Formation - Cité des métiers
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8Emploi Tribune de Genève | Mercredi 30 octobre 2013 Formation Les métiers de l’immobilier nécessitent tact et courtoisie au quotidien Portraits de deux professionnels aux fonctions multiples et complémentaires «Les métiers de l’immobilier (promoteur, courtier, administrateur de biens ou employé de commerce) suscitent chaque année de nouvelles vocations, constate Nicole Choukroun-Hirt, secrétaire de l’Association professionnelle des gérants et courtiers en immeubles de Genève (APGCI). L’attrait pour la branche immobilière s’explique par les nombreuses opportunités qu’elle offre, mais aussi par la nature diversifiée et exigeante d’un secteur économique important à Genève». PHOTOS: OFPC Joëlle Rebetez Office pour l’orientation, la formation professionnelle et continue (OFPC) Michael Herrmann, gérant d’immeuble, A mes débuts, j’étais souvent sur le terrain. Maintenant, je passe près de 80% de mon temps au bureau pour régler des questions légales ou techniques.» Tact et courtoisie «J’ai initié ma carrière comme gérant d’immeubles en 1996, juste après mon CFC d’employé de commerce», explique Michael Herrmann, désormais fondé de pouvoir à la Gérance immobilière Cogerim. Le premier portefeuille clients qui lui est confié comprend 15 blocs d’immeubles, soit 800 logements. «Notre rôle consiste à écouter les locataires, cerner leurs problèmes et trouver des solutions: nous constituons un maillon incontournable entre propriétaires et locataires.» Autant dire que, si l’environnement de travail est «stimulant», il exige en permanence tact et cour- Des places à saisir! U Les candidats (âgés maximum de 22 ans révolus) à l’apprentissage d’employé de commerce, option Immobilier, peuvent s’inscrire auprès de l’Association professionnelle des gérants et courtiers en immeuble (APGCI) du canton de Genève. Le délai est fixé pour le 20 janvier 2014. Les candidats intéressés doivent se munir d’une copie de leur dernier bulletin scolaire et d’une photo d’identité. Des tests d’aptitude seront organisés le 12 février 2014 par la commission de formation de l’APGCI. Une quinzaine de places est disponible. Plus d’infos sur www.apgci.ch et sur www.uog.ch pour la formation continue destinée aux concierges d’immeuble. J.R. Carlos Sanchez, agent d’exploitation aux Avanchets: «La force d’un bon concierge, c’est d’avoir le feeling avec les gens, faire preuve d’altruisme et, surtout, être disponible.» Zoom métiers Un «Zoom» est organisé sur les métiers de l’immobilier (agent d’exploitation, employé de commerce et gérant d’immeuble) le 6 novembre de 14 h à 16 h, en présence de professionnels. A la Cité des métiers, rue PrévostMartin 6. Entrée libre. Aujourd’hui de 13 h à 16 h, Zoom sur les filières santé des Écoles Supérieures. Plus d’infos sur www.citedesmetiers.ch/geneve et http://citedesmetiersgeneve.mobi, sous la rubrique «Agenda». J.R. toisie pour désamorcer certaines situations. Aujourd’hui à la tête du service technique de son entreprise, Michael Herrmann a vu sa profession se complexifier. «A mes débuts, j’étais souvent sur le terrain pour des visites d’immeubles ou des vérifications de leur état. Maintenant, je passe près de 80% de mon temps au bureau pour régler des questions légales ou techniques et assurer des tâches administratives.» Le bien-être des locataires Comme tous les gérants d’immeubles, Michael Herrmann s’appuie sur des spécialistes de terrain indis- pensables: les services de conciergerie. Carlos Sanchez est agent d’exploitation aux Avanchets depuis vingt ans. Celui qui préfère se présenter comme «concierge» décrit ainsi son travail: «Nous entretenons les lieux à long terme pour freiner le vieillissement d’un bâtiment. Les allées, les ascenseurs et les parkings sont nettoyés tous les jours. Je m’occupe de cinq blocs qui représentent environ 500 locataires. C’est prenant!» Carlos Sanchez connaît par cœur les produits nettoyants les plus efficaces. «Il n’y a pas de miracle, il faut les tester sur plusieurs surfaces. Et lorsqu’on trouve le bon détergent, on ne le lâche plus!» Le métier a beaucoup évolué ces dernières années, avec de nouvelles dispositions en matière de sécurité et de protection de l’environnement. En 2004, Carlos Sanchez s’est ainsi perfectionné à l’Université ouvrière de Genève (UOG), pour mettre à jour ses connaissances, notamment sur les produits toxiques, le traitement des déchets et la gestion de la communication. Cet homme au mental de fer explique que «la force d’un bon concierge, c’est d’avoir le feeling avec les gens, faire preuve d’altruisme et, surtout, être disponible». Tous les habitants du quartier le connaissent. «Je fais parfois des médiations. Dernièrement, j’ai convié des jeunes dans mon local pour leur rappeler certaines règles du vivre ensemble…» Soudain, son téléphone vibre. Un locataire lui demande de vérifier le système de chauffage. «Assurer le bien-être des gens est la tâche la plus complexe, mais la plus gratifiante», ajoute le concierge avant de retourner à son travail.
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