22/01/2016 - Orchestre National du Capitole

Transcription

22/01/2016 - Orchestre National du Capitole
Saison 2015-2016
VENDREDI - 20H
22 janvier
DIRECTION
Josep Pons
PIANO
Conception www.vifdesign.fr / photos © DR, Sony /licences n°1-1078579, n°2-1078643, n°3-1078644
Arcadi Volodos
wagner
beethoven
WAGNER Tristan et Isolde, prélude et Mort d’Isolde /
beethoven Concerto pour piano et orchestre n°3 en ut mineur /
WAGNER Parsifal, ouverture et Enchantement du vendredi saint /
Le Crépuscule des Dieux, extraits /
halle aux grains 05 61 63 13 13 www.onct.toulouse.fr
Le face-à-face
de deux titans
Compositeurs-démiurges, Ludwig van Beethoven et Richard
Wagner surent tous deux faire éclater les carcans sociaux et les
conventions esthétiques. L’un en repoussant les limites instrumentales,
orchestrales et formelles de la Vienne classique. L’autre en imposant une
œuvre d’art « totale », utopique dans son projet politique.
RICHARD WAGNER (1813-1883)
Tristan et Isolde, Prélude et Mort d’Isolde
durée de l’œuvre : 18 min
LUDWIG VAN BEETHOVEN (1770-1827)
Concerto pour piano et orchestre n°3 en do mineur
Allegro con brio
Largo
Rondo (Allegro)
durée de l’œuvre : 36 min
RICHARD WAGNER (1813-1883)
Parsifal, Ouverture et Enchantement du vendredi saint
durée de l’œuvre : 25 min
Le Crépuscule des Dieux, extraits du prélude et de l’Acte III :
Lever du Jour
Duo «Brünhilde - Siegfried»
Voyage de Siegfried sur le Rhin
Marche funèbre de Siegfried
Immolation de Brünhilde
durée des extraits : 45 min
2
Richard Wagner et la réforme
de l’opéra allemand
Respectivement créés en 1865,
1876 et 1882, Tristan et Isolde,
Le Crépuscule des Dieux (Die
Götterdammerung) et Parsifal sont
placés sous les auspices d’un
projet artistique commun, celui
d’une « œuvre d’art totale » (ou, en
allemand, Das Gesammtkunstwerk).
Utopie culturelle autant que
politique, l’opéra pensé par
Wagner redéfinit les contours de
l’art européen, aléa moderne de la
tragédie grecque. « L’Art public des
Grecs, lorsqu’il atteignit son apogée
dans la tragédie, était l’expression de ce
qu’il y avait de plus profond et de plus
noble dans la conscience du peuple.
Pour le Grec, la représentation d’une
tragédie était une fête religieuse », écrit
Wagner. Comme dans la tragédie
antique, l’œuvre wagnérienne n’a
pas vocation à divertir le spectateur
mais à l’élever afin de dessiner
les contours d’une communauté
humaine unie par les liens de l’art.
Cette composante mystique est
particulièrement perceptible dans
Parsifal, dont Wagner achève le livret
en 1877. Achevé en 1882, quelques
mois avant la mort du compositeur,
Parsifal reprend l’épopée médiévale
de la Table ronde et le thème de
Montsalvat, forteresse vouée à la
protection du Graal déjà mentionnée
dans Lohengrin (1850). Parsifal, jeune
adolescent, pénètre par inadvertance
dans l’assemblée des chevaliers
du Graal dont le prince héritier,
Amfortas, agonise. Blessé par le
magicien Klingsor, Amfortas attend
en vain le sauveur dont l’innocence
pourra le guérir. Espérant qu’il s’agit
de Parsifal, Amfortas autorise le naïf
garçon à assister à la cérémonie du
Graal. « Ici le temps devient espace »,
prévient l’un des chevaliers. La forêt
alors se métamorphose en temple,
scandée par une marche grandiose.
La cérémonie du Graal constitue une
mise en abîme de l’opéra wagnérien :
recueillant tour à tour le calice,
chacun des chevaliers participe
au lent cérémonial rythmé par des
cloches dont la vibration envahit
progressivement l’espace sonore.
Projet politique, l’« œuvre d’art
totale » selon Wagner possède aussi
des développements dramatiques.
Désireux de renouveler les livrets,
le compositeur allemand mêla
les légendes européennes aux
mythes antiques. Au terme d’une
genèse de près de trente ans, Der
Ring (L’Anneau), vaste ensemble
de quatre opéras (L’Or du Rhin,
3
La Walkyrie, Siegfried, Le Crépuscule
des Dieux), fut créé à Bayreuth en
août 1876. À travers les figures
récurrentes de Wotan, roi des Dieux
rattrapé par sa soif de pouvoir, de
l’héroïque Brünnhilde, sa fille,
et de Siegfried, sauveur déchu de
l’humanité, Wagner élabore une
fable philosophique dont l’enjeu
constant reste la possession de l’Or.
Par leur innocence, seuls Siegfried
et Brünnhilde échappent aux luttes
pour le pouvoir. Dernier volet de la
tétralogie, Le Crépuscule des Dieux
voit l’échec de Siegfried, trompé
par les siens, et le triomphe funèbre
de son amante. Après la mort du
héros, l’orchestre prend la parole :
« J’ai composé un chœur grec, mais
un chœur qui serait pour ainsi dire
chanté par l’orchestre ».
À l’instar de son contemporain
français Hector Berlioz, Wagner,
désireux de remodeler la nature et
le son de l’orchestre, lui assigna une
place grandissante. Commentateur
« en direct » de l’action par le
biais des Leitmotive, ces mélodies
récurrentes associées à une idée, à
un personnage, à un lieu, l’orchestre
donne vie au projet wagnérien.
Aux ouvertures traditionnelles, le
compositeur préféra le terme de
« prélude », ouvrant chacune des
œuvres par une vaste page orchestrale
dont l’atmosphère et les Leitmotive
contiendraient en germe l’ensemble
de l’action future. Construit autour
des motifs de la Cène, du Graal et
de la Foi, celui de Parsifal anticipe
la douleur éprouvée par le héros
confronté à la connaissance. Après
avoir assisté à la Cérémonie du
Graal, Parsifal rencontre Kundry,
séductrice maudite, dont le baiser
laisse entrevoir au héros l’esclavage
du désir. Trajectoire initiatique,
l’opéra mène le jeune homme à
la sagesse et à la réconciliation
faisant de lui le véritable héritier de
Montsalvat.
En 1865, Wagner fit créer à
Munich son Tristan et Isolde.
Rarement page symphonique fit
couler autant d’encre que celle
du Prélude. Vaste crescendo
dont l’emportement grandissant
laisse pressentir la passion de
Tristan et Isolde, le Prélude remet
en question l’harmonie tonale
occidentale : inclassable selon les
règles traditionnelles, le mystérieux
accord énoncé aux bois par lequel
s’ouvre l’opéra relève-t-il du
système tonal ou amène-t-il celuici à son éclatement ? Erigé au XXe
siècle comme une page-manifeste,
le Prélude de Tristan et Isolde
ouvre les portes de la modernité
musicale. Cette dissonance trouve
pourtant une résolution : à l’Acte III,
lorsqu’Isolde, agonisante, s’abîme
dans son amour pour Tristan. Pur
instant de lyrisme, dépassement
du sentiment amoureux dans la
mort, le chant d’Isolde constitue
l’apothéose de l’opéra.
4
Ludwig van Beethoven, Concerto pour
piano et orchestre n° 3 en do mineur
En 1804, Ludwig van Beethoven livre
son Concerto pour piano et orchestre
n° 3 en do mineur. Commencée en
1800, achevée en 1802, publiée
en 1804, l’œuvre marque l’entrée
du compositeur allemand dans
la maturité. Le Concerto n° 3, qui
accomplit le passage vers le second
style beethovenien – héroïque –,
est pleinement contemporain de la
crise humaine et compositionnelle
majeure que Beethoven, confronté à
sa surdité, dut affronter au tournant
du siècle et qu’il relata dans une
lettre restée fameuse plus tard
connue comme le « Testament de
Heiligenstadt ».
Proche de la Symphonie n° 3 en
sa véhémence, le Concerto n° 3
témoigne aussi de la dette de
Beethoven à l’égard des vingt-sept
concertos de Mozart. On sait que
le musicien allemand connaissait,
interprétait et aimait le répertoire
classique. Le thème qui ouvre
son propre concerto entretient de
nombreuses filiations avec celui du
Concerto n° 24 en ut mineur (la même
tonalité) de son prédécesseur. En
outre, l’organisation entière du
premier mouvement est d’esprit
classique : précédent l’entrée du
soliste, l’exposition de l’ensemble
des thèmes à l’orchestre résonne
avec les codes du classicisme
viennois.
C’est dans l’esprit d’une tragédie
que commence l’œuvre ; le
motif funèbre, en do mineur, se
déploie à partir d’un matériau
particulièrement réduit : deux
intervalles de tierces que suit une
retombée vers la note de départ
(do). Exposée par les cordes à
l’unisson, dans une nuance ténue,
cette cellule génère l’ensemble du
mouvement. Le ton mineur, les
silences qui entrecoupent d’abord
le déploiement de l’orchestre,
la gravité du mouvement, tout
indique la douleur. Un deuxième
thème plus lyrique, en mi bémol
5
majeur, interrompt le drame.
Après avoir déployé ces deux
entités thématiques aux caractères
opposés, Beethoven offre à son
soliste une entrée fracassante
et spectaculaire : les gammes
ascendantes à nu, le développement
du matériau thématique de départ,
l’omniprésence de trilles devenus
un élément structurant font du
pianiste le principal protagoniste
d’un drame abstrait.
Sous l’apparent respect
des structures classiques,
Beethoven ne dénoue pas les
conflits thématiques lors de la
réexposition comme le voudraient
les schémas traditionnels, mais
dans la conclusion du mouvement
– coda – ponctuée par les timbales.
Reprenant le thème initial, celles-ci
donnent à l’ensemble une couleur
étrange, comme issue du lointain,
avant que le pianiste ne précipite les
dernières mesures.
Largo méditatif, le mouvement
lent se déploie dans la tonalité de
mi bémol majeur, soit le versant
lumineux de la couleur tourmentée
de do mineur. Véritables récitatifs
d’opéra, les interventions du piano
donnent à l’orchestre une couleur
nocturne, introspective.
Le Concerto pour piano et orchestre
n° 3 s’achève sous le signe du
classicisme. Dans les pas de
Mozart, Beethoven associe un
rondo – alternance d’un couplet et
de ses refrains – à la forme sonate.
L’énergie jubilante de ce dernier
mouvement reprend les éléments
précédemment entendus dont elle
renverse l’intention : le drame se
fait dénouement heureux grâce à
la mutation du ton de do mineur
en do majeur et la couleur tragique
s’efface au profit d’une conclusion
triomphale.
Charlotte Ginot-Slacik
PROCHAIN CONCERT
dimanche 31 janvier
10H45 - HALLE AUX GRAINS
© Jean-Baptiste Millot
LE TOUR
DU MONDE EN 45’
Copland, BARTÓK, Tchaïkovski, DE FALLA…
À partir de 8 ans
DIRECTION et présentation
Christophe Mangou
www.fnac.com - Sur l'application mobile
La Billetterie, et dans votre magasin
Fnac et ses enseignes associées
6
7
JOSEP PONS
DIRECTION
© DR
Josep Pons a, lors de la saison
2012/2013, pris ses fonctions de
Directeur musical du Gran Teatre del
Liceu à Barcelone, poste auquel il a
été nommé en octobre 2010. Cette
nomination est venue consolider
l’étroite relation que Josep Pons a
développée au cours des dernières
années avec le Gran Teatre del Liceu.
Alors qu’il était Chef d’orchestre
principal invité, Josep Pons a dirigé
de nombreuses productions parmi
lesquelles La Flûte Enchantée, Le Barbier
de Séville, Peter Grimes, Le Château de
Barbe Bleue, Wozzeck, Le Phare, La Voix
Humaine, Le Tour d’Écrou, Le Roi Roger
et les premières de DQ (J.L.Turina) et
de Gaudi (A.Guinjoan), œuvres toutes
deux disponibles en DVD.
Josep Pons a débuté sa formation
musicale au sein du prestigieux chœur
de garçons Escolania de Montserrat.
La tradition séculaire et le dur
apprentissage de la polyphonie et de la
musique contemporaine à Montserrat
ont marqué le développement
intellectuel et musical de Josep Pons.
À partir de 2003 et jusqu’à la saison
2011/2012, Josep Pons a été Chef
d’orchestre principal et Directeur
artistique de l’Orquesta y Coro
Nacionales de España (OCNE–
Orchestre et Chœur Nationaux
d’Espagne) auquel il a amené
durant cette période un véritable
renouveau artistique. Sous la
direction de Josep Pons, l’OCNE est
devenu une référence en termes de
qualité et de programmation et a été
unanimement salué par le public
et la critique. Auparavant, Josep
Pons a exercé d’autres fonctions
et notamment celles de Directeur
musical et artistique de l’Orchestre
de Chambre Teatre Lliure (19851997) ou encore celles de Directeur
musical et artistique de l’Orchestre
de la ville de Grenade (1994-2004).
Josep Pons a instauré, aux côtés de
ces deux formations musicales, une
intense et fructueuse collaboration
avec Harmonia Mundi France. Cette
collaboration s’est concrétisée par 20
albums dont la presse internationale
a fait l’éloge, pour avoir ensemble
contribué à remettre au goût du
8
jour et apporter de la fraîcheur dans
les interprétations de la musique
espagnole, et qui ont été salués par
de nombreux prix et récompenses
comme, pour n’en citer que quelquesuns, les suivants : Diapason d’Or, CD
Compact Award, CHOC Le Monde de
la Musique, 10 Repertoire, Timbre
de Platin, Télérama, Grand Prix
du Disque Charles Cros et Cannes
Classical Awards.
Josep Pons est de jour en jour davantage
plébiscité en tant que chef d’orchestre
invité. Il a fait des apparitions avec,
entre autres, l’Orchestre Symphonique
Écossais de la BBC, l’Orchestre
Symphonique de la BBC, l’Orchestre
National de France, l’Orchestre
Philharmonique de Radio France,
l’Orchestre de Paris, l’Orchestre
National de Lyon, l’Orchestre National
du Capitole de Toulouse qu’il a
dirigé à deux reprises en 2013/2014,
l’Orchestre Philharmonique
de Rotterdam, l’Orchestre de la
Résidence de La Haye, l’Orchestre
Philharmonique de Tokyo, l’Orchestre
Symphonique de Melbourne,
l’Orchestre Symphonique de Sao Polo,
l’Orchestre Symphonique National
Danois, l’Orchestre Philharmonique
Royal de Stockholm, l’Orchestre
Symphonique de Göteborg, l’Orchestre
National de Belgique, l’Orchestre de
la Fondation Gulbenkian, l’Orchestre
de la Suisse Romande, l’Orchestre
Philharmonique de Dresde,
l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig,
le Rundfunk Sinfonieorchester Berlin
(Orchestre Symphonique de la Radio
de Berlin) et la Staatskapelle de Dresde.
Après des débuts couronnés de succès
en août 2013, Josep Pons est revenu
au festival des BBC Proms pour
se produire une nouvelle fois avec
l’Orchestre Symphonique de la BBC en
juillet 2014. Josep Pons a instauré une
relation particulièrement fructueuse
avec l’Orchestre Symphonique
de la BBC avec notamment une
collaboration régulière dans le cadre de
sa série de concerts au Barbican Centre
et des projets d’enregistrements. Dans
le cadre de ses fonctions à Barcelone,
Josep Pons a, au cours de la saison
2013/2014, dirigé La Légende de la
Ville Invisible de Kitège de RimskyKorsakov et la Walkyrie de Wagner.
Pour la saison 2014/2015, Josep Pons
donnera au Gran Teatre del Liceu des
représentations de Siegfried et Cosi Fan
Tutte et sera à l’affiche du Teatro Real
pour Amor Brujo de Manuel de Falla.
Par ailleurs, il collaborera, entre autres,
avec l’Orchestre de Paris, l’Orchestre
Symphonique de la BBC et l’Orchestre
du Gewandhaus de Leipzig. Josep
Pons a fait en décembre 2014 sa
première apparition avec l’Orchestre
de Chambre d’Écosse et fût en janvier
dernier, à la tête de l’Orchestre
Symphonique de Birmingham.
En 1999, Josep Pons a été lauréat
du Prix National de Musique
décerné par le Ministère de la
Culture espagnol pour avoir
longuement et remarquablement
œuvré en faveur de la musique du
vingtième siècle ainsi que pour la
qualité de ses interprétations et sa
programmation singulière.
9
Arcadi Volodos
piano
© Sony
Né à Saint-Pétersbourg en 1972,
Arcadi Volodos étudie d’abord la voix
et la direction avant de se tourner
vers le piano, au Conservatoire de
Saint-Pétersbourg puis à Moscou,
Paris et Madrid. Depuis ses débuts
à New York en 1996, il se produit
dans le monde entier aux côtés
de nombreux orchestres et chefs
les plus éminents. Il est l’invité
régulier de la Philharmonie de
Berlin, du Musikverein de Vienne,
du Théâtre des Champs-Elysées,
et du Festival de Salzbourg, où il
se produit chaque année depuis
2002. Parmi les temps forts de ces
dernières saisons, citons des récitals
à Londres, Zurich, Vienne, Madrid,
Amsterdam, Saint-Pétersbourg,
Varsovie, Bruxelles, Munich, Séoul,
Pékin, Buenos Aires, Istanbul,
Baden-Baden, Dortmund, Leipzig
et Vienne, ainsi que des concerts
avec l’Orchestre du Concertgebouw
d’Amsterdam, les orchestres
philharmoniques de Munich et
d’Oslo et la Staatskapelle de Dresde.
La saison 2013-2014 est marquée
par une tournée européenne avec
l’Orchestre du Gewandhaus de
Leipzig sous la direction de Riccardo
Chailly à Leipzig, Vienne, Londres
et Paris, ainsi que des récitals dans
les plus grandes villes d’Europe.
Depuis ses débuts, Arcadi Volodos
a enregistré plusieurs albums
consacrés à Schubert, aux Sonates
de Rachmaninov et son Concerto
n° 3 avec le Philharmonique de
Berlin sous la direction de James
Levine, le Concerto pour piano de
Tchaïkovski dirigé par Seiji Ozawa.
Son enregistrement Volodos
joue Liszt a reçu de nombreuses
récompenses. En 2010, son récital
au Musikverein a fait l’objet d’un
CD et d’un DVD acclamés par la
critique.
10
Arcadi Volodos vient de consacrer
un album au compositeur catalan
Federico Mompou lequel a reçu
le Grammophone Award et le EchoPreis. Cette saison Arcadi Volodos
est Artist in residence au Konzerthaus
de Berlin où il présente différents
programmes avec orchestre,
musique de chambre et récitals.
Il jouera le troisième concerto de
Beethoven avec l´Orchestre de
Paris, et se produira à deux reprises
à Salzburg, au Festival de Pâques
avec le Staatskapelle de Dresde
dirigé par Daniele Gatti et cet été
en récital.
FORMATION ORCHESTRALE
Eric Crambes
Frédéric Pazio
Martial Boudrant
Premiers violons
Altos
Sylvie Vivies
Samika Honda
Nicole Boussinot
Maryse Ursule
Sylvie Mougeat
Jean Claude Cadres
Mary Randles
Stéphane Guiocheau
Julia Raillard
Stéphanie Padel
Alix Catinchi
Guillaume Devin
Sandrine Martin
Marie Cauchefer
Bruno Dubarry
Lambert Chen
Laura Ensminger
Isabelle Mension
Claire Pelissier
Vincent Cazanave-Pin
Mailyss Cain
Audrey Leclercq
Antoine Feytis
Thomas Aubry
Pauline Guenichon
Guillaume Leroy
Seconds violons
Audrey Loupy
Chiu-Jan Ying
Mohamed Makni
Yves Sapir
Virginie Allemand
Laura Fougeroux
David Benetah
Guilhem Boudrant
Eléonore Epp
Quentin Debroeyer
ji yun Jeong
Pauline Kononovitch-Tartas
Violoncelles
Sarah Iancus
Vincent Pouchet
Philippe Tribot
Christopher Waltham
Benoît Chapeaux
Thomas Dazan
Sébastien Laurens
Léa Birnbaum
Sophie Chauvenet
Nanon Fustier
Contrebasses
Théotime Voisin
Pierre Hequet
Gérard Pons
Michel Renault
Daniel Ben Soussan
Conor Mc Carthy
Tarik Bahous
Guillaume Girma
Flûtes
Jean-Charles Masurier
Tubens
Hervé Lupano
Jean Wilfrid Grongnet
Benoit Hui
François Lugue
Sandrine Tilly
Florence Fourcassie-Tardy
Leslie Richmond
Cécile Robilliard
Trompettes
Hautbois
Trompette basse
Martin Lefevre
Jean Michel Picard
Gabrielle Zaneboni
Augustin Gorisse
Clarinettes
David Minetti
Jean-Paul Decamps
Laurence Perry
Elsa Centurelli
Hugo Blacher
Heike Gerber
Thomas Pesquet
Aymeric Fournes
Trombones
David Locqueneux
Jules Boittin
Rubén Gonzalez Del Camino
Fabien Dornic
Tuba
Sylvain Picard
Bassons
Timbales
Lionel Belhacene
Christophe Vivies
Marion Deleplancque
Mylène Poulard
Percussions
Cors
Thibault Hocquet
Nicolas Josa
Arnaud Bonnetot
Florian Reffay
Jean-Sébastien Borsarello
Adrian Salloum
Christophe Dewarumez
Luc Bagur
Arnaud Lassus
Harpes
Gaëlle Thouvenin
Cécile Barutaut
Halle aux Grains - 05 61 63 13 13 - www.onct.toulouse.fr
conception graphique : www.vifdesign.fr
Premier Violon Solo