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/ impression : Sétig Palussière
DU 10 JUIN AU 5 JUILLET 2014 • festivaldanjou.com •
DOSSIER DE PRESSE
FESTIVAL D’ANJOU
ÉVÉNEMENT THÉÂTRAL DU GRAND OUEST • DIRECTION ARTISTIQUE NICOLAS BRIANÇON
ÉDITOS
Festival d’Anjou 2014 : 65 ans déjà !…
Depuis 65 ans, le Festival d’Anjou associe le théâtre aux plus beaux monuments de notre patrimoine
historique.
Depuis 65 ans, il a emmené les spectateurs enthousiastes dans des lieux prestigieux comme le château
d’Angers, ceux de Brissac, du Plessis-Macé, de Montgeoffroy et de la Lorie, les Arènes de Doué-la-Fontaine, et
tant d’autres encore… Cet événement culturel est une formidable occasion de mieux faire connaître notre
territoire et ses richesses.
Profondément enraciné, le Festival d’Anjou est particulièrement heureux de retourner cette année à
Cholet, dans le nouveau théâtre Saint-Louis, après plus de quinze ans d’absence.
Pour cette nouvelle édition, le talent et l’originalité seront au rendez-vous, avec tout d’abord les
représentations de Roméo et Juliette, de William Shakespeare, mis en scène par Nicolas Briançon, notre directeur
artistique. Aux côtés d’Ana Girardot, de Niels Schneider et de Valérie Mairesse, une vingtaine de comédiens et
cinq musiciens se donneront la réplique. Présentée en 1950 au château de Brissac, cette très belle pièce renouera
avec les origines du festival, ce dont je me félicite.
Cette 65ème édition du Festival d’Anjou s’ouvrira avec Francis Perrin, dans une subtile évocation de « Molière ».
Se succéderont ensuite Robin Renucci avec ses Tréteaux de France, Michel Boujenah, Patrick Haudecoeur et José
Paul dans Le dîner de cons, Jean-Luc Moreau, Eric Métayer, Sara Giraudeau et Julien Boisselier, l’équipe du
Quatuor pour sa tournée d’adieu, Jean-Paul Tribout avec sa dernière création, Roger Dumas, et bien d’autres…
Seront présentés des auteurs aussi variés que prestigieux, tels que Molière, Beaumarchais, Victor Hugo,
Jules Verne, Oscar Wilde, Ionesco, et plus contemporains Francis Veber et l’écrivain Jean Teulé…
Merci à tous nos partenaires fidèles. Merci également à celles et à ceux qui travaillent dans l’ombre pour la
réussite de ce festival qui promet encore de magnifiques moments d’échange et de convivialité, en famille ou
entre amis.
Christophe Béchu
Président de l’EPCC
02
Chère C.,
Voilà quelques temps déjà que je ne vous ai pas écrit, que je ne me suis pas installé devant ma feuille
blanche pour vous parler, prendre de vos nouvelles, vous écouter aussi parfois, ce qui semble si difficile dans le
monde tel qu’il est. L’écoute, le respect, la tolérance, l’humanité, la générosité… Tant de vertus qui nous paraissent
parfois liées à une société disparue. Tant de mots qui sonnent creux parfois parce que si souvent employés et si
peu souvent pratiqués. Ce sont pourtant ces vertus là que le théâtre véhicule. Du moins lorsqu’il parle par la voix
des grands auteurs. J’ai voulu en faire entendre plusieurs cette année, qui devraient vous parler et parler aussi à
vos enfants, votre mari (si vous arrivez à l’entraîner au théâtre cette année. Un conseil : appâtez le avec une pièce
drôle, et forcez lui un peu la main pour l’emmener entendre et voir Shakespeare, Beaumarchais, ou un de ces
merveilleux spectacles du concours des compagnies qui offrira cette année son édition la plus brillante).
Voilà dix ans que j’ai la chance, l’honneur de diriger ce Festival. L’édition que je vous propose cette année
est sans doute la plus personnelle, la plus forte, la plus exigeante et peut-être celle dont je suis le plus fier. Des
stars bien sûr, Francis Perrin qui ouvrira cette 65ème édition, lui qui connait si bien cet événement pour l’avoir
dirigé avant moi. Mais aussi Robin Renucci, Michel Boujenah, Eric Metayer, Roger Dumas, Jean Luc Moreau, le
Quatuor ou Sara Giraudeau. Mais aussi (et peut être surtout !) des spectacles dont vous sortirez heureux,
enthousiasmés ou bouleversés : « L’étudiante et Mr Henri », « La Leçon », « Voltaire-Rousseau », ou « Zelda et Scott »
vont vous transporter : Courrez-y !
Nous irons cette année à Saumur, à Cholet, à Angers, à Doué-la-Fontaine et bien sûr nous investirons la
cour du Plessis-Macé, notre « camp de base ». C’est un festin de théâtre auquel je vous convie cette année. Les
classiques bien évidemment. Roméo et Juliette bien sûr, que j’ai eu le bonheur de mettre en scène cette année au
Théâtre de la Porte st Martin avec le plus beau couple d’amoureux que l’on puisse rêver. Une pièce, chère C., à
laquelle vous devez emmener vos enfants, vos ados et même les plus grands pour leur montrer que la plus grande
histoire d’amour de tous les temps est une pièce qui nous parle aujourd’hui comme jamais. Le Mariage de Figaro
que monte Jean Paul Tribout ou le Cromwell de Victor Hugo que monte une toute jeune compagnie qui fait
merveilleusement entendre le souffle du poète.
Je n’en finirais pas de vous parler de ces spectacles… Mais trop de mots tuent le mystère: venez ! Venez
faire la fête avec nous ! Venez pour être heureuse, pour transmettre ce bonheur aux vôtres et pour que nous soyons
ensemble cette année encore pour célébrer la fête du théâtre, c’est à dire celle de la vie et du bonheur. Nous en
avons tous besoin je crois.
Je vous embrasse,
Nicolas Briançon
03
CALENDRIER
DU 10 JUIN AU 5 JUILLET 2014
05 MARDI 10 JUIN - 21H30
CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ
06 MERCREDI 11 JUIN - 21H30
JEUDI 12 JUIN - 21H30
CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ
07 VENDREDI 13 JUIN - 21H30
SAMEDI 14 JUIN - 21H30
CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ
08 LUNDI 16 JUIN - 21H30
CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ
09 MARDI 17 JUIN - 21H30
CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ
MERCREDI 18 JUIN - 20H30
SAUMUR - SALLE BEAUREPAIRE
10 MERCREDI 18 JUIN - 22H00
CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ
11 JEUDI 19 JUIN - 21H30
VENDREDI 20 JUIN - 21H30
CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ
12 VENDREDI 20 JUIN - 19H30
GRAND THÉÂTRE D’ANGERS
13 SAMEDI 21 JUIN - 21H30
CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ
14 LUNDI 23 JUIN - 21H30
CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ
MOLIÈRE MALGRÉ MOI
INAUGURATION
DE ET AVEC FRANCIS PERRIN
ROMÉO ET JULIETTE
DE WILLIAM SHAKESPEARE
L’ÉTUDIANTE ET MONSIEUR HENRI
D'IVAN CALBÉRAC
LE MEC DE LA TOMBE D'À CÔTÉ
D'APRÈS LE ROMAN DE KATARINA MAZETTI
LA LEÇON
D’EUGÈNE IONESCO
TRAIN FANTÔME
DE GÉRALD SIBLEYRAS ET ÉRIC MÉTAYER
LE DINER DE CONS
DE FRANCIS VEBER
20 000 LIEUES SOUS LES MERS
SPECTACLE FAMILIAL
D’APRÈS JULES VERNE
LE MARIAGE DE FIGARO OU LA FOLLE JOURNÉE
DE PIERRE AUGUSTIN CARON DE BEAUMARCHAIS
VOLTAIRE/ROUSSEAU
DE JEAN-FRANÇOIS PRÉVAND
15 MARDI 24 JUIN - 21H30
CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ
L’IMPORTANCE D’ÊTRE SÉRIEUX
16 MERCREDI 25 JUIN - 20H30
ZELDA ET SCOTT
CHOLET - THÉÂTRE SAINT LOUIS
17 JEUDI 26 JUIN - 21H30
ARÈNES DE DOUÉ LA FONTAINE
18 VENDREDI 27 JUIN - 21H30
SAMEDI 28 JUIN - 21H30
ARÈNES DE DOUÉ LA FONTAINE
D’OSCAR WILDE
DE RENAUD MEYER
MICHEL BOUJENAH… MA VIE
DE ET AVEC MICHEL BOUJENAH
LE QUATUOR
BOUQUET FINAL
CONCOURS DES COMPAGNIES
19 LUNDI 30 JUIN - 21H30
CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ
20 MARDI 1 JUILLET - 21H30
ER
CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ
21 MERCREDI 2 JUILLET - 21H30
CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ
22 JEUDI 3 JUILLET - 21H30
CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ
23 VENDREDI 4 JUILLET - 21H30
CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ
24 SAMEDI 5 JUILLET - 21H30
CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ
25 MERCREDI 25 JUIN - 10H / 11H / 16H
CHÂTEAU DU PLESSIS MACÉ
04
MANGEZ-LE SI VOUS VOULEZ
DE JEAN TEULÉ / CIE LE FOUIC THÉÂTRE
LE CAS DE LA FAMILLE COLEMAN
DE CLAUDIO TOLCACHIR / CIE LES SANS CHAPITEAU FIXE
BUILDING
DE LÉONORE CONFINO / CIE LES PRODUCTIONS DU SILLON
CROMWELL OU LES CONJURÉS
DE VICTOR HUGO / CIE STÉRÉO
LA BANDE DU TABOU
CABARET SAINT-GERMAIN-DES-PRÉS / CIE NARCISSE
LE SOIR, DES LIONS… CLÔTURE
NOUVEAU CONCERT DE FRANÇOIS MOREL
MISTER DOUDOU…
DE KATINA LOUCMIDIS
SPECTACLE POUR ENFANTS
MARDI 10 JUIN
CHÂTEAU
DU PLESSIS MACÉ
21H30
MOLIÈRE MALGRÉ MOI
Pièce écrite et mise en scène par Francis Perrin
Avec Francis Perrin
Lumières Jacques Rouveyrollis / Costumes Pascale Bordet
Musique Michel Winogradof
© Sophie Géhin
DE FRANCIS PERRIN
C’est Molière dans tous ses éclats que nous raconte l’un de ses plus fervents
admirateurs et serviteurs, Francis Perrin !
Après avoir joué Scapin, Alceste, Philinte, Sganarelle, Mascarille, George
Dandin, Francis Perrin nous fait revivre un Molière insoupçonné : chef
d’entreprise avant l’heure, meneur d’hommes à l’énergie sans borne, auteur à
l’imagination débordante, amoureux insatiable des femmes, chef de troupe
affamé de création. C’est dans la vie quotidienne du « premier farceur de France »
et parmi ses œuvres les plus célèbres que Francis Perrin nous rappelle que
Molière, avec ses mots et avec ses maux, restera pour toujours le Patron non
seulement des comédiens mais celui de tous les spectateurs du monde entier.
Le comédien rend hommage à l'un des plus grands maîtres du théâtre français
dans une performance artistique remarquable !
CE QU’EN DIT LA PRESSE…
« Molière malgré lui… pour le plaisir de tous ! » Lorsqu’une icône de la scène
contemporaine honore un des grands Maîtres du théâtre français... Le public
vibre, retient son souffle, réagit, rit. Francis Perrin révèle Molière, l’incarne. La
performance artistique est remarquable, le métier, la sensibilité, le jeu du
comédien subliment le texte. C’est comme un feu d’artifice, et ce, jusqu’au bout. »
Marie-Agnès ESPA, Le Journal Toulousain
© Sophie Gehin
INAUGURATION
05
MERCREDI 11 JUIN
JEUDI 12 JUIN
CHÂTEAU
DU PLESSIS MACÉ
21H30
ROMÉO ET JULIETTE
DE WILLIAM SHAKESPEARE
Mise en scène Nicolas Briançon / Adaptation Pierre-Alain Leleu et Nicolas
Briançon
Avec Ana Girardot, Niels Schneider, Valérie Mairesse, Bernard Malaka,
accompagnés de Dimitri Storoge, Cédric Zimmerlin, Bryan Polach, Charles
Clément, Valentine Varela, Mas Belsito, Pierre Dourlens, Pascal Elso, Adrien
Guitton, Côme Lesage, Geoffrey Dahm, Eric Pucheu, Ariane Blaise, Marthe
Fieschi, Noémie Fourdan et cinq musiciens
Dramaturgie Julie-Anne Roth / Décors Pierre-Yves Leprince / Lumières Gaëlle
de Malglaive / Costumes Michel Dussarat / Musiques Gérard Daguerre
Chorégraphies Karine Orts / Combats Albert Goldberg
Nicolas Briançon (La Nuit des Rois, Le Songe d'une nuit d'été…) met en scène la
pièce la plus célèbre du répertoire de Shakespeare. Entourés d'une troupe de
plus de vingt acteurs, Ana Girardot et Niels Schneider sont les héros de cette
pièce emblématique. Un chant d'amour passionné et violent !
Le mot du metteur en scène
Pourquoi Roméo et Juliette est-il toujours au box-office des pièces les plus jouées
dans le monde ? Son merveilleux chant d'amour, bien sûr… Les batailles
spectaculaires, les murs qu'on escalade. Le romanesque et la nostalgie.
L’émerveillement de l'amour et la stupéfaction de la rencontre… Il y a tout cela
dans Roméo et Juliette bien sûr… Mais pourquoi cette pièce où les jeunes gens
parlent un langage ordurier et bourré de testostérone, où l'on nous montre une
adolescente sexuellement mature, et un amant entêté et meurtrier, pourquoi
cette pièce reste-t-elle la plus belle introduction à Shakespeare auprès d'un
public jeune ? Bien sûr on peut voir la pièce par le simple biais du sentiment,
mais il reste que la pièce est là : brutale et violente. Complexe et limpide. La
passion, le machisme, la famille, la violence, la religion. Tous ces thèmes qui
traversent la pièce et qui forment une architecture savante sur laquelle repose
l'histoire de Roméo et de Juliette puisent directement leur inspiration dans une
certaine organisation patriarcale de la société. Une société où les filles sont
considérées lorsqu'elles font ce qu'on leur demande, et où les garçons le sont
lorsqu'ils font le contraire. Une société qui veut faire le bien de ses enfants en
leur imposant des choix qui ne sont pas les leurs. Une société où la religion est
présente partout mais où la violence est banale et quotidienne. En ce sens la
pièce nous parle d'aujourd'hui… D'ici ou d'ailleurs. Nous connaissons tous cette
pièce. Shakespeare prend d'ailleurs bien soin de nous en révéler la fin dès le
démarrage. Mais ce qui nous fascine est précisément dans le chemin qui nous
mène à cette conclusion que nous connaissons déjà. "Ils vont mourir" nous dit
Shakespeare, et "voilà pourquoi…" Et nous assistons, mi-voyeur, mi-horrifié, à
ce que nous savons être inéluctable. Etape par étape, marche par marche, nous
assisterons à la mutilation et à la mort des deux héros. Shakespeare nous
raconte comment et pourquoi. Ce chemin, je voudrais que vous le redécouvriez
avec nous. Que vous entendiez la pièce comme si c'était la première fois. Et que
vous repartiez, heureux, émerveillés et songeurs néanmoins : Que faisons-nous
de nos enfants? Comment les éduquer? Quelle société leur proposons-nous ? Et
l'amour ? L'amour reste-t-il la première force de résistance lorsqu'on veut
échapper aux vies qu'on vous impose ? La réponse est là devant nous ! "Car
jamais il n'y eut chant d'amour plus beau que celui de Juliette et de son Roméo…"
Nicolas Briançon
© Victor Tonelli / Arcomart
CE QU’EN DIT LA PRESSE…
06
« Nicolas Briançon a réussi son pari : sa mise en scène est efficace, cultive la
fibre populaire sans dénaturer la pièce. On est pris par le spectacle. » Les Echos
« Nicolas Briançon a réuni un couple idéal. » Le Point
« L'ambiance est là. Le tout emballe un large public ! » Pariscope
« Vive les « Roméo et Juliette » de Niels Schneider & Ana Girardot ! Un spectacle
magnifique ! » Agora Vox
« Roméo et Juliette, mythe parmi les mythes. » Sortiraparis.com
« Nicolas Briançon revient à Shakespeare dans une mise en scène illuminée du
charme radieux de ses interprètes principaux. ». Toutelaculture.com
L’ÉTUDIANTE ET
MONSIEUR HENRI
VENDREDI 13 JUIN
SAMEDI 14 JUIN
CHÂTEAU
DU PLESSIS MACÉ
21H30
D'IVAN CALBÉRAC
Mise en scène José Paul / Assistante à la mise en scène Emmanuelle Tachoires
Avec Roger Dumas, Claudia Dimier, Sébastien Castro et Lysiane Meis
Décors Édouard Laug / Lumières Laurent Béal / Costumes Brigitte Faur-Perdigou
Musique Laurent Aknin
Le coup de cœur des programmateurs ! Un petit bijou d'écriture et d'interprétation.
A 78 ans, monsieur Henri vit seul dans son appartement parisien, ce qui
commence à inquiéter son fils, Paul. Si le septuagénaire, particulièrement
bougon, refuse catégoriquement tout placement en maison de retraite, il finit
par accepter de louer une chambre de son appartement à une étudiante.
Constance, 21 ans, emménage chez lui. C’est une jolie demoiselle pleine de
fraîcheur et d’enthousiasme, aux faibles moyens, en plein échec dans ses
études, qui cherche encore sa voie.
Loin de tomber sous le charme, Henri va se servir de Constance pour créer un
véritable chaos familial… Dont il était loin d’avoir prévu toutes les
conséquences… Une comédie décapante sur les ingérences familiales, les
hérédités lourdes à assumer, et la difficulté de concilier les grands rêves d’une
vie avec les petits arrangements quotidiens que chacun fait avec sa
conscience… Que ce soit à 20 ans, 40 ans ou presque 80 !
Note d’intention
La bouille ronde, le regard rieur, un sourire empli d’humanité, Ivan Calbérac a,
comme on dit, la gueule de l’emploi, mais derrière cette apparence débonnaire,
se cache un être soucieux, perfectionniste, un travailleur acharné, mais aussi
un homme à la joute verbale incisive qui porte un regard bienveillant mais
néanmoins sans concessions sur ses contemporains.
Bref, il est donc à l’image de sa pièce, joyeusement réaliste ! En effet, dans
L’étudiante et Monsieur Henri, il sait décliner, avec une gourmandise teintée
d’ironie corrosive, des situations et des personnages plus pittoresques les uns
que les autres, où il confronte trois générations d’hommes et de femmes en
manque de repères (filiation tourmentée, jeunesse à l’avenir incertain ou encore
fragilité du couple face à l’adversité).
Cette comédie transgénérationnelle nécessitait de mon point de vue de metteur
en scène, de laisser s’émanciper ces personnages au gré de la plume de l’auteur,
car Ivan Calbérac fait partie de la race de ces dramaturges qui écrivent pour
les acteurs. Hormis un espace scénique déstructuré à l’image d’un univers
familial en pleine mutation, la priorité était de réunir un quatuor de haut vol
afin de prolonger avec virtuosité et intégrité le propos de l’auteur.
Roger Dumas, Lysiane Meis, Sébastien Castro et Claudia Dimier ont su répondre
à mes attentes avec la seule exigence de faire briller de mille feux la véritable
star d’un tel projet, à savoir la pièce elle-même. José Paul
CE QU’EN DIT LA PRESSE…
« Roger Dumas triomphe dans cette pièce décapante ! » France Télévisions
« Une tornade familiale ! Un gros coup de cœur ! » Une comédie tragique
magistralement portée par les acteurs, des acteurs au sommet. Un petit bijou !
« Un petit miracle, comme il en arrive quelquefois au théâtre. » Le Point
« Un petit bijou. Bravo ! » Pariscope
« Un miracle de cocasserie bougonne. Un cadeau ! » L'Express
« Un vrai bonheur. » Une mise en scène fine qui sent si bien les notes douces et
les accélérations d’un texte, deux interprètes au talent bien repéré, Roger Dumas
et Lysiane Meis, et deux jeunes comédiens au jeu très nuancé, Claudia Dimier
et Sébastien Castro. Gilles Costaz, L'Avant-Scène
« La comédie de la rentrée ! Une tornade de rires ! » Le Journal du Dimanche
« Magnifique prestation de Roger Dumas ! » Le Nouvel Observateur
© Bernard Richebe
Direct Matin
07
LUNDI 16 JUIN
CHÂTEAU
DU PLESSIS MACÉ
21H30
LE MEC DE LA TOMBE
D'À CÔTÉ
D'APRÈS LE ROMAN DE KATARINA
MAZETTI
Adapté par Alain Ganas / Mise en scène Panchika Velez
Avec Sophie Broustal, Didier Brice
Nominations aux Molières 2011 pour ce spectacle dans les catégories :
Molière du théâtre privé : Théâtre de la Renaissance
Molière de l’adaptateur/traducteur : Alain Ganas
Ils sont voisins de cimetière. Elle vient régulièrement se recueillir sur la tombe
de son mari, trop tôt enlevé par un malencontreux accident de vélo. Il vient
fleurir la tombe de sa mère, emportée par un cancer. Elle est bibliothécaire, ne
pense que culture et mange bio, il est agriculteur, élève des vaches et n’imagine
pas qu’on puisse lire «de son plein gré» ; l'apparence du mec de la tombe d'à
côté agace la jeune femme autant que la tombe avec sa stèle tape-à-l'œil. Rien,
à priori, ne rapproche ces deux-là, et pourtant…
Note d’Intention
Le Mec de la tombe d’à côté est une vraie histoire d’amour. L’union des corps,
puis des cœurs, au-delà des codes sociaux, avant même que les intelligences
se mettent au travail, c’est peut-être le premier charme de ce texte.
Le roman de Katarina Mazetti est tendre et caustique. L’air de rien, elle y
bouscule les conventions avec une modernité décapante. Alain Ganas signe
une adaptation théâtrale subtile et forte, qui en restitue parfaitement l’humour
et la sensibilité. Il a saisi l’essence dramaturgique du texte. Il resserre la tragicomédie de ce couple improbable et cible en gros plan l’avant, le pendant et
l’après de leur rencontre.
Si 1+1 peut être égal à 3, le couple existe ici comme un troisième personnage, et
leur rencontre nous parle une langue d’où la logique s’échappe. Sur le plateau,
la lumière accompagne cet homme et cette femme, comme l’objectif d’une
caméra, dans leurs basculements de la narration à l’action, de la version vécue
par l’un à celle que raconte l’autre. Au centre de la scénographie, le grand lit de
leurs ébats, tantôt chez lui, dans sa maison un peu sale, cuisine graisseuse et
mouches collées au néon ; parfois chez elle dans son appartement aseptisé,
plantes vertes et tableaux monochromes. Le lit devient aussi banc du cimetière
ou terre arable… Panchika Velez
CE QU’EN DIT LA PRESSE…
« Un ravissement que ce spectacle. Katarina Mazetti et son adaptateur Alain
Ganas s'amusent à scruter l'évolution des émois amoureux. Panchika Velez met
en scène cette jolie pièce avec une sensibilité et une intelligence merveilleuses.»
Figaroscope
© Mirco Magliocca
« Un moment de théâtre attachant.»Télérama
« Plein de charme et d’humanité. Bravo ! » Pariscope
« Ce pas de deux est un enchantement. » Nouvel Observateur
« C’est une très agréable découverte que cette histoire d’amour improbable,
écrite par la suédoise Katarina Mazetti et adaptée comme une comédie par Alain
Ganas. » Le Journal du Dimanche
« Situation cocasse, relations craquantes. Une soirée douce et sympa comme un
bon massage. » Le Point
08
MARDI 17 JUIN
CHÂTEAU
DU PLESSIS MACÉ
21H30
MERCREDI 18 JUIN
SAUMUR
SALLE BEAUREPAIRE
20H30
LA LEÇON
D’EUGÈNE IONESCO
Mise en scène Christian Schiaretti
Avec Robin Renucci, Jeanne Brouaye, Yves Bressiant
Lumières Julia Grand
Une création en co-production Tréteaux de France - Direction Robin Renucci et Théâtre
National Populaire - direction Christian Schiaretti, Centres Dramatiques Nationaux.
« Le doctorat total ?... Vous avez beaucoup de courage Mademoiselle... » Cette
leçon se donne à trois : un professeur d’allure classique, une élève docile, une
bonne rigoureuse et austère. Rendez-vous est pris, chez le professeur, pour
préparer « mademoiselle » au « doctorat total ». La progression du savoir sera
méthodique : géographie, arithmétique, linguistique et philologie. Au départ,
les échanges respectent le strict cadre des codes sociaux. Il y a la timidité du
professeur, la naïveté de l’élève et les interventions intempestives et
inquiétantes de la bonne. C’est par le langage que tout va basculer, s’affoler. Le
professeur s’empare peu à peu de la parole et la leçon prend un tour magistral
et sadique. Son objet se fait de plus en plus improbable. Les mots s’animent alors
en séries obsédantes, se répètent jusqu’au mot de la fin, qui apparaît alors
comme l’instrument d’un crime imaginaire perpétré sur scène : « Dites : couteau...
cou... teau... couteau... cou... teau... ». Dans ce drame comique, le langage est
comme un terrain miné qui, sous ses apparences de convention et d’échange,
devient l’arme abstraite d’un asservissement. Si la leçon ne nous enseigne rien,
elle fait plus essentiel : elle nous met en éveil.
Note d’intention
Mettre chaque spectateur en capacité de penser par soi-même et de se construire
singulièrement est un enjeu fondamental pour l'acteur. Les Tréteaux de France
ont ainsi placé au cœur de leur projet la question de l'émancipation et de
l’emprise des cerveaux : de la manipulation de Ruy Blas par Don Salluste à
l'enfermement physique et moral d'Agnès par Arnolphe dans L’Ecole des
femmes, en passant par les rapports de domination de classe et de genre entre
Jean et Mademoiselle Julie. La Leçon de Ionesco en cristallise les enjeux
politique, philosophique et éducatif. Cette fable pousse la logique de l'injonction
à son paroxysme. Robin Renucci
© J. C. Bardot/Bar Floréal
Répétition publique du spectacle mardi 17 juin à 14h30 au château du Plessis Macé, sous
la direction de Robin Renucci (entrée libre sur réservation obligatoire auprès de la
billetterie, dans la limite des places disponibles)
09
MERCREDI 18 JUIN
CHÂTEAU
DU PLESSIS MACÉ
22H00
TRAIN FANTÔME
DE GÉRALD SIBLEYRAS ET
ÉRIC MÉTAYER
Mise en Scène Éric Métayer / Assistante mise en scène Sarah Gellé
Avec Eric Métayer, Jean-Philippe Beche, Andréa Bescond, Dorel BrouzengLacoustille et Christophe Laubion
Son Vincent Lustaud / Décor Nils Zachariasen et Nikolas Val
Costumes Carole B. Hontebeyrie / Lumières Stéphane Fritsch
Marionnettes Fanny Béranger / Chorégraphies : Andréa Bescond
« Comme son nom l’indique, Train fantôme est un spectacle qui cherche à
redonner ces ambiances de fêtes foraines où l’on prenait son ticket en riant…
jaune. Où les filles se collaient aux garçons et les garçons, bien contents d’avoir
quelqu’un qui se colle contre eux, parce qu’ils n’en menaient pas large… Train
fantôme : un spectacle loufoque, drôle et qui fait peur ! Pour adultes et enfants
amateurs d’émotions fortes ! Interprété par 5 fous furieux (3 des 39 marches et
deux petits nouveaux). » Éric Métayer
« Éric Métayer est un chef de troupe. Après les 39 Marches, il s’est dit « on prend
les mêmes et on recommence ». Il m’a parlé de son idée farfelue de Train
Fantôme, m’a fait part de mille idées (dont les trois quarts ne verront jamais le
jour) et m’a donné une sorte de canevas de la pièce qu’il voulait monter. Ensuite,
il m’a laissé me débrouiller tout seul avec comme consigne : « Plus tu mets de
choses infaisables à faire au théâtre, plus je suis content ». Travailler avec Éric,
ça fait peur. D’un autre côté, c’est le but du spectacle ». Gérald Sibleyras
CE QU’EN DIT LA PRESSE…
© Laurencine Lot
« Vérifiez l'état de vos mandibules, de vos maxillaires et surtout de vos
zygomatiques avant de pénétrer dans ce « Train fantôme ».
« Une folle aventure, des effets spéciaux, des gags, cinq comédiens pour plein
de rôles, le tout joué sur le mode du burlesque - talents. A voir entre amis, en
famille, pour frémir de rire ! » Pariscope
« La pièce se veut une « comédie flippante »... et forcément délirante. Du théâtre
impossible, populaire, fantastique et comique, réalisé avec trois bouts de ficelle :
le pari est osé. » Les Echos
« Une soirée époustouflante… Une suite savoureuse de sketches, d’images, de
tableaux, de références ciné… C’est complètement loufoque… Les acteurs
débordent d’énergie. (..) Finalement ce n’est pas la peur que cette « comédie
flippante » inspire, mais le rire et la bonne humeur. » Le Canard Enchaîné
« Une « comédie flippante » d’une rare inventivité. Attention, les comédiens vous
font mourir de rire. Et ça, c’est bon à vivre ! Coup de cœur » Paris Match
10
LE DINER DE CONS
JEUDI 19 JUIN
VENDREDI 20 JUIN
CHÂTEAU
DU PLESSIS MACÉ
21H30
DE FRANCIS VEBER
Mise en scène Agnès Boury
Avec José Paul, Patrick Haudecoeur, Grégoire Bonnet, Patrick Zard', Florence
Maury, Anne-Sophie Germanaz et Stéphane Cottin
Décors Édouard Laug Lumières Laurent Béal / Costumes Juliette Chanaud /
Musique Sylvain Meyniac
Un face à face tour à tour féroce, émouvant et drôle, servi par deux comédiens
talentueux, Patrick Haudecœur (Thé à la menthe ou t’es citron ?) et José Paul (Un
petit jeu sans conséquence, Feu, la mère de Madame, L’étudiante et Monsieur
Henri…) dans une nouvelle mise en scène !
Chaque semaine, Pierre Brochant, grand éditeur parisien, et ses amis,
organisent un dîner de cons. Le principe est simple : chaque participant amène
un « con ». À la fin de la soirée, celui qui a dégoté le plus spectaculaire est
déclaré vainqueur. Ce soir, Brochant exulte, il a déniché la perle rare, un con de
classe mondiale : François Pignon, fonctionnaire au ministère des Finances et
fou de maquettes en allumettes. Mais ce qu'ignore l'éditeur, c'est que Pignon,
prêt à tout pour rendre service, est passé maître dans l’art de déclencher des
catastrophes ! La rencontre entre deux destins qui n’auraient jamais dû se
croiser…
CE QU’EN DIT LA PRESSE…
© Bernard Richebé
« Une interprétation talentueuse, un public hilare et enchanté ! » Un savoureux
Dîner de Cons, fidèlement interprété. Les personnages sont bien campés, joués
avec justesse, laissant place au comique de situation, de mots. Le public ne s’y
trompe pas et les éclats de rires sont nombreux. Eglantine RS, Clapzine
« Un propos toujours d’actualité et avec la promesse de passer une agréable
soirée. Une pièce à voir ou à revoir. Rires garantis » info-culture.biz
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VENDREDI 20 JUIN
GRAND THÉÂTRE
D’ANGERS
19H30
20 000 LIEUES
SOUS LES MERS
D’APRÈS JULES VERNE
Compagnie Imaginaire Théâtre
Mise en scène Sydney Bernard
Avec Sydney Bernard et Thierry Le Gad (distribution sous réserve)
Musiques John Scott « Jules Verne Aventure »
Direction d’acteur : Thierry le Gad, Patrick Pezin, Jean Pierre Gaillard
Décors sonores Loïc le Cadre / Lumières Jean Marie Dillaser, Jean Pierre de
Robolight, Tristan Urbanek / Décor et menuiserie Patrick Chemin et ATC de Vannes
Création résidence au Théâtre des 2 rivières de Lanester. Avec le soutien du Théâtre de
Morlaix, du Quai des Rêves de Lamballe, du Fourneau de Brest et du Théâtre du Chien
qui Fume / Co-production : Océanopolis de Brest – Le Conseil régional de Bretagne – Le
Conseil général du Finistère – les Villes de Brest et de Quiberon
Nous sommes en 1869 au Muséum d’Histoire Naturelle.
Le gouvernement français sous Napoléon III organise une réception officielle
pour le retour triomphal du célèbre professeur d’histoire naturelle, Pierre
Aronnax. Le professeur avait disparu en mer lors d’une expédition à la recherche
d'un monstre marin qui menaçait la sécurité des navires sur toutes les mers du
globe.
A cette occasion, l’éminent professeur conte avec fougue et passion son
extraordinaire odyssée à bord du Nautilus, l’incroyable navire sous-marin du
capitaine Némo.
Emporté par son récit, le truculent professeur s’anime, s’enflamme et revit son
aventure tout en l’illustrant avec les objets et les animaux empaillés de son
laboratoire.
Le récit sort de la mémoire d’Aronnax et de son imaginaire… et toute son histoire
s’illustre avec son bureau qui se transforme en bateau, en sous-marin, en
grandes orgues, en salle des machines ou en banquise.
Aronnax et son assistant fantasque plongent dans les abysses, voyagent autour
du monde, se battent avec un requin ou un poulpe géant… et embarquent le
public dans une odyssée poétique, teintée d'humour et d’effets visuels.
Une adaptation spectaculaire du roman de Jules Verne qui met en valeur son
regard précurseur sur l'environnement et la nécessité d'un développement
durable et humaniste.
« C’est l’une des meilleures adaptations d’une œuvre de Jules que j’ai vu à ce
jour » Jean Verne, arrière-petit-fils de Jules Verne
CE QU’EN DIT LA PRESSE…
« Interprétation magistrale de Sydney Bernard acteur bouillonnant et généreux.
Poésie, énergie, imaginaire foisonnant, une réussite ! » Télérama
« Des comédiens ingénieux qui enchantent. Un plongeon avec bonheur » France 2
« Une fête pour les yeux. Des changements de décors époustouflants. Aventures
fantastiques imprégnées de magie et d’humour... » Le Figaro
« Un spectacle formidable à ne pas manquer » Europe 1
« Un petit miracle ! « 20 000 lieues sous les mers » comme vous ne l’avez jamais
vu. Jules Verne serait épaté par ce spectacle débordant d’imagination. » TF1
« Un spectacle étonnant dans une très belle adaptation qui jongle avec l’humour,
la poésie et les effets spéciaux... » France 3
« Ingénieuses trouvailles. Drôle et émouvant. A vous couper le souffle ! » Pariscope
« Vous succomberez à la féerie de ce spectacle enchanteur ! » Le Nouvel Observateur
© JeromeRey
PROGRAMMATION FAMILIALE
À PARTIR DE 7 ANS
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LE MARIAGE DE
FIGARO OU LA FOLLE
JOURNÉE
SAMEDI 21 JUIN
CHÂTEAU
DU PLESSIS MACÉ
21H30
DE PIERRE AUGUSTIN CARON DE
BEAUMARCHAIS
Metteur en scène Jean-Paul Tribout
Avec Marc Samuel, Marie Christine Letort, Eric Herson Macarel, Agnes Ramy,
Claire Mirande, Pierre Trapet, Jean Paul Tribout, Emmanuel Dechartre, Xavier
Simonin, Dominique Gras, Alice Sarfati, Thomas Sagols
Costumes Aurore Popineau / Décors Amélie Tribout / Lumières Philippe Lacombe
Trois ans après le mariage du comte Almaviva et de Rosine, qui conclut
Le Barbier de Séville, Figaro est devenu concierge du château et va épouser
Suzanne, camériste de la comtesse. Mais le comte, qui délaisse maintenant sa
femme, convoite la jolie Suzanne et entend satisfaire son caprice ou empêcher
les noces…
« Tout a été dit sur Le Mariage de Figaro, toutes les analyses faites, toutes les
lectures envisagées, une chose est sure, nous sommes en présence d'un chef
d’œuvre.
Quelles furent l'influence et la portée politique du texte ? Personnellement je
n'imagine pas Beaumarchais taillant sa plume pour préparer la prise de la
Bastille mais plutôt utilisant son génie, de dramaturge joyeux, pour soutenir les
revendications d'une classe montante, la bourgeoisie, pour réclamer, dans tous
les domaines, la liberté.
S’agit-il d'une pièce à thèse ? Certes on trouve dans Le Mariage des thèmes
nouveaux : Figaro, contrairement à Scapin dont il est inspiré ne travaille pas
comme le héros de Molière, pour ses jeunes maîtres mais pour lui-même. On y
entend une apologie de ce qu'on appellerait aujourd'hui la méritocratie, un
plaidoyer pour les femmes aux accents franchement féministes, mais pour faire
passer toutes ces idées neuves Beaumarchais utilise une arme imparable : le
rire. » Jean Paul Tribout
Note d’intention
« Le bonheur est une idée neuve en Europe ! » La phrase célèbre de Saint Just
s'applique à merveille au texte de Beaumarchais elle guidera mon travail.
Il y a dans cette œuvre une réunion étonnante de formes théâtrales. C'est une
comédie d'intrigue aux dialogues de bout en bout pétillants, à l'intérieur de
laquelle Beaumarchais utilise successivement et souvent simultanément, les
quiproquos, les mots d'auteur, le détournement parodique, le plaisir de la gaffe,
et même le vaudeville.
La base même du comique de Beaumarchais c'est le style : jongleries
spirituelles, naturel des naïvetés, richesse de la fantaisie. Son art lui permet
d'enchainer par exemple, le très sérieux monologue de Figaro avec la folle
partie de cache-cache du dernier acte.
Ce que je souhaite, dans ma mise en scène c'est mettre en exergue, la gaité et
l'optimisme qui caractérisent ce texte, elle se voudra à l'instar de la pièce,
multiple et pétillante, l'univers visuel sera inspiré de Fragonard avec ce
mélange de sensualité libertine et de légèreté empreinte d'humour que l'on
retrouvera aussi dans le jeu des comédiens.
Le sous-titre « La folle journée » deviendra l'axe principal du spectacle, la
rapidité tourbillonnante et vaudevillesque entrainera les personnages et les
spectateurs à la suite de Figaro sans jamais accentuer la charge progressiste
du texte. L'évidence n'a pas à être surlignée ! » Jean Paul Tribout
CRÉATION AU FESTIVAL D’ANJOU
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LUNDI 23 JUIN
CHÂTEAU
DU PLESSIS MACÉ
21H30
VOLTAIRE/ROUSSEAU
DE JEAN-FRANÇOIS PRÉVAND
Mise en scène Jean-Luc Moreau et Jean-François Prévand
Assistante à la mise en scène Anne Poirier-Busson
Avec Jean-Luc Moreau et Jean-Paul Farré
Décor Charlie Mangel /Lumières Jacques Rouveyrollis
Costumes Mathilde Penin / Assistante aux lumières Jessica Duclos
Nous sommes en 1765. Chassé de Suisse, Rousseau vient rendre visite à Voltaire
dans sa propriété de Ferney. Il n’a qu’un but : savoir si ce dernier est l’auteur du
pamphlet anonyme qui l’a fait bannir pour avoir abandonné ses cinq enfants à
l’hôpital public. Voilà la situation de départ de Voltaire/Rousseau qui débute
comme une comédie policière et s’achève en dispute philosophique. À travers
une seule grande scène de ménage mouvementée et spectaculaire, nos deux
célébrissimes auteurs s’étripent ardemment, se lançant au visage vaisselle,
mobilier… et idées sur l’éducation, sur Dieu, sur l’égalité, sur la liberté, sur le
théâtre. Ils nous font redécouvrir avec plaisir et stupéfaction tout ce que nous
devons encore aujourd’hui à leurs visions fulgurantes, mais complémentaires,
de notre humanité.
Ce dialogue ancré dans le quotidien de deux monstres d’esprit aux convictions
et aux caractères radicalement opposés est d’une actualité de chaque instant.
Les thèmes abordés n’ont pas pris une ride, ni les positions des deux
représentants de courants très divergents bien que nés de la même
préoccupation : l’Homme et le développement de la société.
Du théâtre de verbe, de jeu, d’acteurs : Jean-Paul Farré et Jean-Luc Moreau se
lancent à cœur joie dans l’arène !
Voltaire/Rousseau, duo historique
[…] D’où vient cette querelle qui les oppose aux yeux de la postérité ? De la
profonde différence avec laquelle ils envisagent le monde, l’Homme, les grands
principes sur lesquels repose la société.
C’est sur un sujet bien personnel que Rousseau attaque Voltaire dans le
dialogue fictif imaginé par Jean-François Prévand. L’affaire de son abandon
d’enfants, que Voltaire avait violemment relayée par une mise en accusation
publique, contre laquelle Rousseau s’insurge, en se déclarant victime d’une
diffamation.
Si la situation est inventée de toutes pièces par l’auteur, les termes du débat au
cours duquel les deux hommes s’affrontent en un duel verbal mené au fleuret
de l’esprit – et dont nous sommes les témoins ravis – sont souvent empruntés à
leurs œuvres respectives, et font acte d’authenticité. […]
Voltaire et Rousseau ressuscitent sur les planches, grâce à l’ingéniosité et à la
fantaisie de Prévand et de ses comparses metteur en scène et comédiens.
Et tant pis pour Rousseau si farouchement dressé contre cet art qu’il jugeait
corrupteur ! Il s’était insurgé contre le projet de Voltaire, fervent militant de la
cause théâtrale à des fins éducationnelles, de faire construire un théâtre à
Genève.
C’est la faute à Voltaire si le théâtre, aujourd’hui, fait entendre leurs voix…
CE QU’EN DIT LA PRESSE…
© Brigitte Enguerand
« La pièce peut se résumer en une merveilleuse engueulade entre deux figures
légendaires de la littérature française. […] Jean-Paul Farré et Jean-Luc Moreau,
formidables comédiens, s’en donnent à cœur joie, […] auxquels viennent s’ajouter
une finesse d’écriture tout simplement incroyable rendant à la pièce original le
plus beau des hommages. Voltaire/Rousseau est une leçon de théâtre comme on
aimerait en apercevoir davantage, un exemple de mise en scène et d’écriture
porté avec brio par deux comédiens possédés par leur personnage.» La critiquerie
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L’IMPORTANCE
D’ÊTRE SÉRIEUX
MARDI 24 JUIN
CHÂTEAU
DU PLESSIS MACÉ
21H30
D’OSCAR WILDE
Nouvelle traduction Jean-Marie Besset / Mise en scène Gilbert Désveaux
Collaboration artistique Régis de Martrin-Donos
Avec Claude Aufaure, Clémentine Baert Gwendolen, Mathieu Bisson,
Mathilde Bisson, Arnaud Denis, Emmanuel Lemire, Margaret Zenou
Scénographie Gérard Espinosa
Costumes Alain Blanchot / Lumières Martine André / Son Serge Monségu
Maquillage Agnès Gourin-Fayn / Editions L’avant-scène théâtre
Une création et production du Théâtre des 13 Vents / CDN Languedoc-Roussillon
Montpellier
Deux jeunes hommes, deux amis, s’inventent chacun un alter ego débauché, le
citadin en quête d’aventures sexuelles à la campagne, et vice-versa pour le
campagnard qui veut jouir librement des occasions de la grande ville. Ces deux
complices en libertinage, vont in fine se révéler être deux frères.
Deux jeunes femmes devenues amies « comme deux sœurs » partagent
l’obsession d’épouser un jeune homme à la seule condition qu’il se prénomme
Ernest*(prénom synonyme de sérieux, sincère, loyal) c'est-à-dire un jeune
homme qui ne soit pas un débauché, précisément. Or, c’est des deux frères roués
(et pas du tout sérieux) que vont s’éprendre les demoiselles (celle des villes et
celle des champs) avant d’en devenir les épouses.
Les relations très symétriques de ce quatuor sont arbitrées par une femme
monstrueuse (décrite comme « une gorgone »), Lady Bracknell, la mère de l’une
des jeunes filles.
Réflexions sur L’Importance d’être sérieux
« C’est au moment où sa vie va basculer dans la tragédie, en 1895 que Wilde
donne la comédie la plus brillante du théâtre anglais : The Importance of Being
Earnest. Après son incarcération, elle a d’ailleurs continué de triompher dans le
West End, mais le nom infamant de son auteur fut retiré de l’affiche. […]
La pièce, qui se présente comme une très mondaine comédie de salon
(« drawing-room comedy ») tire sa profondeur d’une variation sur le double, et
l’idée platonicienne que l’être est en perpétuelle recherche de sa moitié perdue.
Elle célèbre aussi la fougue et l’insolence d’une jeunesse capable de subvertir
les conventions de la société victorienne. […]
Même si la malédiction est patente (« toutes les filles finissent par ressembler à
leur mère »), il y a dans cette comédie un hymne à la jeunesse, au simple fait
d’être jeune, et amoureux, une célébration des jeunes gens et des jeunes filles
en fleur, avant que la vieillesse ne les condamne à devenir grotesques, pesants,
et incapables d’aimer, au sein de cet enfer que serait la vie conjugale. »
Jean-Marie Besset
CE QU’EN DIT LA PRESSE…
«Wilde aurait adoré » Pariscope
« Une comédie centenaire mais revigorante » L’Express
« On a rarement réuni au théâtre avec une telle habileté et un tel charme gravité
et légèreté. Il faut beaucoup de doigté et de sensibilité pour reproduire cette
chimie sur la scène. Le couple Besset-Désveaux y a réussi. […] Le plaisir est total. »
Le Figaro Magazine
© Marc Ginot
« Voilà la meilleure représentation française de la pièce depuis la lointaine mise
en scène par Jérôme Savary » Webthea
« On savoure le jeu enlevé et précis des interprètes qu'il faut tous louer. Ils ont
trouvé exactement le juste ton… » Le Figaro
« Jean-Marie Besset s’est appliqué à restituer le plaisir de la langue et de ses
doubles sens. Une réussite. […] La mise en scène de Gilbert Désveaux joue
merveilleusement des ambiguïtés du désir […] » Rappels
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MERCREDI 25 JUIN
CHOLET
THÉÂTRE SAINT LOUIS
20H30
ZELDA ET SCOTT
DE RENAUD MEYER
Mise en scène Renaud Meyer
Assistante à la mise en scène Alison Lunier
Avec Sara Giraudeau, Julien Boisselier, Jean-Paul Bordes
Accompagnés par le Manhattan Jazz Band : Xavier Bornens à la trompette,
François Fuchs à la contrebasse, Aidje Tafial aux percussions
Scénographie Jean-Marc Stehlé assisté de Catherine Rankl
Costumes Dominique Borg / Lumières Hervé Gary / Chorégraphies Lionel
Hoche / Arrangements musicaux Xavier Bornens
Couple mythique des années 20, Zelda et Scott Fitzgerald brûlent leur vie dans
des fêtes sans fin.
Cette existence folle et débridée fera de Zelda une légende, immortalisée par
les romans de Scott.
Lorsqu’il rencontre Zelda, Scott Fitzgerald est persuadé qu’elle est venue au
monde pour incarner l’héroïne de ses romans. La garçonne délurée se laisse
séduire par les promesses de gloire du dandy ambitieux. Deux ans plus tard, ils
sont devenus le symbole de l’Amérique des années 20, et les livres de Fitzgerald
ont fait de sa femme une légende.
Les jeunes amants se jettent à corps perdus dans un univers d’illusions, où tout
n’est que jeu. Les magazines relatent leurs odyssées nocturnes, et l’on ne parle
bientôt plus que de leurs frasques. Ernest Hemingway fait alors son entrée. Il
devient le confident passionné, le frère de littérature, le partenaire des fêtes
sans fin magnifiées dans Gatsby.
Mais cette course débridée, lancée par les enfants terribles du jazz, tourne
subitement au drame. A l’image de l’Amérique, le couple Fitzgerald est emporté
par la dépression.
Hemingway devient ainsi le spectateur impuissant de l’effondrement de Scott
et de la schizophrénie de Zelda.
Zelda et Scott raconte la comédie du jazz, le drame du couple, la folie d’un monde
immensément beau parce qu’il se sait mortel.
CE QU’EN DIT LA PRESSE…
« Il faut saluer l'excellence de ce spectacle. On en sort enchanté et ému. »
Pariscope
« C’est la très bonne surprise de la rentrée. Les mots sont brillants, les corps sont
libres et dansants… » Webthea
« L’écriture est élégante, drôle, maîtrisée. Les comédiens sont étonnants…»
Froggy’s Delight
« On sort du théâtre avec l'envie de relire les livres de ces deux enfants terribles. »
Figaroscope
© Lot
« Une romance jazzy et tourmentée… Réjouissant ». ELLE
« Il faut saluer l'excellence de ce spectacle conçu par Renaud Meyer. […] Il y a
du style, du rythme, de l'énergie et le texte s'enchaîne et se déchaîne au son de
la musique, jouée en direct par le Manhattan Jazz Band. On sort du spectacle
enchanté et ému. » Pariscope
« Les Années folles comme si on y était» Le Parisien
« Pleine de charme, Sara Giraudeau crée un personnage aux airs de garçonne
bourrue, extravagante et attachante […] » Télérama
« Zelda et Scott, à voir absolument, pour un moment de folie douce. » Gala
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MICHEL BOUJENAH…
MA VIE
JEUDI 26 JUIN
ARÈNES DE
DOUÉ-LA-FONTAINE
21H30
DE ET AVEC MICHEL BOUJENAH
Collaboration artistique Corinne Atlas
« Raconter ma vraie vie ne me plaisait pas et pourtant, c’est à la mode, les
confessions. Il y a même des gens qui écrivent leurs mémoires à 25 ans.
Les sportifs, les personnages de la télé réalité. Enfin, tout le monde écrit sa vie.
© Jean-Marc Helies
Mais raconter une vie que je n’ai pas eue me fascine. Alors je peux devenir un
vrai héros puisque j’invente ma vie et si je l’imagine cette vie que je n’ai pas
vécue, alors tout est possible. Oui, c’est vrai que le jour de ma naissance le soleil
brillait comme jamais, alors qu’il était 4H du matin. Oui, c’est vrai que le matin
de ma naissance des oiseaux se sont penchés sur mon berceau. Oui, tout est
possible quand on invente sa vie. A Tunis, là ou je suis né, je vivais dans un
palais et, tous les soirs, des femmes magnifiques me donnaient le bain avant
de me demander si je voulais bien me coucher. Vous voyez tout est possible (sauf
que là c’est la vérité). Je peux rêver et refaire mon parcours, je peux faire de moi
une personne meilleure. Mais au milieu, peut être que je glisserai des
événements véridiques. J’ai eu cette année 60 ans et beaucoup de mes proches
me pressaient de faire un « Best of ». Je m’y refuse, même si dans ce spectacle je
pourrai à ma guise reprendre un extrait d’Albert ou de l’Ange gardien ou de tout
autre spectacle (hormis les Magnifiques que je joue tous les 20 ans).
Voilà, j’ai toujours pensé qu’il était plus passionnant de rêver sa vie que de la
vivre. Je vais le faire, mais si tout cela n’était pas entouré de la plus grande
dérision possible ce serait horrible. Alors on va rire, je ferai tout pour ça puisque
je me demande souvent si j’écris pour faire rire ou si je fais rire pour écrire.
Qu’importe ! si vous tous vous passez un beau moment rempli d’émotion !
A très vite. Votre humble serviteur. » Michel Boujenah
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VENDREDI 27 JUIN
SAMEDI 28 JUIN
ARÈNES DE
DOUÉ-LA-FONTAINE
21H30
LE QUATUOR
TOURNÉE D’ADIEU !
BOUQUET FINAL
Mise en scène Alain Sachs
Avec Jean-Claude Camors, Violon / Laurent Vercambre, Violon / Pierre Ganem,
Alto / Jean-Yves Lacombe, Violoncelle
Création lumière Philippe Quillet / Arrangements musicaux Le Quatuor ou
Patrice Peyrieras / Accessoires et effets spéciaux Denis Richard / Conception
son Antoine Garry et Stéphane Lorraine
Direction technique Dominique Peurois / Régie son Antoine Garry ou Stéphane
Lorraine / Responsable HF Pierre-François Decroix / Régie lumière Dominique
Peurois ou Moïse Hill / Régie plateau Denis Richard ou Moïse Hill
Administration de tournée Vincent Ganem
Production Polyfolies, Dominique Dumond
C’est bel et bien Le Quatuor qui a inventé Le Quatuor ! En créant sa propre
légende, il a tracé une voie nouvelle dans l’humour musical qui, depuis, n’a
jamais cessé de faire école.
Après 35 ans d’une exceptionnelle carrière, nos quatre mousquetaires ont décidé
de remiser queues-de-pies et archets.
En quelques mots rapides, le parcours du Quatuor serait : une dizaine de
créations originales, des représentations dans les plus beaux théâtres de
l’hexagone, des tournées dans le monde entier, des triomphes sur les plus
prestigieuses scènes parisiennes, trois Molières, une Victoire de la Musique et,
par-dessus tout, le bonheur d’un public toujours plus fidèle et nombreux à
manifester sa jubilation.
Ce spectacle d’adieu, véritable bouquet final, inclura les tableaux les plus
savoureux, les séquences les plus émouvantes, les trouvailles les plus
hilarantes qui ont fait la renommée du Quatuor. Toujours sous la houlette
d’Alain Sachs, il s’agira d’un véritable spectacle et non pas d’une simple
compilation rétrospective. Le répertoire de trente années de créations sera
revisité avec l’ambition de l’interroger et de le réinventer à chaque instant pour
en restituer le joyeux fourmillement.
CE QU’EN DIT LA PRESSE…
© Didier Pallags
« En trente ans, ils ont conquis la France. » Le Figaro
« La performance, qui mêle habilement musique, théâtre, et humour clownesque,
est impressionnante. » Le Parisien
« Les artistes se mettent en quatre pour nous plier en deux de rire. Tant par leur
fantaisie que par leur maestria burlesque. » Le Canard Enchaîné
« Un enchantement pour grands et petits, mélomanes, musicophiles et néophytes. » Pariscope
« Les rois de l’humour musical et visuel. » Télérama
« Chaque spectateur y fait son miel : les musiciens sont soufflés par la
performance, les mélomanes ébahis par l'étendue du répertoire et ses subtils
glissements. Quant au grand public, il est émerveillé par tant de poésie. Oui,
c'est cela : de la poésie. » Figaro Magazine
« Le Quatuor n’a cessé de se bonifier et de s’enrichir de trouvailles aussi
délirantes qu’originales. » Figaroscope
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CONCOURS DES COMPAGNIES
LE FOUIC THÉÂTRE
LUNDI 30 JUIN
CHÂTEAU
DU PLESSIS MACÉ
21H30
MANGEZ-LE SI VOUS
VOULEZ
DE JEAN TEULÉ
Adaptation Jean-Christophe Dollé
Mise en scène Jean-Christophe Dollé et Clothilde Morgiève
Avec Clotilde Morgiève, Mehdi Bourayou Laurent Guillet, Jean-Christophe Dollé
Création sonore Fabien Aumeunier / Création Lumière Caroline Gicquel
Chorégraphie Magali B / Scénographie Adeline Caron et Nicolas Brisset
Texte publié aux Éditions Julliard
Le mardi 16 août 1870, Alain de Monéys, jeune Périgourdin intelligent et aimable,
sort du domicile de ses parents pour se rendre à la foire de Hautefaye, le village
voisin. Il arrive à destination à quatorze heures.
Deux heures plus tard, la foule devenue folle l'aura lynché, torturé, brûlé vif et
même mangé. Pourquoi une telle horreur est-elle possible ? Comment une foule
paisible peut-elle être saisie en quelques minutes par une frénésie aussi
barbare ? Ce calvaire raconté étape par étape constitue l'une des anecdotes les
plus honteuses de l'histoire du XIXe siècle en France.
Mise en scène - Un spectacle électro-rock et culinaire.
Cette histoire se passe en 1870 dans une campagne du Périgord. Pourtant elle
raconte bien plus que cela. Elle est de toutes les époques et de tous les lieux.
Ce qu’il est important d’en tirer, c’est avant tout son universalité.
C’est l’histoire de toutes les lâchetés, de tous les conformismes, de tous les
fascismes, et de quelques braves aussi.
Donc ne pas l’enfermer dans un contexte historique défini mais au contraire,
sans chercher à brouiller les pistes, les ouvrir toutes pour que cette histoire nous
parle, à nous, aujourd’hui.
À côté d’une cuisine 1950, dans laquelle évolue une ménagère modèle pleine de
l’insouciance des trente glorieuses, deux musiciens résolument contemporains,
en costume noir, élégants, comme nous le sommes tous en apparence, nous les
« braves gens ». Entre les deux, le narrateur, mi-dandy, mi-gitan, porte lui aussi
des habits d’aujourd’hui. La barrière de la temporalité est brisée. Enfin puisqu’il
s’agit de manger dans cette pièce, pourquoi ne pas manger réellement ?
La ménagère sera donc présente en permanence sur scène, cuillère en bois à la
main et casseroles sur le feu, préparant le ragoût qui se joue sous nos yeux.
Figure maternelle apaisante et rassurante, elle deviendra successivement,
amante protectrice puis monstre cruel cuisinant avec délectation les rognons
de notre cher Alain. Cette présence féminine qui n’est pas un personnage réel
de l’histoire, endosse en réalité la figure immatérielle de «monsieur et madame
tout le monde », elle est à elle seule la représentation de ces « braves gens » qui,
ne se révoltant pas contre la barbarie de leurs contemporains, s’en rendent
complices. […] La musique est un support tragique de l’épopée d’Alain de
Monéys, une transposition de la violence, elle n’est pas seulement là pour
accompagner, elle provoque, elle agit. […] La musique contamine l’ensemble de
la scène, telle la folie meurtrière qui s’empare de la foule.
CE QU’EN DIT LA PRESSE…
© Le droit-Perrin
« Jean-Christophe Dollé et Clotilde Morgiève interprètent tous les personnages
avec une certaine ironie. Ils sont épatants. » Télérama Sortir
« Un spectacle bouleversant et surtout très original. » Pariscope
« Une des très bonnes surprises du Festival "off"…Un petit bijou de modernité et
d'audace… Rien de gore, mais ce qu'il faut d'humour noir et de cynisme. Une
pièce haletante. » Le Monde
« À couper le souffle. Un spectacle fort. » Vaucluse Matin
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MARDI 1ER JUILLET
CHÂTEAU
DU PLESSIS MACÉ
21H30
CONCOURS DES COMPAGNIES
LES SANS CHAPITEAU FIXE
LE CAS DE LA FAMILLE
COLEMAN
DE CLAUDIO TOLCACHIR
Traduction Ana Karina Lombardi / Mise en scène Johanna Boyé
Avec Fanny Aubin, Guillemette Barioz, Arnaud Dupont, Elise Noiraud, Boris
Ravaine, Jacques Trin, Julien Urrutia / Costumes Melisande de Serres
Lumière Cyril Manetta / Scénographie Julie Benegmos et Anna Crosby
Création musicale Kevin Carro
Lauréat du concours Jeune Metteur en scène du Théâtre 13 : Prix du jury & Prix
ex-æquo du public
Le Cas de la famille Coleman dresse le portrait acerbe et corrosif d’une famille
marginale et sans-le-sou, structurée autour de deux femmes, une mère et sa fille.
Cette dernière, légèrement attardée a enfanté 4 enfants, sans grande conviction,
ni véritable désir. L’un d’eux est atteint d’un syndrome psychiatrique obscur. Peu
à peu, nous découvrons que cette mère et son fils constituent un poids et
représentent une charge pour les autres membres de la famille. Leur situation
la plonge dans la pauvreté, l’endettement, les privations et les frustrations. Ils
sont le centre de toutes les préoccupations, la cause de toutes les difficultés et
maintiennent les autres dans une incapacité à se réaliser. Ceux-ci tentent
pourtant, tant bien que mal, de subvenir à leurs besoins mais aussi de vivre et
d’exister malgré la constante attention que nécessitent ces deux êtres. La
convalescence, puis le décès du pilier familial que représente la grand-mère,
va redistribuer les rôles et les priorités. Chacun des personnages va chercher à
sauver sa peau, à tirer son épingle du jeu et à fuir loin de ce cocon mortifère.
Cette disparition délite alors tous les liens et laisse place à un égoïsme primaire
noué dans une pulsion de survie.
Note de mise en scène
« Le Cas de la famille Coleman est une pièce qui a longtemps résonné en moi
après sa lecture. Comment considérer la gestion du handicap au sein même de
la famille ? De quelle manière aborder la question de la charge qu’il représente
pour ses membres ? De quelle façon est-il possible d’aborder la culpabilité qui
découle de certains de nos choix ? Avons-nous pour obligation de rester loyal et
intègre à notre lignée ? Quel en est le prix à payer ? Existe-t-il un moyen
véritable de se défaire de son histoire familiale ? Tels sont les thèmes et les
questions, inscrits au cœur de nos problématiques sociétales et de notre
actualité, que je voudrais soulever. Car dans une société où les liens familiaux
se distendent et se perdent, ces enjeux-là me paraissent essentiels et se doivent
d’être éprouvés au sein de l’espace théâtral. Le premier acte se présente sous le
registre de la comédie. Le burlesque et la farce plongent le public dans la
cacophonie de cette famille […] Le tempo, la pulsation de cette famille résonne
comme une bombe à retardement, siffle telle une cocotte-minute prête à
exploser. Puis, le deuxième acte se découpe en quatre journées. Le temps prend
alors la forme d’un compte à rebours qui se resserre autour d’un secret. […] Nous
sommes soudain projetés dans un drame grinçant, dont le public devient le
témoin et le complice silencieux. Le rire arrive alors comme une soupape, seul
moyen de ne pas pleurer. […] La mise en scène donne corps aux liens invisibles
et à l’étrangeté qui se niche dans les rapports filiaux et fraternels de cette
famille. Avec ce spectacle, je cherche à sonder l’être humain et à voir, dans son
cheminement, un miroir de la société qu’il bâtit. » Johanna Boyé
© Stephan Avoge
CE QU’EN DIT LA PRESSE…
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« Johanna Boyé, l'inconnue qui monte […] La mise en scène de Johanna Boyé se
met au service de la pièce avec brio tout en imprimant sa patte à travers des
ponctuations oniriques (poétiques ou burlesques) bienvenues. Elle orchestre ce
chaos avec une précision d’horloger, mène tambour battant cette partition
chorale en un tempo haletant. Il y a une circulation d’énergie enivrante dans ce
spectacle porté par huit comédiens réjouissants. Sa récompense résonne comme
une pure évidence. » Le Pariscope
CONCOURS DES COMPAGNIES
LES PRODUCTIONS DU SILLON
MERCREDI 2 JUILLET
CHÂTEAU
DU PLESSIS MACÉ
21H30
BUILDING
DE LÉONORE CONFINO
Metteur en scène Catherine Schaub
Avec Bruno Cadillon, Miren Pradier, Yann de Monterno, Léonore Confino,
Olivier Faliez
Création musicale R. Jéricho et A. Gilbert
Chorégraphe Magali B. / Scénographie Sophie Jacob / Créateur lumières Vincent
Grisoni / Costumes Julia Allègre
Un Building. 13 étages. Nous sommes chez Consulting Conseil, une entreprise
qui a pour absurde mission de coacher les coachs, de conseiller les conseillers.
Le président directeur général amorce la pièce en motivant ses employés avec
un discours démagogique, superposant avec éloquence banalités et techniques
de communication. Puis, suivant la chronologie d’une journée de travail, on se
hisse dans le building au rythme soutenu d’une scène par étage : chacun s’agite,
déjeune, prospecte, brainstorme et surtout, se donne en pâture à une société qui
revendique sans ciller « la rentabilité avant tout ». Comme un cycle perpétuel,
la pièce s’achève avec le président répétant le discours du prologue...mais la
substitution de quelques mots le rend effrayant de cynisme : "l’effectif" se mue
en "cheptel", "client" devient "patient", le jargon s’efface pour laisser place à
l’acide vérité du système qui régit l’entreprise. L’écriture de la pièce, piquante,
caustique et ponctuée de passages musicaux et chorégraphiés, met en relief la
noirceur des thèmes abordés : la perte de notre identité et, avec elle, celle de
nos idéaux.
Note d’intention
Dans une étude de l’Insee menée auprès de 6 000 personnes, le travail arrive en
deuxième position comme condition du bonheur.
[...] « Quand Léonore Confino m’a fait lire Bulding j’ai été enthousiasmée par le
sujet, l’efficacité incisive de son écriture, l’originalité de la construction
dramatique, la juste vision de ces personnages et de leur névrose. Et je me suis
sentie en accord immédiat avec cet univers ludique, acide et poétique […].
Quelle belle idée que d’opposer d’un côté la construction de l’immeuble bétonné,
symbole érectile de l’empire capitaliste, et de l’autre, la construction de l’homme !
La pièce croise les deux interprétations : plus on gravit les étages du bâtiment,
plus l’humain s’écroule. Les 32 personnages de la pièce seront interprétés par
cinq comédiens, vêtus en tailleur et en costumes, […] l’identité profonde
s’effaçant sous la fonction et l’uniforme. La mise en scène tiendra compte de la
chronologie d’une journée de travail : le parking à 8 heures, puis une scène par
étage jusqu’au sommet du building, à 20 heures. Un tour de cadran qu’on ne peut
arrêter, une ascension vers la catastrophe. Dans cette temporalité, je voudrais
travailler sur la mise en tension des étages : au fil de la journée, plus on se hisse,
plus les personnages étouffent sous la pression sociale : leurs rêves s’étriquent,
le langage se mécanise… à en devenir fou. Le discours du président qui ouvre
et clôt la pièce confirme cette dégénérescence : celui d’ouverture est vague et
policé, celui de fin reprend la même structure que le premier, mais le
remplacement de quelques mots le rend effrayant de cynisme : comme si notre
oreille de spectateur, après avoir passé une journée dans l’entreprise, était
capable de déceler le sens véritable du discours. L’univers sonore participera
également à l’enfermement progressif des personnages jusqu’au 13ème étage, où
s’épanche une musique stéréotypée de cocktail, tristement romantique
pour accompagner la ronde mécanique de séduction entre les employés. »
Catherine Schaub
« Catherine Schaub a mis en scène ce tourbillon avec une inventivité
réjouissante. On rit beaucoup, parfois jaune tant le miroir reflète une réalité. »
Pariscope
« Drôle et cinglant. » Le Progrès
« Courez-y, c'est extraordinaire ! » Le Mouv'
« Une mise en scène d'une inventivité réjouissante. À ne pas manquer ». Pariscope
© RuyPhoto-Shortcom
CE QU’EN DIT LA PRESSE…
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JEUDI 3 JUILLET
CHÂTEAU
DU PLESSIS MACÉ
21H30
CONCOURS DES COMPAGNIES
COMPAGNIE STÉRÉO
CROMWELL
OU LES CONJURÉS
DE VICTOR HUGO
Adaptation et mise en scène Djenabah Bakary
Avec Vincent Heneine, Thomas Arthuis, Jonathan Demay, Kamel Loukas,
Mickael Gaya Amiar, Sultania Dukovic, Nikola Krminac (distribution en cours)
Chorégraphie des combats Mickael Gaya Amiar
Avec Cromwell ou les conjurés, le western s’invite dans l’Angleterre du XVIIe
siècle à travers une adaptation déjantée, moderne et inattendue d’une œuvre
de Victor Hugo quasi inédite au théâtre.
Londres. Entre le somptueux Palais de Westminster, fraîchement usurpé au Roi
Charles 1er par le régicide Cromwell, et la sinistre Taverne des Trois-Grues, se
trame le complot d’un groupe de conjurés.
La conjuration réunit Royalistes et Républicains contre Cromwell, Lord
« Protecteur d'Angleterre » : les uns ne lui pardonnent pas l'exécution de Charles 1er,
les autres n'admettent pas qu'il veuille prendre la couronne du Roi. Ils projettent
son assassinat la veille du jour où Cromwell a décidé de se faire proclamer Roi,
tentant ainsi d’usurper le titre héréditaire. […]
© D. R.
Note d’intention
Dès ma première lecture de cette fresque immense, j'ai su que ce serait un
gâchis énorme que de ne pas faire connaître, ne pas donner vie à ce chef
d'œuvre jamais encore porté sur scène. Un joyau inconnu, un trésor enterré, pour
lequel je me suis passionnée au point d'extraire de ce dédale historique ma
trame favorite.
L'œuvre originale en effet est injouable telle quelle parce que trop vaste. C’est
pourquoi j’ai centré cette adaptation, ré-intitulée Cromwell ou les conjurés, sur
le thème du complot et de son intrigue politique.
Si l’intrigue se déroule dans l'Angleterre du milieu du XVIIe siècle, elle fait écho
à des événements politiques contemporains : la chute des pouvoirs totalitaires
et de leurs tyrans "héroïques" et complexes (la destitution de Mouammar
Kadhaffi en Libye, la contestation de Bachar el-Assad en Syrie) ou l’accès au
pouvoir d'opportunistes ambitieux, les complots et autres putschs (Ukraine)
associés à un fanatisme religieux ambiant. Les tableaux peints par Hugo dans
Cromwell, s’ils rendent compte avec force détails et précisions de la situation
politique de l’Angleterre du milieu du XVIIe siècle, n’en sont pas moins
caractéristiques de la politique actuelle, où tous les partis sont renvoyés dos à
dos par agitation brouillonne et inefficacité bavarde. C’est pourquoi à travers
Cromwell ou les conjurés, la peinture de l’histoire cesse subtilement d’être
reconstitution du passé pour devenir méditation sur le présent, illustrant
l’impuissance politique et les séquelles d’une révolution ayant échoué.
Pour donner vie à cette adaptation moderne de Cromwell, je me suis attachée à
construire une mise en scène inspirée de toutes mes influences littéraires,
théâtrales, et cinématographiques : depuis les westerns de mon père, le cinéma
de Scorsese et de Tarantino, jusqu’à ma passion pour le théâtre classique
français, en passant par les dessins animés de mon enfance. […] Le résultat
donne une pièce de théâtre à l’allure de BD, qui reste fidèle à Hugo, conservant
ses alexandrins et l’héroïsme de ses personnages.
Actions, rires, larmes, émotions, rebondissements, cascades et musique, c’est
un western en alexandrins, Victor Hugo au cinéma. C’est une pièce drôle,
ponctuée de moments qu’Hugo appelle « sublimes ». Quintessence du drame
romantique, Cromwell ou les conjurés est une tragédie sous une comédie, le
grotesque au revers du sublime, l’âme sous le corps.
J’espère prouver avec la création de cette pièce qu’on peut rassembler tous les
publics : le populaire et l’élitiste, qu’on peut allier western avec alexandrins,
Charles Bronson récitant des vers.» Djenaba Bakary
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CONCOURS DES COMPAGNIES
COMPAGNIE NARCISSE
VENDREDI 4 JUILLET
CHÂTEAU
DU PLESSIS MACÉ
21H30
LA BANDE DU TABOU
CABARET SAINT-GERMAIN-DES-PRÉS
CRÉATION COLLECTIVE
Collaboration artistique Jean-Marc Hoolbecq et Alexandre Delawarde
Avec Claire Barrabès, Fiona Chauvin, Sol Espeche, Antonin Meyer-Esquerré,
Pascal Neyron, Yoann Parize, Lorraine de Sagazan, Jonathan Salmon, Guillaume
Tarbouriech
Coordinatrices Sol Espeche et Lorraine de Sagazan / Direction musicale Delphine
Dussaux / Arrangements musicaux Jean-Pierre Gesbert / Chorégraphie Jean-Marc
Hoolbecq / Scénographie Antoine Milian / Costumes Bruno Marchini / Lumière
Charlotte Montorio / Piano Delphine Dussaux / Saxophone Lucas Gaudin /
Percussions Cédric Barbier
Coproduction le Studio d’Asnières, direction Hervé Van der Meulen et Jean-Louis MartinBarbaz, et la Compagnie Narcisse
Saint-Germain-des-Prés, 1950
Devenu le haut lieu à la mode, musiciens, auteurs, philosophes, cinéastes,
peintres… s’y retrouvent dans l’effervescence d’après-guerre, guidés par le goût
de la fête revenu. L’existentialisme cohabite avec le jazz américain, de nouveaux
noms s’imposent (Prévert, Cosma, Ferré, Vian...), le foisonnement d’idées
littéraires et artistiques marquera l’époque. La jeunesse d’après-guerre nous a
fait rêver ; aujourd’hui elle nous inspire. Nous revisitons ces années pleines
d’espoir où tout est possible, où tout reste ouvert. Comment nous, jeunes
trentenaires, racontons ce club mythique qu’était le Tabou ? On vous accueille
un verre tendu, le pop-corn éclatant, on se presse, on s’entasse, prêts à danser,
boire, fumer, s’engueuler sur le cinéma ou sur les nouveaux penseurs. On jubile
de la liberté retrouvée, et puis surtout, on chante ! Qui ? Sartre, Beauvoir, Vian,
Gréco, Gainsbourg et les autres. Autant de figures emblématiques que vous
verrez apparaître à mesure que le spectacle avance. La Bande du Tabou fait
revivre le jazz, le be-bop et l’espoir d’un monde meilleur.
CE QU’EN DIT LA PRESSE…
« Vous qui refusez de vieillir, empressez-vous d’aller boire cet élixir, à
consommer sans modération » LeMonde.fr
© Sabine Bouffelle
Note d’intention
« […] En découvrant le Tabou, nous avons tout de suite compris que c’était là que
tout se passait : la fête, la joie, le désespoir, le risque. Tout sauf l’incertitude. Et
nous nous sommes reconnus. Non seulement dans la folie de cette jeunesse,
mais dans cette nécessité vitale d’écrire son histoire, de faire un pied de nez à
la mort en chantant. Nous sommes allés à la rencontre de cette bande de
créateurs. Nous avons eu le désir de créer un spectacle de façon collective, à
l’image du foisonnement d’idées, de rêves et de tentatives de créations qui les
caractérisaient. Notre condition de créateur – plus encore, d’être humain – est
actuellement remise en question par l’individualisme dont notre société fait
preuve. Beaucoup de jeunes artistes se forment collectivement afin de générer
de nouvelles forces créatrices. […] Dès le début de la représentation, les
spectateurs sont interrogés, mobilisés dans notre volonté de définir ce qu’était
cette époque et qui la composait. Ce lien avec le public ne se rompt jamais, le
spectateur est omniprésent. Nous l’accompagnons dans ce voyage dans le temps
d’où surgissent des numéros de cabaret, des reconstitutions d’anecdotes et
d’événements germanopratins, mais aussi des scènes de théâtre teintées de
notre regard contemporain. Quand ce moment s’achève, nous accompagnons
les spectateurs jusqu’à la porte du théâtre en souhaitant qu’ils se soient un peu
égarés dans le temps. Étions-nous au Tabou ? Étions- nous au théâtre ? Par ce
jeu de miroir entre les artistes qui ont fait le Tabou, et nous, jeunes créateurs
contemporains, nous espérons susciter l’envie de créer ensemble et autrement. »
Collectif les Brigades du Flore
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SAMEDI 5 JUILLET
CHÂTEAU
DU PLESSIS MACÉ
21H30
LE SOIR, DES LIONS…
NOUVEAU CONCERT DE
FRANÇOIS MOREL
Textes et interprétation François Morel
Accompagné de trois musiciens Antoine Sahler, Lisa Cat-Berro, Muriel Gastebois
Musiques Antoine Sahler, Reinhardt Wagner / Lumières Gaëlle de Malglaive
assistée d’Alain Paradis / Décor Nils Zachariasen / Costumes Pascale Bordet,
assistée de Caroline Martel / Stagiaire costumes Sarah Colas / Son Yoan Corchia
Régie générale Denis Melchers / Production : Les Productions de l’Explorateur, La
Coursive, Scène Nationale de La Rochelle
« Acteur de variétés, j’ai longtemps été chanteur. Notamment sous la douche, en
conduisant ma voiture ou ma tondeuse à gazon. Avec « Collection Particulière »,
j’ai osé, grâce à la complicité amicale de Reinhardt Wagner et de Jean-Michel
Ribes, franchir le Rubicon, chanter sur une scène, derrière un micro, avec un vrai
piano et de vraies lumières. Aujourd’hui, je propose un nouveau rendez-vous
avec cet amour de jeunesse qu’est la chanson… Il y sera question de lendemain
de fêtes, de cas sociaux et de nappes à carreaux. On y entendra la voix du GPS
mais pas celle du Bon Dieu. Une croisière qui j’espère s’amusera puisque
Juliette, à la mise en scène et Antoine Sahler, parmi d’autres, feront partie du
voyage. » François Morel
D’où vient ce titre Le soir, des Lions… ?
D’un patron de trattoria à Francfort qui était très sympathique et qui faisait des
pâtes excellentes. On s’y retrouvait souvent lorsqu’on jouait en Allemagne avec
la troupe des Deschamps. Avec Yolande, on y a bu quelques verres de Chianti !
Le patron regardait ses serveurs qui avaient fait la fête toute la nuit et qui, le
midi, n’étaient pas très réveillés et il disait (ndlr : avec l’accent) :« Regardez les,
le soir, des lions, le matin des pauvres cons… » Lorsqu’on est sur scène le soir
on se sent lion. Mais parfois le matin est un peu moins brillant. On a le droit de
se sentir lion de temps en temps, même si on redevient pauvre con le
lendemain… Propos recueillis par Camille Lagrange, La coursive.
CE QU’EN DIT LA PRESSE…
« En une heure trente de pur bonheur l’artiste joue sur toutes les gammes : la
tendresse, la malice, l’émotion…» Le figaro et vous
«Le soir, des lions… » déroule ses chansons pastels et sanguines enveloppées
dans des images de cinéma en noir et blanc. […] Le public sort heureux » L’Express
« Derrière son micro, il est parfait quand il déambule joyeux dans la douce ironie
et l'autodérision fantasque… » Libération
« Un savoureux cocktail d’absurde » Le Journal du Dimanche
© Manuelle Toussaint Paris
CLÔTURE
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MISTER DOUDOU
DE KATINA LOUCMIDIS
MERCREDI 25 JUIN
CHÂTEAU
DU PLESSIS MACÉ
3 REPRÉSENTATIONS
DE MISTER DOUDOU
10H / 11H / 16H
DURÉE 25 MN
Texte et jeu Katina Loucmidis
Aide à la mise en scène Sylvain Wallez / Aide au travail corporel Brigitte Davy
Musique originale Xavier Pourcher / Scénographie, graphismes et accessoires
Roberta Pracchia / Costumes Laure Chartier / Lumières François Villain
Chargée de production et diffusion Priscillia Gazon
Mister Doudou est la création 2013 de la Compagnie angevine les 3T, destinée
aux tout petits et à ceux qui les accompagnent.
Zoé nait.
Avant, elle était dans le ventre de Maman.
Elle découvre en même temps le froid du dehors, et la douceur des bras de
Maman et de Papa. Elle fait encore « un » avec son entourage, jusqu’à ce qu’elle
réalise qu’elle et sa Maman, ça fait deux !
Pour adoucir la douleur de la séparation, Maman lui offre un Doudou : Mister
Doudou. Maintenant, elle n’est plus seule face aux étapes de sa toute nouvelle
vie. Mister Doudou l’accompagne, comme un ange bienveillant qu’elle va adorer
mais aussi malmener au gré de ses états d’âme.
Et la grande aventure commence !...
Le spectacle
C’est du théâtre. Une comédienne joue à la fois Zoé, Maman et Papa.
C’est de la danse et du théâtre gestuel. Le corps est fortement engagé, animé de
cet élan de vie du premier âge où l’enfant découvre ses multiples possibilités,
où la motricité est libre, spontanée, jubilatoire.
C’est du théâtre d’objet. Mister Doudou est protéiforme. Il est petite marionnette
ou doudou géant, turbulette ou bavoir, tapis ou couverture, déguisement ou
seconde peau. Et il n’est pas seul…
D’autres doudous prennent vie, rencontrés à la crèche, ou proposés au pied levé
par Papa et Maman, le jour où Mister Doudou est perdu...
C’est une écriture, adaptée aux tout petits, ludique et musicale, exigeante et
accessible.
© Gilles Mathieu
SPECTACLE JEUNE PUBLIC EN INTÉRIEUR
À PARTIR DE 9 MOIS
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LE CONCOURS DES COMPAGNIES
En 2005, le directeur artistique du Festival d’Anjou, Nicolas
Briançon, a créé le Concours des Compagnies.
Son but est de présenter des nouveaux talents et de soutenir
financièrement le travail de création mené par des troupes
professionnelles de théâtre. Ainsi, chaque année, 5
compagnies entrent en compétition, dans l’espoir d’emporter l’un des 3 prix en jeu : le Prix du jury professionnel, le
Prix du jury « jeunes » et le Prix d’interprétation.
Le premier prix remis par le jury professionnel est doté de
20 000 €. Cette somme est destinée à cofinancer la création,
par la troupe lauréate, d’un nouveau spectacle qui sera
appelé à être programmé dans le cadre d’une prochaine
édition du festival d’Anjou.
Le jury professionnel remet également le Prix d’interprétation doté de 1 000 € au meilleur comédien ou à la
meilleure comédienne. Ce prix permet d’encourager la
carrière d’un professionnel du théâtre et souvent de faire
découvrir de jeunes talents.
Un deuxième jury est également constitué, composé de cinq
étudiants du Maine et Loire. Celui-ci remet le Prix du jury
« Jeunes », doté de 5 000 €.
Cette année, ces 3 prix sont financés par des partenaires du
festival : Mécène et Loire finance le prix du jury
professionnel, Cegelec prend en charge le prix d’interprétation et l’imprimerie Connivence celui du jury « jeunes ».
Les trophées sont offerts par l’Orfèvrerie d’Anjou.
Historique
du concours des compagnies
Jurys professionnels
2006 - Françoise Fabian (Comédienne), Philippe Tesson
(Journaliste, critique de théâtre), Jean-Paul Tribout (Acteur Metteur en scène), Carole Tolila (Journaliste), Nathalie Roussel
(Comédienne)
2007 - Gilles Costaz, Président (Journaliste), Françoise Petit
(Metteur en scène), Florian Zeller (Ecrivain), Sarah Biasini
(Comédienne), Julie Debazac (Comédienne)
2008 - Dominique Jamet, Président (Journaliste, écrivain), Gérald
Sibleyras (Auteur), Anne Denis (Journaliste), Elodie Navarre
(Comédienne), Emma Colberti (Comédienne)
2009 - Jacques Nerson, Président (Critique de Théâtre), JeanPhilippe Viaud (Journaliste), Sara Forestier (Comédienne),
Laëtitia Colombani (Réalisatrice), Marie-Cécile Niviere
(Journaliste)
2008 - Prix du Jury et Prix du Public : Teatro Delusio par la
Familie Flöz (Berlin) / Prix d’interprétation : Guillaume SeveracSchmitz, dans Georges Dandin par le Collectif Masque (Paris)
2010 - Virginie Efira, Présidente (Comédienne), Mélanie Bernier
(Comédienne), Isabelle Pasco (Comédienne), Xavier Daugreilh
(Producteur), Bertrand Guyomar (Journaliste)
2009 - Prix du Jury Pro : Hamlet par le Cie Les Sans-cou (Paris)
Prix du Jury Jeunes : La Mégère à peu près apprivoisée par la Cie
Los Figaros (Avignon) / Prix d’interprétation : Alexis Michalik,
dans La Mégère à peu près apprivoisée
2011 - Stéphanie Fagadau, Présidente (directrice artistique du
Studio des Champs Elysées), Noémie Kocher (actrice), Julie de
Bona (comédienne), Eric Laugerias (acteur et scénariste),
Stéphane Engelber (directeur du Théâtre de la Gaité
Montparnasse et des Mathurins)
2010 - Prix du jury pro et du jury jeunes : Le préjugé vaincu par la
Cie du Théâtre du Temps Pluriel (Nevers) / Prix d’interprétation :
Olivier Broda dans Le préjugé vaincu
2012 - Jean-Robert Charrier Président (Directeur du Théâtre de
la Porte Saint Martin), Yves Pignot (comédien et metteur en
scène), Salomé Lelouch (actrice, directrice du Ciné 13 Théâtre),
Julie Anne Roth (comédienne), Christine Boisson (comédienne)
2013 - Florence Pernel (comédienne), Ana Girardot
(comédienne), Tristane Banon (journaliste), Niels Schneider
(comédien), Caroline Verdu (directrice du Théâtre de la
Pépinière)
2012 - Prix du Jury : Roméo et Juliet par la Compagnie Magnus
Casalibus (Grenoble) / Prix du Jury Jeunes : Beaucoup de bruit
pour rien par la Compagnie Hypermobile (Paris)
Prix d’interprétation : Monica Companys pour son interprétation
dans Les Chaises de Ionesco par la Compagnie du 3ème Œil.
Palmarès
2013 - Prix du jury : Le cercle de craie caucasien par la
Compagnie Orten (Paris) / Prix d’interprétation : Florent Guyot
pour son interprétation dans Le Cercle de craie caucasien / Prix
du Jury Jeunes : Le Porteur d’histoires par la Compagnie Mises en
Capsules (Paris)
2006 - Prix du Jury : Occupe-toi d’Amélie par la Cie JLM Barbaz
(Paris) / Prix du Public : Les hors la loi / Prix d’interprétation :
Zazie Delem, dans Moi aussi je suis Catherine Deneuve
2007 - Prix du Jury : Les Fourberies de Scapin par les
Compagnons de la Chimère (Paris) / Prix du Public : Le Tour du
Monde en 80 jours par la Cie S Azzopardi (Paris) / Prix
d’interprétation : Denis d’Arcangelo, dans Le Cabaret des
Hommes perdus (Nevers)
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2011 - Prix du Jury : Fatrasie ou la fabuleuse histoire de Louis
Leray par la Cie Les épis noirs (Paris) / Prix d’Interprétation :
Mathieu Bisson pour son interprétation dans Hitch (François
Truffaut) / Prix du Jury Jeunes : Monsieur Martinez (Les Cadouins #1)
par la compagnie Teknaï (Paris)
Grâce aux prix décernés, les compagnies lauréates
sont venues présenter leurs nouvelles créations au
Festival d’Anjou. En 2013, c’est L’Opéra d’un Fou par les Epis
Noirs (prix du Jury en 2011).
RENCONTRES FORUM…
Moments privilégiés pour les spectateurs, ces rencontres après spectacles sont l’occasion de prolonger certaines soirées
du festival en échangeant sous les étoiles avec les comédiens et le metteur en scène. Elles seront animées par Nicolas
Briançon, Nathalie Renoux (journaliste M6), Philippe Tesson (journaliste) ou Olivier Hamard.
SÉANCES DE DÉDICACES
Partenariat avec la librairie Richer
Le partenariat développé en 2013 avec la librairie Richer sera reconduit cette année : un espace librairie sera présent tous
les soirs de représentations sur les sites du Plessis Macé et de Doué-la-Fontaine. Une vente de livres en lien avec la
programmation sera proposée au public, ainsi que certains soirs, des séances de dédicaces avec des auteurs.
MÉDIATION CULTURELLE
Une journée d’animations articulée autour du spectacle La Leçon de Ionesco, sera organisée le mardi 17 juin 2014 à
destination des collégiens, d’élèves de la classe d’art dramatique du Conservatoire d’Angers et de groupes accueillis
dans le cadre de la Charte culture et solidarité.
Des ateliers de théâtre et de découverte des métiers liés au spectacle vivant seront également proposés en matinée aux
divers participants. Ils assisteront l’après-midi à une répétition publique de la pièce, suivie d’un échange avec l’équipe
artistique dont le comédien et metteur en scène Robin Renucci.
Une répétition publique et une rencontre seront organisées entre des étudiants du CFA (Centre de Formation d’Apprentis)
de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Angers et Nicolas Briançon afin de les sensibiliser au théâtre.
Depuis 2 ans, ces apprentis participent au jury « jeunes ».
ACCESSIBILITÉ ET HANDICAP
Notre objectif : rendre toujours plus accessible à tous le festival d’Anjou, malgré les contraintes liées au plein air et à la
configuration de certains sites historiques.
Nouveauté : pour les personnes déficientes auditives, des boucles magnétiques individuelles seront disponibles à l’accueil
des spectacles.
Concernant plus spécifiquement les personnes en situation de handicap visuel, un dispositif d’audio description est mis
en œuvre depuis 2012 sur certains spectacles, et sera renouvelé cette année. Cette action est financée grâce au partenariat
entretenu avec le groupe Allianz.
Nous invitons les personnes en situation de handicap à signaler leurs besoins en terme de placement lors de l’achat de
leurs billets.
CULTURE ET SOLIDARITÉ
Le festival d'Anjou propose chaque année, dans le cadre de la Charte Culture et Solidarité initiée par la ville d'Angers,
une sélection de spectacles à un tarif très préférentiel.
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SOIRÉES PARTENAIRES
CONTACT
Anne-Françoise Floch
[email protected]
02 41 24 88 77
Depuis 1993, le Festival d’Anjou offre un nouveau concept de communication aux entreprises, groupements, clubs,
fédérations… : inviter leurs membres, clients ou personnels à un grand spectacle suivi d’un cocktail dînatoire avec les
comédiens.
Quoi de mieux pour renforcer les liens lors d’une soirée inoubliable dans un cadre unique ? C’est un premier pont entre
la culture et l’économie et entre des hommes qui se découvrent des passions et des intérêts communs. Avec les « Soirées
Partenaires », un Directeur de société achète une quantité de places pour un spectacle. Il invite, à la date de son choix,
pendant le festival, ses clients, prospects, V.I.P. ou son personnel pour fêter l’événement de son choix : anniversaire de
l’entreprise, lancement de produits,… ou tout simplement afin d’assister à un grand moment de théâtre, de rire et
d’émotion. Le Festival met à votre disposition son professionnalisme, la qualité de ses manifestations, ses infrastructures
et son sens de l’accueil.
Les entreprises associent leur image au dynamisme du Festival.
La beauté des sites, la majesté d’un château, la qualité d’un spectacle, le jeu des comédiens, la convivialité d’une équipe
vont forcément rejaillir sur l’image des entreprises participantes. Sur la vingtaine de représentations proposées, chaque
entreprise peut choisir celle qui correspond le mieux à sa culture. Une comédie, une tragédie, une pièce intimiste, un
grand spectacle historique… Nous pouvons recevoir des groupes allant de 20 à plus de 500 personnes par entreprise. Le
choix est large. La prestation est à la carte et volontairement souple, adaptée à vos attentes. L’entreprise définit ses
objectifs et le Festival s’engage à trouver les moyens de les satisfaire.
Plusieurs formules sont possibles
• Accueil personnalisé des invités du partenaire sur le site
• Cocktail d’accueil
• Cocktail dînatoire ou dîner sur site avant le spectacle
• Spectacle choisi par le partenaire
• Buffet dînatoire ou dîner après le spectacle,
en présence des comédiens, du Directeur Artistique
et des membres du Festival.
NOS PARTENAIRES
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En 2013, 52 entreprises ont ainsi participé au
Festival et 2940 personnes ont été accueillies
dans le cadre des soirées partenaires sur
l’ensemble des représentations.
INFOS PRATIQUES
Accueil pour les enfants
Tous les modes de réservation seront ouverts
à partir du samedi 24 mai 2014 à partir de 8h
Renseignements au 02 41 88 14 14
Les horaires de la billetterie
Place Kennedy à Angers
Le 24 mai de 8h00 à 18h00
Puis du 26 mai au 7 juin de 10h00 à 18h00
Et du 9 juin au 5 juillet de 13h00 à 18h00
(fermée le dimanche)
Locations et réservations
• Par correspondance grâce au bon de commande que vous
trouverez au centre du dépliant du Festival d’Anjou à partir
du 7 mai. Ces commandes seront traitées à partir du samedi
24 mai, dans leur ordre d’arrivée.
• Par téléphone au 02.41.88.14.14
(aux horaires d’ouverture de la billetterie).
• Par Internet : www.festivaldanjou.com
Paiement en ligne sécurisé.
• Le soir, sur site, à partir de 19h30 au château du Plessis
Macé, à la salle Beaurepaire de Saumur, au théâtre Saint
Louis de Cholet et à partir de 20h30 aux Arènes de Doué-laFontaine.
• FNAC, Carrefour, France Billet : Tél 0892.68.36.22
(0.34€/min), www.fnac.com
• Hyper U : Mûrs-Erigné/ Chemillé
• Super U : Angers les Justices / Saint-Barthélémy Les
Banchais / Beaucouzé
• Offices de Tourisme de Doué-la-Fontaine, Saumur et
Cholet pour les spectacles ayant lieu dans ces villes.
Prise en charge des enfants de 5 à 10 ans
pendant certains spectacles. Les parents
assistant aux représentations des mardis (sauf
inauguration), vendredis et samedis au château du Plessis
Macé ainsi que tous les soirs du concours des compagnies
pourront bénéficier d’un dispositif de prise en charge de
leurs enfants âgés de 5 à 10 ans pendant le spectacle
(sur réservation uniquement – nombre de places limité).
Ces derniers participeront à des animations proposées au
sein même du château du Plessis Macé.
Participation : 2 € par enfant
Navette
Une navette au départ d’Angers sera mise à votre disposition
avant chaque spectacle au Plessis Macé,
à Doué-la-Fontaine et à Cholet.
Tarif plein : 5 € (A/R)
Tarif réduit : 3 € (A/R) (scolaires, étudiants, dem. d’emploi)
Information et réservation conseillées au 02 41 88 14 14
L’accès au département
2 axes principaux en voiture
Paris - Angers : A11 (3h)
Nantes - Angers : A11 (45min)
Cholet - Angers : A87 (1h)
Saumur - Angers : A85 (45min)
Par le train
Paris - Angers : TGV Atlantique direct (1h30)
Lyon - Angers : TGV direct (4h)
Lille - Angers : TGV direct (3h15)
Les tarifs
Tarif plein
Tarif réduit
31 €
16 €
(scolaires, étudiants, dem. d’emploi)
Tarif groupe
28 €
(+ de 10 personnes)
Forfait famille
66 €
(2 adultes + 1 enfant)
Forfait jeune
28 €
Restauration
Situé dans la cour du château du Plessis Macé, sous les
marronniers, le restaurant L’Avant-scène est ouvert aux
festivaliers, chaque soir de représentation, de 19h30 à
21h15. Un service de restauration rapide vous sera
également proposé aux Arènes de Doué-la-Fontaine,
de 19h30 à 21h15.
(2 spectacles)
Forfait 2 spectacles
55 €
Abonnement 3 spectacles et +
26 € par spec.
(à partir de 3 spectacles)
PASS Concours des Compagnies ouvrant droit à une place
pour les 5 spectacles engagés dans le Concours des Cies
Tarif plein
60 € (soit 12 €par spec.)
Tarif réduit (scolaires, étudiants, dem. d’emploi) 50 € (soit 10 €par spec.)
20 000 lieues sous les mers :
Tarif spécial spectacle familial
Suivez le festival en direct !
www.festivaldanjou.com
Toutes les actualités du festival d’Anjou vous seront
communiquées via notre compte Twitter.
NOUVEAU
Tarif spectacle Jeune Public
Le festival en ligne
5 € (tarif unique)
16 € (adulte)
10 € (jusqu’à 12 ans)
Retrouvez nous sur Facebook et suivez les coulisses
du festival d’Anjou en direct !
Les + du festival...
• Des spectacles, des interviews d’artistes de renom, des
coups de coeur. Et chaque jour, la revue de presse et les
photos de chaque spectacle.
• Le spot promotionnel est réalisé par Vincent Drouin.
• Sur le site du festival, retrouvez toutes les informations
concernant le festival : bulletin météo, photos et reportages,
billetterie en ligne, le festival en direct (plateaux radio,
interviews...)
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QUELQUES RAPPELS HISTORIQUES
Le Festival d’Angers a été créé en 1950 par le Préfet de Maine-et-Loire Jean MORIN qui a l’idée d’une soirée exceptionnelle,
à caractère culturel, au château de Brissac. Il y fait présenter la pièce de Shakespeare Roméo et Juliette, mise en scène
par l’angevin René RABAULT.
Marcel HERRAND lui succède et présente en 1952 son premier programme. Malade en 1953, il demande à son ami Albert
CAMUS d’assurer la direction artistique du festival. Avec ce dernier, le festival acquiert une audience nationale.
La suite est une montée en puissance régulière d’un rendez-vous estival où les grands noms du théâtre français créent en
plein air de grands rôles du répertoire, sous l’impulsion de Jean MARCHAT, puis de Maurice ESCANDE, Michel de RE,
Maurice GERMAIN, Jean-Albert CARTIER et Henri RONSE.
A partir de 1975, le Festival d’Angers devient le Festival d’Anjou.
En 1985, Jean Sauvage, président du Festival, fait appel à Jean-Claude BRIALY. Sous sa direction artistique, le Festival
d’Anjou trouve une nouvelle jeunesse et le public ratifie largement ses choix. En 2001, il assure la direction artistique avec
Francis PERRIN, qui lui succède ensuite durant deux ans.
En 2004, c’est Nicolas BRIANÇON qui reprend la direction artistique du Festival d’Anjou. Ce dernier marque de son
empreinte le Festival par ses choix de spectacles hétéroclites et sa volonté de promouvoir les jeunes talents.
Après le décès de Jean Sauvage en 2005, Christophe Béchu devient Président du Festival.
Depuis le 1er janvier 2010, le Festival d’Anjou est géré par l’Etablissement Public de Coopération Culturelle ANJOU
THEATRE, soutenu par le Conseil général de Maine et Loire.
Le Festival d’Anjou, 2ème Festival de Théâtre en France, touche ainsi plus de 25 000
spectateurs et compte chaque année entre 15 et 25 spectacles.
L’EPCC ANJOU THEATRE
ANJOU THÉÂTRE est un établissement public de coopération culturelle (EPCC) qui associe le Département de Maine-etLoire, la Commune de Doué-La-Fontaine et la Commune du Plessis Macé.
Opérationnel depuis le 1er janvier 2010, cet établissement public entièrement dédié au théâtre a pour principales missions
de promouvoir et de valoriser la création, la diffusion et la pratique de cet art du spectacle vivant dans le département.
Regroupant le Festival d’Anjou et le château du Plessis Macé, il s’appuie sur ces deux éléments forts de la culture angevine
pour développer le théâtre dans notre département et renforcer son rayonnement local, régional et national.
Avec près de 350 troupes en exercice (professionnelles et d’amateurs) recensées en Maine-et-Loire, notre territoire figure
parmi les départements les plus actifs de France en matière de théâtre. Cela constitue un atout évident qu’il importe de
valoriser et de mieux faire connaître, au sein même du 49 mais aussi et surtout à l’extérieur du département. Ce potentiel
théâtre constitue l’un des principaux fers de lance d’une politique culturelle ambitieuse soutenue par le Conseil général
au niveau du territoire.
ANJOU THEATRE regroupe les trois entités
suivantes
Le Festival d’Anjou
Son organisation est assurée par l’EPCC depuis le 1er janvier 2010.
Le Château du Plessis-Macé
Depuis plusieurs années, l’animation de ce site historique repose sur le théâtre. Le château, propriété départementale,
est mis à la disposition de l’EPCC qui assure la gestion et l’animation du site, les activités pédagogiques ainsi que sa
programmation théâtrale et l’organisation du festival de théâtre amateur «Très tôt en scène» dont c’est la 16e édition cette
année.
La politique de soutien au théâtre
Organisme partenaire du Conseil général de Maine-et-Loire, ANJOU THEATRE s’est vu confier par la collectivité
départementale la gestion des aides au fonctionnement, à la création et à la diffusion en matière de théâtre.
Pour en savoir plus : www.anjou-theatre.fr
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LES SITES DU FESTIVAL
LE CHÂTEAU
DU PLESSIS MAÇÉ
LE GRAND
THÉÂTRE D’ANGERS
LES ARÈNES
DE DOUÉ-LA-FONTAINE
LA SALLE BEAUREPAIRE
SAUMUR
LE THÉÂTRE SAINT-LOUIS
CHOLET
Directeur de publication : Cyrille Gilbert / Directeur artistique : Nicolas Briançon / Rédaction : Anne-Françoise Floch
Visuel de couverture / création graphique et mise en page : Carré de Lune / © Jean-Claude Hermaize (pour toutes les photos Festival
d’Anjou hors programmation) / Imprimé par : Sétig Palussière - Imprimeur - Angers - Labellisé Imprim’vert.
EPCC Anjou Théâtre- Licence d’entrepreneur de spectacle : CAT 2 : 2-1032 187 / CAT 3 : 3-1032 188
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RELATIONS PRESSE
Raphaël Bouteau
Attaché de presse / Attaché de production
02 41 24 88 77
[email protected]
Ronan Pichavant
Responsable Communication / Médias
Directeur de projets
02 41 24 88 77
[email protected]
Nous vous informons que le visuel du Festival, le dossier
de presse, ainsi qu’un ensemble de photographies sont
mis à votre disposition sur le site internet du Festival.
www.festivaldanjou.com
FESTIVAL D’ANJOU
EPCC ANJOU THÉÂTRE
49 boulevard du Roi René, BP 22155, 49021 Angers cedex 2
Tél. : 02 41 24 88 77 - Fax : 02 41 24 88 78 - email : [email protected]
www.festivaldanjou.com