dossier de presse miroir

Transcription

dossier de presse miroir
Sommaire
Présentation
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La pièce
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Note d’intention de l’auteur
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La scénographie
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Les costumes
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La musique
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Fiche technique
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L’auteur, les comédiennes
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Tout spectateur désireux d’assister à la représentation est prié de boire d’une traite.
Présentation
Ecriture et mise en scène : Mélanie Aubert
Scénographie : Mélanie Aubert, Marjorie Lequeux-Delorme
Décors : Marjorie Lequeux-Delorme, Julie Trudget
Lumières : Henryk Prudhomme
Création musicale : Otia
Distribution :
Alice Rey:
Nadia martinez:
Margo Becz:
Ana
Julie
Emilie
Création : Le 12 février 2010 à la maison de la culture de Ris Orangis, Salle Jean Gouin.
Contact compagnie :
Mélanie Aubert : 06 77 74 91 28
Association La fabriquerie : [email protected]
9 avenue Francois Colignon, résidence Mauzac
31200 Toulouse
Identification RNA : W313016788
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Résumé de la
pièce
Trois femmes se rendent à une soirée. Trois femmes
liées par l’amitié et la fraternité. Trois femmes
pourtant bien différentes…
Ana est désespérée. L’homme qu’elle aime en secret part le soir même pour l’Australie.
Elle n’a jamais osé lui avouer sa passion et elle assiste impuissante à son départ. Son amie
Julie, décidée à lui remonter le moral l’invite à une soirée privée exceptionnelle. Elle
convie également Emilie, la sœur aînée et redoutée d’Ana : c’est la première fois
qu’Emilie
abandonne mari et enfants pour s’adonner aux joies de la fête et retrouver des sensations
oubliées depuis bien longtemps.
Mais impossible d’accéder à la fête sans être habillée en accord avec le dress-code de la
soirée. Adieu jean, basket et chaussures basses ! Les voilà toutes les trois vêtues de robes
moulantes qui contrastent avec leur tenue habituelle.
Conflits, combats, complots et jalousies, mais aussi amour et fragilités, nous suivrons ces
trois femmes lors de cette soirée qui ne se déroulera pas tout à fait comme elle était
prévue…
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Note d’intention de l’auteur
Miroirs est ma première pièce de théâtre.
Le sujet de la pièce est né de la rencontre avec trois comédiennes avec qui j’ai travaillé. A
leur contact, peu à peu a germé en moi l’envie de parler des relations complexes qui
peuvent se tisser entre des femmes proches. Et puis cette question : qu’est-ce qu’être
femme aujourd’hui ? C’est ainsi que je me suis mise à écrire.
Regards de femmes
Comment évoquer la féminité dans ce qu’elle a d’universel et de singulier ? Peut-être
justement à travers la pluralité… En observant les femmes qui m’entourent, j’ai été intriguée
par ce qui peut les réunir tout en les différenciant. Ainsi a germé le portrait de trois femmes,
toutes trois épanouies dans leur vie respective que ce soit par l’intellect, par le travail ou par la
vie de mère de famille. Trois femmes que l’on pourrait rencontrer dans la rue, ou que l’on
connait peut-être, une sœur, une mère, une amie.
Mais comment provoquer un réel dialogue entre ces femmes empêtrées dans leur vie
quotidienne ? En créant un événement catalyseur qui va les obliger à tomber le masque de la
civilité pour réellement confronter leurs valeurs respectives. J’ai donc opté pour la
légèreté d’une soirée impromptue entre copines.
Bulles de rires
En effet, sur quel ton traiter un sujet grave ? Devais-je opter pour la noirceur du réalisme ?
Très vite je me suis rendue compte que le choix de l’humour s’imposait, qu’il permettait de
donner une certaine légèreté à la gravité du propos, sans pour autant en effacer la
profondeur, bien au contraire.
L’euphorie et l’alcool aidant, peu à peu les inhibitions s’atténuent et les confidences
affleurent. Cette soirée, c’est une bulle de champagne festive qui éclate inopinément dans
leur vie, libérant cette part d’elles qui ne demande qu’à oublier les affres du quotidien. Mais
dans la liesse, les remarques fusent, et les reproches aussi. A travers le rire, voilà trois
femmes que l’on découvre peu à peu dans toute leur complexité, empêtrées parfois dans
leurs contradictions et leurs ressentiments.
En riant de ces femmes, c’est un peu de lui-même que le spectateur rit, de ce rire salutaire
qui permet de prendre de la distance avec les paradoxes sa propre vie.
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Miroirs
J’ai souvent été frappée par l’omniprésence de l’image dans notre monde moderne. Il m’a
paru soudain évident que le miroir, c’était aussi le reflet que cette société nous renvoie,
dans ce monde peuplé d’écrans et de publicités où toutes les femmes se ressemblent. Sujet O
combien actuel et universel !
Au fur et à mesure de l’écriture, ce titre s’est imposé à moi comme une évidence.
En effet, le miroir, c’est d’abord le reflet que l’on perçoit de nous-mêmes, cette image
parfois déformée par le prisme de notre regard et de nos émotions.
Le miroir implique le regard de l’autre… Le miroir, c’est l’image que l’on donne, et aussi
celle que l’on voudrait donner à l’autre.
Ces trois femmes se retrouvent inopinément en face d’elles-mêmes avec un reflet qu’elles
auraient bien volontiers évité. Car se percevoir à travers les yeux de l’autre, c’est aussi se
regarder soi-même… Et c’est parfois plus dérangeant qu’on ne le voudrait.
« Miroir, mon beau miroir,
dis-moi qui est la plus belle, la plus séduisante, la plus épanouie… »
Cette pièce ne donne pas de solution…
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Décors et scénographie
4 lieux, 3 miroirs, 1 escalier
L’idée du miroir, du reflet devait être omniprésente sur scène. Il fallait que les
personnages soient sans cesse entourés de leur image.
Il fallait également que le décor soit facilement manipulable et adaptable à tout lieu.
C’est pourquoi le décor est simple et parle de lui-même. Il se compose de trois panneaux
d’un mètre quatre vingt sur un mètre vingt montés sur roulettes avec, côté face un grand
miroir, et côté pile une impression numérique représentant un élément du décor (un
guéridon chez Ana, un tableau chez Julie, et un mannequin pour la scène des soldes).
Un vase posé sur un guéridon et nous sommes plongés dans l’univers d’Ana.
A cela s’ajoute un quatrième miroir, non visible, placé au niveau du quatrième mur, dans le
lieu principal de la pièce, où les trois femmes passeront la majeure partie du temps. Ce
miroir imaginaire place les personnages en relation directe avec le public.
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Chez Julie, quand l’essayage vestimentaire vire au drame
Dernier élément essentiel du décor, l’escalier, qui permet d’accéder à la salle où se
déroule la soirée. Comme Emilie et Ana ne sont pas sur la liste des invités, Julie les fait entrer
par la sortie de secours qui donne accès à une sorte de débarras, lieu isolé et glauque où
personne ne passe. C’est justement dans cet endroit que se déroule la pièce. Ainsi, la
présence de l’escalier permet de souligner constamment que ce lieu se situe non pas au
même niveau que la salle de réception, mais bien en contrebas : il fait de l’espace scénique
un « sous-lieu », une antichambre quelque peu sinistre qui contraste avec l’atmosphère
raffinée et festive que l’on perçoit dans la salle voisine.
En contrebas, l’antichambre de la fête.
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Les costumes
On peut classer les costumes en deux catégories distinctes : les vêtements que portent
les trois femmes dans la vie quotidienne et les robes qu’elles mettent pour la soirée. A cette
occasion, Julie choisit de porter une robe ultra sexy et très colorée, afin de ne pas passer
inaperçue ; Ana, quant à elle, revêt une robe léopard et Emilie une robe bleue aux motifs
panthère.
En ce qui concerne Julie, sa tenue correspond parfaitement à son caractère de femme
extravertie et exubérante, ce qui n’est pas du tout le cas pour Ana : sa robe léopard vient
totalement contraster avec sa personnalité de jeune fille timide dont la plus grosse crainte
est d’être remarquée. C’est d’ailleurs ce qui va se passer, au grand désespoir de son amie
Julie, persuadée que c’est elle que les hommes regarderaient.
Ainsi, ces robes, loin d’être de simples accessoires de théâtre, viennent alimenter le
propos de la pièce. Elles sont un véritable élément déclencheur de jalousie et de compétition
entre Julie et Ana, les amies de toujours. Julie ne supporte pas de voir que le regard des
hommes s’attarde davantage sur son amie que sur elle.
Ce vêtement déclenche également chez Ana une prise de conscience inattendue : elle se
rend compte de son pouvoir de séduction, jusqu’ici tapi en elle. Ainsi, lorsqu’un homme
vient ouvertement la séduire, Ana tombe des nues, non sans provoquer chez Julie jalousie et
désespoir.
Quant à Emilie, qui depuis sa maternité a laissé sa féminité de côté au profit de son rôle de
mère, elle découvre finalement le plaisir de porter des robes moulantes et elle se rend
compte petit à petit que la femme qui sommeillait en elle ne demande qu’à réapparaitre.
Si Julie assume parfaitement
l’exubérance de sa tenue…
…ce
n’est pas forcément le cas de tout le monde.
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La musique
Comme l’intrigue se déroule intégralement en marge de la soirée festive, dans une salle
annexe, l’enjeu a consisté à matérialiser cette soirée sans qu’elle soit visible, juste par la
suggestion. Il fallait que le public perçoive d’emblée qu’il s’agissait d’une soirée VIP, avec
une multitude d’invités et une ambiance qui bat son plein.
Pour cela, la musique est omniprésente durant la pièce sans pour autant déranger les
comédiennes et le public. Lorsque les personnages se trouvent dans la sortie de secours, on
entend un bruit sourd qui rappelle celui que l’on perçoit lorsque l’on se trouve à l’extérieur
d’une boite de nuit.
En revanche, lorsque les personnages ouvrent ou ferment la porte qui donne accès au
dance-floor (non visible sur scène), la musique devient beaucoup plus forte juste le temps où
la porte est entrebâillée.
A ces musiques s’ajoutent deux créations originales du groupe Otia*. D’une des
chansons ressort une atmosphère assez sombre, mélancolique, comme un echoes des
sentiments d’Ana au début de la pièce. La seconde, qui correspond au personage de Julie, vient
rappeler son apparence joyeuse et dynamique mais qui cache pourtant une fraglilité d’enfant.
*http://www.myspace.com/otiumusic
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Fiche technique
Plateau :
Ouverture :
Hauteur :
Profondeur :
5 mètres minimum
3 mètres minimum
5 mètres minimum
Le décor peut être adapté selon les dimensions de la salle.
Eclairages :
Nombre de pistes : 20 minimum
Eclairages fixes
Une douche
Face et contre
Son :
Platine CD
Deux enceintes
Informations complémentaires :
Durée du spectacle : 1h
Temps de montage décor : 20 mn
Temps de démontage décor : 20 mn
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L’auteur,les comédiennes
Mélanie AUBERT
Comédienne formée au théâtre école du Kariofole, animé
par Catherine Régula. Sous sadirection elle a joué Lysistrata, une
adaptation de l’œuvre d’Aristophane.
Elle a interprété également le rôle de Claire dans Les
Bonnes de Jean Genet et celui de Claudine dans la pièce George
Dandin, de Molière.
En 2011 elle a mis en scène la pièce Azincourt, de PierreYves Millot pour la compagnie “Pièces à vivre.”
Miroirs est sa première écriture théâtrale.
Margo BECZ
Comédienne formée à l’Atelier d’Art Dramatique de la Scène
sur Saône, près de Lyon, sous la direction de J.R. Robert, puis à
L’Atelier Théâtre et Création “Beautiful Freak Theatre”à Londres,
animé par C. Damblant.
Elle a interprété le role de Camille dans On ne badine pas
avec l’amour, de Musset, Martine dans Le médecin malgrè lui, de
Molière, Olga dans Les mains sales, de Sartre.
Elle a récemment participé à plusieurs court-métrages.
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Nadia MARTINEZ
Comédienne formée lors de différents stages ( stage
d’improvisation, clown, techniques théatrâles ).
Pendant 6 ans elle a fait partie de la compagnie de
l’Eclausoir, et a joué dans la pièce Falstaff’s en folies sous la
direction d’Alain SERRES.
Elle a joué récemment son one man show Nadia Martinez
en Quarantaine à l’Atelier 53 à Mérignac à Bordeaux, et au théâtre
Le Fil à Plomb à Toulouse.
Alice REY
Comédienne formée lors de différents stages
au théâtre Jules Julien entre 2007et 2009, où elle a pratiqué
le mime, le chant, l’improvisation.
Elle a joué le rôle de Juliette dans la pièce Roméo et
Juliette de Shakespeare ainsi que d'autres rôles du répertoire
classique.
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