ria des Pixies excite toujours les fans Erik Truffaz a fait appel à Franz
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ria des Pixies excite toujours les fans Erik Truffaz a fait appel à Franz
28 24 heures | Vendredi 6 juin 2014 29 24 heures | Vendredi 6 juin 2014 Culture&Société Culture Société Gastro Ciné Conso Sortir Les gens Erik Truffaz a fait appel à Franz Treichler pour allumer sa musique d’«avant l’aube» Collection de l’art brut Lucienne Peiry s’envole, des doutes subsistent I l y a un mois, l’annonce du départ de Lucienne Peiry de la Collection de l’art brut a suscité une vague d’inquiétude dans le milieu de ses sympathisants. Le licenciement de celle qui reste, jusqu’en décembre, directrice de la recherche et des relations internationales de l’institution lausannoise – après en avoir été la directrice –, était-il le signe d’une petitesse de vue des autorités? Signait-il le coup d’arrêt de l’ouverture au monde, des acquisitions, du développement du concept initial d’art brut? Le malaise se traduisait en tout cas lundi dernier par une pleine page de courriers des lecteurs dans 24 heures, associant son départ à un repli frileux et réactionnaire sur les acquis historiques de la collection. Si plusieurs observateurs perçoivent dans ces courriers l’activation d’un «réseau Lucienne Peiry», la principale intéressée s’en défend. «La nouvelle a beaucoup circulé, notamment via les réseaux sociaux. Le nombre de réactions était incroyable, j’ai reçu des centaines de SMS, mails, lettres et coups de fil.» La personnification du débat ne permet toutefois pas de cerner tous les défis qui attendent la Collection de l’art brut. Tentative de clarification des enjeux, avec les protagonistes. La personnalité de Lucienne Peiry Les discussions actuelles oublient volontiers le marasme qui, fin 2011, amenait les autorités lausannoises à créer un nouveau poste pour Lucienne Peiry. De directrice de toute l’institution – fonction désormais tenue par Sarah Lombardi –, elle devenait directrice de la recherche et des relations internationales. Ce «placard doré» s’ouvrait alors que sa gestion, notamment des ressources humaines, s’avérait catastrophique, avec plusieurs cas de mobbing et un climat interne délétère. Moins taiseux que Grégoire Junod, alors Prise de hauteur L’Allemand Gustav Mesmer (19031994), l’«Icare du Lautertal», est l’une des figures que Lucienne Peiry met en avant dans son exposition «L’art brut dans le monde». STEFAN HARTMAIER, 1989 GUSTAV MESMER FOUNDATION, KIRCHENTELLINSFURT (ALLEMAGNE) responsable du dossier, le syndic lausannois Daniel Brélaz le confirme aujourd’hui: «Le personnel du musée s’était plaint de sa politique de ressources humaines et il est clair que son évolution professionnelle a partie liée à ces problèmes.» Si le motif officiel invoqué pour se séparer définitivement de Lucienne Peiry est l’abandon d’une politique prioritaire d’acquisitions – l’une de ses occupations principales –, des doutes persistent sur son attitude depuis deux ans. «Il restait des problèmes résiduels, poursuit Daniel Brélaz, mais c’est resté très marginal dans la prise de décision. A 99%, ce n’est pas la cause.» Ses compétences d’historienne de l’art n’ont par contre jamais été mises en cause, bien au contraire. La politique muséale de l’art brut Mardi soir, au Conseil communal, Nicolas Gillard, président du PLR lausannois, a interpellé la Municipalité sur l’éventuel manque d’ambition internationale de la Collection. Sarah Lombardi, actuelle directrice, s’insurge contre cette idée. «Nous n’allons pas nous figer dans notre coquille! Mais, avec désormais plus de 65 000 œuvres, nous ne pouvons plus continuer une politique d’acquisitions aussi dynamique. Dans l’expo permanente, il n’y a de place que pour 700 œuvres. Nous devons nous concentrer sur la richesse unique de la collection d’origine de Dubuffet – une référence mondiale –, mais aussi sur le vivier de premier plan réuni ensuite par Michel Thévoz et Lucienne Peiry.» Le rayonnement international de la Collection passe aussi par là. «L’exposition Morton Bartlett, basée sur une donation de 1996, a été présentée en 2012 au Hamburger Bahnhof de Berlin. Il faut également cesser de percevoir les institutions parentes comme des concurrents, mais comme des partenaires.» Plusieurs collaborations sont en cours. Par ailleurs, le stockage et donc la conservation deviennent des Amazon lance un produit mystère le 18 juin Multimédia Le site spécialisé de la vente en ligne serait sur le point de dévoiler un nouveau smartphone 3D Amazon, le géant américain de la distribution en ligne, a annoncé le lancement, le 18 juin, d’un produit mystère. Selon des sites spécialisés, il pourrait s’agir d’un smartphone. «Joignez-vous au fondateur d’Amazon, Jeff Bezos, pour notre événement de lancement», indique une page spéciale publiée sur le site internet du groupe où journalistes, développeurs et clients peuvent s’inscrire pour demander VC5 Contrôle qualité Jeff Bezos, le fondateur et CEO d’Amazon. GETTY des invitations. Elle mentionne la date du 18 juin et la ville de Seattle, où Amazon a son siège. De l’appareil, en revanche, on n’aperçoit qu’un coin sur la photo qui illustre la page web, semble-t-il le dos, noir, avec le logo Amazon inscrit en gris. Il est aussi hors du cadre de la caméra dans une courte vidéo présentant plusieurs personnes en train de le tester. «Ça bouge avec moi», commente notamment une femme, tandis que plusieurs autres testeurs affirment n’avoir «jamais rien vu de pareil». Plusieurs sites spécialisés émettent l’hypothèse qu’il pourrait s’agir d’un smartphone avec un écran permettant de voir des objets en trois dimensions, sur lequel vante, elle fait un super travail.» Erik ne va pas jusque-là. «Pour moi, la musique contemporaine s’arrête à Ligeti. Le thème principal d’Avant l’aube est d’ailleurs né de son travail pour 2001, l’Odyssée de l’espace. Quand cela devient trop abstrait, pas assez sensuel, je n’y trouve plus mon compte.» Le jazz, la musique classique et l’électronique ont rendez-vous sur Avant l’aube, dernière création d’Erik Truffaz. Le trompettiste, qui présente dimanche sa création au Théâtre du Jorat, s’est pour la deuxième fois mué en compositeur pour grand ensemble (50 musiciens!) avec cette pièce qui enrôle aussi bien des interprètes classiques de Neuchâtel et de Franche-Comté que Franz Treichler. Le chanteur des mythiques Young Gods débarque dans cette aventure en qualité de bidouilleur électronique. La collaboration entre le suave hypnotiseur de pistons et le héros du rock indus était une bonne occasion de faire croiser le fer des souvenirs musicaux à ces deux quinquagénaires. L’électronique Ceux qui suivent les enregistrements de Truffaz depuis longtemps s’attendent à ce qu’il cite la drum’n’bass, source d’inspiration de sa musique des années 1990. «Non, là, j’avais déjà 30 ans! Pour moi, la musique électronique, c’était la découverte de Pierre Henry, sa Messe pour le temps présent.» Franz, aux manettes Le trompettiste et le chanteur des Young Gods se retrouvent sur un projet du souffleur, qui marie grand ensemble et électronique. Portraits musicaux croisés avant leur passage à la Grange sublime Le départ définitif de l’ancienne directrice est planifié à la fin de l’année. Elle présentait hier sa dernière exposition comme responsable au sein de l’institution lausannoise, sur fond de polémique sur l’avenir du musée. Décryptage des enjeux et des défis Boris Senff Concert des spéculations circulent depuis plus d’un an. Amazon est déjà entré avec succès sur le marché des liseuses et tablettes électroniques avec ses gammes Kindle et Kindle Fire. L’entreprise a également lancé il y a quelques mois un boîtier décodeur permettant de regarder sur un téléviseur des contenus vidéo en ligne (Fire TV). Et des rumeurs récurrentes lui prêtent depuis plusieurs années des intentions dans les téléphones. Amazon est réputé pour vendre jusqu’ici ses appareils électroniques avec de faibles marges bénéficiaires, avec l’espoir de se rattraper ensuite sur les achats de contenus numériques par leurs utilisateurs. AFP/JE questions urgentes face à cette masse d’œuvres, parfois fragiles. Daniel Brélaz est conscient de cette priorité et donne cinq ans à la Ville pour trouver une solution. Les infrastructures de la Collection Quatrième musée le plus fréquenté à Lausanne, la Collection de l’art brut pourrait non seulement gagner de la place, mais aussi améliorer son accueil. «Je suis désolée d’être aussi prosaïque, concède Sarah Lombardi, mais deux toilettes pour une fréquentation journalière de 300 personnes en week-end, c’est peu…» La directrice rêve donc d’améliorations, mais aussi d’extension et, plus rapidement, d’un bar et d’un aménagement des alentours du musée, déjà amorcé avec la soirée des Jardins de l’Art Brut (le 5 juillet cette année). Donato Mottini, nouveau président de l’Association des Amis de l’Art Brut, se veut confiant: «Nous allons y arriver en travaillant avec le privé!» Repéré pour vous La romancière qui flingue Céline Minard, 45 ans, vient de décrocher le 40e Prix du livre Inter pour Faillir être flinguée, qui chevauche à la dernière frontière des vastes espaces texans. Ce trophée, décerné par un jury toujours différent, possède un parfum estival qui assure un succès commercial flirtant avec les 100 000 exemplaires. Pour la Française de Rouen, qui aime se la jouer cavalier seul, cette revanche claque après des sélections non abouties dans les prix traditionnels. D’autant que la philosophe culottée, qui s’est déjà aventurée en zone SF, punk ou même manga médiéval, s’attaque ici au western XIXe siècle. Les paysages s’enchevêtrent avec les hommes dans une union rugueuse. Ça sent le scalp et le coyote, le whisky et les filles de joie comme Josiela-Ventouse. Miracle de ce morceau de bravoure flingueur: pas un seul cliché ne ternit l’étoile du shérif. Cécile Lecoultre Faillir être flinguée Céline Minard Ed. Rivages, 336 p. L’Internationaledel’artbrut U L’exposition L’art brut, concept européen, s’applique-t-il de façon universelle? L’exposition «L’art brut dans le monde», vernie hier avec la présence de l’actrice Anouk Grinberg, affirme avec force ce postulat et réunit sept figures que Lucienne Peiry a découvertes ou redécouvertes ces dernières années. Les peintures ivres de couleurs du Brésilien Antonio Roseno de Lima, le théâtre de figures en papier dessiné de la Balinaise Ni Tanjung ou la prolifération de représentations de machines à coudre du Béninois Ezekiel Messou donnent à voir un tour du monde concluant, sorte d’Internationale de l’art brut encore relevée par l’audace graphique du Sicilien Giovanni Bosco. Clou de l’expo, l’Allemand Gustav Mesmer invente des vélos volants et des chaussures à ressorts pour mieux rêver une vie hors de la captivité des asiles où il a passé presque toute sa vie, en Icare moderne d’une ingéniosité à la Vinci. «On comprend son rêve de voler» déclare Lucienne Peiry, ravie de finir son aventure à la Collection de l’art brut par ce «feu d’artifice» qui résume ses recherches et ses voyages. La spécialiste s’envole pour d’autres cieux: des expos et la suite de son livre sur l’art brut chez Flammarion. Lausanne, Collection de l’art brut Jusqu’au dimanche 2 novembre Rens.: 021 315 25 70 www.artbrut.ch L’autre Franz Treichler se rappelle avoir entendu pour la première fois le trompettiste à l’époque du groupe de hip-hop lausannois Silent Majority. «Ce qui remonte à un petit moment…» Mais, au jeu des souvenirs anciens, c’est Erik Truffaz qui remporte la mise: «Quand j’étais ado, j’étais encore dans une fanfare où jouait le père de Bernard Trontin, qui allait devenir le batteur des Young Gods. Alors j’avais des nouvelles de Franz, de ses tournées monstres. Waow, un mec sérieux, la première star genevoise dont j’ai eu vent!» Ils joueront pour la première fois ensemble en 2006 à Bruxelles, et Franz Treichler sera le premier à faire appel au Français en 2012 pour une musique de film. Le classique «En fait, nous avons peut-être déjà joué du classique ensemble dans les années 1970, fabule Erik Truffaz. Il était au Collège Voltaire où je jouais dans l’orchestre. Il a peut-être fait les chœurs!» Franz Treichler a en tout cas pratiqué la guitare classique pour mieux casser du rock, sans guitares! «Mon guitar hero de l’époque, un pote de mon frère, m’avait dit que c’était bon pour la technique, et comme je suis ensuite tombé sur un excellent prof, j’ai continué pendant douze ans…» Les deux compères sont aussi des auditeurs plus qu’occasionnels. «Les symphonies de Schubert m’ennuient, mais j’adore ses quatuors», relève le trompettiste. «J’écoute beaucoup de minimalistes: John Adams, Steve Reich… Cela me ressource, j’y découvre de nouveaux rythmes, des harmonies.» Franz, lui, a des références plus pointues. «En ce moment, j’écoute la compositrice finlandaise Kaija Saariaho. Elle est encore vi- «Nous avons peut-être déjà joué du classique ensemble dans les années 1970!» Erik Truffaz, rêvant de sa jeunesse au Collège Voltaire de Genève electro d’Avant l’aube, n’hésite pas pour citer son trio de tête: «Klaus Schulze, Kraftwerk et Tangerine Dream.» Schulze rappelle de bons souvenirs à Truffaz. «Je fumais des pétards et je me souviens d’un concert où j’étais allé avec ma peau de chèvre.» Le Young God fait le pont avec ses intérêts rock: «Si j’aimais Pink Floyd, c’était parce que c’était rock mais aussi electro, comme toute la scène planante allemande.» Ne soyons pas trop élitaires, Truffaz se souvient aussi avec plaisir de Jean Michel Jarre et de son Oxygène. La pop «J’aime la pop, mais aussi le rock, assure Truffaz. Il y a d’ailleurs des mélodies sucrées dans ce que j’ai fait pour Avant l’aube.» Même amour côté rocker: «J’ai toujours aimé la pop, mais en étant assez exigeant. Dans «pop», il y a pour moi l’étymologie – populaire – mais aussi une pertinence derrière la guimauve. Le meilleur des années 1960 et 1970 faisait passer un message politique ou social sous une apparence anodine, avec parfois une pointe d’expérimental. Pour moi, les inventeurs de la pop sont Kurt Weill et Bertold Brecht.» Et – pop! – le trompettiste d’évoquer encore sa dévotion pour la guitare de Jimi Hendrix. «Un son subversif.» Les premiers albums «Les premiers albums hyperimportants, c’est un copain qui me les avait prêtés», se remémore Truffaz. «Le premier Led Zeppelin et Machine Head, de Deep Purple. Moi qui étais à l’école Joe Dassin d’Europe 1! A partir de là, le monde a changé pour tout le monde. Pour mes parents aussi… Mais le premier acheté était Tijuana Moods, de Mingus, que j’écoute toujours.» Franz Treichler a parfois fait peur vocalement avec les Young Gods. Son album marquant va dans ce sens. «J’étais revenu à la maison avec Meddle, de Pink Floyd. J’étais seul, j’ai monté le son et le premier morceau est One Of These Days, avec cette montée et cette voix terrible qui arrive. J’ai eu tellement peur que je suis sorti de la chambre en courant!» Boris Senff Mézières, Théâtre du Jorat dimanche 8 juin (17 h) Rens.: 021 903 07 55 www.theatredujorat.ch Neuchâtel, Festi’neuch Dimanche 15 juin (14 h 30) Rens.: 032 721 23 88 www.festineuch.ch Erik Truffaz et Franz Treichler, complices d’Avant l’aube. «Il n’est jamais trop star», rigole le chanteur des Young Gods. PATRICK MARTIN A Caribana, la furia des Pixies excite toujours les fans Ingrid St-Pierre annule Festival Mercredi soir, le groupe du chanteur Frank Black a livré une partition énergique et racée, à peine ramollie par quelques titres plus anecdotiques La pluie s’était calmée lorsque, sur le coup des 22 heures, mercredi, le Caribana a allumé sa Grande Scène pour la seconde fois de la soirée. Après la déferlante du groupe espagnol Ska-P – le genre de combo punk coloré idéal pour les concerts de plein air –, les lumières ont viré au blanc, tentative de conférer à l’ensemble un surcroît d’élégance. VC5 En deux mots Contrôle qualité Frank Black, avant-hier à Caribana. OLIVIER VOGELSANG Au premier accord des Pixies, une déflagration entame les tympans. Parfaitement immobiles, comme ils le seront durant toute la prestation, les musiciens font crier leurs instruments. D’entrée de jeu, le ton est donné: en 2014 comme à leurs débuts, il y a vingt-cinq ans, ceux qui avaient annoncé la révolution grunge en alliant un sens inné de la mélodie et du riff le plus lourd, restent des maîtres en matière de rock’n’roll. On a dit du leader et chanteur Frank Black qu’il était trop mou, trop gros, et plus inspiré du tout? A l’entendre depuis les premiers rangs, sa voix semble mal en point. Trop rauque, mal assurée? On recule, circonspect, pour mieux écouter l’ensemble. Lorsque résonne le fameux Caribou, morceau de bravoure écrit en 1987, le résultat est époustouflant. Le chant, puis les hurlements de Frank Black lorsque arrive le refrain, laisse l’assistance bouche bée. Le bonhomme pataud tout là-haut sur l’estrade reste, un quart de siècle après, une bête de scène. S’ensuit une démonstration ébouriffante de maestria. Sur le refrain de Kiss The World, Kiss The Sky, Kiss My Ass, le très punk U-Mass, 23 ans d’âge – presque un petit jeune parmi cette collection de tubes datant tous du siècle dernier –, explose de mille feux. En face de quoi, le tout récent Magda- lena, paru sur l’album Indie Cindy cette année encore, ne manque pas de panache. C’est l’occasion pour la toute nouvelle bassiste, une brunette montée sur talons hauts du nom de Paz Lenchantin, d’exhiber son talent instrumental. Qu’elle a costaud. Contrairement à sa voix, mal aguillée avec le timbre sourd de son patron Frank Black. Lorsque, enfin, résonne Where is My Mind, l’hymne indie rock des années 1990 achève une prestation parfaite, à peine entamée par deux ou trois titres plus folk de moindre importance, des ballades un peu molles casées comme pour meubler au milieu d’un set étincelant de violence électrifiée. Fabrice Gottraux Pully-Québec Malade,IngridSt-Pierre adûrenonceràseproduireàPully. Lasoiréedu8juin(Voirie)estmaintenue avecleseulconcertdessœursBoulay. Celledu10juin(sallecommunalede Paudex)accueilleStéphaneCôté,aucôté desHayBabies. je ww.pully-quebec.ch Voix de détenus Concert L’associationInmatesVoices présenteSlamcesoir(20 h)auZinéma àLausanne.Unecréationmusicale baséesurlestextesd’uncondamné à mort,avecEörsKisfaludy(récitant), JoséphineMailleferetFélixBergeron (musiciens). je Rens.: 079 734 72 49