50 ans d`expérience au service du logement

Transcription

50 ans d`expérience au service du logement
Réhabilitation et embellissement
du quartier des Ailes
2012 - 2015
Bruhat & Bouchaudy – Architectes et infograph.org
DOSSIER de PRESSE
Pantone = 355C
C = 94 M = 0 J = 100 N = 0
R = 0 V = 149 B = 52
Couleur web = 009534
V
Pantone = 376C
C = 29 M = 0 J = 100 N = 0
R = 203 V = 211 B = 0
Couleur web = cbd300
DOSSIER DE PRESSE Rénovation des Ailes
Présentation SEMIV
la SEMIV, lE baIllEUr SocIal
dE la VIllE dE VIchy
UnE organISatIon aU
SErVIcE dES locataIrES
La Société d’Economie Mixte Immobilière de Vichy est une société
anonyme créée en 1964 par la Ville de Vichy, qui possède 50% de
son capital, et la Caisse des Dépôts et Consignations (49,9%).
Son objet principal est la gestion de logements sociaux. A ce titre,
elle possède des logements dits « familiaux » qu’elle a financés et
construits, et qu’elle entretient et loue aux ménages, qui entrent
dans les critères définis par la loi.
Ses statuts lui permettent également d’évoluer dans les domaines de
l’aménagement, du renouvellement urbain, du traitement de
l’habitat ancien, de l’immobilier d’entreprise et de l’animation des
politiques locales.
Avec 7 992 430 € de chiffre d'affaires, la SEMIV apparaît dans le
dernier Panorama des entreprises, comme la 2e société vichyssoise,
et la 13e entreprise du département. Ce chiffre d’affaires est composé essentiellement des loyers des locataires, qui permettent de
rembourser les annuités des emprunts contractés pour construire ou
réhabiliter les logements, et de payer les charges de maintenance et
de gestion du patrimoine.
Sous la présidence de Frédéric AGUILERA,
adjoint au Maire de Vichy, et la direction de
Delphine LASNIER, la SEMIV compte
quinze collaborateurs, organisés à parts
égales entre la gestion locative et la
maintenance du patrimoine. La moitié du
personnel est localisée à l’agence des
Ailes, afin d’optimiser la proximité avec
les locataires.
Un MIllIEr dE logEMEntS SocIaUx loUéS
La SEMIV compte 988 logements familiaux, répartis sur 16 programmes. 93% de ces logements sont situés à
Vichy, dans des résidences d’habitat collectif, réparties sur toute la ville, comme Le Central face à la gare, Le Prévert
rue de l’imprimerie, les Jasmins rue Givois ou les Tilleuls avenue Durin. Les Ailes représente les 2/3 de ce
patrimoine et est aussi le plus ancien, puisqu’il a fêté ses 50 ans en 2010. La SEMIV propose également 75 pavillons
individuels à la location, situés sur les communes de Vichy, de Cusset, de Creuzier-le-vieux et de Magnet.
La SEMIV possède aussi du patrimoine qu’elle ne gère pas directement, mais qu’elle loue à des organismes ou des
collectivités, qui en assument l’entretien et la bonne occupation. On parle dans ce cas, de convention « globale »
ou encore de « foyers ». Il peut s’agir d’appartements, mais aussi de chambres et de locaux communs. La SEMIV
possède 148 logements non familiaux conventionnés, répartis sur 6 programmes, comme l’EHPAD (Etablissement
d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) Jeanne Coulon ou le CHRS (Centre d’Hébergement et de
Réinsertion Sociale).
UnE PolItIqUE d’EntrEtIEn SoUtEnUE
Pour entretenir son patrimoine, la SEMIV a dépensé 720 000 € sur le dernier exercice. Cela représente une dépense
moyenne de 856 € / logement, pour une moyenne nationale chez les bailleurs ayant un parc en âge et en taille
comparable à celui de la SEMIV, à 730 € / logement.
Outre les contrats de maintenance des installations qui sont récurrents, la SEMIV provisionne chaque année
d’importantes dépenses de gros entretien sur chaque immeuble. Cette provision comprend aussi bien les travaux en
partie commune, que des réfections de logements au départ des locataires. Cette provision est de 1 558 000 €
sur l’exercice en cours. Elle représente 1 577 € / logement, pour une moyenne à 973 € chez les bailleurs ayant un
patrimoine de même âge et 786 € chez les bailleurs ayant un patrimoine de même taille, que celui de la SEMIV.
50 ans d’expérience au service du logement
DOSSIER DE PRESSE Rénovation des Ailes
travaux
Dès la mi-décembre 2012 les travaux ont commencé, avec la déconstruction des cages d’escalier
des bâtiments H6 et H7, avant le début des rénovations au premier trimestre 2013 dans ce même
bâtiment H. Des travaux nécessaires après 50 ans d’utilisation, qui vont apporter un souffle
nouveau à ce quartier et avant tout à chaque habitant.
confort
la conSoMMatIon d’énErgIE UnE PrIorIté
À l’intérieur des logements c’est à
la fois le confort de vie et le niveau
de dépenses d’énergies qui vont
être améliorés.
C’est une chasse aux déperditions d’énergie et de chaleur, qui est lancée,
apportant à terme, un gain significatif de pouvoir d’achat.
Sur-isolation des façades et rénovation ou remplacement des fenêtres,
isolation du plafond des caves, des combles et des toitures terrasses, installation
de robinets thermostatiques sur les radiateurs, mise en place d’un réseau d’eau
chaude sanitaire collective et changement du système de VMC. De quoi
améliorer les logements et les rendre moins « énergivores », tout en luttant
efficacement contre la précarité énergétique, qui touche déjà tant de foyers.
aMélIoratIon dES logEMEntS
Mais le confort passe aussi par la baisse des nuisances sonores, avec le changement de toutes les portes palières, et
l’occultation des vide-ordures, remplacés par des colonnes enterrées de tri sélectif, garantissant un meilleur
respect des règles d’hygiène.
Pour renforcer la sécurité, un recoupement de certaines caves sera opéré, ainsi que la reprise de l’éclairage public et
la généralisation d’un contrôle d’accès par badge à l’entrée des bâtiments.
Une attention toute particulière est apportée aux personnes de +75 ans, entendues par la Semiv, qui voient déjà pour
certaines leurs salles de bains rénovées, et leur baignoire remplacée par des douches plus accessibles et sécurisantes.
Tous les logements bénéficieront aussi de l’électrification des volets roulants de portes-fenêtres, facilitant ainsi leur
fonctionnement, ainsi que de la réfection des salles de bains (si nécessaire lavabo, baignoire, WC, sols, murs), sans
oublier le remplacement et repositionnement de certains tableaux électriques.
Le tout dans un délai d’intervention de 3 semaines maximum dans chaque logement.
EMbEllISSEMEnt dU qUartIEr
accESSIbIlIté
A l’extérieur des bâtiments, le changement se lira aussi
sur les façades rénovées et les garde-corps des
balcons remplacés. Des travaux d’embellissement qui
permettront une nouvelle lecture de ce quartier, favorisée par l’installation d’un nouveau mobilier urbain,
rendant les grands espaces verts beaucoup plus
accueillants.
Enfin la percée spectaculaire de la grande barre du
bâtiment H, et la démolition de la chaufferie inutilisée
du bâtiment B, ouvriront de nouveaux horizons plus
clairs, une vraie invitation aux promenades.
Soucieuse d’avoir des logements pour tous, la Semiv a
lancé depuis le mois de juillet dernier des modifications de confort pour les personnes à mobilité réduite,
en remplaçant progressivement les anciennes boîtes
aux lettres, par des modèles positionnés beaucoup
plus bas, et en réservant, dans la mesure du possible,
des places de parking à proximité immédiate des
bâtiments.
Des petits changements, qui en appellent de bien plus
importants, avec la création de 10 logements adaptés,
placés au rez-de-chaussée du bâtiment E. Accessibles
grâce à des rampes inclinées, ils permettront une vraie
autonomie de vie à ses locataires, qui accéderont plus
facilement de l’autre côté de l’immeuble avec la
création de halls traversants.
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DOSSIER DE PRESSE Rénovation des Ailes
SEMIV
rénovation des ailes
PréSEntatIon
Aussi sûr que Vichy possède une eau thermale, des
pastilles et des parcs, la cité des Ailes fait partie intégrante du paysage local. Du haut de ses 50 ans elle
veille, témoin actif d’une ville qui change.
Pensé par le maire Pierre Coulon, ce quartier, sorti
de terre en 1960, a créé en 3 ans 594 logements,
répartis dans 9 immeubles. Il représente aujourd’hui
à lui seul, les 2/3 du parc social locatif de la Société
d’Économie Mixte Immobilière de Vichy La Semiv,
dirigée par Delphine Lasnier et présidée par Frédéric
Aguilera.
En cette fin d’année 2012, et après deux ans de
concertations avec les locataires, d’études approfondies
et d’appels d’offres, le quartier des Ailes et la SEMIV
s’apprêtent à vivre au rythme du plus vaste chantier de
réhabilitation en cours dansl’agglomération.
En 2 ans, le quartier va changer de peau !
Une mue complète à l’extérieur comme à l’intérieur des
bâtiments, au cœur même du quotidien des locataires.
Pensés avec et pour eux, ces travaux serviront avant
tout à améliorer leur qualité de vie. Des salles de bains
rénovées, des vide-ordures individuels cédant leur place
à des colonnes enterrées de tris sélectifs ou l’électrification des volets roulants sur les grandes baies vitrées (les
plus lourdes et complexes à manipuler), autant de
petites améliorations suscitées par des besoins réels et
souvent peu visibles, qui peuvent tout changer.
Mais l’augmentation de la qualité de vie passera aussi
et surtout par des économies significatives pour les
locataires, sur leurs dépenses énergétiques (chauffage
et électricité).
Du concret dans chaque porte-monnaie, et le moyen
de maintenir son pouvoir d’achat.
Pour coller toujours mieux aux attentes et directives du
Grenelle de l’environnement, le chantier de rénovation
vise ni plus ni moins que le label BBC rénovation. Un
gage de qualité pour des bâtiments qui consomment
mieux et moins. Au programme de ce grand changement énergétique : une sur-isolation des façades et une
rénovation ou un remplacement des fenêtres pour
améliorer l’étanchéité à l’air et au froid, une isolation du
plafond des caves et des combles, pour éviter la déperdition de chaleur des logements en rez-de-chaussée,
l’installation de robinets thermostatiques pour mieux
contrôler la chaleur, ou bien encore la mise en place
d’un réseau d’eau chaude sanitaire collective.
Des travaux d’envergure qui devraientt faire baisser la
consommation à moins de 96 kWh/m².an contre
154kWh/m².an actuellement.
De quoi entraîner un peu plus le quartier dans sa
démarche écologique, étape indispensable à la
construction de l’Ecoquartier vichyssois, portée par la
Ville et soutenue par la SEMIV.
Enfin, l’attractivité et l’ouverture du quartier se renforceront avec un embellissement de ce lieu de vie.
Si d’un pas ou d’un coup de trottinette les habitants
des Ailes peuvent gagner l’esplanade arborée du bord
d’Allier, lieu protégé et privilégié de promenades familiales, les promeneurs se heurtaient jusque-là à la
vision frontale de la barre du quartier, empêchant la
vue sur l’Allier depuis les feux en direction de la zone
commerciale. Une vision un peu terne, qui vit ses
dernières heures.
Sous les coups de crayons ingénieux et inventifs
des architectes vichyssois du cabinet Bruhat &
Bouchaudy, associés à Jean-Paul Cristina, et des
techniciens experts de GFC Construction, une vue
imprenable va s’ouvrir.
En déconstruisant les deux cages d’escalier centrales
de l’immeuble H, le quartier change son point de vue,
ouvre son cœur, et permet de voir au-delà. Une
percée spectaculaire, qui offre de nouvelles
perspectives à ce quartier prêt à partager ses
grands espaces verts. Une nouvelle pierre pour
embellir et construire un Ecoquartier précurseur,
à l’écoute des besoins de ses habitants.
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l’impact
environnemental
la cErtIfIcatIon bbc rénoVatIon
Au terme de ces 2 ans de chantier, la Semiv ne cache pas
son ambition d’obtenir, pour le quartier des Ailes, le label
BBC Rénovation. Un label qui atteste la conformité des
travaux de rénovation, visant à baisser de façon significative
la consommation d’énergies (électricité, eau, chauffage).
Des Bâtiments Basse Consommation, moins « énergivores » qui garantissent des économies à leurs locataires,
et une meilleure prise en compte des besoins environnementaux.
La loi Grenelle I fixe un programme de réhabilitation
thermique s’étalant de 2009 à 2020, dans lequel elle a prévu
la rénovation à l’échelle nationale de 100 000 logements
sociaux en 2009-2010, puis un rythme annuel de 70 000
logements rénovés à partir de 2011.
Actuellement, la consommation énergétique des bâtiments
est de 154kWh/m².an en moyenne, ce qui classe l’ensemble
au niveau D, admissible par le Grenelle de l’environnement.
Un niveau acceptable, dû à une bonne rénovation effectuée
il y a 20 ans, avec une isolation par l’extérieur et des menuiseries extérieures PVC avec double vitrage.
Acceptable mais pas satisfaisant pour la Semiv, qui ajoute
aujourd’hui une isolation extérieure supplémentaire, et
rénove toutes les fenêtres, avec des doubles vitrages plus
performants et de meilleurs calfeutrements afin d’éviter les
fuites thermiques et les déperditions caloriques.
Mais l’approche se veut aussi eco-citoyenne, en sensibilisant
de façon régulière les locataires sur ces petits gestes qui
changent tout : agir sur son radiateur à l’aide des robinets
thermostatiques, pour éviter d’ouvrir les fenêtres lorsqu’il
fait trop chaud ou apprendre à mieux trier ses déchets, avec
notamment l’arrivée de colonnes enterrées de tri sélectif.
Un engagement pour l’avenir, qui réduira considérablement
la consommation énergétique de moitié, avec une consommation estimée après travaux à moins de 96 kWh/m².an.
la chartE « chantIEr ProPrE »
Consciente de la place de choix des Ailes, au
cœur de l’Ecoquartier vichyssois, la Semiv a aussi
engagé son chantier de rénovation sur la voie
de la propreté et de la transparence. Cette
dernière a imposée à GFC Construction la charte
« Chantier propre », véritable engagement pour
limiter l’impact environnemental.
Tout en restant compatible avec les exigences
liées aux pratiques professionnelles de la
construction, cette charte a pour objectif de
définir les conditions d'exécution des travaux
pour réduire les quatre principaux impacts
environnementaux d’un chantier :
1) Les impacts dus à la production, l’évacuation et au traitement des déchets. 2) Les nuisances envers l’environnement
proche du site. 3) Les pollutions de l’air, du sol et de l’eau. 4) Les consommations des ressources en
énergie et en eau.
Dans ce but, GFC Construction et ses soustraitants devront par exemple réduire les
déchets sur site, tout en les dirigeant vers les
filières de valorisation et d’élimination adaptées.
Pour que le chantier soit le mieux accepté par
les habitants et la collectivité, tous les acteurs de
la construction veilleront à limiter au maximum
les nuisances aux riverains qu’elles soient
visuelles, sonores ou dues au trafic, ainsi que les
pollutions et dégradations de l’environnement.
Un chantier le plus propre possible, qui ne doit
laisser que des traces positives dans le paysage
local.
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les ailes,
un quartier à taille humaine
lES locataIrES aU cœUr dU ProjEt
Dès les prémices du projet, La Semiv a fortement impliqué ses locataires, en les invitant dès le mois de février 2011
à venir partager et discuter les premiers éléments de l’avant-projet de réhabilitation.
Comment redessiner un quartier entier, sans l’adhésion de ses habitants ?
Inenvisageable pour l’équipe, alors, de réunions en concertations, d’idées en problèmes soulevés, les solutions
rassurantes furent trouvées et les travaux purent se définir en équipe.
lES EnqUêtES PrélIMInaIrES
UnE concErtatIon actIVE
Pendant l’été 2011, en partenariat avec le
CCAS et le centre social Barjavel de la ville
de Vichy, la SEMIV a mené une enquête approfondie auprès des locataires de plus de
65 ans. Une tranche d’âge souvent discrète
et se plaignant peu mais qui représente 1/3
des locataires, du quartier des Ailes.
En écoutant leurs réalités et problématiques,
des travaux furent validés et accélérés. Ainsi,
les volets roulants électrifiés et les robinets
mitigeurs apparurent comme indispensables pour faciliter le quotidien, de cette
population souvent fragile et isolée.
Sur leurs conseils avisés également, toutes
les salles de bains vont être complètement
rénovées, en améliorant l’accessibilité et
l’agencement. Un vrai confort de vie pour
tous les locataires, mais surtout pour ces
personnes âgées, qui avaient parfois complètement déserté leur baignoire faute
de pouvoir y entrer. Depuis juin dernier les
travaux ont déjà changé le quotidien d’une
cinquantaine de locataires de plus de 65 ans,
en remplaçant systématiquement leur
baignoire par une douche pratique, confortable, et sécurisante avec barre d’appui.
Préoccupée par le bien-être des seniors, la Semiv a aussi su
prendre en compte l’avis de tous ses habitants, autour de temps
d’échanges très suivis.
Une concertation qui a permis aux familles de s’impliquer dans
la vie et la rénovation de ce quartier auquel tous sont très
attachés. Grâce à leur regard, les projets de locaux à poubelles
ou à vélos, ou la création systématique de balcons furent laissés
de côté, jugés inadaptés par ceux qui connaissent le mieux leur
quartier.
A leur initiative par contre, la Semiv va installer 42 colonnes
enterrées de tri sélectif au pied des bâtiments, favorisant ainsi
l’écologie et les gestes citoyens, en remplaçant des vide-ordures
individuels bruyants et malodorants. Une évolution participative
et bénéfique du travail des architectes, en adéquation avec
l’enveloppe globale de ces travaux.
En suivant cette démarche de concertation, c’est tout naturellement qu’une attention particulière a été portée aux habitants
des cages d’escaliers H6 et H7, qui seront bientôt démolies,
offrant une nouvelle perspective au quartier. Sur les 19 locataires concernés, tous ont donné leur accord pour être relogés
après une écoute attentive de leurs aspirations et besoins. Un
déménagement totalement pris en charge par la Semiv, qui a
entièrement rénové leurs nouveaux logements, tous au cœur
du quartier, le plus souvent même dans leur bâtiment.
lE conSEIl dE concErtatIon locatIVE
Bien informés et écoutés, les locataires sont aussi épaulés sur place par leurs représentants à la Confédération
Nationale du Logement (CNL). Des bénévoles passionnés et très présents, élus en décembre 2011 qui ont à cœur
de transmettre, les besoins, réflexions, inquiétudes et idées des habitants. Ont été élus Monique Mesureur et
Lucette Moitron comme titulaires et Solange Guillot et Lucien Guichon comme suppléants.
Contact CNL Mme Mesureur 04 70 31 18 61
Après deux ans de préparation, le projet devient réalité, les habitants sont prêts !
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le financement
I. cE qUI changE PoUr lES locataIrES ?
Ce projet va globalement baisser les charges liées au logement pour les locataires (électricité, chauffage et eau).
C’est le chauffage, premier poste de charges qui va significativement diminuer.
Une économie couplée à une renégociation du contrat d’exploitation de la chaufferie collective, les travaux
d’isolation des murs, des plafonds des caves, des combles et des toitures, la rénovation des fenêtres et la pose de
robinets thermostatiques sur les radiateurs. Autant de mesures et dispositions qui vont permettre aux locataires
de réaliser de vraies économies, estimées en moyenne à 150 € par an et par logement.
Mais la mise en place d’un réseau collectif d’eau chaude sanitaire, offre bien d’autres avantages : un gain de place
non négligeable dans les salles de bains après la suppression de l’encombrant ballon d’eau, et surtout une
économie substantielle sur la facture d’électricité des locataires.
Comptée aujourd’hui de façon individuelle pour chaque logement, la production d’eau chaude apparaîtra
désormais sur la quittance établie par la SEMIV.
Ils verront également apparaître sur leur quittance de loyer une troisième ligne intitulée « contribution du locataire
au partage des économies de charges issues des travaux d’économie d’énergie ».
Une contribution réglementaire de l’Article 119 de la loi Molle, et « qui prévoit la participation financière du locataire lorsque sont mis en œuvre par le bailleur des travaux permettant de réaliser des économies d’énergie ».
La forme change, le fond et le prix du loyer ne bougent pas.
Des travaux bénéfiques et indispensables, sans lesquels il aurait été impossible de maîtriser les charges
énergétiques, le tout sans coût pour le locataire à l’image du voeu premier de la Semiv : maintenir le pouvoir
d’achat de ses locataires, tout en gardant un patrimoine immobilier bien entretenu.
II. Plan dE fInancEMEnt
Pour cette réhabilitation de 14 500 000 €, la
Semiv finance 730 000 € sur ses fonds
propres et 12 176 000 € par emprunts à la
Caisse des Dépots.
Le projet reçoit également 1 600 000 € de
subventions, dont 430 632 € de l’Etat (ANRU),
445 500 € de la ville de Vichy, 445 500 € du
Conseil Général, 234 116 € de l’Europe
(Feder), 27 847 € du Conseil Régional, et
27 847 € de l’Ademe.
Enfin, le financement de la réhabilitation des
Ailes se voit soutenu par les aides indirectes de
l’Etat avec une TVA au taux réduit de 7% et un
dégrèvement de taxe foncière.
feder
Fond européen de développement régional
qui vise à renforcer la cohésion économique et
sociale au sein de l’Union européenne en corrigeant les déséquilibres régionaux.
ademe Agence Départementale de l'Environnement et
de la Maîtrise de l'Energie.
Établissement public à caractère industriel et commercial, placé sous la tutelle conjointe des ministères en charge de l'Écologie, du Développement
durable et de l'Énergie et de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche. Il participe à la mise en
oeuvre des politiques publiques dans les domaines
de l'environnement, de l'énergie et du développement durable.
anrU Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine
qui, avec ses partenaires (le SG-CIV, la DHUP, l’UESL
– Action logement, l’USH, la Caisse des Dépôts...)
intervient sur les logements, la voirie et les espaces
publics, les établissements scolaires, les commerces, les crèches, les centres multi activités.
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Une équipe
au service des habitants
MaîtrISE d’œUVrE
Au début de l’année 2010, la Semiv en tant que bailleur social, a respecté l’ordonnance de la commission publique
européenne, en lançant un concours de maîtrise d’œuvre européen auprès des architectes. Après de nombreuses
propositions, envoyées sous le sceau de l’anonymat, un projet a été retenu à l’automne 2010. Avec sa percée
spectaculaire au milieu de la grande barre du quartier, c’est le cabinet d’architectes Bruhat & Bouchaudy
de Vichy, associé à Jean-Paul Cristina de Clermont-Ferrand qui est devenu le maître d’œuvre de cette réhabilitation d’envergure.
L’ambition de cette équipe est d’améliorer l’usage des logements, des parties communes et l’aspect
architectural des façades, sans oublier les espaces extérieurs, partie intégrante du quartier et du projet. Une
rénovation audacieuse, tournée vers l’ouverture qui a su séduire la Semiv, et qui devient le plus gros chantier de
rénovation de tout le département.
réalISatIon dES traVaUx
InSErtIon dES SalarIéS
Pour piloter l’ensemble des travaux de réhabilitation,
c’est l’entreprise GFC Construction qui a été choisie
après un appel d’offres européen. Un chantier
d’envergure de 2 ans, aux contraintes multiples, dont
le principal enjeu est de gêner le moins possible les
habitants.
Un défi qu’est prêt à relever Hélène Berthon, la
dynamique responsable du site.
Cette ingénieur en travaux publics, d’abord
conducteur principale des travaux au sein de GFC
Construction, va coordonner et animer une équipe de
50 ouvriers par jour et 5 personnels d’encadrement
dont Loïc Bernard et Mehdi Sedjar, conducteurs des
travaux et Laurent Bonfilloup, chef de chantier. Tout au
long de ces mois de travaux, pas moins d’une cinquantaine entreprises sous-traitantes viendront compléter l’équipe de GFC Construction, afin de réaliser les
changements tant attendus (les ¾ des entreprises
seront auvergnates, dont ¼ venues du département
de l’Allier). Dans un souci d’accompagnement et de
transparence, tous auront à cœur d’informer les
locataires des interventions prévues dans les
logements et les parties communes des immeubles.
Une personne sera donc spécialement dédiée à la « relation locataire », disponible du lundi au vendredi
au rez-de-chaussée du bâtiment H8.
Soucieuse des réalités professionnelles actuelles, la
Semiv, maître d’ouvrage a décidé de mettre en œuvre
une action de promotion de l’emploi et de l’insertion
sur cette opération.
Cette clause, imposée dans la consultation des entreprises, vise à favoriser l’accès ou le retour à l’emploi de
publics prioritaires comme les jeunes de faible niveau
de formation, les bénéficiaires du Revenu de Solidarité
Active ou de l’Allocation spécifique de Solidarité ou
bien encore les demandeurs d’emploi de longue
durée ou les travailleurs handicapés, reconnus par la
Cotorep. Des publics encore trop souvent tenus à
l’écart des contrats de travail.
L'entreprise GFC construction s'est donc engagée à
attribuer à ces personnels 12 800 heures sur les
176 500 heures du marché, demandées par la Semiv.
Epaulée par Vichy Val d’Allier qui a mis en place une
procédure spécifique à travers son Plan Local pour
l’Insertion et l’Emploi (PLIE), l’entreprise a annoncé
qu’elle recruterait dès le début du chantier
4 plombiers, un carreleur et une secrétaire, responsable de proximité de la "relation locataire", avant
d’autres recrutements tout au long des travaux. Imposant en même temps, la même contrainte à tous
leurs sous-traitants, condition sine qua non pour
travailler sur ce chantier.
Une embauche directe dans les entreprises, et un
engagement solide qui répond tout à fait aux
attentes sociales de la Semiv.
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renforcer
l’attractivité du quartier
Si le quartier des Ailes est connu de tous sur le bassin vichyssois, peu sont déjà allés se promener au cœur
de ses espaces verts. Il est vrai que malgré l’ouverture sur la promenade des bords d’Allier, on n’entre
encore pas facilement dans ce grand quartier un peu terne et labyrinthique. La grande barre du bâtiment
H, coupant la vue aux promeneurs y est certainement pour beaucoup. Les travaux de réhabilitation sont
donc aussi l’occasion d’ouvrir de nouveaux horizons pour le millier d’habitants de ce quartier.
l’oUVErtUrE SUr lE Parc, la VIllE Et l’allIEr
Dès mars 2013, avec l’ouverture du bâtiment H, le quartier va s’offrir une percée sur la ville d’un côté, et sur l’Allier
de l’autre. Une nouvelle liaison piétonne entre l’allée des Ailes et la promenade d’Allier verra le jour, offrant une
vraie porte d’entrée aux promeneurs.
Ouvert, accessible, avec ses façades et balcons rénovés, le quartier offrira un visage plus moderne, vivant et
accueillant.
L’occasion de mettre encore plus en lumière les initiatives de ce quartier vibrant, aux actions multiples. Le centre
Barjavel, au cœur de ce bout de Vichy, continuera de favoriser les rencontres et découvertes au sein de ses
ateliers, en relayant toujours les initiatives ludiques, sportives et culturelles. Des envies de visibilité, de partage, et
de projets ambitieux, comme lors de l’été 2011 avec l’exposition en plein air des sculptures monumentales de
l’artiste Harutyun Yekamlyan, qui a vu nombre d’enfants gravir ses œuvres, se rêvant aventurier à dos d’éléphant.
lES aIlES aU cœUr dE l’EcoqUartIEr dE VIchy
En partenariat et totale concertation avec la ville de Vichy, la rénovation du quartier s’inscrit également dans un
projet bien plus vaste et ambitieux : l’Ecoquartier de Vichy.
Peu à peu depuis 2011 et la création de l’esplanade de l’Allier qui prolonge les parcs jusqu’au pont de l’Europe, le
secteur du stade Darragon et des anciens abattoirs va céder la place à un nouveau quartier ouvert sur la rivière
Allier et sur la ville. Un projet d’aménagement urbain en phase avec son temps, visant à intégrer des objectifs de
développement durable et à réduire son empreinte écologique.
La réhabilitation des Ailes, est donc la deuxième pierre apportée à cet édifice, en plaçant le quartier au cœur de
ce projet novateur et très porteur pour la ville. Un quartier désirable et attractif offrant un nouvel habitat, très
qualitatif en termes de confort, d’environnement et de vie quotidienne.
La Semiv s’attelle donc aussi à changer l’image de ce quartier de 50 ans, en favorisant la clarté et l’ouverture,
comme une invitation faite à tous les Vichyssois.
50 ans d’expérience au service du logement
DOSSIER DE PRESSE Rénovation des Ailes
Mémoire vivante
de la SEMIV
lES aIlES, MéMoIrE VIVantE dE la VIllE
Erigée en 1960, en même temps que le centre omnisports et le plan d’eau, la cité des Ailes, a vu défiler bien des
évènements !
Si cinquante années peuvent user des bâtiments et défraîchir des façades, elles sont aussi et surtout une richesse
pour l’histoire de ce quartier et de la ville, portée par des mémoires vives et loquaces.
Sur le nombre global de titulaires d’un bail, 27 % sont là depuis plus de 20 ans, dont 15 % depuis plus de 30
ans, et 8 % depuis plus de 40 ans. Une vie entière créée dans ce petit coin de Vichy, pour des familles aux multiples
générations. Il n’est en effet pas rare d’être né dans ce quartier, d’avoir couru dans ses allées, et le jour venu d’avoir
décidé d’y fonder sa propre famille. Un endroit, qui malgré ses problématiques, a réussi à créer un vrai lien et
une unité, sans se renfermer. Les personnes âgées arrivées dans les années 60 côtoient la jeune génération (sur
1112 occupants déclarés, 311 ont moins de 18 ans) et les destins se croisent au sein d’un quartier qui a beaucoup
évolué.
Afin de ne pas oublier et préserver ces paroles riches pour la ville de Vichy, et les futures générations, la Semiv, en
partenariat avec l’Etat, Vichy Val d’Allier et le Conseil général, a mandaté l’association vichyssoise « En attendant
l’été » en vue d’un reportage. Depuis le 15 octobre dernier et jusqu’en février 2013, l’association de réalisateurs,
recueille des témoignages, films, photos, souvenirs pour conserver et transmettre ces souvenirs encore bien
présents. Un travail au cœur des histoires personnelles, familiales et humaines, des anecdotes ou des faits
marquants qui ont fait ce grand quartier.
50 ans d’expérience au service du logement