Samedi 28 Mai 2016
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FINALE DE LA LIGUE DES CHAMPIONS DE L’UEFA REAL MADRID-ATLETICO MADRID (CE SOIR-19H45) Derby madrilène pour revanche européenne Lire en page 11 Le Quotidien Vendredi 27 - Samedi 28 Mai 2016 n°4755 - Prix : Algérie 15 DA — http://www.lexpressiondz.com — ISSN 1112-3397 — Directeur Fondateur : AHMED FATTANI TROIS MOIS ENTRE EXAMENS, RAMADHAN ET VACANCES L’ALGÉRIE EN MODE VEILLE REMISE DES CLÉS DU PREMIER LOT DE LOGEMENTS LUNDI PROCHAIN Aadl 1 : la dernière ligne droite Le secteur sensible de l’habitat ne sera pas touché par les mesures d’austérité. Lire en page 4 l’article de Abdelkrim Amarni Dans une dizaine de jours, le pays baissera rideau, profitera des nuits estivales, sentira la fraîcheur de la Méditerranée. Lire en page 3 l’article de Saïd Boucetta PLUS DE DEUX ANS APRÈS SA DERNIÈRE VISITE Sellal demain à Tizi Ouzou Le Premier ministre devrait renouer avec sa traditionnelle rencontre avec la société civile où il est attendu sur les questions chaudes d’actualité. Lire en page 4 l’article de Walid Aït Saïd LA DIPLOMATIE ALGÉRIENNE EST FIDÈLE À SA DOCTRINE ET À SES TRADITIONS RETOUR EN FORCE Le réveil de la diplomatie algérienne, après une décennie entière de politique étrangère tournée vers l’Europe et les Etats-Unis, a permis la reconquête d’un nombre appréciable de places fortes non seulement en Afrique, mais aussi en Amérique latine et en Asie. Lire en page 24 l’article de Chaabane Bensaci SÉCURITÉ ET LUTTE CONTRE LE TERRORISME «Une cause commune pour l’Algérie et la France» C’est ce qu’a déclaré jeudi à partir d’Oran le directeur de l’Institut national français des hautes études en sécurité et justice, Cyrille Schot. Lire en page 2 l’article de Wahib Aït Ouakli L’Actualité VENDREDI 27 - SAMEDI 28 MAI 2016 SÉCURITÉ ET LUTTE CONTRE LE TERRORISME «Une cause commune pour l’Algérie et la France» C’EST CE QU’A DÉCLARÉ JEUDI à partir d’Oran le directeur de l’Institut national français des hautes études en sécurité et justice, Cyrille Schot. En se rendant dans la wilaya d’Oran, Cyrille Schot n’a pas omis de souligner que son but «était de savoir comment les autorités expriment localement l’organisation de la sécurité et la justice en faveur des citoyens». ! WAHIB AÏT OUAKLI E n dépit des petits incidents de différentes natures soufflant le chaud et le froid entre l’Algérie et la France, rien ne semble pouvoir affecter les relations et la collaboration sécuritaire liant l’Algérie et la France. Rien ne peut non plus les pousser à une quelconque frilosité. Le consensus est contre toute attente remporté : entre l’Algérie et la France, le défi est plus que commun, voire une nécessité irrévocable prise en compte aussi bien par les institutions et les responsables hiérarchiques de l’Algérie que par leurs homologues de l’Hexagone, la France. Une telle évidence se traduit par la nécessité de conjuguer en permanence tous les efforts en matière de sécurité en premier lieu dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. C’est ce qu’a indiqué jeudi dernier à partir d’Oran le directeur de l’Institut national français des hautes études en sécurité et justice, Cyrille Schot. Celuici, en prenant part à la rencontre qui a eu lieu jeudi à Oran, est allé droit dans son speech en soulignant que «l’Algérie et la France sont confrontées à des défis communs sur le terrain, dont le terrorisme, d’où l’importance d’une étroite coopération et collaboration en la matière. Plus explicite, Cyrille Schot détaillera le fond de sa pensée en affirmant que «les deux pays sont confrontés à des défis communs sur le terrain, principalement au terrorisme». L’exemple algérien à suivre Un tel aveu formulé par le directeur de l’Institut national français des hautes études en sécurité et justice le laissera encore une fois aller plus loin dans son discours en situant avec exactitude le centre principal d’intérêt liant les deux pays. En discourant de telle sorte, il a ponctué son propos avec force détails argumentant ses dires en L’Algérie a lutté... seule A l’image de ce qui s’est passé à Paris en 2015, aucun pays n’est épargné par le terrorisme «mettant en exergue l’expérience algérienne en matière de lutte contre ce fléau». D’un appel solennel, le directeur de l’Institut national français des hautes études en sécurité et justice n’a pas raté l’occasion pour rappeler, tout en insistant, «l’importance d’intensifier l’échange d’expériences et de formation pour réaliser les aspirations des deux parties principalement en matière de sécurité et de justice». Dans sa visite en Algérie, le directeur de l’Institut national français des hautes études en sécurité et justice guide une imposante délégation constituée de près de 120 personnes, toutes issues dudit institut. Pour le directeur de celuici, une telle visite en Algérie rentre dans le cadre «de la volonté de res- serrer les liens entre les deux pays, exprimée par les deux chefs d’Etat, Abdelaziz Bouteflika et François Hollande. Dans son plaidoyer, le directeur de l’Institut national français des hautes études en sécurité et justice consolidera davantage ses propos en leur donnant un cachet particulier reposant essentiellement sur l’histoire commune liant les deux pays, l’Algérie et la France. Il dira en ce sens que «nous avons eu une longue histoire commune, parcourue par des moments très douloureux ». Sur sa lancée, il a ajouté que «nous le savons et nous devons regarder ensemble vers l’avenir et relever ensemble les défis communs». Les premiers signes attestent que la la réussite d’un tel défi se traduit par la réus- site de la visite en Algérie rendue par les cadres de l’Institut national français des hautes études en sécurité et justice. «Le constat est très positif, après des visites aux grandes autorités des domaines de la sécurité et de la justice et des entretiens avec les hauts responsables de la direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn), de la Gendarmerie nationale, de la Protection civile ainsi que des ministères de la Justice et des Affaires religieuses et des Wakfs », a souligné Cyrille Schot, ajoutant que «nous avons pu constater le haut degré de modernité de ces institutions et leur ambition d’aller toujours plus loin dans le rapprochement du citoyen et dans l’appropriation des techniques les plus modernes». Très satisfait de sa visite dans la deuxième ville du pays, Cyrille Schot a été très élogieux vis-à-vis des responsables locaux en affirmant que «le wali d’Oran nous a fait un exposé remarquable qui nous a permis de voir le souci permanent des autorités pour la modernisation et la proximité de la population». Le wali d’Oran n’a pas été moins éloquent dans son intervention en abordant la situation sécuritaire qui a prévalu en Algérie durant la décennie noire. Il détaillera rétrospectivement la tragédie contre laquelle «le pays se défendait seul contre le terrorisme qui a fait plusieurs centaines de milliers de victimes entre morts, blessés et autres». D’un verbe qui se voulait accrocheur, Abdelghani Zaâlane n’a pas non plus omis de rendre hommage à toutes les victimes de cette période noire. «Seuls les sacrifices de policiers, des gendarmes, des éléments de l’ANP et des enfants du peuple ont permis de réduire ce fléau », a-t-il indiqué avant de se lancer dans la politique entérinée par la présidence de la République qui a, selon le wali, été «une sage décision du président de la République qui a consisté en l’organisation d’un référendum sur la Réconciliation nationale, qui a permis à des milliers de terroristes de se repentir et de reprendre leur vie normale». Passés aux débats, les intervenants ont axé leurs communications sur le terrorisme et le taux de criminalité dans la wilaya, la police de proximité et le rôle de la femme dans le développement de la wilaya. W. A. O. FIN DE LA VISITE DU CHEF D’ÉTAT-MAJOR À BÉCHAR L’Armée exhibe sa force de frappe LE DÉPLACEMENT du chef d’état-major, Ahmed Gaïd Salah, à Béchar au niveau de la 3e Région militaire sonne comme une réelle mise en garde qui renseigne sur une menace. ! IKRAM GHIOUA L e vice-m ministre de la Défense, chef d’état-m major de l’ANP, le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah a usé d’un ton ferme dans son allocution lors de la première journée de ce déplacement, le plus long d’ailleurs. A qui s’adresse exactement le général de corps d’armée ? Ces mises en garde visent-elles un ennemi particulier ? Les démonstrations de force auxquelles il a assisté portent-elles un avertissement défini ? Tout porte à croire que le vice-ministre de la Défense nationale dévoué à sa mission tente par ses nombreux messages de s’adresser aux ennemis de tout bord. Ceux-là même qui tentent de réveiller les démons implantés dans la société pour déstabiliser le pays devront désormais comprendre que l’armée jouit d’une grande compétence en matière de combat atteignant parfois des performances revendiquées par de grandes puissances qui n’ont pas caché leur souhait de partager l’expérience de l’ANP. Des experts en matière militaire ont déduit d’ailleurs, des messages nullement fortuits vu l’ampleur des termes employés par le vice-ministre de la Défense. Il a averti « les ennemis de l’Algérie à ne pas franchir les lignes rouges aux couleurs du sang de nos chouhada ». Il a précisé à qui veut bien l’entendre que « la meilleure récolte pour l’ANP est le fruit de sa capacité à accomplir pleine- ment et en tous moments son devoir national envers sa patrie et son peuple pour que l’Algérie puisse demeurer inaccessible aux conspirations de ses ennemis ». Mais aussi que ses troupes étaient prêtes à accomplir leur mission dans toutes les situations et en toutes circonstances. Le fait de faire savoir que les troupes de l’ANP sont prêtes à agir en toute circonstance renseigne sur les visées de l’ennemi a priori démasqué. En plus de son discours doué de sens et très significatif, le vice-ministre de la Défense nationale ne manquera pas d’être à jour durant cinq jours pour superviser l’exécution de l’exercice combiné de tir à balles réelles, dans ses trois étapes, comme confirmé dans un communiqué du MDN. Son avant- dernier jour a été entièrement consacré à cet exercice de haut niveau, dont la dernière étape a eu lieu au sud de Tindouf. Une étape avec une démonstration de très haut niveau « portant sur le plan d’exécution et les différentes actions de combat à exécuter par un ensemble de formations des forces terrestres, aériennes et de défense aérienne du territoire ». Pour convaincre le voisin d’à côté, le viceministre a supervisé au champ de tir « les différentes phases de l’exercice, exécutées avec un haut niveau de professionnalisme, concrétisé à travers une étroite coordination entre les formations engagées et un strict respect du plan d’action et de timing, ainsi qu’une grande précision de tirs, ce qui illustre le fruit d’une rigueur dans la préparation, la planification et l’exécution des différentes actions de combat, tout au long d’une année de préparation au combat, ainsi que la grande conscience des cadres et des éléments, de la responsabilité qui incombe à tout un chacun, qu’est essentiellement la bonne préparation et la permanente disponibilité, en toute condition, à accomplir le devoir sacré de défendre la souveraineté, la stabilité et l’unité de l’Algérie », souligne un communiqué du MDN. Le message est donc bien clair pour mettre en garde le Makhzen. Mais les messages du général de corps d’armée vont au-delà des frontières Ouest, ils s’adressent aussi aux alliés des conspirateurs qui tiennent à faire de l’Algérie un second Etat à l’image de la Libye. Pour être plus dissuasif à l’égard des prédateurs, le vice-ministre usera dans ses propos des termes « cohésion populaire contre toute atteinte » et « l’honneur inégalé qui renforce la confiance du peuple en son armée et la détermination des éléments à accomplir leur devoir national ». En toute circonstance, le chef d’étatmajor de l’ANP a choisi le moment et l’espace pour être concluant. Ses messages, pensent des experts militaires cités par presse.dz, ne pouvaient pas être tenus ailleurs, ils n’auraient pas eu le même impact, la même interprétation. Le fait qu’ils aient été prononcés dans la 3e Région militaire signifie qu’ils ne sont pas destinés à l’intérieur, mais à nos voi- 2 sins. Le conflit autour du dossier du Sahara occidental prend de l’ampleur, on ne veut pas en parler ni s’en rendre compte simplement. Le Maroc est engagé dans une logique qui peut aller loin. L’issue politique est bouchée, le roi fait fi de l’injonction des Nations unies pour le retour de la Minurso (Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental). A cela il n’y a pas lieu d’épargner la France qui soutient le Maroc sur la question du Sahara occidental. Ses messages, cette démonstration de force et ces exercices de combat interviennent au moment où un rapport américain de Global Fire Power classe l’Algérie comme étant une puissance militaire à la 26ème place mondialement et la 3ème dans le Monde arabe et première au Maghreb, contrairement à l’armée marocaine qui a reculé à la 56ème place. Ce classement a pris en considération plusieurs facteurs aussi bien sur le plan de l’armement que des compétences et formation. Le rapport a aussi pris en compte les hautes technologies que détient chaque pays. C’est un classement qui va certainement pousser Mohammed VI à augmenter ses contrats d’achats d’armes de l’Arabie saoudite qui joue un rôle important de propagande au profit de la mouvance terroriste, mais aussi comme soutien au Maroc dans le dossier du Sahara occidental. I. G. L’Actualité VENDREDI 27 - SAMEDI 28 MAI 2016 TROIS MOIS ENTRE EXAMENS, RAMADHAN ET VACANCES L’Algérie en mode veille DANS UNE DIZAINE DE JOURS, le pays baissera rideau, profitera des nuits estivales, sentira la fraîcheur de la Méditerranée. ! SAÏD BOUCETTA A l’approche de la saison estivale, les Algériens, c’est bien connu, adoptent une posture d’attente et semblent même un peu pressés de voir débarquer la meilleure période de l’année. Et pour ajouter au plaisir des uns et des autres, le mois sacré du Ramadhan, intervient pour 2016 au tout début du mois de juin. C’est véritablement le dernier signal du début d’un été prometteur. Il y a d’abord, l’examen du baccalauréat à passer. Une petite période stressante de quelques jours seulement. Un stress certainement tempéré par la Foire internationale d’Alger qui, à travers les animations et les agréables découvertes que les Algérois sont censés faire, apporte les premières brises estivales. Dans le reste du pays, les Algériens ne disposeront pas du même « traitement anti-stress », mais à l’idée même de savoir que le pays se rapproche doucement, mais sûrement du mois sacré est une raison suffisante pour faire passer «la pilule». Il est vrai que nous sommes à moins de dix jours de la nuit du Doute, mais déjà les esprits sont gagnés par le plaisir du farniente. Les fonctionnaires, les autres travailleurs comptent les jours un à un et sentent presque les odeurs si particulières du Ramadhan. Il y aura, les dix premiers jours, le casse-tête du panier à remplir, mais juste les quelque 9 heures qu’on passera entre le réveil et l’Adhan. Ensuite, Les soirées par contre s’annoncent très animées c’est bien connu, ce sont les appels des soirées ramadhanesques qui occupent déjà les esprits. Cette année, le calendrier est parfait. Le mois sacré débute au tout début de l’été. Sur les trois mois, il n’égrènera qu’un seul. Il restera pour les familles algériennes deux longs mois pour profiter des vacances. Sur les cinq dernières années, nous sommes dans les meilleurs temps, pourrait-on dire. C’est excellent pour une société qui a subi une année compliquée avec des discours catastrophistes sur l’état des finances du pays, des menaces sur sa sécurité, même transfrontalière, tout de même, trop médiatisées pour échapper à l’in- tention des uns et des autres. En fait, l’Algérien a vécu sur ses nerfs les neuf premier mois de l’année. Il ne s’est rien passé de grave au niveau climatologique et encore moins au niveau politique et la crise économique n’a été vécue qu’à travers la presse écrite et audiovisuelle, mais l’effet est là et le stress aussi. C’est dire que les citoyens ont hâte de revivre les instants presque «féeriques» d’un Ramadhan qui, cerise su le gâteau, ne dérange pas les agendas des futurs vacanciers. Bien au contraire. Il débute après que toutes les épreuves soient passées et se termine avec la promesse de juillet et août, presque totale- ment acquis à l’activité préférée de tout être humain. Au plan social donc, le timing est parfait. Les Algériens de toutes les couches sociales trouveront leurs comptes dans les recoupements que font les calendriers religieux et civil. Mais ce ne sera pas le cas sur les aspects économiques. Il est, en effet, évident que tous ne partiront pas physiquement en congé. Il restera plus de la moitié des travailleurs à leurs postes. Les administrations doivent fonction- E L’ DITORIAL MOHAMED AÏSSA À PROPOS DE LA DURÉE DE LA PRIÈRE DE «TARAOUIH» «Les imams sont libres du timing» Le Mali et le temps qui passe LE MINISTRE a défendu l’adhésion de l’Algérie à la Convention internationale de lutte contre toutes formes de discrimination à l’égard des femmes. ! NADIA BENAKLI C e n’est pas une règle fixe. La prière de «tarawih» peut être écourtée ou prolongée. Le ministre des Affaires religieuses refuse de dicter le timing. Interpellé sur la nécessité de définir des règles claires pour la prière de « tarawih » durant le mois sacré du Ramadhan, jeudi dernier lors d’une séance consacrée aux questions orales au Conseil de la nation, M. Aïssa ne veut pas interférer dans les mosquées. « Le ministère s’abstient d’interférer dans la gestion des affaires internes des mosquées, de fixer la durée de la prière de « tarawih » ou des sourates précises ou encore imposer aux imams une méthode à suivre dans la pratique de cette prière, qui serait différente de celle qu’ils ont apprise de leurs chouyoukh ou enseignants», a-t-il affirmé en laissant libre le choix aux imans. Connaissant parfaitement ses responsabilités, Mohamed Aïssa a souligné que le rôle du ministère «se limite uniquement à accompagner la mosquée et à former des imams qui sachent guider les fidèles et leurs faciliter la pratique religieuse». Pour ce qui est de la durée de la prière, l’hôte des sénateurs a soutenu que cette question « relève de l’appréciation de l’imam». Par ailleurs, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs a défendu l’adhésion de l’Algérie à la Convention internationale de lutte contre toutes formes de discrimination à l’égard des femmes (Cedaw). «L’Algérie a adhéré à cette convention tout en émettant des réserves sur les articles qui sont contraires à la Charia et à l’identité nationale», a affirmé le ministre. Contrairement aux appréhensions exprimées par le sénateur Saïdi Hocine qui voit en cette convention adoptée en 1996 une véritable menace pour les valeurs de la société et de la religion en précisant que l’association des Ulema l’a fortement contestée et rejetée, M. Mohamed Aïssa a assuré que l’Algérie n’a pas renoncé à ses principes et à ses traditions. « L’Etat est conscient de la sensibilité de la question et les réserves émises par l’Algérie sont maintenues», a-t-il encore une fois précisé. Se voulant convainquant, le ministre a rappelé que l’Algérie a voté cette conven- tion qui compte 30 articles tout en formulant des réserves à certains articles, notamment en ce qui concerne l’égalité des sexes face au mariage, l’arbitraire international etc. M. Aïssa a soutenu que « toutes les appréhensions à ce sujet ont été dissipées», en arguant ses propos que « même vingt ans après l’adoption de ce document, il n’a été constaté (contrairement à M. Saïdi) aucun dérapage comme le mariage sans l’approbation du tuteur ou autre». Le sénateur s’est interrogé sur l’utilité de l’adhésion de l’Algérie alors que des pays comme les USA, la Suisse n’ont pas adhéré. En réponse, M. Aïssa a expliqué que l’Algérie a fait cette démarche dans le souci de protéger la femme et de s’aligner sur les conventions internationales. L’hôte des sénateurs a mis l’accent sur « la nécessité de soutenir les efforts consentis en Algérie pour préserver les droits de la femme sur la base de l’égalité des sexes et de la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales ». «La femme est avant tout la maman, la sœur, l’épouse et la fille sa place est capitale au sein de la société», a-t-il affirmé. Le ministre n’a pas omis de rappeler le message du président de la République Abdelaziz Bouteflika, lors de la Journée internationale de la femme, dans lequel il avait affirmé que l’islam préserve indéniablement les droits de la femme et que les réserves qui doivent être levées sont celles qui sont en conformité avec l’amendement constitutionnel et ne touchent aucunement aux préceptes de la religion ou aux fondements de l’identité nationale». Mohamed Aïssa a affirmé que la polémique suscitée par la position de l’Algérie vis-à-vis de cette convention «n’est qu’une sortie médiatique et partisane vaine et sans aucun fondement». Il a d’ailleurs relevé que la dernière révision constitutionnelle a permis «un saut qualitatif dans ce domaine, en ouvrant la voie à la femme pour occuper de hauts postes de responsabilité et en élargissant la représentation féminine dans les assemblées élues et autres ». Afin d’éviter la polémique, le ministre a martelé que « la position du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs est celle du gouvernement». N. B. 3 ner, les usines tourner et les commerces demeurer ouverts. Le problème, c’est que les vacances, c’est aussi dans la tête. Cela se traduit par un rythme d’activité en sensible baisse, dans la totalité des secteurs d’activité du pays. Ceux qui ne partent pas en congé travaillent en comptant les jours qui les séparent de la «délivrance», et de retour de vacances, il travailleront avec la tête ailleurs qu’au bureau ou à l’usine. Bref, personne ne pourra ôter aux Algériens l’idée que les vacances ça dure trois mois, que l’on soit les pieds dans l’eau ou sur la pédale d’une machine. Cette longue période fera, on ne s’en doute pas, la joie des familles. Les très longues soirées ramadhanesques en famille ou dans les salles de spectacle, voire même dans la rue qui se découvre une animation exceptionnelle, suivies par de longues journées à la plage après l’Aïd, et la nouvelle mode se précise, des dîners à la belle étoile les pieds dans l’eau, sans que cela ne coûte cher, ajoute à la magie estivale que l’on bosse ou pas. Résultat : tout le pays, peut-être même ministres compris, se prépare à se mettre dans la peau du vacancier et la productivité et autres concepts économiques attendront la rentrée de septembre. En fait, dans une quinzaine de jours, le pays baissera rideau, profitera des nuits estivales, sentira la fraîcheur de la Méditerranée… Bref, l’Algérie se mettra en mode veille pour trois longs mois. S. B. ! ZOUHIR MEBARKI B locages. Au Mali, l’Accord de paix connaît des difficultés à se mettre en place. C’est ce que sont venus dire, mardi dernier, à Lamamra les membres de la CMA (Coordination des Mouvements de l’Azawad). Chose qui n’avait pas échappé à notre ministre des Affaires étrangères. En effet et une semaine avant l’arrivée de la délégation de la CMA, Ramtane Lamamra avait, dans un entretien à l’APS, déclaré notamment que « force est de reconnaître que le processus de mise en œuvre de l’Accord est confronté à des difficultés qui freinent le rythme de son avancement et amoindrissent ses résultats ». Ainsi et une année après sa signature, cet accord laborieusement obtenu sous la direction de l’Algérie fait face à des blocages qui inquiètent les signataires. Ces derniers comptent sur l’Algérie pour « créer une nouvelle dynamique » et lever les contraintes qui bloquent la mise en œuvre de l’accord. C’est pourquoi, une réunion du Comité international de suivi de l’Accord de paix est prévue. C’est ce qu’a promis Lamamra à l’issue de la réunion avec les membres de l’Azawad. Non sans évoquer quelques-uns de ces « freins » qui empêchent l’avancée de l’accord. « On peut citer l’indisponibilité de tout le financement nécessaire à la réalisation des projets et programmes prévus à l’annexe 3 de l’Accord, la persistance de l’insécurité ambiante qui freine la relance des actions de développement, en particulier, au Nord du Mali, les menaces liées à la persistance du terrorisme et du narcotrafic, la complexité des procédures de décaissement du financement déjà acquis et, d’une manière générale, certaines lenteurs dans le processus décisionnel pour la concrétisation des mesures stipulées dans l’Accord », a-t-il déclaré. Il n’en demeure pas moins que ces problèmes ne sont pas le fruit du hasard. On peut même affirmer que derrière se cachent des forces de résistance qui veulent mettre le temps à profit pour espérer un retour à la case départ. La configuration de la scène politique internationale actuelle donne des signes de changement notables dès l’année prochaine. Il y a l’élection présidentielle française dont dépend fortement le maintien ou pas des troupes françaises au Mali et même dans toute la région du Sahel. Il y a l’élection américaine dont il est difficile de pronostiquer le résultat. Il y a également le changement attendu à la tête de l’ONU. Sans aller plus loin, il y a là de quoi changer complètement la donne internationale. Surtout celle du règlement des conflits. Il est clair que le temps n’est pas en faveur de la paix. Les membres de la CMA le savent. Les dirigeants des pays du Sahel aussi. Plus particulièrement le président malien qui devrait faire plus d’efforts pour la paix ! Z. M. L’Actualité PLUS DE DEUX ANS APRÈS SA DERNIÈRE VISITE ROUIBA Une cérémonie de sortie de la 15e promotion d’officiers a été organisée jeudi dernier à l’Ecole nationale préparatoire aux études d’ingénieurs (Enpei) de Rouiba (Alger) «Chahid Badji Mokhtar». La cérémonie de sortie de 250 ingénieursofficiers a été présidée par le chef du département emploi et préparation à l’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le général-major Chérif Zerrad, en présence de généraux-majors, de généraux et d’officiers supérieurs des différents services et directions de l’ANP. Le général-major Zerrad a procédé à l’inspection de la promotion sortante et à la remise des diplômes aux lauréats, avant de baptiser cette promotion du nom du chahid Abdelhak Oumeddour, né le 24 février 1934 à Guelma. Dans son allocution, à cette occasion, le directeur général de l’école, Chérif Adnane a affirmé que «l’école dispose de tous les moyens humains et matériels nécessaires, conformes aux standards internationaux, grâce au soutien continu du vice-ministre de la Défense nationale, chef d’étatmajor de l’Armée nationale populaire, le général de corps d’armée». Le colonel a indiqué que les élèvesofficiers diplômés ont été sélectionnés parmi plus de 1 258 ayant obtenu les meilleures moyennes au baccalauréat, appelant ces derniers à «se doter de connaissances à l’effet de maîtriser les techniques de pointe». Issu d’une famille modeste, le chahid Oumeddour a adhéré au Parti du peuple algérien en 1952 et rejoint les rangs de la guerre de libération en décembre 1954. Il a participé à l’offensive du 20-Août 1955 de Guelma et plusieurs autres batailles avant de tomber au champ d’honneur le 28 août 1961 à Guelma. REMERCIEMENTS CITOYENS À Monsieur le Directeur général d’Algérie télécom Mon appel citoyen, paru dans L’Expression du mercredi 25 mai, page 5, a été entendu, car vers la fin de ce jour même, la peine objet de cet appel a été ôtée de mon esprit. Là, il faut dire que le Service public naturellement tout au devoir évident — et donc sans obliger le citoyen —, le professionnalisme de ses techniciens et la rapidité de l’exécution de la tâche méritent d’être soulignés et portés à la connaissance des lecteurs du journal L’Expression dont je salue le dévouement bien près de l’assistance. Voilà ainsi une réalité de bon augure, une espèce de méthodologie professionnelle, un exemple magnifique qui, s’il est franchement multiplié pour devenir courant dans la mesure clairement possible, renforcera les relations humaines. Nous savons tous que ces relations, fréquemment dénaturées, provoquent des malentendus, sources de tensions, entre les citoyens et leur administration. En effet, que ces relations seraient très simples et très bonnes, si la communication générale, généreuse et mutuelle voulait expliquer le droit et le devoir !… Sans quoi, que pourrions-n nous faire d’autre ? Aussi, me plaît-iil beaucoup de renouveler mes remerciements les plus vifs à Algérie télécom, tout en espérant que de telles marques significatives de vrai service en faveur du citoyen participent d’une culture professionnelle efficiente et durable, à charge pour chacun de nous d’être compréhensif et égal à sa conscience civique. Sellal demain à Tizi Ouzou LE PREMIER MINISTRE devrait renouer avec sa traditionnelle rencontre avec la société civile où il est attendu sur les questions chaudes d’actualité. ! WALID AÏT SAÏD L a ville des Genêts s’apprête à accueillir le Premier ministre. Abdelmalek Sellal se rendra demain matin à la wilaya de Tizi Ouzou pour une visite de travail. Le chef de l’Exécutif renoue ainsi avec ses traditionnelles visites de terrain à travers les wilayas du pays. Il s’agit là pour Sellal de prendre le pouls au niveau local en cette période de crise financière aiguë, de s’enquérir de l’état d’avancement des chantiers lancés. Cette visite est d’autant plus importante qu’elle intervient dans un contexte national et régional des plus bouillants. Et pas seulement à cause de la situation financière délicate du pays ! Le paysage politique et médiatique est marqué ces derniers temps par une ébullition à la limite du dérapage. D’ailleurs, le Premier ministre est intervenu lundi dernier pour recadrer les choses et appeler à la retenue. Il est attendu qu’il renoue demain avec sa traditionnelle rencontre avec la société civile où il doit approfondir la question et donner plus d’éclaircissements. Le discours de Sellal à Tizi Ouzou est donc attendu par toute la nation. Des choses importantes devraient en découler et ce, dans Phs : R. Boudina Sortie de la 15e promotion d’ingénieurs officiers de l’Enpei VENDREDI 27 - SAMEDI 28 MAI 2016 Il reprend contact avec le terrain tous les domaines de la vie publique. Surtout qu’il intervient le premier jour de l’examen du baccalauréat, mais aussi à quelques jours du mois sacré du Ramadhan et une tripartite qui sera en grande partie consacrée à ses préparatifs. Le Premier ministre n’ira pas distribuer des rallonges budgétaires à « Tizi », mais plutôt écouter les doléances des citoyens et orienter les responsables locaux. Sa dernière visite dans cette wilaya remonte à avril 2014, à la veille de la dernière présidentielle. C’était l’époque de l’opulence et le Premier ministre ne s’était pas privé de sortir le carnet de chèques en offrant des rallonges budgétaires pour accélérer les projets de développement local. Surtout que la wilaya connaît un grand retard dans la matière. Mais comme les belles choses ne durent jamais, la générosité du gouvernement s’est estompée avec l’affaissement des prix du baril et l’opulence fait partie du passé. Aujourd’hui, les temps sont à la rigueur budgétaire. Alors on y va pour donner un coup de « cravache » à des chantiers dont les travaux n’ont que trop duré ! Le Premier ministre va de se fait inaugurer et visiter plusieurs projets et installations, relevant de divers secteurs. Il sera accompagné d’une forte délégation ministérielle, afin de montrer l’attachement de l’Etat à cette région. Bref, le Premier ministre essayera, un tant soit peu, de répondre aux besoins de la population locale. Revoilà donc Sellal dans son exercice préféré, à savoir tendre l’oreille à la populaW. A. S. tion… REMISE DES CLÉS DU PREMIER LOT DE LOGEMENTS LUNDI PROCHAIN Aadl 1 : la dernière ligne droite LE SECTEUR SENSIBLE de l’habitat ne sera pas touché par les mesures d’austérité. ! ABDELKRIM AMARNI L es clés du premier lot de logements du programme «Aadl 2001-2 2002» à Alger seront remises à leurs bénéficiaires lundi prochain, a révélé jeudi dernier le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune. Lors d’une visite éclair aux sites «Aadl» à Alger, Tebboune a indiqué que la remise des clés du premier lot de logements du programme «Aadl 2001-2002» à leurs bénéficiaires, sera organisée lundi prochain. Ainsi, sur un total de 11 600 unités au niveau national, 8 000 logements seront distribués dans la wilaya d’Alger, dont 2 500 à Aïn Malha, 2 200 à Ouled Fayet, 1 800 à Sidi Abdellah, 1 000 à Bouinan et 500 autres à Reghaïa. A l’est du pays, 1 000 logements seront distribués à Khenchela et 350 autres unités à Batna, soit un total de 1 350 appartements. A l’Ouest, ce sont quelque 2 250 logements qui seront livrés. 700 seront remis à leurs propriétaires à Aïn Témouchent, 600 à Mostaganem, 600 à Sidi Bel Abbès et 350 à Béchar. Tebboune a assuré que « les cités seront dotées de toutes les commodités». Au-delà de ces livraisons tant attendues par les nombreux demandeurs de logements à travers l’ensemble du pays, il y a lieu de souligner l’effort gigantesque consenti par l’Etat pour loger ses habitants et par là garantir le démantèlement des bidonvilles qui gangrènent les abords immédiats des grandes agglomérations et partout ailleurs dans le pays. Une situation qui offre une piètre image du pays qui se veut un pionnier dans le domaine de l’habitat au niveau africain, du Monde arabe mais aussi du sous-continent américain. Ces «légers» retards, tout relatifs du reste, dans les livraisons de logements, notamment ceux inscrits aux différents programmes Aadl, mais aussi sociaux et même ruraux dans certains cas, sont dus à moult dysfonctionnements dont on relève le manque d’assiettes foncières, la perturbation dans la production de certains matériaux de construction, une demande très forte et sans cesse en hausse …sans omettre, il faut le dire et l’admettre, une bureaucratisation tentaculaire minée par des passe-droits et une corruption regrettables tant dénoncés par la presse et les autorités publiques. Lors d’un entretien, en mars dernier, avec le journal arabophone Ennahar, le ministre Tebboune avait révélé que 30 000 logements de type Aadl seront remis aux souscripteurs «Aadl 1», avant le début du mois de Ramadhan. Ce sera donc chose faite lundi pro- Un effort gigantesque a été consenti par l’Etat chain. Ce sont 30 000 appartements, au lieu des 20 000 annoncés initialement, qui seront remis à leurs propriétaires dans le pays. 8 000 logements d’entre eux sont consacrés à la wilaya d’Alger dont 5 000 à Sidi Abdallah et 3 000 autres partagés sur les sites d’Aïn Malha, Ouled Fayet, Réghaïa et Bouinan. Les 22 000 logements restants seront remis aux souscripteurs des wilayas de Mostaganem, Aïn Témouchent, Batna, Khenchela, Constantine, Annaba, Skikda, Laghouat, Sétif, Tipasa et Blida. «Tous les souscripteurs du programme Aadl 2001-2002 prendront possession de leurs logements avant la fin de l’année 2016» et le surplus sera destiné aux inscrits de 2013, a assuré le ministre tout en insistant sur la sincérité de ses propos reflétant, selon lui, l’avancement des chantiers sur le terrain. «Les souscripteurs au programme Aadl-2 dans les wilayas qui n’ont jamais bénéficié de programmes de l’agence, se verront remettre leurs clés avant la fin de l’année» a-t-il également indiqué. Concernant les autres souscripteurs, il a fait savoir que l’opération se poursuivra après le règlement définitif du programme 2001-2002.Le ministre Tebboune avait récemment rassuré, en marge de la réunion du Cnes, les souscripteurs au programme Aadl 2001-2002 sur les délais de livraison de leurs logements. L’opération interviendra donc avant la fin du 1er semestre 2016. «Même si l’on ne finalisera pas les structures d’accompagnement, 4 on remettra, par principe, les clés et les actes de propriété aux bénéficiaires», a-t-il affirmé. Les taux d’avancement sont très appréciables : à plus de 85%», a ajouté le ministre. S’agissant du programme LPP (logements promotionnels publics), le ministre précisera que 30 000, sur un total de 45 000 souscripteurs, ont déjà retiré l’ordre de versement et procédé au paiement de la deuxième tranche. Le ministre s’est par ailleurs montré optimiste quant à la cadence des travaux, affirmant «que dans certaines wilayas, le programme Aadl 2 avance bien», et ce, sans se prononcer sur le cas de la wilaya d’Alger, se contentant d’avancer que les livraisons seront effectuées avant la fin du premier semestre 2016. Une chose est sûre en tout cas, l’austérité ne va pas toucher ce secteur très sensible ! Le programme de location-vente relancé en 2013 est, régulièrement, doté de rallonges budgétaires. Ainsi, une enveloppe financière pour la réalisation de 80 000 logements supplémentaires et une autre en 2016 pour réaliser le même quota de logements a été consentie. Le gouvernement avait décidé de financer la réalisation annuelle de 80 000 logements selon la formule location-vente, jusqu’à satisfaction de toutes les demandes formulées au titre de ce programme destiné à la classe moyenne, dont le revenu mensuel ne dépasse pas 108 000 DA. A. A. De Quoi j’me Mêle VENDREDI 27 - SAMEDI 28 MAI 2016 DÉBUT DE VENTE DE BILLETS POUR LE HADJ 2016 L’OPÉRATION de vente de billets d’avion pour les citoyens concernés par le pèlerinage 2016 a débuté mardi dernier au niveau de toutes les agences d’Air Algérie, a indiqué jeudi le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales dans un communiqué. A cet effet, tous les concernés sont invités à se rapprocher de ces agences pour l’acquisition des billets de voyage munis du dossier comprenant le passeport biométrique, l’attestation de succès au tirage au sort ou livret de pèlerinage 2016 et une copie du récépissé de paiement délivré par la Banque d’Algérie, en ce qui concerne les citoyens ayant choisi d’être encadrés par l’Office national de pèlerinage et de l’Omra. 1,2 milliard de dinars d’investissement pour 25 emplois DEUX UNITÉS de production de béton prêt à l’emploi (BPE), de blocs en béton et de canaux de drainage sont entrées dans la phase de production à Oued Seguin (Mila). Jusque-là c’est très bien. Il se trouve cependant un petit quelque chose qui fait grincer la machine. En fait, les deux unités ont coûté pas moins de 1.2 milliard de dinars, et n’ont créé que 25 postes d’emploi. C’est clair qu’en matière de rapport investissement-emplois, le rendement est décevant. La filiale du groupe Gica (Groupe industriel des ciments d’Algérie) est à l’origine de cet investissement. Gaz de schiste : même la GrandeBretagne s’y met LA GRANDE-BRETAGNE, qui a relancé l’exploration du gaz de schiste, s’atelle à rassurer sa population quant aux effets sur l’environnement et prépare une conférence mondiale sur ce gaz non conventionnel, pour le mois de juin prochain. Au total, 93 permis d’exploration énergétique, dont le gaz de schiste, ont été attribués depuis un an par le gouvernement britannique qui voit en cette ressource un palliatif au tarissement des sources des énergies conventionnelles. Mardi dernier, la société Third Energy a été autorisée à explorer un site de ce gaz non conventionnel dans le nord-est de l’Angleterre où l’exploration avait été arrêtée en 2011. L’AUTOROUTE DE TOUS LES DANGERS POUR LES USAGERS de l’autoroute Alger-Zéralda, les surprises se multiplient et ne sont pas forcément agréables. Et pour cause, ces derniers jours on assiste à l’entretien des palmiers, et notamment leur arrosage. Le plus inquiétant, est que pour les usagers qui empruntent la 3e voie, se faire asperger d’eau est devenu une action qui peut intervenir à n’importe quel moment de la traversée de cette autoroute. Et ce, en plus du fait que les arroseurs ne sont pas signalés, et sont difficilement repérables, si ce n’est les flaques d’eau qui les trahissent. De surcroît, quand ces équipes interviennent techniquement sur les arbres, le véhicule qui les accompagne n’est signalé que sur quelques mètres avant son arrêt, c’est dire la vigilance que doivent observer les usagers pour éviter ces obstacles improvisés ! IL INVENTAIT DES ARTICLES DEPUIS 20 ANS LE FAMEUX quotidien britannique, The Guardian qui faisait autorité dans les milieux médiatiques et politiques de Grande-Bretagne et d’ailleurs, a fait, dans son édition d’hier une annonce troublante : il est question d’un de ses meilleurs journalistes, Joseph Meyton. La publication londonienne a révélé que ledit journaliste a inventé des dizaines d’articles de presse et des interviews, cela durant une vingtaine d’années au moins. Le même quotidien souligne qu’une enquête a été ouverte pour connaître les tenants et les aboutissants de cette affaire. En attendant Meyton a perdu sa carte de presse. Des start-up algériennes séduisent des Américains ONZE PROJETS innovants dans le domaine des technologies ont été présentés, jeudi à Alger, par de jeunes porteurs de projets dans le cadre d’un programme de formation américain visant à accompagner des start-up algériennes. Baptisé «Viatic 2», ce programme financé totalement par les EtatsUnis sous la conduite de l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement (Anvredet), consiste à former de jeunes porteurs de projets sur la démarche à suivre dans l’élaboration de leurs projets et à les assister dans leur mise en œuvre. UN MÉGACOMPLEXE TOURISTIQUE À EL-OUED UN MÉGACOMPLEXE touristique doté d’une capacité d’accueil globale de 494 lits, fruit d’un investissement privé, a été mis en service jeudi dernier à El-Oued, a-t-on constaté. Ce complexe dénommé «La Gazelle d’or», qui occupe une superficie de 140 hectares dans la localité de «Ouaziten», à l’entrée ouest de la ville d’El-Oued, est considéré comme la plus grande structure touristique au sud du pays. Cette structure est caractérisée par sa conception architecturale harmonisant le style islamique et le cachet typique à la région du Souf, et répondant aux spécificités climatiques des régions sahariennes grâce à l’usage de matériaux de construction locaux. 5 L’Actualité VENDREDI 27 - SAMEDI 28 MAI 2016 LIGNE FERROVIAIRE ÉLECTRIFIÉE ALGER-DJELFA Talai promet de rattraper le retard TOUS LES PROJETS DU SECTEUR déjà entamés seront finalisés. Les projets gelés « ne sont que des projets secondaires d’aucun intérêt économique ». ! NADIA BENAKLI I l va mettre les bouchées doubles. Le ministre des Transports, Boudjema Talai, s’est engagé jeudi à rattraper le retard accusé dans le projet de la ligne ferroviaire électrifiée Alger-Djelfa passant par les wilayas de Blida et de Médéa. Le ministre qui répondait à une préoccupation du sénateur Mohamed Ketcha a promis de lever tous les obstacles qui entravent l’avancement des travaux. M. Talai a reconnu l’existence d’obstacles qui ont entravé les travaux de réalisation dont l’expropriation pour utilité publique, l’existence d’un cimetière, d’une station d’épuration d’eau et des réseaux d’électricité et de gaz, de téléphone et d’eau. «Nous redou- blerons d’efforts pour surpasser tous les obstacles en collaboration avec les services concernés en vue de rattraper ce retard», a-til déclaré devant les membres du Conseil de la nation. M. Talai a rappelé que la ligne ferroviaire Alger-Djelfa qui vient remplacer l’ancienne ligne et dont la réalisation a été confiée à l’Agence nationale des études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif) connaissait une évolution relative malgré les lenteurs dans la cadence de réalisation. Le ministre a présenté un état des lieux des différents projets. Il a précisé en outre, que le premier tronçon Alger-Blida sur une longueur de 50 km, était d’ores et déjà opérationnel pour assurer la liaison entre Alger, Chlef, Oran et Béchar de façon régulière. Pour le second tronçon reliant Chifa (w. Blida) et Ksar el Boukhari (Médéa) sur une longueur de 140 km, le ministre a affirmé qu’il était à la dernière étape de l’étude confiée à un bureau d’études. Les travaux du troisième tronçon Ksar el Boukhari-Boughzoul (Djelfa) sur une longueur de 40 km entamés en 2014, avaient atteint un taux de 6% seulement avant d’être gelés dans le cadre de la rationalisation des dépenses publiques, a-t-il annoncé. Concernant le quatrième et dernier tronçon entre Boughzoul et le chef-lieu de la wilaya de Djelfa, et dont la réalisation a été confiée au consortium Cosider-Septa-EN Frari, les travaux ont atteint 35%. Interpellé par ailleurs par un autre sénateur, Tayeb Knaiber, qui a proposé la réalisation d’un passage sécurisé dans la ville d’Aïn Sefra (W. Naâma), M. Talai a indiqué que la vitesse de la ligne ferroviaire Mechria-Béchar qui passe par la ville était de 140 km/h soit, une vitesse qui ne permet aucun passage sur cette ligne. Il a ajouté à ce propos, que la décision en date de juin 2000 fixant les conditions de réalisation et d’exploitation des passerelles, ne permettait pas la réalisation de passages sécurisés sauf sur une ligne ferroviaire dont la vitesse ne dépasse pas 100 km/h. Dans une déclaration à la presse à la fin de la séance plénière, le ministre des Transports a rassuré que «tous les projets du secteur déjà entamés seront finalisés», rappelant que les projets gelés « ne sont que des projets secondaires d’aucun intérêt économique». S’exprimant sur les réductions sur les lignes aériennes et maritimes durant l’été, il a souligné l’existence de plusieurs réductions allant jusqu’à N. B. 35% pour le transport maritime. TRANSPORT AÉRIEN Air Algérie acquiert un B 737-7 700 C L’APPAREIL RENFORCE la filiale cargo de la compagnie. Cette importante acquisition obéit à un plan de restructuration (2012-2017) qui prévoit l’achat de 16 appareils dont la valeur globale tourne autour de 85 milliards de dinars. 2025 le nombre d’avions acquis atteindra la centaine d’unités. M. Baghiani n’a pas manqué de faire savoir que le B 737-700 nouvellement acquis boostera la destination Afrique et le sud algérien, qui verra l’installation de nombreuses bases. A partir d’Alger, il pourra joindre toutes les villes européennes, d’Afrique du Nord ainsi que celles de l’Afrique subsaharienne. Notons que M. Baghiani a rassuré les ressortissants algériens vivant à l’étranger affirmant qu’Air Algérie met toutes ses capacités pour accueillir dignement nos compatriotes à la veille de ce mois sacré de Ramadhan et de la saison estivale Cet appareil fera le mix entre le cargo et le transport de passagers ! SALIM BENALIA L e Boeing, un modèle Cargo B737-7 700 C, a été réceptionné jeudi dernier à l’aéroport d’Alger en présence de M. Aziz Baghiani, conseiller du P-DG d’Air Algérie. Cet appareil arrivait directement de Seattle, Nord-Ouest des Etats-Unis, après une escale à Gander, dans l’extrême est du Canada. Il avait à son bord l’équipage et une délégation qui comprenait M. Abel Reginald, Directeur des ventes auprès de la firme Boeing. Cet appareil fera le mix entre le cargo et le transport de passagers, en fonction des exigences du marché, a clarifié M. Baghiani à la faveur d’un point de presse improvisé sur le tarmac de l’aéroport Houari-Boumediene, au niveau de la Base de mainte- nance de l’infrastructure aéroportuaire. Le modèle qui a une capacité de chargement de 18 tonnes et de 112 passagers, est convertible passagers-cargo-passagers. Il va être affecté prioritairement aux besoins de la filiale Cargo d’Air Algérie, récemment créée et forte de quatre appareils, comprenant deux ATR et deux Boeing dont ce B737-700 C. Le prix de ce Boeing avoisine les 80 millions de dollars, et fait office de quatrième génération des B 737. L’avion est un biréacteur mono couloir de court et moyen-courrier, avec une autonomie de 6000 kilomètres sans escale. Il porte le nombre de Boeing détenus par Air Algérie à 26 et le nombre global de sa flotte à 52 appareils. « Cette acquisition servira les besoins des exportateurs algériens, autant que les importateurs, notamment l’exportation des produits agricoles du Sud algérien vers l’Europe », a indiqué M. Baghiani qui a invoqué une dynamique de croissance que l’on doit suivre dans le pays. Cet arrivage est également justifié par 12% du marché local de l’aérien alors que la tendance mondiale est de 8%. Ce qui dénote de la dynamique du marché algérien du transport aérien, est-il indiqué. Cet avion-cargo flambant neuf arrive donc à point nommé pour réduire la facture des importations en jouant sur les coûts de transport et encourager les exportateurs algériens, a par ailleurs laissé entendre M. Baghiani. Ce même responsable a rappelé que cette importante acquisition obéit à un plan de restructuration (2012-2017) qui prévoit l’acquisition de 16 appareils et dont la valeur globale tourne autour de 85 milliards de dinars. Il a par ailleurs poursuivi que vers la fin 2016, Air Algérie aura 59 appareils, sachant qu’à l’horizon 2020- qui approche à grands pas, et qui est habituellement annonciatrice d’une forte pression sur les compagnies aériennes. M. Baghiani a enfin annoncé qu’une école de pilotes sera ouverte à Alger. Elle sera implantée à l’ouest de la capitale et sera opérationnelle vers la fin de l’année. Rappelons qu’Air Algérie a commandé deux avions du type B737-700C. Le premier vient d’être livré ce 26 mai 2016 et le second le sera en septembre 2016. Le Boeing 737 reste l’avion le plus vendu au monde, en avril 2016 il avait cumulé plus de 13 000 commandes et plus de 9 000 livraisons. S. B. COMMUNIQUÉ Air Algérie informe son aimable clientèle que le début des ventes Hadj 2016-1437 H, est prévu pour le Mardi 24 Mai, et prie tous les pèlerins de se rapprocher des agences ci-dessous, munis (obligatoirement) de leur : passeport, livret hadj ainsi que le reçu de versement du pécule auprès de la Banque d’Algérie : Localité Adresse Adresse Localité Khenchela Rue Abbès-Leghrour 5 Rue Colonel Benabderrezak Alger Oum Bouaghi Cité Hihi El Mekki (Ex Aletti Sétif 13 Avenue 8-Mai 1945 en face de l’hôtel Safir) Chlef M’sila M’sila 10 Boulevard des Martyrs Blida El Bordj Avenue de la République Rue des Frères Bensalah Djelfa Biskra Avenue Brahimi-Mohamed Rue Emir-Abdelkader Médéa Jijel 05 Rue Mohamed Boubzari Avenue Colonel Bougasmi Béjaïa Ouargla Place Souk Esabt/Ouargla 08 Rue de la Liberté Tizi Ouzou Touggourt Place du 1er-Novembre/Touggourt Rue Larbi-Ben M’hidi Boumerdès El Oued Cité 460 Logements/El Oued Cité 408 Logts Bt 06 Bouira Ghardaïa Rue Talbi-Ahmed/Ghardaïa El Hadjar Cité 56 Logts Laghouat Place Khemisti Galerie Carrefour Sidi-Brahim/Annaba Annaba El Goléa Marchande/Laghouat 01 Place du 1er-Novembre 1954/Tébessa Tébessa Berriane Rue de la Liberté/El Goléa 01 Place Douar Mohamed/Skikda Skikda Metlili Centre Commercial Bab Rue 1er-Novembre 1954/Guelma Guelma Ezzouar/Berriane Place 1er-Novembre/Oran Oran Tamanrasset Avenue Emir-Abdelkader/Metlili Place Kairaouane/Tlemcen Tlemcen Avenue EmirSidi Bel Abbès 08 Rue Lalout Belabbas/Sidi Bel Abbès In Salah Abdelkader/Tamanrasset 01, avenue de l’Indépendance/Saïda Saïda Centre-ville In Salah 23, Boulevard 1er-Novembre 1954/Témouchent Témouchent Illizi Centre-ville Illizi Rue Benaïed-Bendhiba /Mostaganem Mostaganem Djanet Centre-ville Djanet Boulevard Emir-Abdelkader /Tiaret Tiaret Adrar Centre commercial Rue Benkhedda-Missoum/ Relizane Relizane Timimoun Place des Martyrs Rue Emir-Abdelkader /Mascara Mascara Béchar 1 Place de la République 36 Abane-Ramdane/Constantine Constantine Tindouf Cité Moussani Rue des Frères Mazouzi N°1 Batna Air Algérie présente à ses pèlerins Hadj Moubarak. AFIN D’ENCOURAGER L’EXPORTATION VERS L’ÉTRANGER La voie aérienne est désormais ouverte ! MADJID BERKANE L es opérateurs économiques algériens ont désormais la possibilité d’exporter leurs produits et marchandises par voie aérienne. Cette déclaration a été faite avant-hier par Mohamed Abdou Bouderbala, président- directeur général de la compagnie aérienne Air Algérie, en visite dans la wilaya de Annaba. « Les opérateurs économiques nationaux désireux d’exporter par avion leurs produits sont invités à se rapprocher des services de la compagnie et présenter leurs demandes de prise en charge », a-t-il indiqué par ailleurs .Selon M.Bouderbala, le nouvel avion de fret de type 737-700C NG (Next Generation) du constructeur Boeing réceptionné jeudi dernier par Air Algérie (lire l’article de Salim Benalia), sera destiné à cette fin. Cet avion d’une capacité de 18 tonnes sera suivi par l’acquisition avant la fin de sens de trouver d’autres ressources financières pour l’économie nationale outre les revenus des hydrocarbures qui sont instables et éphémères. Cet objectif a d’ailleurs été évoqué par M.Bouderbala, en disant toujours à partir d’Annaba que le fret aérien est conçu dans le but, entre autres, de viser « la recherche de sources de financement outre la vente des billets ». En outre, Il faut relever que les autorités algériennes ayant signé avec l’Union européenne des accords d’association dans le domaine économique depuis 2001 n’ont jamais apprécié le déséquilibre enregistré en matière d’échanges économiques profitant davantage aux pays de l’autre rive, en raison de développement des moyens de fret chez eux. Dans ce sillage, il y a lieu de souligner que la chef de la diplomatie européenne, Frederica Mogherini, a signifié cela au ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, l’année dernière à Bruxelles, l’ap- l’année en cours d’un autre appareil de même capacité, a assuré le même responsable en attendant, a-t-il ajouté, la création à l’avenir d’une unité de fret aérien. Le P-DG d’Air Algérie a également assuré qu’un cahier des charges définira les engagements de la compagnie et des opérateurs exportateurs. L’ouverture de la voie aérienne a été, faut-il le préciser, le souhait depuis de longues années de tous les exportateurs nationaux qui ont toujours voulu s’offrir les atouts de ce moyen de transport qui est considéré d’ailleurs à juste titre de par le monde comme étant le meilleur moyen de transport et le plus efficace. Le transport aérien offre, soulignent les exportateurs, la rapidité du transport et la sécurité pour les marchandises transportées. L’ouverture de la voie aérienne obéit , d’après de nombreux experts et économistes, à la nouvelle stratégie adoptée par le gouvernement, à savoir « l’intelligence économique » allant dans le 6 pelant à cette occasion à développer les moyens de transport de marchandises, en favorisant la voie aérienne. Depuis cette date, l’Algérie n’a ménagé aucun effort pour rééquilibrer la situation. La piste ayant pour but de développer les capacités de l’Agence nationale de promotion des exportations (Algex) a été, rappelons-le, vite exploitée. Le gouvernement algérien, par le biais du ministère du Commerce, a fait même appel à la France et à l’Autriche, les sollicitant pour leur appui technique. Pour la précision, cette démarche a été rendue publique par le ministère du Commerce dans un communiqué. L’Algex, avait précisé le communiqué, devrait une fois ayant bénéficié de cet appui technique, jouer un rôle important dans l’accomplissement de sa mission, à savoir d’accompagner les exportateurs nationaux dans leurs projets d’exportation des produits et des marchandises vers l’étranger. M. B. L’Actualité VENDREDI 27 - SAMEDI 28 MAI 2016 RAPATRIEMENT DES RESSORTISSANTS ALGÉRIENS DE L’ALLEMAGNE L’Algérie prête à coopérer MASCARA Six morts et un blessé dans un accident de la route Six personnes ont trouvé la mort lors d’un grave accident de la circulation, survenu jeudi dernier dans la commune d’Ezlamta à l’est de la wilaya de Mascara, a-t-on appris hier auprès des services de la Protection civile. Selon la même source, cet accident qui est survenu sur la Route nationale N°14, reliant Mascara à la wilaya de Tiaret lors d’une collision entre deux voitures de tourisme, l’une d’entre elles est immatriculée à Tiaret, dont les six personnes à bord ont trouvé la mort, tandis que le chauffeur de l’autre véhicule a été grièvement blessé. Les corps de quatre victimes, décédées sur place, ont été transférées vers l’hôpital de Tighenif, tandis que les trois blessés ont été transférés à l’hôpital de Frenda, wilaya de Tiaret, dont deux entre eux ont succombé à leurs blessures. Les victimes sont âgées de 11 à 78 ans, a-t-on indiqué de même source. TLEMCEN Saisie de 130 kg de kif traité et arrestation de 6 immigrants clandestins Les gardes-frontières ont saisi jeudi dernier 130 kg de kif traité et arrêté six immigrants clandestins à Tlemcen, a indiqué hier un communiqué du ministère de la Défense nationale.»Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, les éléments des gardes-frontières ont saisi, le 26 mai 2016 à Tlemcen, 2ème Région militaire, 130 kilogrammes de kif traité et arrêté six immigrants clandestins», a précisé la même source.A Tébessa, Souk-Ahras et El-Tarf dans la 5ème Région militaire, des unités des gardes-frontières ont déjoué des tentatives de contrebande de 50 967 litres de carburant et ont saisi sept véhicules utilisés dans ces opérations de contrebande, a ajouté la même source. A Tamanrasset et à In Guezzam, dans la 6ème Région militaire, deux détachements ont arrêté deux contrebandiers et saisi un véhicule toutterrain, des détonateurs, un détecteur de métaux, quatre groupes électrogènes et trois marteaux-piqueurs. Par ailleurs et dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestine, des unités des gardes-côtes d’Annaba/5ème Région militaire ont déjoué une tentative d’émigration clandestine de 10 personnes à bord d’une embarcation artisanale au nord-est de RasEl-Hamra. « ILS SONT plus de 847 Algériens demandeurs d’asile, pour le mois de décembre 2015.» ! ABDELLAH BOURIM L e nombre d’Algériens demandeurs d’asile en Allemagne, qui a connu une forte hausse depuis une année, est sujet d’inquiétude des autorités allemandes qui ont demandé à l’Algérie de rapatrier ses ressortissants qui se trouvent dans ce pays dans une situation irrégulière. Selon le dernières données, ils sont plus de 847 Algériens à avoir lancé la procédure, pour le seul mois de décembre, en tout 2 296 demandes d’asile ont été formulées par les Algériens. Pour remédier à cette situation, les deux parties ont signé un accord au mois de février, le Premier ministre Abdelmalek Sellal du côté algérien et la chancelière allemande portant sur le rapatriement des ressortissants algériens en situation irrégulière. Un accord qui sera applicable prochainement. Les deux pays semblent être pressés de la concrétisation de cet accord sur le terrain. Avant-hier, le directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel, a exprimé, devant le directeur général de la police fédérale allemande, Dieter Romann, lors d’un entretien qu’il lui a accordé, la disponibilité et la disposition de l’Algérie à l’application de cet accord. «La police algérienne est disposée à coopérer avec la police allemande afin de trouver une solution au problème des Algériens installés clandestinement en Allemagne », a-t-il déclaré. Hamel a évoqué une solution tech- Les autorités allemandes ont montré leur inquiétude au sujet des demandeurs d’asile nique qui permettra aux Algériens non admis, à séjourner en Allemagne. En février, la chancelière Angela Merkel avait plaidé auprès de son homologue algérien Abdelmalek Sellal pour que les ressortissants algériens déboutés du droit d’asile en Allemagne puissent être renvoyés plus rapidement dans leur pays. Pour la partie algérienne, cet accord fait partie de la coopération sécuritaire entre les deux pays ; l’Algérie a demandé l’identification de ses ressortissants avant le début de l’opération pour s’assurer qu’il s’agissait de ressortissants algériens. Lors de cette rencontre avec la chancelière allemande, le Premier ministre était resté prudent, faisant valoir qu’avant tout renvoi en Algérie, « il fallait s’assurer qu’il s’agissait bien d’Algériens ». Pour éviter d’être expulsés vers leur pays d’origine, nombre de migrants se débarrassent de leurs papiers et deviennent difficiles à identifier. Classé dans la liste des pays « sûrs », ce qui veut dire que l’Allemagne va durcir les conditions d’asile pour les ressortissants algériens et ceux des autres pays classés dans la même liste. Autrement dit, l’Allemagne envisage de bloquer toute perspective d’asile pour les ressortissants algériens. Pour ce qui est du financement de cette opération, les autorités allemandes seront chargées de la prise en charge des concernés jusqu’à leur débarquement. Par ailleurs, parmi les points évoqués par les deux parties lors de cette rencontre, la situation de la coopération entre les deux pays dans le domaine sécuritaire à travers les échanges d’informations, d’expertises, d’expérience, ainsi que la formation sur les nouvelles méthodes de lutte contre la criminalité à savoir la cybercriminalité, le cyberterrorisme et la lutte contre la criminalité transfrontalière et transnationale. Une coopération qui, selon le directeur de la police fédérale allemande, « mérite d’être approfondie dans une ambiance de A. B. confiance mutuelle ». DÉCENTRALISATION DE L’AUTORITÉ LOCALE ELUS, GÉREZ-V VOUS ! IL S’AGIT EN URGENCE de redonner à l’autorité locale l’autonomie budgétaire, accompagnée de toutes les prérogatives qui lui permettront de prendre en charge les préoccupations des citoyens, et tenir ses promesses. ! ALI AMZAL A vec la nouvelle conjoncture économique, le rôle des collectivités locales et la gestion de l’administration locale, dans le développement s’avère centrale et représente une condition incontournable pour la réussite de cette transition économique et sociale. A cet effet, la réhabilitation des prérogatives et le retour vers la première mission de l’autorité locale demeure indispensable pour l’émergence d’un Etat moderne avec une gestion responsable. Dans ce sens, il est utile de rappeler, que le rôle des collectivités locales et ses dépendances, (daïras, APC), se confinait uniquement à exécuter le programme dicté par l’organe central, autrement dit, la tutelle, et ne laissait aux élus qui n’étaient que des exécutants, aucune marge de décision. Des années durant, l’Etat se chargeait de tous les dossiers au niveau central et en ordonnait l’application au niveau local. Or, pour des questions aussi délicates que l’attribution de terrain ou de logement, il va sans dire que les responsables les plus habilités à cerner les besoins des citoyens, sont ceux qui sont les plus proches de la population. C’est sur ce schéma que nous sommes arrivés aujourd’hui à une désorganisation totale de l’utilisation de l’espace et des potentialités locales. Et ce, sans parler de l’ire et du mécontentement des citoyens que devaient subir les élus sans avoir d’explication à donner, puisqu’ils ne faisaient qu’appliquer des directives qui, souvent, étaient liées à l’améliora- tion du cadre social, et au développement local, donc directement liées aux besoins vitaux des citoyens. Effectivement, ces derniers ont complètement perdu confiance en leurs élus, et il semblerait que le divorce entre eux et l’administration est bel et bien consommé. Et pour cause, la relation entre administré et administration est devenue si inexistante au quotidien, sous le poids de la bureaucratie et des passe-droits, que l’image d’un Etat souverain et républicain a failli disparaître aux yeux du citoyen. Dans ce sens, selon les experts, le processus de décentralisation abordé récemment par l’Etat, doit se baser essentiellement sur deux fronts. Il s’agit en urgence de redonner à l’autorité locale l’autonomie budgétaire, accompagnée de toutes les prérogatives qui lui permettront de prendre en charge les préoccupations des citoyens, et tenir ses promesses. Dans le même sillage, il s’agit sur le terrain de réellement se porter garant des intérêts de la communauté, et de rendre visible sa volonté de sauvegarder les grands principes du « vivre ensemble », en l’occurrence, la justice sociale, l’égalité des chances, et le développement local. Ceci étant, l’autonomie locale ne doit pas se désolidariser de l’objectif ultime fixé par les politiques et les stratégies mises en place par l’Etat, pour amortir le choc externe imposé par la chute des prix du pétrole. Pour ce faire, trois éléments s’imposent en l’occurrence : l’homme, les moyens de travail et le cadre d’accueil.Toute l’importance de cette action de refonte de l’appareil local de gestion, doit nécessairement passer par une révolution des mentalités et de la per- ception de la citoyenneté. Pour ce faire, il s’agit de revoir les modalités de recrutement des préposés et des guichetiers des administrations, de la célérité dans l’exécution des tâches, et de la qualité de l’accueil. D’autre part, il est important que ce personnel soit formé pour écouter, comprendre et satisfaire le besoin du citoyen, au même titre qu’il doit jouir de moyens modernes et efficaces. Par ailleurs, il est indispensable pour la réussite d’une telle restructuration, de dresser une « cartographie sociale » qui pourra renseigner les gestionnaires, sur la distribution géographique des besoins en emploi, en logement, d’amélioration de conditions de vie, de pauvreté et des populations à risques. Encore une fois, les experts s’accordent à dire que cela repose sur l’émergence d’un Etat de droit seul garant d’une transition sociale et économique basée sur les principes démocratiques. En outre, sur le terrain, les prémices d’une nouvelle gestion au niveau local, sont visibles et se traduisent quotidiennement par une amélioration remarquable des services administratifs. Au demeurant, et grâce à la technologie des TIC et l’informatisation, les services de l’état civil, les files d’attente devant les guichets et l’anarchie ambiante qui prévalait dans nos APC et daïras, a pour ainsi dire, largement reculé. Pour les observateurs, il s’agit d’une réelle prise de conscience de la part des pouvoirs publics, qui aura pour résultat, si ce rythme est maintenu, de sceller définitivement la réussite d’une décentralisation responsable. A. A. Mobilis à la 49ème édition de la Foire Internationale d’Alger Placée sous le haut patronage de Son Excellence le président de la République et sous l’égide du ministère du Commerce, Mobilis participe à la Foire Internationale d’Alger (FIA) dans sa 49ème édition, qui se déroule du 28 Mai au 02 Juin 2016 au Palais des Expositions (SAFEX), les Pins maritimes – Alger, sous le thème « l’Investissement et l’entreprise au cœur de l’économie productive ». Événement majeur et plate-forme incontournable pour l’économie nationale et pour la communauté d’affaire internationale qui s’intéresse au marché algérien, elle regroupera durant six jours, plus de 800 opérateurs algériens et étran- gers issus de 33 pays, représentant divers secteurs d’activité et offrant de réelles possibilités d’investissement et de partenariats d’affaires mutuelles. Mobilis acteur incontournable dans le paysage des TIC en Algérie, présentera sous un chapiteau personnalisé, grâce à ses conseillers 7 technico-commerciaux, ses dernières offres et solutions avec des démonstrations, destinées aussi bien aux entreprises qu’aux particuliers. A travers cet événement économique majeur, Mobilis confirme son rôle d’opérateur algérien leader, orienté innovation et nouvelles tech- nologies, en restant très proche de ses partenaires, avec des offres et des solutions innovantes, qui répondent aux attentes et aux besoins grandissants de ses clients. Pour plus d’information, rendezvous sur le site de Mobilis www.mobilis.dz ou sur notre page Facebook. L’Actualité VENDREDI 27 - SAMEDI 28 MAI 2016 LE CIRQUE AMAR S’INSTALLE À ALGER ET PROMET TRAFIC DE DROGUE À BÉJAÏA Un nouveau gang tombe Composé de 12 individus, âgés entre 22 et 54 ans et ayant, pour la majorité, des antécédents judiciaires, le gang des trafiquants de drogue dure qui a longtemps sévi à Béjaïa est tombé dans les filets de la brigade antistups. Ce gang était jusque-là spécialisé dans l’écoulement de la cocaïne, de kif traité et de psychotropes. Originaires de Béjaïa et d’Alger, les éléments de ce gang activaient dans plusieurs wilayas du pays et se déplaçaient, selon l’enquête, sous de fausses identités pour ne pas être repérés par les services de lutte antistups. Ils ont été appréhendés à Massid El Bab avec en leur possession 13,63 kg de kif traité, 1,4 kg de cocaïne et 221 comprimés de psychotropes de différents types. La moto et deux voitures de types Volkswagen et Maruti ont été également saisies par les enquêteurs. Présentés devant le procureur près le tribunal de Béjaïa, les mis en cause ont été poursuivis pour «création d’une organisation criminelle spécialisée dans la commercialisation, recel, dissimulation, transport, distribution et revente de drogue, usurpation d’identité, non-dénonciation de crime, etc. Six d’entre eux ont été placés sous mandat de dépôt et le reste sous contrôle judiciaire. Par ailleurs, la brigade de la police des frontières aériennes de l’aéroport Abane Ramdane, a arrêté, grâce à la vigilance de ses éléments, cinq individus dont deux d’entre eux allaient embarquer avec un faux visa pour la France après vérification de leurs passeports avec des appareils de détection. Les visas portaient des sceaux contrefaits. Les policiers ont découvert sur les quatre autres individus deux bombes lacrymogènes et deux appareils électriques prohibés. Les prévenus ont été transférés au service de police judiciaire de la sûreté de wilaya qui les a auditionnés puis déférés devant le parquet de Béjaïa lequel les a A. S. mis en examen. Deux noyés et une tentative de suicide L’été s’annonce chaud dans la région de Béjaïa. La saison estivale n’a même pas été ouverte que la mer fait déjà parler d’elle. Hier, le littoral de Béjaïa a enregistré ses premières victimes de la saison. Deux jeunes garçons âgés de 17 et de 18 ans se sont noyés hier à la plage de Bacaro Tichy. Le corps inerte du premier a été repêché par les éléments de la Protection civile tandis que les recherches se poursuivaient pour retrouver le deuxième. Par ailleurs, un docker travaillant au port de Béjaïa a tenté de se suicider mercredi dernier. Hier, il était toujours à l’hôpital où il est sous soins intensifs pour ses brûlures au premier degré. Après avoir purgé une peine de 5 mois de prison ferme, la victime n’a pas été réintégrée. C’est ce qui l’a mis en colère. Il s’est immolé par le feu devant la direction du port avant que les pompiers n’interviennent pour le sauver d’une mort certaine. A. S. Des moments de partage et de solidarité LES CITOYENS ALGÉRIENS seront gratifiés d’un divertissement familial pendant tout le mois sacré du Ramadhan. ! SALIM BENALIA L a tradition du cirque se perpétue en Algérie. Elle l’est grâce à la famille Togni, propriétaire du fameux cirque Amar et qui transmet la tradition du spectacle, héritée et jamais interrompue depuis 1870, date de la création du premier cirque signé Togni, en Italie. En effet, depuis 2003, le cirque Amar traverse l’Algérie et va à la rencontre des familles et des enfants ; ce sont plus de 40 wilayas à avoir accueilli son chapiteau. Au fil du temps ce cirque s’est imposé comme un rendez-vous culturel très attendu par les Algériens où qu’ils soient. Isabelle Gillier, directriceadjointe et Linda Oubraham, chargée des relations extérieures auprès de l’Eurl cirque Amar, ont toutes deux animé une conférence à l’hôtel Hilton d’Alger pour annoncer l’arrivée de la caravane du cirque Amar (Florilegio) dont le lieu d’implantation se trouve sur l’esplanade du centre commercial algérois Ardis. Les organisateurs de cette manifestation dont l’animation sera assurée jusqu’au 16 juillet prochain, ont cette fois insisté sur le devoir citoyen du cirque, en mettant en avant l’engagement moral de permettre au plus grand nombre d’accéder au chapiteau. « Depuis 2003, le cirque Amar accueille régulièrement les familles et en particulier les enfants démunis et ce gratuitement avec l’aide des services de la DAS et des associations caritatives », est-il men- Elles ont animé la conférence sur le cirque Amar. Au centre, Mme Gillier Isabelle tionné. Ainsi, ils sont plus d’un million d’enfants défavorisés, orphelins, handicapés, malades…à avoir bénéficié de ce dispositif et qui ont eu le privilège d’assister gratuitement au spectacle. Mme Gillier souligne que le cirque Amar a fait le plein d’animaux, puisque ces derniers sont au nombre de 30 et comprennent des lions, des tigres dont le très réputé tigre blanc, des crocodiles, des serpents, un hippopotame. Mais également le bison, le yak, les chameaux, les alpagas, les lamas, les poneys, les zèbres, les singes… Les deux heures et demie de show prévoient en outre de revisiter « les héros de notre enfance », est-il ajouté, notamment les supers héros du cinéma comme Superman, Hulk, Captain America, Superwoman, Ironman, Spiderman, Batman et Cat woman. Des tours spéciaux sont en outre au programme, comme le globe et ses motos, le trapèze volant et un trio de clowns hilarants. L’on promet au spectateur à la fois du rire, de l’émotion, des frissons et surtout beaucoup de plaisir. Des artistes et des techniciens venus des quatre coins du monde, triés sur le volet, ont participé au montage de ce nouveau spectacle qui marie la tradition à la science-fiction. Ils sont géorgiens, brésiliens, colombiens, italiens, mexicains, indiens, polonais, français, marocains et algériens. Notons que cette tournée du cirque est placée sous le haut patronage du ministère algérien de la Culture. Il a pour partenaires Ardis, Twisco, Ramy, Condor … S. B. ASSURANCES Un marché en pleine expansion LE MARCHÉ ALGÉRIEN des assurances compte huit sociétés d’assurance des personnes, mais il se pourrait que d’autres compagnies puissent voir le jour. ! ALI TIRICHINE D e nombreuses sociétés d’assurances et des banques comptent créer des filiales d’assurance des personnes. On peut compter parmi elles la Trust Bank et Baraka Bank ainsi que Salama Assurances qui ont toutes des capitaux arabes depuis leur constitution et qui veulent créer des compagnies activant sur le marché du takaful assimilé à la mutuelle. Il existe déjà deux mutuelles : Cnma pour l’agriculture et Maatec pour l’enseignement. Les futures compagnies auront à se placer devant d’autres qui ont déjà une notoriété et une reconnaissance de leurs clients qui leur font confiance pour le travail qui est fait à la fois par leurs directions générales, leurs centres régionaux et leurs agences. Leurs dirigeants se fixent des objectifs ambitieux et des rendez-vous pour leurs employés afin de leur expliquer les enjeux stratégiques qu’elles jugent importants pour la vie des entreprises. Elles tentent aussi d’inculquer une véritable culture d’entreprise pour renforcer les liens professionnels. Néanmoins, la conjoncture économique actuelle que traverse le pays avec la crise économique ne facilite pas la tâche des assureurs qui sont incités à redoubler d’efforts pour atteindre leurs objectifs. Les compagnies évoluent dans un marché concurrentiel. La concurrence est agressive car chacun essaie de prendre les parts de marché de l’autre. Les compagnies doivent apporter de nouvelles réalisations afin d’appliquer leurs plans d’action qu’elles qualifient de « très ambitieux ». En 2015, il y a eu croissance du chiffre d’affaires du secteur, mais certaines compagnies se plaignent d’avoir perdu des parts de marché. Pour inverser la tendance, elles tentent alors de créer des centres régionaux et de peaufiner leurs réseaux dès cette année pour être présentes partout comme à l’est par exemple, à Annaba et Constantine, au centre comme à Blida et Tizi Ouzou et même au Sud pour viser les bassins de souscription. L’extension d’agences directes avec l’ouverture de nouvelles structures est alors un enjeu de taille pour atteindre un chiffre d’affaires important en 2016 et réaliser les plans stratégiques tracés pour les années à venir. Les plus ancien- nes comme les filiales de la Caat, de la Caar et de SAA font déjà le point sur des années d’existence pour renforcer leurs points forts et corriger leurs insuffisances. Ce sont là les quelques défis à venir auxquels s’ajoute un portefeuille vulnérable pour certaines car si un grand client les quitte, elles seront en difficulté. Le but est de développer le chiffre d’affaires sur des branches où il y a une grande marge comme l’assurance individuelle accident et l’assurance voyage. Les compagnies font des efforts pour aménager leurs tarifs et leurs produits pour se renforcer sur ces segments dès 2016. Car il y a de la concurrence comme sur la branche assistance voyage où même la filiale de la Cnma tente de se placer. Certaines compagnies ont perdu plus de 20% de leur chiffre d’affaires dans ce segment en 2015. Le marché algérien des assurances compte 24 compagnies d’assurance et de réassurance: quatre assureurs publics non spécialisés (Caar, SAA, Caat, Cash), deux publics spécialisés (Cagex et Cgci), un réassureur public (CCR), deux mutuelles (Cnma, Maatec) et des assureurs à capitaux privés (Ciar, 2A, Trust, Gam, Salama, et Alliance A. T. Assurance). AFFAIRE DES OP MIS EN CHÔMAGE À BÉJAÏA Le wali reçoit le Snapap ! Arezki SLIMANI A près avoir initié une marche et un rassemblement de protestation alertant les autorités quant à la situation des ouvriers professionnels contractuels, dont l’horizon n’est pas trop clair, la Fédération de l’éducation, affiliée au Snapap, a jugé utile de rencontrer le premier magistrat de la wilaya pour lui expliquer très clairement la situation. Hier, le bureau du Snapap de la wilaya de Béjaïa accompagné des représentants des ouvriers professionnels, a été reçu par le wali de Béjaïa pour une réunion de travail axée sur la recherche des voies et moyens de dégager une solution à la situation des 159 OP contractuels mis au chômage, récemment, au niveau du secteur de l’Education nationale. C’est ce qu’a confirmé un communiqué du Snapap de Béjaïa sanctionnant la rencontre. « Après avoir dressé un historique du dossier en question par Nabil Ferguenis (président de la 8 fédération), le wali a immédiatement saisi la direction de l’éducation afin qu’on lui remette la dérogation spécifique de la wilaya de Boumerdès dont le problème a été réglé », précise-t-on dans le même communiqué. Chose faite dans les minutes qui suivirent, ce qui a permis au wali, ajoute le communiqué du Snapap de « décider personnellement de prendre en charge la situation, en coordination avec le directeur de la Fonction publique de la wilaya de Béjaïa, quitte à saisir les hautes instances de l’État ». Voilà une avancée notable d’un dossier qui a eu le privilège de bénéficier unanimement du soutien des tous les syndicats. « La Fédération de la wilaya du secteur de l’éducation sous l’égide du Snapap reste attentive quant à l’évolution et au suivi de ce dossier en accompagnant les travailleurs jusqu’à trouver une solution finale qui est la réintégration à leurs postes de travail avec l’assainissement de leurs situations financières, en suspens », souligne le communiqué. A. S. Tribunaux SOS, chambre d’accusation Le 3 février 2016, Nouria Miliani, ce cadre en affaire des plus droites venait d’être « libérée » dans le procès Sonatrach 1 où elle avait été mêlée à l’imbroglio d’une instruction dénoncée par les 19 accusés. Cadres et sociétés morales réunis. La dame souffla, lança un beau regard en direction de ses avocats dont Me Benamar Aïd, l’avocat à la queue de cheval qui attire beaucoup de sympathie au conseil qui s’est beaucoup dépensé du 27 décembre 2015 au 3 février 2016 ! Seulement voilà : Mme Nouria Miliani attend toujours son passeport comme tous les autres accusés, même ceux qui ont écopé de 5 ans ferme. Que se passe-t-il entre la dame et le juge d’instruction, celui qui remplace au pied levé celui que les accusés et inculpés avaient présenté comme étant un docile serviteur des enquêteurs ordonnant des mandats de dépôt ou des contrôles judiciaires non mérités ? Alors question : n’y aurait-il pas une « âme charitable au sein de la chambre d’accusation qui puisse ordonner au juge d’instruction de restituer le document officiel à la dame qui n’a que trop payé son engagement avec Sonatrach ? » Oui, ou Tayeb Louh est crédible depuis qu’il a annoncé la fin des dépassements en matière de confiscation de documents de voyages et donc le passeport doit être remis dès demain, ou alors le ministre de la Justice doit se rendre à l’évidence : la chancellerie a deux têtes : celle qui écoute et celle qui se tait. Et comme nous connaissons la sagesse du ministre de la Justice, garde des Sceaux, guide de la réforme, plus que jamais va chantonner le fameux refrain criant victoire des réformes profondes, en l’occurrence : « La caravane passe… » Oui, la caravane passe ou encore les vaches qui regardent le train rouler vers sa destination finale. L’essentiel est que justice doit être rendue et très bien rendue… A. T. LA CHRONIQUE JUDICIAIRE VENDREDI 27 - SAMEDI 28 MAI 2016 Deux frères ennemis ? JAMAIS la noire expression : «Deux frères ennemis» n’aura été d’actualité comme ce sombre jour du lundi où deux frangins se sont savonnés pour de… ! ABDELLATIF TOUALBIA D eux frangins ont eu la malsaine idée de laver leur linge sale devant Nassima Saâda, le juge d’El Harrach, réputée, dure dans ses jugements car elle sait que le législateur a prévu l’appel et le trio de magistrats de la chambre. Les deux frangins ont eu la libre expression à la barre car leurs deux avocats Me Ouardia Oufella et Me Cherif Messaoud se sont dépensés sans compter en vue de sensibiliser le tribunal attentif surtout qu’il s’agit d’une inculpation qui traîne en Algérie comme une traînée de poudre de Maghnia à Tébessa. Les histoires de familles étalées en audiences publiques commencent à bien faire. Même les cours de justice où les traditions ancestrales – telles les Djemaâ – sont tombées dans le piège des dépôts de plaintes, de poursuites, de constitutions d’avocats et autres soucis moraux et financiers – suivis de miniscandales lourds à digérer. Les deux frères qui s’étaient pris au collet poussant Nassima Saâda à faire les gros yeux, de quoi calmer les ardeurs, car les deux frères adversaires ont, à un moment oublié le tribunal et le parquet pour engager un violent dialogue où l’artillerie des hauts malveillants était déclenchée et la honte avec… Nous avions même assisté à un moment de l’audience, à de graves révélations crachées par la colère noire concernant l’intimité des deux familles « sœurs ». De graves accusations avec des mots insultants, tels « cupides », « voleurs », « menteurs », « diaboliques », « indignes », « goujats », « fripouilles » et nous en passons. Dans la salle d’audience, un silence éloquent planait laissant l’assistance coite Le tribunal d’El Harrach devant de tels comportements où la famille est malmenée pour une petite, grosse question de dinars. Et dans ce domaine, la petitemenue-fragile juge en superforme et un mental debout à toute épreuve, a su d’abord écouter, suivre et tirer ce qui peut l’être surtout que Saâda était venue à El Harrach précédée d’une immense réputation de juge intègre à la main lourde dans ses décisions. C’est le genre de juge du siège qui pense sérieusement que le tribunal est le seul et donc n’a que deux oreilles et deux yeux. Une fois agacée par un consommateur récidiviste ayant écopé de deux ans ferme, qui l’avait priée d’avoir pour lui de l’indulgence, elle avait lancé, sans sourire ni bouger, un seul cri : « Condamné, vous avez le droit L’ŒIL Beni Slimane, au tribunal un lundi… ! Il était 8h15, ce lundi printanier, jour d’audience (référé et pénal). Le somptueux tribunal de Béni Slimane (cour de Médéa) connaît une affluence qui n’a rien à voir avec les juridictions d’Alger et des cours voisines immédiates. Avec une nombreuse population de cette contrée steppique, Béni Slimane vit avec un tribunal où le calme n’a qu’un visage : celui de la sérénité. Normal avec le duo des chefs Belkheir Denni, le procureur de la République et Tahar Baraki, le président, présents aux premières heures de cette journée de semaine qui voit un perpétuel mouvement de citoyens entre l’APC, la daïra, la sûreté, la gendarmerie, l’hôpital, la gare routière, les mille cafés avec ou sans terrasses, les fastfoods, les nombreux commerces, des agents implantés partout sur des routes malheureusement très mal entretenues… Au tribunal, les avocats ne sont pas nombreux. Au détour d’un couloir, ce bon vieux Me Abdelaziz Charfoum venu pour un référé avant de prendre la route pour le Val d’Hydra où il doit déposer une requête chez Louardi Benabid et Slimane Boudi, le procureur général et le premier président de la Cour suprême nous informa de l’équipe d’avocats en conclave à… New-York pour un rond-up sur les droits de l’homme en général et leur souhait« good luck ». La Cour suprême choquée par le scandale de Chéraga. Dans leurs bureaux, Baraki s’apprête à présider le pénal hebdomadaire, d’interjeter appel. Il y aura en face de vous trois collègues. Peut-être qu’ils liront mieux les faits avec six yeux et vous entendront mieux avec trois paires d’oreilles ! » Me Akila Drif –Teldja, alors son avocate, avait grimacé et jeté sans l’autorisation du tribunal : « Ce n’est pas évident, madame la présidente ! », Saâda n’avait rien dit, laissant cette remarque sur le compte d’une déception que chacun des présents peut ou ne pas prendre en considération. Ce lundi, les deux frangins ont eu eux aussi les langues bien pendantes en vue de tirer la couverture et la «compassion» de la présidente qui venait de terminer une autre sale affaire de coups sur ascendant envoyant ce garnement pour deux ans ferme malgré le « pardon » de la maman victime et les 3 ans réclamés par le représentant du ministère public. Ce qui est remarquable, c’est cette belle intervention de Me Cherif et l’émouvante plaidoirie de cette terrible Me Oufella qui n’a pas perdu de sa verve malgré le poids des années passées à la barre à défendre le droit et l’honneur des familles. Me Chérif exprimera son plus beau sourire après que Nassima Saâda eut entamé la mise en examen du dossier qui n’aura pas eu le privilège de rester dans la mémoire des présents car les histoires de familles ressemblent étrangement à des matchs-derbies achevés sur un score nul vierge, donc à oublier au plus vite. Oui, les audiences ressemblent étrangement à nos matchs de foot, au printemps. A. T. AU PALAIS alors que Denni accueille Lamis, son aîné revenu de l’école pour récupérer un livre indispensable pour les cours du matin. En attendant de recevoir les justiciables venus se plaindre, le procureur a juste le temps de répondre à la police judiciaire pour le suivi d’une perquisition en cours. Au guichet unique, c’est le calme plat, seuls quelques greffiers que l’on reconnaît grâce aux bruits des talons qui martèlent la dalle de sol s’affairent à remettre du courrier aux magistrats qui délibèrent en permanence ou encore pour un rappel de la prochaine conférence en visioconférence à partir de la cour de Médéa. Ces conférences auxquelles tient outre Tayeb Louh le ministre de la Justice, garde des Sceaux, l’autre Tayeb Benhachem l’inspecteur général encore secoué par le scandale de Chéraga, cette juridiction que doit reprendre énergiquement en mains, le ministère et l’arracher des serres de qui vous savez ! Arracher Chéraga des griffes de l’Hydre,c’est avancer à grands pas vers le succès de la réforme. du tribunal de Aïn Bessem (cour de Bouira) et celui du tribunal administratif d’Alger fraîchement installé le jour de la réplique des avocats d’El Khabar qui apprendront qu’ils ont rendez-vous le 25 mai 2016 pour la suite du référé déposé par le ministre de la Communication : « L’audience peut se tenir sans la présence physique du ministère public avec la précaution de laisser sur le pupitre le registre grand ouvert, mais avec le greffier de l’audience. » Les employés étaient heureux pour le rappel prévu par la loi tout comme l’appel à la réserve des magistrats qui doivent être toujours selon le ministre, irréprochables en tous points. « Et vous vous devez de ne pas oublier que vous n’êtes pas des fonctionnaires, pas du tout, loin de là. La preuve avait été donnée durant les années affreuses du terrorisme (1999-2000) qui ont vu pratiquement toutes les administrations en s’excusant presque auprès de Nasser Maskri, le wali de Bouira - administrateur dirigeant une immense administration sauf les deux institutions - l’ANP et la magistrature ! » Ce rappel émouvant avait ému les jeunes magistrats qui ne l’ont peut-être jamais appris à l’Ecole supérieure de la magistrature. Néanmoins, ce qui vient d’arriver au tribunal de Chéraga (cour de Tipasa) mérite une prise en main sérieuse car Kebir Leghrissi, le procureur général, le loyal et le paternel, ne mérite pas de bosser avec des… bandits impunis depuis fort longtemps ! N’est-ce pas Si Tayeb ? ! Ce greffier, la cheville ouvrière ! Au cours de ses visites aux nombreuses juridictions de Tlemcen à Mila, en passant par Sétif, Aïn Defla, Tipasa ou encore Tébessa, Tayeb Louh, le ministre de la Justice, garde des Sceaux ne peut s’empêcher de vérifier au guichet unique, l’adage qui dit : « Quoi que l’on dise, le greffier demeure la cheville ouvrière. » Et Louh de préciser devant le greffier en chef 9 ! Les 2 000 marches… En justice, il y a des paliers. Et des paliers solides. Depuis la police judiciaire au siège, il y a le juge d’instruction et avant le cabinet de l’avocat, celui de l’expert (si nécessaire) l’huissier, le notaire, et enfin le jugement. Ce dernier n’est définitif qu’après trois paliers, soit trois marches avant de rendre les armes. Le tribunal, la cour et la « suprême ». Cette dernière est, d’abord et avant tout, un lieu sucré (non sacré) pour l’exercice du droit. Le droit ! Un mot (droit) qui est, à lui seul, le ciment de l’édification de l’Etat de droit. L’Etat de droit ne commence pas et ne finit pas en justice. Oh ! Il y a bien plus. Le droit ne peut être utilisé à des fins mercantiles. Le droit est la vérité, la base solide sur laquelle on élève les murs de ce même Etat de droit. Au commissariat, à la brigade, à l’APC, à la daïra, à la wilaya, aux impôts, aux Domaines, au ministère, voire à la Présidence, l’accueil est fait sur la base du droit. Ne peut se prévaloir de respecter le droit, si l’individu luimême n’est pas sain, propre, intègre, loin des trafics de petite semaine, près des autres et respectant l’Autre. Ainsi, la justice sera la justice lorsque chaque justiciable grimpe les 2 000 marches, en vue de faire prévaloir ses droits. Et un droit ne peut être acquis sans justificatif concret, pouvant à même faire rabattre le caquet à l’autre, celui que la victime interpelle. C’est tout, comme droit. Sinon, roulons à gauche avec les risques. A. T. S ports VENDREDI 27 - SAMEDI 28 MAI 2016 FINALE DE LA LIGUE DES CHAMPIONS DE L’UEFA REAL MADRID-ATLETICO MADRID (CE SOIR-19H45) Derby madrilène pour revanche européenne Pour la deuxième fois dans l’histoire de la Ligue des Champions, deux équipes d’une même ville vont s’affronter en finale et, hasard du destin, les deux protagonistes seront les mêmes que la fois précédente. C e soir, le Real Madrid et l’Atletico Madrid vont se retrouver au stade de San Siro de Milan pour la même affiche qu’il y a deux ans, où un but de Diego Godín avait semblé faire pencher la balance du côté des Colchoneros, avant que la tête de Sergio Ramos, à la 93ème minute, ne force une prolongation qui changera tout (victoire 4:1 pour le Real). Gallois est un peu « l’homme des finales ». Il a marqué au cours des trois dernières disputées par son équipe : le but décisif en finale de la Copa del Rey 2014 face au Barça (1-2), celui du 2-1 pour Madrid à Lisbonne et le deuxième but contre San Lorenzo (2-0) au Maroc 2014. Torres évolue actuellement à son meilleur niveau depuis qu’il est revenu dans son club formateur. Joueur-clé en quart et en demi-finale, il dit de la finale de Milan qu’il s’agit « du match le plus important de sa vie ». Une finale à l’italienne ? C’est la question que beaucoup de gens se posent ces jours-ci. À ce stade de la compétition, tout le monde sait comment évolue l’Atletico de Diego Simeone : solidité défensive et soutiens constants pour une équipe qui préfère prendre les espaces qu’avoir la possession du ballon. Avec ces armes-là, les Rojiblancos sont capables de faire mal au Real, comme en témoignent les cinq victoires et quatre nuls dans les 10 duels entre les deux équipes depuis la finale de Lisbonne. La seule victoire des Merengues avait toutefois permis à ces derniers d’éliminer leur rival de la capitale espagnole en quart de finale de la Ligue des champions l’an passé. La principale inconnue est de savoir quel visage montrera le club qui compte 10 coupes d’Europe. Au cours d’une saison en dents de scie marquée notamment par le limogeage de Rafael Benítez en janvier et l’arrivée de Zinedine Zidane sur le banc, Madrid a utilisé des systèmes très distincts, capable aussi bien de maîtriser la possession et d’attaquer avec beaucoup de joueurs que de jouer le contre, en profitant de la vitesse de ses fusées Cristiano Ronaldo et Gareth Bale, jamais aussi dangereux que quand ils prennent les espaces. C’est d’ailleurs cette dernière version du Real, « à l’italienne » pour ainsi dire, qui a été la plus utilisée cette année en Ligue des champions, ce qui peut laisser présager d’un duel tactique entre deux entraîneurs passés par le Calcio. Deux idoles sur le banc Joueurs emblématiques du Real et de l’Atletico respectivement avant de troquer les crampons pour le costume, Zidane et Simeone ont réussi à transmettre leur charisme depuis le banc. Si l’armada blanca se montre enthousiaste depuis l’arrivée de Ronaldo parviendra-t-il Zizou, assistant d’un certain Carlo à offrir 1e 11e trophée ? Ancelotti il y a deux ans, les Colchoneros se sont convertis au Cholismo (d’après Cholo, tre, qui pourraient faire la décision. Mais il ne surnom de Simeone) qui, comme l’affirme faut pas perdre de vue deux autres atta- Diego Godín, « a changé la mentalité du quants : Gareth Bale et Fernando Torres. Le club ». Parcours différents, objectif identique Le Real aborde sa 14ème finale de la compétition avec l’objectif de s’adjuger un 11ème titre. Pour l’Atletico, l’ambition sera de soulever le trophée pour la première fois à l’issue de la troisième tentative. Depuis les huitièmes de finale, les Merengues ont fait tomber l’AS Rome, Wolfsburg et Manchester City, soit des adversaires moins impressionnants dans l’ensemble que les victimes des Colchoneros, à savoir les champions en titre des Pays-Bas (PSV Eindhoven), d’Espagne (FC Barcelone) et d’Allemagne (Bayern Munich). - RONALDO : «NOUS AVONS UN PETIT AVANTAGE» « Souvent, l’expérience est très importante et dans ce domaine, nous avons un petit avantage. L’Atletico va faire attention après ce qui s’est passé il y a deux ans et je m’attends à un match différent. Ils veulent absolument gagner, mais nous sommes prêts. Nous allons mettre de l’intensité et j’ai confiance en la victoire. Dans le cas contraire, ce serait un échec. Mais je crois que nous allons gagner. » - KOKE : «C’EST SPÉCIAL» «Quand vous êtes vous-même supporter de l’Atleti, vous ne jouez pas avec plus de nervosité, mais avec la plus grande ambition du monde, comme tous vos coéquipiers d’ailleurs. C’est spécial de jouer une finale de Ligue des champions. Ça peut toujours être la dernière. C’est en tout cas comme ça qu’il faut l’aborder. Après, il est vrai qu’en cas de victoire, c’est encore plus beau quand on a été supporter de ce club et lutté pour lui depuis tout petit». À qui le costume de héros ? Cristiano Ronaldo : 16 buts en 11 matchs et Antoine Griezmann 7 en 12 rencontres. Sont a priori les deux joueurs, de part et d’au- IL ACCUSE DESCHAMPS DE RACISME Cantona déclenche l’orage Dans une chronique publiée par The Guardian, Cantona n’est pas tendre avec son ancien coéquipier qu’il soupçonne clairement de discrimination envers Benzema et Ben Arfa. L a préparation de l’Euro 2016 n’est décidément pas un long fleuve tranquille pour Didier Deschamps: après l’affaire Benzema, la suspension pour dopage présumé de Sakho et le forfait de Varane, voilà le sélectionneur de l’équipe de France accusé de racisme par l’ex-légende de Manchester United Eric Cantona. Mis sous pression par différents scandales extra-sportifs puis par l’indisponibilité du patron de sa défense, Deschamps se serait bien passé de cette polémique à deux semaines du match d’ouverture du championnat d’Europe contre la Roumanie, le 10 juin au Stade de France. D’autant que l’impact médiatique et le « buzz » suscités par la charge de « Canto », personnage habitué des sorties publiques fracassantes, sont loin d’être négligeables. Dans une chronique publiée il y’a une semaine par le quotidien britannique The Guardian, Cantona n’est pas tendre avec son ancien coéquipier à Marseille et chez les Bleus, qu’il soupçonne clairement de discrimination envers Benzema et Ben Arfa. « Une chose est sûre, ce sont les deux meilleurs joueurs en France et ils ne joueront pas à l’Euro. Ce qui est certain éga- lement c’est que leurs origines sont nord-africaines. Donc oui, le débat est ouvert », déclare Cantona, 45 sélections avec les Bleus entre 1987 et 1995, devenu acteur. « Deschamps a un nom qui sonne bien français. C’est peut-être le seul en France à avoir un nom aussi français. Personne ne s’est jamais mélangé avec personne dans sa famille. Comme les Mormons en Amérique », ajoute l’ex-N°7 de Manchester United, âgé de 50 ans. Selon plusieurs médias, Deschamps compte porter plainte contre Cantona. Karim Benzema, le meilleur buteur en activité de l’équipe de France (28 ans, 81 sélections, 27 buts), a été déclaré non-sélectionnable pour l’Euro par la Fédération française de football en raison de sa mise en examen dans l’affaire du chantage à la sextape contre Mathieu Valbuena. Hatem Ben Arfa (29 ans, 15 sélections, 2 buts) figure de son côté dans la liste des 8 réservistes malgré une saison très aboutie avec Nice (17 buts en L1). Sur la forme, difficile de ne pas y voir les restes d’un vieux contentieux entre les deux hommes. Cantona, qui n’avait pas hésité à qualifier « DD » de « vulgaire porteur d’eau » en 1996, a toujours soupçonné l’ex-capitaine des Bleus d’avoir contribué à l’écarter de l’équipe de France pour l’Euro cette année-là. Sur le fond, les attaques de Cantona sont facilement démontables. Même au plus fort de la crise, malgré une opinion publique majoritairement hostile et la pression venue du sommet de l’Etat (le Premier ministre Manuel Valls), Deschamps a toujours défendu Benzema et milité pour son maintien en sélection avant de se résoudre à se passer de ses services. Très proche de Zinedine Zidane durant sa carrière de joueur, il avait également joué un grand rôle dans le choix de Nabil Fekir, avec qui il possède le même agent (JeanPierre Bernès), d’évoluer en équipe de France au détriment de l’Algérie, le pays de ses parents. Le prodige lyonnais a finalement raté le train de l’Euro en se blessant gravement au genou en septembre 2015. La tribune de Cantona intervient également trois jours après la convocation d’Adil Rami qui possède la double nationalité française et marocaine. Cette polémique s’ajoute aux tracas du technicien français qui n’en finit pas de collectionner les avanies depuis plusieurs mois et va attaquer le tournoi à la tête d’une équipe très affaiblie. 11 S ports VENDREDI 27 - SAMEDI 28 MAI 2016 FIN DE LA SAISON FOOTBALLISTIQUE 2015-2016 LUTTE CONTRE LE DOPAGE Ould Ali en concertation avec l’ambassadeur du Portugal Le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, a évoqué avant-hier à Alger avec Antonio Gamito, ambassadeur du Portugal en Algérie, des questions relatives à la coopération entre les deux pays notamment en matière de lutte contre le dopage. « Plusieurs pistes ont été évoquées dont la poursuite des échanges d’expérience et de techniciens en matière de lutte contre le dopage avec le lancement du laboratoire algérien, ainsi que la diversification des échanges entre les fédérations sportives et les clubs notamment dans le cadre des jeunes talents », a indiqué le MJS dans un communiqué. Cette rencontre a constitué « une occasion pour les deux parties d’évaluer l’état de la coopération bilatérale en matière de jeunesse et de sports et de débattre des voies et moyens à même de la renforcer, et de la hisser au niveau de l’excellence des relations politiques et économiques liant les deux pays », poursuit le texte. Les échanges « entre les jeunes des deux pays tant institutionnels qu’associatifs ont également été retenus au cours de cette audience », selon la même source. SOLLICITÉ PAR L’ASO CHLEF Slimani négociera d’abord avec l’O Médéa L’entraîneur Sid-Ahmed Slimani, qui a mené l’O Médéa à une montée historique en Ligue 1, a indiqué avant-hier qu’il allait trancher son avenir avec cette formation lundi prochain, informant qu’il était également en contact avec l’ASO Chlef, pensionnaire de la Ligue 2. « J’ai un rendez-vous décisif avec les dirigeants de l’O Médéa lundi. Si on arrive à un terrain d’entente, je poursuivrai ma mission dans ce club, dans le cas contraire, je serai dans l’obligation de voir ailleurs », a déclaré Slimani. Questionné sur l’intérêt que lui accorde la direction de l’ASO Chlef, le club qu’il avait fait accéder en élite lors de l’exercice 2001-2002, l’entraîneur a confirmé avoir « déjà négocié » avec le responsable de la formation chélifienne, Abdelkrim Medouar, précisant que les pourparlers ont « buté sur l’aspect financier ». CHERIF EL OUEZZANI NON RECONDUIT Paradou AC en contact avec un coach espagnol L’entraîneur Si Tahar Cherif El Ouezzani, dont le contrat avec le Paradou AC expire en cette fin de saison, ne sera pas reconduit, a-t-on appris avanthier auprès de l’intéressé, au moment où le club de Ligue 2 attend l’arrivée d’un coach espagnol. « Comme aucun dirigeant du PAC ne m’a sollicité pour renouveler mon contrat, j’ai compris que le club ne souhaite pas me reconduire. Et puis, selon mes informations, ils auraient opté pour un entraîneur espagnol. Je souhaite au club bonne chance la saison prochaine », a déclaré le natif d’Oran. Vous avez dit professionnalisme ? Après six saisons d’existence, que ce soit au niveau de la Ligue 1 ou bien celle de la Ligue 2, «l’amateurisme» continue de régner partout en maître absolu. ! BACHIR BOUTEBINA L e championnat professionnel Mobilis de Ligue 1 a pris fin hier, en consommant notamment sa sixième saison d’existence sur un constat des plus amers sur tous les plans. Depuis son instauration en juin 2010, le professionnalisme en Algérie, s’est malheureusement avéré un véritable fiasco, et surtout un échec total que personne ne peut nier aujourd’hui. Pour preuve, tous les clubs du championnat professionnel des Ligues 1 et 2, hormis l’USM Alger, continuent d’être gérés sans la moindre norme telle qu’exigé par le véritable professionnalisme. Hormis les frères Haddad qui semblent avoir fait pour l’instant bon usage de leur argent au sein des Rouge et Noir de Soustara, et quand bien même les actuels propriétaires de l’USMA n’ont pas encore réellement atteint leur but, la quasi-totalité des autres formations de l’élite sont complètement à la traîne. Un constat d’échec qui s’impose de lui-même avec force et réalité à l’appui, tant notre championnat dit professionnel, n’a que le nom. Après six saisons d’existence, que ce soit au niveau de la Ligue 1, ou bien celle de la Ligue 2, «l’amateurisme» continue de régner partout en maître absolu. Où est donc passé ce fameux cahier des charges sur lequel s’était basé en juin 2010 le président Raouraoua, et les pouvoirs publics qui continuent de supporter sans cesse l’éternel gouffre financier dans lequel « survivent » au quotidien tous ces clubs de football, souvent au bord de la faillite ? Que faut-il retenir de cette saison 2015-2016 qui aura finalement été marquée par de graves dérives, et tant de déboires sans fin, sous la coupe d’une Ligue professionnelle, L’USMA et le MCA sont les lauréats de cette saison 2015-2016 constamment prise en flagrant délit de contradictions, et surtout d’incohérences, à travers des décisions qui n’ont fait que jeter davantage de flou au sein de notre sport-roi national ? En réalité, la LFP que préside Mahfoud Kerbadj, a montré toutes ses limites en la matière. Kerbadj succède à lui-même à la tête d’une structure qui reflète parfaitement l’état de déliquescence totale dans lequel « survit » tant bien que mal le championnat professionnel des Ligues 1 et 2. Des clubs qui accèdent chaque saison en élite avec des caisses souvent affreusement vides, et que l’on tolère au mépris de toute logique. Des clubs souvent mis en demeure de payer des joueurs constamment en grève, et devenu le lot au quotidien vécu partout par des footballeurs dont la plupart n’ont aujourd’hui dans leur tête que l’ar- gent comme seul sujet. L’argent et rien d’autre, est devenu partout la principale préoccupation au sein de ce monde footballistique national, totalement « discrédité » par des pratiques que des présidents de clubs ont instituées partout, sans le moindre respect. Des présidents qui passent l’essentiel de leur temps à se plaindre de tout, et qui n’ont pas le moindre courage de « céder » leurs postes respectifs, au profit de personnes peut-être en mesure d’investir concrètement dans le football, comme cela a été le cas d’Ali Haddad. La simple évocation d’ouvrir le capital d’un club de football, a créé un véritable malaise parmi la plupart de tous ces présidents dont les pratiques sont devenues « monnaie courante ». Même tous ces pseudos actionnaires « s’entre-déchirent » à coups de déclarations médiatiques, « accusatrices » entre des acteurs qui ne connaissent plus la moindre limite aujourd’hui. Que ce soit au MO Béjaïa, ou bien au MC Oran, c’est pratiquement la même « guéguerre », devenue légion en Ligues 1 et 2. Lorsque des clubs continuent de vivre aux crochets de l’Etat, et passent leur temps à quémander partout de l’argent, notamment pour recruter au prix fort de nouveaux joueurs, au détriment de catégories espoirs, fort prometteuses, les déperditions de jeunes talents se sont accrues au fil des dernières saisons. Pis, toujours aucun centre de formation à l’horizon, même au sein de l’USM Alger. Mieux encore, à la JS Kabylie le président Hannachi est encore à l’ère d’une maquette qui vient d’être « exposée » aux médias. A quand un véritable centre de formation chez les Canaris du Djurdjura, ou bien partout dans les autres clubs de l’élite ? Jusqu’à quand le président Mohamed Raouraoua va-t-il pouvoir tolérer plus longtemps cette situation face à laquelle il ne cesse plus de parer au plus pressé ? Il est vraiment temps de mettre fin à une véritable « mascarade » qui continue « d’engloutir » des sommes d’argent faramineuses, au nom d’un championnat professionnel devenu aujourd’hui un véritable « Souk » de très bas étage. Une vraie jungle qui a attiré des vautours sans foi ni loi. Dixit Mahieddine Khalef : « Le professionnalisme ne se décrète jamais du jour au lendemain ! ». L’ancien sélectionneur des Verts, ne croyait pas si bien dire, tant la réalité du moment, a vraiment plongé notre football national dans des dérives sans fin, et de graves déboires qui se chiffrent aujourd’hui à des milliards de dinars. Une authentique parodie de championnat proB. B. fessionnel ! APRÈS SON 7e TITRE DE CHAMPION Zoukh octroie 25 millions DA à l’USMA L Avant que le wali d’Alger n’accueille les champions d’Algérie, ces derniers ont tenu à fêter à leur manière leur sacre avec une mini-croisière sur la baie d’Alger. es joueurs de l’USM Alger ont bénéficié d’une prime de l’ordre de 25 millions de dinars offerte par le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, en guise de récompense pour leur septième titre de champion de la Ligue 1 Mobilis lors d’une cérémonie organisée en leur honneur avant-hier soir au siège de la wilaya d’Alger. Au cours de cette cérémonie rehaussée par la présence de plusieurs personnalités, à l’image du ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali et le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, le premier magistrat de la capitale a exhorté les Rouge et Noir à «poursuivre sur cette voie de succès» et offrir à leur galerie d’autres trophées «aussi bien sur le plan national qu’international». Il s’agit de la deuxième cérémonie organisée par la wilaya d’Alger en l’honneur d’un club de la capitale après celle ayant récompensé le MC Alger, il y a quelques semaines, pour sa huitième couronne en coupe d’Algérie. Avant que Zoukh n’accueille les champions d’Algérie, ces derniers ont tenu à fêter à leur manière leur sacre. En effet, après avoir connu une soirée mémorable vendredi dernier au stade Omar-Hamadi de Bologhine, où elle a reçu le trophée de champion, l’équipe algéroise a effectué la traversée de la baie d’Alger en bateau à partir du port d’El Djemila (La Madrague) à Aïn Benian à 17h. Cette mini-croisière, a permis au club champion d’Algérie de recevoir l’ovation qu’il mérite par la population algéroise qui n’a pas manqué de suivre le parcours du bateau à partir des différents boulevards du front de mer. Son arrivée au port d’Alger a eu lieu à 19h30. De là, tout le groupe a été acheminé vers le siège de la wilaya d’Alger. Après un dîner pris à la wilaya même, les joueurs et leurs accompagnateurs ont rallié le complexe nautique d’El Kettani pour vivre l’ambiance d’une soirée artistique organisée en leur honneur et ce, devant leurs supporters. L’USMA a été sacrée championne avant l’heure. CLUBS PROFESSIONNELS L’ESS EN VUE DE SA PARTICIPATION À LA C1 Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, a réitéré mercredi soir son appel en direction des clubs professionnels pour instaurer les « mécanismes d’une gestion saine et efficace », au moment où le professionnalisme en Algérie, entré en vigueur en 2010, patauge toujours. « Je lance un nouvel appel aux dirigeants et responsables de nos clubs professionnels pour faire preuve de bonne gouvernance, en instaurant les mécanismes d’une gestion saine et efficace », a déclaré le patron de la FAF en marge de la cérémonie des Oscars du journal Maracana qui a consacré Amir Sayoud Meilleur joueur de la Ligue 1 de l’exercice 2015-2016. En février dernier, Raouraoua avait tenu une série de réunions avec les présidents, entraîneurs et capitaines des équipes des deux Ligues professionnelles 1 et 2, à Alger, Constantine et Oran, pendant lesquelles il a beaucoup critiqué la gestion des responsables des formations en question, notamment sur le plan financier. Il avait étayé ses dires par le déficit financier considérable dont souffrent ces clubs, en plus des nombreux contentieux entre joueurs et présidents traités régulièrement par la Chambre de résolution des litiges de la FAF. L’attaquant de l’ES Sétif Abdelmoumen Djabou a estimé mercredi dernier que la compétition sera rude dans les deux groupes de la Ligue des champions d’Afrique et que la mission de l’Aigle noir s’annonce difficile en vue d’une qualification pour les demi-finales. « Le groupe B qui réunit aux côtés de l’ES Setif, de grosses cylindrées africaines à l’instar du Zamalek et Enyimba, est une poule difficile et notre mission pour passer au dernier carré ne sera pas une partie de plaisir », a déclaré Djabou. « Les huit clubs qui animeront la phase des poules sont les plus forts d’Afrique et la qualification pour les demi-finales sera ardue et devrait être arrachée sur le terrain », a ajouté Djabou relevant que la réputation du Zamalek et de l’Enyimba n’est plus à faire alors que Sundowns ne doit pas être sousestimé. Pour l’ancien joueur du Club Africain, une bonne campagne de l’ES Sétif dans cette prestigieuse compétition africaine passe par une bonne préparation et la mobilisation de toute la famille sétifienne. « Une bonne préparation avec le nouveau staff technique et la mobilisation de toute la famille sétifienne constituent la seule voie pour reconquérir le trophée africain remporté en 2014 et faire honneur à l’Algérie», a-t-il estimé. Raouraoua plaide pour une gestion saine et efficace 12 Djabou : «Ce ne sera pas une partie de plaisir» S ports BUTEURS AFRICAINS EN EUROPE Slimani roi de la saison 2015-2016 L’attaquant international algérien du Sporting Lisbonne Islam Slimani finit en tête des meilleurs buteurs africains évoluant dans les douze meilleurs championnats européens, pour la saison 2015-2016, a indiqué mercredi dernier la Confédération africaine de football. Avec 27 buts, l’Algérien devance le Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang (25) et le Camerounais Samuel Eto’o (20) dans le Top 20 établi par la radio française RFI. Deux autres internationaux algériens figurent dans le top 10 des meilleurs buteurs africains d’Europe: Sofiane Hani (Malines) et Riyad Mahrez (Leicester) avec 17 buts chacun. MEILLEUR PASSEUR AFRICAIN Boudebouz leader en Europe Si le meilleur buteur des Verts, Islam Slimani, est le roi des buteurs africains dans les meilleurs championnats européens, le milieu de terrain de l’EN, Ryad Boudebouz, obtient, lui, la couronne du meilleur passeur des joueurs africains évoluant sur le Vieux Continent. Boudebouz a réussi 12 passes décisives dans le championnat français cette saison sous les couleurs de Montpellier. Il a une passe décisive de plus que son compatriote Riyad Mahrez et le Togolais du Standard de Liège, Matthieu Dossevi. Pour rappel, Boudebouz a terminé troisième meilleur passeur de la Ligue 1 française derrière les deux stars du PSG, Di Maria et Ibrahimovic. ELECTION À LA PRÉSIDENCE DE LA LFP Kerbadj seul candidat en lice La commission de candidatures et de recours a annoncé mercredi dernier que le président sortant de la Ligue de football professionnel Mahfoud Kerbadj sera le seul candidat à sa propre succession, lors de l’assemblée générale élective, prévue le 5 juin prochain au Centre technique national de la FAF à Sidi Moussa. La candidature de Lahlou Mourad avait été rejetée par la commission de candidature lors de sa réunion du 16 mai dernier pour avoir été mandatement déposée hors délai, précise la même source. Après le recours introduit par Lahlou, la commission de recours a constaté lors de sa réunion du 19 mai, le retrait de candidature de l’intéressé la veille (18 mai). D’autre part, deux candidatures ont été retenues pour l’élection au collège de la Ligue Une: Araba Azzedine (ES Sétif) et Nezzar Farid (CA Batna), contre une seule pour le Collège de la Ligue Deux: Kacemi Ibrahim El Khalil (A Boussaâda). VENDREDI 27 - SAMEDI 28 MAI 2016 ELIMINATOIRES DE LA CAN 2017 EN PRÉVISION DU MATCH CONTRE LES SEYCHELLES Les Verts s’envolent pour Victoria Sur place aux Seychelles, les joueurs auront les journées de demain et lundi pour la récupération après le voyage qui devrait durer une douzaine d’heures sans oublier la fin de saison harassante avec leurs clubs respectifs. ! SAÏD MEKKI A près un premier stage qui a duré une semaine au Centre technique national de la FAF à Sidi Moussa, les joueurs de la sélection nationale s’envoleront aujourd’hui en direction de Victoria en perspective du match face aux Seychelles comptant pour la cinquième journée des qualifications de la CAN 2017, prévue le 2 juin prochain. Le programme établi par le staff technique en collaboration avec la FAF est bien observé à la lettre jusqu’à présent par les deux coachs intérimaires, à savoir Nabil Neghiz et Yazid Mansouri. Ainsi, les joueurs de l’Equipe nationale ont débuté leur stage samedi dernier, seulement quelques joueurs ont été autorisés à retarder leur arrivée en stage pour des raisons diverses alors que par rapport à la liste initiale des «23» choisis par le staff technique, Walid Mesloub avait déclaré forfait. En effet, et au premier jour du stage, le milieu de terrain défensif du FC Lorient, souffrant de douleurs musculaires à l’abdomen, a fini par déclarer forfait pour ce match face aux Seychelles. Il a donc été remplacé par Amir Karoui (MC Alger). Mercredi dernier, soit au cinquième jour du stage, le groupe s’est entraîné en fin d’après-midi avec un effectif complet après l’arrivée des retardataires, à savoir Sofiane Feghouli, Yacine Brahimi et Ryad Mahrez. La séance d’entraînement s’est déroulée dans une excellente ambiance. Les joueurs de l’équipe nationale ont effectué avanthier matin une séance d’entraînement au Centre technique national de la FAF à Sidi Moussa. Le staff technique national a programmé pour cet Boudebouz et Hani devront disputer ce match d’entrée entraînement un match d’application entre les joueurs. Un quartier libre a été accordé aux joueurs qui ont rejoint le CTN avant 22h alors que pour la journée d’hier, les camarades de Carl Medjani devraient s’entraîner, toujours au CTN, au moment où on mettait sous presse. Ainsi, la sélection nationale devrait s’envoler ce matin pour la capitale des Seychelles, Victoria, à bord d’un vol spécial, alors que le retour se fera sur un vol régulier, via Dubaï. Sur place aux Seychelles, les joueurs auront les journées de demain et lundi pour la récupération après le voyage qui devrait durer une douzaine d’heures sans oublier la fin de saison harassante avec leurs clubs respectifs. Les Verts s’entraîneront donc à partir de mardi prochain. Les partenaires de Ghoulam s’entraîneront sur la pelouse en tartan à Victoria afin de s’y adapter. A rappeler que l’Algérie, qui reste sur un match nul à Addis-Abeba face à l’Ethiopie (3-3), n’a plus besoin que d’un seul point pour assurer définitivement sa qualification pour la phase finale de la CAN 2017, prévue au Gabon. A deux journées de l’épilogue, l’Algérie est leader du groupe avec 10 points, avec cinq longueurs d’avance sur son dauphin, l’Ethiopie. Les Seychelles occupent la 3e place avec quatre unités, au moment où le Lesotho ferme la match S. M. avec trois points. ILS SONT DÉCLARÉS FORFAITS POUR BLESSURES Mahrez et Brahimi ne seront pas du voyage Les deux milieux de terrain offensifs de la sélection nationale Ryad Mahrez et Yacine Brahimi, blessés, sont forfaits pour le match en déplacement face aux Seychelles, le 2 juin à Victoria, dans le cadre de la 5e journée (Gr.J) des qualifications de la CAN 2017, a-t-on appris hier auprès de la FAF. Les deux joueurs, qui se trouvent actuellement en stage avec l’Équipe nationale au Centre technique national de Sidi Moussa, ne vont pas effec- MANA, PRÉSIDENT DE L’’USM EL HARRACH «Le club a besoin de 60 millions DA pour régulariser ses joueurs» La direction de l’USM El Harrach a besoin de la somme de soixante millions de dinars pour régulariser la situation financière de ses joueurs, a indiqué hier Abdelkader Mana, le président du club harrachi. « Nous avons besoin de 60 millions de dinars pour payer les arriérés des salaires des joueurs. Nous sommes dans l’attente de l’entrée d’une somme conséquente d’argent provenant de l’un de nos sponsors pour les régulariser partiellement », a déclaré Mana. Le club banlieusard de la capitale a vécu une saison très difficile au cours de laquelle il s’est contenté d’assurer son maintien parmi l’élite. Les joueurs qui n’ont pas perçu leurs salaires depuis plusieurs mois ont recouru à maintes reprises à la grève. La dernière en date cette semaine, soit avant la réception du RC Relizane, hier pour le compte de la 30e et dernière journée du championnat. Outre cette crise financière, une rude bataille oppose Mana à son prédécesseur, Mohamed Laïb, autour des commandes de l’USMH. Plusieurs membres du conseil d’administration avaient retiré leur confiance au premier pour désigner le second à la tête du club. « Je suis toujours le président légitime de l’USMH. J’ai organisé une assemblée générale extraordinaire il y a quelques jours au cours de laquelle de nouveaux membres nous ont rejoint en conseil d’administration. Avec action, les statuts de la société par actions du club vont changer prochainement », a encore précisé Mana. 13 tuer le voyage avec leurs coéquipiers pour les Seychelles prévu aujourd’hui à 11h à bord d’un avion spécial. Ces deux défections s’ajoutent à l’absence de l’actuel meilleur buteur des Verts Islam Slimani, suspendu pour cumul de cartons. Le président de la FAF Mohamed Raouraoua a confié à Nabil Neghiz les rênes de la sélection en indiquant récemment que le prochain sélectionneur sera connu après le mois sacré du Ramadhan. FIN DE MISSION POUR BENYELLÈS L’USMBA contacte Cherif El Ouezzani et Bougherara L’USM Bel-A Abbès, nouveau promu en Ligue 1, engagera un nouvel entraîneur en vue de la saison prochaine en remplacement d’Abdelkrim Benyellès dont le contrat ne sera pas renouvelé, a-tt-o on appris avant-h hier auprès de Djilali Bensenada, le directeur général du club. « J’ai rencontré Benyellès et je lui ai fait savoir que nous n’allons pas reconduire son contrat. Nous le remercions vivement pour sa contribution dans la montée du club en Ligue 1 », a déclaré Bensenada. Benyellès, doyen des entraîneurs algériens en activité, avait rejoint les gars de la « Mekerra » lors du mercato d’hiver après le départ du coach tunisien, Mouaz Bouakkaz. Le club venait à l’époque de terminer la phase aller à la première place, mais ses résultats se sont relativement détériorés au cours de la deuxième partie du championnat où il a dû batailler dur pour valider son billet pour l’élite en obtenant la troisième place. Concernant le successeur de Benyellès, le responsable de l’USMBA a fait savoir qu’il était en contacts avec quatre entraîneurs, dont Cherif El Ouezzani, le désormais ex-ccoach du Paradou AC et Lyamine Bougherara, l’actuel patron technique du DRB Tadjenanet. S ports VENDREDI 27 - SAMEDI 28 MAI 2016 PRÉPARATION DES JO 2016 MASTER DU MEXIQUE DE JUDO L’EN à pied d’œuvre à Guadalajara La sélection nationale de judo, composée Houd Zourdani (-66 kg), Abderrahmane Benamadi (-90 kg), Lyès Bouyakoub (-100 kg) et Mohamed Amine Tayeb (+100 kg) est à pied d’œuvre depuis lundi au Mexique, en vue du « Master 2016 » prévu du 27 au 29 mai à Guadalajara, a-t-on appris hier auprès le Fédération algérienne de judo (FAJ). « La sélection algérienne est encadrée par l’entraîneur national Yacine Silini » précise la FAJ, ajoutant que l’objectif des Verts pendant ce Master 2016 au Mexique est de « réussir le meilleur résultat possible, pour bénéficier d’un bon tirage au sort lors des prochaines olympiades». Le Master du Mexique rassemble en effet les actuels 16 meilleurs judokas au monde, avec la possibilité d’améliorer leur classement olympique pour bénéficier d’un bon tirage au sort lors des JO de Rio. Sonia Asselah (+78 kg), la 5e Algérienne qualifiée pour les prochaines olympiades en judo n’aura cependant pas cette chance, car le tournoi est ouvert uniquement aux 16 meilleurs mondiaux, alors qu’elle occupe la 29e place. Mais elle reste néanmoins qualifiée pour les JO de Rio, grâce au quota continental. La sélection algérienne avait effectué un court stage de préparation à Alger avant de se rendre au Mexique. Les meilleures conditions pour les sportifs algériens Le ministre Ould Ali a rappelé que les pouvoirs publics ont consacré 310 millions de dinars délégués au COA pour la participation algérienne aux JO de Rio. L es sportifs algériens bénéficient des « meilleures conditions » de préparation pour arriver à réaliser les résultats escomptés lors des Jeux Olympiques 2016 de Rio de Janeiro, a assuré hier à Alger le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali. Le ministre a présidé une réunion « de coordination et de concertation » de la Commission mixte, composée de cadres du MJS ainsi que du Comité olympique et sportif algérien pour le suivi et l’évaluation de la préparation et de la participation de la délégation algérienne aux JO 2016, a indiqué le ministère (MJS) dans un communiqué. Durant cette rencontre, les représentants du COA ont exposé l’état d’avancement du programme de préparation des sportifs qualifiés aux JO-2016, le suivi et le contrôle des programmes et stages prévus ainsi que la question de la prise en charge sur le plan médical et financier des participants à Rio 2016. M. Ould Ali a rappelé que « la décision de confier au Comité olympique cette préparation résulte de la démarche adoptée par (son) département dans le cadre d’une action concertée, solidaire, en priorisant l’intérêt du sport et des athlètes algériens », selon la même source. Dans ce cadre, le ministre qui a tenu à encourager le Comité de préparation olympique (CPO) dans ce processus préparatoire, a invité l’ensemble des acteurs à Cent trois sportifs, dont une quarantaine de filles, sont attendus au stade KaidAhmed de Tiaret pour prendre part à la coupe d’Algérie de tir à l’arc (toutes catégories), les 3 et 4 juin, a-t-on appris avanthier auprès de la Fédération algérienne de tir sportif (FATS). Ces tireurs représenteront 12 clubs, issus de sept ligues de wilaya, à savoir : MSP Batna (ligue de Batna), Club de Bougaa (ligue de Sétif), CSA El-Kanas, Club El-Hadef (ligue de Boumerdès), CSA Djibalouna (ligue de Blida), Mostakbel Oued Smar, CS tir à l’arc ElHarrach (ligue d’Alger), Etoile Nadour, Chabab Riadhi Tipasa, JSM Douaouda, NR Bousmail (ligue de Tipasa) et CSA El-Kods (ligue de Tiaret). Selon le programme établi par la fédération, le premier jour sera réservé aux catégories benjamins-minimes. Les finales auront lieu à partir de 18h. Les épreuves des catégories cadets-juniorsseniors auront lieu le lendemain, de 9h à 12h. Lors de la précédente édition, le CSA El-Kods (Tiaret) avait été sacré par équipes chez les seniors. En individuel, le tireur Abdelmadjid Younès du même club avait décroché le titre chez les garçons et Sarah Bouhaha (CS Tir à l’Arc ElHarrach) avait triomphé chez les filles. continuer à travailler dans la sérénité et à privilégier le dialogue et la concertation en vue de dépasser les contraintes éventuelles. Le ministre qui a rappelé que les pouvoirs publics ont consacré 310 millions de dinars délégués au COA pour la participation algérienne aux Jeux olympiques de Rio, a souligné que « l’objectif premier de cette préparation demeure la conjugaison des efforts pour que les sportifs bénéficient des meilleures conditions pour arriver aux résultats escomptés ». M. Ould Ali a enfin félicité le CPO pour le travail accompli à ce jour, tout en lui exprimant son « soutien total » pour la poursuite de son action, indiquant que « le Gouvernement et le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, suivent de près cette opération ». TOURNOI DES MAÎTRES INTERNATIONAUX D’ÉCHECS Une manifestation palpitante COUPE D’ALGÉRIE DE TIR À L’ARC (TOUTES CATÉGORIES) Plus de 100 tireurs attendus à Tiaret Une commission mixte MJS-COA est chargée de planifier la préparation des athlètes algériens Cet important événement échiquéen a vu la participation des meilleurs maîtres internationaux algériens en filles et garçons. S ous l’égide de la direction de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs de la wilaya d’Alger, la Ligue d’Alger des échecs a tenu toutes ses promesses avec la tenue du tournoi national des maîtres internationaux abrité par le somptueux centre culturel « Historial » d’Alger-Centre. Tous les moyens humains et matériels furent déployés par la commission d’organisation de cet important événement échiquéen qui a vu la participation des meilleurs maîtres internationaux algériens en filles et garçons sous la conduite du Grand Maître international Mohamed Amine HAddouche en garçon et Maître International Sabrina Latreche en fille. Cette édition fut marquée par la participation du 1er Maître International algérien Aziz Madani qui a décroché ce mémorable titre en 1981 en ouvrant ainsi le bal à l’élite algérienne pour d’autres titres. Techniquement, le tournoi national des maîtres internationaux, homologué par la Fédération internationale des échecs sous la conduite du directeur des tournois Merouane Tabti en qualité d’arbitre international, fut mené en deux tournois en parallèle, pour la catégorie des garçons en sept rondes en système swiss, tandis que pour les filles, ce fut en tour complet avec la même cadence où l’ensemble des participantes se sont rencontrés à tour de rôle. Au final, il fallait attendre la dernière ronde que ce soit pour les garçons que pour les filles pour connaître les premiers lauréats de chaque catégorie où la première place est revenue au Maître international Adnane Arabe avec 5.5 points sur 7 valables devançant Tarek Goutali d’un demi-point où ce dernier a terminé avec 4.5 sur 7 points valables, alors que la troisième place est arrachée par le talentueux Khalil Belgharbi qui est revenu en force durant les deux dernières rondes ; pour la quatrième et la cinquième place elle fut attribuée à Abdelouhab Ouaret et Mahfoud Oussedik. Pour les filles, et comme attendu, Sabrine Latreche a su mener avec beaucoup de vigueur cette compétition ce qui lui a permis d’arracher la première place avec 4 points devant Amira Hamza avec 3.5 points et Marawa Aouchria avec 3 points, quant à la quatrième place elle est revenue à Hayet Toubbal avec 2.5 et la cinquième place à Lilia Meghara 2 points. En présence de Termoul Ibrahim, chef de service sport, représentant de la DJSL d’Alger, la cérémonie de clôture a vu la présence de plusieurs personnalités de marque à leur tête Larfaoui Mustapha et tant d’autres personnalités et responsables sportifs. Les lauréats ont reçu leurs coupes, diplômes et récompenses de valeur, à noter que la Ligue d’Alger d’échecs n’a pas manqué d’encourager les Jeunes Maîtres en attribuant le Prix du plus Jeune Maître national qui est revenu à Abdelghani Brahimi pour les garçons, et Benelfkir Imène pour les filles. DÉVELOPPEMENT DES DIFFÉRENTS PÔLES D’EXCELLENCE Réunions entre le MJS et les fédérations D es réunions de concertation entre le ministère de la Jeunesse et des Sports et l’ensemble des fédérations sportives algériennes se tiendront prochainement pour « adopter une feuille de route opérationnelle », en quête de développer les différents pôles d’excellence, a annoncé avant-hier à Alger le ministre, El-Hadi Ould Ali. « Les réunions de concertation bilatérales avec les différentes fédérations seront suivies d’une journée d’étude avec l’ensemble des acteurs du sport national, en vue d’adopter une feuille de route opérationnelle, pour la dynamisation des pôles d’excellence, de performance et de développement » a annoncé le ministre lors d’une réunion de travail avec des responsables de boxe, d’aviron et d’haltérophilie. Le ministre a insisté au passage sur la nécessité d’utiliser « les infrastructures sportives de 14 manière rationnelle » suivant la politique du gouvernement « dans le cadre du développement du sport national ». Ould Ali a profité de l’occasion pour « féliciter les Fédérations de boxe, d’aviron et d’haltérophilie » pour les bons résultats qu’ils ont obtenus dernièrement, notamment le total de 11 athlètes qu’ils ont réussi à qualifier pour les Olympiades de 2016 à Rio de Janeiro (5-21 août). « Les athlètes algériens quali- fiés pour les JO bénéficieront de tous les moyens nécessaires pour réaliser les objectifs tracés » a ajouté le ministre, rappelant qu’un « budget spécial » a été débloqué à cet effet, sous la conduite du Comité olympique sportif algérien. Ould Ali a promis également de se pencher sur certains projets restés en suspens, notamment, le lancement d’une boxe professionnelle en Algérie, suivant les recommandation de l’AIBA. Internationale RÉHABILITATION DE LA MINURSO EN VISITE À HIROSHIMA Obama appelle à un monde sans ADM Le président américain Barack Obama a rendu un hommage empreint d’émotion hier aux victimes de la première attaque nucléaire de l’Histoire, lors d’une visite historique à Hiroshima, serrant la main et prenant dans ses bras des survivants de la bombe atomique. Le chef de la Maison-Blanche a saisi l’occasion de la première visite d’un président des Etats-Unis en exercice dans cette ville anéantie le 6 août 1945 par une bombe nucléaire américaine pour appeler à « un monde sans armes » nucléaires. « Il y a 71 ans, la mort est tombée du ciel », a déclaré le chef de la Maison-Blanche devant le mémorial aux victimes de la bombe larguée par les Etats-Unis sur la ville le 6 août 1945 à 8h15. Ce jour-là, le monde « a changé pour toujours », cette bombe a « démontré que l’humanité avait les moyens de se détruire ellemême ». « Pourquoi sommesnous venus ici, à Hiroshima ? Nous sommes venus réfléchir à cette force terrible libérée dans un passé pas si lointain. Nous sommes venus pour rendre hommage aux morts », a-t-il dit. « Leurs âmes nous parlent, elles nous demandent de regarder au fond de nous-mêmes », a-t-il ajouté. « Les progrès technologiques sans progrès équivalent des institutions humaines peuvent nous être fatals. La révolution scientifique qui nous a conduits à la fission de l’atome appelle également une révolution morale.» VENDREDI 27 - SAMEDI 28 MAI 2016 Mohammed VI traîne les pieds AUCUN PROGRÈS n’a été enregistré dans les négociations avec les autorités marocaines pour le rétablissement des activités de la Minurso, a déclaré le SG de l’ONU, Ban Ki-moon. ! MOHAMED TOUATI L e souverain marocain qui a pris la décision d’expulser 84 membres de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum pour le Sahara occidental ne semble pas pressé de se conformer à la dernière résolution du Conseil de sécurité qui a appelé à son rétablissement pour qu’elle puisse accomplir pleinement son mandat. Aucun progrès n’a été enregistré dans les négociations avec les autorités marocaines pour le rétablissement des activités de la Minurso a déclaré Ban Ki-m moon, le SG de l’ONU. Comment aurait-iil pu en être autrement ? En effet, dans une allocution particulièrement virulente, le monarque alaouite avait tenté, d’une façon cavalière, de discréditer le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies et porté de graves accusations contre ses collaborateurs. «Les choses en sont arrivées au point d’engager une guerre par procuration où le secrétaire général des Nations unies est instrumentalisé pour essayer de porter atteinte aux droits historiques et légitimes du Maroc concernant son Sahara, comme en témoignent les déclarations partiales du responsable onusien et ses agissements inacceptables afférents au Sahara marocain», avait déclaré Mohammed VI lors du Sommet Maroc-P Pays du Golfe qui s’est tenu, au mois d’avril, à Riyadh, en Arabie saoudite. Surexcité, il a affirmé que le numéro un de l’ONU n’était qu’une « marionnette » entre les Le roi du Maroc mains de son entourage. «Il est l’otage de certains de ses collaborateurs et de ses conseillers, auxquels il délègue la supervision de la gestion de nombre de dossiers importants, en se contentant, lui, d’appliquer les propositions qu’ils lui présentent...», avait-iil accusé avec un irrespect notoire. La réponse a été foudroyante. A la hauteur des propos égarés de l’héritier de Hassan II. Le porte-p parole du SG de l’ONU qui a mis en exergue l’«objectivité» et la «neutralité» des proches collaborateurs de Ban Kimoon s’est chargé de lui rendre la monnaie de sa pièce. «Leur unique allégeance est à la Charte des 16 Nations unies. Ils sont au service du secrétaire général. Et c’est dans ce cadre-llà qu’ils prodiguent leurs conseils» à Ban Ki-m moon, avait souligné Stephan Dujarric lors d’un point de presse tenu, le 21 avril dernier, à New York. Des propos qui ont certainement laissé des traces. S’asseoir autour d’une même table, dans de telles conditions, pour réparer les dégâts tout en se regardant droit dans les yeux sans qu’il y ait l’ombre d’un malaise paraît impossible. Et lorsque de surcroit l’on est rappelé à l’ordre, sommé pratiquement de se conformer aux résolutions émanant des instances internationales autant dire que le calice est bu jusqu’à la lie. Ce qui explique amplement pourquoi Mohammed VI traîne les pieds pour réhabiliter la Minuso conformément à la résolution 2285 votée le 29 avril 2016 par le Conseil de sécurité. Les voix n’ont cessé de s’élever depuis pour que le Maroc s’y plie. La haute représentante de l’UE aux Affaires étrangères et la Politique de sécurité a tout recemment réitéré le soutien de l’Union européenne aux efforts déployés par le secrétaire général des Nations unies pour «parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre d’arrangements conformes aux buts et principes de la Charte des Nations unies» tout en soulignant que «l’UE soutient la Minurso et son important mandat». L’Union européenne «a abordé cette question dans le cadre de son dialogue politique avec le Maroc», a ajouté Federica Mogherini. Dans une déclaration rendue publique le 3 mai, par le ministère britannique des Affaires étrangères l’ambassadeur de la mission britannique à l’ONU, Matthew Rycroft, a exhorté le Maroc à «coopérer avec l’ONU à même de permettre le retour effectif et total de la Minurso» et s’est prononcé en faveur d’«une solution politique durable et mutuellement acceptable pour le Sahara occidental, qui prévoit l’autodétermination du peuple du Sahara occidental». Le Maroc a apparemment décidé de jouer les prolongations. M. T. Internationale VENDREDI 27 - SAMEDI 28 MAI 2016 OFFENSIVE SUR RAQQA AU NORD DE LA SYRIE ENTRÉE DE LIEBERMAN AU GOUVERNEMENT Un ministre israélien démissionne Le ministre israélien de l’Environnement Avi Gabay a démissionné hier pour protester contre la prochaine entrée au gouvernement de l’ultranationaliste Avigdor Lieberman, nommé à la tête du ministère de la Défense. M. Gabay, membre du parti de centre-droit Koulanou, a qualifié le gouvernement remanié « d’extrémiste ». Sa démission reflète les dissensions au sein du cabinet de Benjamin Netanyahu. M. Gabay s’est dit « incapable d’avaler » la décision du Premier ministre israélien de donner à M. Lieberman le portefeuille de la Défense, jusqu’alors aux mains de Moshé Yaalon, du Likoud, le parti de droite de M. Netanyahu. « Je ne peux pas accepter le départ de M. Yaalon, un ministre de la Défense professionnel », qui a dénoncé une tendance grandissante vers l’extrémisme au sein du Likoud et d’Israël en général, a affirmé hier M. Gabay. « Le pays a le droit d’avoir un gouvernement de droite mais je ne crois pas qu’il soit juste de former un gouvernement extrémiste », a-til ajouté. « Les événements politiques récents et le changement de ministre de la Défense sont pour moi des événements graves qui font fi de ce qui est important pour la sécurité de l’Etat et vont exacerber un peu plus l’extrémisme dans la société », a-t-il encore estimé. Après une semaine de laborieuses discussions, M. Netanyahu avait conclu mercredi un accord sur l’entrée dans son gouvernement de M. Lieberman, qui a promis de se montrer « responsable » face aux interrogations sur un durcissement de la politique vis-à-vis des Palestiniens. M. Lieberman doit être investi la semaine prochaine à la tête du ministère de la Défense, qui supervise les Territoires palestiniens occupés. Un autre membre de sa formation Israël Beiteinou, Sofa Landver, deviendra ministre de l’Intégration. Il fait de ce gouvernement le plus à droite de l’histoire d’Israël selon les commentateurs. Mercredi, les Etats-Unis ont exprimé, de manière exceptionnelle, une inquiétude quant à la politique à venir d’Israël à l’égard des Palestiniens. « Nous savons aussi que beaucoup de ses ministres ont dit qu’ils s’opposaient à la solution à deux Etats. Cela soulève des interrogations légitimes sur la direction que (le gouvernement) pourrait prendre », a réagi le porteparole du département d’Etat Mark Toner. GUERRE EN SYRIE Au moins 65 soldats découverts dans un charnier Des corps d’au moins 65 soldats syriens ont été découverts jeudi dans un charnier près de la cité antique de Palmyre, selon des médias locaux. Le charnier a été mis au jour près d’une base aérienne à la périphérie de Palmyre, et contient les corps de soldats syriens et de combattants alliés, qui ont été exécutés par le groupe terroriste « Etat islamique » (EI/Daesh), lorsque le groupe avait pris le contrôle de la ville, entre mai 2015 et mars 2016. A la fin de mars 2016, l’armée syrienne avec l’aide de l’aviation russe, a repris le contrôle de Palmyre. Récemment, des affrontements avaient éclaté près de la base aérienne de Palmyre - la « T4 » - entre l’armée syrienne et des éléments de Daesh qui essayaient de progresser dans cette zone, à l’est de la province centrale de Homs, pour prendre le contrôle du gisement de gaz d’Al-Shaer. Les jihadistes de l’EI sous les bombes de la coalition L’EI ÉTAIT ÉGALEMENT sur la défensive en Irak voisin où les forces gouvernementales, avec le soutien aérien de cette coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, progressaient en direction de Fallouja, occupée par l’EI depuis 2014. L a coalition internationale a intensifié ses frappes contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI) dans la province de Raqqa en Syrie, où elle a mené 150 raids en trois jours en appui à un assaut terrestre majeur de forces arabo-kurdes. Le sort des civils pris au piège des combats inquiète la communauté internationale, le Conseil de sécurité de l’ONU devait notamment débattre hier du désastre humanitaire en Syrie où plus de 280 000 personnes ont été tuées et des millions jetées sur les routes depuis 2011. Des militants et ONG internationales s’inquiétaient en outre du sort d’environ 100 000 déplacés installés dans des camps autour de la cité d’Azaz dans la province d’Alep (nord), voisine de celle de Raqqa, et qui sont menacés par une avancée de l’EI face aux rebelles dans ce secteur. En appui à l’offensive lancée mardi dans le nord de la province de Raqqa par les Forces démocratiques syriennes (FDS), des avions de la coalition, principalement américains, ont intensifié leurs bombardements des positions jihadistes. Ils ont ciblé des positions de l’EI autour de Tal Abyad et Aïn Issa, les deux seules villes de la province de Raqqa qui échappent aux jihadistes et sont contrôlées par les forces kurdes. Même si l’alliance arabo-kurde exclut dans l’immédiat un assaut contre la capitale provinciale Raqqa, le plus important fief de l’EI en Syrie, les civils cherchent à la quitter mais en sont empêchés par l’EI. Environ 300.000 personnes Les FDS syriennes, soutenues par les forces spéciales américaines et de la coalition, lancent une offensive sur Raqqa vivent dans la ville de Raqqa, où l’EI utilise les civils comme « boucliers humains » selon les FDS. «L’EI ne délivre pas de permis pour quitter la ville, même pas aux gens malades ou qui ont besoin d’être soignés ailleurs », selon une ONG. Quelques familles ont toutefois pu s’échapper et rejoindre la province d’Idleb (nordouest). Selon Abou Mohammed, un fondateur du groupe de militants « Raqqa is Being Slaughtered Silently », des habitants paient des passeurs 400 dollars par personne pour essayer de quitter la ville. « Il n’y a personne qui s’aventure dans les rues », a dit un autre militant du groupe, Hamoud al-Moussa. « Les gens ont peur d’une attaque féroce de l’aviation, que ce soit celle de la coalition, de la Russie ou du régime » syrien, toutes impliquées dans le conflit. L’organisation jihadiste a installé de nouveaux barrages militaires dans la ville et a renforcé ses lignes défensives plus au nord, selon ce groupe. La Turquie a dénoncé l’ « hypocrisie » des Etats-Unis, en évoquant la présence des soldats américains dont certains arboraient l’insigne des YPG, milice considérée comme « terroriste » par Ankara. A l’ouest de la province de Raqqa, dans celle d’Alep, l’EI progressait en direction des localités d’Azaz et de Marea, proches de la frontière turque et tenues par les rebelles, selon des militants. « Nous sommes terriblement inquiets pour environ 100 000 personnes prises au piège entre la frontière turque et les lignes de front », a indiqué Pablo Marco, responsable régional des opérations pour Médecins sans frontières. Toujours dans la même province, des bombardements du régime contre des des frappes zones rebelles ont fait au moins 15 morts, selon des secouristes. En Irak voisin, les forces gouvernementales ont atteint à partir de trois axes trois ponts menant à Fallouja, à 50 de km à l’ouest de Baghdad, a déclaré le commandant irakien Abdelwahab AlSaadi. Mais elles ont rencontré « une résistance dans les banlieues et des affrontements ont lieu ». Le groupe jihadiste a recours « aux voitures piégées, aux attaques suicide et aux tireurs embusqués ». L’ONU a dénoncé les conditions dramatiques des quelque 50 000 civils dans Fallouja, où la « nourriture est rare et les médicaments sont épuisés ». AUX CÔTÉS DES KURDES SUR LE FRONT Des soldats américains présents en Syrie DES COMMANDANTS DES FORCES démocratiques syriennes (FDS) formées principalement D de combattants kurdes, ont confirmé la présence des soldats américains. es forces américaines déployées en Syrie sont présentes sur le front aux côtés des combattants kurdes qui mènent une offensive dans la province de Raqqa contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI), selon des commandants kurdes et un correspondant de l’AFP sur place. Les militaires américains se trouvaient mercredi dans le village de Fatsa dans le nord de la province de Raqqa après sa reprise à l’EI, au second jour de l’assaut lancé par les forces kurdes et arabes contre l’organisation jihadiste. Selon l’AFP une vingtaine de soldats américains ontb été vus dans ce village situé à 55 km au nord de la ville de Raqqa, principal fief de l’EI en Syrie et communiquaient entre eux en anglais. Des commandants des Forces démocratiques syriennes (FDS) formées principalement de combattants kurdes, ont confirmé la présence des soldats américains. « Les forces américaines participent à cette opération au côté des FDS », a déclaré, cité par l’AFP le commandant Hawkar Kobané devant une maison partiellement détruite dans le village. « Sur le toit de cette maison, les militaires américains utilisent des missiles TOW pour tirer sur les voitures piégées auxquelles l’EI a recours pour attaquer les FDS », a-t-il ajouté. Un combattant des FDS ayant requis l’anonymat a assuré qu’il s’agissait de membres des « forces d’opérations spéciales américaines », qui assurent aux alliés des Etats-Unis un soutien en formation et entraînement. « C’est pour cela que vous ne pouvez pas photographier toutes leurs opérations ». Plusieurs militaires américains ont été vus par le correspondant de l’AFP monter sur le toit de la bâtisse en portant des missiles antichars. « Les forces de la coalition américaine sont présentes sur toutes les positions sur le front (...) Les avions de la coalition nous aident à bombarder les positions de l’EI. Les forces sur place guident les avions », a dit Baraa al-Ghanem, un autre commandant des FDS. Les militaires américains dans le village de Fatsa ont refusé de parler aux journalistes. Certains d’entre eux ont pris place à bord de camions montés de mitrailleuses et d’autres ont accompagné une unité « antiterroriste » spéciale au sein des FDS pour une session d’entraînement dans un bâtiment. Les forces kurdes sont soutenues par les frappes aériennes de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis dans leur offensive lancée mardi dans le nord de la province de Raqqa, dans le nord-est de la Syrie en guerre. Mais il n’est pas clair si les soldats américains déployés sur le terrain prennent part directement au combat ou s’ils agissent seulement en tant que conseillers et experts militaires, telle que leur mission a été définie par leur état-major. Au Pentagone, le porte-parole Peter Cook a affirmé que les militaires américains en Syrie avaient une mission de « conseil et d’assistance » auprès des FDS, et pas une mission de combat. « Ils ne mènent » pas ce combat contre le groupe Etat islamique, mais « ils soutiennent ceux qui (le) mènent », a-t-il dit. Ils « ne sont pas sur la ligne de front », a-t-il également affirmé. Interrogé de son côté sur l’insigne des YPG (milices kurdes) arboré par certains de ces soldats américains, un autre porte-parole américain a expliqué qu’il pouvait s’agir d’un signe de solidarité avec les forces aidées. « Les soldats des forces spéciales américaines portent souvent des insignes des forces qu’elles conseillent, en signe de partenariat », a tweeté le colonel Steve Warren, porte-parole américain de la coalition internationale à Baghdad. Les Etats-Unis ont annoncé il y a quelques semaines le déploiement de quelque 250 militaires américains supplémentaires, pour compléter les rangs des dizaines de membres des forces spéciales déployés dans le nord syrien depuis des mois. MAINTIEN DE LA PAIX L’ONU veut se doter d’une force de réaction rapide L’ ONU espère disposer d’ici la fin de l’année d’une force permanente de quelque 15.000 Casques bleus, capable de se déployer rapidement dans le cadre d’une opération de maintien de la paix, a indiqué jeudi un haut responsable des Nations unies. Un minutieux processus de sélection est en cours depuis plusieurs mois pour choisir les pays et les unités qui pourraient y participer, a indiqué à la presse le patron du maintien de la paix Hervé Ladsous. Il s’agit de s’assurer que les soldats pressentis sont correctement entraînés et équipés et qu’ils correspondent aux critères de discipline et de respect des droits de l’homme fixés par l’ONU. Ces 15.000 hommes et leur matériel seront prêts pour, en cas de crise, mettre sur pied une mission de paix comme au Mali ou en Centrafrique ou pour renforcer une mission existante connaissant des difficultés, comme au Soudan du Sud. Une fois cette force de déploiement rapide créée, « la seule chose qui manquera sera la décision politique d’aller de l’avant », a expliqué M. Ladsous à la presse. Le déploiement pourrait alors se faire dans « un délai très court », de l’ordre de 30 à 60 jours au lieu des six ou sept mois nécessaires actuellement pour monter de toutes pièces une opération. « Ce sera un gros progrès », a-t-il souligné, qui a été rendu possible par des contributions au 17 maintien de la paix annoncées en septembre dernier en marge de l’Assemblée générale de l’ONU. Cinquante-cinq pays avaient alors promis un total de quelque 50.000 Casques bleus supplémentaires, ainsi que des armements et des équipements. Depuis lors, a indiqué M. Ladsous, des responsables de l’ONU ont effectué une vingtaine de visites dans des pays susceptibles de fournir soldats et policiers, « pour être sûrs de recruter les meilleurs ». Trente-cinq pays ont participé à la première étape de la sélection. Il est « encore un peu tôt pour donner des noms », a jugé M. Ladsous. La Chine en particulier s’était engagée à fournir 8.000 hommes, ainsi qu’une esca- drille d’hélicoptères de transport destinée à être stationnée au Soudan. « Une proposition tout à fait remarquable », pour M. Ladsous, qui va se rendre dans dix jours à Pékin pour en discuter. Un bataillon d’infanterie chinois est déjà déployé au Soudan du Sud. Plus de 100 000 soldats et policiers sont enrôlés dans 16 missions de maintien de la paix de l’ONU dans le monde. Mais ce système repose beaucoup sur un petit nombre de pays en développement ou émergents (Bangladesh, Inde, Pakistan, Ethiopie, Rwanda). L’ONU cherche à le diversifier, d’autant que les conflits où des Casques bleus interviennent se sont multipliés ces dernières années. Culture VENDREDI 27 - SAMEDI 28 MAI 2016 ZAKARIA RAMDANE, , À L’EXPRESSION IN LIVE «Ce sera encore un film d’action algérien !» ! Ecouter ! Voir ! Lire PREMIÈRE ANTHOLOGIE DE SHAKESPEARE Vendue pour près de 2 millions de livres L’un des exemplaires de la première compilation des oeuvres de William Shakespeare éditée en 1623 est parti aux enchères pour 1 874 000 livres (2 450 000 euros) mercredi dernier à Londres, a annoncé la maison Christie’s. C’est un collectionneur privé américain qui s’est porté acquéreur de l’anthologie ainsi que d’un exemplaire de chacune des trois rééditions en 1632, 1664 et 1685 pour un montant total de 2 479 000 livres, frais compris, a précisé Margaret Ford, responsable des livres et manuscrits chez Christie’s. « L’universalité et l’intemporalité des analyses de Shakespeare sur la nature humaine continue à attirer et à captiver le public dans le monde entier», a-t-elle commenté. Le « Premier Folio» imprimé, fait rare à l’époque, de Shakespeare (1564-1616) a été édité seulement sept ans après la mort du dramaturge il y a 400 ans. Cette première édition comptait environ 750 exemplaires, dont moins d’un tiers a été retrouvé, et a permis d’éviter la disparition de «Macbeth» et de 17 autres oeuvres. L’anthologie contient 36 oeuvres dont 18 qui étaient publiées pour la première fois et auraient de ce fait probablement disparu sans ce «Premier Folio». «Macbeth», «Les Deux Gentilshommes de Vérone», «La Mégère apprivoisée», «La Nuit des rois», «Henri IV part 1», «Henry VIII», «Jules César» et «Antoine et Cléopâtre», figurent parmi les œuvres contenues dans cette compilation. REMISE DES PRIX AUX LAURÉATS Concours «Les voix de Mila» Une cérémonie de remise des prix aux lauréats du concours «Les voix de Mila» a été organisée dans la soirée du mercredi, à l’initiative de la radio locale en coordination avec la direction de la jeunesse et des sports (DJS) pour encourager la créativité et les jeunes talents. Le Premier Prix dans cette édition est revenu à Messaoud Bakhouche dans la catégorie chant religieux (El Inchad). Ce jeune non-voyant a brillé dans cette catégorie mettant en évidence ses capacités vocales distinguées lors de la dernière étape du concours organisée au niveau de la Maison de la culture M’barek El Mili. Dans la catégorie du chant bédouin, le mérite est revenu à Mounir Guessoum alors que pour le chant moderne, le Prix a été décroché par Iness Tabïb. Cette cérémonie à laquelle une assistance nombreuse a pris part, a couronné une saison de compétition durant laquelle plus de 300 candidats se sont illustrés à travers 32 épisodes de l’émission « Les voix de Mila», diffusée sur les ondes de la radio, selon le directeur de la radio, Amar Aguib. Pour M. Brahim Benabdaim membre du jury « ce programme a permis l’émergence de belles voix qui peuvent être parrainées pour en faire de jeunes talents». Pour sa part, le wali de Mila, Abderrahmane Fouatih, a félicité les organisateurs de cette compétition appelant à perpétuer la dynamique culturelle que connaît la wilaya. PRODUCTEUR ENTRETIEN RÉALISÉ ! O. HIND A la base, le concept de mes films est de vendre la belle image de mon pays donc je vais essayer, spécialement de tourner au désert, faire des vues aériennes, aussi à Alger, faire une très belle carte postale d’Alger, on tourne à Oran, un peu à Dubaï pour donner au projet un cachet international. On va aller aussi à Paris. Le tournage prendra du temps car il y aura beaucoup d’effets spéciaux et d’action. Ça prendra le temps qu’il faudra. Car c’est compliqué avec la bureaucratie algérienne. Pour avoir les autorisations. PAR N ous l’avons rencontré pendant les premiers jours du festival de Cannes, où il est venu faire la promotion de son nouveau film « Algérie pour toujours II. Protocole 33 ». Le producteur/ comédien qui ne chôme pas, n’a pas de temps à perdre à Cannes avec le bling bling. Il ne faut pas se fier aux apparences, son temps c’est vraiment de l’argent. En homme d’affaires aguerri, il vous parle de ses projets, qui s’apparentent presque à une utopie en Algérie avec conviction et réalisme. Le beau gosse bien éclairé met ses rêves à l’épreuve et passe à l’étrier. On verra ce que va donner son prochain film. En attendant, c’est maintenant que tout se passe. Petit aperçu sur ce film, lors d’une interview réalisée au Pavillon national, point de chute de tous les Algériens, mais pas que… L’Expression : Vous venez à Cannes pour promouvoir votre nouveau long métrage, après le succès « Algérie pour toujours I », vous entamez la préparation du second film. Vous êtes en plein tournage. Un mot sur cette nouvelle production… Zakaria Ramdane : Le film s’appelle « Algérie pour toujours II. Protocole 33 ». Mais ce n’est pas la suite. Cela n’a rien à voir avec le premier film. C’est un film d’action pour les jeunes. Le budget sera plus conséquent que le premier. Les sources de financement sont ce que j’ai gagné sur le premier film, en plus des sponsors. Je n’ai pas gagné beaucoup. J’essaye de rentabiliser, mais cela prend des années pour rentabiliser un film. Le premier film on l’a vendu à une quarantaine de pays, en VOD en DVD. Il est sorti en plusieurs langues, en russe, japonais, même en turc. Nous on achète souvent des films turcs. C’est la première fois que les Turcs achètent un film algérien. Il a été vendu à la télé turque. Le distributeur de chaque pays l’adapte à ses besoins. Le pitch du film ? On est toujours dans l’action à la bad boy américaine. C’est un film patriotique toujours, avec une certaine ligne éditoriale. Genre montrer de belles choses de l’Algérie, que les services algériens sont les meilleurs et les plus forts comme font les films américains. Avec beaucoup d’humour et d’action. Cette fois, on va essayer d’améliorer le scénario car sur le premier on a été critiques. On a mis l’action au-devant sur le premier. Pour le deuxième on a misé sur le scénario. On n’arrête pas de l’affiner, chaque jour pour qu’il soit crédible. C’est une coréalisation avec Jean-Baptiste Jay. Chakib Taleb, pour sa part, est un jeune scénariste et cinéaste algérien qui vit à Paris, c’est lui qui a écrit l’histoire. Après Mike Tyson, pourquoi Jean-C Claude Van Damme cette fois ? C’est simple, c’est une légende dans les arts martiaux. On a grandi avec. C’est parmi les piliers dans les films d’action. On l’a contacté. Ça a pris beaucoup de temps. Il fallait passer chez l’agent, négocier avec lui . C’est très difficile de convaincre de venir tourner en Algérie car on a une très mauvaise image dans les médias avec tout ce qui se passe dans le monde. Mais on a réussi à le faire venir tourner en Algérie. Moi je lui avais proposé de faire une apparition car ça coûte des millions de dollars pour ce genre de comédiens. On voulait l’avoir plus pour la communication, pour essayer de vendre le film à l’international. En fait, après l’entretien avec Van Damme à Paris, on lui a proposé de venir tourner pendant quatre jours. Il a refusé, il nous a dit je viens, mais à condition de camper un rôle important et consistant, soit sur tout le film. Il nous a dit qu’il aime beaucoup l’Algérie et qu’il voudrait venir investir dans le cinéma. Faire des multiplexes et faire plus. Parlez-n nous de ce projet de multiplexe ? On commence les travaux de construction en juillet, le dépôt de la première pierre se fera à Oran. Le multiplexe sera un immeuble de 13 étages. Il y aura une école de cinéma, des bureaux pour la postproduction, une salle de sport de fitness. Ce sera un grand multiplexe. Il va investir avec son nom. C’est grâce à ça qu’on aura des clients. Ce sera la salle de sport Jean-Claude Van Damme. Comment comptez-v vous gérer l’école de cinéma ? On a des contacts. On va ramener des producteurs de France, des scénaristes. On va essayer d’avancer petit à petit et on verra ce que cela va donner. Les plans sont prêts. Où comptez-v vous tourner cette fois ? Sur le premier film, l’Algérie ne vous avait pas soutenu financièrement et sur celui-llà ? Sur le premier film c’est normal qu’on ne m’avait pas soutenu car on ne me connaissait pas. Je suis tombé de nulle part. Maintenant, nous avons fait nos preuves. Le film a été vendu un peu partout dans le monde. Il a bien marché. Automatiquement, cette année le ministère de la Culture va suivre. On a déposé le scénario c’est en cours. Nous avons la télé algérienne comme partenaire. L’Entv produit le film avec nous. Nous avons aussi le ministère de la Jeunesse et des Sports qui soutient le film et plein d’organismes et de sponsors. Ils nous font confiance pour cette fois –ci. On a plus de facilités de trouver des fonds. Il y a une certaine visibilité. Ma société a une certaine crédibilité. Maintenant j’ai plus de facilité à trouver les financements. Ce qui est le plus compliqué, ce sont les autorisations car on a beaucoup d’endroits où c’est difficile de tourner. Qu’en est-iil du reste du casting ? Jean-Claude Van Damme ne sera pas qu’un guest cette fois mais jouera dans tout le film. Le reste des comédiens sera constitué d’Algériens. On va essayer de dénicher de nouveaux talents. Il y aura beaucoup de cascades. On a répété les scènes de cascades il y a un mois, avec de grands cascadeurs dont le fils de René Julien, un grand cascadeur. On va aussi faire sauter environ 30 voitures. Ce sera une grosse poursuite, des tirs partout, vraiment à l’américaine. Un gros truc hollywoodien, mais un film algérien. O. H. BRAHIM IZRI Son dernier album édité en 2017 à titre posthume YANI IZRI a indiqué que son père avait beaucoup travaillé sur son dernier album avant sa mort, L e dernier album de Brahim Izri sera édité à titre posthume début 2017, a confié à l’APS son fils, Yani, en marge d’un hommage qui lui a été rendu mercredi dernier à Tizi Ouzou à l’occasion du 9ème Concours national de la chanson amazighe. Invité par l’association Tarwa N Gaya, organisatrice de l’évènement qu’abrite la Maison de la culture Mouloud Mammeri, Yani Izri a indiqué que son père avait beaucoup travaillé sur son dernier album avant sa mort, survenue le 3 janvier 2005 à Paris. « Je travaille sur ce projet - qui lui était cher- depuis sa disparition, mais je n’ai pas pu m’entendre avec certaines maisons d’édition qui ont voulu racheter les droits d’auteur, chose à laquelle il s’est opposé de son vivant. Aujourd’hui, les démarches sont sur la bonne voie et l’album paraîtra au plus tard au début de l’année 2017» , a-t-il affirmé. Au sujet de l’hommage, Yani qui s’est également lancé dans le monde artistique, a confié être « ému et profondément touché» par cette initiative qui permet de pérenniser son travail et rappeler ses engagements sur différentes causes. Plusieurs artistes, à l’image de Kamal Hamadi, Belaïd Tagrawla, Karim Abranis et Saïd Ghezli, étaient présents à la cérémonie d’ouverture du concours de la chanson amazi- survenue le 3 janvier 2005 à Paris. ghe pour apporter leurs témoignages sur le parcours et l’œuvre artistique de Brahim Izri qui était à la fois auteur-compositeur et interprète, en plus de ses actions militantes dans le cadre du combat identitaire et la protection des droits des femmes. Nassima Chelli, une journaliste de Radio Beur FM (France) qui a beaucoup côtoyé Brahim Izri, est revenue sur ses débuts dans le monde de la chanson à l’intérieur du groupe qu’il avait fondé avec Naït Abdelaziz et Aziz Berrahma en 1973, puis son départ pour la France en 1976 pour devenir le guitariste d’Idir et entamer, trois ans après, une carrière en solo dans l’Hexagone. Elle a rappelé que son premier album « Sacrifice pour un enfant» est sorti en 1981, son second, « L’enfant de la terre» en 1983, puis « D acu yi» , une année plus tard, « Ala Ala» en 1986, « Difrax i Nella» en 1988 et « A lbudala» en 1995. Né en 1954 dans la famille de Chikh Belkacem de la zaouïa d’Ath Lahcène (daïra d’Ath Yanni-Tizi Ouzou), Brahim Izri a hérité de lui le don musical, d’où son penchant pour le chant religieux et le style des zaouïas dans ce domaine, a-t-elle précisé. Une option qu’il a développée à travers la réalisation de brassages musicaux et la fusion de plusieurs styles qu’il adaptait à la musique kabyle et aux thèmes 21 abordés, a-t-elle ajouté. Ayant connu Brahim Izri, le chanteur-compositeur Kamal Hamadi a signalé que celui-ci n’a pas eu de difficultés à s’imposer sur la scène artistique et à se faire une place parmi les grands en ayant un public nombreux tant en Algérie qu’en France. A la clôture du concours de la chanson amazighe, prévue pour samedi prochain, un galahommage à l’artiste sera animé par une pléiade de chanteurs dans la grande salle de la Maison de la culture, a-t-on appris des organisateurs. Cette neuvième édition regroupe une trentaine de jeunes artistes et groupes artistiques représentant sept wilayas (Bouira, Boumerdès, Illizi, Tamanrasset, Batna, Oran et Tizi Ouzou) qui devaient se disputer à partir de jeudi le titre de la meilleure chanson d’expression amazighe, dans la salle des spectacles de la Maison de la culture. L’association organisatrice, Tarwa N Gaya, a lancé le concours dans sa première édition en 2001 à travers les journées des arts du récit avant de l’instaurer comme un évènement annuel national à partir de 2002 avec l’aide de la direction de la culture, l’Assemblée populaire de wilaya et l’Assemblée communale de Tizi Ouzou, ses partenaires permanents, en plus du comité de village de Redjaouna et d’associations culturelles. DERNIÈRE HEURE sur internet http://www.lexpressiondz.com LA DIPLOMATIE ALGÉRIENNE EST FIDÈLE À SA DOCTRINE ET À SES TRADITIONS LE PRÉSIDENT DU FCE AU WORLD ECONOMIC FORUM RETOUR EN FORCE LE RÉVEIL DE LA DIPLOMATIE algérienne, après une décennie entière de politique étrangère tournée vers l’Europe et les Etats-Unis, a permis la reconquête d’un nombre appréciable de places fortes non seulement en Afrique, mais aussi en Amérique latine et en Asie. l’Algérie revêt un sens et une importance réels ? mais aussi en Amérique latine et en Asie. A la base, il y a toujours eu, bien avant l’indépendance, une doctrine éprouvée qui se base sur le principe de la non-ingérence dans les affaires internes et sur celui du règlement des litiges, sinon des conflits par le dialogue et la recherche permanente d’une solution politique. On se souvient que Boumediene avait eu à réconcilier le shah d’Iran avec l’Irak de Bakr et Saddam Hussein, lors d’un sommet mémorable à Alger, sans compter les visites de Norodom Sihanouk (Cambodge) ou de Le Duc Tho (négociateur du Vietnam aux pourparlers avec les Etats-Unis). Plus tard, Mohamed Seddik Benyahia parvint à résoudre la question des otages américains à Téhéran, puis il paya de sa vie l’amorce d’une tentative de solution amiable du séculaire différend irano-irakien. Comme il y eut ensuite le miraculeux traité de Taef par lequel le médiateur Lakhdar Brahimi obtenait la fin d’une guerre fratricide de 17 ans au Liban. Autant de jalons, autant de moments qui illustrent à merveille la force et la constance d’une diplomatie nourrie au ferment de la Révolution lorsque de jeunes diplomates autodidactes parcouraient les capitales pour porter haut la revendication de liberté du peuple algérien. Ce sont là les fondamentaux qui permettent de mieux comprendre les choix et les prises de position, difficiles, mais responsables et constantes, de la diplomatie algérienne quand elle s’opposa, seule face à tous les pays membres au sein de la Ligue arabe, à des choix aussi tendancieux que lourds de préjudices pour la cause censée défendue par cette instance, et, on le constate de plus en plus, pour la cause palestinienne dramatiquement orpheline face à l’ogre israélien. C. B. Le président du Forum des chefs d’entreprise a pris part les 26 et 27 mai 2016 à la «Retraite stratégique du Forum économique mondial sur le Mena», à Genève. Cette rencontre de haut niveau a été une occasion pour M. Ali Haddad d’intervenir sur différents thèmes en lien avec le partenariat public-privé, la diversification de l’économie nationale, l’innovation, la transition énergétique, … EN PRÉSENCE D’UNE PLÉIADE DE PERSONNALITÉS ALGÉRIENNES ET ÉTRANGÈRES LA RUSSIE MENACE L’UE DE PROLONGER SON EMBARGO ALIMENTAIRE ! CHAABANE BENSACI D urant les cinq dernières années, l’Algérie est revenue en première ligne dans plusieurs crises régionales. Ce fut d’abord le cas au Mali, où la diplomatie algérienne a diligenté une médiation entre le pouvoir central de Bamako et les groupes armés de l’Azawed, au nord du pays, obtenant au forceps un accord de paix qui a été en fin de compte paraphé en juin 2015 par les différentes parties. Il en fut de même en Libye où Alger s’est puissamment investie en jouant les bons offices, lors de réunions auxquelles participaient les protagonistes actifs du conflit. Cette méthode qui tranchait avec celles d’autres pays usant et abusant des tambours et trompettes a beaucoup aidé le processus onusien, souvent à la lisière de l’échec, et a été couronné contre toute attente par l’investiture du gouvernement d’union nationale conduit par Fayez Al Sarraj. Il n’y a pas si longtemps, le voyage du secrétaire général de l’ONU dans la région et son escale à Alger ont mis à nu la situation dramatique dans laquelle se trouve depuis des décennies le peuple sahraoui. Sur ce plan également, le rôle de la diplomatie aura été exemplaire et ses résultats probants puisqu’il ne se passe pratiquement aucune semaine sans qu’un pays africain, voire la Commission de l’Union africaine elle-même, ne monte au créneau pour appuyer les droits légitimes des Sahraouis. Plus discret, mais non moins décisif aura été également le rôle de cette diplomatie dans d’autres crises qui touchent directement ou indirectement à la stabilité et à la sécurité de la région. Entre 2011 et 2013, l’Algérie a pesé de tout son poids sur la solution à la crise politique tunisienne que d’aucuns prévoyaient sanglante. Les L’Algérie s’est impliquée dans plusieurs crises régionales deux principaux protagonistes, Rached Ghannouchi, pour le parti islamiste proche des Frères musulmans Ennahda, et son rival pseudo destourien, Beji Caïd Essebsi, leader de la formation post-printemps arabe Nidaa Tounès étaient longuement reçus à Alger pour sceller un pacte de non- agression et mieux, conclure un deal de sage gouvernance. C’est ce qui a permis à la Tunisie d’échapper au triste sort qui est celui de tous les pays arabes ciblés par la manœuvre baptisée ironiquement « Printemps arabe ». Pour ceux qui ont du mal à s’en souvenir, quelles que soient les raisons au demeurant, l’Algérie avait, dès le début des manifestations orchestrées dans plusieurs capitales, prévenu contre les dangers de telles manipulations. Plus encore, elle avait averti les véritables acteurs de la sape en Libye qu’ils jouaient aux apprentis sorciers et que de graves conséquences allaient immanquablement découler de leur politique va-t-en guerre dans un pays aux équilibres instables et complexes. A l’époque, certaines puissances faisaient la sourde oreille, mais depuis 2015, au vu et au su des multiples retombées de l’intervention militaire de l’Otan, le mot d’ordre est de donner toute sa chance à la solution politique. Le réveil de la diplomatie algérienne, après une décennie entière de politique étrangère tournée vers l’Europe et les Etats-Unis, a permis la reconquête d’un nombre appréciable de places fortes non seulement en Afrique où la parole de Les Affaires étrangères fêtent l’Afrique LORS DE CETTE CÉRÉMONIE aux couleurs du continent noir, Ramtane Lamamra a mis en évidence le fait que l’Algérie a de tout temps milité pour le triomphe des causes africaines. ! WALID AÏT SAÏD L e ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale s’est habillé aux couleurs de l’Afrique dans la soirée de mercredi dernier. Et pour cause, on célébrait la Journée de l’Afrique à Alger. Une cérémonie des plus conviviales a donc été organisée aux AE. Elle a vu la présence d’une pléiade de personnalités. On cite notamment, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, le ministre mauritanien des Affaires étrangères et de la Coopération, Isselkou Ould Ahmed Izid Bih, le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, le directeur général de la Sûreté nationale (Dgsn), le général-major, Abdelghani Hamel, des membres du gouvernement, des personnalités nationales, des anciens ministres et ambassadeurs. En bon maître de cérémonie, Ramtane Lamamra a pris la parole pour ouvrir le bal. Lors de son intervention, il a tenu à mettre en évidence le fait que l’Algérie a de tout temps milité pour le triomphe des causes africaines. « L’action commune méritoire que mène l’Union africaine (UA) pour le parachèvement de la décolonisation au Sahara occidental illustre la fidélité de l’Afrique à sa propre histoire », a-t-il tenu à préciser pour montrer le meilleur exemple de l’Algérie… africaine. Il a également affirmé que « la solidarité agissante de l’Afrique avec la cause du peuple palestinien participe de cette même cohérence ». « Cette action commune vaut pour la sécurité collective de tout le continent et singulièrement de l’espace sahélo-saharien où l’Algérie assume pleinement son rôle de pays exportateur de paix et de stabilité », a-t-il fait valoir. « Qu’il s’agisse de la lutte contre le terrorisme ou de son plein engagement en faveur de l’application de l’Accord de paix au Mali comme de l’Accord politique et de la réconciliation nationale en Libye, l’Algérie donne tout son sens au compter- sur-soi collectif pour un avenir qualitativement meilleur pour tous », a-t-il ajouté. Pour lui, « cette approche collective est, également, cruciale afin de promouvoir les revendications légitimes de l’Afrique sur la réforme des Nations unies et, plus particulièrement, la démocratisation du Conseil de sécurité, telles qu’exprimées dans le consensus d’Ezulwini et la déclaration de Syrte ». La célébration de cette journée qui coïncide avec le 53e anniversaire de la création de l’Organisation continentale, symbolise pour le chef de la diplomatie algérienne « le combat de tout un continent pour sa libération, sa pleine intégration et son émancipation socio-économique ». Cette célébration « constitue un moment privilégié en ce qu’elle s’inscrit dans le cadre d’une tradition fortement enracinée dans l’ensemble des pays africains et témoigne de l’attachement de nos pays aux valeurs fondatrices qui ont présidé à la création de l’OUA », dira-t-il. Le MAE a insisté sur le fait que « cette Journée de l’Afrique, Journée de la libération, capte la ferme détermination de l’Algérie de mettre toutes les citoyennes et tous les citoyens à l’abri de la peur et à l’abri du besoin ». Il a souhaité que cette journée soit «porteuse d’inspiration et de ressourcement, mais égale- ment d’ouverture de nouveaux horizons en termes de paix et de prospérité ». C’est dans le même état d’esprit que Lakhdar Brahimi a pris la parole. L’ancien ministre des Affaires étrangères a insisté sur le fait que l’Union africaine (UA) doit continuer à oeuvrer pour le règlement du conflit en Libye. «L’UA a pu se faire entendre au niveau régional et international en termes de justice internationale, et doit continuer à le faire en oeuvrant, notamment, au règlement du conflit en Libye», a-t-il souligné. Cependant, « il ne faut pas se leurrer en pensant que le monde a atteint la véritable justice internationale. Aucun pays ne réunit tous les éléments nécessaires, pour que celui-ci soit classé Etat des droits de l’homme », a estimé Brahimi, également membre du Comité des sages de l’UA. En 2011, dans la foulée du soulèvement populaire contre le président Mouammar El Gueddafi, les Nations unies avaient adopté une résolution, permettant à une coalition d’Etats membres de l’Otan de recourir à des actions militaires limitées contre le pouvoir en place afin de protéger la population civile libyenne. Le concept de « la responsabilité de protection » avait été évoqué au Conseil de sécurité de l’ONU pour « détruire la Libye », a-t-il regretté. Le Continent africain dispose de quoi se faire valoir, à savoir, la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, adoptée il y a 35 ans, et que les acteurs africains sont appelés à faire connaître, a-t-il conclu plein d’espoir. Le célèbre groupe aux intonations bien africaines, Djmawi Africa, est venu conclure en chanson cette belle soirée avec ses textes qui appellent à la paix dans le monde en général et à W. A. S. l’Afrique en particulier… LA FIFA SANCTIONNE PLUSIEURS FÉDÉRATIONS La FIFA a imposé hier des amendes et des suspensions de terrain à plusieurs fédérations latino-américaines et à la Croatie pour les comportements de leurs supporters, auteurs pour certains de chants homophobes. La Croatie devra disputer à huis clos ses deux prochains matchs à domicile qualificatifs au Mondial-2018, le 5 septembre contre la Turquie et le 12 novembre contre l’Islande. La Fédération de football de Croatie a également été sanctionnée d’une amende de 150 000 francs suisses (135 000 euros) pour des «chants discriminatoires» lors de récents matchs amicaux contre Israël et la Hongrie, a indiqué la FIFA dans un communiqué. Le Chili s’est vu interdire de disputer ses deux prochains matchs dans le stade national de Santiago à la suite de chants homophobes lors de matchs de qualification au Mondial-2018. La Fédération chilienne a également écopé d’une amende de 30 000 francs suisses (27 000 EUR). La Russie a menacé hier l’Union européenne (UE), qui se prépare à de difficiles discussions sur la reconduction de ses sanctions contre Moscou, de prolonger jusqu’à la fin 2017 son embargo alimentaire décrété en rétorsion et responsable d’un important manque à gagner pour les agriculteurs européens. Bien que Berlin ait évoqué la possibilité d’une levée «graduelle» des sanctions et que le Premier ministre grec Alexis Tsipras ait une nouvelle fois critiqué leur «cercle vicieux» avant de recevoir Vladimir Poutine, Bruxelles et Moscou ne cachent pas s’attendre à leur renouvellement, qui serait logiquement suivi d’une réaction russe. RECRUTE Correcteur professionnel S’adresser au journal à la Maison de la presse de Kouba à partir de 10h.