Jeudi 4 février 2016
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Jeudi 4 février 2016
Jeudi 4 février 2016 Tel : 023 37 12 50 / 023 37 10 94 / 023 37 12 51 Fax. 023 37 10 92 / 023 37 10 91 Mobile: 0770 88 90 80 L’adresse : Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi. Cheraga Alger. . SOMMAIRE Synthèse ................................................................................................................................................................. 3 A la une .................................................................................................................................................................. 4 Ali HADDAD en quête de partenaires africains (L’Econews) ................................... 4 Convertibilité totale du dinar : Badreddine Nouioua en fait une cause (El Watan).... 5 De nouvelles dispositions relatives aux SARL publiées au Journal officiel (Maghreb Emergent) .................................................................................................................... 6 PME : Les jeunes promoteurs veulent plus de projets (Le quotidien d’Oran) ............ 8 Impact de la chute des prix sur les pays producteurs : L’Algérie enregistrerait le 3e plus grand déficit en 2016 (Reporters) ........................................................................ 9 Prix du pétrole : Les marchés indécis, les analystes optimistes (Reporters)............. 11 Marché mondial du gaz : Vers une guerre des prix ? (El Watan) ............................. 12 Stocks américains de pétrole : Au plus haut niveau depuis 1930 (El Watan) .......... 13 Vers la production d'électricité à partir des eaux usées dès 2018 (La Nouvelle République) ............................................................................................................... 13 Le marché de l’emploi orienté vers de nouveaux métiers (La Nouvelle République) ................................................................................................................................... 14 Finance/Banque/bourse ...................................................................................................................................... 15 Coopération ......................................................................................................................................................... 15 LA CHINE DISPOSE DE 4000 MILLIARDS DE DOLLARS DE RÉSERVES DE CHANGES : Ce que Pékin propose à Alger (L’Expression) ................................... 15 Veille ..................................................................................................................................................................... 17 Le Prix du billet Aigle Azur moins chers (l’Econews) ............................................. 17 Algérie Télécom : Fermeture demain des agences commerciales pour une opération de maintenance (APS) ............................................................................................... 18 2 Synthèse Les nouvelles dispositions sur les Sociétés à responsabilité limitée (SARL), contenues dans l'ordonnance portant code de commerce ont été publiées dans le journal officiel. Cette information a été relayée par la majorité des quotidiens. Ce texte prévoit notamment de nouvelles dispositions en vue d'encourager la création d'entreprises et de contribuer à la lutte contre l'économie informelle. Il est question, dans ce cadre de la suppression de l'exigence d'un capital minimum pour la création d'une Sarl, l'extension des apports de la société aux apports en industrie, la protection des associés et l'augmentation du nombre de ces derniers. Les tendances sur le marché mondial du Brent alimentent toujours les colonnes des journaux. Ainsi, selon le FMI, l’Algérie devrait finir l’année 2016 avec le troisième plus grand déficit parmi les autres pays producteurs du brut, membres de l’Opep et non membres. 3 A la une Ali HADDAD en quête de partenaires africains (L’Econews) Le président du FCE Ali Haddad s’est entretenu, hier, avec le Premier ministre de la République démocratique fédérale d’Éthiopie Haile Mariam Dessalegn, en vue de présenter les grands axes des réformes économiques de l’Algérie visant de booster la coopération avec l’UA. Cette rencontre organisée en marge de sa participation au 10ème Sommet économique Afrique-USA, qui se déroule à Addis-Abeba était, également, une occasion pour Ali Haddad de soutenir et réaffirmer la détermination de l’Algérie à renforcer l’intégration régionale à travers la mise en place d’un programme économique ambitieux avec l’Union Africaine. Ce plan d’action a été exposé la veille de l’ouverture du sommet économique Afrique-USA coïncidant avec la clôture des travaux de la 26ème session ordinaire de l’UA à laquelle a pris part le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra. A travers ce programme l’Algérie vise à lancer de grands projets structurants en partenariat avec l’UA en vue de promouvoir l’économie algérienne en souffrance en raison de la baisse des prix des matières brutes. Lors de son entretien avec le Premier ministre éthiopien, Ali Haddad a réaffirmé l’engagement total des opérateurs algériens à œuvrer pour redynamiser les relations de coopération entre les hommes d’affaires algériens et éthiopiens et œuvrer pour la réussite du programme engagé par l’Etat algérien. Il a réitéré à l’occasion sa détermination de soutenir les efforts d’investissement consentis par l’Algérie en matière de développement des infrastructures de base qui constituent un important levier favorisant la croissance de l’économie algérienne et africaine. De son côté, le Premier ministre de la République démocratique fédérale d’Ethiopie, Haile Mariam Dessalegn, a affirmé la pleine disponibilité de son pays à tout mettre en œuvre pour faciliter et promouvoir les relations d’affaires entre les deux pays. Les travaux du sommet économique AfriqueUSA, qui prendront fin demain, sont une occasion pour le patron du FCE Haddad de convaincre ses homologues africains de l’importance de coopérer pour encourager l’intégration régionale et profiter de l’opportunité qu’offre le marché algérien aux investisseurs étrangers. 4 Convertibilité totale du dinar : Badreddine Nouioua en fait une cause (El Watan) L’ex-gouverneur de la Banque d’Algérie a acquiescé aux arguments d’opérateurs économiques plaidant pour une convertibilité totale de la monnaie nationale qui permettrait de lever des contraintes à leur activité. Une monnaie ne peut jouer pleinement son rôle que quand elle est complètement convertible. La situation actuelle de l’économie algérienne plaide-t-elle pour autant pour la convertibilité totale du dinar ? C’est à cette question que l’ex-gouverneur de la Banque d’Algérie, Badreddine Nouioua, a tenu à répondre hier dans le cadre d’une conférence organisée à l’Ecole nationale des impôts. Le fond du problème étant, selon M. Nouioua, la gestion de la convertibilité et non pas la convertibilité en elle-même. Le fait est que la convertibilité totale du dinar permettrait à la monnaie nationale de jouer pleinement son rôle, contribuer au développement économique et dynamiser l’activité des opérateurs économiques sans contrainte, en instaurant une liberté des transferts de capitaux au-delà de la convertibilité courante actuelle qui ne permet qu’un libre transfert des devises dans le cadre des transactions commerciales. L’ex-gouverneur a acquiescé aux arguments d’opérateurs économiques plaidant pour une convertibilité totale de la monnaie nationale laquelle permettrait de lever des contraintes à l’activité des opérateurs économiques nationaux et d’attirer des capitaux étranger, en instaurant un climat de confiance au sein des opérateurs. M. Nouioua s’interroge cependant si cette mesure est réaliste aujourd’hui. Il modère ainsi son propos estimant que toute mesure en ce sens doit être préparée et soumise à conditions. L’ex-gouverneur de la Banque d’Algérie estime que «la convertibilité totale du dinar doit être un objectif». Le fait que la question ne concerne en aucun cas les réserves de changes dont dispose l’Algérie, et qui sont aujourd’hui à un niveau inédit, même si celuici se rétracte. M. Nouioua estime que la problématique est plus profonde. Le fait est que nos réserves de changes dépendent aujourd’hui d’une seule ressource, qu’est le pétrole. Pour M. Nouioua, la convertibilité totale ne peut être appliquée qu’en cas de diversification de l’économie nationale et des exportations. Il pense ainsi qu’il faudra d’abord travailler à l’amélioration du 5 climat des affaires et «prendre au sérieux» les problématiques liées à la dynamisation de la production et de l’exportation. L’orateur plaide aussi pour un assouplissement du contrôle des changes en faveur d’une augmentation des allocations devises destinées au particulier. Il plaide surtout pour l’assainissement de l’environnement qu’il décrit «comme vicié» et touché par «des pratiques frauduleuses qui portent atteintes non seulement à l’économie nationale mais à la société algérienne et à ses valeurs morales». Un environnement qui n’a été que la conséquence d’un passage à la convertibilité courante mal géré, mal préparé en 1997 et induit par l’adhésion de l’Algérie à l’article VIII des statuts du FMI à la suite des plans d’ajustement structurels. Une convertibilité qui s’est traduite par l’instauration d’une économie de bazar, une explosion des importations et la destruction du tissu productif national. M. Nouioua estime ainsi que la condition sine qua non pour la convertibilité totale est l’assainissement de cet environnement, sinon on risque d’assister à une fuite massive des capitaux. Pour cela il faudra rétablir, selon l’orateur, la confiance envers les institutions de l’Etat qu’il faudra renforcer. Et cela ne peut se faire sans «un comportement responsable» de nos administrateurs à tous les niveaux. M. Nouioua estime dans ce sens qu’une rupture est nécessaire avec les anciennes attitudes, écouter les compétences nationales qui ont des avis de qualité dont les pouvoir publics doivent prendre compte, arrêter de réfuter l’existence d’une crise et maîtriser la dépense publique afin de donner plus de crédibilité à l’Etat. Pour M. Nouioua il n’y a que de cette manière qu’on pourra mobiliser les populations et mettre fin aux dérives du passé. Il conclut que cela sera certes difficile, que ce sera une «révolution», mais qui est nécessaire. De nouvelles dispositions relatives aux SARL publiées au Journal officiel (Maghreb Emergent) Les nouvelles dispositions sur les Sociétés à responsabilité limitée (SARL), contenues dans l'ordonnance portant code de commerce modifiée et complétée, ont été publiées dans le journal officiel no 71. Ce texte, qui amende trois articles du code de commerce et y introduit deux autres, prévoit de nouvelles dispositions relatives aux SARL en vue d'encourager la création d'entreprises et de contribuer à la lutte contre l'économie informelle. Il prévoit notamment la suppression de l'exigence d'un capital minimum pour la création d'une Sarl, l'extension des apports 6 de la société aux apports en industrie, la protection des associés et l'augmentation du nombre de ces derniers. Ainsi, l'article 566 du code de commerce est modifié et complété pour stipuler que "le capital minimum pour la création de la Sarl est fixé librement par les associés dans les statuts de la société. Le capital social doit être mentionné dans tous les documents de la société". Ce texte consacre ainsi la non limitation préalable du capital minimum, puisque les associés pourront déterminer, eux-mêmes et librement, le minimum du capital social. Concernant les apports pour une Sarl, deux articles (567 bis et 567 bis1) sont introduits dans le code de commerce: "L'apport en Société à responsabilité limitée peut être en industrie. L'évaluation de sa valeur et la fixation de la part qu'il génère dans les bénéfices sont fixées dans les statuts de la société. Cet apport n'entre pas dans la composition du capital de la société" (567 bis). "Si la société n'est pas constituée dans un délai de 6 mois à compter du dépôt des fonds, tout associé peut demander au notaire la restitution du montant de son apport" (567 bis1). Concernant le nombre des associés, l'article 590 y afférent a aussi été modifié dans le sens où "le nombre des associés d'une Sarl ne peut être supérieur à cinquante (50)", sachant que le nombre maximal des associés d'une Sarl était fixé, auparavant, à 20 personnes. A rappeler que pour la suppression de l'exigence d'un capital minimum pour la création d'une Sarl, les concepteurs de la loi ont expliqué que cela s'inscrivait dans le cadre de l'encouragement de la création des PME. Cette exigence n'est plus justifiée puisque les apports effectués pour constituer le capital peuvent être librement utilisés et entièrement dépensés ou investis juste après la constitution, et les pertes peuvent atteindre même le capital social, expliquent les auteurs de ce nouveau texte. En réalité, selon eux, la valeur de la société est évaluée à travers sa capacité d'investir et non du montant de son capital social, et les associés peuvent recourir à d'autres moyens de financement, notamment les crédits bancaires. Eviter la transformation de la SARL en une société par actions Par ailleurs, le montant du capital minimum de la Sarl, qui était fixé à 100.000 DA, est insignifiant et ne peut constituer une garantie pour les créanciers Quant à l'augmentation du nombre des associés à 50 associés (contre 20 auparavant), le législateur l'explique que c'est pour éviter la transformation de la SARL en une société par actions, et permettre ainsi aux associés de continuer à exercer leur activité en la forme de la SARL dans le cas où le nombre d'associés venait à connaître une augmentation supérieure au seuil légal existant. En effet, notent les concepteurs de cette nouvelle loi, la SARL est souvent qualifiée de PME à vocation familiale dont les parts sociales sont librement transmissibles entre ascendants et descendants. Dès lors, le nombre d'associés peut connaître une augmentation supérieure au seuil maximum d'associés. Or, leur imposer de transformer leur société en une autre forme de société risque de s'opposer à leur volonté de 7 continuer à exercer leur activité en la forme de SARL. En fait, cette loi vise aussi à faciliter et à encourager la création d'entreprises sous forme de personnes morales, et ce, notamment pour les SARL dont le nombre est encore insuffisant en Algérie même si c'est la forme de sociétés la plus répandue dans le pays. En outre, le gros du tissu économique privé national est constitué à hauteur de plus 90% de personnes physiques, alors que les pouvoirs publics veulent renverser la tendance et privilégier la création, le plus possible, de sociétés. A fin 2014, le tissu économique national était composé de 1,7 million d'opérateurs économiques inscrits au registre du commerce dont 157.122 seulement représentant des personnes morales, soit moins de 10% du nombre global des inscriptions. Le nombre de SARL était à 134.301 à fin 2014, soit 85% du nombre global des sociétés inscrites au registre du commerce PME : Les jeunes promoteurs veulent plus de projets (Le quotidien d’Oran) Les jeunes promoteurs et porteurs de projets ont besoin de plus de prise en charge, par les pouvoirs publics, dont le respect des 20% de projets à octroyer aux jeunes PME, a estimé, hier, mercredi, Nassim Diafate, président de l'Association des bénéficiaires de micro-crédits. Il a expliqué à la radio nationale que les entreprises créées par les jeunes, dans le cadre de l'ANSEJ ou les autres dispositifs mis en place, comme la CNAC, par les pouvoirs publics ont besoin de plans de charge, appelant les gestionnaires des grands projets à appliquer la loi sur les marchés publics concernant les 20% de projets, devant être affectés aux entreprises de jeunes. Le président de l'Association des bénéficiaires de micro-crédits a souligné que son association a été soutenue par le ministère de la Poste et des TIC, ainsi que par Algérie Télécoms qui a donné des projets aux jeunes PME. En une année, l'Association a enregistré la création de 1.751 PME spécialisées dans les TIC et les Télécommunications, qui ont des contrats et des projets avec Algérie Télécoms. « Nous avons trouvé que le secteur des TIC est, potentiellement, intéressant et absorbe beaucoup de main-d'œuvre », estime M. Diafate. Il a, dans ce sens, appelé les petites entreprises de jeunes, créées dans le cadre de l'ANSEJ et la CNAC, à s'adresser au ministère des PTIC, qui a besoin de quelque 10.000 PME, dans ce secteur. Il a ajouté que «les portes de l'ANSEJ sont ouvertes pour tous », avant de relever qu'il existe d'énormes facilités pour ceux qui veulent créer des entreprises de jeunes, spécialisées dans les TIC, dont la maintenance et l'installation de réseaux de communication. Par ailleurs, le président de l'Association des bénéficiaires de micro-crédits a insisté sur l'application de l'article 55 bis, du code des marchés publics qui octroie 20% des projets aux entreprises de jeunes, avant de s'interroger sur les raisons qui en ont empêché l'application. Il a, également, rappelé aux parties, chargées de la gestion des marchés publics, à appliquer la loi, et donner une opportunité 8 aux petites entreprises qu'il considère comme étant la véritable ressource. Il a, par ailleurs, évoqué sa rencontre avec le FCE, au cours de laquelle il avait présenté des propositions pour le soutien des petites entreprises de jeunes, une proposition qui a reçu, selon lui, «un large écho». Il a, également, appelé les jeunes à investir dans des projets agricoles, de tourisme, dans les industries de transformation. « Ce sont des espaces fertiles pour les investissements créateurs de richesses», a-t-il estimé. Mais, globalement, «nous devons créer des entreprises de jeunes, selon les besoins du marché», a-t-il ajouté, avant de citer le chiffre de plus de 40.000 PME créées dans le cadre du dispositif ANSEJ. Enfin, il a appelé à une meilleure détection des potentialités des jeunes, et, en même temps, leur «donner les moyens de développer leurs aptitudes» en bénéficiant de projets», dans le cadre de la loi sur les marchés publics, «d'autant que la politique de l'emploi de jeunes est claire, là-dessus.» Impact de la chute des prix sur les pays producteurs : L’Algérie enregistrerait le 3e plus grand déficit en 2016 (Reporters) L’Algérie devrait finir l’année 2016 avec le troisième plus grand déficit parmi les autres pays producteurs du brut, membres de l’Opep et non membres. En effet, selon les derniers calculs du FMI et de l’agence américaine Bloomberg, le pays devrait faire face à un déficit budgétaire de 11,4% du PIB (Produit intérieur brut) cette année, contre un déficit de 13,9 en 2015. Il s’agit du troisième plus grand déficit après celui de l’Arabie saoudite et de l’Irak, quand bien même les dépenses budgétaires globales enregistrent une baisse de 9% cette année. L’Algérie tente de limiter le choc de la baisse des cours du pétrole en se réfugiant à l’abri de ses réserves de change qui se chiffrent désormais à moins de 150 milliards de dollars. L’Exécutif a tenté un premier coup d’austérité en faisant voter une loi de finances qui prévoit une hausse généralisée des prix des produits énergétiques, une manière détournée de lever le pied sur sa politique de subvention. Mais l’Algérie n’est pas l’unique pays à se voir affecté par la dégringolade des cours du brut. Cette chute du prix du baril, qui se situe autour de 30 dollars le baril, contraint les pays producteurs à chercher d'autres revenus ou à réduire leurs dépenses. Cependant ces tentatives de parade ne sont pas sans conséquence, mais une source de risque. Le Fonds monétaire international (FMI) avait d'ailleurs alerté des 9 conséquences de la chute du baril à la mi-janvier, à l'occasion de l'actualisation de ses perspectives économiques. La baisse des prix du pétrole met à rude épreuve la situation budgétaire des pays exportateurs et pèse sur leurs perspectives de croissance, a indiqué le FMI dans sa dernière livraison statistique sur les perspectives de l’économie mondiale. Face à l’effondrement brutal des recettes budgétaires, des pays producteurs de pétrole recourent d’ores et déjà à l’endettement extérieur. Le cas du Nigeria est indicatif en la matière. Le pays a laissé entendre qu’il allait demander des prêts auprès de la Banque mondiale et la Banque africaine de développement (BAD) pour financer une partie du déficit de 2 200 milliards de nairas (10 milliards d'euros) dans son budget 2016. Il est le plus récent exemple des ravages affligés par la baisse des prix du pétrole aux pays producteurs. Mais le déficit le plus remarquable sera enregistré par le plus grand producteur de l’Opep, l'Arabie saoudite en l’occurrence, qui est à l’origine même de la baisse des prix. Le royaume wahhabite devrait finir l’exercice en cours avec un déficit de 14,3% du PIB, contre un déficit d’environ 16% en 2015, selon National Bank of Abu Dhabi. Le plus grand exportateur de pétrole au monde a pris des mesures sans précédent pour contrer la baisse des revenus. Le gouvernement saoudien a augmenté les prix du carburant, de l'électricité et de l'eau et prévoit également d'introduire des taxes sur la valeur ajoutée. L’Arabie saoudite a émis des obligations pour la première fois en près d'une décennie. Les avoirs extérieurs nets de la banque centrale ont chuté d'environ 115 milliards de dollars en 2015. La crise est telle que l’on réfléchit d’ores et déjà à vendre certains bijoux de famille, dont le géant pétrolier Aramco. L’Irak n’est pas en reste. Alors que le pays est en proie à une guerre civile qui n’en finit pas, le deuxième producteur de brut de l'OPEP devrait enregistrer lui aussi un déficit budgétaire à 17,7% du PIB cette année, contre 23,1% l’an dernier. L’Irak s’est également tourné vers le Fonds monétaire international (FMI) pour demander une aide financière. Il a obtenu 1,24 milliard de dollars l'an dernier et devrait recourir sous peu à un autre prêt. Du côté des producteurs non-Opep, c’est la Russie qui est le plus affecté par la crise. Les prévisions de clôture de l’exercice s’établissent à 2016 sur une contraction de 0,8% du PIB et sur un déficit budgétaire de 3,2% du PIB contre 2,6 l’an dernier. La situation est devenue insoutenable, de l’avis même du ministre russe de l'Economie Alexeï Oulioukaïev, qui appelle à combler au plus vite le trou laissé dans les comptes de Moscou par la chute des cours des hydrocarbures qui représentent la moitié des rentrées budgétaires. Face à une situation critique, il a appelé à la mise en oeuvre urgente de privatisations discutées de longue date, son gouvernement cherchant à réduire sa participation dans certains groupes publics comme le géant pétrolier Rosneft. Ainsi, les déficits publics se creusent fortement chez les pays producteurs du pétrole. La chute des prix a sonné le glas d’une décennie d'abondance. L’équation ne fera que se compliquer davantage si les cours restent à leurs niveaux actuels tout au long de l’année 2016. 10 Prix du pétrole : Les marchés indécis, les analystes optimistes (Reporters) Les prix du pétrole continuaient à être volatils en attendant la publication des chiffres des stocks américains. Hier, à la mi-séance en Europe, le baril de Brent de mer du Nord livrable en avril 2016 reprenait 1,8% à 33,3 dollars, le WTI américain de même échéance le suivant de 1,7% également à 30,4 dollars. Le cours du brut continuait à être sujet à des embardées et des retournements brutaux. Dernier catalyseur en date : l'éventuelle réduction coordonnée de leurs extractions de brut par la Russie et l'Arabie saoudite, chef de file de l'OPEP. Si les premiers échos étaient plutôt positifs à ce sujet, les derniers le sont moins : si la Russie négocie une éventuelle réduction de l'offre de pétrole, le pays continue à augmenter sa production à court terme. La production pétrolière de la Russie a, en effet, atteint en janvier son plus haut niveau depuis la fin de l'Union soviétique à 10,88 millions de barils par jour. Le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a assuré que Moscou pourrait participer à une réunion sur la coopération entre Opep et non-Opep si «tout le monde le souhaite», rapportaient les spécialistes d'Aurel BGC. De ce fait, l'éventualité de voir la discipline revenir par la petite porte sur le marché pétrolier s'éloigne, alors que l'Opep a révoqué ses quotas et que l'Iran s'apprête à accroître sensiblement ses exportations. La thématique de l'excès d'offre semble donc avoir de beaux jours devant elle. Enfin, « l'association professionnelle API (Americain Petroleum Institute) a fait état d'une baisse des stocks hebdomadaires de pétrole à 3,837 millions de barils pour la quatrième semaine de 2016. Bien sûr, cette information devra être confirmée aujourd'hui par l'EIA (Energy Information Administration) », indique XTB France en vue des statistiques américaines attendues cet après-midi. Rebond dans les prochains mois De leur côté, les analystes semblent toujours croire à un rebond du baril de pétrole dans les prochains mois. Selon un sondage réalisé par Bloomberg, ces derniers anticipent un prix moyen du brut de 46$ au quatrième trimestre pour le WTI et de 48$ pour le baril de Brent. Si le marché pétrolier est caractérisé depuis de longs mois par une offre excédentaire, la production américaine pourrait baisser de 620 000 barils par jour (environ 7%) entre le premier et le quatrième trimestre, estime l'AIE. L'Agence internationale de l'énergie table ainsi sur un repli de l'exploitation, hors OPEP, de 600 000 bj cette année. Un recul qui pourrait ouvrir la voie à un rebond des prix. Citigroup a d'ailleurs récemment évoqué le pétrole comme le «trade de l'année». «Le pétrole de schiste devrait prendre un coup, c'est là où vous verrez des coupes et où la production devrait commencer à diminuer», affirme à l'agence Daniel Ang, analyste chez Phillip Futures à Singapour. «En plus de cela, il y a des prévisions d'une hausse de la demande au deuxième semestre». Alors que le WTI pour livraison en mars a fini sous la barre des 30$ hier à 11 New York, le brut léger américain doit rebondir de 54% pour atteindre la prévision des analystes. Marché mondial du gaz : Vers une guerre des prix ? (El Watan) Le marché mondial de l’énergie se prépare à une guerre des prix, à en croire le très sérieux Financial Times, le quotidien britannique des affaires. «Dans la perspective d’une arrivée massive du GNL américain sur le marché au plus tard cette année, les investisseurs du secteur l’énergie craignent que le géant russe du gaz (Gazprom, ndlr) adopte la même stratégie sur le marché du gaz que celle de l’Arabie Saoudite contre le pétrole de schiste», écrit le quotidien britannique. Si une guerre des prix du gaz est la dernière chose que la Russie, déjà fortement touchée par l’impact de la dégringolade des prix du pétrole, ait besoin en ce moment, les analystes estiment qu’une telle stratégie de défense des parts de marché peut être économiquement «rationnelle» pour Gazprom, relève la même source. Des prix déjà bas sur le marché européen du gaz signifie qu’il pourrait assez facilement pousser les prix à un niveau où il ne serait pas rentable d’expédier le GNL américain — et, ce faisant, défendre sa part du marché dans une région qui représente la majeure partie de ses bénéfices. Une telle décision, explique le même journal, aurait des répercussions importantes pour les marchés mondiaux de l’énergie. Une guerre des prix à part entière sur le marché européen du gaz pourrait avoir un effet d’entraînement dans d’autres régions et sur les coûts des matières premières, ce qui pourrait menacer la viabilité de l’industrie du GNL naissante aux Etats-Unis. Pour le quotidien britannique, Gazprom est le principal détenteur de capacités de réserve sur l’échiquier mondial du gaz tout comme l’Arabie Saoudite est le principal producteur d’appoint pour le marché du pétrole mondial grâce à sa capacité flexible capable d’augmenter la production si nécessaire. Selon les dirigeants du géant russe, Gazprom dispose d’environ 100 milliards de mètres cubes de capacité de production de réserve, l’équivalent de près d’un quart de sa production et environ 3% de la production mondiale. On se souvient que l’Arabie Saoudite, contrariée à la perspective que les Etats-Unis développent le pétrole de schiste, a perdu des parts de marché. Aujourd’hui, Gazprom fait face à une perspective similaire sur le marché du gaz. Le flot de gaz pas cher déclenché par le boom du schiste américain a donné naissance à une série de projets de GNL ces dernières années. La première cargaison de GNL a été expédiée en janvier, et la capacité d’exportation totale est équivalente aux deux tiers des exportations de Gazprom vers l’Europe. Néanmoins, Gazprom se révèle plus compétitif en la matière, tant il est l’un des producteurs de gaz à faible coût. Par conséquent, la société russe pourrait faire baisser les prix pour contrecarrer l’arrivée du GNL américain sur le marché européen. «Maintenant, le marché devient très sensible à ce sujet ; mais les Russes ont fait leurs comptes et 12 ils savent qu’ils peuvent gagner si guerre des prix il y a», dit Thierry Bros, analyste pétrolier à la Société Générale, cité par le Financial Times. Stocks américains de pétrole : Au plus haut niveau depuis 1930 (El Watan) Les stocks de pétrole brut ont augmenté beaucoup plus que prévu la semaine dernière aux Etats-Unis pour atteindre un nouveau plus haut niveau depuis 1930, selon des chiffres publiés hier par le département américain de l’Energie (DoE). Lors de la semaine achevée le 29 janvier, les réserves commerciales de brut ont monté de 7,8 millions de barils pour atteindre 502,7 millions de barils, passant pour la première fois, depuis le début de ces statistiques hebdomadaires, au-dessus du seuil des 500 millions de barils. Dans un contexte de déprime du marché lié aux excédents, les chiffres officiels du gouvernement américain sont également pires que les estimations de la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API), qui avait prédit la veille une augmentation limitée à 3,8 millions de barils des stocks de brut. Comme à plusieurs reprises en 2015, les réserves de brut remontent à un niveau jamais observé depuis le début des statistiques hebdomadaires du DoE, en 1982. En ce qui concerne les statistiques mensuelles, il faut revenir à 1930 pour retrouver un niveau supérieur, à plus de 500 millions de barils. Les stocks avaient connu un pic en octobre 1929 à 545,186 millions de barils. Les stocks d’essence ont de leur côté avancé de 5,9 millions de barils, plus que la hausse de 2,5 millions prévue par les experts de Bloomberg, mais un peu moins que la progression de 6,6 millions annoncée par l’API. En revanche, les réserves de produits distillés (gazole, fioul de chauffage, kérosène, etc.) ont baissé de 800 000 barils. C’est moins que le déclin de 1,5 million qu’avaient estimé les experts de Bloomberg, mais cela déjoue les prédictions de l’API qui avait tablé sur une augmentation de 400 000 barils. Vers la production d'électricité à partir des eaux usées dès 2018 (La Nouvelle République) D’ici deux ou trois ans, l’Algérie pourra produire de l’électricité et du biogaz à partir des déchets issus du traitement des eaux usées, a indiqué à l’APS le directeur de l’Office national d’assainissement (ONA) pour la zone de Tizi Ouzou, Farid Ladjel. Le responsable explique que les boues générées par le traitement des eaux usées dans certaines stations d’épuration contiennent du méthane qui est un biogaz à partir duquel «nous pouvons produire de la chaleur et de l’électricité. Nous avons entrepris les premières démarches dans ce sens 13 pour commencer à produire ces énergies selon cette méthode dans deux à trois ans». Farid Ladjel, participant au 12e Salon international des équipements, des technologies, des services de l'eau et de l'environnement «Siee-Pollutec 2016», qui se tient du 1er au 4 février aux Palais des expositions (Pins maritimes), a produit un rapport sur cette démarche. Le responsable confirme que dans un premier temps, les énergies produites seront exploitées pour faire fonctionner les stations d’épuration ellesmêmes avant d’être fournies aux petites localités voisines au bout de trois années. Une étude menée dans le cadre du programme relatif à la gestion de l'eau «Eau II», lancé en 2012 en partenariat avec l'Union européenne, a déjà permis d'identifier les stations d'épuration susceptibles de générer de l'énergie dans le cadre du processus de valorisation des boues issues du traitement des eaux usées. Il s'agit des stations de Baraki (Alger), d'Annaba, d'El-Karma (Oran), de Batna, de Djelfa, de Sétif et de Bordj BouArréridj. «Au niveau des stations d'Alger et de Batna, nous avons déjà installé des digesteurs qui sont des machines permettant de générer des biogaz à partir des boues récupérées. Nous faisons le nécessaire pour accélérer la cadence au niveau des autres stations », explique Ladjel.» Les boues produites au niveau des stations d'épuration peuvent également être utilisées dans le secteur agricole du fait qu'elles constituent d'excellents fertilisants. «Nous avons déjà commencé à fournir aux agriculteurs de la région de Tizi Ouzou des engrais générés par la valorisation des boues et nous souhaitons élargir cette expérience à d'autres régions du pays», poursuit-il. Il faut savoir que l'ONA a récemment engagé une procédure auprès de l'Institut national de normalisation (IANOR) en vue de mettre en place un cadre réglementaire pour le recyclage des boues dans le secteur agricole. Le marché de l’emploi orienté vers de nouveaux métiers (La Nouvelle République) «Suite à la dégringolade des prix du pétrole, le gouvernement a décidé de réorienter sa stratégie économique. Aussi, le marché de l’emploi est obligé de s’orienter vers de nouveaux métiers», a annoncé, hier, le ministre de la Formation professionnelle, Mohamed Mebarki, sur les ondes de la Radio nationale. L’invité de la rédaction de la Chaîne III a expliqué que «la stratégie chez nous, c’est d’adapter au maximum nos formations aux termes économiques et technologiques, et d’adapter également à la réorientation de l’économie 14 du pays». Il estime que cette alternative est en mesure d’atténuer l’impact induit par la chute des cours du pétrole et de renforcer les secteurs économiques clés, en ajoutant que les efforts tendent, aujourd’hui, à adapter la formation aux nouveaux besoins exprimés par celle-ci, notamment dans ses branches industrielles, touristiques et agricoles. «Nous sommes obligés en tant que secteur formateur d’adapter notre stratégie à cette réorientation d’économique du pays», a-t-il confirmé. Dans le même sillage, le premier responsable du secteur a affirmé que son département est de faciliter «l’employabilité» des jeunes non formés en leur apprenant un métier. Rejetant d’un revers de main l’idée selon laquelle le secteur de la formation professionnelle servirait de réceptacle à l’échec scolaire, le ministre indique, au contraire, que de plus en plus de bacheliers et de licenciés viennent y suivre des stages destinés à les intégrer dans des métiers porteurs, à l’exemple de celui de technicien supérieur. Par ailleurs, le ministre a informé qu’en plus des cycles de formation dispensés dans les 1 200 établissements répartis à travers le pays, un plus large intérêt est accordé à la formation par l’apprentissage au sein des entreprises et au niveau des artisans. Il souligne qu’il s’agit d’un mode de formation particulièrement privilégiée dans les pays les plus avancés, auxquels son ministère accorde une place privilégiée, d’autant, précise-t-il, qu’en plus de n’exiger aucune infrastructure particulière, il suscite l’adhésion des agents économiques. Le même responsable a révélé que grâce à un partenariat avec les entreprises, les jeunes formés par elles trouvent beaucoup plus facilement un emploi, «parfois même avant d’avoir terminé leur formation». «Généralement, nos jeunes diplômés trouvent du travail et ils sont tout de suite adaptés.» Pour rappel, le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels a souligné à Blida que «142 conventions de partenariat ont été signées, depuis 2009, par le ministère de la Formation, aboutissant à la formation de 2 300 stagiaires, dont 1 900 au sein d’entreprises du secteur économique public». Finance/Banque/bourse Commerce Coopération LA CHINE DISPOSE DE 4000 MILLIARDS DE DOLLARS DE RÉSERVES DE CHANGES : Ce que Pékin propose à Alger (L’Expression) 15 Après plus de 15 ans d'échanges purement commerciaux, le géant chinois semble être en phase de passer du statut de premier fournisseur, à celui de premier partenaire économique. L'envoyé spécial de la République populaire de Chine pour les questions du Moyen-Orient, Gong Hiaoshen, en visite en Algérie, hier, a déclaré: «Nous sommes prêts pour raffermir la coopération avec l'Algérie à tous les niveaux, surtout au Conseil de sécurité de l'ONU pour assurer une bonne coordination sur les questions sensibles et complexes, surtout les questions palestinienne et libyenne.» Il est cependant utile de rappeler que l'excellence des relations algéro-chinoises remonte à la période de la guerre d'indépendance et depuis la vision politique et économique des deux pays n'a jamais divergé. «C'est la preuve de la profondeur des liens d'amitié traditionnelle entre les deux Etats, car il y a une convergence totale de vues et de positions entre les deux pays, à la lumière des événements survenus sur les scènes régionales et internationales», a-t-il affirmé. Par ailleurs, cette visite viendra consolider un peu plus les relations algéro-chinoises, déjà considérablement appuyées par la dernière visite de l'ambassadeur de Chine Yang Yuanggu, en septembre dernier. Ceci étant, il est utile de rappeler que depuis 2013, la Chine est le premier fournisseur de l'Algérie, avec des échanges commerciaux de l'ordre de 10 milliards de dollars en 2014, sauf que ces deniers n'allaient que dans un sens. Et pour cause, la Chine ne nous achète rien du tout et est loin d'être le premier investisseur en Algérie. Et ce, malgré la présence de 790 entreprises chinoises qui activaient uniquement dans le domaine du bâtiment. Résultats des courses: sur une quinzaine d'années la Chine a contribué à l'explosion de la facture d'importation avec un volume d'environ 12 milliards de dollars de produits importés. Or, le dialogue change de direction depuis la visite du Premier ministre Abdelmalek Sellal en Chine, suivie par la rencontre d'affaires algérochinoise où le président du Conseil pour la promotion de la coopération SudSud de la République populaire de Chine, Lyu Xinhua, est longuement revenu sur l'engagement de la Chine à financer les grands projets d'investissements en Algérie, du fait qu'elle jouit d'une force de frappe de 4000 milliards de dollars de réserves de changes. De son côté, le ministre de l'Industrie et des Mines Abdessalem Bouchouareb a réitéré le souhait de l'Algérie, de voir la participation de la Chine se multiplier, notamment dans le domaine de la production, et des biens et services. Et ce, notamment dans le secteur de l'industrie, l'agriculture et le tourisme. Dans ce sens, M.Bouchouareb avait évoqué les grands projets inscrits dans le cadre du plan quinquennal 2014-2019, en dehors des grandes infrastructures, à 16 savoir, la réalisation du grand port qui sera réalisé à l'est de la ville de Cherchell, le gisement de fer de Gara Djebilet et du manganèse de Béchar. Par ailleurs, le Sommet sino-africain qui s'est tenu en décembre à Johannesburg, est venu consolider l'intention de la Chine à pénétrer en force le marché africain et, de ce fait, le président Xi Jinping, avait annoncé lors de ce sommet que «la Chine a décidé d'octroyer un total de 60 milliards de dollars d'aide financière incluant 5 milliards de prêts à taux zéro et 35 milliards de prêts à taux préférentiels.» Or, actuellement l'Algérie se trouve affectée lourdement par la baisse des prix du pétrole et entrevoit une réelle alternative dans les différentes dispositions financières et économiques avancées par les Chinois. Dans ce sens, et bien que le seul financement chinois demeure celui de la réalisation du grand port, le ministre du Commerce Belaïd Bakhti n'exclut pas de déroger à l'interdiction de l'endettement extérieur, et explique qu'auprès de la Chine cela serait une exception motivée par les taux d'intérêts très bas appliqués par les Chinois et le principe de non-ingérence dans les orientations politique et économique, qu'observe la Chine dans ses relations avec l'Algérie. En somme, après plus de 15 ans d'échanges purement commerciaux, le géant chinois semble être en phase de passer, du statut de premier fournisseur, à celui de premier partenaire économique. Les multiples rencontres et sommets tenus entre les deux pays, ces dernières années témoignent de ce passage, qui ne saurait être bénéfique pour l'Algérie sans l'instauration d'une stratégie efficiente de la diversification de l'économie nationale. Et pour cause, sans un volume de partenariat considérable entre les deux pays, où la Chine s'engage à investir et produire en Algérie, au lieu de commercer uniquement, l'économie nationale en pâtira lourdement, notamment en matière d'importation. Pour les observateurs de la scène économique, c'est plutôt le scénario contraire qui s'entrevoit à travers les dispositions et les annonces faites par la partie chinoise. D'autre part, l'ancienneté et les traditions qui caractérisent les relations des deux pays, ne peuvent augurer que d'un avenir fructueux, d'autant plus que cette relation a toujours eu comme base les intérêts communs des deux économies. Veille Le Prix du billet Aigle Azur moins chers (l’Econews) La compagnie française Aigle Azur a annoncé aujourd’hui, la modification de la marge bénéficiaire accordée aux agences de voyage qui sera ramenée 17 de 3 à 5% à, à peine 0,5%. Une mesure qui se traduire par la baisse du prix des billets sur les vols de cette compagnie. Etant premier concurrent d’Air Algérie pour les vols à destination notamment de la France, Aigle Azure innove en faisant tomber la marge perçue par les agences de voyage afin d’alléger le prix du billet et ce, à partir du début Mars prochain et ce, sans que le prix réel du billet d’avion ne soit revu à la baisse. Aigle azur compte à cet effet, de réduire le taux de commission appliqué sur la vente de tous ses billets en Algérie à 0,5%. «Cette mesure fait suite à une nouvelle politique de commissionnement notifiée officiellement aux agences de voyages en Algérie» a précisé la compagnie dans un communiqué de presse rendu public aujourd’hui. Auparavant, ce taux était négocié par les agences de voyages et la compagnie et variait entre 3 et 5 %, ce qui explique la différence de prix proposés par les agences de voyages. La compagnie Aigle azur a, de la sorte procédé à l’harmonisation de la marge pour toutes les agences de voyage. Un programme marketing intéressant qui devrait rapporter gros pour la compagnie surtout en prévision de la saison estivale dans quelques mois et par la même occasion renforcer ses parts de marché potentiellement porteur. Algérie Télécom : Fermeture demain des agences commerciales pour une opération de maintenance (APS) Les agences commerciales des télécoms (Actels) seront fermées vendredi prochain, en raison d'une opération de maintenance, a annoncé hier Algérie Télécom (AT) dans un communiqué. "Algérie Télécom informe son aimable clientèle que toute les agences commerciales des télécoms (Actels) seront exceptionnellement fermées la journée du vendredi 5 février 2016, en raison d'une opération de maintenance visant à moderniser son système d'information", précise AT. 18