholinguistique, les options professionnalisantes Langue des
Signes Française (LSF) et Didactique des Langues Etrangères (DDLE). La licence de SDL est
une formation universitaire initiale pertinente pour la préparation au concours des IUFM et
les aspirants orthophonistes (voir à ce sujet l'annexe p. 24).
5. Conditions d’accès
L1 : baccalauréat ou validation des acquis.
L2 : obtention d’EC fondamentaux (voir p. 4) à déterminer par l’équipe enseignante.
L3 : validation d’un DEUG (c’est-à-dire de 120 ECTS : voir p. 3) dans un domaine relevant
des SHS, ainsi que d’EC fondamentaux (voir p. 4) à déterminer par l’équipe enseignante.
6. Nombre de places
L1 : 120
L2 : 100
L3 : 110
Nombre maximum de places par EC : 35
7. Modalités d’inscription
Vous êtes en possession de votre carte d’étudiant : vous avez donc effectué votre inscription
administrative à l’université. A présent, vous devez vous présenter obligatoirement au
secrétariat de licence de l’UFR SDL, afin de procéder à votre inscription pédagogique
consistant à retirer et à remplir un dossier auquel vous joindrez les documents demandés. Ne
pas oublier la carte d’étudiant. Cette double inscription est nécessaire au début de chaque
année.
L'inscription pour tous les cours se fait sur internet (http://www.univ-paris8.fr/sdl/) au début
de chaque semestre. Les listes d'inscrits peuvent être actualisées, à titre exceptionnel, par les
enseignants pendant les cours, et dans la limite des places disponibles. Ces listes font office
de listes d'inscription aux contrôles des connaissances. Les résultats des évaluations sont
consultables sur internet au fur et à mesure de la rentrée des notes par les enseignants.
8. Tutorats
A la rentrée universitaire, il est recommandé aux étudiants de L1 de contacter les tuteurs
d’accueil qui les aideront dans le choix des cours et les démarches administratives. Les
permanences des tuteurs sont affichées sur les panneaux extérieurs au secrétariat SDL et sur
notre site internet (http://www.univ-paris8.fr/sdl/).
Au cours de chacun des semestres, des tuteurs d’accompagnement permettent aux étudiants
de reprendre cours et exercices (en A146). Les permanences des tuteurs d’accompagnement
sont affichées sur ces mêmes panneaux.
2
9. Règles de validation et durée des études
La licence de SDL comporte 17 UE (Unités d’Enseignement) : 5 UE en L1, 6 en L2 et 6 en
L3. Les UE sont des regroupements pédagogiques d’EC permettant, pour la validation du
diplôme et par le jeu des coefficients, le calcul final de la moyenne et de l’éventuelle mention.
A l’étudiant de répartir ses EC sur trois ans en suivant les programmes proposés pour
les cursus.
Une licence comprend 180 ECTS1, soit 60 par année d’études et 30 par semestre, chaque
UE équivalant à un certain nombre de crédits. En cas de note inférieure à la moyenne à un
EC, tout EC est, après examen de rattrapage obligatoire, compensable à l’intérieur de
son UE. Le jury du diplôme vise un formulaire établissant le bilan de chaque année d’études
et permettant le passage en L2 si l’étudiant a obtenu au minimum 30 ECTS, et en L3 si
l’étudiant a obtenu au minimum 90 ECTS. La validation de la licence équivaut à celle des
180 ECTS.
Un étudiant a automatiquement une année supplémentaire pour finir sa licence, mais doit
demander une dérogation s’il excède quatre ans, sachant que le nombre maximum d’années
d’inscription administrative en licence est limité à six ans (même en cas de réorientation).
Quand un étudiant a fini sa licence, il doit immédiatement demander au secrétariat de
licence le formulaire nécessaire à l’obtention de son diplôme. Ce diplôme lui sera demandé
ensuite s’il s’inscrit en 1ère année de master.
Il n’y a pas de diplôme sanctionnant officiellement la validation de la 1ère année de licence. En
revanche, le DEUG (Diplôme d’études universitaires générales), sanctionnant l’obtention de
120 ECTS, est maintenu. L’étudiant doit en faire la demande, s’il le souhaite, en principe
à la fin de sa 2ème année d’études.
10. Débouchés professionnels
-
Concours administratifs de catégorie A.
Enseignement primaire et secondaire (concours de professeur des écoles, CAPES).
Préparation au métier d’orthophoniste (voir p. 24).
Enseignement de français à l’étranger (pour la mineure DDLE).
Métiers de l’insertion des personnes sourdes ou malentendantes (pour la mineure LSF).
11. Poursuite d’études
-
1
Master mention SDL, spécialités : Linguistique théorique et descriptive, Didactique des
langues étrangères, Interprétariat en Langues des Signes.
Autres masters relevant de la mention Sciences Humaines et Sociales, notamment pour les
étudiants prêts à entamer le parcours d’un chercheur en linguistique.
Institut Universitaire de Formation des Maîtres (IUFM).
ECTS (European Credit Transfer System) : système européen d’évaluation des enseignements suivis.
3
ORGANISATION ET CONTENU DES ENSEIGNEMENTS
La licence de Sciences du langage représente 1300 heures d’enseignements répartis sur 17
UE comportant au total 40 EC.
Programme de la majeure Sciences du langage
La majeure comprend 120 ECTS répartis en 12 UE comportant au total 30 EC.
Les étudiants reçoivent dans le cadre des enseignements fondamentaux de linguistique
générale (13 EC, 67 ECTS) une formation théorique leur permettant d’acquérir les outils
conceptuels nécessaires pour se confronter à toutes les questions que pose la discipline. Ces
cours fondamentaux, obligatoires, sont regroupés dans les UE 1 à 6.
L’inscription à un cours fondamental d’un niveau donné suppose la validation des
niveaux antérieurs (par exemple, un étudiant ne peut s’inscrire à Phonologies nondérivationnelles que s’il a validé Phonématique et phonologie générative).
Les enseignements méthodologiques (17 EC, 53 ECTS) complètent cette formation grâce à
un travail concentré sur des sujets plus précis. Ces enseignements, optionnels, sont regroupés
dans les UE 7 à 12. De plus, les étudiants sont libres de choisir, dans la limite des places
disponibles, des EC d’un semestre antérieur (par exemple, un étudiant en 5ème semestre
pourra choisir un EC du 3ème semestre).
Au cas où la limite des places disponibles serait atteinte lors de l’inscription à un EC
méthodologique, celle-ci sera prioritairement accordée aux étudiants devant valider cet
EC au titre de leur spécialisation dans la mineure choisie (voir p. 7 et suiv.).
On trouvera aux pp. 14 et suiv. des descriptifs de la plupart des EC ci-dessous, avec, le
cas échéant, la bibliographie recommandée.
L1
Semestre 1
-
UE 1 (22 ECTS) : 1 EC Introduction à l'étude du langage - CM (7 ECTS)
1 EC Introduction à l'étude du langage - TD (7 ECTS)
1 EC Techniques d’argumentation écrite (8 ECTS)
-
UE 7 (8 ECTS) : 2 EC libres
L1
Semestre 2
-
UE 2 (9 ECTS) : 1 EC Redécouvrir la grammaire française
1 EC Introduction à la sémantique
-
UE 8 (9 ECTS) : 3 EC méthodologiques à choisir parmi les suivants :
- EC de langue
- EC d'informatique
- Apprentissage et auto-observation (AAO)
- Histoire et structure de la langue des signes française 1
- Introduction à la métrique française
- Lecture, synthèse, argumentation (LSA)
- Méthodologie de la recherche documentaire et du traitement de l’information
-
UE 13 (12 ECTS) : 2 EC de la Mineure choisie (cf. p. 7 et suiv.)
4
L2
Semestre 3
-
UE 3 (9 ECTS) : 1 EC Phonétique et phonologie
1 EC Structure grammaticale du français
-
UE 9 (9 ECTS) : 3 EC méthodologiques à prendre parmi les suivants :
- Approche linguistique du poème
- Histoire et structure de la langue des signes française 2
- Introduction à un domaine linguistique
- Introduction à la psycholinguistique
- Langage et cerveau
- Latin
- Lecture, synthèse, argumentation (LSA)
-
UE 14 (12 ECTS) : 2 EC de la Mineure choisie (cf. p. 7 et suiv.)
L2
Semestre 4
-
UE 4 (9 ECTS) : 1 EC Logique
1 EC Phonématique et phonologie générative
-
UE 10 (9 ECTS) : 3 EC méthodologiques à prendre parmi les suivants :
- L'évolution des langues
- Introduction à l’acquisition
- Introduction à la production
- Linguistique de terrain 1
- Linguistique historique du français
- Morphologie lexicale du français
- Lecture, synthèse, argumentation (LSA)
-
UE 15 (12 ECTS) : 2 EC de la Mineure choisie (cf. p. 7 et suiv.)
L3
Semestre 5
-
UE 5 (9 ECTS) : 1 EC Principes de la syntaxe générative I
1 EC Sémantique compositionnelle
-
UE 11 (9 ECTS) : 3 EC méthodologiques à prendre soit parmi les suivants, soit, dans la
limite des places disponibles, dans l’UE 9, soit encore dans les « cours avancés » du 5ème
semestre (voir page suivante) :
- Expression du temps et de l'espace
- Grammaire comparée des langues romanes : le groupe nominal
- Linguistique de terrain 2
- Logique avancée
- Méthodes en métrique
- Nouveaux regards sur la grammaire française
- Phonologie et reconstruction
- Problématique de l’enseignement des langues
- Structure du lexique marginal
- Lecture, synthèse, argumentation (LSA)
-
UE 16 (12 ECTS) : 2 EC de la Mineure choisie (cf. p. 7 et suiv.)
5
L3
Semestre 6
-
UE 6 (9 ECTS) : 1 EC Phonologies non-dérivationnelles
1 EC Principes de la syntaxe générative II
-
UE 12 (9 ECTS) : 3 EC méthodologiques à prendre soit parmi les suivants, soit, dans la
limite des places disponibles, dans l’UE 10, soit encore dans les « cours avancés » du 6ème
semestre listés ci-dessous :
- Grammaire comparée des langues romanes : le verbe
- Grammaire et étymologie
- Acquisition
- Introduction à la compréhension
- Métrique et phonologie de la rime
- Orthographe et normes grammaticales
- Philosophie du langage
- Sémantique et typologie
- Temps et modes en français
-
UE 17 (12 ECTS) : 2 EC de la Mineure choisie (cf. p. 7 et suiv.)
« Cours avancés » (L3, semestres 5 et 6)
Certains EC du master Linguistique théorique et descriptive sont, sous réserve de l’avis favorable de
l’enseignant concerné, ouverts aux étudiants de L3 au titre d’enseignements méthodologiques (UE 11
et 12). Outre l’intérêt scientifique qu’ils présentent pour l’étudiant avancé, ils sont susceptibles de lui
faire envisager la poursuite de ses études dans le domaine des sciences du langage.
On se référera, pour le descriptif de ces cours, à la brochure du master Linguistique théorique et
descriptive (LTD), parcours Linguistique formelle et théorique (LFT) et Linguistique française et
comparative (LFC), disponible sur le site http://www.univ-paris8.fr/sdl/?-Master-.
6
Programme des mentions mineures et complémentaires
La mineure comprend 60 ECTS répartis en 5 UE comportant au total 10 EC.
Mineure Langues et grammaire
L’étudiant peut choisir l’un des deux ensembles cohérents d’enseignements existant de façon
disparate dans la majeure :
Spécialisation Acquisition et psycholinguistique (5 UE comportant 10 EC)
Cette mineure est constituée d’enseignements visant à donner un aperçu des problématiques actuelles
en psycholinguistique. L’objectif est l’étude des processus cognitifs mis en jeu pendant la
compréhension, la production et l’acquisition du langage. Une attention particulière sera portée aux
recherches en acquisition (du langage par l’enfant mais aussi d’une langue seconde par l’adulte). Pour
les étudiants qui souhaitent poursuivre après la licence, cette mineure permet de postuler à l’entrée soit
du master de linguistique théorique et descriptive, soit du master de didactique des langues étrangères.
-
UE 13 (2 EC) :
- EC d'anglais
- Apprentissage et auto-observation (AAO)
2ème semestre
2ème semestre
-
UE 14 (2 EC) :
- Introduction à la psycholinguistique
- Langage et cerveau
3ème semestre
3ème semestre
-
UE 15 (2 EC) :
- Introduction à l’acquisition
- Introduction à la production
4ème semestre
4ème semestre
-
UE 16 (2 EC) :
- Expression du temps et de l’espace
- Problématique de l’enseignement des langues
5ème semestre
5ème semestre
-
UE 17 (2 EC) :
- Acquisition
- Introduction à la compréhension
6ème semestre
6ème semestre
Spécialisation Linguistique française et comparative (5 UE comportant 10 EC)
Ce parcours fournit une formation initiale à ceux qui envisagent de devenir traducteurs ou professeurs
des écoles ou de français (L1 ou L2), ou qui souhaitent tenter d'intégrer une école d'orthophonie.
- EC d'anglais
- Introduction à la métrique française
- Approche linguistique du poème
- Introduction à un domaine linguistique
- Latin
2ème semestre
2ème semestre
3ème semestre
3ème semestre
3ème semestre
UE 15 (2 EC) :
- L'évolution des langues
- Linguistique historique du français
- Linguistique de terrain 1
- Morphologie lexicale du français
4ème semestre
4ème semestre
4ème semestre
4ème semestre
-
UE 16 (2 EC) :
-
UE 17 (2 EC) :
- Grammaire comparée des langues romanes : le GN
- Grammaire et lexique du français : révision intensive
- Linguistique de terrain 2
- Méthodes en métrique
- Nouveaux regards sur la grammaire française
- Phonologie et reconstruction
- Structure du lexique marginal
- Grammaire comparée des langues romanes : le verbe
- Grammaire et étymologie
- Orthographe et normes grammaticales
- Métrique et phonologie de la rime
- Philosophie du langage
- Sémantique et typologie
- Temps et modes en français
5ème semestre
5ème semestre
5ème semestre
5ème semestre
5ème semestre
5ème semestre
5ème semestre
6ème semestre
6ème semestre
6ème semestre
6ème semestre
6ème semestre
6ème semestre
6ème semestre
-
UE 13 (2 EC) :
-
UE 14 (2 EC) :
-
7
Demi-mineure Epistémologie et mathématiques (5 EC comptant pour 30 EC)
La combinaison Linguistique+Maths correspond à deux composantes essentielles de la formation
intellectuelle d'un professeur des écoles, l'une et l'autre évaluées, au niveau master, par des épreuves
écrites du concours de recrutement.
La combinaison Linguistique+Maths est, en outre, une formation de base précieuse pour ceux qui, audelà de la licence, poursuivront leurs études en Linguistique Théorique et Descriptive (plusieurs
branches de la linguistique moderne recourant massivement à la formalisation).
Les EC ci-dessous ne préjugent pas trop de compétences techniques.
-
UE 13 (6 ECTS) : Introduction aux mathématiques générales
1er ou 2ème semestre
-
UE 14 (6 ECTS) : Combinatoire
3ème ou 4ème semestre
-
UE 15 (6 ECTS) : Introduction à l’histoire des sciences (3 options)
3ème ou 4ème semestre
-
UE 16 (6 ECTS) : Introduction aux probabilités
5ème ou 6ème semestre
-
UE 17 (6 ECTS) : Histoire et philosophie des sciences (3 options)
5ème ou 6ème semestre
Pour le choix des options, s’adresser à l’UFR voisine de Mathématiques, Informatique, Technologies,
Sciences de l’Information et de la Communication (MITSIC), Bât. A, salle 149 ; site internet :
http://ufr6.univ-paris8.fr/licence-info/
8
Mineures professionnalisantes
Spécialisation Didactique des langues étrangères (DDLE)
Responsable : Ewa Lenart
Cette mineure prépare l’étudiant au Master mention SDL, spécialité Didactique des langues
étrangères. Cette formation ouvre des portes à tout étudiant souhaitant être professeur de
langue (dont le français) ou formateur en langue pour les étrangers. Elle se compose de 5 UE
comportant les 10 EC suivants :
-
UE 13 (2 EC) :
- 1 EC de communication (Culture et communication)
- 1 EC d’argumentation (Com/FLE)
2ème semestre
2ème semestre
-
UE 14 (2 EC) :
- Méthodologie de l’écrit universitaire
- Introduction à la grammaire énonciative (Anglais)
3ème semestre
3ème semestre
-
UE 15 (2 EC) :
- Communication interculturelle et pédagogie (Com/FLE) 4ème semestre
- Grammaire comparée (Anglais)
4ème semestre
-
UE 16 (2 EC) :
- Apprentissage et auto-observation (AAO) (SDL)
- 1 EC de langue correspondant à AAO (UFR 5)
5ème semestre
5ème semestre
-
UE 17 (2 EC) :
- Introduction à l’acquisition (SDL)
- Problématique de l’enseignement des langues (SDL)
6ème semestre
6ème semestre
Spécialisation Langue des Signes Française (LSF)
Responsables : Christian Cuxac
Cette spécialisation permet aux étudiants souhaitant s’intégrer dans les institutions agissant en
faveur des sourds d’obtenir une connaissance solide de la culture et de la langue de cette
communauté. Ils sont aussi prêts à approfondir leurs compétences dans cette langue et devenir
des interprètes reconnus grâce au Master mention SDL, spécialité Interprétariat en langue des
signes.
L’admission à cette spécialisation, qui suppose la validation des EC Histoire et structure de la
Langue des Signes Française 1 et 2 en L1 ou en L2, se fait à la fin de la première année de
licence SDL sur dossier (lettre de motivation à déposer auprès du secrétariat de SDL +
validation des UE du cursus de linguistique des deux premiers semestres). Les cours de LSF
(1 à 7) sont réservés aux étudiants qui ont été admis dans cette spécialisation.
-
UE 13 (1 EC)
- 1 EC Libre
2ème semestre
-
UE 14 (1 EC) :
- Langue des Signes Française 1
3ème semestre
-
UE 15 (3 EC) :
- Langue des Signes Française 2
- Langue des Signes Française 3
- Histoire et structure de la LSF 3
4ème semestre
4ème semestre
4ème semestre
-
UE 16 (3 EC) :
- Langue des Signes Française 4
- Langue des Signes Française 5
- Histoire et structure de la LSF 4
5ème semestre
5ème semestre
5ème semestre
-
UE 17 (2 EC) :
- Langue des Signes Française 6
- Langue des Signes Française 7
6ème semestre
6ème semestre
9
Mineure ou demi-mineure SdL offerte aux autres disciplines
L'UFR SDL propose, à l’intention des étudiants en licence d’autres composantes, une
mineure constituée de 10 EC à choisir, pour l’essentiel, parmi les enseignements
fondamentaux de Linguistique générale.
Sa structure, fondée sur trois niveaux correspondant aux trois années d’études de la licence,
permet à l’étudiant de choisir soit un parcours “généraliste”, soit l’approfondissement de l’un
des trois grands domaines de la linguistique générale (Sémantique-Logique, PhonétiquePhonologie, Syntaxe).
Le premier parcours intéressera tout particulièrement l’étudiant inscrit en lettres ou dans une
UFR de langue et souhaitant entrer à l’IUFM ; la seconde option s’adresse notamment à celui
qui envisagerait une réorientation en poursuivant sa scolarité par un master SDL.
10 EC, à raison de 4 ou 3 EC annuels équivalant à 20 ECTS, à choisir parmi les suivants, à
condition de respecter une progression par niveaux pour les cours de sémantique (SEM),
syntaxe (SYNT) et phonologie (PHONO).
- Introduction à l'étude du langage (IEL) : CM (L1, 1er sem.)
- Introduction à l'étude du langage (IEL) : TD (L1, 1er sem.)
- Redécouvrir la grammaire française (L1, 2eme sem.)
- Introduction à la sémantique (SEM 1)
- Structure grammaticale du français (SYNT 1)
- Phonétique et phonologie (PHONO 1)
- Logique (SEM 2)
- Principes de la syntaxe générative I (SYNT 2)
- Phonématique et phonologie générative (PHONO 2)
- Sémantique compositionnelle (SEM 3)
- Principes de la syntaxe générative II (SYNT 3)
- Phonologies non-dérivationnelles (PHONO 3)
Afin d'établir son parcours, il est vivement recommandé de tenir compte du semestre auquel
sont assurés ces enseignements.
Il n’est pas exclu de substituer à certains des EC ci-dessus d’autres cours, à caractère moins
fondamental, proposés par l'UFR SDL, notamment en L2 et L3. Ceci s’adresse plus
particulièrement à des étudiants qui, indépendamment de tout projet de parcours (IUFM,
master), s’intéresseraient à tel ou tel aspect de la linguistique. Il leur faudra, dans ce cas,
contacter les enseignants concernés afin de s’assurer de la faisabilité de leur choix, qui peut
dépendre tant des effectifs souhaitables que des pré-requis, variables selon les enseignements.
Enfin, il est possible de valider une demi-mineure de sciences du langage avec 5 des EC cidessus correspondant à 30 ECTS.
10
Licence (L3) - Parcours F.L.E.
Responsable du diplôme : Marzena Watorek
La licence SDL parcours FLE (L3) est principalement destinée à des enseignants
expérimentés désirant intégrer une formation universitaire leur permettant d’obtenir un
diplôme national, une licence de Sciences du langage, et de s’inscrire par la suite en Master
Didactique des langues. Elle est créée en remplacement de l’ancien diplôme d’université (DU)
de FLE. On y accède par validation des acquis de l’expérience.
Elle se compose de dix EC :
•
six EC choisies parmi les enseignements de mineure didactique des langues :
•
Introduction à la psycholinguistique
•
Langage et cerveau
•
Introduction à la compréhension
•
Introduction à la production
•
Introduction à l’acquisition
•
Apprentissage et auto-observation (AAO) 2
•
EC de langue correspondant à AAO (choisi dans l’UFR 5, par exemple)
•
Expression du temps
•
Expression de l’espace
•
Méthodologie de l’écrit universitaire
•
La communication : repères théoriques 3
•
Communication interculturelle et pédagogique
•
Linguistique énonciative de l’anglais 1 (DEPA, Langue écrite 1)
•
Linguistique énonciative de l’anglais 2 (DEPA, Langue écrite 2)
•
Argumentation dans le discours (département Com/FLE)
•
Problématique de l’enseignement des langues (UFR SDL)
•
quatre EC correspondant aux cours fondamentaux de la licence SDL (niveau 1) :
•
Redécouvrir la grammaire française
•
Introduction à la sémantique
•
Phonétique et phonologie
•
Structure grammaticale du français
2
A suivre en même temps qu’ un cours de langue étrangère. Il est par exemple possible de suivre, dans l’UFR
SDL, un cours de polonais au 1er semestre ou un cours de japonais au 2e semestre.
3
EC à choisir parmi les 3 cours proposés par l’UFR “culture et communication”.
11
STRUCTURE GENERALE DE LA LICENCE SCIENCES DU LANGAGE
2009-2010
Semestres
Mention majeure
(30 EC)
EC fondamentaux
ECTS EC méthodologiques
- Introduction à l'étude du langage
7
UE 1 : - TD d'IEL (lecture de textes)
7 UE 7 : 2 EC libres
- Techniques d'argumentation écrite
8
- Redécouvrir la grammaire française
UE 2 :
9 UE 8 : 3 EC
- Introduction à la sémantique
L1
Sem. 1
L1
Sem. 2
L2
Sem. 3
UE 3 :
- Phonétique et phonologie
- Structure grammaticale du français
L2
Sem. 4
UE 4 :
L3
Sem. 5
L3
Sem. 6
Total
Mentions mineures
(10 EC)
ECTS EC
ECTS
8
9 UE 13 : 2 EC
12
9 UE 9 : 3 EC
9 UE 14 : 2 EC
12
- Logique
- Phonématique et phono générative
9 UE 10 : 3 EC
9 UE 15 : 2 EC
12
UE 5 :
- Sémantique compositionnelle
- Principes de la syntaxe générative I
9 UE 11 : 3 EC (*)
9 UE 16 : 2 EC
12
UE 6 :
- Phonologies non-dérivationnelles
- Principes de la syntaxe générative II
9 UE 12 : 3 EC (*)
9 UE 17 : 2 EC
12
6 UE
13 EC
67 6 UE
17 EC
(*) EC à pré-requis (étant entendu que les EC des UE 9 et 10 pourront aussi être validés dans les UE 11 et 12).
12
53 5 UE
10 EC
60
A l’attention des étudiants en 2ème et 3ème années de SDL en 2009-2010
Voici les modalités de la correspondance entre les EC obligatoires de la majeure.
Intitulé du cours
en 2008-2009
Intitulé du cours
en 2009-2010
L1
L2
Syntaxe 1
-
S2
Structure grammaticale du français
S3
L2
L3
Syntaxe 2
-
S3
Principes de la syntaxe générative I
S5
L3
Syntaxe 3
S6
Principes de la syntaxe générative II
S6
L1
L2
Phonologie 1
-
S2
Phonétique et phonologie
S3
L2
L3
Phonologie 2
Phonologie 3
S3
S6
Phonématique et phonologie générative
Phonologies non-dérivationnelles
S4
S6
L1
L2
L3
Sémantique 1
Sémantique 2
Sémantique 3
S1
S4
S5
Introduction à la sémantique
Logique
Sémantique compositionnelle
S2
S4
S5
L1
Gramm. française 1 S1
Redécouvrir la grammaire française
S2
L2
L3
Gramm. française 2 S4
-
EC méthodologique4
S5
4
Dont Nouveaux regards sur la gramm. française, dont le contenu correspond à celui de Grammaire française 2.
13
DESCRIPTIFS DES COURS
I. EC fondamentaux5
1er semestre
Introduction à l'étude du langage
Dans ce cours nous traiterons les questions suivantes: qu'est-ce qu'une langue? Comment fonctionne le
cerveau par rapport au langage? (neurolinguistique). Comment les enfants acquièrent leur langue
maternelle? (psycholinguistique). Où la langue se place-t-elle parmi les autres systèmes de
communication? Nous regarderons également comment la langue change en fonction du contexte
social (sociolinguistique) ou en fonction du temps. Ensuite les différents champs de la linguistique
"formelle", tels que la phonologie, la syntaxe, la morphologie et la sémantique, seront abordés.
Techniques d’argumentation écrite
XXX
2ème semestre
Redécouvrir la grammaire française
On verra comment et pourquoi la grammaire française, comme celle de toute autre langue naturelle,
est d'abord un ensemble cohérent de mécanismes intériorisés par ses locuteurs, que le grammairien a
seulement pour tâche d'expliciter. Ce premier cours mettra l'accent sur la compétence linguistique des
usagers, et sur les différences souvent aiguës entre la grammaire de la langue écrite, et celles des
diverses variétés de français parlé. On étudiera, en outre, le système verbal du français, tant du point
de sa morphologie (‘conjugaison’) que de ses valeurs d’emploi.
Bibliographie sommaire :
M. Riegel, J.C. Pelat, F. Rioul, Grammaire méthodique du français, P.U.F., Paris, 1996.
M. Grevisse, le Bon Usage - Grammaire française, édition refondue par André Goosse, DeBoeck-Duculot, Paris
- Louvain-la-Neuve, 13e édition, 1993-1997
D. Leeman-Bouix, Les Fautes de français existent-elles ?, Paris, Seuil, 1994
C. Blanche-Benveniste & A. Chervel (1968) : L'Orthographe, nouv. éd. 1978.
S. Pinker, L'Instinct du langage, 1994, trad. Odile Jacob, 1999.
Introduction à la sémantique
L'objectif de ce cours est d'introduire aux chapitres suivants des études sémantiques:
Théories du signe - Sémantique vs syntaxe vs pragmatique - Eléments d'histoire des théories
sémantiques - Indécidabilité des données en sémantique - Sémantique et Sémiotique - Grandes
relations "structurales" et leur problématisation - Sémantique lexicale et sémantique grammaticale Sens et contexte - Catégorisation, référence, dénomination.
3ème semestre
Phonétique et phonologie
Eléments de phonétique générale. Phonologie structurale : analyse distributionnelle et théorie du
phonème.
Structure grammaticale du français
Ce cours a pour objectif de situer la syntaxe dans l’étude du langage. Les notions de grammaire interne
et de grammaire explicite, la relation forme/sens, la relation morphologie/syntaxe, la relation entre
5
Obligatoires. Rappel : l’inscription à un EC fondamental d’un niveau donné suppose la validation des niveaux
antérieurs (par exemple, un étudiant ne peut s’inscrire à Phonologie 3 que s’il a validé Phonologie 1 et 2).
14
grammaire particulière et grammaire universelle seront introduites. Seront étudiés les concepts de
catégorie syntaxique, de constituant, de structure en constituants.
4ème semestre
Logique
En tant que "déontologie du raisonnement", la logique est, au même titre que les mathématiques, une
science normative, formelle et symbolique. Normative car, sur l'objet de son étude (i.e. les
raisonnements et schémas d'inférences), elle porte des jugements d'acceptabilité fondés sur un critère
de validité. Formelle car ces jugements s'appuient sur la forme des raisonnements et non sur leur
contenu. Enfin symbolique car les raisonnements sont manipulés via une traduction dans un langage
abstrait de type mathématique. En abordant précisément ces notions, leurs fondements et leurs mises
en pratique, l'objectif de cet enseignement est d'aboutir à une maîtrise de la formalisation des
argumentations et des propriétés sémantico-logiques des énoncés en langue naturelle. Plan (indicatif):
syllogistique, logique propositionnelle, logique des prédicats.
[Pour mémoire, descriptif de Sémantique 2 :
L'objectif de ce cours est d'introduire aux chapitres suivants des études sémantiques : langue et
cognition, les approches logico-syntaxiques de la sémantique, sémantique de la relation prédicative,
inférences, implications, sous-entendus et présuppositions, équivoque et ambiguïté, différentes
approches de la polysémie et du sens figuré, déixis et définitude, modalités, connecteurs de discours.]
Phonématique et phonologie générative
(Suite de Phonétique et phonologie)
Des phonèmes aux règles. Problématique des alternances morphophonologiques et modèles
dérivationnels : phonologie générative classique et phonologies naturelles.
5ème semestre
Principes de la syntaxe générative I
(Suite de Structure grammaticale du français)
Ce cours introduit les notions et concepts de base du modèle ‘Principes et Paramètres’ de la syntaxe
générative chomskyenne. Le programme de ce cours se limite à l’étude de la phrase déclarative
simple.
Sémantique compositionnelle (Brenda Laca)
Ce cours constitue une introduction au traitement de la temporalité dans les approches
vériconditionnelles et formelles. Seront abordés successivement : (a) la distinction entre localisation
temporelle, aspect et “Aktionsart”, (b) les systèmes d’inspiration reichenbachienne pour la localisation
temporelle et la question des expressions adverbiales de temps, (c) les classes „vendlériennes“ et les
critères sur lesquels elles se fondent, ainsi que (d) le problème du „point de vue“ aspectuel.
Bibliographie sommaire :
Moeschler, J. (ed.) (1998). Le temps des événements. Paris. Ed. Kimé.
Vet, Co (2002). (2002). Les adverbes de temps : décomposition lexicale et coercion, in B. Laca (sld) Temps et
aspect. De la morphologie à l’interprétation. Paris. Presses Universitaires de Vincennes.
Sémantique compositionnelle (Alain Lecomte, Laurent Roussarie)
En reprenant les notions de "sens" et de "dénotation" telles qu'elles sont définies en philosophie
analytique, cet enseignement vise à approfondir l'approche formelle et vériconditionnelle de la
sémantique des phrases.
Le cours s'articulera sur les questions suivantes: quels types de représentations formelles peut-on poser
pour rendre compte de certaines propriétés sémantiques (non lexicales) des énoncés; quelle méthode
de calcul permet d'obtenir ces représentations; et comment les interpéter (i.e. leur affecter une
signification) dans le cadre de la théorie des modèles.
En guise d'illustration, des problèmes liés à la quantification, la référence, les ambiguïtés de portée, le
typage de SN, etc. pourront être abordés.
15
6ème semestre
Phonologies non dérivationnelles
(Suite de Phonématique et phonologie générative)
Des règles aux principes et aux contraintes. Critique des approches dérivationnelles et développements
post-génératifs : phonologies autosegmentales, phonologies des contraintes.
Principes de la syntaxe générative II
Phrase non-déclarative, phrase complexe.
II. Enseignements optionnels6
2ème semestre
Apprentissage et auto-observation (AAO)
L’objectif de ce cours est de rendre aussi explicite que possible pour soi l’expérience d’acquisition
d’une langue aussi éloignée que possible de sa langue maternelle. Cette UE se fait donc parallèlement
à une UE de langue suivie par l’étudiant. Le travail consiste à tenir régulièrement un « journal de
bord » pendant 10 semaines d’un cours de langue, et à présenter une synthèse en fin de semestre. Il n’y
a pas de cours hebdomadaires pour AAO, mais six réunions échelonnées pour la mise en place et la
confrontation des procédures d’auto-observation.
Attention : pré-inscription requise! Il faut aussi avoir choisi la langue qu’on va apprendre et être inscrit
dans ce cours de langue dès le début du semestre. S’informer donc à la mi-septembre ou fin janvier et
consulter le panneau d’affichage des cours recommandés.
Histoire et structure de la langue des signes française 1
Ce cours se propose de présenter un aperçu historique, idéologique et épistémologique du statut social
et linguistique de la langue des signes française depuis l’antiquité à nos jours. La démarche de travail
sera fondée sur un apport croisé de textes, de lectures et de documents vidéo portant sur les thèmes
suivants :
Les diverses idéologies qui ont érigé l’histoire de l’éducation des sourds : présentation
chronologique (époque et personnages principaux).
Situation sociolinguistique de la communauté des sourds depuis les années 1970.
Le champ de la surdité et de l’éducation des enfants sourds aujourd’hui (aspects sociologiques,
pédagogiques et linguistiques).
Bibliographie sommaire :
CUXAC, Christian, 1983, Le langage des sourds. Payot. Paris.
GRÉMION, J., 1990. La planète des sourds. Ed. Sylvie Messinger. Paris.
GRUSON, P. & DULONG, R. 1999, L’Expérience du déni. Bernard Mottez et le monde des sourds en débats.
Fondation Maison des Sciences de l’Homme. Paris.
LABORIT, Emmanuelle, 1993. Le cri de la Mouette. Éditions Robert Laffont. Paris.
LANE, H., 1991, Quand l'Esprit Entend. Histoire de sourds-muets. Editions Odile Jacob. sciences Humaines
MOODY, B., 1983, La Langue des Signes . Tomes I et II. Editions Ellipses.
SACKS, O., 1996, Des Yeux pour Entendre. Editions du Seuil. Paris.
Introduction à la métrique française
La métrique (ou "versification") est l'étude de formes régulièrement itératives, perceptives et
culturelles. Par extension, la métrique étudie aussi les caractéristiques de syllabation de la parole
caractérisée par (ou apliquée sur) de telles formes. Ce cours a pour ambition de faire acquérir à
l'étudiant l'essentiel des règles constitutives de la métrique française classique (XVIème-XIXème siècles),
6
Méthodologiques ou constitutifs de la mineure “Langues et grammaire” (voir pp. 5-8). Rappel : au titre
d’enseignements méthodologiques, les étudiants sont libres de choisir, dans la limite des places disponibles, des
EC d’un semestre antérieur (par exemple, un étudiant en 5ème semestre pourra choisir un EC du 3ème semestre).
16
sans négliger les problèmes touchant à l'évolution de la langue durant cette période. Les premières
séances sont consacrées à une présentation de la "langue des vers" en poésie française classique (statut
du schwa, de l'hiatus, diérèses et synérèses...), et des différents mètres du français. Sont ensuite
abordées les contraintes linguistiques portant sur la construction des rimes, les règles de combinatoire
et la hiérarchie des constituants dans la formation des strophes, et sont enfin présentés les différents
types de "formes fixes" (ballade, sonnet, etc.).
L'évaluation se fait sous forme de contrôle continu et l'étudiant doit pouvoir participer aux nombreux
exercices qui permettent d'acquérir la « mécanique des vers ».
Une bonne maîtrise du français normé écrit est souhaitée.
Bibliographie sommaire :
GOUVARD, Jean-Michel (1999) : La versification, Paris, P.U.F., coll. “Premier Cycle”.
Lecture, synthèse, argumentation (LSA)
XXX
Méthodologie de la recherche documentaire et du traitement de l’information
[EC assuré par le Département de Sciences de l’Information et de la Documentation ; A170.]
Il est demandé à l’étudiant de réaliser un dossier en deux parties (partie méthodologique et partie sujet
traité) sur un sujet choisi dans sa dominante SDL. Lorsqu’il aura effectué tout ce parcours logique,
étape par étape, l’étudiant aura acquis les compétences essentielles suivantes. Il saura :
1- Définir un objectif de recherche : cerner un projet, cerner un sujet.
1.1 Préparation organisationnelle : L’étudiant apprend à planifier un projet en le découpant en étapes de travail, il
tient compte du mode de restitution, des délais.
1.2 Préparation intellectuelle : L’étudiant apprend à cerner un sujet, à formuler précisément une question :
définition du sujet - délimitation – problématique - vérification de la faisabilité - traduction du sujet en
concepts, en mots-clés.
2- Rechercher de l’information : Savoir débuter une recherche sur un sujet, trouver des informations
pertinentes, localiser les documents recherchés.
2.1 Utilisation des répertoires et des guides des lieux-ressources multimédia, généraux et spécifiques afin de
trouver le lieu de recherche ad hoc.
2.2 Typologie et organisation des lieux ressources – bibliothèques et centres de documentation spécialisés systèmes de classifications Dewey, CDU.
2.3 Typologie des documents - recherche dans tous les types de documents.
2.4 Outils d’accès à l’information -support papier et informatique- : dictionnaires encyclopédies, catalogues de
bibliothèque, bases de données générales et spécifique, Internet.
2.5 Langages d’interrogation, opérateurs booléens, opérateurs de proximité…
2.6. Prise de notes des références bibliographiques des documents qui semblent répondre à la question.
2.7. Localisation des documents repérés.
3- Sélectionner et exploiter l’information.
3.1 Utilisation de l’apport des neurosciences dans les situations de traitement de l’information – styles cognitifs
personnels, système de représentation.
3.2 Travail de repérage, sélection, hiérarchisation des informations pertinentes, face à la masse de documents
3.3 Acquisition des techniques permettant l’exploitation des documents fondamentaux :
- lecture approfondie, prise de notes ;
- résumé, synthèse, plan, introduction , conclusion.
4- Produire un travail personnel : L’étudiant a appris par la pratique à « construire » du sens, à communiquer
par écrit et oralement son travail en le valorisant. Il sait :
- élaborer une liste de références bibliographiques,
- rédiger une introduction et une conclusion,
- faire une synthèse, élaborer un plan,
- saisir un travail en traitement de texte selon les normes du travail universitaire,
- communiquer par écrit et oralement son travail.
3ème semestre
Approche linguistique du poème
Présentation des principales propriétés linguistiques du discours poétique, en dehors de la versification
proprement dite : spécificités énonciatives, équivalences formelles (et leurs effets), constructions
17
redondantes ou impertinentes, statut du nom propre, inversions syntaxiques. Analyses concrètes sur
des textes et extraits de textes français. Une connaissance au moins scolaire de la versification
française est souhaitée.
Bibliographie sommaire :
RUWET, Nicolas (1975) : “Parallélismes et déviations en poésie”, in J. KRISTEVA, J.-C. MILNER, N. RUWET
éds., Langue, discours, société. Pour Émile Benvéniste, Paris, Seuil, pp. 307-351.
Histoire et structure de la langue des signes française 2
Ce cours est une introduction à l'approche sémiogénétique d'analyse des langues des signes. Dans un
premier temps, en partant des grandes caractéristiques fonctionnelles entre gestualité humaine et
langues des signes, on abordera de façon plus approfondie la sémiologie du canal visuo-gestuel. Dans
un second temps, on étudiera en détail les processus d’émergence et de développement des langues des
signes à deux niveaux d'évolution diachronique :
a) Niveau de l’ontogénèse : création et développement des LS émergentes pratiquées initialement par
des enfants sourds de parents entendants et par des adultes sourds vivant exclusivement en entourage
entendant. Concernant ce niveau, il sera également posé la question des structurations formelles de la
gestualité (gestualité coverbale des parents) nécessaires à l’émergence d’une LS et notamment la
question de l’exploitation dans ces LS d’une iconicité « corporelle » issue de la gestualité entendante.
b) Niveau de la phylogenèse : présentation et analyse des LS pratiquées au niveau microcommunautaires (non institutionnalisées pratiquées par des petits regroupements des sourds) et macrocommunautaires à histoire institutionnelle récente (LS Mauricienne, LS Nicaraguayenne, LS
Tunisienne pratiquée à Douz) ou longue (LS Française, LS Brésilienne, LS Italienne…).
L'accent sera mis sur les aspects cognitifs, sociaux et linguistiques entrant en jeu dans le processus
d'émergence et d’évolution des LS. Le cours sera clôturé par la présentation des grandes
caractéristiques structurales et fonctionnelles communes aux différentes langues des signes à partir du
modèle théorique de l'iconicité des LS (Cuxac, 2000).
Introduction à un domaine linguistique :
Introduction élémentaire à la lecture et à la grammaire de l’égyptien ancien (époque classique)
Après une rapide introduction à l’alphabet hiéroglyphique et au système de translittération en usage, le
cours sera axé sur la syntaxe du nom et les propositions non verbales. Chaque cours en outre
comprendra un temps consacré à la lecture/traduction. La bibliographie sera donnée en cours.
NB: L'apprentissage de la lecture est difficile et présuppose un travail personnel constant.
Introduction à la psycholinguistique
La psycholinguistique s’intéresse aux processus cognitifs mis en jeu pendant l’acquisition, la
compréhension et la production du langage. L’objectif de ce cours est double :
(1) présenter les méthodes de la psycholinguistique et principalement la méthode expérimentale ;
(2) donner un aperçu des problématiques actuelles dans chacun des trois domaines de la
psycholinguistique (acquisition, production et compréhension).
Les questions abordées dans ce cours d’introduction seront approfondies dans les cours à suivre
ultérieurement : « Introduction à la compréhension », « Introduction à la production », « Introduction à
l’acquisition » et « Langage et cerveau ».
Bibliographie conseillée :
CARON, J. (1989). Précis de psycholinguistique. Paris : PUF.
FODOR, J.-A. (1986). La modularité de l'esprit. Paris : Éd. de Minuit.
Langage et cerveau
Ce cours est une introduction à l’étude des bases cérébrales du langage. Les thèmes suivants seront
abordés :
- la spécificité du langage humain par rapport aux systèmes de communication animale ;
- les différentes tentatives de localisation cérébrale du langage : de l’étude des patients cérébro-lésés à
l’imagerie cérébrale ;
- l’apport de l’étude des troubles du langage (aphasie et dyslexie) aux modèles psycholinguistiques.
Bibliographie conseillée :
DEHAENE, S. (Ed.) (1997). Le cerveau en action. PUF : Paris.
ETARD, O. & TZOURIO-MAZOYER, N. (Eds.) (2003). Cerveau et langage. Hermès : Paris.
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RONDAL, J. A. & SERON, X. (Eds.) (1999). Troubles du langage : bases théoriques, diagnostic et rééducation.
Mardaga : Liège.
HOUDE, O., MAZOYER, B., TZOURIO-MAZOYER, N. (2002). Cerveau et psychologie. Introduction à l'imagerie
cérébrale anatomique et fonctionnelle. PUF : Paris.
PINKER, S. (1999). L’instinct du langage. Odile Jacob : Paris.
Latin
L’approche de la langue latine se fera à partir de la lecture, de la mémorisation de phrases et de
paragraphes tirés d’ouvrages de Cicéron et César (auteurs les plus représentatifs du latin classique,
d’un latin “ normatif ”). Nous travaillerons toujours à partir d’énoncés tirés de ces auteurs et non pas
de manière indépendante avec des énoncés artificiels. Nous tenterons de faire abstraction de nos
schémas grammaticaux de locuteur moderne pour ne pas faire des assimilations trop hâtives entre le
latin et le français. Nous ferons néanmoins des parallèles entre les deux langues pour les comparer et
observer des tendances évolutives.
Il ne sera pas exigé que les déclinaisons et conjugaisons soient apprises par cœur. L’objectif est de
reconnaître les éléments lexicaux, morphologiques et syntaxiques qui permettront de traduire des
textes du latin au français.
Bibliographie sommaire :
Dictionnaire : F. GAFFIOT, Dictionnaire Latin Français, Hachette (Existe en Edition Poche).
Grammaire : I. SAUSY, Grammaire Latine Complète, Fernand Lanore, 1977.
Lecture, synthèse, argumentation (LSA)
Voir 2ème semestre.
4ème semestre
L'évolution des langues
XXX
Introduction à l’acquisition
XXX
Introduction à la production
Comment passe-t-on de l’intention de communiquer à l’énonciation ? Quelles sont les différentes
étapes du processus de production ? Nous présenterons les principales études et modèles
psycholinguistiques qui tentent de répondre à ces questions.
Il vivement conseillé aux étudiants d’avoir suivi « Introduction à la psycholinguistique ».
Bibliographie conseillée :
Bonin, P. (2003). Production verbale de mots. Bruxelles : DeBoeck.
Segui, J., & Ferrand, L. (2000). Leçons de parole. Paris : Odile Jacob.
Levelt, W. J. M. (1989). Speaking: From intention to articulation. Cambridge, MA: The MIT Press.
Linguistique de terrain 1
Cet EC offre la possibilité à un étudiant de sciences du langage locuteur d’une langue L (variable),
d’effectuer avec un enseignant-chercheur-linguiste un travail d’explicitation portant sur tel ou tel
aspect de sa grammaire de L. Ainsi un étudiant locuteur du kurde, du berbère, du wolof, etc. pourraitil, grâce à l’EC Linguistique de terrain, participer pendant un (voire deux) semestre(s) à un travail de
recherche portant sur sa langue. L’infléchissement spécifique de la recherche entreprise (phonologie,
sémantique, lexique, syntaxe, morphologie) dépendra de l’enseignant. Pour l’étudiant, l’EC
Linguistique de terrain est un entraînement méthodologique à la linguistique empirique, et une
occasion de découvrir les rouages de sa propre grammaire interne ; sa validation implique une
présence régulière aux séances de travail hebdomadaires, et la rédaction d’un ‘papier’ final, noté par
l’enseignant.
L’EC Linguistique de terrain est assurée bénévolement par des enseignants, en dehors de leur service,
et ne peut donc être validée que si un ‘contrat moral’ est passé entre un étudiant intéressé et un
19
enseignant disponible. Les étudiants candidats à l’EC ‘Linguistique de terrain’ sont invités à prendre
contact avec Anne Hertz ([email protected]).
Linguistique historique du français
Entre le XIIème et le XVème siècles, le français passe d'une syntaxe de type germanique (V2) à une
syntaxe proche du français moderne. On commencera par établir les faits à partir d'une série de textes
anciens, notamment de Villehardouin, La prise de Constantinople. On proposera ensuite une façon de
les représenter dans le cadre d'une Grammaire Générative. Et on examinera finalement les processus
susceptibles d'avoir provoqué le changement, ouvrant sur le problème général de l'évolution des
langues et de la variation linguistique.
Morphologie lexicale du français
On étudiera la construction du lexique français en examinant particulièrement les grands procédés
morphologiques mis en œuvre : dérivation (suffixation, préfixation), composition, conversion. Ce
faisant, on situera le lexique construit relativement au lexique simple, au lexique hérité et emprunté et
on examinera quelques représentations qu’en donnent les dictionnaires de langue.
Cette analyse s’inscrit dans le cadre d’une théorie de morphologie lexicale dont on définira la
spécificité, à la fois par rapport à une tradition étymologique et à l’intérieur même de la morphologie
(au regard de la flexion), mais également au sein de la Grammaire, vis à vis de la phonologie et de la
syntaxe.
Lecture, synthèse, argumentation (LSA)
Voir 2ème semestre.
5ème semestre
Expression du temps et de l’espace
[Expression de l’espace] Le cours sera consacré à l'analyse de la référence spatiale (localisation et
mouvement) dans les langues. Une partie du cours sera consacrée à la discussion autour de la
définition de l’espace en général. Nous tâcherons par la suite de dégager une définition de l’espace
valable en linguistique. Nous étudierons comment les différents concepts spatiaux sont encodés
linguistiquement dans les langues. Nous nous intéresserons non seulement aux travaux portant sur
certaines langues indo-européennes mais également aux études sur les langues dites ‘exotiques’.
Bibliographie sommaire :
Bloom, P., Peterson, M., Nadel, L., Garrett, M. (éds) (1996), Language and Space. Cambridge, MIT Press.
Borillo A. L’espace et son expression en français. Ophrys.
Hill, C. (1991), « Recherches interlinguistiques en orientation spatiale », Communication 53, pp. 171-208.
Levinson, S. C. (2003), Space in Language and Cognition. Cambridge University Press.
Talmy, L. (1983), How language structures space, in Pick, H. et Acredolo, L. (éds.), Spatial orientations: theory,
research and application, New York: Plenum Press, pp. 225-282.
Vandeloise C. (1986), L’espace en français. Paris, Seuil.
[Expression du temps] L'objectif de cet enseignement est d'aborder la description linguistique du
temps dans les langues. On y étudiera les principaux temps, aspects et modes verbaux en français et
plus généralement d'un point de vue typologique. Après avoir introduit la notion de temps verbal, nous
consacrerons une partie importante du cours à l'examen de l'aspect verbal en montrant ses diverses
acceptions et en clarifiant certaines notions fondamentales notamment: l'accompli (versus inaccompli),
le perfectif (versus l'imperfectif), l'aoriste, le parfait ainsi que les divers types de procès (Aktionsart).
En ce qui concerne les modes verbaux, nous nous attacherons à délimiter les principales composantes
de cette catégorie. Nous aborderons notamment les modes verbaux (indicatif, subjonctif, etc.), les
verbes modaux et les principales modalités (épistémiques, déontiques et médiatives). Seront également
évoqués quelques principes généraux de la morphogenèse du temps, de l'aspect et du mode dans les
langues.
20
Grammaire comparée des langues romanes : le groupe nominal
Les langues romanes sont le résultat de l'évolution du latin depuis les premiers siècles après J.C.. Dans
ce cours, nous étudierons les aspects morphologiques et syntaxiques de ce processus évolutif
en prenant le latin classique comme point d'arrivée. Le programme sera organisé à partir des traits
nominaux (cas, nombre, genre, définitude, quantification), des traits verbaux (temps, aspect,
mode, voix, sélection argumentale), de la modalité (interrogation, négation) et des relations interphrastiques (coordination, corrélation et subordination). Les langues de référence seront principalement le catalan, l'espagnol, le français, le galicien, l'italien, l'occitan, le portugais et le roumain.
Linguistique de terrain 2
Poursuite du travail entamé en Linguistique de terrain 1, si nécessaire (voir Linguistique de terrain 1).
Logique avancée
Ce cours a comme pré-requis l’EC de logique de L2. Il est un approfondissement par rapport à ce
dernier. En particulier, deux notions centrales sont étudiées, en rapport avec leurs applications
linguistiques : celle de preuve (au travers de la déduction naturelle) et celle de modalité (au travers des
logiques modales, logiques censées formaliser des notions comme le nécessaire et le contingent,
l’obligatoire et le permis, le savoir et le croire).
Méthodes en métrique
Le cours est contré sur l'apprentissage de méthodes de travail, parfaitement reproductibles, que l'on
trouve chez les métriciens.
La première moitié du semestre consiste dans l'apprentissage d'une méthode d'analyse de l'alexandrin
français de la deuxième moitié du XIXème siècle. Cette méthode a permis de dresser un profil
historique serré de l'évolution de l'alexandrin durant cette période, qui sera soigneusement exposé dans
le cadre du cours. Sur cette base, les étudiants devront pour finir évaluer les propriétés formelles d'un
petit corpus sur lequel ils auront à travailler.
La deuxième moitié du semestre sera consacrée à une présentation de la métrique isochronique du
folklore (cri collectif, comptines, chansons), et à son mode d'analyse au moyen de « grilles
métriques ». La procédure suivie permet non seulement de prédire, pour une séquence isochrone
quelconque, quelle est la grille optimale permettant de la représenter, mais aussi de proposer des
modèles explicites de l'alignement du texte sur la musique dans ce type de métrique. Les exemples sur
lesquels on travaillera seront principalement le français et l'anglais.
Métrique et phonologie de la rime
[EC non assuré cette année.]
La rime métrique est un objet complexe qui se rencontre dans des traditions poétiques variées,
folkloriques ou savantes, isochroniques ou prosodiques (depuis certaines comptines jusqu'au rap, en
passant par les traditions savantes des langues romanes, de l'anglais, de l'arabe, du chinois, etc.). Cet
objet se construit sur la base de contraintes multiples qui peuvent être phonologiques, graphiques ou
proprement métriques. Le cours se concentre principalement sur le cas du français. Les contraintes
touchant aux consonnes (terminales ou non terminales, fixes ou non fixes), aux voyelles (voyelles
« féminines » ou « masculines », diphtongues de forte cohésion), aux semi-consonnes et à la graphie
sont examinées dans le détail. Quelques cas particuliers comme la rime imparfaite du XVIème siècle ou
la rime mixte seront également étudiés.
Nouveaux regards sur la grammaire française
A travers l'étude systématique et approfondie de quelques “règles” de grammaire française, on verra
comment la difficulté de leur apprentissage dérive bien souvent de la facon dont elles sont formulées :
accord du participe passé; accord ou absence d'accord de tout (tout attendrie); alternance au/en devant
les noms de pays (au Maroc/en Algérie); etc.
Bibliographie sommaire (à compléter) :
P. Miller, G. Pullum et A. Zwicky, (1992), "Le principe d'inaccessibilité de la phonologique par la syntaxe : trois
contre exemples apparents en français",Lingvisticae Investigationes XVI : 2, 317-343.
Phonologie historique des langues romanes
XXX
21
Structure du lexique marginal
Ce cours poursuit l’entreprise d’analyse du lexique complexe amorcé par Morphologie lexicale du
français en étudiant spécifiquement les constructions plus marginales. A ce titre, on s’intéressera:
(i) à la construction du vocabulaire dit « savant » en s’interrogeant sur la spécificité des bases
(empruntées au grec, au latin ou relevant de troncation de mots français) et des règles (typiques du
français mais parfois distinctes de celles qui construisent le vocabulaire dit « populaire ») ;
(ii) à la morphologie extragrammaticale et marginale du français (apocope, réduplication, siglaison et
acronymie, mots valises, langages cryptés - verlan, javanais, louchebem -, etc.) ;
(iii) au lexique complexe non construit par la morphologie (mots issus d’une transcatégorisation,
locutions, séquences syntaxiques lexicalisés, etc.).
Lecture, synthèse, argumentation (LSA)
Voir 2ème semestre.
6ème semestre
Grammaire comparée des langues romanes : le verbe
Les langues romanes sont le résultat de l'évolution du latin depuis les premiers siècles après J.C.. Dans
ce cours, nous étudierons les aspects morphologiques et syntaxiques de ce processus évolutif
en prenant le latin classique comme point d'arrivée. Le programme sera organisé à partir des traits
nominaux (cas, nombre, genre, définitude, quantification), des traits verbaux (temps, aspect,
mode, voix, sélection argumentale), de la modalité (interrogation, négation) et des relations interphrastiques (coordination, corrélation et subordination). Les langues de référence seront principalement le catalan, l'espagnol, le français, le galicien, l'italien, l'occitan, le portugais et le roumain.
Acquisition
L'objectif de ce cours est triple. Il vise à :
i) présenter les enjeux théoriques que posent l'acquisition / l'apprentissage du langage (langue
maternelle / langues secondes / bilinguisme).
ii) présenter les recherches et avancées les plus récentes dans ce domaine
iii) évaluer les diverses méthodes d'observation et d'analyse utilisées (perception / production).
Déroulement du cours.
I) Les principales questions théoriques qui organisent les champ des recherches en acquisition et
apprentissage.
I-1 :Innéité et environnement.
I-2 :Spécificité des facultés linguistiques.
I-3 : La question de la maturation : l’état initial (maturation neurologique et facultés linguistiques du
nouveau-né), les continuités neuro-biologiques et cognitives, le rôle de l'environnement.
I-4 : décalage production / perception.
II) Principales étapes de l'acquisition de L1 (perception / production).
II-1 : Acquisition phonologique de 0 à 5 ans
II-2 : Acquisition lexicale.
II-3 : Acquisition syntaxique.
II-4 : Acquisition pragmatique / discours.
III) Acquisition d’une première langue/de deux langues par des enfants versus acquisition de langue(s)
seconde(s).
III-1 : Facteurs pouvant déterminer l’acquisition de la langue seconde/étrangère.
III-2 : Les systèmes linguistiques dits « simples ».
III-3 : Méthodes d’investigation de la langue (ou « lecte ») de l’apprenant : analyses longitudinales et
transversales, analyse d’erreurs, analyses de productions, méthodes expérimentales.
Bibliographie sommaire :
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Une partie importante de la bibliographie se trouve dans la revue /AILE /(/Acquisition et Interaction en Langue
Etrangère/).
Kail, M & Fayol, M. (2000), L’acquisition du langage, Seuil, 2 vol.
Boysson-Bardies, B. (1992), Comment la parole vient aux enfants ?, Odile Jacob.
Chevrie-Müller, C. (2001) Langage de l’enfant, aspects normaux et pathologiques, Masson.
Pinker, S. (1999) L’Instinct du Langage, Odile Jacob.
Bideaud, J, Houdé, O & Pedinielli, J-L (1993) L’homme en développement, PUF.
Grosjean F (1982) Life with two Languages, Harvard University Press.
Deuchar, M. & Quay S. (2001) Bilingual Acquisition, Theoretical Implications of a Case Study, Oxford
Linguistics.
Introduction à la compréhension
Comment extrait-on la signification de la parole ou d’un texte écrit ? Quelles sont les différentes
étapes du processus de compréhension ? Nous présenterons les principales études et modèles
psycholinguistiques qui tentent de répondre à ces questions.
Il vivement conseillé aux étudiants d’avoir suivi « Introduction à la psycholinguistique ».
Bibliographie conseillée :
FERRAND, L. (2001). Cognition et lecture. Bruxelles : DeBoeck Université.
SEGUI, J., & FERRAND, L. (2000). Leçons de parole. Paris : Odile Jacob.
Orthographe et normes grammaticales
Ce cours a pour but dans un premier temps de mener une réflexion sur l’alphabet français, le système
de translittération de la langue (API) en regard du système de translittération orthographique. Une
deuxième partie du cours est consacrée à l’orthographe grammaticale : accords en genre et nombre,
flexions verbales, alternances radicales des verbes.
Ce cours présuppose une maîtrise de l’API (alphabet phonétique international) et quelques notions
élémentaires de grammaire et linguistique. La grammaire méthodique du français de Riegel & alii,
PUF, 1994 permet une mise à niveau efficace.
N.B. : Le problème récurrent de la réforme de l’orthographe du français sera totalement ignoré.
Philosophie du langage
Le langage a été objet de réflexion dès l’Antiquité : Platon, dans le Cratyle, semble avoir été l’un des
premiers à jeter les fondements d’une philosophie du langage. Cette obsession de comprendre le rôle,
la fonction et le fonctionnement du langage n’est toutefois pas l’apanage de la pensée occidentale : les
philosophies orientales, en particulier indienne et bouddhiste en portent aussi profondément la marque.
Au cours des siècles et en particulier à l’Age Classique, certains thèmes seront élaborés, que l’on
songe au fameux essai de Rousseau sur l’Origine des langues ou bien aux recherches menées par
l’Ecole de Port-Royal, mais c’est surtout au début du XXème siècle qu’un radical changement s’est
produit dans l’abord de ces thèmes, suite aux travaux des logiciens Frege et Russell. La logique est
alors apparue comme un instrument d’analyse puissant, qui sous-tend toute réflexion portant sur le
sens. Ensuite des auteurs comme Wittgenstein, Austin, Searle, Quine ou Grice ont apporté des
avancées décisives quant à l’étude de l’usage du langage ordinaire. Plus récemment, Sperber et
Wilson ont jeté les bases d’une théorie générale reposant sur le concept de pertinence. D’autres
auteurs (Dennett, Searle, Putnam) ont montré que les questions de philosophie du langage ne
pouvaient être résolues indépendamment de recherches en philosophie de l’esprit. Ce cours fera le tour
de ces théories.
Par ailleurs, cette UE sera traversée par une préoccupation épistémologique : la question est en effet de
savoir aussi en quoi l’approche du langage de nos jours peut se dire scientifique. Existe-t-il une
méthode propre à la linguistique ? Peut-on étudier la langue comme un objet séparé des autres facultés
cognitives du sujet ?
Bibliographie sommaire :
Auroux, Sylvain: La philosophie du langage. PUF, collection Premier Cycle, 1996.
Austin, J. L.: Quand dire, c’est faire. Seuil, 1970 (pour la trad. franç.).
Chomsky, Noam: Nouveaux horizons dans l’étude du langage et de l’esprit. Stock, coll. l’autre pensée, 2005
(pour la trad. franç.).
Ducrot, Oswald & Jean-Maris Schaeffer : Nouveau dictionnaire encyclopédique des sciences du langage. Seuil,
coll. Points, série Essais, 1995.
Jackendoff, Ray: Foundations of Language. Oxford University Press, 2002.
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Jacob, Pierre: L’intentionnalité, problèmes de philosophie de l’esprit. Odile Jacob, 2004.
Marconi, Diego: La philosophie du langage au XXème siècle. L’éclat, tiré à part, 1997.
Putnam, Hilary: Représentation et réalité. Gallimard, NRF Essais, 1990 (pour la trad. franç.).
Quine, W. V. O.: Du point de vue logique. Vrin, 2003 (pour la trad. franç.).
Récanati, François: La transparence et l’énonciation. Seuil, 1979.
Récanati, François: Le sens littéral. L’éclat, tiré à part, 2007 (pour la trad. franç.).
Searle, John: Les actes de langage. Hermann, 1972.
Sperber, Dan & Deirdre Wilson : La pertinence. Minuit, 1986.
Le langage. Textes choisis et présentés par Pascal Ludwig. Garnier-Flammarion, coll. corpus, 1997.
Sémantique et typologie
La sémantique d'inspiration formelle fournit un appareil conceptuel et des techniques de description
très précises, qui sont indispensables pour garantir la comparabilité des catégories de langues
différentes. Les études typologiques, de leur côté, s'appuient sur des bases empiriques larges servant à
corriger et à affiner les hypothèses avancées en sémantique théorique. Elles amènent en outre à
relever le défi posé par l'évolution diachronique et par les corrélations entre catégories. Ce cours est
consacré à la présentation des résultats obtenus dans cette double perspective dans les domaines de la
détermination et de la quantification et dans le domaine de l'aspect verbal.
Temps et modes en français
Les modes grammaticaux ne se réduisent pas à la modalité logique. Ils ont un conditionnement
syntaxique, que nous étudierons dans ce cours. Schématiquement, il existe une opposition
fondamentale entre l'indicatif et l'infinitif, que l'on peut comprendre comme les marques de
l'embrayage de l'énoncé sur l'énonciation dans le premier cas et de son absence dans le second. Le
subjonctif est une forme intermédiaire, comparable dans l'ordre du verbe aux items de polarité définis
dans l'ordre nominal. Il suppose une forme de quantification. On posera d'autre part que modes et
temps sont reliés par leurs thèmes morphologiques. On étudiera en particulier le lien (systématique et
historique) qui unit le passé-simple et le subjonctif imparfait, ainsi que les formes du futur.
III. « Cours avancés » (L3, 5ème et 6ème semestres)
Certains EC du master Linguistique théorique et descriptive sont, sous réserve de l’avis favorable de
l’enseignant concerné, ouverts aux étudiants de L3 au titre d’enseignements méthodologiques (UE 11
et 12). Outre l’intérêt scientifique qu’ils présentent pour l’étudiant avancé, ils sont susceptibles de lui
faire envisager la poursuite de ses études dans le domaine des sciences du langage.
On se référera, pour le descriptif de ces cours, à la brochure du master Linguistique théorique et
descriptive (LTD), parcours Linguistique formelle et théorique (LFT) et Linguistique française et
comparative (LFC), disponible sur le site http://www.univ-paris8.fr/sdl/?-Master-.
IV. Enseignements spécifiques aux mineures
Quelques EC ne sont, en principe, accessibles qu’aux étudiants inscrits à certaines mineures : les cours
de Langue des signes française (niveaux 1 à 7, mineure Langue des signes française), ainsi que :
4ème semestre
Histoire et structure de la langue des signes française (HSLSF) 3
(Mineure Langue des signes française)
Les thèmes abordés dans ce cours sont :
- Le modèle linguistique de description de la LSF de Cuxac : présentation.
- Le modèle linguistique de description de la LSF de Cuxac : le dire en donnant à voir (branche de la
visée illustrative).
- Les SGI : définitions.
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-
-
Les 3 SGI principales : TTF, TS TP.
Les doubles transferts.
Les autres transferts.
Transferts personnels et discours rapporté en LSF.
Les paramètres manuels et non manuels sous visée non illustrative (rôle central du regard).
La construction des références (actantielles, spatiales et temporelles).
5ème semestre
Grammaire et lexique du français : révision intensive
(Mineure Langues et grammaire, spécialité Linguistique française et comparative)
Ce cours propose, dans une perspective linguistique, une révision intensive d'un certain nombre de
points de grammaire du français, et une exploration systématique du lexique standard.
Le nombre d'inscrits à ce cours, qui requiert une forte implication et un suivi individualisé par
l'enseignant, est limité à 20. L'admission se fait sur dossier. Chaque étudiant ne peut s'inscrire à ce
cours qu'une seule fois pendant le déroulement de sa licence.
Le cours est ouvert prioritairement aux étudiants de L3 de Sciences du Langage ayant choisi la
mineure Linguistique française et romane ; s'il reste des places, il pourra accueillir aussi des étudiants
de L2 suivant la même mineure.
Les dossiers de candidature à l'admission au cours GLF devront parvenir au secrétariat avant le 25 juin
2008. Les dossiers de candidature incluront (1) le relevé des notes obtenues depuis l'entrée en licence,
(2) une lettre de motivation (portant les adresses postale et électronique du candidat). Dossiers à
déposer au secrétariat de l'UFR SDL.
Histoire et structures de la Langue des Signes Française (HSLSF) 4
(Mineure Langue des signes française)
Ce cours est consacré à l’approfondissement du modèle théorique de l’iconicité proposé par Cuxac
(1996, 2000, 2004). Il explore plus spécifiquement la structure interne de la LSF hors visée illustrative
(structures standards) et se focalise sur les plus bas niveaux (signes standards : phonétique/
phonologie ; lexicologie/morphologie).
La compréhension de l’analyse proposée pour la structure interne des signes standards (SST) nécessite
de situer le modèle dans la littérature sur les langues des signes et de mettre en perspective théorique et
épistémologique le choix théorique qui le fonde de considérer l’iconicité comme un principe
organisateur des LS.
Sont ensuite présentées l’hypothèse sémiogénétique et, dans ce cadre, l’hypothèse d’une dérivation
diachronique entre structures de grande iconicité (visée illustrative) et SST.
Sur ces bases et en le confrontant aux formalisations de type phonologique (Stokoe et successeurs), on
expose dans le détail le modèle morpho-phonétique de Cuxac et ses incidences pour une lexicologie de
la LSF et sur son éventuelle formalisation graphique.
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FORMATION DES ORTHOPHONISTES :
INFORMATIONS UTILES
La licence et le master de Sciences du Langage proposés par l’Université Paris 8
fournissent un adossement universitaire intéressant pour la formation au métier
d’orthophoniste. L’approche de la linguistique centrée sur la notion de grammaire interne, les
cours portant sur l’acquisition, la linguistique française et comparative, et la langue des
signes, sont particulièrement pertinents dans cette perspective professionnelle. Les aspirantsorthophonistes sont tout particulièrement concernés par le cours "Grammaire et lexique du
français : révision intensive", proposé en L3 (attention : le nombre d'inscrits est limité, il faut
poser sa candidature avant la rentrée). Bien que l’inscription aux concours d’entrée aux écoles
d’orthophonie ne présuppose pas en France, jusqu’à nouvel ordre, de formation universitaire
au-delà du bac, on ne peut que recommander aux aspirants-orthophonistes de valider un
diplôme universitaire. En suivant une formation universitaire tout en préparant les concours
d’entrée dans les écoles d’orthophonie, on consolide sa formation générale et son CV, on
augmente ses chances de succès aux concours, et on se donne la possibilité de ne pas repartir
à zéro en cas d’échecs répétés.
Les épreuves des concours d’entrée dans les écoles d’orthophonie ne sont pas
préparées à Paris 8. Cette préparation spécifique doit se faire à l’extérieur de l’université. Les
informations qui suivent pourront être utiles à tous les étudiants concernés.
1. Site web très utile : http://www.orthomalin.com/accueil/index.php?m=etudiants
On y trouve une définition du métier (avec les aptitudes nécessaires pour exercer, les salaires,
les lieux de pratique...), la formation, les préparations aux concours, les inscriptions et les
dates par école.
2. Autres tuyaux pratiques
On peut préparer le concours tout seul si l’on est discipliné et si on travaille de façon continue
tout au long de l’année. NE PAS S’Y PRENDRE A LA DERNIERE MINUTE, C’EST-ADIRE UN MOIS AVANT LE CONCOURS (cette méthode conduit inévitablement à l’échec).
Le CNED (Centre National d'Enseignement à Distance) peut être un atout pour les
révisions, des cours et exercices sont proposés régulièrement. Le lien pour accéder aux
modalités d'inscription est le suivant:
http://www.campuselectronique.fr/AccueilSecteurSanteSocial/index.htm?PAGE=les_formati
ons/2093_orthophoniste/presentation_de_la_formation.htm
Il existe aussi des stages intensifs (32h de cours sur 4 jours) organisés par Sup'Santé:
http://www.sup-sante.com/concours/ortho.html.
Les professeurs viennent d'écoles d'orthophonie et se présentent à chaque concours pour
mieux renseigner les candidat(e)s.
Des annales sont disponibles un peu partout dans les librairies, par exemple à la
librairie médicale Vigot-Maloine, métro Odéon :
www.vigotmaloine.fr
ou bien à la FNAC, chez Virgin ou chez Gibert.
Il existe sur internet des forums destinés à présenter les différentes épreuves des
concours mais aussi à rassurer les candidat(e)s, comme le site Réseau Etudiant :
(http://www.reseauetudiant.com/forum/index/f845/).
On y trouve aussi des annonces de vente de livres, de cours et d'annales.
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Enseignants titulaires de l’UFR de Sciences du Langage
Jean-Louis Aroui
[email protected]
Mario Barra Jover
[email protected]
Patrick Bellier
[email protected]
Joaquim Brandão de Carvalho
[email protected]
Jean Charconnet
[email protected]
Saveria Colonna
[email protected]
Christian Cuxac
[email protected]
Ivani Fusellier-Souza
[email protected]
Brigitte Garcia
[email protected]
Heather Hilton
[email protected]
Brenda Laca
[email protected]
Alain Lecomte
[email protected]
Ewa Lenart
[email protected]
Léa Nash
[email protected]
Laurent Roussarie
[email protected]
Michela Russo
[email protected]
Marie-Anne Sallandre
[email protected]
Elena Soare
[email protected]
Florence Villoing
[email protected]
Marzena Watorek
[email protected]
Sophie Wauquier
[email protected]
Anne Zribi-Hertz
[email protected]
27
SOMMAIRE
Administration et responsables
1
Licence Lettres, Sciences Humaines, Sciences Sociales, mention SDL
1
Objectifs de la formation
2
Conditions d’accès et nombre de places
2
Modalités d’inscription
2
Tutorats
2
Règles de validation et durée des études
3
Débouchés professionnels et poursuite d’études
3
Programme de la majeure Sciences du Langage
4
Programme des mentions mineures et complémentaires
6
Tableau récapitulatif
12
Note à l’intention des étudiants en L2 et L3 à la rentrée 2009
13
Descriptifs des cours
14
Formation des orthophonistes : informations utiles
26
Enseignants
27
Contact Sciences du Langage
Secrétariat Licence : A 144
Tél. : 01 49 40 67 71
2, rue de la Liberté
93526 Saint-Denis Cedex
[email protected]
http://www.univ-paris8.fr/sdl/
Logo en couverture par courtoisie de l’Université Emory (Program in Linguistics, Department of
Anthropology), Atlanta, Géorgie, Etats-Unis.
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