Samedi 28 Mai 2016

Transcription

Samedi 28 Mai 2016
FINALE DE LA LIGUE
DES CHAMPIONS DE L’UEFA
REAL MADRID-ATLETICO MADRID
(CE SOIR-19H45)
Derby madrilène
pour revanche
européenne
Lire en page 11
Le Quotidien
Vendredi 27 - Samedi 28 Mai 2016 n°4755 - Prix : Algérie 15 DA — http://www.lexpressiondz.com — ISSN 1112-3397 — Directeur Fondateur : AHMED FATTANI
TROIS MOIS ENTRE EXAMENS, RAMADHAN ET VACANCES
L’ALGÉRIE EN MODE
VEILLE
REMISE DES CLÉS DU PREMIER LOT DE LOGEMENTS LUNDI PROCHAIN
Aadl 1 : la dernière
ligne droite
Le secteur
sensible de l’habitat
ne sera pas touché
par les mesures
d’austérité.
Lire en page 4 l’article
de Abdelkrim Amarni
Dans une dizaine de jours,
le pays baissera rideau,
profitera des nuits
estivales, sentira
la fraîcheur
de la Méditerranée.
Lire en page 3 l’article
de Saïd Boucetta
PLUS DE DEUX ANS APRÈS SA DERNIÈRE VISITE
Sellal demain à Tizi Ouzou
Le Premier ministre devrait renouer avec sa traditionnelle
rencontre avec la société civile où il est attendu
sur les questions chaudes d’actualité.
Lire en page 4 l’article de Walid Aït Saïd
LA DIPLOMATIE ALGÉRIENNE EST FIDÈLE
À SA DOCTRINE ET À SES TRADITIONS
RETOUR EN FORCE
Le réveil de la diplomatie algérienne, après une décennie entière de
politique étrangère tournée vers l’Europe et les Etats-Unis, a permis la
reconquête d’un nombre appréciable de places fortes non seulement
en Afrique, mais aussi en Amérique latine et en Asie.
Lire en page 24 l’article de Chaabane Bensaci
SÉCURITÉ ET LUTTE CONTRE LE TERRORISME
«Une cause commune
pour l’Algérie et la France»
C’est ce qu’a déclaré jeudi à partir d’Oran le directeur de l’Institut
national français des hautes études en sécurité et justice, Cyrille Schot.
Lire en page 2 l’article de Wahib Aït Ouakli
L’Actualité
VENDREDI 27 - SAMEDI 28 MAI 2016
SÉCURITÉ ET LUTTE CONTRE LE TERRORISME
«Une cause commune pour l’Algérie et la France»
C’EST CE QU’A DÉCLARÉ JEUDI à partir d’Oran le directeur de l’Institut national français des hautes études en sécurité
et justice, Cyrille Schot.
En se rendant dans la wilaya
d’Oran, Cyrille Schot n’a pas omis
de souligner que son but «était de
savoir comment les autorités expriment localement l’organisation de
la sécurité et la justice en faveur
des citoyens».
! WAHIB AÏT OUAKLI
E
n dépit des petits incidents
de
différentes
natures
soufflant le chaud et le froid
entre l’Algérie et la France, rien ne
semble pouvoir affecter les relations et la collaboration sécuritaire
liant l’Algérie et la France. Rien ne
peut non plus les pousser à une
quelconque frilosité. Le consensus
est contre toute attente remporté :
entre l’Algérie et la France, le défi
est plus que commun, voire une
nécessité irrévocable prise en
compte aussi bien par les institutions et les responsables hiérarchiques de l’Algérie que par leurs
homologues de l’Hexagone, la
France. Une telle évidence se traduit par la nécessité de conjuguer
en permanence tous les efforts en
matière de sécurité en premier lieu
dans le cadre de la lutte contre le
terrorisme. C’est ce qu’a indiqué
jeudi dernier à partir d’Oran le
directeur de l’Institut national
français des hautes études en sécurité et justice, Cyrille Schot. Celuici, en prenant part à la rencontre
qui a eu lieu jeudi à Oran, est allé
droit dans son speech en soulignant
que «l’Algérie et la France sont
confrontées à des défis communs
sur le terrain, dont le terrorisme,
d’où l’importance d’une étroite
coopération et collaboration en la
matière. Plus explicite, Cyrille
Schot détaillera le fond de sa pensée en affirmant que «les deux pays
sont confrontés à des défis communs sur le terrain, principalement
au terrorisme».
L’exemple algérien à suivre
Un tel aveu formulé par le directeur de l’Institut national français
des hautes études en sécurité et
justice le laissera encore une fois
aller plus loin dans son discours en
situant avec exactitude le centre
principal d’intérêt liant les deux
pays.
En discourant de telle sorte, il a
ponctué son propos avec force
détails argumentant ses dires en
L’Algérie a lutté... seule
A l’image de ce qui s’est passé à Paris en 2015,
aucun pays n’est épargné par le terrorisme
«mettant en exergue l’expérience
algérienne en matière de lutte
contre ce fléau».
D’un appel solennel, le directeur
de l’Institut national français des
hautes études en sécurité et justice
n’a pas raté l’occasion pour rappeler, tout en insistant, «l’importance
d’intensifier l’échange d’expériences et de formation pour réaliser les
aspirations des deux parties principalement en matière de sécurité et
de justice».
Dans sa visite en Algérie, le
directeur de l’Institut national
français des hautes études en sécurité et justice guide une imposante
délégation constituée de près de
120 personnes, toutes issues dudit
institut. Pour le directeur de celuici, une telle visite en Algérie rentre
dans le cadre «de la volonté de res-
serrer les liens entre les deux pays,
exprimée par les deux chefs
d’Etat, Abdelaziz Bouteflika et
François Hollande.
Dans son plaidoyer, le directeur
de l’Institut national français des
hautes études en sécurité et justice
consolidera davantage ses propos
en leur donnant un cachet particulier reposant essentiellement sur
l’histoire commune liant les deux
pays, l’Algérie et la France.
Il dira en ce sens que «nous
avons eu une longue histoire commune, parcourue par des moments
très douloureux ». Sur sa lancée, il
a ajouté que «nous le savons et
nous devons regarder ensemble
vers l’avenir et relever ensemble les
défis communs». Les premiers
signes attestent que la la réussite
d’un tel défi se traduit par la réus-
site de la visite en Algérie rendue
par les cadres de l’Institut national
français des hautes études en sécurité et justice. «Le constat est très
positif, après des visites aux grandes autorités des domaines de la
sécurité et de la justice et des entretiens avec les hauts responsables de
la direction générale de la Sûreté
nationale
(Dgsn),
de
la
Gendarmerie nationale, de la
Protection civile ainsi que des
ministères de la Justice et des
Affaires religieuses et des Wakfs »,
a souligné Cyrille Schot, ajoutant
que «nous avons pu constater le
haut degré de modernité de ces
institutions et leur ambition d’aller
toujours plus loin dans le rapprochement du citoyen et dans l’appropriation des techniques les plus
modernes».
Très satisfait de sa visite dans la
deuxième ville du pays, Cyrille
Schot a été très élogieux vis-à-vis
des responsables locaux en affirmant que «le wali d’Oran nous a
fait un exposé remarquable qui
nous a permis de voir le souci permanent des autorités pour la
modernisation et la proximité de la
population». Le wali d’Oran n’a pas
été moins éloquent dans son intervention en abordant la situation
sécuritaire qui a prévalu en Algérie
durant la décennie noire. Il
détaillera rétrospectivement la tragédie contre laquelle «le pays se
défendait seul contre le terrorisme
qui a fait plusieurs centaines de
milliers de victimes entre morts,
blessés et autres».
D’un verbe qui se voulait accrocheur, Abdelghani Zaâlane n’a pas
non plus omis de rendre hommage
à toutes les victimes de cette
période noire. «Seuls les sacrifices
de policiers, des gendarmes, des éléments de l’ANP et des enfants du
peuple ont permis de réduire ce
fléau », a-t-il indiqué avant de se
lancer dans la politique entérinée
par la présidence de la République
qui a, selon le wali, été «une sage
décision du président de la
République qui a consisté en l’organisation d’un référendum sur la
Réconciliation nationale, qui a permis à des milliers de terroristes de
se repentir et de reprendre leur vie
normale».
Passés aux débats, les intervenants ont axé leurs communications sur le terrorisme et le taux de
criminalité dans la wilaya, la police
de proximité et le rôle de la femme
dans le développement de la
wilaya.
W. A. O.
FIN DE LA VISITE DU CHEF D’ÉTAT-MAJOR À BÉCHAR
L’Armée exhibe sa force de frappe
LE DÉPLACEMENT du chef d’état-major, Ahmed Gaïd Salah, à Béchar au niveau de la 3e Région militaire sonne comme une
réelle mise en garde qui renseigne sur une menace.
! IKRAM GHIOUA
L
e vice-m
ministre de la Défense, chef
d’état-m
major de l’ANP, le général de
corps d’armée Ahmed Gaïd Salah a usé
d’un ton ferme dans son allocution lors de la
première journée de ce déplacement, le plus
long d’ailleurs. A qui s’adresse exactement le
général de corps d’armée ? Ces mises en
garde visent-elles un ennemi particulier ? Les
démonstrations de force auxquelles il a
assisté portent-elles un avertissement défini
? Tout porte à croire que le vice-ministre de la
Défense nationale dévoué à sa mission tente
par ses nombreux messages de s’adresser aux
ennemis de tout bord.
Ceux-là même qui tentent de réveiller les
démons implantés dans la société pour déstabiliser le pays devront désormais comprendre
que l’armée jouit d’une grande compétence
en matière de combat atteignant parfois des
performances revendiquées par de grandes
puissances qui n’ont pas caché leur souhait
de partager l’expérience de l’ANP.
Des experts en matière militaire ont
déduit d’ailleurs, des messages nullement
fortuits vu l’ampleur des termes employés
par le vice-ministre de la Défense. Il a averti
« les ennemis de l’Algérie à ne pas franchir
les lignes rouges aux couleurs du sang de nos
chouhada ». Il a précisé à qui veut bien l’entendre que « la meilleure récolte pour l’ANP
est le fruit de sa capacité à accomplir pleine-
ment et en tous moments son devoir national
envers sa patrie et son peuple pour que
l’Algérie puisse demeurer inaccessible aux
conspirations de ses ennemis ». Mais aussi
que ses troupes étaient prêtes à accomplir
leur mission dans toutes les situations et en
toutes circonstances.
Le fait de faire savoir que les troupes de
l’ANP sont prêtes à agir en toute circonstance renseigne sur les visées de l’ennemi a
priori démasqué. En plus de son discours
doué de sens et très significatif, le vice-ministre de la Défense nationale ne manquera pas
d’être à jour durant cinq jours pour superviser l’exécution de l’exercice combiné de tir à
balles réelles, dans ses trois étapes, comme
confirmé dans un communiqué du MDN. Son
avant- dernier jour a été entièrement consacré à cet exercice de haut niveau, dont la dernière étape a eu lieu au sud de Tindouf. Une
étape avec une démonstration de très haut
niveau « portant sur le plan d’exécution et les
différentes actions de combat à exécuter par
un ensemble de formations des forces terrestres, aériennes et de défense aérienne du territoire ».
Pour convaincre le voisin d’à côté, le viceministre a supervisé au champ de tir « les différentes phases de l’exercice, exécutées avec
un haut niveau de professionnalisme, concrétisé à travers une étroite coordination entre
les formations engagées et un strict respect
du plan d’action et de timing, ainsi qu’une
grande précision de tirs, ce qui illustre le fruit
d’une rigueur dans la préparation, la planification et l’exécution des différentes actions
de combat, tout au long d’une année de préparation au combat, ainsi que la grande conscience des cadres et des éléments, de la
responsabilité qui incombe à tout un chacun,
qu’est essentiellement la bonne préparation
et la permanente disponibilité, en toute
condition, à accomplir le devoir sacré de
défendre la souveraineté, la stabilité et l’unité de l’Algérie », souligne un communiqué
du MDN.
Le message est donc bien clair pour mettre en garde le Makhzen. Mais les messages
du général de corps d’armée vont au-delà des
frontières Ouest, ils s’adressent aussi aux
alliés des conspirateurs qui tiennent à faire
de l’Algérie un second Etat à l’image de la
Libye. Pour être plus dissuasif à l’égard des
prédateurs, le vice-ministre usera dans ses
propos des termes « cohésion populaire
contre toute atteinte » et « l’honneur inégalé
qui renforce la confiance du peuple en son
armée et la détermination des éléments à
accomplir leur devoir national ».
En toute circonstance, le chef d’étatmajor de l’ANP a choisi le moment et l’espace
pour être concluant. Ses messages, pensent
des experts militaires cités par presse.dz, ne
pouvaient pas être tenus ailleurs, ils n’auraient pas eu le même impact, la même interprétation. Le fait qu’ils aient été prononcés
dans la 3e Région militaire signifie qu’ils ne
sont pas destinés à l’intérieur, mais à nos voi-
2
sins. Le conflit autour du dossier du Sahara
occidental prend de l’ampleur, on ne veut pas
en parler ni s’en rendre compte simplement.
Le Maroc est engagé dans une logique qui
peut aller loin.
L’issue politique est bouchée, le roi fait fi
de l’injonction des Nations unies pour le
retour de la Minurso (Mission des Nations
unies pour le référendum au Sahara occidental). A cela il n’y a pas lieu d’épargner la
France qui soutient le Maroc sur la question
du Sahara occidental.
Ses messages, cette démonstration de
force et ces exercices de combat interviennent au moment où un rapport américain de
Global Fire Power classe l’Algérie comme
étant une puissance militaire à la 26ème
place mondialement et la 3ème dans le
Monde arabe et première au Maghreb,
contrairement à l’armée marocaine qui a
reculé à la 56ème place. Ce classement a pris
en considération plusieurs facteurs aussi bien
sur le plan de l’armement que des compétences et formation.
Le rapport a aussi pris en compte les hautes technologies que détient chaque pays.
C’est un classement qui va certainement
pousser Mohammed VI à augmenter ses
contrats d’achats d’armes de l’Arabie saoudite qui joue un rôle important de propagande au profit de la mouvance terroriste,
mais aussi comme soutien au Maroc dans le
dossier du Sahara occidental.
I. G.
L’Actualité
VENDREDI 27 - SAMEDI 28 MAI 2016
TROIS MOIS ENTRE EXAMENS, RAMADHAN ET VACANCES
L’Algérie en mode veille
DANS UNE DIZAINE DE JOURS, le pays baissera rideau, profitera des nuits estivales, sentira la fraîcheur de la Méditerranée.
! SAÏD BOUCETTA
A
l’approche de la saison estivale, les Algériens, c’est bien
connu, adoptent une posture
d’attente et semblent même un peu
pressés de voir débarquer la
meilleure période de l’année.
Et pour ajouter au plaisir des
uns et des autres, le mois sacré du
Ramadhan, intervient pour 2016 au
tout début du mois de juin. C’est
véritablement le dernier signal du
début d’un été prometteur. Il y a
d’abord, l’examen du baccalauréat
à passer. Une petite période stressante de quelques jours seulement.
Un stress certainement tempéré
par la Foire internationale d’Alger
qui, à travers les animations et les
agréables découvertes que les
Algérois sont censés faire, apporte
les premières brises estivales.
Dans le reste du pays, les
Algériens ne disposeront pas du
même « traitement anti-stress »,
mais à l’idée même de savoir que le
pays se rapproche doucement, mais
sûrement du mois sacré est une raison suffisante pour faire passer «la
pilule». Il est vrai que nous sommes
à moins de dix jours de la nuit du
Doute, mais déjà les esprits sont
gagnés par le plaisir du farniente.
Les fonctionnaires, les autres travailleurs comptent les jours un à un
et sentent presque les odeurs si particulières du Ramadhan. Il y aura,
les dix premiers jours, le casse-tête
du panier à remplir, mais juste les
quelque 9 heures qu’on passera
entre le réveil et l’Adhan. Ensuite,
Les soirées par contre s’annoncent très animées
c’est bien connu, ce sont les appels
des soirées ramadhanesques qui
occupent déjà les esprits.
Cette année, le calendrier est
parfait. Le mois sacré débute au
tout début de l’été. Sur les trois
mois, il n’égrènera qu’un seul. Il
restera pour les familles algériennes deux longs mois pour profiter
des vacances. Sur les cinq dernières
années, nous sommes dans les
meilleurs temps, pourrait-on dire.
C’est excellent pour une société qui
a subi une année compliquée avec
des discours catastrophistes sur l’état des finances du pays, des menaces sur sa sécurité, même transfrontalière, tout de même, trop
médiatisées pour échapper à l’in-
tention des uns et des autres. En
fait, l’Algérien a vécu sur ses nerfs
les neuf premier mois de l’année. Il
ne s’est rien passé de grave au
niveau climatologique et encore
moins au niveau politique et la crise
économique n’a été vécue qu’à travers la presse écrite et audiovisuelle, mais l’effet est là et le stress
aussi.
C’est dire que les citoyens ont
hâte de revivre les instants presque
«féeriques» d’un Ramadhan qui,
cerise su le gâteau, ne dérange pas
les agendas des futurs vacanciers.
Bien au contraire. Il débute après
que toutes les épreuves soient passées et se termine avec la promesse
de juillet et août, presque totale-
ment acquis à l’activité préférée de
tout être humain. Au plan social
donc, le timing est parfait. Les
Algériens de toutes les couches
sociales trouveront leurs comptes
dans les recoupements que font les
calendriers religieux et civil. Mais
ce ne sera pas le cas sur les aspects
économiques. Il est, en effet, évident que tous ne partiront pas physiquement en congé.
Il restera plus de la moitié des
travailleurs à leurs postes. Les
administrations doivent fonction-
E
L’ DITORIAL
MOHAMED AÏSSA À PROPOS DE LA DURÉE DE LA PRIÈRE DE «TARAOUIH»
«Les imams sont libres du timing»
Le Mali et le temps
qui passe
LE MINISTRE a défendu l’adhésion de l’Algérie à la Convention internationale
de lutte contre toutes formes de discrimination à l’égard des femmes.
! NADIA BENAKLI
C
e n’est pas une règle fixe. La prière de «tarawih»
peut être écourtée ou prolongée. Le ministre des
Affaires religieuses refuse de dicter le timing.
Interpellé sur la nécessité de définir des règles claires
pour la prière de « tarawih » durant le mois sacré du
Ramadhan, jeudi dernier lors d’une séance consacrée
aux questions orales au Conseil de la nation, M. Aïssa
ne veut pas interférer dans les mosquées.
« Le ministère s’abstient d’interférer dans la gestion des affaires internes des mosquées, de fixer la
durée de la prière de « tarawih » ou des sourates précises ou encore imposer aux imams une méthode à suivre
dans la pratique de cette prière, qui serait différente de
celle qu’ils ont apprise de leurs chouyoukh ou enseignants», a-t-il affirmé en laissant libre le choix aux
imans.
Connaissant parfaitement ses responsabilités,
Mohamed Aïssa a souligné que le rôle du ministère «se
limite uniquement à accompagner la mosquée et à former des imams qui sachent guider les fidèles et leurs
faciliter la pratique religieuse». Pour ce qui est de la
durée de la prière, l’hôte des sénateurs a soutenu que
cette question « relève de l’appréciation de l’imam».
Par ailleurs, le ministre des Affaires religieuses et
des Wakfs a défendu l’adhésion de l’Algérie à la
Convention internationale de lutte contre toutes formes de discrimination à l’égard des femmes (Cedaw).
«L’Algérie a adhéré à cette convention tout en émettant des réserves sur les articles qui sont contraires à la
Charia et à l’identité nationale», a affirmé le ministre.
Contrairement aux appréhensions exprimées par le
sénateur Saïdi Hocine qui voit en cette convention
adoptée en 1996 une véritable menace pour les valeurs
de la société et de la religion en précisant que l’association des Ulema l’a fortement contestée et rejetée, M.
Mohamed Aïssa a assuré que l’Algérie n’a pas renoncé
à ses principes et à ses traditions.
« L’Etat est conscient de la sensibilité de la question
et les réserves émises par l’Algérie sont maintenues»,
a-t-il encore une fois précisé. Se voulant convainquant,
le ministre a rappelé que l’Algérie a voté cette conven-
tion qui compte 30 articles tout en formulant des réserves à certains articles, notamment en ce qui concerne
l’égalité des sexes face au mariage, l’arbitraire international etc.
M. Aïssa a soutenu que « toutes les appréhensions à
ce sujet ont été dissipées», en arguant ses propos que «
même vingt ans après l’adoption de ce document, il n’a
été constaté (contrairement à M. Saïdi) aucun dérapage
comme le mariage sans l’approbation du tuteur ou
autre».
Le sénateur s’est interrogé sur l’utilité de l’adhésion de l’Algérie alors que des pays comme les USA, la
Suisse n’ont pas adhéré. En réponse, M. Aïssa a expliqué que l’Algérie a fait cette démarche dans le souci de
protéger la femme et de s’aligner sur les conventions
internationales. L’hôte des sénateurs a mis l’accent sur
« la nécessité de soutenir les efforts consentis en
Algérie pour préserver les droits de la femme sur la
base de l’égalité des sexes et de la protection des droits
de l’homme et des libertés fondamentales ».
«La femme est avant tout la maman, la sœur, l’épouse et la fille sa place est capitale au sein de la
société», a-t-il affirmé. Le ministre n’a pas omis de rappeler le message du président de la République
Abdelaziz Bouteflika, lors de la Journée internationale
de la femme, dans lequel il avait affirmé que l’islam
préserve indéniablement les droits de la femme et que
les réserves qui doivent être levées sont celles qui sont
en conformité avec l’amendement constitutionnel et ne
touchent aucunement aux préceptes de la religion ou
aux fondements de l’identité nationale».
Mohamed Aïssa a affirmé que la polémique suscitée
par la position de l’Algérie vis-à-vis de cette convention
«n’est qu’une sortie médiatique et partisane vaine et
sans aucun fondement». Il a d’ailleurs relevé que la
dernière révision constitutionnelle a permis «un saut
qualitatif dans ce domaine, en ouvrant la voie à la
femme pour occuper de hauts postes de responsabilité
et en élargissant la représentation féminine dans les
assemblées élues et autres ».
Afin d’éviter la polémique, le ministre a martelé que
« la position du ministère des Affaires religieuses et des
Wakfs est celle du gouvernement».
N. B.
3
ner, les usines tourner et les commerces demeurer ouverts. Le problème, c’est que les vacances, c’est
aussi dans la tête. Cela se traduit
par un rythme d’activité en sensible baisse, dans la totalité des secteurs d’activité du pays. Ceux qui
ne partent pas en congé travaillent
en comptant les jours qui les séparent de la «délivrance», et de
retour de vacances, il travailleront
avec la tête ailleurs qu’au bureau
ou à l’usine. Bref, personne ne
pourra ôter aux Algériens l’idée
que les vacances ça dure trois mois,
que l’on soit les pieds dans l’eau ou
sur la pédale d’une machine.
Cette longue période fera, on ne
s’en doute pas, la joie des familles.
Les très longues soirées ramadhanesques en famille ou dans les salles de spectacle, voire même dans
la rue qui se découvre une animation exceptionnelle, suivies par de
longues journées à la plage après
l’Aïd, et la nouvelle mode se précise, des dîners à la belle étoile les
pieds dans l’eau, sans que cela ne
coûte cher, ajoute à la magie estivale que l’on bosse ou pas.
Résultat : tout le pays, peut-être
même ministres compris, se prépare à se mettre dans la peau du
vacancier et la productivité et
autres concepts économiques
attendront la rentrée de septembre. En fait, dans une quinzaine de
jours, le pays baissera rideau, profitera des nuits estivales, sentira la
fraîcheur de la Méditerranée…
Bref, l’Algérie se mettra en mode
veille pour trois longs mois.
S. B.
! ZOUHIR MEBARKI
B
locages. Au Mali, l’Accord de paix connaît des difficultés à se
mettre en place. C’est ce que sont venus dire, mardi dernier, à
Lamamra les membres de la CMA (Coordination des
Mouvements de l’Azawad). Chose qui n’avait pas échappé à notre
ministre des Affaires étrangères. En effet et une semaine avant l’arrivée de la délégation de la CMA, Ramtane Lamamra avait, dans un
entretien à l’APS, déclaré notamment que « force est de reconnaître
que le processus de mise en œuvre de l’Accord est confronté à des
difficultés qui freinent le rythme de son avancement et amoindrissent
ses résultats ». Ainsi et une année après sa signature, cet accord
laborieusement obtenu sous la direction de l’Algérie fait face à des
blocages qui inquiètent les signataires. Ces derniers comptent sur
l’Algérie pour « créer une nouvelle dynamique » et lever les contraintes qui bloquent la mise en œuvre de l’accord. C’est pourquoi, une
réunion du Comité international de suivi de l’Accord de paix est prévue. C’est ce qu’a promis Lamamra à l’issue de la réunion avec les
membres de l’Azawad. Non sans évoquer quelques-uns de ces
« freins » qui empêchent l’avancée de l’accord. « On peut citer l’indisponibilité de tout le financement nécessaire à la réalisation des
projets et programmes prévus à l’annexe 3 de l’Accord, la persistance de l’insécurité ambiante qui freine la relance des actions de
développement, en particulier, au Nord du Mali, les menaces liées à
la persistance du terrorisme et du narcotrafic, la complexité des procédures de décaissement du financement déjà acquis et, d’une
manière générale, certaines lenteurs dans le processus décisionnel
pour la concrétisation des mesures stipulées dans l’Accord », a-t-il
déclaré. Il n’en demeure pas moins que ces problèmes ne sont pas le
fruit du hasard. On peut même affirmer que derrière se cachent des
forces de résistance qui veulent mettre le temps à profit pour espérer
un retour à la case départ. La configuration de la scène politique
internationale actuelle donne des signes de changement notables
dès l’année prochaine. Il y a l’élection présidentielle française dont
dépend fortement le maintien ou pas des troupes françaises au Mali
et même dans toute la région du Sahel. Il y a l’élection américaine
dont il est difficile de pronostiquer le résultat. Il y a également le
changement attendu à la tête de l’ONU. Sans aller plus loin, il y a là
de quoi changer complètement la donne internationale. Surtout celle
du règlement des conflits. Il est clair que le temps n’est pas en faveur
de la paix. Les membres de la CMA le savent. Les dirigeants des pays
du Sahel aussi. Plus particulièrement le président malien qui devrait
faire plus d’efforts pour la paix !
Z. M.
L’Actualité
PLUS DE DEUX ANS APRÈS SA DERNIÈRE VISITE
ROUIBA
Une cérémonie de sortie de la
15e promotion d’officiers a été organisée jeudi dernier à l’Ecole nationale préparatoire aux études d’ingénieurs (Enpei) de Rouiba (Alger)
«Chahid Badji Mokhtar». La cérémonie de sortie de 250 ingénieursofficiers a été présidée par le chef du
département emploi et préparation
à l’état-major de l’Armée nationale
populaire (ANP), le général-major
Chérif Zerrad, en présence de généraux-majors, de généraux et d’officiers supérieurs des différents services et directions de l’ANP. Le général-major Zerrad a procédé à
l’inspection de la promotion sortante et à la remise des diplômes
aux lauréats, avant de baptiser cette
promotion du nom du chahid
Abdelhak Oumeddour, né le 24
février 1934 à Guelma. Dans son
allocution, à cette occasion, le directeur général de l’école, Chérif
Adnane a affirmé que «l’école dispose de tous les moyens humains et
matériels nécessaires, conformes
aux standards internationaux, grâce
au soutien continu du vice-ministre
de la Défense nationale, chef d’étatmajor de l’Armée nationale populaire, le général de corps d’armée».
Le colonel a indiqué que les élèvesofficiers diplômés ont été sélectionnés parmi plus de 1 258 ayant
obtenu les meilleures moyennes au
baccalauréat, appelant ces derniers
à «se doter de connaissances à l’effet
de maîtriser les techniques de
pointe». Issu d’une famille modeste,
le chahid Oumeddour a adhéré au
Parti du peuple algérien en 1952 et
rejoint les rangs de la guerre de libération en décembre 1954. Il a participé à l’offensive du 20-Août 1955 de
Guelma et plusieurs autres batailles
avant de tomber au champ d’honneur le 28 août 1961 à Guelma.
REMERCIEMENTS
CITOYENS
À Monsieur le
Directeur général
d’Algérie télécom
Mon appel citoyen, paru dans
L’Expression du mercredi 25
mai, page 5, a été entendu, car
vers la fin de ce jour même, la
peine objet de cet appel a été ôtée
de mon esprit. Là, il faut dire que
le Service public naturellement
tout au devoir évident — et donc
sans obliger le citoyen —, le professionnalisme de ses techniciens
et la rapidité de l’exécution de la
tâche méritent d’être soulignés et
portés à la connaissance des lecteurs du journal L’Expression
dont je salue le dévouement bien
près de l’assistance. Voilà ainsi
une réalité de bon augure, une
espèce de méthodologie professionnelle, un exemple magnifique
qui, s’il est franchement multiplié
pour devenir courant dans la
mesure clairement possible, renforcera les relations humaines.
Nous savons tous que ces relations, fréquemment dénaturées,
provoquent des malentendus,
sources de tensions, entre les
citoyens et leur administration.
En effet, que ces relations
seraient très simples et très bonnes, si la communication générale,
généreuse et mutuelle voulait
expliquer le droit et le devoir !…
Sans quoi, que pourrions-n
nous
faire d’autre ? Aussi, me plaît-iil
beaucoup de renouveler mes
remerciements les plus vifs à
Algérie télécom, tout en espérant
que de telles marques significatives de vrai service en faveur du
citoyen participent d’une culture
professionnelle efficiente et durable, à charge pour chacun de nous
d’être compréhensif et égal à sa
conscience civique.
Sellal demain à Tizi Ouzou
LE PREMIER MINISTRE devrait renouer avec sa traditionnelle rencontre avec la société civile
où il est attendu sur les questions chaudes d’actualité.
! WALID AÏT SAÏD
L
a ville des Genêts s’apprête à
accueillir le Premier ministre. Abdelmalek Sellal se
rendra demain matin à la wilaya de
Tizi Ouzou pour une visite de travail. Le chef de l’Exécutif renoue
ainsi avec ses traditionnelles visites
de terrain à travers les wilayas du
pays. Il s’agit là pour Sellal de prendre le pouls au niveau local en cette
période de crise financière aiguë, de
s’enquérir de l’état d’avancement
des chantiers lancés. Cette visite est
d’autant plus importante qu’elle
intervient dans un contexte national et régional des plus bouillants.
Et pas seulement à cause de la
situation financière délicate du
pays ! Le paysage politique et
médiatique est marqué ces derniers
temps par une ébullition à la limite
du dérapage. D’ailleurs, le Premier
ministre est intervenu lundi dernier pour recadrer les choses et
appeler à la retenue. Il est attendu
qu’il renoue demain avec sa traditionnelle rencontre avec la société
civile où il doit approfondir la question et donner plus d’éclaircissements. Le discours de Sellal à Tizi
Ouzou est donc attendu par toute la
nation. Des choses importantes
devraient en découler et ce, dans
Phs : R. Boudina
Sortie de
la 15e promotion
d’ingénieurs
officiers de l’Enpei
VENDREDI 27 - SAMEDI 28 MAI 2016
Il reprend contact avec le terrain
tous les domaines de la vie
publique. Surtout qu’il intervient le
premier jour de l’examen du baccalauréat, mais aussi à quelques jours
du mois sacré du Ramadhan et une
tripartite qui sera en grande partie
consacrée à ses préparatifs.
Le Premier ministre n’ira pas
distribuer des rallonges budgétaires
à « Tizi », mais plutôt écouter les
doléances des citoyens et orienter
les responsables locaux. Sa dernière
visite dans cette wilaya remonte à
avril 2014, à la veille de la dernière
présidentielle. C’était l’époque de
l’opulence et le Premier ministre ne
s’était pas privé de sortir le carnet
de chèques en offrant des rallonges
budgétaires pour accélérer les projets de développement local.
Surtout que la wilaya connaît un
grand retard dans la matière. Mais
comme les belles choses ne durent
jamais, la générosité du gouvernement s’est estompée avec l’affaissement des prix du baril et l’opulence
fait partie du passé. Aujourd’hui,
les temps sont à la rigueur budgétaire. Alors on y va pour donner un
coup de « cravache » à des chantiers
dont les travaux n’ont que trop
duré ! Le Premier ministre va de se
fait inaugurer et visiter plusieurs
projets et installations, relevant de
divers secteurs. Il sera accompagné
d’une forte délégation ministérielle,
afin de montrer l’attachement de
l’Etat à cette région. Bref, le
Premier ministre essayera, un tant
soit peu, de répondre aux besoins de
la population locale. Revoilà donc
Sellal dans son exercice préféré, à
savoir tendre l’oreille à la populaW. A. S.
tion…
REMISE DES CLÉS DU PREMIER LOT DE LOGEMENTS LUNDI PROCHAIN
Aadl 1 : la dernière ligne droite
LE SECTEUR SENSIBLE de l’habitat ne sera pas touché par les mesures d’austérité.
! ABDELKRIM AMARNI
L
es clés du premier lot de logements du
programme «Aadl 2001-2
2002» à Alger
seront remises à leurs bénéficiaires lundi
prochain, a révélé jeudi dernier le ministre de
l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville,
Abdelmadjid Tebboune. Lors d’une visite éclair
aux sites «Aadl» à Alger, Tebboune a indiqué que
la remise des clés du premier lot de logements du
programme «Aadl 2001-2002» à leurs bénéficiaires, sera organisée lundi prochain.
Ainsi, sur un total de 11 600 unités au niveau
national, 8 000 logements seront distribués dans
la wilaya d’Alger, dont 2 500 à Aïn Malha, 2 200
à Ouled Fayet, 1 800 à Sidi Abdellah, 1 000 à
Bouinan et 500 autres à Reghaïa.
A l’est du pays, 1 000 logements seront distribués à Khenchela et 350 autres unités à
Batna, soit un total de 1 350 appartements. A
l’Ouest, ce sont quelque 2 250 logements qui
seront livrés. 700 seront remis à leurs propriétaires à Aïn Témouchent, 600 à Mostaganem,
600 à Sidi Bel Abbès et 350 à Béchar. Tebboune
a assuré que « les cités seront dotées de toutes les
commodités». Au-delà de ces livraisons tant
attendues par les nombreux demandeurs de logements à travers l’ensemble du pays, il y a lieu de
souligner l’effort gigantesque consenti par l’Etat
pour loger ses habitants et par là garantir le
démantèlement des bidonvilles qui gangrènent
les abords immédiats des grandes agglomérations et partout ailleurs dans le pays. Une situation qui offre une piètre image du pays qui se
veut un pionnier dans le domaine de l’habitat au
niveau africain, du Monde arabe mais aussi du
sous-continent américain.
Ces «légers» retards, tout relatifs du reste,
dans les livraisons de logements, notamment
ceux inscrits aux différents programmes Aadl,
mais aussi sociaux et même ruraux dans certains
cas, sont dus à moult dysfonctionnements dont
on relève le manque d’assiettes foncières, la perturbation dans la production de certains matériaux de construction, une demande très forte et
sans cesse en hausse …sans omettre, il faut le
dire et l’admettre, une bureaucratisation tentaculaire minée par des passe-droits et une corruption regrettables tant dénoncés par la presse et
les autorités publiques. Lors d’un entretien, en
mars dernier, avec le journal arabophone
Ennahar, le ministre Tebboune avait révélé que
30 000 logements de type Aadl seront remis aux
souscripteurs «Aadl 1», avant le début du mois
de Ramadhan. Ce sera donc chose faite lundi pro-
Un effort gigantesque a été consenti par l’Etat
chain. Ce sont 30 000 appartements, au lieu des
20 000 annoncés initialement, qui seront remis à
leurs propriétaires dans le pays. 8 000 logements
d’entre eux sont consacrés à la wilaya
d’Alger dont 5 000 à Sidi Abdallah et 3 000 autres partagés sur les sites d’Aïn Malha, Ouled
Fayet,
Réghaïa
et
Bouinan.
Les
22 000 logements restants seront remis aux
souscripteurs des wilayas de Mostaganem, Aïn
Témouchent, Batna, Khenchela, Constantine,
Annaba, Skikda, Laghouat, Sétif, Tipasa et
Blida. «Tous les souscripteurs du programme
Aadl 2001-2002 prendront possession de leurs
logements avant la fin de l’année 2016» et le surplus sera destiné aux inscrits de 2013, a assuré le
ministre tout en insistant sur la sincérité de ses
propos reflétant, selon lui, l’avancement des
chantiers sur le terrain. «Les souscripteurs au
programme Aadl-2 dans les wilayas qui n’ont
jamais bénéficié de programmes de l’agence, se
verront remettre leurs clés avant la fin de l’année» a-t-il également indiqué. Concernant les
autres souscripteurs, il a fait savoir que l’opération se poursuivra après le règlement définitif du
programme 2001-2002.Le ministre Tebboune
avait récemment rassuré, en marge de la réunion
du Cnes, les souscripteurs au programme Aadl
2001-2002 sur les délais de livraison de leurs
logements. L’opération interviendra donc avant
la fin du 1er semestre 2016. «Même si l’on ne
finalisera pas les structures d’accompagnement,
4
on remettra, par principe, les clés et les actes de
propriété aux bénéficiaires», a-t-il affirmé.
Les taux d’avancement sont très appréciables : à plus de 85%», a ajouté le ministre.
S’agissant du programme LPP (logements promotionnels publics), le ministre précisera que 30
000, sur un total de 45 000 souscripteurs, ont
déjà retiré l’ordre de versement et procédé au
paiement de la deuxième tranche.
Le ministre s’est par ailleurs montré optimiste quant à la cadence des travaux, affirmant
«que dans certaines wilayas, le programme Aadl
2 avance bien», et ce, sans se prononcer sur le cas
de la wilaya d’Alger, se contentant d’avancer que
les livraisons seront effectuées avant la fin du
premier semestre 2016. Une chose est sûre en
tout cas, l’austérité ne va pas toucher ce secteur
très sensible !
Le programme de location-vente relancé en
2013 est, régulièrement, doté de rallonges budgétaires. Ainsi, une enveloppe financière pour la
réalisation de 80 000 logements supplémentaires
et une autre en 2016 pour réaliser le même quota
de logements a été consentie.
Le gouvernement avait décidé de financer la
réalisation annuelle de 80 000 logements selon la
formule location-vente, jusqu’à satisfaction de
toutes les demandes formulées au titre de ce programme destiné à la classe moyenne, dont
le revenu mensuel ne dépasse pas 108 000 DA.
A. A.
De Quoi j’me Mêle
VENDREDI 27 - SAMEDI 28 MAI 2016
DÉBUT DE VENTE DE BILLETS
POUR LE HADJ 2016
L’OPÉRATION de vente de
billets d’avion pour les
citoyens concernés par le
pèlerinage 2016 a débuté
mardi dernier au niveau de
toutes les agences d’Air
Algérie, a indiqué jeudi le
ministère de l’Intérieur et
des Collectivités locales
dans un communiqué. A
cet effet, tous les
concernés sont invités à se
rapprocher de ces agences
pour l’acquisition des
billets de voyage munis du
dossier comprenant le
passeport biométrique,
l’attestation de succès au
tirage au sort ou livret de
pèlerinage 2016 et une
copie du récépissé de
paiement délivré par la
Banque d’Algérie, en ce
qui concerne les citoyens
ayant choisi d’être
encadrés par l’Office
national de pèlerinage et
de l’Omra.
1,2 milliard
de dinars
d’investissement
pour 25 emplois
DEUX UNITÉS de production de béton prêt
à l’emploi (BPE), de blocs en béton et de
canaux de drainage sont entrées dans la
phase de production à Oued Seguin (Mila).
Jusque-là c’est très bien. Il se trouve
cependant un petit quelque chose qui fait
grincer la machine. En fait, les deux unités
ont coûté pas moins de 1.2 milliard de
dinars, et n’ont créé que 25 postes
d’emploi. C’est clair qu’en matière de
rapport investissement-emplois, le
rendement est décevant. La filiale du
groupe Gica (Groupe industriel des ciments
d’Algérie) est à l’origine de cet
investissement.
Gaz de schiste :
même la GrandeBretagne s’y met
LA GRANDE-BRETAGNE,
qui a relancé
l’exploration du gaz de
schiste, s’atelle à
rassurer sa population
quant aux effets sur
l’environnement et
prépare une
conférence mondiale
sur ce gaz non
conventionnel, pour le
mois de juin prochain.
Au total, 93 permis
d’exploration
énergétique, dont le
gaz de schiste, ont été
attribués depuis un an
par le gouvernement
britannique qui voit en
cette ressource un
palliatif au tarissement
des sources des
énergies
conventionnelles.
Mardi dernier, la
société Third Energy a
été autorisée à
explorer un site de ce
gaz
non conventionnel
dans le nord-est de
l’Angleterre où
l’exploration avait été
arrêtée en 2011.
L’AUTOROUTE
DE TOUS LES DANGERS
POUR LES USAGERS de
l’autoroute Alger-Zéralda, les
surprises se multiplient et ne
sont pas forcément agréables.
Et pour cause, ces derniers
jours on assiste à l’entretien
des palmiers, et notamment
leur arrosage. Le plus
inquiétant, est que pour les
usagers qui empruntent la 3e
voie, se faire asperger d’eau
est devenu une action qui
peut intervenir à n’importe
quel moment de la traversée
de cette autoroute. Et ce, en
plus du fait que les arroseurs
ne sont pas signalés, et sont
difficilement repérables, si ce
n’est les flaques d’eau qui les
trahissent. De surcroît, quand
ces équipes interviennent
techniquement sur les arbres,
le véhicule qui les
accompagne n’est signalé
que sur quelques mètres
avant son arrêt, c’est dire la
vigilance que doivent
observer les usagers pour
éviter ces obstacles
improvisés !
IL INVENTAIT DES ARTICLES DEPUIS 20 ANS
LE FAMEUX quotidien
britannique, The Guardian qui
faisait autorité dans les milieux
médiatiques et politiques de
Grande-Bretagne et d’ailleurs, a
fait, dans son édition d’hier une
annonce troublante : il est
question d’un de ses meilleurs
journalistes, Joseph Meyton. La
publication londonienne a révélé
que ledit journaliste a inventé des
dizaines d’articles de presse et
des interviews, cela durant une
vingtaine d’années au moins. Le
même quotidien souligne qu’une
enquête a été ouverte pour
connaître les tenants et les
aboutissants de cette affaire. En
attendant Meyton a perdu sa
carte de presse.
Des start-up
algériennes
séduisent
des
Américains
ONZE PROJETS
innovants dans le
domaine des
technologies ont été
présentés, jeudi à Alger,
par de jeunes porteurs
de projets dans le cadre
d’un programme de
formation américain
visant à accompagner
des start-up algériennes.
Baptisé «Viatic 2», ce
programme financé
totalement par les EtatsUnis sous la conduite de
l’Agence nationale de
valorisation des résultats
de la recherche et du
développement
(Anvredet), consiste à
former de jeunes
porteurs de projets sur
la démarche à suivre
dans l’élaboration de
leurs projets et à les
assister dans leur mise
en œuvre.
UN MÉGACOMPLEXE
TOURISTIQUE
À EL-OUED
UN MÉGACOMPLEXE touristique doté
d’une capacité d’accueil globale de 494 lits,
fruit d’un investissement privé, a été mis en
service jeudi dernier à El-Oued, a-t-on
constaté. Ce complexe dénommé «La
Gazelle d’or», qui occupe une superficie de
140 hectares dans la localité de «Ouaziten»,
à l’entrée ouest de la ville d’El-Oued, est
considéré comme la plus grande structure
touristique au sud du pays. Cette structure
est caractérisée par sa conception
architecturale harmonisant le style
islamique et le cachet typique à la région
du Souf, et répondant aux spécificités
climatiques des régions sahariennes grâce
à l’usage de matériaux de construction
locaux.
5
L’Actualité
VENDREDI 27 - SAMEDI 28 MAI 2016
LIGNE FERROVIAIRE ÉLECTRIFIÉE ALGER-DJELFA
Talai promet de rattraper le retard
TOUS LES PROJETS DU SECTEUR déjà entamés seront finalisés. Les projets gelés « ne sont que des projets secondaires d’aucun intérêt économique ».
! NADIA BENAKLI
I
l va mettre les bouchées doubles. Le
ministre des Transports, Boudjema
Talai, s’est engagé jeudi à rattraper le
retard accusé dans le projet de la ligne ferroviaire électrifiée Alger-Djelfa passant par les
wilayas de Blida et de Médéa. Le ministre qui
répondait à une préoccupation du sénateur
Mohamed Ketcha a promis de lever tous les
obstacles qui entravent l’avancement des travaux. M. Talai a reconnu l’existence d’obstacles qui ont entravé les travaux de réalisation
dont l’expropriation pour utilité publique,
l’existence d’un cimetière, d’une station d’épuration d’eau et des réseaux d’électricité et
de gaz, de téléphone et d’eau. «Nous redou-
blerons d’efforts pour surpasser tous les obstacles en collaboration avec les services
concernés en vue de rattraper ce retard», a-til déclaré devant les membres du Conseil de
la nation. M. Talai a rappelé que la ligne
ferroviaire Alger-Djelfa qui vient remplacer
l’ancienne ligne et dont la réalisation a été
confiée à l’Agence nationale des études et de
suivi de la réalisation des investissements
ferroviaires (Anesrif) connaissait une évolution relative malgré les lenteurs dans la
cadence de réalisation. Le ministre a présenté un état des lieux des différents projets.
Il a précisé en outre, que le premier tronçon Alger-Blida sur une longueur de 50 km,
était d’ores et déjà opérationnel pour assurer
la liaison entre Alger, Chlef, Oran et Béchar
de façon régulière. Pour le second tronçon
reliant Chifa (w. Blida) et Ksar el Boukhari
(Médéa) sur une longueur de 140 km, le
ministre a affirmé qu’il était à la dernière
étape de l’étude confiée à un bureau d’études.
Les travaux du troisième tronçon Ksar el
Boukhari-Boughzoul (Djelfa) sur une longueur de 40 km entamés en 2014, avaient
atteint un taux de 6% seulement avant d’être
gelés dans le cadre de la rationalisation des
dépenses publiques, a-t-il annoncé.
Concernant le quatrième et dernier tronçon entre Boughzoul et le chef-lieu de la
wilaya de Djelfa, et dont la réalisation a été
confiée au consortium Cosider-Septa-EN
Frari, les travaux ont atteint 35%. Interpellé
par ailleurs par un autre sénateur, Tayeb
Knaiber, qui a proposé la réalisation d’un
passage sécurisé dans la ville d’Aïn Sefra
(W. Naâma), M. Talai a indiqué que la vitesse
de la ligne ferroviaire Mechria-Béchar qui
passe par la ville était de 140 km/h soit, une
vitesse qui ne permet aucun passage sur cette
ligne.
Il a ajouté à ce propos, que la décision en
date de juin 2000 fixant les conditions de
réalisation et d’exploitation des passerelles,
ne permettait pas la réalisation de passages
sécurisés sauf sur une ligne ferroviaire dont
la vitesse ne dépasse pas 100 km/h. Dans une
déclaration à la presse à la fin de la séance
plénière, le ministre des Transports a rassuré
que «tous les projets du secteur déjà entamés
seront finalisés», rappelant que les projets
gelés « ne sont que des projets secondaires
d’aucun intérêt économique». S’exprimant
sur les réductions sur les lignes aériennes et
maritimes durant l’été, il a souligné l’existence de plusieurs réductions allant jusqu’à
N. B.
35% pour le transport maritime.
TRANSPORT AÉRIEN
Air Algérie acquiert un B 737-7
700 C
L’APPAREIL RENFORCE la filiale cargo de la compagnie. Cette importante acquisition obéit à un plan de restructuration
(2012-2017) qui prévoit l’achat de 16 appareils dont la valeur globale tourne autour de 85 milliards de dinars.
2025 le nombre d’avions acquis
atteindra la centaine d’unités.
M. Baghiani n’a pas manqué de
faire savoir que le B 737-700 nouvellement acquis boostera la destination Afrique et le sud algérien,
qui verra l’installation de nombreuses bases. A partir d’Alger, il pourra
joindre toutes les villes européennes, d’Afrique du Nord ainsi que
celles de l’Afrique subsaharienne.
Notons que M. Baghiani a rassuré
les ressortissants algériens vivant à
l’étranger affirmant qu’Air Algérie
met toutes ses capacités pour
accueillir dignement nos compatriotes à la veille de ce mois sacré de
Ramadhan et de la saison estivale
Cet appareil fera le mix entre le cargo et le transport de passagers
! SALIM BENALIA
L
e Boeing, un modèle Cargo
B737-7
700 C, a été réceptionné jeudi dernier à
l’aéroport d’Alger en présence de
M. Aziz Baghiani, conseiller du
P-DG d’Air Algérie. Cet appareil
arrivait directement de Seattle,
Nord-Ouest des Etats-Unis, après
une escale à Gander, dans l’extrême
est du Canada. Il avait à son bord
l’équipage et une délégation qui
comprenait M. Abel Reginald,
Directeur des ventes auprès de la
firme Boeing. Cet appareil fera le
mix entre le cargo et le transport de
passagers, en fonction des exigences du marché, a clarifié
M. Baghiani à la faveur d’un point
de presse improvisé sur le tarmac
de l’aéroport Houari-Boumediene,
au niveau de la Base de mainte-
nance de l’infrastructure aéroportuaire. Le modèle qui a une capacité de chargement de 18 tonnes et
de 112 passagers, est convertible
passagers-cargo-passagers. Il va
être affecté prioritairement aux
besoins de la filiale Cargo d’Air
Algérie, récemment créée et forte
de quatre appareils, comprenant
deux ATR et deux Boeing dont ce
B737-700 C. Le prix de ce Boeing
avoisine les 80 millions de dollars,
et fait office de quatrième génération des B 737. L’avion est un
biréacteur mono couloir de court et
moyen-courrier, avec une autonomie de 6000 kilomètres sans escale.
Il porte le nombre de Boeing détenus par Air Algérie à 26 et le nombre global de sa flotte à 52 appareils. « Cette acquisition servira les
besoins des exportateurs algériens,
autant que les importateurs,
notamment l’exportation des produits agricoles du Sud algérien vers
l’Europe », a indiqué M. Baghiani
qui a invoqué une dynamique de
croissance que l’on doit suivre dans
le pays. Cet arrivage est également
justifié par 12% du marché local de
l’aérien alors que la tendance mondiale est de 8%. Ce qui dénote de la
dynamique du marché algérien du
transport aérien, est-il indiqué. Cet
avion-cargo flambant neuf arrive
donc à point nommé pour réduire la
facture des importations en jouant
sur les coûts de transport et encourager les exportateurs algériens, a
par ailleurs laissé entendre
M. Baghiani. Ce même responsable
a rappelé que cette importante
acquisition obéit à un plan de restructuration (2012-2017) qui prévoit l’acquisition de 16 appareils et
dont la valeur globale tourne
autour de 85 milliards de dinars. Il
a par ailleurs poursuivi que vers la
fin 2016, Air Algérie aura 59 appareils, sachant qu’à l’horizon 2020-
qui approche à grands pas, et qui
est habituellement annonciatrice
d’une forte pression sur les compagnies aériennes. M. Baghiani a
enfin annoncé qu’une école de pilotes sera ouverte à Alger. Elle sera
implantée à l’ouest de la capitale et
sera opérationnelle vers la fin de
l’année. Rappelons qu’Air Algérie a
commandé deux avions du type
B737-700C. Le premier vient d’être
livré ce 26 mai 2016 et le second le
sera en septembre 2016.
Le Boeing 737 reste l’avion le
plus vendu au monde, en avril 2016
il avait cumulé plus de 13 000 commandes et plus de 9 000 livraisons.
S. B.
COMMUNIQUÉ
Air Algérie informe son aimable clientèle que le début des ventes Hadj 2016-1437 H, est prévu pour le Mardi
24 Mai, et prie tous les pèlerins de se rapprocher des agences ci-dessous, munis (obligatoirement) de leur :
passeport, livret hadj ainsi que le reçu de versement du pécule auprès de la Banque d’Algérie :
Localité
Adresse
Adresse
Localité
Khenchela
Rue Abbès-Leghrour
5 Rue Colonel Benabderrezak
Alger
Oum Bouaghi Cité Hihi El Mekki
(Ex Aletti Sétif
13 Avenue 8-Mai 1945
en face de l’hôtel Safir)
Chlef
M’sila
M’sila
10 Boulevard des Martyrs
Blida
El Bordj
Avenue de la République
Rue des Frères Bensalah
Djelfa
Biskra
Avenue Brahimi-Mohamed
Rue Emir-Abdelkader
Médéa
Jijel
05 Rue Mohamed Boubzari
Avenue Colonel Bougasmi
Béjaïa
Ouargla
Place Souk Esabt/Ouargla
08 Rue de la Liberté
Tizi Ouzou
Touggourt
Place du 1er-Novembre/Touggourt
Rue Larbi-Ben M’hidi
Boumerdès
El Oued
Cité 460 Logements/El Oued
Cité 408 Logts Bt 06
Bouira
Ghardaïa
Rue Talbi-Ahmed/Ghardaïa
El
Hadjar Cité 56 Logts
Laghouat
Place Khemisti Galerie
Carrefour Sidi-Brahim/Annaba
Annaba
El Goléa
Marchande/Laghouat
01 Place du 1er-Novembre 1954/Tébessa
Tébessa
Berriane
Rue de la Liberté/El Goléa
01 Place Douar Mohamed/Skikda
Skikda
Metlili
Centre Commercial Bab
Rue 1er-Novembre 1954/Guelma
Guelma
Ezzouar/Berriane
Place 1er-Novembre/Oran
Oran
Tamanrasset Avenue Emir-Abdelkader/Metlili
Place Kairaouane/Tlemcen
Tlemcen
Avenue EmirSidi Bel Abbès 08 Rue Lalout Belabbas/Sidi Bel Abbès
In Salah
Abdelkader/Tamanrasset
01, avenue de l’Indépendance/Saïda
Saïda
Centre-ville In Salah
23, Boulevard 1er-Novembre 1954/Témouchent
Témouchent
Illizi
Centre-ville Illizi
Rue Benaïed-Bendhiba /Mostaganem
Mostaganem
Djanet
Centre-ville Djanet
Boulevard Emir-Abdelkader /Tiaret
Tiaret
Adrar
Centre commercial
Rue Benkhedda-Missoum/ Relizane
Relizane
Timimoun
Place des Martyrs
Rue Emir-Abdelkader /Mascara
Mascara
Béchar
1 Place de la République
36 Abane-Ramdane/Constantine
Constantine
Tindouf
Cité Moussani
Rue des Frères Mazouzi N°1
Batna
Air Algérie présente à ses pèlerins Hadj Moubarak.
AFIN D’ENCOURAGER L’EXPORTATION VERS L’ÉTRANGER
La voie aérienne est désormais ouverte
! MADJID BERKANE
L
es opérateurs économiques algériens
ont désormais la possibilité d’exporter
leurs produits et marchandises par
voie aérienne. Cette déclaration a été faite
avant-hier par Mohamed Abdou Bouderbala,
président- directeur général de la compagnie
aérienne Air Algérie, en visite dans la wilaya
de Annaba. « Les opérateurs économiques
nationaux désireux d’exporter par avion
leurs produits sont invités à se rapprocher
des services de la compagnie et présenter
leurs demandes de prise en charge », a-t-il
indiqué par ailleurs .Selon M.Bouderbala, le
nouvel avion de fret de type 737-700C NG
(Next Generation) du constructeur Boeing
réceptionné jeudi dernier par Air Algérie (lire
l’article de Salim Benalia), sera destiné à
cette fin. Cet avion d’une capacité de 18 tonnes sera suivi par l’acquisition avant la fin de
sens de trouver d’autres ressources financières pour l’économie nationale outre les revenus des hydrocarbures qui sont instables et
éphémères. Cet objectif a d’ailleurs été évoqué par M.Bouderbala, en disant toujours à
partir d’Annaba que le fret aérien est conçu
dans le but, entre autres, de viser « la recherche de sources de financement outre la vente
des billets ».
En outre, Il faut relever que les autorités
algériennes ayant signé avec l’Union européenne des accords d’association dans le
domaine économique depuis 2001 n’ont
jamais apprécié le déséquilibre enregistré en
matière d’échanges économiques profitant
davantage aux pays de l’autre rive, en raison
de développement des moyens de fret chez
eux. Dans ce sillage, il y a lieu de souligner
que la chef de la diplomatie européenne,
Frederica Mogherini, a signifié cela au
ministre des Affaires étrangères, Ramtane
Lamamra, l’année dernière à Bruxelles, l’ap-
l’année en cours d’un autre appareil de même
capacité, a assuré le même responsable en
attendant, a-t-il ajouté, la création à l’avenir
d’une unité de fret aérien.
Le P-DG d’Air Algérie a également assuré
qu’un cahier des charges définira les engagements de la compagnie et des opérateurs
exportateurs. L’ouverture de la voie aérienne
a été, faut-il le préciser, le souhait depuis de
longues années de tous les exportateurs
nationaux qui ont toujours voulu s’offrir les
atouts de ce moyen de transport qui est
considéré d’ailleurs à juste titre de par le
monde comme étant le meilleur moyen de
transport et le plus efficace. Le transport
aérien offre, soulignent les exportateurs, la
rapidité du transport et la sécurité pour les
marchandises transportées. L’ouverture de la
voie aérienne obéit , d’après de nombreux
experts et économistes, à la nouvelle stratégie adoptée par le gouvernement, à savoir
« l’intelligence économique » allant dans le
6
pelant à cette occasion à développer les
moyens de transport de marchandises, en
favorisant la voie aérienne.
Depuis cette date, l’Algérie n’a ménagé
aucun effort pour rééquilibrer la situation.
La piste ayant pour but de développer les
capacités de l’Agence nationale de promotion
des exportations (Algex) a été, rappelons-le,
vite exploitée. Le gouvernement algérien, par
le biais du ministère du Commerce, a fait
même appel à la France et à l’Autriche, les
sollicitant pour leur appui technique. Pour la
précision, cette démarche a été rendue
publique par le ministère du Commerce dans
un communiqué. L’Algex, avait précisé le
communiqué, devrait une fois ayant bénéficié
de cet appui technique, jouer un rôle important dans l’accomplissement de sa mission, à
savoir d’accompagner les exportateurs nationaux dans leurs projets d’exportation des
produits et des marchandises vers l’étranger.
M. B.
L’Actualité
VENDREDI 27 - SAMEDI 28 MAI 2016
RAPATRIEMENT DES RESSORTISSANTS ALGÉRIENS DE L’ALLEMAGNE
L’Algérie prête à coopérer
MASCARA
Six morts et un blessé
dans un accident
de la route
Six personnes ont trouvé la
mort lors d’un grave accident
de la circulation, survenu
jeudi dernier dans la
commune d’Ezlamta à l’est de
la wilaya de Mascara, a-t-on
appris hier auprès des
services de la Protection
civile. Selon la même source,
cet accident qui est survenu
sur la Route nationale N°14,
reliant Mascara à la wilaya de
Tiaret lors d’une collision
entre deux
voitures de tourisme, l’une
d’entre elles est immatriculée
à Tiaret, dont les six
personnes à bord ont trouvé
la mort, tandis que le
chauffeur de l’autre véhicule
a été grièvement blessé.
Les corps de quatre
victimes, décédées sur place,
ont été transférées vers
l’hôpital de Tighenif, tandis
que les trois blessés ont été
transférés à l’hôpital de
Frenda, wilaya de Tiaret, dont
deux entre eux ont succombé
à leurs blessures.
Les victimes sont âgées de
11 à 78 ans, a-t-on indiqué de
même source.
TLEMCEN
Saisie de 130 kg de kif
traité et arrestation de 6
immigrants clandestins
Les gardes-frontières ont saisi
jeudi dernier 130 kg de kif
traité et arrêté six immigrants
clandestins à Tlemcen, a
indiqué hier un communiqué
du ministère de la Défense
nationale.»Dans le cadre de la
lutte contre la criminalité
organisée, les éléments des
gardes-frontières ont saisi, le
26 mai 2016 à Tlemcen,
2ème Région militaire, 130
kilogrammes de kif traité et
arrêté six immigrants
clandestins», a précisé la même
source.A Tébessa, Souk-Ahras
et El-Tarf dans la 5ème Région
militaire, des unités des
gardes-frontières ont déjoué
des tentatives de contrebande
de 50 967 litres de carburant
et ont saisi sept véhicules
utilisés dans ces opérations de
contrebande, a ajouté la même
source. A Tamanrasset et à In
Guezzam, dans la 6ème Région
militaire, deux détachements
ont arrêté deux contrebandiers
et saisi un véhicule toutterrain, des détonateurs, un
détecteur de métaux, quatre
groupes électrogènes et trois
marteaux-piqueurs. Par
ailleurs et dans le cadre de la
lutte contre l’émigration
clandestine, des unités des
gardes-côtes d’Annaba/5ème
Région militaire ont déjoué
une tentative d’émigration
clandestine de 10 personnes à
bord d’une embarcation
artisanale au nord-est de RasEl-Hamra.
« ILS SONT plus de 847 Algériens demandeurs d’asile, pour le mois de décembre 2015.»
! ABDELLAH BOURIM
L
e
nombre
d’Algériens
demandeurs
d’asile
en
Allemagne, qui a connu une
forte hausse depuis une année, est
sujet d’inquiétude des autorités
allemandes qui ont demandé à
l’Algérie de rapatrier ses ressortissants qui se trouvent dans ce pays
dans une situation irrégulière.
Selon le dernières données, ils sont
plus de 847 Algériens à avoir lancé
la procédure, pour le seul mois de
décembre, en tout 2 296 demandes
d’asile ont été formulées par les
Algériens. Pour remédier à cette
situation, les deux parties ont signé
un accord au mois de février, le
Premier ministre Abdelmalek Sellal
du côté algérien et la chancelière
allemande portant sur le rapatriement des ressortissants algériens
en situation irrégulière. Un accord
qui sera applicable prochainement.
Les deux pays semblent être pressés de la concrétisation de cet
accord sur le terrain. Avant-hier, le
directeur général de la Sûreté
nationale, Abdelghani Hamel, a
exprimé, devant le directeur général de la police fédérale allemande,
Dieter Romann, lors d’un entretien
qu’il lui a accordé, la disponibilité et
la disposition de l’Algérie à l’application de cet accord. «La police
algérienne est disposée à coopérer
avec la police allemande afin de
trouver une solution au problème
des Algériens installés clandestinement en Allemagne », a-t-il déclaré.
Hamel a évoqué une solution tech-
Les autorités allemandes ont montré leur inquiétude au sujet des demandeurs d’asile
nique qui permettra aux Algériens
non admis, à séjourner en
Allemagne. En février, la chancelière Angela Merkel avait plaidé
auprès de son homologue algérien
Abdelmalek Sellal pour que les ressortissants algériens déboutés du
droit d’asile en Allemagne puissent
être renvoyés plus rapidement dans
leur pays. Pour la partie algérienne, cet accord fait partie de la
coopération sécuritaire entre les
deux pays ; l’Algérie a demandé l’identification de ses ressortissants
avant le début de l’opération pour
s’assurer qu’il s’agissait de ressortissants algériens. Lors de cette
rencontre avec la chancelière allemande, le Premier ministre était
resté prudent, faisant valoir qu’avant tout renvoi en Algérie, « il fallait s’assurer qu’il s’agissait bien
d’Algériens ». Pour éviter d’être
expulsés vers leur pays d’origine,
nombre de migrants se débarrassent de leurs papiers et deviennent
difficiles à identifier. Classé dans la
liste des pays « sûrs », ce qui veut
dire que l’Allemagne va durcir les
conditions d’asile pour les ressortissants algériens et ceux des autres
pays classés dans la même liste.
Autrement dit, l’Allemagne envisage de bloquer toute perspective
d’asile pour les ressortissants algériens. Pour ce qui est du financement de cette opération, les autorités allemandes seront chargées de
la prise en charge des concernés jusqu’à leur débarquement. Par
ailleurs, parmi les points évoqués
par les deux parties lors de cette
rencontre, la situation de la coopération entre les deux pays dans le
domaine sécuritaire à travers les
échanges d’informations, d’expertises, d’expérience, ainsi que la formation sur les nouvelles méthodes
de lutte contre la criminalité à
savoir la cybercriminalité, le cyberterrorisme et la lutte contre la criminalité transfrontalière et transnationale. Une coopération qui,
selon le directeur de la police fédérale allemande, « mérite d’être
approfondie dans une ambiance de
A. B.
confiance mutuelle ».
DÉCENTRALISATION DE L’AUTORITÉ LOCALE
ELUS, GÉREZ-V
VOUS !
IL S’AGIT EN URGENCE de redonner à l’autorité locale l’autonomie budgétaire, accompagnée de toutes les prérogatives
qui lui permettront de prendre en charge les préoccupations des citoyens, et tenir ses promesses.
! ALI AMZAL
A
vec la nouvelle conjoncture économique,
le rôle des collectivités locales et la gestion de l’administration locale, dans le
développement s’avère centrale et représente
une condition incontournable pour la réussite de
cette transition économique et sociale. A cet
effet, la réhabilitation des prérogatives et le
retour vers la première mission de l’autorité
locale demeure indispensable pour l’émergence
d’un Etat moderne avec une gestion responsable.
Dans ce sens, il est utile de rappeler, que le
rôle des collectivités locales et ses dépendances,
(daïras, APC), se confinait uniquement à exécuter le programme dicté par l’organe central,
autrement dit, la tutelle, et ne laissait aux élus
qui n’étaient que des exécutants, aucune marge
de décision. Des années durant, l’Etat se chargeait de tous les dossiers au niveau central et en
ordonnait l’application au niveau local. Or, pour
des questions aussi délicates que l’attribution de
terrain ou de logement, il va sans dire que les
responsables les plus habilités à cerner les
besoins des citoyens, sont ceux qui sont les plus
proches de la population. C’est sur ce schéma
que nous sommes arrivés aujourd’hui à une
désorganisation totale de l’utilisation de l’espace
et des potentialités locales. Et ce, sans parler de
l’ire et du mécontentement des citoyens que
devaient subir les élus sans avoir d’explication à
donner, puisqu’ils ne faisaient qu’appliquer des
directives qui, souvent, étaient liées à l’améliora-
tion du cadre social, et au développement local,
donc directement liées aux besoins vitaux des
citoyens. Effectivement, ces derniers ont complètement perdu confiance en leurs élus, et il semblerait que le divorce entre eux et l’administration est bel et bien consommé. Et pour cause, la
relation entre administré et administration est
devenue si inexistante au quotidien, sous le poids
de la bureaucratie et des passe-droits, que l’image d’un Etat souverain et républicain a failli
disparaître aux yeux du citoyen. Dans ce sens,
selon les experts, le processus de décentralisation abordé récemment par l’Etat, doit se baser
essentiellement sur deux fronts. Il s’agit en
urgence de redonner à l’autorité locale l’autonomie budgétaire, accompagnée de toutes les prérogatives qui lui permettront de prendre en
charge les préoccupations des citoyens, et tenir
ses promesses. Dans le même sillage, il s’agit sur
le terrain de réellement se porter garant des
intérêts de la communauté, et de rendre visible
sa volonté de sauvegarder les grands principes
du « vivre ensemble », en l’occurrence, la justice
sociale, l’égalité des chances, et le développement local. Ceci étant, l’autonomie locale ne doit
pas se désolidariser de l’objectif ultime fixé par
les politiques et les stratégies mises en place par
l’Etat, pour amortir le choc externe imposé par
la chute des prix du pétrole. Pour ce faire, trois
éléments s’imposent en l’occurrence : l’homme,
les moyens de travail et le cadre d’accueil.Toute
l’importance de cette action de refonte de l’appareil local de gestion, doit nécessairement passer
par une révolution des mentalités et de la per-
ception de la citoyenneté. Pour ce faire, il s’agit
de revoir les modalités de recrutement des préposés et des guichetiers des administrations, de
la célérité dans l’exécution des tâches, et de la
qualité de l’accueil. D’autre part, il est important
que ce personnel soit formé pour écouter, comprendre et satisfaire le besoin du citoyen, au
même titre qu’il doit jouir de moyens modernes
et efficaces. Par ailleurs, il est indispensable pour
la réussite d’une telle restructuration, de dresser
une « cartographie sociale » qui pourra renseigner les gestionnaires, sur la distribution géographique des besoins en emploi, en logement,
d’amélioration de conditions de vie, de pauvreté
et des populations à risques. Encore une fois, les
experts s’accordent à dire que cela repose sur l’émergence d’un Etat de droit seul garant d’une
transition sociale et économique basée sur les
principes démocratiques. En outre, sur le terrain, les prémices d’une nouvelle gestion au
niveau local, sont visibles et se traduisent quotidiennement par une amélioration remarquable
des services administratifs. Au demeurant, et
grâce à la technologie des TIC et l’informatisation, les services de l’état civil, les files d’attente
devant les guichets et l’anarchie ambiante qui
prévalait dans nos APC et daïras, a pour ainsi
dire, largement reculé. Pour les observateurs, il
s’agit d’une réelle prise de conscience de la part
des pouvoirs publics, qui aura pour résultat, si ce
rythme est maintenu, de sceller définitivement
la réussite d’une décentralisation responsable.
A. A.
Mobilis à la 49ème édition de la Foire Internationale d’Alger
Placée sous le haut patronage
de Son Excellence le président de la
République et sous l’égide du ministère du Commerce, Mobilis participe
à la Foire Internationale d’Alger
(FIA) dans sa 49ème édition, qui se
déroule du 28 Mai au 02 Juin 2016
au Palais des Expositions (SAFEX),
les Pins maritimes – Alger, sous le
thème « l’Investissement et l’entreprise au cœur de l’économie
productive ». Événement majeur et
plate-forme incontournable pour l’économie nationale et pour la communauté d’affaire internationale qui
s’intéresse au marché algérien, elle
regroupera durant six jours, plus de
800 opérateurs algériens et étran-
gers issus de 33 pays, représentant
divers secteurs d’activité et offrant
de réelles possibilités d’investissement et de partenariats d’affaires
mutuelles.
Mobilis acteur incontournable
dans le paysage des TIC en Algérie,
présentera sous un chapiteau personnalisé, grâce à ses conseillers
7
technico-commerciaux, ses dernières offres et solutions avec des
démonstrations, destinées aussi
bien aux entreprises qu’aux particuliers.
A travers cet événement économique majeur, Mobilis confirme son
rôle d’opérateur algérien leader,
orienté innovation et nouvelles tech-
nologies, en restant très proche de
ses partenaires, avec des offres et
des solutions innovantes, qui répondent aux attentes et aux besoins
grandissants de ses clients.
Pour plus d’information, rendezvous sur le site de Mobilis
www.mobilis.dz ou sur notre page
Facebook.
L’Actualité
VENDREDI 27 - SAMEDI 28 MAI 2016
LE CIRQUE AMAR S’INSTALLE À ALGER ET PROMET
TRAFIC DE DROGUE
À BÉJAÏA
Un nouveau gang
tombe
Composé de 12 individus, âgés
entre 22 et 54 ans et ayant,
pour la majorité, des
antécédents judiciaires, le gang
des trafiquants de drogue dure
qui a longtemps sévi à Béjaïa
est tombé dans les filets de la
brigade antistups. Ce gang était
jusque-là spécialisé dans
l’écoulement de la cocaïne, de
kif traité et de psychotropes.
Originaires de Béjaïa et d’Alger,
les éléments de ce gang
activaient dans plusieurs
wilayas du pays et se
déplaçaient, selon l’enquête,
sous de fausses identités pour
ne pas être repérés par les
services de lutte antistups. Ils
ont été appréhendés à Massid
El Bab avec en leur possession
13,63 kg de kif traité, 1,4 kg de
cocaïne et 221 comprimés de
psychotropes de différents
types. La moto et deux voitures
de types Volkswagen et Maruti
ont été également saisies par les
enquêteurs. Présentés devant le
procureur près le tribunal de
Béjaïa, les mis en cause ont été
poursuivis pour «création d’une
organisation criminelle
spécialisée dans la
commercialisation, recel,
dissimulation, transport,
distribution et revente de
drogue, usurpation d’identité,
non-dénonciation de crime, etc.
Six d’entre eux ont été placés
sous mandat de dépôt et le reste
sous contrôle judiciaire. Par
ailleurs, la brigade de la police
des frontières aériennes de
l’aéroport Abane Ramdane, a
arrêté, grâce à la vigilance de
ses éléments, cinq individus
dont deux d’entre eux allaient
embarquer avec un faux visa
pour la France après
vérification de leurs passeports
avec des appareils de détection.
Les visas portaient des sceaux
contrefaits. Les policiers ont
découvert sur les quatre autres
individus deux bombes
lacrymogènes et deux appareils
électriques prohibés. Les
prévenus ont été transférés au
service de police judiciaire de la
sûreté de wilaya qui les a
auditionnés puis déférés devant
le parquet de Béjaïa lequel les a
A. S.
mis en examen.
Deux noyés et une
tentative de suicide
L’été s’annonce chaud dans
la région de Béjaïa. La saison
estivale n’a même pas été
ouverte que la mer fait déjà
parler d’elle. Hier, le littoral
de Béjaïa a enregistré ses
premières victimes de la
saison. Deux jeunes garçons
âgés de 17 et de 18 ans se
sont noyés hier à la plage de
Bacaro Tichy. Le corps inerte
du premier a été repêché par
les éléments de la Protection
civile tandis que les
recherches se poursuivaient
pour retrouver le deuxième.
Par ailleurs, un docker
travaillant au port de Béjaïa a
tenté de se suicider mercredi
dernier. Hier, il était toujours
à l’hôpital où il est sous
soins intensifs pour ses
brûlures au premier degré.
Après avoir purgé une peine
de 5 mois de prison ferme, la
victime n’a pas été
réintégrée. C’est ce qui l’a
mis en colère. Il s’est immolé
par le feu devant la direction
du port avant que les
pompiers n’interviennent
pour le sauver d’une mort
certaine.
A. S.
Des moments de partage et de solidarité
LES CITOYENS ALGÉRIENS seront gratifiés d’un divertissement familial
pendant tout le mois sacré du Ramadhan.
! SALIM BENALIA
L
a tradition du cirque se
perpétue en Algérie. Elle
l’est grâce à la famille Togni,
propriétaire du fameux cirque
Amar et qui transmet la tradition
du spectacle, héritée et jamais
interrompue depuis 1870, date de la
création du premier cirque signé
Togni, en Italie.
En effet, depuis 2003, le cirque
Amar traverse l’Algérie et va à la
rencontre des familles et des
enfants ; ce sont plus de 40 wilayas
à avoir accueilli son chapiteau. Au
fil du temps ce cirque s’est imposé
comme un rendez-vous culturel très
attendu par les Algériens où qu’ils
soient. Isabelle Gillier, directriceadjointe et Linda Oubraham, chargée des relations extérieures auprès
de l’Eurl cirque Amar, ont toutes
deux animé une conférence à l’hôtel
Hilton d’Alger pour annoncer l’arrivée de la caravane du cirque Amar
(Florilegio) dont le lieu d’implantation se trouve sur l’esplanade du
centre commercial algérois Ardis.
Les organisateurs de cette manifestation dont l’animation sera assurée jusqu’au 16 juillet prochain, ont
cette fois insisté sur le devoir
citoyen du cirque, en mettant en
avant l’engagement moral de permettre au plus grand nombre d’accéder au chapiteau.
« Depuis 2003, le cirque Amar
accueille régulièrement les familles
et en particulier les enfants démunis et ce gratuitement avec l’aide
des services de la DAS et des associations caritatives », est-il men-
Elles ont animé la conférence sur le cirque Amar. Au centre, Mme Gillier Isabelle
tionné. Ainsi, ils sont plus d’un
million d’enfants défavorisés,
orphelins, handicapés, malades…à
avoir bénéficié de ce dispositif et qui
ont eu le privilège d’assister gratuitement au spectacle.
Mme Gillier souligne que le
cirque Amar a fait le plein d’animaux, puisque ces derniers sont au
nombre de 30 et comprennent des
lions, des tigres dont le très réputé
tigre blanc, des crocodiles, des serpents, un hippopotame. Mais également le bison, le yak, les chameaux,
les alpagas, les lamas, les poneys,
les zèbres, les singes… Les deux
heures et demie de show prévoient
en outre de revisiter « les héros de
notre enfance », est-il ajouté,
notamment les supers héros du
cinéma comme Superman, Hulk,
Captain America, Superwoman,
Ironman, Spiderman, Batman et
Cat woman. Des tours spéciaux
sont en outre au programme,
comme le globe et ses motos, le trapèze volant et un trio de clowns
hilarants. L’on promet au spectateur à la fois du rire, de l’émotion,
des frissons et surtout beaucoup de
plaisir. Des artistes et des techniciens venus des quatre coins du
monde, triés sur le volet, ont participé au montage de ce nouveau
spectacle qui marie la tradition à la
science-fiction. Ils sont géorgiens,
brésiliens, colombiens, italiens,
mexicains, indiens, polonais, français, marocains et algériens.
Notons que cette tournée du
cirque est placée sous le haut patronage du ministère algérien de la
Culture. Il a pour partenaires
Ardis, Twisco, Ramy, Condor …
S. B.
ASSURANCES
Un marché en pleine expansion
LE MARCHÉ ALGÉRIEN des assurances compte huit sociétés d’assurance des personnes,
mais il se pourrait que d’autres compagnies puissent voir le jour.
! ALI TIRICHINE
D
e nombreuses sociétés d’assurances et
des banques comptent créer des filiales
d’assurance des personnes. On peut
compter parmi elles la Trust Bank et Baraka
Bank ainsi que Salama Assurances qui ont toutes des capitaux arabes depuis leur constitution
et qui veulent créer des compagnies activant sur
le marché du takaful assimilé à la mutuelle. Il
existe déjà deux mutuelles : Cnma pour l’agriculture et Maatec pour l’enseignement.
Les futures compagnies auront à se placer
devant d’autres qui ont déjà une notoriété et une
reconnaissance de leurs clients qui leur font
confiance pour le travail qui est fait à la fois par
leurs directions générales, leurs centres régionaux et leurs agences.
Leurs dirigeants se fixent des objectifs ambitieux et des rendez-vous pour leurs employés
afin de leur expliquer les enjeux stratégiques
qu’elles jugent importants pour la vie des entreprises. Elles tentent aussi d’inculquer une véritable culture d’entreprise pour renforcer les
liens professionnels.
Néanmoins, la conjoncture économique
actuelle que traverse le pays avec la crise économique ne facilite pas la tâche des assureurs qui
sont incités à redoubler d’efforts pour atteindre
leurs objectifs. Les compagnies évoluent dans un
marché concurrentiel. La concurrence est agressive car chacun essaie de prendre les parts de
marché de l’autre. Les compagnies doivent
apporter de nouvelles réalisations afin d’appliquer leurs plans d’action qu’elles qualifient de «
très ambitieux ». En 2015, il y a eu croissance du
chiffre d’affaires du secteur, mais certaines compagnies se plaignent d’avoir perdu des parts de
marché. Pour inverser la tendance, elles tentent
alors de créer des centres régionaux et de peaufiner leurs réseaux dès cette année pour être présentes partout comme à l’est par exemple, à
Annaba et Constantine, au centre comme à Blida
et Tizi Ouzou et même au Sud pour viser les bassins de souscription.
L’extension d’agences directes avec l’ouverture de nouvelles structures est alors un enjeu de
taille pour atteindre un chiffre d’affaires important en 2016 et réaliser les plans stratégiques
tracés pour les années à venir. Les plus ancien-
nes comme les filiales de la Caat, de la Caar et de
SAA font déjà le point sur des années d’existence
pour renforcer leurs points forts et corriger leurs
insuffisances. Ce sont là les quelques défis à
venir auxquels s’ajoute un portefeuille vulnérable pour certaines car si un grand client les
quitte, elles seront en difficulté. Le but est de
développer le chiffre d’affaires sur des branches
où il y a une grande marge comme l’assurance
individuelle accident et l’assurance voyage. Les
compagnies font des efforts pour aménager leurs
tarifs et leurs produits pour se renforcer sur ces
segments dès 2016. Car il y a de la concurrence
comme sur la branche assistance voyage où
même la filiale de la Cnma tente de se placer.
Certaines compagnies ont perdu plus de 20% de
leur chiffre d’affaires dans ce segment en 2015.
Le marché algérien des assurances compte 24
compagnies d’assurance et de réassurance: quatre assureurs publics non spécialisés (Caar, SAA,
Caat, Cash), deux publics spécialisés (Cagex et
Cgci), un réassureur public (CCR), deux mutuelles (Cnma, Maatec) et des assureurs à capitaux
privés (Ciar, 2A, Trust, Gam, Salama, et Alliance
A. T.
Assurance).
AFFAIRE DES OP MIS EN CHÔMAGE À BÉJAÏA
Le wali reçoit le Snapap
! Arezki SLIMANI
A
près avoir initié une marche
et un rassemblement de protestation alertant les autorités quant à la situation des ouvriers
professionnels contractuels, dont
l’horizon n’est pas trop clair,
la Fédération de l’éducation,
affiliée au Snapap, a jugé utile de
rencontrer le premier magistrat de
la wilaya pour lui expliquer très
clairement la situation. Hier, le
bureau du Snapap de la wilaya de
Béjaïa accompagné des représentants des ouvriers professionnels, a
été reçu par le wali de Béjaïa pour
une réunion de travail axée sur la
recherche des voies et moyens de
dégager une solution à la situation
des 159 OP contractuels mis au
chômage, récemment, au niveau du
secteur de l’Education nationale.
C’est ce qu’a confirmé un communiqué du Snapap de Béjaïa sanctionnant la rencontre.
« Après avoir dressé un historique du dossier en question par
Nabil Ferguenis (président de la
8
fédération), le wali a immédiatement saisi la direction de l’éducation afin qu’on lui remette la dérogation spécifique de la wilaya de
Boumerdès dont le problème a été
réglé », précise-t-on dans le même
communiqué. Chose faite dans les
minutes qui suivirent, ce qui a permis au wali, ajoute le communiqué
du Snapap de « décider personnellement de prendre en charge la
situation, en coordination avec le
directeur de la Fonction publique de
la wilaya de Béjaïa, quitte à saisir
les hautes instances de l’État ».
Voilà une avancée notable d’un
dossier qui a eu le privilège de bénéficier unanimement du soutien des
tous les syndicats. « La Fédération
de la wilaya du secteur de l’éducation sous l’égide du Snapap reste
attentive quant à l’évolution et au
suivi de ce dossier en accompagnant
les travailleurs jusqu’à trouver une
solution finale qui est la réintégration à leurs postes de travail avec
l’assainissement de leurs situations
financières, en suspens », souligne
le communiqué.
A. S.
Tribunaux
SOS, chambre
d’accusation
Le 3 février 2016, Nouria Miliani,
ce cadre en affaire des plus
droites venait d’être « libérée »
dans le procès Sonatrach 1 où
elle avait été mêlée à l’imbroglio
d’une instruction dénoncée par
les 19 accusés. Cadres et
sociétés morales réunis.
La dame souffla, lança un beau
regard en direction de ses
avocats dont Me Benamar Aïd,
l’avocat à la queue de cheval
qui attire beaucoup de
sympathie au conseil qui s’est
beaucoup dépensé du
27 décembre 2015 au 3 février
2016 ! Seulement voilà :
Mme Nouria Miliani attend
toujours son passeport comme
tous les autres accusés, même
ceux qui ont écopé de 5 ans
ferme. Que se passe-t-il entre la
dame et le juge d’instruction,
celui qui remplace au pied levé
celui que les accusés et
inculpés avaient présenté
comme étant un docile serviteur
des enquêteurs ordonnant des
mandats de dépôt ou des
contrôles judiciaires non
mérités ? Alors question : n’y
aurait-il pas une « âme
charitable au sein de la
chambre d’accusation qui
puisse ordonner au juge
d’instruction de restituer le
document officiel à la dame qui
n’a que trop payé son
engagement avec Sonatrach ? »
Oui, ou Tayeb Louh est crédible
depuis qu’il a annoncé la fin
des dépassements en matière
de confiscation de documents
de voyages et donc le
passeport doit être remis dès
demain, ou alors le ministre de
la Justice doit se rendre à
l’évidence : la chancellerie a
deux têtes : celle qui écoute et
celle qui se tait. Et comme nous
connaissons la sagesse du
ministre de la Justice, garde
des Sceaux, guide de la
réforme, plus que jamais va
chantonner le fameux refrain
criant victoire des réformes
profondes, en l’occurrence :
« La caravane passe… »
Oui, la caravane passe ou
encore les vaches qui regardent
le train rouler vers sa
destination finale. L’essentiel
est que justice doit être rendue
et très bien rendue…
A. T.
LA CHRONIQUE
JUDICIAIRE
VENDREDI 27 - SAMEDI 28 MAI 2016
Deux frères ennemis ?
JAMAIS la noire expression : «Deux frères ennemis» n’aura été d’actualité
comme ce sombre jour du lundi où deux frangins se sont savonnés pour de…
! ABDELLATIF TOUALBIA
D
eux frangins ont eu la
malsaine idée de laver
leur linge sale devant
Nassima
Saâda,
le
juge
d’El Harrach, réputée, dure dans
ses jugements car elle sait que le
législateur a prévu l’appel et le trio
de magistrats de la chambre.
Les deux frangins ont eu la libre
expression à la barre car leurs
deux avocats Me Ouardia Oufella
et Me Cherif Messaoud se sont
dépensés sans compter en vue de
sensibiliser le tribunal attentif surtout qu’il s’agit d’une inculpation qui
traîne en Algérie comme une traînée de poudre de Maghnia à
Tébessa.
Les histoires de familles étalées
en audiences publiques commencent à bien faire. Même les cours
de justice où les traditions ancestrales – telles les Djemaâ – sont
tombées dans le piège des dépôts
de plaintes, de poursuites, de
constitutions d’avocats et autres
soucis moraux et financiers – suivis
de miniscandales lourds à
digérer.
Les deux frères qui s’étaient
pris au collet poussant Nassima
Saâda à faire les gros yeux, de
quoi calmer les ardeurs, car les
deux frères adversaires ont, à un
moment oublié le tribunal et le parquet pour engager un violent dialogue où l’artillerie des hauts malveillants était déclenchée et la
honte avec…
Nous avions même assisté à un
moment de l’audience, à de graves
révélations crachées par la colère
noire concernant l’intimité des deux
familles « sœurs ».
De graves accusations avec
des
mots
insultants,
tels
« cupides », « voleurs », « menteurs », « diaboliques », « indignes », « goujats », « fripouilles »
et nous en passons. Dans la salle
d’audience, un silence éloquent
planait laissant l’assistance coite
Le tribunal d’El Harrach
devant de tels comportements où
la famille est malmenée pour
une petite, grosse question de
dinars.
Et dans ce domaine, la petitemenue-fragile juge en superforme
et un mental debout à toute
épreuve, a su d’abord écouter, suivre et tirer ce qui peut l’être surtout
que Saâda était venue à El Harrach
précédée d’une immense réputation de juge intègre à la main
lourde dans ses décisions.
C’est le genre de juge du siège
qui pense sérieusement que le tribunal est le seul et donc n’a que
deux oreilles et deux yeux.
Une fois agacée par un
consommateur récidiviste ayant
écopé de deux ans ferme, qui l’avait priée d’avoir pour lui de l’indulgence, elle avait lancé, sans sourire ni bouger, un seul cri :
« Condamné, vous avez le droit
L’ŒIL
Beni Slimane, au tribunal
un lundi…
!
Il était 8h15, ce lundi printanier, jour
d’audience (référé et pénal).
Le somptueux tribunal de Béni Slimane (cour
de Médéa) connaît une affluence qui n’a rien
à voir avec les juridictions d’Alger et des
cours voisines immédiates. Avec une
nombreuse population de cette contrée
steppique, Béni Slimane vit avec un tribunal
où le calme n’a qu’un visage : celui de la
sérénité. Normal avec le duo des chefs
Belkheir Denni, le procureur de la République
et Tahar Baraki, le président, présents aux
premières heures de cette journée de
semaine qui voit un perpétuel mouvement de
citoyens entre l’APC, la daïra, la sûreté, la
gendarmerie, l’hôpital, la gare routière, les
mille cafés avec ou sans terrasses, les fastfoods, les nombreux commerces, des agents
implantés partout sur des routes
malheureusement très mal entretenues…
Au tribunal, les avocats ne sont pas
nombreux. Au détour d’un couloir, ce bon
vieux Me Abdelaziz Charfoum venu pour un
référé avant de prendre la route pour le Val
d’Hydra où il doit déposer une requête chez
Louardi Benabid et Slimane Boudi, le
procureur général et le premier président de
la Cour suprême nous informa de l’équipe
d’avocats en conclave à… New-York pour un
rond-up sur les droits de l’homme en général
et leur souhait« good luck ». La Cour
suprême choquée par le scandale de
Chéraga. Dans leurs bureaux, Baraki
s’apprête à présider le pénal hebdomadaire,
d’interjeter appel. Il y aura en face
de vous trois collègues. Peut-être
qu’ils liront mieux les faits avec six
yeux et vous entendront mieux
avec trois paires d’oreilles ! »
Me Akila Drif –Teldja, alors son
avocate, avait grimacé et jeté sans
l’autorisation du tribunal :
« Ce n’est pas évident,
madame la présidente ! », Saâda
n’avait rien dit, laissant cette
remarque sur le compte d’une
déception que chacun des présents peut ou ne pas prendre en
considération.
Ce lundi, les deux frangins ont
eu eux aussi les langues bien pendantes en vue de tirer la couverture
et la «compassion» de la présidente qui venait de terminer une
autre sale affaire de coups sur
ascendant envoyant ce garnement
pour deux ans ferme malgré le
« pardon » de la maman victime et
les 3 ans réclamés par le représentant du ministère public.
Ce qui est remarquable, c’est
cette
belle
intervention
de
Me Cherif et l’émouvante plaidoirie
de cette terrible Me Oufella qui n’a
pas perdu de sa verve malgré le
poids des années passées à la
barre à défendre le droit et l’honneur des familles.
Me Chérif exprimera son plus
beau sourire après que Nassima
Saâda eut entamé la mise en examen du dossier qui n’aura pas eu le
privilège de rester dans la mémoire
des présents car les histoires de
familles ressemblent étrangement
à des matchs-derbies achevés sur
un score nul vierge, donc à oublier
au plus vite.
Oui, les audiences ressemblent
étrangement à nos matchs de foot,
au printemps.
A. T.
AU PALAIS
alors que Denni accueille Lamis, son aîné
revenu de l’école pour récupérer un livre
indispensable pour les cours du matin. En
attendant de recevoir les justiciables venus se
plaindre, le procureur a juste le temps de
répondre à la police judiciaire pour le suivi
d’une perquisition en cours. Au guichet
unique, c’est le calme plat, seuls quelques
greffiers que l’on reconnaît grâce aux bruits
des talons qui martèlent la dalle de sol
s’affairent à remettre du courrier aux
magistrats qui délibèrent en permanence ou
encore pour un rappel de la prochaine
conférence en visioconférence à partir de la
cour de Médéa. Ces conférences auxquelles
tient outre Tayeb Louh le ministre de la
Justice, garde des Sceaux, l’autre Tayeb
Benhachem l’inspecteur général encore
secoué par le scandale de Chéraga, cette
juridiction que doit reprendre énergiquement
en mains, le ministère et l’arracher des serres
de qui vous savez ! Arracher Chéraga des
griffes de l’Hydre,c’est avancer à grands pas
vers le succès de la réforme.
du tribunal de Aïn Bessem (cour de
Bouira) et celui du tribunal administratif
d’Alger fraîchement installé le jour de la
réplique des avocats d’El Khabar qui
apprendront qu’ils ont rendez-vous le 25
mai 2016 pour la suite du référé déposé
par le ministre de la Communication :
« L’audience peut se tenir sans la
présence physique du ministère public
avec la précaution de laisser sur le pupitre
le registre grand ouvert, mais avec le
greffier de l’audience. » Les employés
étaient heureux pour le rappel prévu par la
loi tout comme l’appel à la réserve des
magistrats qui doivent être toujours selon
le ministre, irréprochables en tous points.
« Et vous vous devez de ne pas oublier
que vous n’êtes pas des fonctionnaires,
pas du tout, loin de là. La preuve avait été
donnée durant les années affreuses du
terrorisme (1999-2000) qui ont vu
pratiquement toutes les administrations en
s’excusant presque auprès de Nasser
Maskri, le wali de Bouira - administrateur
dirigeant une immense administration sauf
les deux institutions - l’ANP et la
magistrature ! » Ce rappel émouvant
avait ému les jeunes magistrats qui ne
l’ont peut-être jamais appris à l’Ecole
supérieure de la magistrature.
Néanmoins, ce qui vient d’arriver au
tribunal de Chéraga (cour de Tipasa)
mérite une prise en main sérieuse car
Kebir Leghrissi, le procureur général, le
loyal et le paternel, ne mérite pas de
bosser avec des… bandits impunis depuis
fort longtemps ! N’est-ce pas Si Tayeb ?
! Ce greffier, la cheville
ouvrière !
Au cours de ses visites aux nombreuses
juridictions de Tlemcen à Mila, en passant
par Sétif, Aïn Defla, Tipasa ou encore
Tébessa, Tayeb Louh, le ministre de la
Justice, garde des Sceaux ne peut
s’empêcher de vérifier au guichet unique,
l’adage qui dit : « Quoi que l’on dise, le
greffier demeure la cheville ouvrière. » Et
Louh de préciser devant le greffier en chef
9
!
Les 2 000 marches…
En justice, il y a des paliers. Et des paliers
solides. Depuis la police judiciaire au siège, il
y a le juge d’instruction et avant le cabinet de
l’avocat, celui de l’expert (si nécessaire)
l’huissier, le notaire, et enfin le jugement.
Ce dernier n’est définitif qu’après trois paliers,
soit trois marches avant de rendre les armes.
Le tribunal, la cour et la « suprême ».
Cette dernière est, d’abord et avant tout, un
lieu sucré (non sacré) pour l’exercice du droit.
Le droit ! Un mot (droit) qui est, à lui seul, le
ciment de l’édification de l’Etat de droit.
L’Etat de droit ne commence pas et ne finit
pas en justice. Oh ! Il y a bien plus.
Le droit ne peut être utilisé à des fins
mercantiles. Le droit est la vérité, la base
solide sur laquelle on élève les murs de ce
même Etat de droit.
Au commissariat, à la brigade, à l’APC, à la
daïra, à la wilaya, aux impôts, aux Domaines,
au ministère, voire à la Présidence, l’accueil
est fait sur la base du droit. Ne peut se
prévaloir de respecter le droit, si l’individu luimême n’est pas sain, propre, intègre, loin des
trafics de petite semaine, près des autres et
respectant l’Autre.
Ainsi, la justice sera la justice lorsque chaque
justiciable grimpe les 2 000 marches, en vue
de faire prévaloir ses droits. Et un droit ne
peut être acquis sans justificatif concret,
pouvant à même faire rabattre le caquet à
l’autre, celui que la victime interpelle. C’est
tout, comme droit. Sinon, roulons à gauche
avec les risques.
A. T.
S ports
VENDREDI 27 - SAMEDI 28 MAI 2016
FINALE DE LA LIGUE DES CHAMPIONS DE L’UEFA
REAL MADRID-ATLETICO MADRID (CE SOIR-19H45)
Derby madrilène pour revanche européenne
Pour la deuxième fois dans l’histoire de la Ligue des Champions, deux équipes d’une même ville vont s’affronter en
finale et, hasard du destin, les deux protagonistes seront les mêmes que la fois précédente.
C
e soir, le Real Madrid et l’Atletico
Madrid vont se retrouver au stade de
San Siro de Milan pour la même affiche qu’il y a deux ans, où un but de Diego
Godín avait semblé faire pencher la balance
du côté des Colchoneros, avant que la tête de
Sergio Ramos, à la 93ème minute, ne force
une prolongation qui changera tout (victoire
4:1 pour le Real).
Gallois est un peu « l’homme des finales ».
Il a marqué au cours des trois dernières
disputées par son équipe : le but décisif en
finale de la Copa del Rey 2014 face au Barça
(1-2), celui du 2-1 pour Madrid à Lisbonne
et le deuxième but contre San Lorenzo (2-0)
au Maroc 2014.
Torres évolue actuellement à son
meilleur niveau depuis qu’il est revenu
dans son club formateur. Joueur-clé en
quart et en demi-finale, il dit de la finale de
Milan qu’il s’agit « du match le plus important de sa vie ».
Une finale à l’italienne ?
C’est la question que beaucoup de gens se
posent ces jours-ci. À ce stade de la compétition, tout le monde sait comment évolue
l’Atletico de Diego Simeone : solidité défensive et soutiens constants pour une équipe
qui préfère prendre les espaces qu’avoir la
possession du ballon. Avec ces armes-là, les
Rojiblancos sont capables de faire mal au
Real, comme en témoignent les cinq victoires
et quatre nuls dans les 10 duels entre les
deux équipes depuis la finale de Lisbonne. La
seule victoire des Merengues avait toutefois
permis à ces derniers d’éliminer leur rival de
la capitale espagnole en quart de finale de la
Ligue des champions l’an passé. La principale
inconnue est de savoir quel visage montrera
le club qui compte 10 coupes d’Europe. Au
cours d’une saison en dents de scie marquée
notamment par le limogeage de Rafael
Benítez en janvier et l’arrivée de Zinedine
Zidane sur le banc, Madrid a utilisé des systèmes très distincts, capable aussi bien de
maîtriser la possession et d’attaquer avec
beaucoup de joueurs que de jouer le contre,
en profitant de la vitesse de ses fusées
Cristiano Ronaldo et Gareth Bale, jamais
aussi dangereux que quand ils prennent les
espaces. C’est d’ailleurs cette dernière version du Real, « à l’italienne » pour ainsi dire,
qui a été la plus utilisée cette année en Ligue
des champions, ce qui peut laisser présager
d’un duel tactique entre deux entraîneurs
passés par le Calcio.
Deux idoles sur le banc
Joueurs emblématiques du Real et de
l’Atletico respectivement avant de troquer
les crampons pour le costume, Zidane et
Simeone ont réussi à transmettre leur charisme depuis le banc. Si l’armada blanca se
montre enthousiaste depuis l’arrivée de
Ronaldo parviendra-t-il
Zizou, assistant d’un certain Carlo
à offrir 1e 11e trophée ? Ancelotti il y a deux ans, les Colchoneros se
sont convertis au Cholismo (d’après Cholo,
tre, qui pourraient faire la décision. Mais il ne surnom de Simeone) qui, comme l’affirme
faut pas perdre de vue deux autres atta- Diego Godín, « a changé la mentalité du
quants : Gareth Bale et Fernando Torres. Le club ».
Parcours différents, objectif identique
Le Real aborde sa 14ème finale de la compétition avec l’objectif de s’adjuger un 11ème
titre. Pour l’Atletico, l’ambition sera de soulever le trophée pour la première fois à l’issue
de la troisième tentative. Depuis les huitièmes de finale, les Merengues ont fait tomber
l’AS Rome, Wolfsburg et Manchester City,
soit des adversaires moins impressionnants
dans l’ensemble que les victimes des
Colchoneros, à savoir les champions en titre
des Pays-Bas (PSV Eindhoven), d’Espagne
(FC Barcelone) et d’Allemagne (Bayern
Munich).
- RONALDO : «NOUS AVONS UN PETIT AVANTAGE»
« Souvent, l’expérience est très importante et dans ce domaine, nous avons un petit avantage.
L’Atletico va faire attention après ce qui s’est passé il y a deux ans et je m’attends à un match différent.
Ils veulent absolument gagner, mais nous sommes prêts. Nous allons mettre de l’intensité et j’ai
confiance en la victoire. Dans le cas contraire, ce serait un échec. Mais je crois que nous allons
gagner. »
- KOKE : «C’EST SPÉCIAL»
«Quand vous êtes vous-même supporter de l’Atleti, vous ne jouez pas avec plus de nervosité, mais
avec la plus grande ambition du monde, comme tous vos coéquipiers d’ailleurs. C’est spécial de jouer
une finale de Ligue des champions. Ça peut toujours être la dernière. C’est en tout cas comme ça qu’il
faut l’aborder. Après, il est vrai qu’en cas de victoire, c’est encore plus beau quand on a été supporter
de ce club et lutté pour lui depuis tout petit».
À qui le costume de héros ?
Cristiano Ronaldo : 16 buts en 11 matchs
et Antoine Griezmann 7 en 12 rencontres.
Sont a priori les deux joueurs, de part et d’au-
IL ACCUSE DESCHAMPS DE RACISME
Cantona déclenche l’orage
Dans une chronique publiée par The Guardian, Cantona n’est pas
tendre avec son ancien coéquipier qu’il soupçonne clairement
de discrimination envers Benzema et Ben Arfa.
L
a
préparation
de
l’Euro 2016 n’est décidément pas un long
fleuve tranquille pour Didier
Deschamps: après l’affaire
Benzema, la suspension pour
dopage présumé de Sakho et
le forfait de Varane, voilà le
sélectionneur de l’équipe de
France accusé de racisme par
l’ex-légende de Manchester
United Eric Cantona. Mis
sous pression par différents
scandales extra-sportifs puis
par
l’indisponibilité
du
patron de sa défense,
Deschamps se serait bien
passé de cette polémique à
deux semaines du match
d’ouverture du championnat
d’Europe
contre
la
Roumanie, le 10 juin au Stade
de France. D’autant que l’impact médiatique et le « buzz »
suscités par la charge de
« Canto », personnage habitué des sorties publiques fracassantes, sont loin d’être
négligeables. Dans une chronique publiée il y’a une
semaine par le quotidien britannique The Guardian,
Cantona n’est pas tendre
avec son ancien coéquipier à
Marseille et chez les Bleus,
qu’il soupçonne clairement de
discrimination
envers
Benzema et Ben Arfa. « Une
chose est sûre, ce sont les
deux meilleurs joueurs en
France et ils ne joueront pas à
l’Euro. Ce qui est certain éga-
lement c’est que leurs origines sont nord-africaines.
Donc oui, le débat est
ouvert », déclare Cantona, 45
sélections avec les Bleus
entre 1987 et 1995, devenu
acteur. « Deschamps a un
nom qui sonne bien français.
C’est peut-être le seul en
France à avoir un nom aussi
français. Personne ne s’est
jamais mélangé avec personne dans sa famille.
Comme les Mormons en
Amérique », ajoute l’ex-N°7
de Manchester United, âgé de
50 ans. Selon plusieurs
médias, Deschamps compte
porter
plainte
contre
Cantona. Karim Benzema, le
meilleur buteur en activité de
l’équipe de France (28 ans, 81
sélections, 27 buts), a été
déclaré non-sélectionnable
pour l’Euro par la Fédération
française de football en raison
de sa mise en examen dans
l’affaire du chantage à la sextape
contre
Mathieu
Valbuena. Hatem Ben Arfa
(29 ans, 15 sélections, 2 buts)
figure de son côté dans la liste
des 8 réservistes malgré une
saison très aboutie avec Nice
(17 buts en L1). Sur la forme,
difficile de ne pas y voir les
restes d’un vieux contentieux
entre les deux hommes.
Cantona, qui n’avait pas
hésité à qualifier « DD » de
« vulgaire porteur d’eau » en
1996, a toujours soupçonné
l’ex-capitaine des Bleus d’avoir contribué à l’écarter de
l’équipe de France pour
l’Euro cette année-là. Sur le
fond, les attaques de Cantona
sont facilement démontables.
Même au plus fort de la crise,
malgré une opinion publique
majoritairement hostile et la
pression venue du sommet de
l’Etat (le Premier ministre
Manuel Valls), Deschamps a
toujours défendu Benzema et
milité pour son maintien en
sélection avant de se résoudre
à se passer de ses services.
Très proche de Zinedine
Zidane durant sa carrière de
joueur, il avait également joué
un grand rôle dans le choix de
Nabil Fekir, avec qui il possède le même agent (JeanPierre Bernès), d’évoluer en
équipe de France au détriment de l’Algérie, le pays de
ses parents. Le prodige lyonnais a finalement raté le train
de l’Euro en se blessant gravement au genou en septembre 2015. La tribune de
Cantona intervient également trois jours après la
convocation d’Adil Rami qui
possède la double nationalité
française et marocaine. Cette
polémique s’ajoute aux tracas
du technicien français qui
n’en finit pas de collectionner
les avanies depuis plusieurs
mois et va attaquer le tournoi
à la tête d’une équipe très
affaiblie.
11
S ports
VENDREDI 27 - SAMEDI 28 MAI 2016
FIN DE LA SAISON FOOTBALLISTIQUE 2015-2016
LUTTE CONTRE LE DOPAGE
Ould Ali en concertation
avec l’ambassadeur
du Portugal
Le ministre de la Jeunesse et
des Sports, El Hadi Ould Ali, a
évoqué avant-hier à Alger avec
Antonio Gamito, ambassadeur
du Portugal en Algérie, des
questions relatives à la
coopération entre les deux pays
notamment en matière de lutte
contre le dopage. « Plusieurs
pistes ont été évoquées dont la
poursuite des échanges
d’expérience et de techniciens
en matière de lutte contre le
dopage avec le lancement du
laboratoire algérien, ainsi que la
diversification des échanges
entre les fédérations sportives
et les clubs notamment dans le
cadre des jeunes talents », a
indiqué le MJS dans un
communiqué. Cette rencontre a
constitué « une occasion pour
les deux parties d’évaluer l’état
de la coopération bilatérale en
matière de jeunesse et de
sports et de débattre des voies
et moyens à même de la
renforcer, et de la hisser au
niveau de l’excellence des
relations politiques et
économiques liant les deux
pays », poursuit le texte. Les
échanges « entre les jeunes
des deux pays tant
institutionnels qu’associatifs ont
également été retenus au cours
de cette audience », selon la
même source.
SOLLICITÉ PAR L’ASO CHLEF
Slimani négociera
d’abord avec l’O Médéa
L’entraîneur Sid-Ahmed Slimani,
qui a mené l’O Médéa à une
montée historique en Ligue 1, a
indiqué avant-hier qu’il allait
trancher son avenir avec cette
formation lundi prochain,
informant qu’il était également
en contact avec l’ASO Chlef,
pensionnaire de la Ligue 2.
« J’ai un rendez-vous décisif
avec les dirigeants de l’O
Médéa lundi. Si on arrive à un
terrain d’entente, je poursuivrai
ma mission dans ce club, dans
le cas contraire, je serai dans
l’obligation de voir ailleurs », a
déclaré Slimani. Questionné sur
l’intérêt que lui accorde la
direction de l’ASO Chlef, le club
qu’il avait fait accéder en élite
lors de l’exercice 2001-2002,
l’entraîneur a confirmé avoir
« déjà négocié » avec le
responsable de la formation
chélifienne, Abdelkrim Medouar,
précisant que les pourparlers
ont « buté sur l’aspect
financier ».
CHERIF EL OUEZZANI
NON RECONDUIT
Paradou AC en
contact avec un
coach espagnol
L’entraîneur Si Tahar Cherif El
Ouezzani, dont le contrat avec
le Paradou AC expire en cette
fin de saison, ne sera pas
reconduit, a-t-on appris avanthier auprès de l’intéressé, au
moment où le club de Ligue 2
attend l’arrivée d’un coach
espagnol. « Comme aucun
dirigeant du PAC ne m’a
sollicité pour renouveler mon
contrat, j’ai compris que le club
ne souhaite pas me reconduire.
Et puis, selon mes informations,
ils auraient opté pour un
entraîneur espagnol. Je
souhaite au club bonne chance
la saison prochaine », a déclaré
le natif d’Oran.
Vous avez dit professionnalisme ?
Après six saisons d’existence, que ce soit au niveau de la Ligue 1 ou bien celle de la Ligue 2,
«l’amateurisme» continue de régner partout en maître absolu.
! BACHIR BOUTEBINA
L
e championnat professionnel
Mobilis de Ligue 1 a pris fin
hier,
en
consommant
notamment sa sixième saison
d’existence sur un constat des plus
amers sur tous les plans. Depuis
son instauration en juin 2010, le
professionnalisme en Algérie, s’est
malheureusement
avéré
un
véritable fiasco, et surtout un échec
total que personne ne peut nier
aujourd’hui.
Pour preuve, tous les clubs du
championnat professionnel des
Ligues 1 et 2, hormis l’USM Alger,
continuent d’être gérés sans la
moindre norme telle qu’exigé par le
véritable
professionnalisme.
Hormis les frères Haddad qui semblent avoir fait pour l’instant bon
usage de leur argent au sein des
Rouge et Noir de Soustara, et
quand bien même les actuels propriétaires de l’USMA n’ont pas
encore réellement atteint leur but,
la quasi-totalité des autres formations de l’élite sont complètement à
la traîne.
Un constat d’échec qui s’impose
de lui-même avec force et réalité à
l’appui, tant notre championnat dit
professionnel, n’a que le nom.
Après six saisons d’existence, que ce
soit au niveau de la Ligue 1, ou bien
celle de la Ligue 2, «l’amateurisme»
continue de régner partout en maître absolu. Où est donc passé ce
fameux cahier des charges sur
lequel s’était basé en juin 2010 le
président Raouraoua, et les pouvoirs publics qui continuent de supporter sans cesse l’éternel gouffre
financier dans lequel « survivent »
au quotidien tous ces clubs de football, souvent au bord de la faillite ?
Que faut-il retenir de cette saison
2015-2016 qui aura finalement été
marquée par de graves dérives, et
tant de déboires sans fin, sous la
coupe d’une Ligue professionnelle,
L’USMA et le MCA sont les lauréats de cette saison 2015-2016
constamment prise en flagrant délit
de contradictions, et surtout d’incohérences, à travers des décisions
qui n’ont fait que jeter davantage
de flou au sein de notre sport-roi
national ? En réalité, la LFP que
préside Mahfoud Kerbadj, a montré
toutes ses limites en la matière.
Kerbadj succède à lui-même à la
tête d’une structure qui reflète parfaitement l’état de déliquescence
totale dans lequel « survit » tant
bien que mal le championnat professionnel des Ligues 1 et 2. Des
clubs qui accèdent chaque saison en
élite avec des caisses souvent
affreusement vides, et que l’on
tolère au mépris de toute logique.
Des clubs souvent mis en
demeure de payer des joueurs constamment en grève, et devenu le lot
au quotidien vécu partout par des
footballeurs dont la plupart n’ont
aujourd’hui dans leur tête que l’ar-
gent comme seul sujet. L’argent et
rien d’autre, est devenu partout la
principale préoccupation au sein de
ce monde footballistique national,
totalement « discrédité » par des
pratiques que des présidents de
clubs ont instituées partout, sans le
moindre respect.
Des présidents qui passent l’essentiel de leur temps à se plaindre
de tout, et qui n’ont pas le moindre
courage de « céder » leurs postes
respectifs, au profit de personnes
peut-être en mesure d’investir
concrètement dans le football,
comme cela a été le cas d’Ali
Haddad. La simple évocation d’ouvrir le capital d’un club de football,
a créé un véritable malaise parmi la
plupart de tous ces présidents dont
les pratiques sont devenues « monnaie courante ».
Même tous ces pseudos actionnaires « s’entre-déchirent » à coups
de déclarations médiatiques, « accusatrices » entre des acteurs qui ne
connaissent plus la moindre limite
aujourd’hui. Que ce soit au MO
Béjaïa, ou bien au MC Oran, c’est
pratiquement
la
même
« guéguerre », devenue légion en
Ligues 1 et 2. Lorsque des clubs
continuent de vivre aux crochets de
l’Etat, et passent leur temps à quémander partout de l’argent, notamment pour recruter au prix fort de
nouveaux joueurs, au détriment de
catégories espoirs, fort prometteuses, les déperditions de jeunes
talents se sont accrues au fil des
dernières saisons. Pis, toujours
aucun centre de formation à l’horizon, même au sein de l’USM Alger.
Mieux encore, à la JS Kabylie le
président Hannachi est encore à
l’ère d’une maquette qui vient d’être « exposée » aux médias. A quand
un véritable centre de formation
chez les Canaris du Djurdjura, ou
bien partout dans les autres clubs
de l’élite ? Jusqu’à quand le président Mohamed Raouraoua va-t-il
pouvoir tolérer plus longtemps
cette situation face à laquelle il ne
cesse plus de parer au plus pressé ?
Il est vraiment temps de mettre fin
à une véritable « mascarade » qui
continue « d’engloutir » des sommes d’argent faramineuses, au nom
d’un championnat professionnel
devenu aujourd’hui un véritable
« Souk » de très bas étage. Une
vraie jungle qui a attiré des vautours sans foi ni loi. Dixit
Mahieddine Khalef : « Le professionnalisme ne se décrète jamais du
jour au lendemain ! ». L’ancien
sélectionneur des Verts, ne croyait
pas si bien dire, tant la réalité du
moment, a vraiment plongé notre
football national dans des dérives
sans fin, et de graves déboires qui se
chiffrent aujourd’hui à des
milliards de dinars. Une authentique parodie de championnat proB. B.
fessionnel !
APRÈS SON 7e TITRE DE CHAMPION
Zoukh octroie 25 millions DA à l’USMA
L
Avant que le wali d’Alger n’accueille les champions d’Algérie, ces derniers ont tenu
à fêter à leur manière leur sacre avec une mini-croisière sur la baie d’Alger.
es joueurs de l’USM Alger ont bénéficié
d’une prime de l’ordre de 25 millions de
dinars offerte par le wali d’Alger,
Abdelkader Zoukh, en guise de récompense pour
leur septième titre de champion de la Ligue 1
Mobilis lors d’une cérémonie organisée en leur
honneur avant-hier soir au siège de la wilaya
d’Alger. Au cours de cette cérémonie rehaussée
par la présence de plusieurs personnalités, à l’image du ministre de la Jeunesse et des Sports, El
Hadi Ould Ali et le président de la Fédération
algérienne de football, Mohamed Raouraoua, le
premier magistrat de la capitale a exhorté les
Rouge et Noir à «poursuivre sur cette voie de
succès» et offrir à leur galerie d’autres trophées
«aussi bien sur le plan national qu’international». Il s’agit de la deuxième cérémonie organisée par la wilaya d’Alger en l’honneur d’un club
de la capitale après celle ayant récompensé le MC
Alger, il y a quelques semaines, pour sa huitième
couronne en coupe d’Algérie. Avant que Zoukh
n’accueille les champions d’Algérie, ces derniers
ont tenu à fêter à leur manière leur sacre. En
effet, après avoir connu une soirée mémorable
vendredi dernier au stade Omar-Hamadi de
Bologhine, où elle a reçu le trophée de champion,
l’équipe algéroise a effectué la traversée de la
baie d’Alger en bateau à partir du port d’El
Djemila (La Madrague) à Aïn Benian à 17h.
Cette mini-croisière, a permis au club champion
d’Algérie de recevoir l’ovation qu’il mérite par la
population algéroise qui n’a pas manqué de suivre le parcours du bateau à partir des différents
boulevards du front de mer. Son arrivée au port
d’Alger a eu lieu à 19h30. De là, tout le groupe a
été acheminé vers le siège de la wilaya d’Alger.
Après un dîner pris à la wilaya même, les joueurs
et leurs accompagnateurs ont rallié le complexe
nautique d’El Kettani pour vivre l’ambiance
d’une soirée artistique organisée en leur honneur et ce, devant leurs supporters. L’USMA a
été sacrée championne avant l’heure.
CLUBS PROFESSIONNELS
L’ESS EN VUE DE SA PARTICIPATION À LA C1
Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, a réitéré mercredi soir
son appel en direction des clubs professionnels pour instaurer les « mécanismes d’une gestion saine et efficace », au moment où le professionnalisme
en Algérie, entré en vigueur en 2010, patauge toujours. « Je lance un nouvel appel aux dirigeants et responsables de nos clubs professionnels pour
faire preuve de bonne gouvernance, en instaurant les mécanismes d’une
gestion saine et efficace », a déclaré le patron de la FAF en marge de la cérémonie des Oscars du journal Maracana qui a consacré Amir Sayoud
Meilleur joueur de la Ligue 1 de l’exercice 2015-2016. En février dernier,
Raouraoua avait tenu une série de réunions avec les présidents, entraîneurs
et capitaines des équipes des deux Ligues professionnelles 1 et 2, à Alger,
Constantine et Oran, pendant lesquelles il a beaucoup critiqué la gestion
des responsables des formations en question, notamment sur le plan financier. Il avait étayé ses dires par le déficit financier considérable dont souffrent ces clubs, en plus des nombreux contentieux entre joueurs et présidents traités régulièrement par la Chambre de résolution des litiges de la
FAF.
L’attaquant de l’ES Sétif Abdelmoumen Djabou a estimé mercredi dernier que la compétition sera rude dans les deux groupes de la Ligue des
champions d’Afrique et que la mission de l’Aigle noir s’annonce difficile en
vue d’une qualification pour les demi-finales. « Le groupe B qui réunit aux
côtés de l’ES Setif, de grosses cylindrées africaines à l’instar du Zamalek
et Enyimba, est une poule difficile et notre mission pour passer au dernier
carré ne sera pas une partie de plaisir », a déclaré Djabou. « Les huit clubs
qui animeront la phase des poules sont les plus forts d’Afrique et la qualification pour les demi-finales sera ardue et devrait être arrachée sur le terrain », a ajouté Djabou relevant que la réputation du Zamalek et de
l’Enyimba n’est plus à faire alors que Sundowns ne doit pas être sousestimé. Pour l’ancien joueur du Club Africain, une bonne campagne de
l’ES Sétif dans cette prestigieuse compétition africaine passe par une
bonne préparation et la mobilisation de toute la famille sétifienne. « Une
bonne préparation avec le nouveau staff technique et la mobilisation de
toute la famille sétifienne constituent la seule voie pour reconquérir le trophée africain remporté en 2014 et faire honneur à l’Algérie», a-t-il estimé.
Raouraoua plaide pour une gestion
saine et efficace
12
Djabou : «Ce ne sera pas
une partie de plaisir»
S ports
BUTEURS AFRICAINS
EN EUROPE
Slimani roi de la
saison 2015-2016
L’attaquant international
algérien du Sporting
Lisbonne Islam Slimani finit
en tête des meilleurs buteurs
africains évoluant dans les
douze meilleurs
championnats européens,
pour la saison 2015-2016, a
indiqué mercredi dernier la
Confédération africaine de
football. Avec 27 buts,
l’Algérien devance le
Gabonais Pierre-Emerick
Aubameyang (25) et le
Camerounais Samuel Eto’o
(20) dans le Top 20 établi par
la radio française RFI. Deux
autres internationaux
algériens figurent dans le top
10 des meilleurs buteurs
africains d’Europe: Sofiane
Hani (Malines) et Riyad
Mahrez (Leicester) avec 17
buts chacun.
MEILLEUR PASSEUR
AFRICAIN
Boudebouz leader
en Europe
Si le meilleur buteur des
Verts, Islam Slimani, est le roi
des buteurs africains dans
les meilleurs championnats
européens, le milieu de
terrain de l’EN, Ryad
Boudebouz, obtient, lui, la
couronne du meilleur
passeur des joueurs africains
évoluant sur le Vieux
Continent. Boudebouz a
réussi 12 passes décisives
dans le championnat français
cette saison sous les
couleurs de Montpellier. Il a
une passe décisive de plus
que son compatriote Riyad
Mahrez et le Togolais du
Standard de Liège, Matthieu
Dossevi. Pour rappel,
Boudebouz a terminé
troisième meilleur passeur de
la Ligue 1 française derrière
les deux stars du PSG,
Di Maria et Ibrahimovic.
ELECTION À LA
PRÉSIDENCE DE LA
LFP
Kerbadj seul
candidat en lice
La commission de
candidatures et de recours a
annoncé mercredi dernier
que le président sortant de la
Ligue de football
professionnel Mahfoud
Kerbadj sera le seul candidat
à sa propre succession, lors
de l’assemblée générale
élective, prévue le 5 juin
prochain au Centre technique
national de la FAF à Sidi
Moussa. La candidature de
Lahlou Mourad avait été
rejetée par la commission de
candidature lors de sa
réunion du 16 mai dernier
pour avoir été mandatement
déposée hors délai, précise la
même source. Après le
recours introduit par Lahlou,
la commission de recours a
constaté lors de sa réunion
du 19 mai, le retrait de
candidature de l’intéressé la
veille (18 mai). D’autre part,
deux candidatures ont été
retenues pour l’élection au
collège de la Ligue Une:
Araba Azzedine (ES Sétif) et
Nezzar Farid (CA Batna),
contre une seule pour le
Collège de la Ligue Deux:
Kacemi Ibrahim El Khalil
(A Boussaâda).
VENDREDI 27 - SAMEDI 28 MAI 2016
ELIMINATOIRES DE LA CAN 2017
EN PRÉVISION DU MATCH CONTRE LES SEYCHELLES
Les Verts s’envolent pour Victoria
Sur place aux Seychelles, les joueurs auront les journées de demain et lundi pour la
récupération après le voyage qui devrait durer une douzaine d’heures sans oublier la fin
de saison harassante avec leurs clubs respectifs.
! SAÏD MEKKI
A
près un premier stage
qui a duré une semaine
au Centre technique
national de la FAF à Sidi
Moussa, les joueurs de la sélection nationale s’envoleront
aujourd’hui en direction de
Victoria en perspective du
match face aux Seychelles
comptant pour la cinquième
journée des qualifications de la
CAN 2017, prévue le 2 juin prochain. Le programme établi
par le staff technique en collaboration avec la FAF est bien
observé à la lettre jusqu’à présent par les deux coachs intérimaires, à savoir Nabil Neghiz et
Yazid Mansouri.
Ainsi, les joueurs de l’Equipe
nationale ont débuté leur stage
samedi dernier, seulement
quelques joueurs ont été autorisés à retarder leur arrivée en
stage pour des raisons diverses
alors que par rapport à la liste
initiale des «23» choisis par le
staff technique, Walid Mesloub
avait déclaré forfait.
En effet, et au premier jour
du stage, le milieu de terrain
défensif du FC Lorient, souffrant de douleurs musculaires à
l’abdomen, a fini par déclarer
forfait pour ce match face aux
Seychelles. Il a donc été remplacé par Amir Karoui (MC
Alger). Mercredi dernier, soit
au cinquième jour du stage, le
groupe s’est entraîné en fin d’après-midi avec un effectif complet après l’arrivée des retardataires,
à
savoir
Sofiane
Feghouli, Yacine Brahimi et
Ryad Mahrez.
La séance d’entraînement
s’est déroulée dans une excellente ambiance.
Les joueurs de l’équipe
nationale ont effectué avanthier matin une séance d’entraînement au Centre technique
national de la FAF à Sidi
Moussa. Le staff technique
national a programmé pour cet
Boudebouz et Hani devront
disputer ce match d’entrée
entraînement un match d’application entre les joueurs.
Un quartier libre a été
accordé aux joueurs qui ont
rejoint le CTN avant 22h alors
que pour la journée d’hier, les
camarades de Carl Medjani
devraient s’entraîner, toujours
au CTN, au moment où on mettait sous presse. Ainsi, la sélection nationale devrait s’envoler
ce matin pour la capitale des
Seychelles, Victoria, à bord
d’un vol spécial, alors que le
retour se fera sur un vol régulier, via Dubaï. Sur place aux
Seychelles, les joueurs auront
les journées de demain et lundi
pour la récupération après le
voyage qui devrait durer une
douzaine d’heures sans oublier
la fin de saison harassante avec
leurs clubs respectifs.
Les Verts s’entraîneront
donc à partir de mardi prochain.
Les partenaires de Ghoulam
s’entraîneront sur la pelouse en
tartan à Victoria afin de s’y
adapter. A rappeler que
l’Algérie, qui reste sur un
match nul à Addis-Abeba face à
l’Ethiopie (3-3), n’a plus besoin
que d’un seul point pour assurer définitivement sa qualification pour la phase finale de la
CAN 2017, prévue au Gabon.
A deux journées de l’épilogue, l’Algérie est leader du
groupe avec 10 points, avec cinq
longueurs d’avance sur son
dauphin,
l’Ethiopie.
Les
Seychelles occupent la 3e place
avec quatre unités, au moment
où le Lesotho ferme la match
S. M.
avec trois points.
ILS SONT DÉCLARÉS FORFAITS POUR BLESSURES
Mahrez et Brahimi ne seront pas du voyage
Les deux milieux de terrain offensifs de la
sélection nationale Ryad Mahrez et Yacine
Brahimi, blessés, sont forfaits pour le match en
déplacement face aux Seychelles, le 2 juin à
Victoria, dans le cadre de la 5e journée (Gr.J) des
qualifications de la CAN 2017, a-t-on appris hier
auprès de la FAF.
Les deux joueurs, qui se trouvent actuellement
en stage avec l’Équipe nationale au Centre technique national de Sidi Moussa, ne vont pas effec-
MANA, PRÉSIDENT DE L’’USM EL HARRACH
«Le club a besoin de 60 millions DA
pour régulariser ses joueurs»
La direction de l’USM El Harrach a besoin de la somme de soixante
millions de dinars pour régulariser la situation financière de ses
joueurs, a indiqué hier Abdelkader Mana, le président du club harrachi. « Nous avons besoin de 60 millions de dinars pour payer les arriérés des salaires des joueurs. Nous sommes dans l’attente de l’entrée
d’une somme conséquente d’argent provenant de l’un de nos sponsors
pour les régulariser partiellement », a déclaré Mana. Le club banlieusard de la capitale a vécu une saison très difficile au cours de laquelle
il s’est contenté d’assurer son maintien parmi l’élite. Les joueurs qui
n’ont pas perçu leurs salaires depuis plusieurs mois ont recouru à
maintes reprises à la grève. La dernière en date cette semaine, soit
avant la réception du RC Relizane, hier pour le compte de la 30e et dernière journée du championnat. Outre cette crise financière, une rude
bataille oppose Mana à son prédécesseur, Mohamed Laïb, autour des
commandes de l’USMH. Plusieurs membres du conseil d’administration avaient retiré leur confiance au premier pour désigner le second à
la tête du club. « Je suis toujours le président légitime de l’USMH. J’ai
organisé une assemblée générale extraordinaire il y a quelques jours
au cours de laquelle de nouveaux membres nous ont rejoint en conseil
d’administration. Avec action, les statuts de la société par actions du
club vont changer prochainement », a encore précisé Mana.
13
tuer le voyage avec leurs coéquipiers pour les
Seychelles prévu aujourd’hui à 11h à bord d’un
avion spécial. Ces deux défections s’ajoutent à
l’absence de l’actuel meilleur buteur des Verts
Islam Slimani, suspendu pour cumul de cartons.
Le président de la FAF Mohamed Raouraoua a
confié à Nabil Neghiz les rênes de la sélection en
indiquant récemment que le prochain sélectionneur sera connu après le mois sacré du
Ramadhan.
FIN DE MISSION POUR BENYELLÈS
L’USMBA contacte Cherif
El Ouezzani et Bougherara
L’USM Bel-A
Abbès, nouveau promu en Ligue 1, engagera
un nouvel entraîneur en vue de la saison prochaine en
remplacement d’Abdelkrim Benyellès dont le contrat ne
sera pas renouvelé, a-tt-o
on appris avant-h
hier auprès de
Djilali Bensenada, le directeur général du club. « J’ai
rencontré Benyellès et je lui ai fait savoir que nous n’allons
pas reconduire son contrat. Nous le remercions vivement
pour sa contribution dans la montée du club en Ligue 1 », a
déclaré Bensenada. Benyellès, doyen des entraîneurs
algériens en activité, avait rejoint les gars de la « Mekerra »
lors du mercato d’hiver après le départ du coach tunisien,
Mouaz Bouakkaz. Le club venait à l’époque de terminer la
phase aller à la première place, mais ses résultats se sont
relativement détériorés au cours de la deuxième partie du
championnat où il a dû batailler dur pour valider son billet
pour l’élite en obtenant la troisième place. Concernant le
successeur de Benyellès, le responsable de l’USMBA a fait
savoir qu’il était en contacts avec quatre entraîneurs, dont
Cherif El Ouezzani, le désormais ex-ccoach du Paradou AC
et Lyamine Bougherara, l’actuel patron technique du DRB
Tadjenanet.
S ports
VENDREDI 27 - SAMEDI 28 MAI 2016
PRÉPARATION DES JO 2016
MASTER DU
MEXIQUE DE JUDO
L’EN à pied
d’œuvre à
Guadalajara
La sélection nationale de
judo, composée Houd
Zourdani (-66 kg),
Abderrahmane Benamadi
(-90 kg), Lyès Bouyakoub
(-100 kg) et Mohamed Amine
Tayeb (+100 kg) est à pied
d’œuvre depuis lundi au
Mexique, en vue du « Master
2016 » prévu du 27 au 29 mai
à Guadalajara, a-t-on appris
hier auprès le Fédération
algérienne de judo (FAJ). « La
sélection algérienne est
encadrée par l’entraîneur
national Yacine Silini »
précise la FAJ, ajoutant que
l’objectif des Verts pendant ce
Master 2016 au Mexique est
de « réussir le meilleur
résultat possible, pour
bénéficier d’un bon tirage au
sort lors des prochaines
olympiades». Le Master du
Mexique rassemble en effet
les actuels 16 meilleurs
judokas au monde, avec la
possibilité d’améliorer leur
classement olympique pour
bénéficier d’un bon tirage au
sort lors des JO de Rio. Sonia
Asselah (+78 kg), la 5e
Algérienne qualifiée pour les
prochaines olympiades en
judo n’aura cependant pas
cette chance, car le tournoi
est ouvert uniquement aux 16
meilleurs mondiaux, alors
qu’elle occupe la 29e place.
Mais elle reste néanmoins
qualifiée pour les JO de Rio,
grâce au quota continental. La
sélection algérienne avait
effectué un court stage de
préparation à Alger avant de
se rendre au Mexique.
Les meilleures conditions pour les sportifs algériens
Le ministre Ould Ali a rappelé que les pouvoirs publics ont consacré 310 millions de dinars
délégués au COA pour la participation algérienne aux JO de Rio.
L
es sportifs algériens bénéficient des « meilleures
conditions » de préparation pour arriver à réaliser les
résultats escomptés lors des Jeux
Olympiques 2016 de Rio de
Janeiro, a assuré hier à Alger le
ministre de la Jeunesse et des
Sports, El Hadi Ould Ali.
Le ministre a présidé une
réunion « de coordination et de
concertation » de la Commission
mixte, composée de cadres du
MJS ainsi que du Comité olympique et sportif algérien pour le
suivi et l’évaluation de la préparation et de la participation de la
délégation algérienne aux JO
2016, a indiqué le ministère
(MJS) dans un communiqué.
Durant cette rencontre, les
représentants du COA ont exposé
l’état d’avancement du programme de préparation des sportifs qualifiés aux JO-2016, le suivi
et le contrôle des programmes et
stages prévus ainsi que la question de la prise en charge sur le
plan médical et financier des participants à Rio 2016.
M. Ould Ali a rappelé que « la
décision de confier au Comité
olympique cette préparation
résulte de la démarche adoptée
par (son) département dans le
cadre d’une action concertée, solidaire, en priorisant l’intérêt du
sport et des athlètes algériens »,
selon la même source.
Dans ce cadre, le ministre qui
a tenu à encourager le Comité de
préparation olympique (CPO)
dans ce processus préparatoire, a
invité l’ensemble des acteurs à
Cent trois sportifs, dont une
quarantaine de filles, sont
attendus au stade KaidAhmed de Tiaret pour prendre
part à la coupe d’Algérie de tir
à l’arc (toutes catégories), les
3 et 4 juin, a-t-on appris avanthier auprès de la Fédération
algérienne de tir sportif
(FATS). Ces tireurs
représenteront 12 clubs, issus
de sept ligues de wilaya, à
savoir : MSP Batna (ligue de
Batna), Club de Bougaa (ligue
de Sétif), CSA El-Kanas, Club
El-Hadef (ligue de
Boumerdès), CSA Djibalouna
(ligue de Blida), Mostakbel
Oued Smar, CS tir à l’arc ElHarrach (ligue d’Alger), Etoile
Nadour, Chabab Riadhi
Tipasa, JSM Douaouda, NR
Bousmail (ligue de Tipasa) et
CSA El-Kods (ligue de Tiaret).
Selon le programme établi par
la fédération, le premier jour
sera réservé aux catégories
benjamins-minimes. Les
finales auront lieu à partir de
18h. Les épreuves des
catégories cadets-juniorsseniors auront lieu le
lendemain, de 9h à 12h. Lors
de la précédente édition, le
CSA El-Kods (Tiaret) avait été
sacré par équipes chez les
seniors. En individuel, le
tireur Abdelmadjid Younès du
même club avait décroché le
titre chez les garçons et Sarah
Bouhaha (CS Tir à l’Arc ElHarrach) avait triomphé chez
les filles.
continuer à travailler dans la
sérénité et à privilégier le dialogue et la concertation en vue de
dépasser les contraintes éventuelles. Le ministre qui a rappelé que
les pouvoirs publics ont consacré
310 millions de dinars délégués
au COA pour la participation
algérienne aux Jeux olympiques
de Rio, a souligné que « l’objectif
premier de cette préparation
demeure la conjugaison des
efforts pour que les sportifs bénéficient des meilleures conditions
pour arriver aux résultats
escomptés ». M. Ould Ali a enfin
félicité le CPO pour le travail
accompli à ce jour, tout en lui
exprimant son « soutien total »
pour la poursuite de son action,
indiquant que « le Gouvernement
et le président de la République,
Abdelaziz Bouteflika, suivent de
près cette opération ».
TOURNOI DES MAÎTRES INTERNATIONAUX D’ÉCHECS
Une manifestation palpitante
COUPE D’ALGÉRIE DE TIR À
L’ARC (TOUTES CATÉGORIES)
Plus de 100 tireurs
attendus à Tiaret
Une commission mixte MJS-COA est chargée de planifier
la préparation des athlètes algériens
Cet important événement échiquéen a vu la participation des meilleurs maîtres internationaux
algériens en filles et garçons.
S
ous l’égide de la direction de la
Jeunesse, des Sports et des Loisirs de la
wilaya d’Alger, la Ligue d’Alger des
échecs a tenu toutes ses promesses avec la
tenue du tournoi national des maîtres internationaux abrité par le somptueux centre culturel « Historial » d’Alger-Centre. Tous les
moyens humains et matériels furent déployés
par la commission d’organisation de cet
important événement échiquéen qui a vu la
participation des meilleurs maîtres internationaux algériens en filles et garçons sous la
conduite du Grand Maître international
Mohamed Amine HAddouche en garçon et
Maître International Sabrina Latreche en
fille. Cette édition fut marquée par la participation du 1er Maître International algérien
Aziz Madani qui a décroché ce mémorable
titre en 1981 en ouvrant ainsi le bal à l’élite
algérienne pour d’autres titres.
Techniquement, le tournoi national des
maîtres internationaux, homologué par la
Fédération internationale des échecs sous la
conduite du directeur des tournois Merouane
Tabti en qualité d’arbitre international, fut
mené en deux tournois en parallèle, pour la
catégorie des garçons en sept rondes en système swiss, tandis que pour les filles, ce fut en
tour complet avec la même cadence où l’ensemble des participantes se sont rencontrés à
tour de rôle.
Au final, il fallait attendre la dernière
ronde que ce soit pour les garçons que pour les
filles pour connaître les premiers lauréats de
chaque catégorie où la première place est
revenue au Maître international Adnane
Arabe avec 5.5 points sur 7 valables devançant Tarek Goutali d’un demi-point où ce dernier a terminé avec 4.5 sur 7 points valables,
alors que la troisième place est arrachée par le
talentueux Khalil Belgharbi qui est revenu en
force durant les deux dernières rondes ; pour
la quatrième et la cinquième place elle fut
attribuée à Abdelouhab Ouaret et Mahfoud
Oussedik. Pour les filles, et comme attendu,
Sabrine Latreche a su mener avec beaucoup
de vigueur cette compétition ce qui lui a permis d’arracher la première place avec 4 points
devant Amira Hamza avec 3.5 points et
Marawa Aouchria avec 3 points, quant à la
quatrième place elle est revenue à Hayet
Toubbal avec 2.5 et la cinquième place à Lilia
Meghara 2 points.
En présence de Termoul Ibrahim, chef de
service sport, représentant de la DJSL
d’Alger, la cérémonie de clôture a vu la présence de plusieurs personnalités de marque à
leur tête Larfaoui Mustapha et tant d’autres
personnalités et responsables sportifs.
Les lauréats ont reçu leurs coupes, diplômes et récompenses de valeur, à noter que la
Ligue d’Alger d’échecs n’a pas manqué d’encourager les Jeunes Maîtres en attribuant le
Prix du plus Jeune Maître national qui est
revenu à Abdelghani Brahimi pour les garçons, et Benelfkir Imène pour les filles.
DÉVELOPPEMENT DES DIFFÉRENTS PÔLES D’EXCELLENCE
Réunions entre le MJS et les fédérations
D
es réunions de concertation entre le ministère de
la Jeunesse et des Sports
et l’ensemble des fédérations
sportives algériennes se tiendront
prochainement pour « adopter
une feuille de route opérationnelle », en quête de développer
les différents pôles d’excellence,
a
annoncé
avant-hier
à
Alger le ministre, El-Hadi Ould
Ali.
« Les réunions de concertation
bilatérales avec les différentes
fédérations seront suivies d’une
journée d’étude avec l’ensemble
des acteurs du sport national, en
vue d’adopter une feuille de route
opérationnelle, pour la dynamisation des pôles d’excellence, de
performance et de développement » a annoncé le ministre lors
d’une réunion de travail avec des
responsables de boxe, d’aviron et
d’haltérophilie.
Le ministre a insisté au passage sur la nécessité d’utiliser
« les infrastructures sportives de
14
manière rationnelle » suivant la
politique
du
gouvernement
« dans le cadre du développement
du sport national ».
Ould Ali a profité de l’occasion
pour « féliciter les Fédérations de
boxe, d’aviron et d’haltérophilie »
pour les bons résultats qu’ils ont
obtenus dernièrement, notamment le total de 11 athlètes qu’ils
ont réussi à qualifier pour les
Olympiades de 2016 à Rio de
Janeiro (5-21 août).
« Les athlètes algériens quali-
fiés pour les JO bénéficieront de
tous les moyens nécessaires pour
réaliser les objectifs tracés » a
ajouté le ministre, rappelant
qu’un « budget spécial » a été
débloqué à cet effet, sous la
conduite du Comité olympique
sportif algérien.
Ould Ali a promis également
de se pencher sur certains projets
restés en suspens, notamment, le
lancement d’une boxe professionnelle en Algérie, suivant les
recommandation de l’AIBA.
Internationale
RÉHABILITATION DE LA MINURSO
EN VISITE À HIROSHIMA
Obama appelle
à un monde
sans ADM
Le
président
américain
Barack Obama a rendu un hommage empreint d’émotion hier
aux victimes de la première
attaque nucléaire de l’Histoire,
lors d’une visite historique à
Hiroshima, serrant la main et
prenant dans ses bras des survivants de la bombe atomique. Le
chef de la Maison-Blanche a saisi
l’occasion de la première visite
d’un président des Etats-Unis en
exercice dans cette ville anéantie
le 6 août 1945 par une bombe
nucléaire américaine pour appeler à « un monde sans armes »
nucléaires. « Il y a 71 ans, la mort
est tombée du ciel », a déclaré le
chef de la Maison-Blanche devant
le mémorial aux victimes de la
bombe larguée par les Etats-Unis
sur la ville le 6 août 1945 à 8h15.
Ce jour-là, le monde « a changé pour toujours », cette bombe a
« démontré que l’humanité avait
les moyens de se détruire ellemême ». « Pourquoi sommesnous venus ici, à Hiroshima ?
Nous sommes venus réfléchir à
cette force terrible libérée dans
un passé pas si lointain. Nous
sommes venus pour rendre hommage aux morts », a-t-il dit.
« Leurs âmes nous parlent,
elles nous demandent de regarder au fond de nous-mêmes »,
a-t-il ajouté. « Les progrès technologiques sans progrès équivalent des institutions humaines
peuvent nous être fatals.
La révolution scientifique qui
nous a conduits à la fission de l’atome appelle également une révolution morale.»
VENDREDI 27 - SAMEDI 28 MAI 2016
Mohammed VI traîne les pieds
AUCUN PROGRÈS n’a été enregistré dans les négociations avec les autorités marocaines
pour le rétablissement des activités de la Minurso, a déclaré le SG de l’ONU, Ban Ki-moon.
! MOHAMED TOUATI
L
e souverain marocain qui a
pris la décision d’expulser 84
membres de la Mission des
Nations unies pour l’organisation
d’un référendum pour le Sahara
occidental ne semble pas pressé de
se conformer à la dernière résolution du Conseil de sécurité qui a
appelé à son rétablissement pour
qu’elle puisse accomplir pleinement
son mandat. Aucun progrès n’a été
enregistré dans les négociations
avec les autorités marocaines pour
le rétablissement des activités de la
Minurso a déclaré Ban Ki-m
moon, le
SG de l’ONU. Comment aurait-iil pu
en être autrement ? En effet, dans
une allocution particulièrement
virulente, le monarque alaouite
avait tenté, d’une façon cavalière,
de discréditer le secrétaire général
de l’Organisation des Nations unies
et porté de graves accusations contre ses collaborateurs. «Les choses
en sont arrivées au point d’engager
une guerre par procuration où le
secrétaire général des Nations unies
est instrumentalisé pour essayer de
porter atteinte aux droits historiques et légitimes du Maroc concernant son Sahara, comme en témoignent les déclarations partiales du
responsable onusien et ses agissements inacceptables afférents au
Sahara marocain», avait déclaré
Mohammed VI lors du Sommet
Maroc-P
Pays du Golfe qui s’est tenu,
au mois d’avril, à Riyadh, en Arabie
saoudite. Surexcité, il a affirmé que
le numéro un de l’ONU n’était
qu’une « marionnette » entre les
Le roi du Maroc
mains de son entourage. «Il est l’otage de certains de ses collaborateurs et de ses conseillers, auxquels
il délègue la supervision de la gestion de nombre de dossiers importants, en se contentant, lui, d’appliquer les propositions qu’ils lui présentent...», avait-iil accusé avec un
irrespect notoire. La réponse a été
foudroyante. A la hauteur des
propos égarés de l’héritier de
Hassan II. Le porte-p
parole du SG de
l’ONU qui a mis en exergue
l’«objectivité» et la «neutralité» des
proches collaborateurs de Ban Kimoon s’est chargé de lui rendre la
monnaie de sa pièce. «Leur unique
allégeance est à la Charte des
16
Nations unies. Ils sont au service du
secrétaire général. Et c’est dans ce
cadre-llà qu’ils prodiguent leurs
conseils» à Ban Ki-m
moon, avait souligné Stephan Dujarric lors d’un
point de presse tenu, le 21 avril dernier, à New York. Des propos qui
ont certainement laissé des traces.
S’asseoir autour d’une même table,
dans de telles conditions, pour réparer les dégâts tout en se regardant
droit dans les yeux sans qu’il y ait
l’ombre d’un malaise paraît impossible. Et lorsque de surcroit l’on est
rappelé à l’ordre, sommé pratiquement de se conformer aux résolutions émanant des instances
internationales autant dire que le
calice est bu jusqu’à la lie. Ce
qui explique amplement pourquoi
Mohammed VI traîne les pieds pour
réhabiliter la Minuso conformément à la résolution 2285 votée le
29 avril 2016 par le Conseil de sécurité. Les voix n’ont cessé de s’élever
depuis pour que le Maroc s’y plie.
La haute représentante de l’UE aux
Affaires étrangères et la Politique
de sécurité a tout recemment réitéré le soutien de l’Union européenne
aux efforts déployés par le secrétaire général des Nations unies pour
«parvenir à une solution politique
juste, durable et mutuellement
acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara
occidental dans le cadre d’arrangements conformes aux buts et principes de la Charte des Nations unies»
tout en soulignant que «l’UE soutient la Minurso et son important
mandat». L’Union européenne «a
abordé cette question dans le cadre
de son dialogue politique avec le
Maroc»,
a
ajouté
Federica
Mogherini. Dans une déclaration
rendue publique le 3 mai, par le
ministère britannique des Affaires
étrangères l’ambassadeur de la mission britannique à l’ONU, Matthew
Rycroft, a exhorté le Maroc à «coopérer avec l’ONU à même de permettre le retour effectif et total de
la Minurso» et s’est prononcé en
faveur d’«une solution politique
durable et mutuellement acceptable
pour le Sahara occidental, qui prévoit l’autodétermination du peuple
du Sahara occidental». Le Maroc a
apparemment décidé de jouer les
prolongations.
M. T.
Internationale
VENDREDI 27 - SAMEDI 28 MAI 2016
OFFENSIVE SUR RAQQA AU NORD DE LA SYRIE
ENTRÉE DE LIEBERMAN
AU GOUVERNEMENT
Un ministre israélien
démissionne
Le ministre israélien de
l’Environnement Avi Gabay a
démissionné hier pour protester
contre la prochaine entrée au
gouvernement de
l’ultranationaliste Avigdor
Lieberman, nommé à la tête du
ministère de la Défense. M. Gabay,
membre du parti de centre-droit
Koulanou, a qualifié le
gouvernement remanié
« d’extrémiste ». Sa démission
reflète les dissensions au sein du
cabinet de Benjamin Netanyahu.
M. Gabay s’est dit « incapable
d’avaler » la décision du Premier
ministre israélien de donner à
M. Lieberman le portefeuille de la
Défense, jusqu’alors aux mains de
Moshé Yaalon, du Likoud, le parti
de droite de M. Netanyahu. « Je ne
peux pas accepter le départ de
M. Yaalon, un ministre de la
Défense professionnel », qui a
dénoncé une tendance
grandissante vers l’extrémisme au
sein du Likoud et d’Israël en
général, a affirmé hier M. Gabay.
« Le pays a le droit d’avoir un
gouvernement de droite mais je ne
crois pas qu’il soit juste de former
un gouvernement extrémiste », a-til ajouté. « Les événements
politiques récents et le changement
de ministre de la Défense sont pour
moi des événements graves qui
font fi de ce qui est important pour
la sécurité de l’Etat et vont
exacerber un peu plus
l’extrémisme dans la société »,
a-t-il encore estimé. Après une
semaine de laborieuses discussions,
M. Netanyahu avait conclu
mercredi un accord sur l’entrée
dans son gouvernement de
M. Lieberman, qui a promis de se
montrer « responsable » face aux
interrogations sur un durcissement
de la politique vis-à-vis des
Palestiniens. M. Lieberman doit
être investi la semaine prochaine à
la tête du ministère de la Défense,
qui supervise les Territoires
palestiniens occupés. Un autre
membre de sa formation Israël
Beiteinou, Sofa Landver, deviendra
ministre de l’Intégration. Il fait de
ce gouvernement le plus à droite de
l’histoire d’Israël selon les
commentateurs. Mercredi, les
Etats-Unis ont exprimé, de
manière exceptionnelle, une
inquiétude quant à la politique à
venir d’Israël à l’égard des
Palestiniens. « Nous savons aussi
que beaucoup de ses ministres ont
dit qu’ils s’opposaient à la solution
à deux Etats. Cela soulève des
interrogations légitimes sur la
direction que (le gouvernement)
pourrait prendre », a réagi le porteparole du département d’Etat
Mark Toner.
GUERRE EN SYRIE
Au moins 65 soldats
découverts dans un charnier
Des corps d’au moins 65 soldats
syriens ont été découverts jeudi
dans un charnier près de la cité
antique de Palmyre, selon des
médias locaux. Le charnier a été
mis au jour près d’une base
aérienne à la périphérie de Palmyre,
et contient les corps de soldats
syriens et de combattants alliés, qui
ont été exécutés par le groupe
terroriste « Etat islamique »
(EI/Daesh), lorsque le groupe avait
pris le contrôle de la ville, entre mai
2015 et mars 2016. A la fin de mars
2016, l’armée syrienne avec l’aide
de l’aviation russe, a repris le
contrôle de Palmyre. Récemment,
des affrontements avaient éclaté
près de la base aérienne de
Palmyre - la « T4 » - entre l’armée
syrienne et des éléments de Daesh
qui essayaient de progresser dans
cette zone, à l’est de la province
centrale de Homs, pour prendre le
contrôle du gisement de gaz
d’Al-Shaer.
Les jihadistes de l’EI sous les bombes de la coalition
L’EI ÉTAIT ÉGALEMENT sur la défensive en Irak voisin où les forces gouvernementales, avec le soutien aérien de cette
coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, progressaient en direction de Fallouja, occupée par l’EI depuis 2014.
L
a coalition internationale a
intensifié ses frappes contre le
groupe jihadiste Etat islamique (EI) dans la province de Raqqa
en Syrie, où elle a mené 150 raids en
trois jours en appui à un assaut terrestre majeur de forces arabo-kurdes.
Le sort des civils pris au piège des
combats inquiète la communauté
internationale, le Conseil de sécurité
de l’ONU devait notamment débattre hier du désastre humanitaire en
Syrie où plus de 280 000 personnes
ont été tuées et des millions jetées
sur les routes depuis 2011. Des militants et ONG internationales s’inquiétaient en outre du sort d’environ
100 000 déplacés installés dans des
camps autour de la cité d’Azaz dans
la province d’Alep (nord), voisine de
celle de Raqqa, et qui sont menacés
par une avancée de l’EI face aux
rebelles dans ce secteur. En appui à
l’offensive lancée mardi dans le nord
de la province de Raqqa par les
Forces démocratiques syriennes
(FDS), des avions de la coalition,
principalement américains, ont
intensifié leurs bombardements des
positions jihadistes. Ils ont ciblé des
positions de l’EI autour de Tal Abyad
et Aïn Issa, les deux seules villes de la
province de Raqqa qui échappent aux
jihadistes et sont contrôlées par les
forces kurdes. Même si l’alliance
arabo-kurde exclut dans l’immédiat
un assaut contre la capitale provinciale Raqqa, le plus important fief de
l’EI en Syrie, les civils cherchent à la
quitter mais en sont empêchés par
l’EI. Environ 300.000 personnes
Les FDS syriennes, soutenues par les forces spéciales américaines et
de la coalition, lancent une offensive sur Raqqa
vivent dans la ville de Raqqa, où l’EI
utilise les civils comme « boucliers
humains » selon les FDS. «L’EI ne
délivre pas de permis pour quitter la
ville, même pas aux gens malades ou
qui ont besoin d’être soignés
ailleurs », selon une ONG. Quelques
familles ont toutefois pu s’échapper
et rejoindre la province d’Idleb (nordouest). Selon Abou Mohammed, un
fondateur du groupe de militants
« Raqqa is Being Slaughtered
Silently », des habitants paient des
passeurs 400 dollars par personne
pour essayer de quitter la ville. « Il
n’y a personne qui s’aventure dans
les rues », a dit un autre militant du
groupe, Hamoud al-Moussa. « Les
gens ont peur d’une attaque féroce de
l’aviation, que ce soit celle de la coalition, de la Russie ou du régime »
syrien, toutes impliquées dans le
conflit. L’organisation jihadiste a
installé de nouveaux barrages militaires dans la ville et a renforcé ses
lignes défensives plus au nord, selon
ce groupe. La Turquie a dénoncé
l’ « hypocrisie » des Etats-Unis, en
évoquant la présence des soldats
américains dont certains arboraient
l’insigne des YPG, milice considérée
comme « terroriste » par Ankara. A
l’ouest de la province
de Raqqa, dans celle
d’Alep, l’EI progressait
en direction des localités d’Azaz et de Marea,
proches de la frontière
turque et tenues par
les rebelles, selon des
militants. « Nous sommes
terriblement
inquiets pour environ
100 000 personnes prises au piège entre la
frontière turque et les
lignes de front », a indiqué Pablo Marco,
responsable régional
des opérations pour
Médecins sans frontières. Toujours dans la
même province, des
bombardements
du
régime contre des
des frappes
zones rebelles ont fait
au moins 15 morts,
selon des secouristes. En Irak voisin,
les forces gouvernementales ont
atteint à partir de trois axes trois
ponts menant à Fallouja, à 50 de km
à l’ouest de Baghdad, a déclaré le
commandant irakien Abdelwahab AlSaadi. Mais elles ont rencontré « une
résistance dans les banlieues et des
affrontements ont lieu ». Le groupe
jihadiste a recours « aux voitures piégées, aux attaques suicide et aux
tireurs embusqués ». L’ONU a
dénoncé les conditions dramatiques
des quelque 50 000 civils dans
Fallouja, où la « nourriture est rare et
les médicaments sont épuisés ».
AUX CÔTÉS DES KURDES SUR LE FRONT
Des soldats américains présents en Syrie
DES COMMANDANTS DES FORCES démocratiques syriennes (FDS) formées principalement
D
de combattants kurdes, ont confirmé la présence des soldats américains.
es forces américaines déployées en Syrie
sont présentes sur le front aux côtés des
combattants kurdes qui mènent une
offensive dans la province de Raqqa contre le
groupe jihadiste Etat islamique (EI), selon des
commandants kurdes et un correspondant de
l’AFP sur place.
Les militaires américains se trouvaient
mercredi dans le village de Fatsa dans le nord de la
province de Raqqa après sa reprise à l’EI, au second jour de l’assaut lancé par les forces kurdes et
arabes contre l’organisation jihadiste. Selon l’AFP
une vingtaine de soldats américains ontb été vus
dans ce village situé à 55 km au nord de la ville de
Raqqa, principal fief de l’EI en Syrie et communiquaient entre eux en anglais. Des commandants
des Forces démocratiques syriennes (FDS) formées
principalement de combattants kurdes, ont
confirmé la présence des soldats américains. « Les
forces américaines participent à cette opération au
côté des FDS », a déclaré, cité par l’AFP le commandant Hawkar Kobané devant une maison partiellement détruite dans le village. « Sur le toit de
cette maison, les militaires américains utilisent des
missiles TOW pour tirer sur les voitures piégées
auxquelles l’EI a recours pour attaquer les FDS »,
a-t-il ajouté. Un combattant des FDS ayant requis
l’anonymat a assuré qu’il s’agissait de membres
des « forces d’opérations spéciales américaines »,
qui assurent aux alliés des Etats-Unis un soutien
en formation et entraînement. « C’est pour cela
que vous ne pouvez pas photographier toutes leurs
opérations ». Plusieurs militaires américains ont
été vus par le correspondant de l’AFP monter sur
le toit de la bâtisse en portant des missiles antichars. « Les forces de la coalition américaine sont
présentes sur toutes les positions sur le front (...)
Les avions de la coalition nous aident à bombarder
les positions de l’EI. Les forces sur place guident
les avions », a dit Baraa al-Ghanem, un autre commandant des FDS. Les militaires américains dans
le village de Fatsa ont refusé de parler aux journalistes. Certains d’entre eux ont pris place à bord de
camions montés de mitrailleuses et d’autres ont
accompagné une unité « antiterroriste » spéciale au
sein des FDS pour une session d’entraînement
dans un bâtiment. Les forces kurdes sont soutenues par les frappes aériennes de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis dans leur
offensive lancée mardi dans le nord de la province
de Raqqa, dans le nord-est de la Syrie en guerre.
Mais il n’est pas clair si les soldats américains
déployés sur le terrain prennent part directement
au combat ou s’ils agissent seulement en tant que
conseillers et experts militaires, telle que leur mission a été définie par leur état-major. Au
Pentagone, le porte-parole Peter Cook a affirmé
que les militaires américains en Syrie avaient une
mission de « conseil et d’assistance » auprès des
FDS, et pas une mission de combat. « Ils ne
mènent » pas ce combat contre le groupe Etat islamique, mais « ils soutiennent ceux qui (le)
mènent », a-t-il dit. Ils « ne sont pas sur la ligne de
front », a-t-il également affirmé. Interrogé de son
côté sur l’insigne des YPG (milices kurdes) arboré
par certains de ces soldats américains, un autre
porte-parole américain a expliqué qu’il pouvait s’agir d’un signe de solidarité avec les forces aidées.
« Les soldats des forces spéciales américaines portent souvent des insignes des forces qu’elles
conseillent, en signe de partenariat », a tweeté le
colonel Steve Warren, porte-parole américain de la
coalition internationale à Baghdad. Les Etats-Unis
ont annoncé il y a quelques semaines le déploiement de quelque 250 militaires américains supplémentaires, pour compléter les rangs des dizaines
de membres des forces spéciales déployés dans le
nord syrien depuis des mois.
MAINTIEN DE LA PAIX
L’ONU veut se doter d’une force de réaction rapide
L’
ONU espère disposer d’ici
la fin de l’année d’une force
permanente de quelque
15.000 Casques bleus, capable de se
déployer rapidement dans le cadre
d’une opération de maintien de la
paix, a indiqué jeudi un haut responsable des Nations unies.
Un minutieux processus de sélection est en cours depuis plusieurs
mois pour choisir les pays et les unités qui pourraient y participer, a indiqué à la presse le patron du maintien
de la paix Hervé Ladsous. Il s’agit de
s’assurer que les soldats pressentis
sont correctement entraînés et équipés et qu’ils correspondent aux critères de discipline et de respect des
droits de l’homme fixés par l’ONU.
Ces 15.000 hommes et leur matériel
seront prêts pour, en cas de crise,
mettre sur pied une mission de paix comme au Mali ou en Centrafrique ou pour renforcer une mission existante connaissant des difficultés,
comme au Soudan du Sud. Une fois
cette force de déploiement rapide
créée, « la seule chose qui manquera
sera la décision politique d’aller de
l’avant », a expliqué M. Ladsous à la
presse. Le déploiement pourrait alors
se faire dans « un délai très court »,
de l’ordre de 30 à 60 jours au lieu des
six ou sept mois nécessaires actuellement pour monter de toutes pièces
une opération. « Ce sera un gros progrès », a-t-il souligné, qui a été rendu
possible par des contributions au
17
maintien de la paix annoncées en
septembre dernier en marge de
l’Assemblée générale de l’ONU.
Cinquante-cinq pays avaient alors
promis un total de quelque 50.000
Casques bleus supplémentaires, ainsi
que des armements et des équipements. Depuis lors, a indiqué
M. Ladsous, des responsables de
l’ONU ont effectué une vingtaine de
visites dans des pays susceptibles de
fournir soldats et policiers, « pour
être sûrs de recruter les meilleurs ».
Trente-cinq pays ont participé à la
première étape de la sélection. Il est
« encore un peu tôt pour donner des
noms », a jugé M. Ladsous. La Chine
en particulier s’était engagée à fournir 8.000 hommes, ainsi qu’une esca-
drille d’hélicoptères de transport destinée à être stationnée au Soudan.
« Une proposition tout à fait remarquable », pour M. Ladsous, qui va se
rendre dans dix jours à Pékin pour en
discuter. Un bataillon d’infanterie
chinois est déjà déployé au Soudan du
Sud. Plus de 100 000 soldats et policiers sont enrôlés dans 16 missions
de maintien de la paix de l’ONU dans
le monde. Mais ce système repose
beaucoup sur un petit nombre de
pays en développement ou émergents
(Bangladesh,
Inde,
Pakistan,
Ethiopie, Rwanda). L’ONU cherche à
le diversifier, d’autant que les conflits
où des Casques bleus interviennent
se sont multipliés ces dernières
années.
Culture
VENDREDI 27 - SAMEDI 28 MAI 2016
ZAKARIA RAMDANE,
, À L’EXPRESSION
IN
LIVE «Ce sera encore un film d’action algérien !»
! Ecouter
! Voir
! Lire
PREMIÈRE ANTHOLOGIE
DE SHAKESPEARE
Vendue pour près
de 2 millions de livres
L’un des exemplaires de la
première compilation des oeuvres
de William Shakespeare éditée en
1623 est parti aux enchères pour
1 874 000 livres (2 450 000 euros)
mercredi dernier à Londres, a
annoncé la maison Christie’s.
C’est un collectionneur privé
américain qui s’est porté
acquéreur de l’anthologie ainsi
que d’un exemplaire de chacune
des trois rééditions en 1632, 1664
et 1685 pour un montant total de
2 479 000 livres, frais compris, a
précisé Margaret Ford,
responsable des livres et
manuscrits chez Christie’s.
« L’universalité et l’intemporalité
des analyses de Shakespeare sur
la nature humaine continue à
attirer et à captiver le public dans
le monde entier», a-t-elle
commenté. Le « Premier Folio»
imprimé, fait rare à l’époque, de
Shakespeare (1564-1616) a été
édité seulement sept ans après la
mort du dramaturge il y a
400 ans.
Cette première édition comptait
environ 750 exemplaires, dont
moins d’un tiers a été retrouvé, et
a permis d’éviter la disparition de
«Macbeth» et de 17 autres
oeuvres. L’anthologie contient
36 oeuvres dont 18 qui étaient
publiées pour la première fois et
auraient de ce fait probablement
disparu sans ce «Premier Folio».
«Macbeth», «Les Deux
Gentilshommes de Vérone», «La
Mégère apprivoisée», «La Nuit des
rois», «Henri IV part 1», «Henry
VIII», «Jules César» et «Antoine
et Cléopâtre», figurent parmi les
œuvres contenues dans cette
compilation.
REMISE DES PRIX
AUX LAURÉATS
Concours «Les voix de Mila»
Une cérémonie de remise des
prix aux lauréats du concours
«Les voix de Mila» a été
organisée dans la soirée du
mercredi, à l’initiative de la radio
locale en coordination avec la
direction de la jeunesse et des
sports (DJS) pour encourager la
créativité et les jeunes talents.
Le Premier Prix dans cette
édition est revenu à Messaoud
Bakhouche dans la catégorie
chant religieux (El Inchad). Ce
jeune non-voyant a brillé dans
cette catégorie mettant en
évidence ses capacités vocales
distinguées lors de la dernière
étape du concours organisée au
niveau de la Maison de la
culture M’barek El Mili. Dans la
catégorie du chant bédouin, le
mérite est revenu à Mounir
Guessoum alors que pour le
chant moderne, le Prix a été
décroché par Iness Tabïb. Cette
cérémonie à laquelle une
assistance nombreuse a pris
part, a couronné une saison de
compétition durant laquelle plus
de 300 candidats se sont
illustrés à travers 32 épisodes
de l’émission « Les voix de
Mila», diffusée sur les ondes de
la radio, selon le directeur de la
radio, Amar Aguib. Pour
M. Brahim Benabdaim membre
du jury « ce programme a
permis l’émergence de belles
voix qui peuvent être parrainées
pour en faire de jeunes talents».
Pour sa part, le wali de Mila,
Abderrahmane Fouatih, a félicité
les organisateurs de cette
compétition appelant à
perpétuer la dynamique
culturelle que connaît la wilaya.
PRODUCTEUR
ENTRETIEN RÉALISÉ
! O. HIND
A la base, le concept de mes
films est de vendre la belle image de
mon pays donc je vais essayer, spécialement de tourner au désert,
faire des vues aériennes, aussi à
Alger, faire une très belle carte postale d’Alger, on tourne à Oran, un
peu à Dubaï pour donner au projet
un cachet international. On va aller
aussi à Paris. Le tournage prendra
du temps car il y aura beaucoup
d’effets spéciaux et d’action. Ça
prendra le temps qu’il faudra. Car
c’est compliqué avec la bureaucratie
algérienne. Pour avoir les autorisations.
PAR
N
ous l’avons rencontré pendant les premiers jours du
festival de Cannes, où il est
venu faire la promotion de son nouveau film « Algérie pour toujours II.
Protocole 33 ». Le producteur/
comédien qui ne chôme pas, n’a pas
de temps à perdre à Cannes avec le
bling bling. Il ne faut pas se fier aux
apparences, son temps c’est vraiment de l’argent. En homme d’affaires aguerri, il vous parle de ses
projets, qui s’apparentent presque à
une utopie en Algérie avec conviction et réalisme. Le beau gosse bien
éclairé met ses rêves à l’épreuve et
passe à l’étrier. On verra ce que va
donner son prochain film. En attendant, c’est maintenant que tout se
passe. Petit aperçu sur ce film, lors
d’une interview réalisée au Pavillon
national, point de chute de tous les
Algériens, mais pas que…
L’Expression : Vous venez à
Cannes pour promouvoir votre
nouveau long métrage, après le succès « Algérie pour toujours I », vous
entamez la préparation du second
film. Vous êtes en plein tournage.
Un mot sur cette nouvelle production…
Zakaria Ramdane : Le film s’appelle « Algérie pour toujours II.
Protocole 33 ». Mais ce n’est pas la
suite. Cela n’a rien à voir avec le
premier film. C’est un film d’action
pour les jeunes. Le budget sera plus
conséquent que le premier. Les
sources de financement sont ce que
j’ai gagné sur le premier film, en
plus des sponsors.
Je n’ai pas gagné beaucoup.
J’essaye de rentabiliser, mais cela
prend des années pour rentabiliser
un film. Le premier film on l’a
vendu à une quarantaine de pays,
en VOD en DVD. Il est sorti en plusieurs langues, en russe, japonais,
même en turc. Nous on achète souvent des films turcs. C’est la première fois que les Turcs achètent un
film algérien. Il a été vendu à la télé
turque. Le distributeur de chaque
pays l’adapte à ses besoins.
Le pitch du film ?
On est toujours dans l’action à la
bad boy américaine. C’est un film
patriotique toujours, avec une certaine ligne éditoriale. Genre
montrer de belles choses de
l’Algérie, que les services algériens
sont les meilleurs et les plus forts
comme font les films américains.
Avec beaucoup d’humour et d’action. Cette fois, on va essayer d’améliorer le scénario car sur le premier on a été critiques. On a mis
l’action au-devant sur le premier.
Pour le deuxième on a misé sur le
scénario. On n’arrête pas de l’affiner, chaque jour pour qu’il soit crédible. C’est une coréalisation avec
Jean-Baptiste Jay. Chakib Taleb,
pour sa part, est un jeune scénariste
et cinéaste algérien qui vit à Paris,
c’est lui qui a écrit l’histoire.
Après Mike Tyson, pourquoi
Jean-C
Claude Van Damme cette
fois ?
C’est simple, c’est une légende
dans les arts martiaux. On a grandi
avec. C’est parmi les piliers dans les
films d’action. On l’a contacté. Ça a
pris beaucoup de temps. Il fallait
passer chez l’agent, négocier avec
lui . C’est très difficile de convaincre
de venir tourner en Algérie car on a
une très mauvaise image dans les
médias avec tout ce qui se passe
dans le monde.
Mais on a réussi à le faire venir
tourner en Algérie. Moi je lui avais
proposé de faire une apparition car
ça coûte des millions de dollars pour
ce genre de comédiens. On voulait
l’avoir plus pour la communication,
pour essayer de vendre le film à l’international. En fait, après l’entretien avec Van Damme à Paris, on lui
a proposé de venir tourner pendant
quatre jours. Il a refusé, il nous a dit
je viens, mais à condition de camper
un rôle important et consistant, soit
sur tout le film. Il nous a dit qu’il
aime beaucoup l’Algérie et qu’il
voudrait venir investir dans le
cinéma. Faire des multiplexes et
faire plus.
Parlez-n
nous de ce projet de multiplexe ?
On commence les travaux de
construction en juillet, le dépôt de
la première pierre se fera à Oran. Le
multiplexe sera un immeuble de
13 étages. Il y aura une école de
cinéma, des bureaux pour la postproduction, une salle de sport de fitness. Ce sera un grand multiplexe.
Il va investir avec son nom. C’est
grâce à ça qu’on aura des clients. Ce
sera la salle de sport Jean-Claude
Van Damme.
Comment comptez-v
vous gérer
l’école de cinéma ?
On a des contacts. On va ramener des producteurs de France, des
scénaristes. On va essayer d’avancer petit à petit et on verra ce que
cela va donner. Les plans sont
prêts.
Où comptez-v
vous tourner cette
fois ?
Sur le premier film, l’Algérie ne
vous avait pas soutenu financièrement et sur celui-llà ?
Sur le premier film c’est normal
qu’on ne m’avait pas soutenu car on
ne me connaissait pas. Je suis
tombé de nulle part. Maintenant,
nous avons fait nos preuves. Le film
a été vendu un peu partout dans le
monde. Il a bien marché.
Automatiquement, cette année
le ministère de la Culture va suivre.
On a déposé le scénario c’est en
cours. Nous avons la télé algérienne
comme partenaire. L’Entv produit
le film avec nous. Nous avons aussi
le ministère de la Jeunesse et des
Sports qui soutient le film et plein
d’organismes et de sponsors. Ils
nous font confiance pour cette fois
–ci. On a plus de facilités de trouver
des fonds. Il y a une certaine visibilité. Ma société a une certaine crédibilité. Maintenant j’ai plus de facilité à trouver les financements.
Ce qui est le plus compliqué, ce
sont les autorisations car on a beaucoup d’endroits où c’est difficile de
tourner.
Qu’en est-iil du reste du casting ?
Jean-Claude Van Damme ne
sera pas qu’un guest cette fois mais
jouera dans tout le film. Le reste
des comédiens sera constitué
d’Algériens. On va essayer de dénicher de nouveaux talents. Il y aura
beaucoup de cascades. On a répété
les scènes de cascades il y a un mois,
avec de grands cascadeurs dont le
fils de René Julien, un grand cascadeur. On va aussi faire sauter environ 30 voitures. Ce sera une grosse
poursuite, des tirs partout, vraiment à l’américaine. Un gros truc
hollywoodien, mais un film algérien.
O. H.
BRAHIM IZRI
Son dernier album édité en 2017 à titre posthume
YANI IZRI a indiqué que son père avait beaucoup travaillé sur son dernier album avant sa mort,
L
e dernier album de Brahim Izri sera
édité à titre posthume début 2017, a
confié à l’APS son fils, Yani, en marge
d’un hommage qui lui a été rendu mercredi
dernier à Tizi Ouzou à l’occasion du 9ème
Concours national de la chanson amazighe.
Invité par l’association Tarwa N Gaya, organisatrice de l’évènement qu’abrite la Maison de
la culture Mouloud Mammeri, Yani Izri a indiqué que son père avait beaucoup travaillé sur
son dernier album avant sa mort, survenue le
3 janvier 2005 à Paris.
« Je travaille sur ce projet - qui lui était
cher- depuis sa disparition, mais je n’ai pas pu
m’entendre avec certaines maisons d’édition
qui ont voulu racheter les droits d’auteur,
chose à laquelle il s’est opposé de son vivant.
Aujourd’hui, les démarches sont sur la bonne
voie et l’album paraîtra au plus tard au début
de l’année 2017» , a-t-il affirmé. Au sujet de
l’hommage, Yani qui s’est également lancé
dans le monde artistique, a confié être « ému et
profondément touché» par cette initiative qui
permet de pérenniser son travail et rappeler
ses engagements sur différentes causes.
Plusieurs artistes, à l’image de Kamal
Hamadi, Belaïd Tagrawla, Karim Abranis et
Saïd Ghezli, étaient présents à la cérémonie
d’ouverture du concours de la chanson amazi-
survenue le 3 janvier 2005 à Paris.
ghe pour apporter leurs témoignages sur le
parcours et l’œuvre artistique de Brahim Izri
qui était à la fois auteur-compositeur et interprète, en plus de ses actions militantes dans le
cadre du combat identitaire et la protection des
droits des femmes.
Nassima Chelli, une journaliste de Radio
Beur FM (France) qui a beaucoup côtoyé
Brahim Izri, est revenue sur ses débuts dans le
monde de la chanson à l’intérieur du groupe
qu’il avait fondé avec Naït Abdelaziz et Aziz
Berrahma en 1973, puis son départ pour la
France en 1976 pour devenir le guitariste
d’Idir et entamer, trois ans après, une carrière
en solo dans l’Hexagone. Elle a rappelé que son
premier album « Sacrifice pour un enfant» est
sorti en 1981, son second, « L’enfant de la
terre» en 1983, puis « D acu yi» , une année
plus tard, « Ala Ala» en 1986, « Difrax i Nella»
en 1988 et « A lbudala» en 1995.
Né en 1954 dans la famille de Chikh
Belkacem de la zaouïa d’Ath Lahcène (daïra
d’Ath Yanni-Tizi Ouzou), Brahim Izri a hérité
de lui le don musical, d’où son penchant pour le
chant religieux et le style des zaouïas dans ce
domaine, a-t-elle précisé. Une option qu’il a
développée à travers la réalisation de brassages
musicaux et la fusion de plusieurs styles qu’il
adaptait à la musique kabyle et aux thèmes
21
abordés, a-t-elle ajouté. Ayant connu Brahim
Izri, le chanteur-compositeur Kamal Hamadi a
signalé que celui-ci n’a pas eu de difficultés à
s’imposer sur la scène artistique et à se faire
une place parmi les grands en ayant un public
nombreux tant en Algérie qu’en France.
A la clôture du concours de la chanson amazighe, prévue pour samedi prochain, un galahommage à l’artiste sera animé par une pléiade
de chanteurs dans la grande salle de la Maison
de la culture, a-t-on appris des organisateurs.
Cette neuvième édition regroupe une trentaine
de jeunes artistes et groupes artistiques représentant sept wilayas (Bouira, Boumerdès, Illizi,
Tamanrasset, Batna, Oran et Tizi Ouzou) qui
devaient se disputer à partir de jeudi le titre de
la meilleure chanson d’expression amazighe,
dans la salle des spectacles de la Maison de la
culture.
L’association organisatrice, Tarwa N Gaya,
a lancé le concours dans sa première édition en
2001 à travers les journées des arts du récit
avant de l’instaurer comme un évènement
annuel national à partir de 2002 avec l’aide de
la direction de la culture, l’Assemblée populaire de wilaya et l’Assemblée communale de
Tizi Ouzou, ses partenaires permanents, en
plus du comité de village de Redjaouna et d’associations culturelles.
DERNIÈRE
HEURE
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LA DIPLOMATIE ALGÉRIENNE EST FIDÈLE À SA DOCTRINE ET À SES TRADITIONS
LE PRÉSIDENT DU FCE
AU WORLD ECONOMIC FORUM
RETOUR EN FORCE
LE RÉVEIL DE LA DIPLOMATIE algérienne, après une décennie entière de politique étrangère tournée
vers l’Europe et les Etats-Unis, a permis la reconquête d’un nombre appréciable de places fortes non
seulement en Afrique, mais aussi en Amérique latine et en Asie.
l’Algérie revêt un sens et une importance réels ? mais aussi en Amérique
latine et en Asie. A la base, il y a toujours eu, bien avant l’indépendance,
une doctrine éprouvée qui se base
sur le principe de la non-ingérence
dans les affaires internes et sur celui
du règlement des litiges, sinon des
conflits par le dialogue et la recherche permanente d’une solution politique. On se souvient que
Boumediene avait eu à réconcilier le
shah d’Iran avec l’Irak de Bakr et
Saddam Hussein, lors d’un sommet
mémorable à Alger, sans compter les
visites de Norodom Sihanouk
(Cambodge) ou de Le Duc Tho
(négociateur du Vietnam aux pourparlers avec les Etats-Unis). Plus
tard, Mohamed Seddik Benyahia
parvint à résoudre la question des
otages américains à Téhéran, puis il
paya de sa vie l’amorce d’une tentative de solution amiable du séculaire
différend irano-irakien. Comme il y
eut ensuite le miraculeux traité de
Taef par lequel le médiateur
Lakhdar Brahimi obtenait la fin
d’une guerre fratricide de 17 ans au
Liban. Autant de jalons, autant de
moments qui illustrent à merveille
la force et la constance d’une diplomatie nourrie au ferment de la
Révolution lorsque de jeunes diplomates autodidactes parcouraient les
capitales pour porter haut la revendication de liberté du peuple algérien. Ce sont là les fondamentaux
qui permettent de mieux comprendre les choix et les prises de position,
difficiles, mais responsables et constantes, de la diplomatie algérienne
quand elle s’opposa, seule face à
tous les pays membres au sein de la
Ligue arabe, à des choix aussi tendancieux que lourds de préjudices
pour la cause censée défendue par
cette instance, et, on le constate de
plus en plus, pour la cause palestinienne dramatiquement orpheline
face à l’ogre israélien.
C. B.
Le président du Forum des
chefs d’entreprise a pris part les
26 et 27 mai 2016 à la «Retraite
stratégique du Forum économique mondial sur le Mena», à
Genève. Cette rencontre de
haut niveau a été une occasion
pour M. Ali Haddad d’intervenir
sur différents thèmes en lien
avec le partenariat public-privé,
la diversification de l’économie
nationale, l’innovation, la transition énergétique, …
EN PRÉSENCE D’UNE PLÉIADE DE PERSONNALITÉS ALGÉRIENNES ET ÉTRANGÈRES
LA RUSSIE MENACE L’UE DE
PROLONGER SON EMBARGO
ALIMENTAIRE
! CHAABANE BENSACI
D
urant les cinq dernières
années, l’Algérie est revenue
en première ligne dans plusieurs crises régionales. Ce fut d’abord le cas au Mali, où la diplomatie
algérienne a diligenté une médiation
entre le pouvoir central de Bamako
et les groupes armés de l’Azawed, au
nord du pays, obtenant au forceps
un accord de paix qui a été en fin de
compte paraphé en juin 2015 par les
différentes parties. Il en fut de
même en Libye où Alger s’est puissamment investie en jouant les bons
offices, lors de réunions auxquelles
participaient les protagonistes actifs
du conflit. Cette méthode qui tranchait avec celles d’autres pays usant
et abusant des tambours et trompettes a beaucoup aidé le processus
onusien, souvent à la lisière de l’échec, et a été couronné contre toute
attente par l’investiture du gouvernement d’union nationale conduit
par Fayez Al Sarraj.
Il n’y a pas si longtemps, le
voyage du secrétaire général de
l’ONU dans la région et son escale à
Alger ont mis à nu la situation dramatique dans laquelle se trouve
depuis des décennies le peuple sahraoui. Sur ce plan également, le rôle
de la diplomatie aura été exemplaire
et ses résultats probants puisqu’il
ne se passe pratiquement aucune
semaine sans qu’un pays africain,
voire la Commission de l’Union africaine elle-même, ne monte au créneau pour appuyer les droits légitimes des Sahraouis. Plus discret,
mais non moins décisif aura été également le rôle de cette diplomatie
dans d’autres crises qui touchent
directement ou indirectement à la
stabilité et à la sécurité de la région.
Entre 2011 et 2013, l’Algérie a pesé
de tout son poids sur la solution à la
crise politique tunisienne que d’aucuns prévoyaient sanglante. Les
L’Algérie s’est impliquée dans plusieurs crises régionales
deux principaux protagonistes,
Rached Ghannouchi, pour le parti
islamiste proche des Frères musulmans Ennahda, et son rival pseudo
destourien, Beji Caïd Essebsi, leader
de la formation post-printemps
arabe Nidaa Tounès étaient longuement reçus à Alger pour sceller un
pacte de non- agression et mieux,
conclure un deal de sage gouvernance. C’est ce qui a permis à la
Tunisie d’échapper au triste sort qui
est celui de tous les pays arabes
ciblés par la manœuvre baptisée ironiquement « Printemps arabe ».
Pour ceux qui ont du mal à s’en souvenir, quelles que soient les raisons
au demeurant, l’Algérie avait, dès le
début des manifestations orchestrées dans plusieurs capitales, prévenu contre les dangers de telles
manipulations. Plus encore, elle
avait averti les véritables acteurs de
la sape en Libye qu’ils jouaient aux
apprentis sorciers et que de graves
conséquences allaient immanquablement découler de leur politique
va-t-en guerre dans un pays aux
équilibres instables et complexes. A
l’époque, certaines puissances faisaient la sourde oreille, mais depuis
2015, au vu et au su des multiples
retombées de l’intervention militaire de l’Otan, le mot d’ordre est de
donner toute sa chance à la solution
politique. Le réveil de la diplomatie
algérienne, après une décennie
entière de politique étrangère tournée vers l’Europe et les Etats-Unis,
a permis la reconquête d’un nombre
appréciable de places fortes non seulement en Afrique où la parole de
Les Affaires étrangères fêtent l’Afrique
LORS DE CETTE CÉRÉMONIE aux couleurs du continent noir, Ramtane Lamamra a mis en évidence
le fait que l’Algérie a de tout temps milité pour le triomphe des causes africaines.
! WALID AÏT SAÏD
L
e ministère des Affaires étrangères et de la
Coopération internationale s’est habillé
aux couleurs de l’Afrique dans la soirée de
mercredi dernier. Et pour cause, on célébrait la
Journée de l’Afrique à Alger.
Une cérémonie des plus conviviales a donc été
organisée aux AE. Elle a vu la présence d’une
pléiade de personnalités. On cite notamment, le
ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères
et de la Coopération internationale, Ramtane
Lamamra, le ministre mauritanien des Affaires
étrangères et de la Coopération, Isselkou Ould
Ahmed Izid Bih, le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, le directeur général de
la Sûreté nationale (Dgsn), le général-major,
Abdelghani Hamel, des membres du gouvernement, des personnalités nationales, des anciens
ministres et ambassadeurs. En bon maître de
cérémonie, Ramtane Lamamra a pris la parole
pour ouvrir le bal. Lors de son intervention, il a
tenu à mettre en évidence le fait que l’Algérie a de
tout temps milité pour le triomphe des causes
africaines. « L’action commune méritoire que
mène l’Union africaine (UA) pour le parachèvement de la décolonisation au Sahara occidental
illustre la fidélité de l’Afrique à sa propre histoire », a-t-il tenu à préciser pour montrer le
meilleur exemple de l’Algérie… africaine. Il a également affirmé que « la solidarité agissante de
l’Afrique avec la cause du peuple palestinien participe de cette même cohérence ».
« Cette action commune vaut pour la sécurité
collective de tout le continent et singulièrement
de l’espace sahélo-saharien où l’Algérie assume
pleinement son rôle de pays exportateur de paix
et de stabilité », a-t-il fait valoir. « Qu’il s’agisse
de la lutte contre le terrorisme ou de son plein
engagement en faveur de l’application de l’Accord
de paix au Mali comme de l’Accord politique et de
la réconciliation nationale en Libye, l’Algérie
donne tout son sens au compter- sur-soi collectif
pour un avenir qualitativement meilleur pour
tous », a-t-il ajouté.
Pour lui, « cette approche collective est, également, cruciale afin de promouvoir les revendications légitimes de l’Afrique sur la réforme des
Nations unies et, plus particulièrement, la démocratisation du Conseil de sécurité, telles qu’exprimées dans le consensus d’Ezulwini et la déclaration de Syrte ». La célébration de cette journée
qui coïncide avec le 53e anniversaire de la création de l’Organisation continentale, symbolise
pour le chef de la diplomatie algérienne « le combat de tout un continent pour sa libération, sa
pleine intégration et son émancipation socio-économique ».
Cette célébration « constitue un moment privilégié en ce qu’elle s’inscrit dans le cadre d’une
tradition fortement enracinée dans l’ensemble
des pays africains et témoigne de l’attachement
de nos pays aux valeurs fondatrices qui ont présidé à la création de l’OUA », dira-t-il. Le MAE a
insisté sur le fait que « cette Journée de l’Afrique,
Journée de la libération, capte la ferme détermination de l’Algérie de mettre toutes les citoyennes
et tous les citoyens à l’abri de la peur et à l’abri
du besoin ».
Il a souhaité que cette journée soit «porteuse
d’inspiration et de ressourcement, mais égale-
ment d’ouverture de nouveaux horizons en termes de paix et de prospérité ». C’est dans le même
état d’esprit que Lakhdar Brahimi a pris la
parole. L’ancien ministre des Affaires étrangères
a insisté sur le fait que l’Union africaine (UA) doit
continuer à oeuvrer pour le règlement du conflit
en Libye. «L’UA a pu se faire entendre au niveau
régional et international en termes de justice
internationale, et doit continuer à le faire en oeuvrant, notamment, au règlement du conflit en
Libye», a-t-il souligné.
Cependant, « il ne faut pas se leurrer en pensant que le monde a atteint la véritable justice
internationale. Aucun pays ne réunit tous les éléments nécessaires, pour que celui-ci soit classé
Etat des droits de l’homme », a estimé Brahimi,
également membre du Comité des sages de l’UA.
En 2011, dans la foulée du soulèvement populaire
contre le président Mouammar El Gueddafi, les
Nations unies avaient adopté une résolution, permettant à une coalition d’Etats membres de
l’Otan de recourir à des actions militaires limitées
contre le pouvoir en place afin de protéger la
population civile libyenne. Le concept de « la
responsabilité de protection » avait été évoqué au
Conseil de sécurité de l’ONU pour « détruire la
Libye », a-t-il regretté. Le Continent africain dispose de quoi se faire valoir, à savoir, la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, adoptée il y a 35 ans, et que les acteurs africains sont
appelés à faire connaître, a-t-il conclu plein
d’espoir. Le célèbre groupe aux intonations bien
africaines, Djmawi Africa, est venu conclure en
chanson cette belle soirée avec ses textes qui
appellent à la paix dans le monde en général et à
W. A. S.
l’Afrique en particulier…
LA FIFA SANCTIONNE
PLUSIEURS FÉDÉRATIONS
La FIFA a imposé hier des
amendes et des suspensions
de terrain à plusieurs fédérations latino-américaines et à
la Croatie pour les comportements de leurs supporters,
auteurs pour certains de
chants homophobes. La
Croatie devra disputer à huis
clos ses deux prochains
matchs à domicile qualificatifs au Mondial-2018, le 5 septembre contre la Turquie et le
12 novembre contre l’Islande.
La Fédération de football de
Croatie a également été sanctionnée d’une amende de
150 000 francs suisses
(135 000 euros) pour des
«chants
discriminatoires»
lors de récents matchs amicaux contre Israël et la
Hongrie, a indiqué la FIFA
dans un communiqué. Le
Chili s’est vu interdire de
disputer ses deux prochains
matchs dans le stade national de Santiago à la suite de
chants homophobes lors de
matchs de qualification au
Mondial-2018. La Fédération
chilienne a également écopé
d’une amende de 30 000
francs suisses (27 000 EUR).
La Russie a menacé hier
l’Union européenne (UE), qui se
prépare à de difficiles discussions sur la reconduction de ses
sanctions contre Moscou, de
prolonger jusqu’à la fin 2017
son
embargo
alimentaire
décrété en rétorsion et responsable d’un important manque à
gagner pour les agriculteurs
européens. Bien que Berlin ait
évoqué la possibilité d’une
levée «graduelle» des sanctions et que le Premier ministre
grec Alexis Tsipras ait une nouvelle fois critiqué leur «cercle
vicieux» avant de recevoir
Vladimir Poutine, Bruxelles et
Moscou ne cachent pas s’attendre à leur renouvellement, qui
serait logiquement suivi d’une
réaction russe.
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