Rentrées peu - Une à Nîmes
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Rentrées peu - Une à Nîmes
GRATUIT N°15 UNE à NÎMES I Le e -magazine des gens qui aiment leur ville I S eptembre 2011 I Rentrées peu ordinaires: ils témoignent Les jeux Med' en 1993 Portrait Corentin Carpentier Fini le rosé de l'été Ludivine , une Nîmoise exilée à Londres Eline Bouzanquet-Clerc (photo) directrice de l'Espace Bourgier www.uneanimes.com L'a m ch ou ev r d al u Selon Sandra Arlette Lucas, de l'auberge des halles, fait ses courses en été aux halles S O M M A I R E Une rentrée peu ordinaire Le rituel de la rentrée Nîmoise et vos témoignages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . pages 4/5 Lutter contre les effets du rosé qui fait bronzer selon Sandra . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 6 L'histoire de la cérémonie de clôture des Jeux Méd' de 1993 Bob Addrizza, metteur en scène de l'époque, témoigne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 7 Le café Francis Nadal et les journées du patrimoine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . pages 8/10 Corentin Carpentier portrait d'un hyper actif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 11 Ludivine interview d'une Nîmoise exilée à Londres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 12 Reg'art sur une compagnie équestre Les Hasta Luego . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 14 Un mois, un mot nîmois... Sanquet : Boudin en vrac préparé avec de la mie de pain et le sang du lapin, du cochon ou du poulet qu'on vient de tuer. 2 UNEÀNÎMES N°15 I Septembre 2011 UNE à NÎMES Directeur de la publication et rédacteur en chef : Jérôme Puech. Rédacteurs : Sandra Graziani et Fanny Romieu. Photographes: Alain Bérard et la rédaction. Webmaster: Tommy Desimone. Maquette: Agence Binome. Relecture: Aurélia Dubuc et Géraldine Salmeron. Nous écrire: [email protected]. Site : www.uneanimes.com. Retrouvez tous les n°. Mensuel et gratuit. Dépôt légal numérique BNF. Diffusion: 5 300 destinataires mail. Régie publicitaire, Esprit Média: 04 66 29 75 19. Bertrand Tavernier Présentation : les films à son actif L'Horloger de Saint-Paul Que la fête commence... Le Juge et l'assassin Coup de torchon Un dimanche à la campagne La vie et rien d'autre L.627 L'Appât Capitaine Conan Laissez-passer Dans la brume électrique Signes particuliers: Un homme brillant, curieux et profondément humaniste. Louis Aragon a écrit le poème "Il n'y a pas d'amour heureux" en hommage à sa mère. L a vie est balisée par de belles rencontres. Celle avec le réalisateur Bertrand Tavernier en est une. Invité du festival « Un réalisateur dans la ville »* au mois de juillet dernier, ce monstre du cinéma français s’est livré sur les liens tenaces qu’il entretient avec notre ville et notre région. A quelques instants de la projection en plein air sous la voûte céleste des Jardins de la Fontaine de « L’appât », je n’ai pu résister à l’idée de rappeler qu’une des deux actrices, Marie Ravel, était nîmoise. De nature très curieuse, j’ai permis au réalisateur d’avoir des nouvelles de son ancienne actrice, devenue chef d’entreprise à la tête d’une chaîne de 7 restaurants sur Paris, les Pink Flamingo Pizza. Si Bertrand Tavernier a un tel coup de cœur pour notre région, c’est avant tout parce qu’elle « a su se préserver des ravages d’un urbanisme imbécile, contrairement à la Côte d’Azur, défigurée par le béton. Je vois encore des bois d’olivier. Je vois que la nature est là. Je vois que la ville a su conserver d’anciens quartiers et d’anciennes maisons. C’est quelque chose qui me touche. Et puis je me sens très attaché à ce côté protestant. Cette austérité me séduit. Cette région m’avait intéressé dès mon premier travail avec le scénariste Jean Orange qui m’avait très tôt raconté l’histoire de Marie Durand. Et le fait que sur une margelle de puits, elle avait gravé avec ses ongles « RE-SIS-TER ». Et ça j’y suis totalement sensible. J’ai passé quelques temps à Uzès où vit un grand spécialiste de la Princesse Montpensier et de Madame Lafayette, Bernard Pingot. J’y étais venu présenter «Dans la brume électrique ». La région et l’accueil me donnent envie de revenir mais en prenant le temps, sans un agenda rempli de projections comme c’est le cas actuellement. J’aimerais la connaitre plus intimement. Bon je vous laisse car je me rends aux Halles ». * Un grand merci à Cyril Rigon, réalisateur Nîmois, pour avoir permis cet échange. UNEÀNÎMES N°15 I Septembre 2011 3 la Une à Nîmes Un parfum de rentrée La Petite Bourse un midi Finies les vacances, le temps est venu de songer à la reprise du travail. Les enfants retrouvent le chemin de l’école dans une ville bousculée par les travaux. Une nouvelle organisation se met en place entre le travail, l’école des enfants et les loisirs. Les associations peaufinent leur nouveau programme. Mais qu’est-ce qui distingue une rentrée à Nîmes d’une rentrée dans une autre ville ? Les particularités de notre cité se dévoilent lors de ce rituel immuable et puis les Nîmois témoignent de leur souvenir unique de rentrée. Sur le Boul’ Victor Hugo C elles et ceux qui ont la chance d’avoir un travail peuvent raconter à leurs collègues leurs vacances. Dans les bureaux et sur les chantiers, la sempiternelle question revient sur toutes les lèvres comme une célèbre rengaine des années 80 « qu’est ce que tu as fait pour les vacances ? ». Les lieux les plus appropriés pour en parler sont les terrasses de cafés baignées de ce soleil indien de septembre comme ici à la Petite bourse. Les clients sirotent leur breuvage en observant l’écart grandissant entre eux et ces nouveaux lycéens qui 4 UNEÀNÎMES N°15 I Septembre 2011 arpentent le boulevard Victor Hugo. Pire, une maman hésite à signaler la présence de son fils qui fait son entrée en seconde. Un autre mire de bien jolies filles avec nostalgie. Le lycée Daudet L’excellent professeur de français du lycée Alphonse Daudet, Christian Liger parlerait sûrement ainsi « le boulevard est d’abord celui des lycéens. Ce sont eux qui donnent à ces trottoirs un air de fête tranquille ». Dans son livre « Nîmes sans visa », il rappelle que l’emplacement du lycée, autrefois hôpital, était une aire de sport que Caius, prince de la jeunesse, avait offerte à Nemausus. Les princes de la jeunesse sont toujours là, assoiffés de nouvelles libertés. Parmi elles, celle de fréquenter les bars. la Une à Nîmes Ecole des beaux arts Il devient de plus en plus difficile de citer d’autres lycées pour échanger nos expériences avec les néo-lycéens. Les noms ont changé par la grâce d’un empereur moderne récemment disparu. Cependant il demeure une fierté locale en la présence de cette école de la Grand’rue. Appelée Ecole de Nîmes mais plus connue sous le nom d’école des Beaux arts, elle forme des artistes en herbe dans le magnifique hôtel Rivet. Certes les cours ne débutent qu’au mois d’octobre mais il est possible de la visiter lors des journées du patrimoine les 17 et 18 septembre. L’âme de l’un de ces plus illustres créateurs, le plasticien Claude Viallat, plane encore dans ses hauts plafonds et ses murs solides. Autre lieu l’Académie du savoir nîmois, de Nîmes fera également sa rentrée. Cette institution, née en 1682, se niche discrètement dans un bâtiment du 16 rue Dorée, juste derrière l’hôtel de ville. Les érudits et les L'hôtel Rivet ou école des Beaux Arts notables de la ville se réunissent tranquillement au deuxième étage de l’hôtel Gaillard deManoir Guiran. L’objet de Courbessac de leurs murmures se concentre sur l’identité intellectuelle de la ville. Un carrefour entre histoire, politique, humanisme et spiritualité. Les moins jeunes n’ont pas le monopole de l’apprentissage et de l’échange. La rentrée associative Le 10 septembre sera la journée des associations sportives (au Parnasse) et des autres (sur l’Esplanade Charles De Gaulle). La vitalité de la ville se mesure là au milieu de cette foule de bénévoles dévoués prête à convaincre les passants du bien fondé d’une activité sportive ou d’une activité tournée vers les autres. A contre pied de la montée des individualismes, une poche résiste et offre aux Nîmois les opportunités de créer du lien social et pourquoi pas de cultiver notre identité si particulière et si attachante. Les Nîmois sont partis en vacances parfois loin de leur bien aimée mais c’est pour mieux la chérir et la retrouver en ces temps de rentrée. Jérôme Puech n Cinq Nîmois et des rentrées peu banales... Antoine Prof d'espagnol « Cela fait trois ans que j’arrive systématiquement en retard d’une demi-heure le jour de la rentrée comme un acte manqué. Je me fais remarquer dans le grand amphi. » Miss Blablaba "J'avais 10 ans, j'étais heureuse de rentrer en classe et retrouver le garçon dont j'étais amoureuse. Ma chère Maman voulait que j'emporte TOUS mes livres dans mon sac à dos chargé, qui avait de surcroît l'inconvénient de faire remonter ma jupe... Ce dont je ne me suis rendue compte qu'à 17h. J'avais passé la journée culotte à l'air... Ce qui a ruiné ma vie sentimentale, le garçon dont j'étais folle ayant été le 1er à se moquer de moi." Jean Roger Prof de Gestion à la CCI « Je garde un souvenir mémorable d’une rentrée durant laquelle j’avais laissé ma classe à un élève farceur de 2ème de BTS Communication des entreprises. Après avoir subi des gags à répétitions et des exercices insolubles, les nouveaux élèves étaient soulagés de me voir ». Monique « Il y a quarante ans, je suis allée acheter un cahier de texte pour ma rentrée à Montaury avec un certain Freddy élève de Daudet qui depuis est devenu mon mari, le père de nos trois enfants et le grand père de nos sept petits enfants. Dans deux ans nous fêterons nos quarante ans de mariage !!! » Luigi Elève de CE1 « L’année dernière je faisais ma rentrée au CP à l’école Marie Soboul. J’ai demandé à ma mère de me lâcher la main car je suis un grand maintenant. Je lui ai demandé d’arrêter de m’appeler Bébé chat aussi.» UNEÀNÎMES N°15 I Septembre 2011 5 Chico Bohème by Sandra e l i Fin ! é s Ro nge notre u même stanse » o aller, on ra r Fê se e d is qui « la té se n de ui le rosé « l'hôtel près un é placard, o Pas questio la ut inclus à au t to i s n e re le am u m su l ti e e rm n v en fo » des m eur nou invite ge ill ** e ** n m n .o rt o .. o n .. s ss si is lu à la fo arce que tique au p CANAPE re fait tout i lu ht (light p ttre en pra i e u lig q m e à ca t at n co e jus de tom radicales so le bouteille d t s e n ) n sa o r uit ca mentati vite... les jus de fr +6% d'aug xé comme n frais économies ie ta s b e as d sé p i ro ss ra t au se ti e e e p n ir le fa « t n que e que l'été , auta eur que cre ajouté à la banqu J’ai bien p pas procuré rosé su u it o 'a tr n le » Nutella r r e nze ours avec le es pots de qui fait bro pour remb e.....Le Hic La vente d . ss .. r grenier .. re u e e iv sé id t at is v e é la « stif aura faite au étui de cr bronzage fe n té é so a s s an e d ri is té, cre rs tro si Glam d'é et autres su after summer ». 'il a toujou t, c'est qu ce x tapas pas an u d e n d te t, n w transparen e e n iv ur ips qui le su repas par jo meilleure bols de ch moins trois 'est pas la au n t au e ce e m ir d s re fa an le e u se e d t on lights, et q On essaye i je confirm s’ils ustration e s cuisses (s s et sans fr s les hommes même ), La Miss is ré b ili am u amie de no q rs é u e ill . rè e e u ap m r s lig e ri e u d la ag t co n from alidé par cuisses on sport. Non à souhait e n'est pas v se i s u u e q re n , é u é n je p é s g râ Pizza, sont trè grain de comme perdu ses calories le qui atterrit compris a 5412696 t z e t re e« u ar p l'a nulle vous à sa copin ! Vous déboule de Le footing vant nous se la place e ec is d la av t t n e a, e n e m n ir o te res de glo mme Mad u par enchan co e h u !! o .. t/ .. e Moi pas rapide » résistez ? ... la marche les bâtons. st 'e n is. re b septem quatre mo Alors OUI, vous dans zr eu e u d o is n p e ra R al é au id d'ici là j' pas le mois ense que mes es dans p r im e g Je is ré m s o le de cust évoquer le temps is devenue ines. ue je sera q les magaz t e s bâton ne une pro ! ment si je Personnelle ans d r e vous un tr n re t achetez peux plus an d n te at d et on En es : trop gran mes fringu poids. 's un peu an u d Je i au ez perdu cr av n u te s e u o s ss v u u ein pas bê a que salon so 1 : je po · penser stuce …...h dans mon l'a st r e s se ri C o p A p m B m co la à co point que Vous avez e avoir eu sans mêm ! 3 minutes la guêpe !! , leur numéro n pas pour nier...ah no re g e de id v 2 : le mes pots · ents mais nola, m ra te ê G v e s d e vendre m de paquets n io ct lle e a co ets d Nutella, m et les sach e réglisses le « dépôt ce an d n ma boîte d ouvelle te N ! !! s ar b caram , r summer» vente afte ce qu’à a mère par j'accuse m : rendre ben p 3 it o d n · quelqu'u e u q is fo chaque ère, c'est ma m tourne e rien, je re 4 : genre d fait une t t E ai lle · es fois qu'e d , ce an’s de Je an al sur la b que mon is d e m ance. je là que ma bal erreur....et s menteur lu p G K c 4 n o S d Nim est PASSES LE t ONT DONC JEAN'S ? E MAIS OU S E E C T MON N A s L e A d B s A lu ENTRE M qui n'est p e r Colombo ussé le vic o p l'inspecteu ai J' !! re e è is m ê m .. m .. quasi le nôtres..... à oche pied, cl te n à r co se ra e p le à me onne ne rs e cs !! p n e la u b q x es chou poids. Mais en ferait d lle e .. .. ce Hortan A Des mesures ra dicales sont à mettre en pratique les filles ! 6 UNEÀNÎMES N°15 I Septembre 2011 Dans le Rétro La cérémonie de clôture des jeux Med' à Nîmes en 1993 Le Nîmois Bob Addrizza témoigne Bob Addrizza et ses fameuses lunettes blanches avec Sanson (haut gauche), Blanc et Bousquet. L e 27 juin 1993 Nîmes était à l’honneur. La ville accueillait la cérémonie des Jeux méditerranéens dans les Arènes devant près de 18 000 spectateurs. Filmée par France 3 en Eurovision et commentée par Frédéric Mitterrand, elle fut suivie par 21 pays. L’auteur, metteur en scène et producteur Bob Addrizza avait été sollicité par Jacques Blanc, alors Président de la Région, pour réaliser ce spectacle étonnant. Jacques Blanc avait vu en Bob un incontournable faiseur d’émotion aussi doué de Philippe Découflé devenu célèbre grâce à la mise en scène de l’ouverture des jeux d’Albertville un an plus tôt. Il faut rappeler que Bob Addrizza s’était notamment illustré en organisant en 1987 le spectacle commémoratif pour les pieds noirs « 25 ans après », à Nice, devant 100 000 spectateurs. Pourquoi Nîmes ? « A l’origine, la cérémonie de clôture des Jeux Med’ devait se dérouler au stade de la Méditerranée à Béziers. Finalement, ce sera Nîmes et ses Arènes. J’ai du écrire le spectacle en trois semaines» explique celui qui habite aujourd’hui la rue Général Perrier. Le budget était de 10 millions de francs. Le concepteur fait appel à des artistes de tous les pays représentés dont Véronique Sanson. Le spectacle proposait un véritable tour de la Méditerranée avec des danses, des images, des chants mettant la piste de l’amphithéâtre en perpétuel mouvement. Parmi les intervenants, on comptait également la troupe de cavaliers les Hasta Luego (lire page 14). Les techniciens et les acteurs n’auront en tout et pour tout disposé que de 3 jours de répétition. Et pourtant, le lendemain, le Midi Libre titrera « L’apothéose dans les Arènes ». Bob Addrizza et son association « Mare Nostrum » avaient réussi ce pari fou dans un laps de temps incroyable. Après la réussite de cette manifestation, Jacques Blanc surnommera Bob Addrizza « le maestro » en insistant sur le fait que l’homme politique régional qu’il était avait connu l’une des ses plus grandes joies de sa vie. La ville de Nîmes fera à nouveau appel au service du loufoque metteur en scène pour les Pégoulades de 1998, 1999 et 2000. Aujourd’hui, Bob Addrizza prépare un album musical intitulé « La belle des caddies» et achève l’écriture d’un roman « Zuperman ». A suivre. Jérôme Puech n En savoir plus sur Bob Addrizza : www.babeldream. com UNEÀNÎMES N°15 I Septembre 2011 7 Plaisirs d'Epicure Le café de Francis ressuscité Mathieu aux halles Jean Pascal rue St Castor N é en 1907, Francis Nadal est le fondateur de l’un des commerces nîmois le plus connu des vieux habitants de notre ville : cafés Nadal. Sa boutique dont la vitrine est encore préservée était située en face de la cathédrale. Diego Peterson écrit dans Visas pour le Gard paru aux éditions Au diable Vauvert : « Francis était capable de vous décrire par le menu tous les personnages bibliques qui figurent sur la fresque de la cathédrale ». Il rajoute, la voix remplie d’ émotion « commercer avec lui était un rituel très agréable. On pénétrait dans sa boutique comme on entre dans un passé de bonheur et de travail ». Ce passé justement, l’un de ses descendants, Jean-Pascal Fabre, a décidé de continuer à le faire vivre pour le plus grand plaisir des vrais Nîmois. Associé à l’incontournable Mathieu Maubon depuis 2007, il se « sent responsable de l’avenir d’une maison âgée de 92 ans ». Francis, son grand oncle, est décédé le jour de son entrée dans le magasin en 2004. Attention, si la boutique ancestrale est restée au même endroit, il faut se rendre là où se commercialisait « le gros et le demi-gros » des cafés Nadal. 8 UNEÀNÎMES N°15 I Septembre 2011 Pour retrouver les compétences en cafés de Francis et ses secrets de torréfactions, il est effet nécessaire de se rendre au 7 de la rue Saint Castor, non loin de la cathédrale, ou encore aux Halles tous les matins. Une ambiance comme avant L’ambiance est là. Une publicité où l’on imagine « un gringo » avec un chapeau Panama planter sa main virile dans un sac en jute de grains de café dans un pays qui vous fait transpirer. Les noms des thés et des cafés vous font voyager en un éclair. Le chocolat proposé prend ses distances avec les industriels. Les couleurs sont chaudes. Vos narines sont noyées dans des effluves de cafés venus de pays où il ne pleut pas souvent. Le client ne peut pas bâcler ce moment comme s’il faisait ses courses dans une stupide grande surface. Il prend le temps de discuter, d’échanger et pourquoi pas de prendre un café en compagnie d’un Mathieu très à l’écoute et très serviable. Un peu comme avec Francis en quelque sorte. Plaisirs de VOIR José Tomas selon Sylvain Fraysse Du 16 septembre au 2 octobre la Chapelle des Jésuites accueille une exposition des œuvres de Sylvain Fraysse en hommage au matador au firmament de notre époque, José Tomas. Il sera d’ailleurs au cartel de la corrida de dimanche matin de la Féria des Vendanges pour une course « no hay billetes ». Sylvain s’était déjà brillamment illustré avec un pochoir sur son ami Sébastien Castella, affiche de son seul contre six taureaux au profit des sinistrés d’Haïti. Influencé par Banksy ou l’extravagant New Yorkais Basquiat, le jeune artiste urbain vit actuellement à Séville. Il se nourrit d’influences tauromachiques et d’arts de rue comme le graph. Très polyvalent, Sylvain jongle souvent avec la musique, la vidéo et la peinture. Il a signé récemment l’étiquette d’un vin appelé « Espontanéo » (cf. numéro 14 – Une à Nîmes). Les plus attentifs retrouveront trace de son œuvre dans l’exposition « Toréador » à Madrid le 30 septembre prochain avec d’autres artistes Nîmois et internationaux. Elle était visible l’hiver dernier à l’hôtel Impérator grâce à l’excellent Patrick Siméon. VICTOR & MADELEINE BIJOUX / ACCESSOIRES / PRET A PORTER / PARFUM GAS / BRIN D’AMOUR / NATURE / TARATATA UN JOUR MON PRINCE / STATU QUO / UBU UNO DE 50 / REMINISCENCE/ LOLLIPOPS CATHERINE PARRA / BARBARA RIHL/ DARLING MOLLY BRACKEN / PETITE MANDIGOTE JET SET/ ZADIG ET VOLTAIRE ... CC CAP COSTIERES NîMES 04 66 27 07 78 37 RUE DE LA MADELEINE NîMES 04 66 67 91 92 UNEÀNÎMES N°15 I Septembre 2011 9 Plaisirs d'apprécier Nîmes autrement Mais aussi la Maison Carrée, les Arènes, les Jardins de la fontaine, le temple de Diane, la porte Auguste, les monuments religieux, les théâtres, les banques, les tribunaux, la préfecture, le Palais de justice, l’hôtel de ville…. N’hésitez pas à pousser la porte de ces lieux, ils font partie de votre patrimoine culturel et sauront assouvir votre curiosité. La gratuité est presque systématique dans les monuments publics, en ce qui concerne les monuments privés, les tarifs sont laissés à l’appréciation du propriétaire. Toutes les informations concernant ces ouvertures exceptionnelles sont disponibles sur le site www.nimes.fr. Le lavoir puits de Couchoux dans le quartier Gambetta Amis visiteurs, partons ensemble à la rencontre du patrimoine nîmois à travers ces deux journées européennes du patrimoine les 17 et 18 septembre prochains. Notre belle cité romaine ouvriraDarieles portes accompagnée de ses monuments, de ses sites historiques et culturels. Vous pourrez pénétrer dans des lieux habituellement fermés au public comme les hôtels particuliers. Une visite-rando de 6 km vous sera proposée sur le thème du rempart romain. Fanny Romieu n Ecole des Beaux arts au fond Le coup de cœur: l’hôtel de Bernis En plein cœur de l’Ecusson, non loin de la Casa Blanca, rue de Bernis, entrez dans cet hôtel particulier magnifique. L’intérieur de la cour est si romantique que l’on pourrait tourner une scène d’un film de capes et d’épées. Avis aux amateurs. Reconstruite au XVII siècle, les fenêtres sur cour présentent au rez-de-chaussée, sur deux côtés des arcades et des colonnes copiées sur l’amphithéâtre et, à l’étage, des fenêtres couronnées d’un fronton curviligne ou triangulaire inspirées par le temple de Diane des jardins de la Fontaine. UNEÀNÎMES N°15 I Septembre 2011 10 Rencontre nîmoise H yper ac tif Corentin Car pentier LE PETIT QUESTIONNAIRE Por t rait c roq ué p ar Jérôme Pu e c h A UN NÎMOIS «Jean Bousquet bien sur. Il a été le plus grand visionnaire pour la ville. Les années Bousquet ont marqué la ville avec le Carré d’Art, les Costières…» UN ÉVÉNEMENT «La féria des Vendanges parce que c’est celle des Nîmois. Elle est plus conviviale et tous les Nîmois se retrouvent.» UN LIEU « Les Arènes car je suis un aficionado. Tous les jours ou presque je passe devant et je découvre un truc. Le dernier en date c’est la louve en face du Palais de justice.» seulement 21 ans, ce jeune étudiant nîmois fait preuve d’une grande audace lorsqu’il s’agit de défendre les traditions et ses valeurs politiques. Il pense librement et le fait savoir au plus grand nombre. Désinvolture pour les uns, impertinence pour les autres, Corentin bouscule les codes habituels de la jeunesse. Ses préoccupations ne tournent pas autour de la dernière paire de baskets ou du dernier jeu de Play Station. Lui, son truc, c’est faire vivre ses racines et notre identité. Rencontre. Enfin, il envoie des missiles à la municipalité nîmoise en expliquant que la course camarguaise tend à disparaître avec seulement 2/3 spectacles contre 30 à l’année dans les arènes de la voisine Arles. C’est à se demander si « Nîmes est toujours aux portes de la Camargue » avance le jeune agitateur. Réponse de D.J. Valade, adjoint délégué à la culture : c’est un complot fomenté par le Nouveau Centre d’Yvan Lachaud. Corentin dispose de plusieurs cordes à son arc avec lequel il ne se prive pas d’envoyer des flèches. Ce jeune hyperactif est à la fois Président des Jeunes Aficionados, Vice- Président des Jeunes du Nouveau Centre de la région au côté d’Eline Clerc-Bouzanquet et de France, serveur à la Tchatche, disc-jockey, chroniqueur de courses camarguaises, placeur aux arènes pour les corridas et accessoirement étudiant. Il fut un des membres de la corpo droit. Plus habile organisateur qu’apprenant modèle. La politique, c’est justement le deuxième dada du jeune homme au visage orné d’un léger sourire. « A 18 ans dès que j’ai eu mon permis, je me suis rendu à l’UMP. J’ai été déçu par l’accueil froid et l’idée que le militant ne décide pas grand-chose » justifie le jeune pousse qui a rejoint la cause d’un centre moins radical et plus doux. Issu d’une famille protestante, Corentin est l’aîné responsable et discipliné de trois frères. Dans le jeu familial, vous pouvez tomber sur la carte majeure avec la grande tante, Georgina Dufoix (Ministre de la santé sous Mitterrand et femme politique Nîmoise). La carte religieuse, avec un grand père pasteur à l’oratoire, Jean-Michel Carpentier. Ou encore la carte « papa gâteau » avec Pierre Carpentier, un père conseiller municipal d’opposition à Aubord dont on devine qu’il aime son fils plus que toute chose. Corentin terrorise Corentin pose un acte fondateur le 11 septembre 2010 en organisant une contre manifestation via Facebook pour montrer aux anti-corridas que la jeune aficion peut mobiliser. Il pratique le terrorisme contre l’intolérance et contre ceux qui mettent en danger nos cultures taurines. Il pose des bombes dans la presse pour faire savoir au couple Fournier-Casas qu’il a tort d’interdire à Laurent Burgoa la présidence des corridas sous prétexte qu’il est sévère dans ses attributions de trophées. « Moi à la place du Maire, j’aurai remis Casas à sa place ». Homo politicus Dans le débat d’approche des présidentielles, il ne veut pas que le Nouveau Centre soit « le faire valoir de la droite ». Le Coco veille. Il ne renie rien d’un père engagé dans les jeunesses Giscardiennes. Corentin rêve modestement d’être un élu municipal délégué à la tauromachie. Pourquoi faire ? « Pour que les espagnols arrêtent de rire de Nîmes. Il nous faut des vrais toros, des tarifs préférentiels pour que les jeunes assistent aux corridas et plus de Français aux cartels. Le jeudi soir de la Féria, je proposerai une course camarguaise». La féria des Vendanges arrive à grandes enjambées. Corentin est préoccupé par son agenda. Il s’agit de faire coïncider le début de ses études en école de commerce et le planning des corridas. Il note beaucoup de grands absents « excepté José Tomas le dimanche matin ». Son groupe des jeunes aficionados remettra des prix aux plus méritants en souhaitant ne pas se faire enfermer dans une image de jeune aficionado « indigné » dont la presse raffole. Quoi qu’il en soit, Corentin devrait une nouvelle fois être actif et engagé. 11 UNEÀNÎMES N°15 I Septembre 2011 Les Nîmoiseries du monde Une rubrique pour les nîmois loin de leur terre natale Chaque mois, Une à Nîmes donne la parole à un de nos concitoyens expatriés plus ou moins loin de sa Tour Magne natale. Tous nous ont, jusqu’à présent, conté des mondes forts différents de notre cité des Antonins. Alors après Strasbourg, Montpellier , New-York , Séville, le Liban, le Japon, Paris et Milan nous rendons visite à une Nîmoise qui vit à Londres. 12 I UNEÀNÎMES N°15 I Septembre 2011 Ludivine happy in London ! “ Jeune” Nîmoise de 33 ans qui vit à Londres depuis quelques années. Elle travaille comme commerciale pour une société – Finefrance UK- qui importe et distribue des produits frais français dans les restaurants londoniens. Elle adore son travail. En dehors du fait qu’il est toujours sympa d’avoir accès à une bonne tranche de foie gras ou de saucisson à moindre frais, elle aime pouvoir parcourir la ville en exerçant son job. Son rôle étant principalement de prospecter de nouveaux restaurants ainsi que de rendre visite à ses clients, elle se balade beaucoup et rencontre pas mal de monde. Les Nîmoiseries du Monde L' I N T E R V I E W À D I S TA N C E . . . Pourquoi avoir choisi de partir vivre et travailler à Londres ? Qu'est-ce qui te plaît là bas ? party”. Faut oublier les taureaux par contre! Les Arènes… well… on a Wembley haha ! Et des Jardins de la Fontaine à profusion : Londres est rempli de parcs (minus la Tour Magne of course). En terme d’architecture, Londres est un mélange de vieux et de moderne, comme Nîmes pour le coup, les deux villes ont leur charme mais je dois l’avouer, je suis une inconditionnelle de London : coolest city ever! Qu'en est-il de la rivalité historique entre Français et Anglais ? Les français leur reprochent-ils toujours d'avoir brûlé Jeanne d'Arc ? Nous appellent-ils toujours "les grenouilles" ? J’ai toujours adoré l’Angleterre. Ça ne s’explique pas vraiment ces choses là, c’est comme tomber amoureux de quelqu’un qui ne vous ressemble pas du tout ! Le fait est que je m’y sens chez moi. J’y vais depuis que j’ai 14 ans. Je suis tout d’abord allée à Preston, qui est la ville jumelle de Nîmes. J’ai découvert les joies du langage, du peuple ET du pub anglais! (je leur devrai mon futur cancer du foie). J’ai choisi de partir m’installer à Londres en 2002, “à l’aventure”. Je n’avais pas de job là-bas en partant. Mais c’est un truc que j’ai toujours eu envie de faire depuis que j’ai 18 ans, âge auquel j’ai mis les pieds à Londres pour la première fois. Je me souviens parfaitement m’être promis à l’époque qu’un jour je viendrais y vivre! Ce que je préfère là-bas, ce sont les Anglois évidemment! Et leur humour très second degré. Ce n’est évidemment pas la météo qui m’a attirée !!! Quelles sont les similitudes entre Nîmes et Londres ? Une Féria, une Arène, des Jardins de la Fontaine ? Les similitudes... il n’y en a pas des masses !!! Il y a un monde entre Londres et Nîmes ! Ceci dit en cherchant bien nous avons le Notting Hill Carnival ou le Thames Festival qui peuvent faire penser à la Féria pour le côté “street Haha ! Non je crois que Jeanne d’Arc ils s’en foutent comme de leur première chemise ! En même temps, ce n’est pas le genre de sujet de conversation qui me vient à l’esprit quand je rencontre des Anglois dans un pub. Et en réalité cette rivalité n’existe pas vraiment. Oui, ça peut leur arriver de nous appeler les grenouilles (the froggies) mais ça c’est leur humour, que personnellement j’adore, ce n’est pas dit méchamment. Ils adorent “taking the piss” (se moquer gentiment, et d’eux-mêmes en premier d’ailleurs). Et puis c’est de bonne guerre, nous les appelons bien les rosbeefs. On n’est pas des bêtes tout de même. Les Anglois nous aiment et nous le leur rendons bien! Est-ce que Nîmes te manque ? Et pourquoi ? Tu reviens quand ? Je dois avouer que Nîmes ne me manque pas spécialement, ce qui me manque vraiment ce sont mes amis et ma famille! (et les beaux garçons !!!) “Figurez vous que l’Anglois n’est pas moche, il n’a pas le physique facile, c’est différent”. Heureusement qu’ils ont de l’humour. Et je vais en profiter pour passer un message: Les gens ! Venez me voir à Londres please ! Quand je descends, je manque de temps pour les voir tous correctement, c’est un peu frustrant. J’ai tendance à revenir de moins en moins d’ailleurs... Pendant mes vacances, j’ai envie d’aller voir ailleurs si j’y suis! C’est normal je pense... comme tout le monde j’ai envie de voyager et de ne pas toujours passer mes vacances au même endroit. Du coup, il ne me reste que très peu de temps pour venir à Nîmes, souvent pour des longs week-ends. Heureusement, pour cela c’est génial, nous avons une ligne aéronautique directe Garons-Londres. God save Ryanair! Enfin, comment as-tu vécu les émeutes de Londres de cet été ? Et bien j’ai l’air malin moi maintenant avec mon « flegme britannique » hahaha ! Pas très «pleasing english » ces émeutes… Eux qui ne commencent pas une phrase sans dire «sorry»… j’avoue que cela m’a beaucoup étonné. Ceci étant dit, en Angleterre comme en France il y a des problèmes évidemment ! De chômage, de multiculturalisme… et cette année le nouveau gouvernement a mis en place un plan d'austérité des plus sévères. Du coup pour les Anglais les plus défavorises cela devient très difficile. Les choses ont l’air d’être revenues à la normale et j’ai lu que le maire de Londres comptait sur le carnaval de Notting Hill pour prouver à tout le monde que Londres va bien et que les différentes communautés vivent très bien ensemble. So far so good...! Je me sens toujours en sécurité ici. Propos recueillis par Jérôme n UNEÀNÎMES N°15 I Septembre 2011 13 Reg' Arts Une journée porte ouverte aux Arènes en 2010 proposée par les "Aficionados practicos" Sur une compagnie équestre Les Hasta Luego 14 UNEÀNÎMES N°15 I Septembre 2011 Reg' Arts E n posant pour la première fois mon regard sur cette écurie, je m’interroge sur le décalage entre les talents artistiques et la faible notoriété des spectacles équestres. « Nul n’est prophète en son pays » semble m’indiquer mon interlocuteur. Lorsque je pénètre sur le site de la route de Beaucaire, j’entre immédiatement dans un univers où le temps semble suspendu. Une maison en bois avec un gazon pour toit. Une mare apaisante avec ses canards qui fendillent le silence. Des écuries imposantes adossées à une salle de réception et de spectacle exceptionnelle. Une moto Harley Davidson centenaire se dévoile derrière le nuage de poussière d’une bâche. Puis cette roulotte rose posée là. Elle attend sa voyante et ses gitans grattant frénétiquement une guitare au soleil couchant. Aujourd’hui, ils exploitent le site de la route de Beaucaire en proposant avec le concours de Sylvie des réceptions « haut de gamme ». Depuis douze ans, ils enrichissent le lieu pour accueillir près de 50 chevaux, pour former les talents de demain et pour offrir une vitrine de leur activité d’artiste. Très connus dans le milieu du spectacle équestre, les Hasta Luego sont sollicités régulièrement par la télé et par le cinéma. Le film « Danse avec elle » utilise un de leurs chevaux, vendu à la production. Des chevaux habilement dressés J’ai eu la chance d’assister à deux représentations sur le sable de l’écurie. Sans véritable inclinaison pour l’art équestre, j’ai été stupéfait par ce que cette compagnie C’est ici que naissent dans l’esprit d’Erik et de son frère arrivait à obtenir de ses chevaux. A la façon d’un chef Christophe les spectacles qui font un tour d’Europe d’orchestre avec sa baguette, ou plutôt sa cravache, durant 8 mois, de novembre à juin. Les 20 chevaux j’ai vu tour à tour Erik puis Christophe transformer des et les 10 personnes se produisent en Allemagne, en chevaux en êtres humains capable de s’agenouiller, de Autriche, en Suisse, au Carnaval de Rome et dans bien saluer avec leurs pattes avant, de suivre au moindre d’autres villes du monde. « Le cheval son de la voix, de se coucher, de est toujours un peu inquiet » explique se rouler, de rester sur deux pattes Christophe pour expliquer la difficulté arrières en faisant des petits sauts… Une roulotte rose au de dresser des pur-sang portugais. Les numéros de voltige étaient Erik est le créatif du duo. Leur vie milieu de ce paysage. Elle fabuleux, exprimant une osmose entière est dédiée aux chevaux et attendait sa voyante et unique entre l’animal et le cavalier aux prouesses qu’ils tirent d’eux ou la sensuelle cavalière, Sabrina. ses gitans. avec un talent rare devant parfois Que dire encore de ce repas pris près de 12 000 spectateurs. alors que les chevaux venaient entre les tables faisant cogner leur sabot Aux origines sur le parquet en rythme devant des convives médusés. Il faut dire que les deux frères sont issus d’une famille très connue du cirque en France. La culture du D’anecdotes en anecdotes et de sourires en sourires spectacle est chevillée à leur destin. Pour leur mettre échangés avec Sylvie, j’ai fait vagabonder mon le pied à l’étrier, les enfants sont autorisés à aller à imagination. Je n’étais plus à cette interview. Je me l’école sur le dos de leur poney en Normandie. Erik et voyais là au milieu de cet espace en train de proposer Christophe font leur premier galop d’essai à Fourques un spectacle cabaret avec des chevaux pour ma famille, en se prenant pour les Buffalo Bill un après midi de pour mes amis. Une soirée consacrée à cette identité 1976. Erik s’illustrera comme champion de France de espagnole de ma ville et à mon goût pour le spectacle voltige. Il est recordman du monde de passage sous le s’exprimeraient pleinement à l’unisson d’un cœur qui cheval en ligne droite : le cheval était lancé au galop à robinsonnerait. 46 km/h en 12 secondes. Les Hasta Luego partent de rien et remportent de nombreuses récompenses. Nîmes leur permet de se montrer lors des férias aux Jardins Jérôme Puech n de la Fontaine. Ils ferment les Jeux méditerranéens en 1993 et ouvrent la cérémonie des championnats du Plus de renseignements : monde de tir à l’arc en 2003 . www.ecurie-hasta-luego.com UNEÀNÎMES N°15 I Septembre 2011 15 Côté Pierres IMMOBILIER Rue de Verdun - Nîmes - Rodolphe 06 89 46 81 02 ou Philippe 06 88 47 89 66 LIVRAISON OFFERTE A PARTIR DE 80€ D’ACHATS 16 UNEÀNÎMES N°15 I Septembre 2011