Mise en Scène : Philippe Lopes Jeu : Charlotte Ruby Conseiller
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Mise en Scène : Philippe Lopes Jeu : Charlotte Ruby Conseiller
Mise en Scène : Philippe Lopes Jeu : Charlotte Ruby Conseiller Artistique : François Siméon Création lumière et Régie : Thierry Pilleul Création musicale : Eric Bonnin « C'est vous, chers adultes, que nous invitons à venir découvrir le théâtre qui se fait pour les enfants. Il ne manque plus que vous. Il existe dans le théâtre pour enfant d'aujourd'hui, des univers très singuliers, des formes d'une exigence artistique rare, bien loin, de l'idée que vous vous faites du théâtre pour les enfants. Ce théâtre là, nous vous invitons à le découvrir d'abord pour vous-même. N'y allez pas pour regarder les enfants. Regardez le spectacle. Mettez-vous devant. Ne restez pas sur les bords. Ce qui intéresse les enfants au théâtre, c'est de regarder les adultes regarder le spectacle. C'est ça qui en donne toute l'importance et qui les pousse à grandir. » (…) Philippe Dorin, Auteur de spectacle Jeune Public Discours de l'auteur à l'occasion de la remise du Molière du meilleur spectacle Jeune public 2008 GENESE DU PROJET En 2012, Cécile Ezquerra de la Ligue de l'Enseignement de la Haute Vienne me confie une mission d'accompagnement de 4 classes au théâtre en prenant comme support le livret Escales en scène édité par la ligue de l'Enseignement. En Parallèle, elle me souffle l'idée d'une création que j'attrape au vol. Une forme légère pouvant se déplacer dans les écoles et qui servirait d'appui et d'illustration à ce travail d'accompagnement. Je décide de créer une forme théâtralisé du « Petit Specta©teur » édité par le TJP-Centre Dramatique National d'Alsace. Ce livre crée par l'équipe du TJP aborde de manière simple, poétique et intelligente la création théâtrale en l'alternant avec l'histoire de Lili qui emmène pour la première fois de sa vie sa maman au théâtre. Après Mam'z'aile qui explorait un langage sensoriel et atypique proche de la danse, ici le texte et le jeu d'acteur sont mis en exergue. Comme un retour à la source de ce que représente le théâtre dans son essence. De plus, ce livre qui est une institution dans le monde du théâtre Jeune Public - un classique du genre - m'emmène de manière concomitante à poursuivre les enjeux de la réflexion théâtrale en direction du jeune public que je mène actuellement (cf descriptif du travail de la cie à la fin du dossier). Après avoir expérimenté en classe une ébauche de représentation du spectacle et suite aux retours de certains programmateurs de la région Limousin, je décide de scinder le spectacle en deux épisodes à la fois complémentaires et malgré tout indépendants et dissociables… - Episode 1 dans la salle de classe, version légère abordant de manière ludique les composantes de la création théâtrale et servant d’approche à l’épisode 2 - Episode 2 au théâtre telle une mise en pratique des éléments abordés dans la salle de classe abordant plus en profondeur l’histoire de Lili et de sa mère avec, en prime, tout les aspects techniques qu’offre le plateau théâtral. Philippe Lopes Metteur en Scène NOTES D'INTENTION Raconter ce qui nous anime, nous les artistes : l'acte de création. Raconter, ne pas montrer. Donner à Imaginer. Voilà tout le pari de ce travail de création à l'attention des enfants des écoles élémentaires qui ont été, vont et iront dans les théâtres découvrir des spectacles, des comédiennes et des comédiens évoluer dans des décors, des marionnettistes animer leurs compagnes de jeu, des chanteurs donner de la voix... apprécier le travail de ce que l'on discerne à peine mais sans qui le spectacle vivant serait amputé de ses jambes : techniciens, administratifs et artistes qui interviennent en amont du spectacle... Le livre Le petit Spectacteur est composé de trois univers : − La relation Lili/sa maman − La représentation théâtrale qu'elles découvrent et les ressentis qui en découlent. − Le fonctionnement de la création (dans la dernière partie du livre). Il s'agit dans le spectacle de créer un univers cohérent où s'imbriquent ces trois dimensions en utilisant les astuces et techniques du spectacle vivant. L'enjeu étant de convoquer ces techniques aux endroits où l'on ne s'y attend le moins. VOYAGE INITIATIQUE : la relation fille/mère L'aventure de Lili est incroyable. Elle, qui aime le théâtre, emmène sa maman au spectacle. Cette dernière qui ne connait pas cet univers appréhende la sortie au théâtre. Les personnages vont être transcendés par l'aventure qu'ils vivront. La mère découvrant le monde du théâtre est bouleversée par ce rite initiatique. Les questionnements qui l'animent amènent le changement chez elle. (N'est-ce pas un des objectifs du spectacle vivant?) La fille devient comédienne en se projetant virtuellement sur le plateau du théâtre. La relation mère/fille est enrichie par cette expérience commune. La cohésion familiale se voit dès lors renforcée. UN MONDE À L'ENVERS Ici les rôles sont inversés. La petite fille accompagne l'adulte dans cette découverte du théâtre. La mère (figure d'habitude référente) se laisse guider. Ce bouleversement permet l'identification du jeune spectateur qui se projette dans le monde adulte où tout est possible (selon lui). Les réactions et comportement de la mère (rapport au pipi avant le spectacle et donc l'infantilisation de l'adulte) est jouissif pour l'enfant. Il n'y voit plus son propre comportement mais retient néanmoins le message. Il faut donc réfléchir au type de jeu pour incarner ces personnages. L'aventure que partagent Lili et sa mère est vécu au présent : dialogue entre les deux personnages, mise à nu de ce que ressent Lili face au spectacle, comportement de sa mère pendant la représentation. La magie théâtrale doit opérer grâce au travail d'intention du jeu comédien interprétant les deux personnages sans évidemment caricaturer l'enfance. Il est hors de question ici de jouer à faire l'enfant. Poussant plus loin, nous pouvons dire que nous sommes dans les codes du conte. Inutile donc de faire semblant. C'est la force des mots dans la bouche du comédien qui fait l'illusion. LE THÉÂTRE DANS LE THÉÂTRE L'histoire de Lili nous permet d'aborder le concept de théâtre dans le théâtre de façon détournée car ici, il n'y a rien à voir. En effet dans l'œuvre rien ne nous indique quel spectacle Lili et sa mère vont voir. Le parti-pris est de ne pas déroger à ce point. Rien ne sera montré non plus du spectacle qu’elles découvrent. Les enfants devront faire confiance à leur imaginaire alors qu'ils sont eux même en situation de spectateur. On ne peut pas rêver plus belle mise en abîme. L'ACTE DE CRÉATION Au fil du spectacle, s'alterneront et s'imbriqueront des évocations propres à la création théâtrale (réflexion en amont de l'équipe artistique, travail de création, comportement du metteur en scène, préparation des comédiens juste avant de jouer...). Afin de ne pas alourdir le propos avec des évocation trop didactiques, mais surtout de ne pas casser la progression dramatique de l'histoire, il s'agira ici d'illustrer ces propos par un genre artistique spécifique : manipulation d'objets, jeu marionnette, travail corporel, chant, magie... encore une fois, les codes sont inversés puisque ces parenthèses (traités de façons didactiques et informatives dans le livre) subissent un traitement artistique, illustrant par là même leurs propos. MAGIE Dans la continuité du travail sur la magie abordé dans Mam'z'aile, la magie sera utilisée dans le spectacle. L'utilisation de la magie dans une narration théâtrale apporte une dimension forte supplémentaire. Elle titille l'imaginaire du spectateur, tout en le perturbant. « Comment cela est-il possible? » SCENOGRAPHIE Un mannequin de couturière servira de point de jeu central aux deux formules du spectacle. Agrémenté d’un parapluie en guise de tête et pouvant accueillir des éléments de lumières, ce mannequin sera à la fois support de jeu pouvant « porter » des accessoires, des costumes et partenaire à part entière de la comédienne en devenant une marionnette, prolongement du corps de la comédienne. LE PETIT SPECTA©TEUR – deux spectacles en un Le spectacle est conçu en 2 parties, pouvant se voir indépendamment l’une de l’autre, mais également complémentaire car la représentation dans la classe prépare la venue au théâtre. JOUER DU THÉÂTRE À L'ÉCOLE – épisode 1 N'est-il pas antinomique que de vouloir créer un spectacle qui parle de la création théâtrale (et par extension de ses besoins vitaux - espace de création adapté aux exigences de la création) dans l'espace de la salle de classe? Toute la problématique du projet ou plutôt sa force réside dans cette dichotomie. La représentation dans la salle de classe plus légère techniquement repose sur l’élément central du dispositif scénographique en axant principalement le message sur le volet didactique de la création théâtrale. Pour appuyer le propos un mannequin de couturière servira de support de jeu à la comédienne qui construira en direct un costume selon la technique du moulage. Cette technique permet sans patron de construire la base d’un vêtement sans passer par l’étape patron (dessin et coupe), en travaillant directement sur le mannequin. La construction en direct de ce vêtement sera l’illustration des différentes étapes de la création de spectacle décrit dans le livre « Le petit Specta©teur ». Coupé des moyens qui facilitent son exécution, cet épisode reposera sur le parallèle entre la réalisation d’un costume et la construction d’un spectacle et sur l'interprétation avec un minimum d'effets techniques tout en sollicitant l’imaginaire des spectateurs et leur capacité de projection. DE L'ÉCOLE AU PLATEAU DU THÉÂTRE – épisode 2 Tel que nous l’avons laissé en salle de classe, nous découvrirons sur le plateau du théâtre le mannequin de couturière ainsi que son costume en cours de création. Le cheminement de Lili la conduit de manière concentrique à se rapprocher du spectacle : chez elle > chemin du théâtre > halle du théâtre > premier rang du gradin > comédienne du spectacle (dans son imaginaire). Parallèlement à ce parcours, l’épisode 2se rapproche d’une forme adaptée au plateau du théâtre. Pour illustrer cette progression nous verrons le costume en cours de réalisation se terminer et habiller la comédienne lorsque Lili se projette dans son imaginaire en tant que comédienne. A d’autres moments, le mannequin pendra vie telle une marionnette nous servant cette fois à appuyer la relation de Lili avec sa mère. Il serait intéressant de détourner le code classique de la manipulation marionettique en injectant dans le jeu un rapport de petite fille qui joue avec sa poupée. Ce jeu illustrerait parfaitement le rôle de Lili dans l’histoire qui devient référente spectatrice par rapport à sa mère. N’oublions pas que les petites filles jouant à la poupée endossent alors le rôle de leur maman. Revue de Presse : théâtre-enfants.com Ouvrez ce petit livre de 64 pages (les auteurs ont "oublié" de mettre les numéros des pages, mais la couverture se déplie et on peut s'en servir comme marque-page: c'est pratique). Il est imprimé sur du joli papier, solide, et qui sent bon. Toutes les pages sont illustrées. Voici Lili, c'est votre guide. Cette petite fille a bien des choses à raconter sur le monde du théâtre. Quand elle a voulu emmener sa mère au spectacle, il a fallu tout lui apprendre: la pauvre n'y connaissait rien. Par exemple qu'il vaut mieux faire pipi avant d'entrer dans la salle. Après, c'est trop tard. Ou bien qu'on n'est pas tenu(e) de confier ses impressions à ses voisins pendant la pièce. Ou encore: il est normal de se sentir un peu ému, voire agité, au moment ou les lumières s'éteignent: on entre dans une autre dimension. Ces usages peuvent sembler élémentaires ou banals à ceux qui les maîtrisent. Mais, pour les auteurs du "Petit spectateur" leur connaissance est une clé, qui ouvre à celui qui l'acquiert la possibilité de comprendre, et d'aimer, le théâtre. Comme tout comportement social, ils peuvent faire l'objet d'un apprentissage. C'est ce qui arrive à la maman de Lili, grâce aux conseils de sa fille, durant sa première représentation. Pour aller plus loin dans l'exploration du lieu, des personnes et des concepts qu'on y rencontre, la seconde partie du livre présente en images les différents métiers et espaces de la scène. L'idée que l'acquisition d'un certain "savoir-vivre ensemble" est à même de libérer la curiosité et le désir d'aller au théâtre, la précision et le choix des informations proposées suffiraient à faire du Petit Spectateur un excellent support pédagogique. Mais il faut ajouter que, grâce aux illustrations d'Anne-Sophie Tschiegg et à une conception graphique remarquable, la lecture du livre offre une première expérience malicieuse et séduisante de ce qu'est un spectacle. Il y a du vécu dans "Le petit spectateur", et c'est cela, sans aucun doute, qui rend possible toute démarche de sensibilisation. Au théâtre, on voit ce qui se passe sur la scène (dans le meilleur des cas), mais pas forcément ce qu'il y a derrière. Le travail des services des relations avec le public est, en général, méconnu... du public. L'histoire du "Petit spectateur" est, à ce titre, exemplaire de ce qu'une utilisation bien comprise de l'environnement intellectuel et artistique d'un Centre Dramatique National peut permettre. Le Petit spectateur est né d'une question posée par les trois responsables des relations avec le public du Théâtre Jeune Public de Strasbourg: "Que peut-on faire pour améliorer l'accueil d'enfants qui ne connaissent pas le spectacle vivant, ni ses codes?" "Ce qui était visé, en premier lieu, c'était le comportement à adopter au théâtre", selon Delphine Verger, l'une d'entre elles. "Il s'agissait, d'autre part, de leur montrer comment une création voit le jour, et de les mettre au contact des différents métiers du spectacle et de son vocabulaire. Ces connaissances sont étudiées en classe avec le livre comme support, puis replacées dans leur contexte lors des visites au théâtre." La conception du livre a été menée en interne. "Il a été élaboré à partir de nos réflexions et de l'expérience acquise dans les ateliers en milieu scolaire que nous organisions depuis des années". De même, l'implication à long terme de la graphiste Anne-Sophie Tschiegg, qui produit régulièrement les affiches et programmes du TJP n,'est pas étrangère à la qualité de l'ouvrage et à la cohérence de son propos. (...) Le livre est paru en 2003, mais la réflexion engagée autour de l'accueil des jeunes spectateurs au TJP ne s'est pas arrêtée depuis lors. Ainsi, pour la saison qui 2007-2008, l'une des deux salles a-t'elle été redécorée "pour en faire un lieu hors du commun", et les enfants sont accueillis par une équipe revêtue de costumes spécialement conçus par une costumière de l'Opéra du Rhin. "Souvent, selon Cécile Flieg, responsable de la communication, les enfants arrivent dans la précipitation et le stress: ils n'ont pas le temps de souffler avant de pénétrer dans la salle. Aussi, avons-nous pensé que la rupture, la surprise provoquée par ces aménagements serait à même de favoriser leur disponibilité, et l'ouverture de leur imaginaire." PHILIPPE LOPES – METTEUR EN SCÈNE, COMÉDIEN Ayant obtenu un baccalauréat option musique, Philippe Lopes entre au Conservatoire de théâtre de Limoges sous la direction de Michel Bruzat. Il suit la formation des Métiers de l'intervention sociale et culturelle mise en place par la compagnie ParOles. Il y reçoit l'enseignement de Thierry Niang, Matho, Marc Antoine Millon, Charles Prolongeau. Il se forme à l'art de la marionnette avec Regina Welk et Morgane Defaix et s'initie au clown auprès de Jean Louis Baille, Lucie Gougat et Pascale Gondebeaud-Sylvander de la Cie Bataclown. Il joue sous la direction de divers metteurs en scène de la région dont Denis Lepage, Martine Panardie, Andrée Eyrolle, Alban Coulaud, Adrien Ledoux. Il crée et dirige avec Alban Coulaud, la compagnie jeunes publics O'Navio Théâtre en 1997 et participe en tant que comédien à diverses création dont « Petit homme et Grande Lune », « Miroir(s) », puis « Mousse et les 26 ». En 1999, il est lauréat d'une bourse à la création émanant de la Fondation Handy-Thomson pour mettre en scène son premier spectacle jeune public « Galiléo Galiléï ». A partir de 2001, Il crée et dirige le Festival Scènes pour la Marmaille (premier festival jeune public en Limousin ) durant quatre saisons au coté d'Alban Coulaud. Il met en scène « Adrian Mole », « En attendant le petit Poucet », « Dessine-moi un A », « Lettre à Olga », « l'Avare », « Mam'z'aile », « un Noël monstrueux ». Sélectionné par l'Office Franco Québécois pour la Jeunesse, il est invité en 2005, au Festival des théâtres des Amériques à Montréal en tant que jeune metteur en scène. La même année, il obtient la médaille de bronze du Ministère de la Jeunesse et des Sports. Parallèlement, il se forme à l’assistanat à la réalisation, à l'écriture de fictions radiophoniques et dirige des ateliers de théâtre. En 2008, alors qu'il s'installe en Creuse, il crée la compagnie En avant Marche avec laquelle il mène des projets théâtraux avec diverses associations de Creuse et du Limousin. Dès lors, il se spécialise dans des projets de création et d'animation à l'attention du monde hospitalier, notamment le Centre de Rééducation André Lalande à Noth en Creuse avec qui le partenariat se fait de plus en plus riche. EN 2011, il imagine le projet FMR - Fais Moi Rêver grâce auquel des personnes atteintes de handicap suite à des accidents intègrent une création théâtrale à visée de réadaptation et de réinsertion professionnelle. Le projet est encore en tournée à ce jour. 2012 sera l'année de sa première participation au Festival Off d'Avignon grâce au spectacle jeune public à partir de 3 ans, Mam'z'aile, qui rencontrera l'approbation des professionnels du Limousin présents sur le Festival. CHARLOTTE RUBY – COMÉDIENNE Charlotte Ruby débute la danse classique et contemporaine à l'âge de 4 ans. Elle étudie le violoncelle et la formation musicale au conservatoire de Guéret depuis l'âge de 8 ans. Sa passion pour la musique baroque l’emmène à jouer avec Jean-Pierre Nouhaud, Jean-Michel Hasler et Philippe Foulon. Lors d’un séjour en Autriche de plusieurs mois, elle intègre l'orchestre symphonique des jeunes de Vienne. Elle fait ses premières armes vocales dans la maîtrise puis le Jeune-Chœur du conservatoire de Limoges, où elle intègre le chœur d'enfants de l'opéra de Limoges pour "Carmen". Toujours dans une dynamique d’expérience artistique, elle participe à des comédies musicales mises en scène par Dominique Desmond. Elle se forme au théâtre et au cinéma lors de stages, de projets avec Aurélia O'leary, Karine Geslin, Nadine Béchade, Philippe Lopes et Fabrice Merlo. Elle rejoint la classe lyrique de Meinard Kraak puis celle de Ellen Van Leer à Vienne, et enfin celle de France Dariz à Paris. Passionnée de comédie musicale, elle suit les cours et stages de Samuel Sené, Vincent Eden et Alyssa Landry. Elle est comédienne dans divers spectacles dans la région Limousin dont « L’avare », « En attendant le petit poucet » mis en scène par Philippe Lopes, et « Morts pour la France » mis en scène de Nadine Béchade. Elle devient en 2011 l'assistante de Philippe Lopes dans la comédie musicale "Un noël monstrueux" inspiré de « L’étrange Noël de Mister Jack » où elle incarne le premier rôle. En 2012, elle est chanteuse-comédienne-danseuse dans le spectacle « Le trésor de Rachi » lors de l’événement Ville en lumières de la ville de Troyes. Elle récidive en 2013 en endossant cette fois le rôle principal dans la nouvelle édition de Ville en Lumière à Troyes « Et Troyes créa la femme ». Elle chante en décembre 2012 le rôle de Clotilde dans l'opéra "Norma" de Bellini mis en scène par Bernard Jourdain. Elle donne une série de concerts soliste autour d’œuvres classiques au Brésil accompagnée par l’orchestre symphonique à Sao Paulo en juin 2013. En octobre 2013 elle intègre la Cie Chouchenko où elle joue sous la direction de Manon Montel dans « Don Juan » de Molière. ERIC BONNIN – COMPOSITEUR Originaire d’Angoulême, Eric Bonnin passe son enfance plongée dans le dessin. Son entourage lui prédit alors sans aucun doute une carrière de dessinateur. Il se passionne pour la sculpture sur bois vers l’âge de 10 ans pour finalement découvrir la musique qu’il ne quittera plus. D’abord autodidacte au piano où il fait ses premières armes en composition, il prend des cours de percussion au conservatoire Gabriel Fauré d’Angoulême. Il s’initie à la guitare et fonde en 1993 un premier groupe pop/rock "Defyk.l.nopiz" dans lequel il tient le rôle de guitare solo, compositeur et arrangeur. L’année d’après, il fonde le groupe rock "ANNA" où il exerce également les fonctions de guitare solo, auteur-compositeur. En 1996, il prend des cours de musique électro-acoustique au conservatoire d'Angoulême et intègre la cie amateur de Danse contemporaine "Lola-tralala" dans laquelle il danse et dont il crée les musiques des spectacles. La même année il crée le son du cours métrage "Fées et Sorcières" réalisé par cette même compagnie. En 1998, il intègre la formation qualifiante aux métiers de l’intervention sociale et culturelle mise en place par la Compagnie Paroles(s) Cette même année, il participe en tant que comédien à la création du spectacle « Soit-disant » pour une cinquantaine de représentations. L’année suivante, il crée la musique du Spectacle « Galiléo Galileï – La révolution des étoiles » de la Cie O’Navio Théâtre mis en scène par Philippe Lopes. Puis, il assure pour la compagnie Paroles les volets technique/régie son/lumière, création/réalisation des décors ainsi que la création musicale. Parallèlement il suit une formation à la MAO (musique assisté par ordinateur). Il renoue avec la musique live en étant recruté par le groupe "SonOfTribe" en tant que guitare solo, composition et arrangements. Il rencontre en 2012 le réalisateur japonais Yuta Arima qui le missionne sur la bande son d’un reportage sur les enfants de Fukushima. Cette collaboration se concrétise avec la création des bandes sons des films « Moulin du verger » et « Hop and love for japan from Paris » Il compose également la musique de la publicité interne « SHISEIDO WHITE LUCENT » pour le groupe de cosmétique japonais Shiseido en 2013. LA COMPAGNIE EN AVANT MARCHE De façon non exhaustive, et dans un soucis esthétique perpétuel et profond, les créations de la compagnie En Avant Marche entendent : - Confronter l'absurde aux thématiques universelles. - Jouer de surprise afin de sans cesse convoquer le questionnement chez le spectateur. - Provoquer chez lui le refus d'être associé à la proposition, la jugeant atypique, absurde où improbable mais jamais choquante ni inconvenante. - Proposer une vision du monde altérée ou sombre afin d'obliger le spectateur à faire acte d'introspection et à se positionner dans la société. - User d'ironie, de subtiles provocations en exposant toujours de manière poétique et décalée des situations de conflits, de doutes et de souffrance humaine. - Être force de propositions sur un territoire spécifique (en particulier le département de la Creuse) en abordant les thématiques qui lui semblent liées (désertification humaine, vieillissement de la population, reconnaissance et appréciation de ses habitants). -Travailler à la rencontre des genres (théâtre, marionnettes, danse contemporaine…) - Encore et toujours, la recherche de formes atypiques. - Raconter, conter, faire rêver et réfléchir avec pertinence et poésie. - Être le miroir du développement de l'enfant, en le transposant à des situations cocasses et inattendues. - Représenter l'enfance sans la singer, jamais ! - Être étrange pour l'adulte. L'inquiéter. - Le dérouter alors que l'enfant hilarise. - S'amuser avec le schéma action/conséquence, inhérent à l'apprentissage. - Rechercher l'universel et amener les questionnements qui font grandir. Surtout les grands... Et enfin trouver la simplicité ...ce qui n'est pas si simple. EN BREF... 2008 - création de la cie – 2 ateliers théâtre pour enfant – 1 atelier théâtre adultes-enfants– 2 accompagnement professionnels en cies amateurs – 1 projet associatif art d'être spectateur – 1 classe théâtre en Lycée. 2009 - 1 atelier théâtre pour enfant – 1 atelier théâtre adultes-enfants – 2 ateliers théâtre en collèges - 2 accompagnement professionnels en cies amateurs – 3 mises en scènes en Compagnies amateurs – 2 classes théâtre en Lycée – 1 projet en centre de rééducation à l'attention des patients - 1 commande de mise en scène Anniversaire associatif autours de textes de Jouhandeau. 2010 - 1 atelier théâtre adultes-enfants – 5 ateliers théâtre en collèges - 2 accompagnement professionnels en cies amateurs – 1 mise en scène en Compagnies amateurs – 1 classe théâtre en Lycée – 1 projet autour des violences en collège. 2011 – 1 projet inter-générationnel - 2 ateliers théâtre pour enfant – 5 ateliers théâtre en collèges - 1 atelier théâtre adultes-enfants– 2 mises en scènes en cies amateurs – 1 atelier théâtre en Lycée – 1 classe théâtre en Lycée – 1 projet autour des incivilités en collège -1 projet en centre de rééducation à l'attention des patients – 1 création projet Éphémère en rapport avec Centre de rééducation de Noth – 1 création professionnelle pour enfant.. La Compagnie a accompagné les structures suivantes dans divers projets de créations et/ou d'animation : Cie Cordes et Compagnie, Théâtr'enfant de Sardent, Fédération départementale de Théâtre de la Creuse, Cie Barouf et Loupiotes, Cie O'Navio Théâtre, Théâtre de l'Union, Les Amis de l'Orgue de Guéret, Musique(s) en Marche, Centre de rééducation fonctionnelle André Lalande de Noth, Cie du Désordre, l'Ensemble Sonacinq, l'association Prise de Step, Maison de retraite de la Souterraine, Conseil des Jeunes de la Souterraine, Conseil des Sages de la Souterraine, les Collèges de Saint Vaury, Bourganeuf, Chatelus-Malvaleix, Aubusson et Bernard de Ventadour à Limoges, Lycées Léonard Limosin à Limoges, Eugène Jamot à Aubusson, Lycée agricole d'Ahun, Ville de Saint Vaury ,Ville de La Souterraine, Centres culturels de la Ville de Limoges, Muriel Richer – Conteuse, Centre Socio-culturel Agora- Bourganeuf. La compagnie est accompagné dans ses projets par la DRAC Limousin, le Conseil régional du Limousin, le Conseil général de la Creuse, les villes de Guéret, Saint-Vaury, La Souterraine, Limoges, L'Agence Régionale de Santé. Compagnie En avant Marche 1 Les Ternes 23320 Bussière Dunoise [email protected] Philippe Lopes 06 74 34 73 38 [email protected]