Organiser un bal n`est pas une science exacte, il faut savoir

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Organiser un bal n`est pas une science exacte, il faut savoir
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19/04/06
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[ PLEINS FEUX SUR… ]
PAR N. LEBEAUPIN
PHOTO MICHEL COMTE
Les bals qu’elle organise s’imposent comme des rendez-vous incontournables.
Sa liste d’invités est très convoitée. Une formule qui plaît à des personnes éprises
de rencontres. À l’image de la princesse Catherine Colonna de Stigliano, sa fondatrice.
Bon sang ne saurait mentir.
Issue dit-on de l’illustre gens Julia
romaine, qui compta au fil des siècles
nombre de généraux, papes, monsignori,
et jusqu’à Jules César lui-même,
Catherine Colonna de Stigliano
est l’héritière d’une incroyable lignée.
Son seul nom aurait pu lui valoir
d’évoluer dans le cercle très fermé
des grands de ce monde. Mais
le mélange des cultures semble lui
avoir tracé une autre voie.
Elle est élève dans une grande école
de commerce quand elle quitte
le campus pour commencer une carrière
dans la publicité, avant de se lancer
dans les parfums. Mais cette « dame
de cœur » ressent le besoin de donner.
D’aider. Catherine Colonna de Stigliano
décide alors de mettre son nom, son
réseau de relations et son énergie
au service des causes qui la touchent :
l’Afrique, la douleur, l’enfance,
les animaux. Voilà comment va naître
dans son esprit l’idée des bals.
Pour réussir dans son entreprise,
la princesse peut s’appuyer sur
un brillant Comité international,
au sein duquel on trouve le prince
Albert de Monaco, Dannii Minogue
ou le prince Félix de Luxembourg.
Et avec le soutien de certaines grandes
maisons de prestige, elle lance le « Bal
de l’Été » à Monaco, et le « Bal des
Étoiles » à Paris. Deux évènements
qui auront tôt fait de s’imposer dans
le calendrier mondain international.
-|TROPIC ATTITUDE 03|
Suivront dès lors d’autres bals tout aussi
prisés à Londres, Marrakech ou Genève.
Catherine Colonna de Stigliano a aussi
le sens et le goût des mélanges.
Ses invités ? Ils sont jeunes, entre 30 et
45 ans. Souvent, ils affichent plusieurs
« Organiser
un bal n’est pas
une science
exacte, il faut
savoir doser. »
nationalités, quand ils ne sont pas de
sang mêlé. Contrairement aux idées
reçues, la fortune n’est pas un critère
d’invitation. Mais il convient toutefois
d’être polyglotte, bien éduqué et ouvert
sur le monde. Et si chaque année
apporte son lot de nouveaux convives,
l’alchimie réussie des mélanges garde
quelque chose de magique et de secret.
« Organiser un bal n’est pas une science
exacte, il faut savoir doser et avoir
de la chance », confie la princesse.
L’ambiance de ces bals féeriques ?
Elle se veut joyeuse, jeune et moderne.
On s’habille « grand soir », robe longue
et smoking, mais aussi tendance, tenue
élégante et sexy. Et on danse jusqu’à
l’aube sur les rythmes d’un DJ
londonien. Le temps d’un week-end,
c’est surtout l’occasion de croiser dans
une même soirée des personnages
que l’on mettrait toute une vie à
rencontrer en parcourant le monde…
« J’aime rencontrer les gens, je n’ai aucun
a priori de race, de culture ou de milieu
social », aime à répéter Catherine
Colonna de Stigliano. Pour preuve,
la large place accordée ces dernières
années à des invités africains ou
antillais : ce sont les top-models
Margareth Lahoussaye-Duvigny,
Mounia ou Rebecca Ayoko, le
champion de taekwondo Pascal Gentil,
ou encore le styliste et danseur Imane
Ayissi, propulsé directeur artistique
des deux derniers « Bals de l’Été ».
Autant d’invités du soleil chez lesquels
elle trouve « une chaleur et une gentillesse
incomparables ». Ces instants magiques
exigent toutefois un travail énorme.
Plusieurs mois sont nécessaires pour
affiner les idées, trouver les sponsors,
mettre en place l’évènement et
coordonner tous les corps de métier.
Mais la récompense est à la hauteur,
dans cette convergence de la fine fleur
d’une nouvelle génération venue des
quatre coins du monde pour partager un
moment d’exception qui s’inscrit hors
du temps. Toutes les contributions sont
bien sûr reversées à des œuvres
caritatives : l’Ordre souverain de Malte
et Douleurs sans frontières. Le prochain
grand rendez-vous de la princesse ?
Le « Bal de l’Été » (du 16 au 18 juin),
qui ouvrira en beauté la saison estivale
à Monaco, sur le thème « Indian
Summer Night ». By invitation only.
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