Le-Metroscope.fr-n-106-janvier-Fevrier-2014
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MAGAZINE BIMESTRIEL DE GRENOBLE-ALPES MÉTROPOLE COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION JANVIER-FÉVRIER 2014 n°106 GRENOBLE-ALPES MÉTROPOLE : 49 communes, 1 destin commun © Création DCOM La Métro Pages 8 à 18 SuperTri : « les héros du tri, c’est vous ! » page 20 Le Baobab, marché de Noël équitable – p. 22 – APASH, la tribu sportive du droit à la différence – p. 26 – Fabrique Métropolitaine : trois temps forts – p. 30-31 Hier - 4/7 Le Nordic day, la charte alimentaire, la réussite éducative, la collection de collections, le pôle métropolitain du Sillon alpin, GIANT, Michel Zorman… Dossier - 8/18 La Métro, 49 communes et 1 destin commun. Actualité/rubriques 19/33 La nouvelle croisade de SuperTri, balade dans le pays vizillois, le Fonds de Participation Intercommunal de la Métro, les écoles à énergie positive, café-restaurant l’Atypik, Pierre Novat et la représentation de la montagne, etc… L’agenda - 36/37 Expositions – concerts – conférences musées – spectacles – théâtre – sports rendez-vous métropolitains. Tribune - 38/39 L’opinion des groupes politiques représentés à la Métro. Le Métroscope. fr, bimestriel d’informations de Grenoble-Alpes Métropole, communauté d’agglomération grenobloise. 3, rue Malakoff – 38 031 Grenoble CEDEX 01. Tel : 04 76 59 59 59 – Télécopie : 04 76 42 33 43 site Internet : www.lametro.fr Téléchargez le Métroscope. fr sur le site en PDF. Directeur de la publication : Marc Baïetto Directeur de l’information : Olivier Renaud Rédacteur-en-chef : Marc Mingat Rédaction : Muriel Emphoux, Nathalie Anula, Marc Mingat Collaborateurs : Emmanuel Chion (responsable site Internet), Richard Gonzalez (Geaster), Denis Michel (studio photo), Philippe Fabre, Karine Conticchio, Églantine Cook (stagiaire collège Fantin-Latour) Conception maquette : Jean-Noël Duru Direction artistique et mise en pages : Alain Carrier Assistante de rédaction/administration : Nadine Bertoncello Impression : imprimerie Rockson (13 340 Rognac) Distribution : ADREXO (38 130 Échirolles) Dépôt légal à parution/distribution toutes boîtes aux lettres. Dépôt en nombre : mairies, équipements d’agglomération. Tirage : 197 000 exemplaires Papier certifié PEFC 70 % issu de gestion durable de la forêt. 2 MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 L’ÉVÈNEMENT Trois présidents réunis sur le stand du SMTC à la Foire Internationale d’automne de Grenoble : Marc Baïetto, Gilbert Biessy et Michel Issindou En 1973, les élus de l’agglomération grenobloise décident le rachat de la SGTE (Société Grenobloise de Transport et d’Entreprise, ex Société Grenobloise de Tramways Électriques) et la création du Syndicat Mixte des Transports en Commun. En 40 années, le réseau de transports urbains est passé de 17 millions de voyages par an à 77 millions. Une augmentation exponentielle due à la structuration forte du réseau (quatre et bientôt cinq lignes de tram, modernisation et réorganisation du réseau bus, avec création entre autres de lignes Chrono, changement des comportements en matière de déplacements, soutien à la multimodalité, parcs - relais, tarification intermodale, agences de mobilité, organisation du service Métrovélos, etc…) et à l’accompagnement environemental et architectural mené en parallèle. Sans oublier l’accessibilité, cheval de bataille du SMTC dès son origine pour l’accès de tous aux services des transports en commun. Dès 1987, la société Alstom créait à la demande de l’agglomération grenobloise le 1er tramway au monde à plancher bas, totalement accessible à tous (personnes à mobilité réduite, poussettes, personnes âgées, etc…). Aujourd’hui, avec la fin prochaine du chantier de la ligne E et la prolongation de la ligne B sur la presqu’île scientifique de Grenoble, le projet d’extension de la ligne A vers Flotibulle à Pont-de-Claix, le SMTC continue d’étoffer le réseau de tramway tout en conduisant de front la réorganisation du réseau bus. Un engagement pour le transport public qui place le réseau de l’agglomération grenobloise, exploité par la Sémitag, dans le peloton de tête des grandes métropoles nationales. MM MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 3 Louis Maisonnat (1973 – 1977) wG ilbert Biessy (1977 – 1985 puis 1995 – 2001) wC harles Descours (1985 – 1995) wC laude Bertrand (2001 – 2008) w Marc Baïetto (2008 – 2010) w Michel Issindou (2010 - …) w © Christian Pédrotti/Terrapublica © Christian Pédrotti/Terrapublica Le SMTC, 40 ans et toujours plein d’allant ! 6 présidents Le tram adhésivé pour les 40 ans du SMTC Accessibilité totale, 1re mondiale L’accessibilité pour tous a été depuis les origines au cœur du réseau TAG. Avec l’arrivée de la ligne A, en 1987, le SMTC frappait un grand coup en inaugurant le 1er tramway à plancher bas. En concertation permanente avec les associations de handicapés et le constructeur Alsthom (avec un H à l’époque !), le tramway grenoblois a été étudié pour permettre l’accès de plain pied depuis les quais. En 1979, est créé le service PMR, transport en minibus dédié aux personnes à mobilité réduite ne pouvant pas emprunter le réseau TAG. Viendra aussi la mise en accessibilité du réseau bus, la mise en place de la palette d’agenouillement… En 2010, le réseau du SMTC était déclaré 100 % accessible ! HIER SPORT © La Métro/Marc Mingat Nordic Day, la saison à fond ! De gauche à droite : José Arias, conseil général, Richard Samuel, préfet de l’Isère, Morad Bachir-Chérif, vice-président de la Métro, Jacques Thiar, conseiller ville de Grenoble, et Daniel Vitte, président de l’association des maires de l’Isère. SOLIDARITÉ Non au gaspillage alimentaire ! pour la saison du ski nordique en Isère. À l’initiative du team « Grenoble-Isère nordique », une animation Ice Biathlon ainsi qu’une grande soirée du nordique ont permis de faire découvrir le ski nordique et le biathlon (ski de fond conjugué à du tir à la carabine sur cible) au plus grand nombre. Outre la présentation des athlètes du team (une vingtaine), la manifestation a également assuré la promotion des domaines nordiques de la région ainsi que la synergie entre le tourisme, le sport, l’économie et les clubs des trois massifs de Belledonne, de Chartreuse et du Vercors. © La Métro/Marc Mingat 16/10. Le département de l’Isère possède désormais sa charte de l’aide alimentaire et de lutte contre le gaspillage. Réunies au siège de la Direction Départementale des Territoires à Grenoble sous l’égide de Richard Samuel, préfet de l’Isère, les institutions iséroises et collectivités territoriales (chambres consulaires, association des maires de l’Isère, conseil général, Métro, ville de Grenoble, associations des femmes élues, etc…), les entreprises (grande distribution, MIN de Grenoble, restauration collective, etc…) et les associations caritatives et d’aide alimentaire ont solennellement lancé la lutte anti-gaspillage dans notre département. Ses grands principes ? réaffirmer et renforcer le réseau de solidarité isérois au bénéfice des requérants à l’aide alimentaire, améliorer l’accès de ces bénéficiaires à des produits de qualité dont des produits frais, faciliter les partenariats entre entreprises et associations et accélérer sur le territoire isérois l’objectif national de réduction du gaspillage alimentaire. 29/11. Lancement réussi à Polesud 4 MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 HIER © La Métro/Marc Mingat Plus d’infos sur le site www.lametro.fr DEVELOPPEMENT DURABLE i-Road bientôt en test dans l’agglo Le Métroscope.fr, c’est un magazine et un site internet couplés. Cet œil grand ouvert vous signale des contenus enrichis sur www.lametro.fr (vidéos, photos, documents à télécharger, etc…). Solidarité, innovation, nature, les 3 priorités de la Métro 04/12. Après un protocole d’accord ratifié en mars 2013, le projet d’expérimentation en autopartage du véhicule électrique i-Road franchit une nouvelle étape. Un accord de coopération a été signé au SIMI à Paris entre tous les partenaires : Toyota (représenté par le n° 2 du groupe en personne, Keiichi Mori), Grenoble-Alpes Métropole, Ville de Grenoble, EDF et Cité lib. Véhicule ultracompact de 50 km d’autonomie, l’i-Road sera expérimenté sur deux sites dans le monde, à Grenoble et à Toyota City (Japon). Le véhicule doit répondre aux besoins de déplacements de courte distance en lien avec les autres modes de transports en commun ou individuel. Le projet prévoit l’expérimentation de 70 véhicules dans les rues de l’agglomération grenobloise à partir de l’automne 2014 et pour trois ans. EC MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 5 Regardez bien ce petit logo. Vous le retrouvez désormais dans nos pages pour signaler des articles faisant référence aux 3 grandes priorités de la Métro pour aménager la ville de demain, la ville “post-carbone” : une agglomération plus solidaire, plus nature et plus innovante. Le logo vous signalera si l’article fait référence à une seule, à deux ou à trois de ces priorités. HIER RÉUSSITE ÉDUCATIVE CULTURE Une collection de collections © La Métro/Nathalie Anula © La Métro/Marc Mingat Rencontres nationales 8/10. Agencée par « Laboratoire », la structure fondée par Maryvonne Arnaud et Philippe Mouillon, qui réalise des installations artistiques à l’échelle urbaine, « Une Collection de collections » a ouvert les journées du patrimoine dans l’agglomération grenobloise. Une sorte de cabinet de curiosités installé en ville, qui rendait hommage aux collectionneurs et à leur passion de l’accumulation. Soutenue par l’office de tourisme, l’université Grenoble-Alpes, les villes de Grenoble, St-Martin-d’Hères et Gières, la Métro, les conseils général et régional et les différents musées et bibliothèques de Grenoble, la manifestation s’est achevée sur le domaine universitaire. Marc Baïetto président de la Métro l’a visitée en compagnie de Bertrand Girard, président de l’Université de Grenoble, et Lise Dumasy, présidente de l’Université Stendhal Grenoble 3. © Thierry Chenu- ville de Grenoble 27-28/11. Au Prisme de Seyssins, les 7es rencontres nationales de la réussite éducative ont abordé l’avenir et les contraintes du plan national lié à cette problématique. Conférences, présentations d’expériences ou d’études, table ronde se sont enchaînés pendant ces deux journées riches d’échanges et d’enseignements auxquelles près de 400 acteurs de la réussite éducative ont participé. L’ouverture officielle des rencontres s’est déroulée en présence de Marc Baïetto, président de la Métro, Michel Baffert, vice-président de la Métro chargé de l’éducation dans le cadre de la politique de la ville et de Frédéric Bourthoumieu, président de l’Anaré (Association nationale des Acteurs de la Réussite Éducative). Les personnalités réunies après la signature de la convention-cadre partenariale. 6 MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 HIER HOMMAGE PROSPECTIVE Michel Zorman au centre universitaire de santé 07/10. Huit intercommunalités (7 communautés d’agglomération de Annecy, Chambéry Métropole, Grenoble-Alpes Métropole, du lac du Bourget, du Pays de Romans, du Pays Voironnais, de Valence sud Rhône-Alpes et la communauté de communes du Grésivaudan) ont décidé de se regrouper pour coordonner leurs politiques au sein d’une association, le pôle métropolitain du sillon alpin. Trois caractéristiques réunissent les huit agglomérations : un lien fort à la montagne, La taille des agglomérations (aucune ne concentre à elle seule l’ensemble des fonctions politiques, économiques, financières, scientifiques, etc.) et l’appartenance à un espace géographique en relation avec trois des plus importantes régions européennes (Rhône-Alpes/Lyon, la partie francophone de la Suisse, le nord de l’Italie/Turin/Milan). Réunis au siège de la Métro à Grenoble, les membres du pôle ont élu Marc Baïetto à la présidence, JeanPaul Bret (président du Pays Voironnais) aux finances et Francis Gimbert (président du Pays du Grésivaudan) au secrétariat. © La Métro/Marc Mingat © La Métro/Mark Buscaïl Sillon Alpin : un pôle métropolitain INNOVATION La Presqu’île avance à pas de GIANT 21/11. Tous les partenaires du projet GIANT (Grenoble Isère Alpes Nano Technologies), le campus d’innovation basé sur la Presqu’île de Grenoble, ont signé à la mairie de Grenoble une convention cadre partenariale. Ce document de référence pour l’ensemble des acteurs (l’État, le CEA, le conseil général, la ville de Grenoble, la Métro, le SMTC, la SEM Innovia, le CNRS, l ‘UJF, Grenoble INP, GEM, l’ESRF, l ‘ILL, l’EMBL, la Caisse des dépôts etc.) propose la mise en œuvre d’un modèle unique d’écoquartier. Un modèle urbain en matière de développement durable, de mobilité, d’accessibilité, de compétitivité, de mixité et d’excellence technologique. MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 7 14/11. Émouvant hommage rendu à Michel Zorman au centre de santé universitaire dont il fut le fondateur et le directeur de 1984 jusqu’à son décès l’an dernier. Chercheur et médecin, Michel Zorman souhaitait que ce centre, le premier créé en France et le plus important en terme d’activité, fournisse aux étudiants une palette complète de services, de la prévention aux soins. Baptisé du nom de son fondateur en présence du personnel, de sa famille, de ses proches et de différentes personnalités, dont Marc Baïetto président de la Métro et Bertrand Girard, président de l’Université Grenoble-Alpes, le centre devrait intégrer de nouveaux locaux courant 2016. DOSSIER GRENOBLE-ALPES MÉTROPOLE : 49 COMMUNES, UN DESTIN COMMUN Dossier réalisé par Muriel Emphoux, Nathalie Anula et Marc Mingat © La Métro/Denis Michel Le 1er janvier 2014, 34 802 nouveaux HABITants vont faire partie de la communauté d’agglomération Grenoble-Alpes Métropole. Des métropolitains qui résident dans les 21 communes qui rejoignent les 28 villes et villages déjà membres de la Métro. Avec 440 466 habitants, le nouvel établissement public de coopération intercommunale devient la onzième agglomération française par sa population. LE MÉTROSCOPE, JOURNAL DE TERRITOIRE Les habitants des 21 nouvelles communes, qui fusionnent avec celles qui font déjà partie de la Métro, vont contribuer à donner une nouvelle dimension et un nouvel élan à la communauté d’agglomération. le Métroscope sera le premier signal de leur appartenance à la nouvelle collectivi- 8 MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 Vue aérienne de Quaix-en-Chartreuse avec à droite le Néron et en fond l’agglomération Grenobloise. té. Ce numéro, daté de 2014 mais distribué quelques jours avant Noël, leur souhaite donc la bienvenue. Il présente, dans la deuxième partie de ce dossier consacré à la fusion des trois territoires, un tour d’horizon succinct des 21 communes sous forme d’une fiche signalétique illustrée. Journal de territoire, le Métroscope privilégie l’actualité institutionnelle de l’agglo- mération, ses projets et ses réalisations. Il ambitionne de rendre compte de cette actualité de manière vivante et variée, dans le cadre des grandes compétences dévolues à GrenobleAlpes Métropole. Maintenant que les habitants du Sud Grenoblois et du Balcon Sud de Chartreuse font désormais partie de la Métro, leurs 21 communes doivent prendre toute MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 9 leur place dans cette nouvelle entité. D’ores et déjà, le Métroscope souhaite la bienvenue à ses nouveaux habitants et ses meilleurs vœux à tous ses lecteurs pour la nouvelle année. MM DOSSIER Sud Grenoblois : 21 communes 31 919 habitants, 220 entreprises industrielles, 6 500 emplois salariés privés (la moitié en production), un environnement préservé, des réserves foncières de qualité, une agriculture maintenue, 500 commerçants et artisans, des sites naturels, historiques et patrimoniaux exceptionnels, le Sud Grenoblois jouit d’atouts considérables. Présentation rapide de ses 21 communes. COMMUNE DE VIZILLE Mairie : 38 220 Vizille Tel : 0476 789 900 courriel : [email protected] site : www.ville-vizille.fr Maire : Lionel Coiffard Superficie totale : 1 051 ha Nombre d’habitants : 7 818 Emplois : 2 369 emplois Surface agricole utile : 52 ha, soit 5 % Surface boisée : 525 ha, soit 49 % Logements : 3 445 habitations principales (+ 294 logements depuis 1999) 49 % de propriétaires Logement sociaux (bailleurs) : 718 Objectifs du PLH : 55 Équipements : Écoles et cantines, collège, lycée, bibliothèques, cinéma, piscine, équipements sportifs (terrains de sports, gymnases), salles associatives, crèche, maison de retraite. POS/PLU : UBetAUb : 0,8 UC : 0, 2à0,6UD : 0,2 à 0,4 et AU a 0,3 pour habitat individuel Zones Urbanisables : environ 52 ha au POS mais 23 % soumis à un risque d’inondation soit un résiduel d’environ 38,5 ha. © DR Vizille Vizille est la commune la plus importante du Sud Grenoblois, elle se distingue à la fois par l’importance de sa population, la concentration de ses services publics ou privés rendus à la population, son attractivité commerciale, mais surtout par son patrimoine historique qu’il n’est plus nécessaire de présenter (Musée de la Révolution française, Domaine départemental). La commune se présente sous la forme de trois entités distinctes : la partie centrale avec son bourg historique et son château ainsi que ses divers quartiers satellites, le Péage de Vizille au sud qui s’est fortement développé ces dernières années, le secteur du Plan en direction d’Uriage. La commune subit des contraintes lourdes (risque d’inondation, risque technologique) mais possède de nombreuses potentialités économiques et touristiques que la collectivité souhaite développer. L’ensemble des projets visent à un renforcement de son rôle de ville centre autant qu’à un réaménagement global des espaces publics. 10 MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 Jarrie COMMUNE DE JARRIE Mairie : 100, montée de la Creuse 38 560 Jarrie Tel : 0476 688 801 courriel : [email protected] site : www.ville-jarrie.fr Maire : Raphaël Guerrero Superficie totale : 1 326 hectares Nombre d’habitants : 3 920 Surface agricole : 452 hectares Exploitants agricoles : 16 dont 5 exploitations de plus de 15 hectares. Écoliers : 410 Collège de Jarrie : 614 élèves © DR La plateforme chimique de Jarrie emploie environ un millier de personnes. Musée de la chimie (scénographie en cours de transformation), zone naturelle de l’étang de Haute-Jarrie, château de Bon Repos. Quelques commerces de proximité. Vaulnaveys-le-Haut Mairie : 584 avenue d’Uriage 38 410 Vaulnaveys-le-Haut Tel : 0476 891 805 courriel : [email protected] site : www.vaulnaveys-le-haut.fr Maire : Jérôme Richard Nombre d’habitants : 3 596 Superficie de la commune : 1 986 hectares COMMUNE DE Vaulnaveys-le-Haut © DR Réserve naturelle et site inscrit du lac Luitel, site inscrit de la Charteuse de Prémol, site classé du lac Achard, arrêté préfectoral de biotope de la tourbière de l’Arselle (la commune intègre les périmètres périphériques de ces sites, mais non les parties centrales des lacs et de la tourbière). 13 hectares du golf sont loués à la Métro. Commerces de proximité, quelques infrastructures liées aux curistes d’Uriage. MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 11 DOSSIER COMMUNE DE Champ-sur-Drac Champ-sur-Drac Mairie : 5 rue Henri Barbusse 38 560 Champ-sur-Drac Tel : 0476 688 857 courriel : [email protected] site : www.ville-champsurdrac.fr Maire : Jacques Nivon Nombre d’habitants : 3 172 Superficie de la commune : 892 hectares © DR Musée, site inscrit (tour, église, maisons), ancienne cité ouvrière des papèteries, Roselière de la Combe, nombreux équipements sportifs. Marché 2 fois par semaine. COMMUNE DE Brié-et-Angonnes Brié-et-Angonnes Mairie : 2 place de l’Église 38 320 Brié-et-Angonnes Tel : 0476 736 335 courriel : [email protected] site : www.brie-et-angonnes.fr Maire : Robert Meyer Nombre d’habitants : 2 460 Superficie de la commune : 970 hectares © DR Commerces, professions de santé, un marché. 12 MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 COMMUNE DE Saint-Georges-de-Commiers Saint-Georges-deCommiers © DR Mairie : rue de la mairie 38 450 Saint-Georges-de-Commiers Tel : 0476 725 719 courriel : [email protected] site : www.st-georges-de-commiers.fr Maire : Norbert Grimoud Nombre d’habitants : 2 147 Superficie de la commune : 1 462 hectares COMMUNE D’ Herbeys Herbeys © DR Mairie : le village 38 320 Herbeys Tel : 0476 736 376 courriel : [email protected] site : www.herbeys.fr Maire : Brigitte Goillot Nombre d’habitants : 1 371 Superficie de la commune : 773 hectares MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 13 DOSSIER COMMUNE DE Champagnier Champagnier © DR Mairie : place de l’Église 38 800 Champagnier Tel : 0476 980 883 – courriel : [email protected] site : www.champagnier.fr Maire : Jean-François Fallet Nombre d’habitants : 1 281 Superficie de la commune : 661 hectares COMMUNE DE Notre-Dame-de-Mésage Notre-Dame-de-Mésage © DR Mairie : la Commanderie 38 220 Notre-dame-de-Mésage Tel : 0476 680 733 – courriel : [email protected] Maire : Tonino Toia Nombre d’habitants : 1 219 Superficie de la commune : 453 hectares COMMUNE DE Vaulnaveys-le-Bas © DR Vaulnaveys-le-Bas 14 Mairie : Les Revols 38 410 Vaulnaveys-le-Bas Tel : 0476 891 821 – courriel : [email protected] site : www.vaulnaveys-le-bas.fr Maire : Jean-Marc Gauthier Nombre d’habitants : 1 206 Superficie de la commune : 1 190 hectares MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 COMMUNE DE Séchilienne Séchilienne © DR Mairie : 196 rue de l’ALS 38 220 Séchilienne Tel : 0476 721 806 – courriel : [email protected] Maire : Gérard Cret Nombre d’habitants : 9 36 Superficie de la commune : 2 045 hectares COMMUNE DE Saint-Pierre-de-Mésage Saint-Pierre-de-Mésage © DR Mairie : rue communale 38 220 Saint-Pierre-de-Mésage Tel : 0476 682 276 – courriel : mairie. [email protected] - site : www.mairiestpierredemesage.fr Maire : Jean-Claude Vayr Nombre d’habitants : 7 30 Superficie de la commune : 703 hectares COMMUNE DE Bresson © DR Bresson MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 15 Mairie : 11 Grande-Rue 38 320 Bresson Tel : 0476 252 661 – courriel : mairie. [email protected] - site : www. village-de-bresson.fr Maire : Michel Rebuffet Nombre d’habitants : 723 Superficie de la commune : 278 hectares DOSSIER COMMUNE DE Notre-Dame-de-Commiers Notre-Dame-de-Commiers © DR Mairie : 1 chemin du Drac 38 450 Notre-Dame-de-Commiers Tel : 0476 726 135 – courriel : [email protected] site : www.notredamedecommiers.fr Maire : Patrick Marron Nombre d’habitants : 488 Superficie de la commune : 548 hectares COMMUNE DE Saint-Barthélémy-de-Séchilienne Saint-Barthélémy-deSéchilienne © DR Mairie : le Village 38 220 Saint-Barthélémy-de-Séchilienne Tel : 0476 721 823 – courriel : [email protected] Maire : Gilles Strappazzon Nombre d’habitants : 477 Superficie de la commune : 1 210 hectares COMMUNE DE Montchaboud Montchaboud © DR Mairie : le Village 38 220 Montchaboud Tel : 0476 682 996 – courriel : [email protected] site : mairie-montchaboud. fr Maire : Magdeleine Fasola Nombre d’habitants : 376 Superficie de la commune : 196 hectares 16 MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 Balcon Sud de Chartreuse : 5 communes Mairie : 38 700 Le Sappey-en-Chartreuse Tel : 0476 888 051 – courriel : [email protected] Site : www.sappey-mairie.fr Maire : Jean Barbet Nombre d’habitants : 1 109 Station village, avec ski alpin (5 remontées mécaniques) et ski de fond en hiver (piste nocturne éclairée). Nombreuses activités et animations, hébergement, restauration, commerces. Artisans et professions libérales. COMMUNE DU Sappey-en-Chartreuse © DR Un massif qui mêle nature préservée et histoire millénaire, des villages authentiques, un environnement exceptionnellement préservé, une beauté paysagère maintes fois plébiscitée, ce territoire attachant mêle ruralité, qualité forestière et espaces touristiques. 18 agriculteurs (vaches allaitantes en majorité, au Sappey, à Quaix et Proveysieux), un apiculteur également chevrier (chèvres angora au Sappey), un chevrier-laitier et un éleveur de daims (MontSt-Martin, lire page 34) tous deux transformateurs en vente directe, ce territoire a conservé une agriculture vivace, au Sappey et à Quaix notamment. Présentation rapide des 5 communes de Chartreuse. Le Sappey-en-Chartreuse COMMUNE DE Quaix-en-Chartreuse Quaix-en-Chartreuse Mairie : 38 950 Quaix-en-Chartreuse Tel : 0476 568 266 – courriel : [email protected] site : www.quaix-en-chartreuse.fr Maire : Pierre Faure Nombre d’habitants : 943 © DR Activité agricole et exploitation de la forêt. Une douzaine d’entreprises artisanales (ébénisterie, secteur tertiaire, BTP, tapissier d’ameublement, etc.), professions libérales, vie associative, foire de Quaix, cross (mai) et fête de la pomme (octobre). MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 17 DOSSIER Proveysieux Mairie : 38 120 Proveysieux Tel : 0476 568 416 courriel : [email protected] Maire : Christiane Raffin Nombre d’habitants : 533 Dix hameaux, col de la Charmette, sentier thématique des peintres (« école de Proveysieux » au XIXe siècle), torrent le Tenaison, quelques commerces (gîtes) et restaurants, professions libérales (paramédical, graphisme, architecture) église romane. COMMUNE DE Proveysieux Sarcenas © DR Mairie : la Place 38 700 Sarcenas Tel : 0476 888 231 – courriel : [email protected] Maire : Paul Garin Nombre d’habitants : 205 Vocation rurale, forestière, résidentielle et touristique. Deux sommets environnants emblématiques : Chamechaude (2 082 m) et La Pinéa (1 771 m). Quatre hameaux principaux : l’Église, Guilletière, le Croz et le Col de Porte. Ce dernier hameau est une petite station de ski (piste et fond) qui connaît un très bon enneigement. Station météo de Météo-France. Trois restaurants dans la commune, départ de magnifiques promenades pédestres (le Charmant Som, etc..), gîtes, chambres d’hôtes. COMMUNE DE © DR Sarcenas Mont-Saint-Martin COMMUNE DE Mairie : 38 120 Mont-Saint-Martin Tel : 0476 561 441 – courriel : [email protected] Maire : Jean-Pierre Villoud Nombre d’Habitants : 93 Le village est situé à 7 580 m d’altitude mais la commune s’étage de 630 m à plus de 1 800 m (Rocher de Chalves). Randonnées pédestres (col des Bannettes, Grande Sure, monastère de Chalais), sentiers découvertes (boucles du Sabot et du Cuchet, sentier des Meulières avec carrière médiévale). Activités agricoles et forestières. Élevage de daims (lire page 34), vente à la ferme (fromages de chèvres et cabris). © DR Mont-Saint-Martin 18 MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 SENTIERS D’AGGLO VIZILLE Le Belvédère de Voir et Savoir © Illustration Thomas Lemot © Philippe Fabre Le château de Vizille : château présidentiel des IIIème et IVe République, l’État cède ce patrimoine au Conseil général de l’Isère en 1972. Le domaine devient au fil du temps un lieu de détente, de partage et de culture : le château abrite le musée de la Révolution Française où est exposé une collection unique d’œuvres d’art en rapport avec cette période. Depuis le parking de « Chantefeuille », le départ de la balade se fait du panneau « porte d’entrée » des promenades et randonnées installé récemment. Prendre la direction de « Vizille ». L’itinéraire chemine bientôt dans les vieilles ruelles du château de Paille, quartier historique construit au pied d’un éperon rocheux fièrement gardé au XIVe siècle par le château du Roy, dont il ne reste que quelques ruines aujourd’hui. À « La Voûte » prendre sur la gauche en passant sous le tunnel, continuer au bord de la D524 jusqu’au pont des Allas. Prendre à droite, suivre le chemin des murs, ces derniers abritent le très beau parc du château de Vizille, jusqu’au croisement « derrière les Murs ». Prendre alors à gauche un chemin assez abrupt, en versant ouest, qui louvoie entre les arbres d’une forêt mixte. 30 minutes plus tard, le belvédère récompense largement l’effort consenti et propose une large vue sur Vizille et la vallée de la Romanche, le Connex et les balcons Est du Vercors. La table d’orientation est là pour décrire précisément le paysage, mais aussi pour décrire quelques éléments important du patrimoine historique local. Notez qu’une table de pique nique rend bien agréable un pique nique à la belle saison. La descente s’effectue par une confortable piste et rejoint, plus bas le GR 549 qui descent du Luitel. A l’intersection « Les Barontes », prendre à gauche en direction de Vizille. Le chemin rejoint MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 19 1 km plus loin le pont des Allas puis, le retour s’effectue par le même chemin qu’à l’aller. En repassant sous le tunnel, il est possible d’aller flâner dans le parc du château de Vizille dont l’entrée se trouve à une centaine de mètres, près de la statue de la Marianne. PF Départ : de Vizille, du parking relais de Chantefeuille (P + R) situé avenue Maurice Thorez. Dénivelé : 400 m Durée : 3 heures Longueur : 7,5 km Balade familiale BRÈVES ACTUALITÉ Grenoble-Vizille : ouverture des inscriptions Après une première édition plébiscitée (2 800 concurrents), le semimarathon Grenoble Vizille reviendra le 6 avril 2014 avec un nouveau visuel et un panel d’épreuves ouvertes à tous. En solo, en duo, en rando ou pour minots, les distances et les formules seront, une fois encore, adaptées à toutes les envies, tous les niveaux et tous les âges ! Fort des 2 800 concurrents réunis l’an dernier, le semi-marathon Grenoble Vizille semble bien parti pour suivre son destin : devenir une grande classique de la course à pied ! Informations et actualités sur le site officiel www.grenoble-vizille. fr Nouvelle campagne Personnes âgées hospitalisées L’association Phares (Personnes Hospitalisées Âgées Réadaptation Écoute et Soutien) s’est créée en 1971 à l’initiative du professeur Robert Hugonot, gériatre. Elle lutte contre la solitude des personnes âgées hospitalisées au CHU de Grenoble. Les bénévoles de l’association interviennent en complémentarité avec le personnel hospitalier dans les cinq services gériatriques qui dépendent du CHU. Phares recrute des bénévoles avec un peu de temps libre pour accompagner, écouter et soutenir les personnes âgées hospitalisées et leur famille. Contact : 0476 765 415 poste 63 910 – 0630 501 642 – [email protected] - www.associationphares.org © La Métro/Nathalie Anula SuperTri félicite les bons trieurs Lancement de la campagne sur le stand SuperTri à la Foire internationale de Grenoble, en compagnie de Catherine Kamowski (viceprésidente Métro à la Collecte des déchets), de Richard (l’un des habitants piégés) et de Marc Baïetto (président de la Métro). Après trois années passées à dispenser ses conseils de tri aux quatre coins de l’agglomération, le super-héros au tempérament de feu revient avec une nouvelle vidéo façon caméra cachée et remercie les habitants de leurs bons gestes de tri. Depuis début novembre, le champion du tri des déchets dans l’agglomération s’affiche sur les camions poubelle aux côtés de Stéphanie, Georges, Loïc, Jean-Yves, Victorine… De véritables habitants qui ont un point commun : avoir été piégés par SuperTri dans une vidéo alors qu’ils triaient correctement leurs déchets. Comme Richard, professeur de lycée : « j’étais à la déchèterie pour me débarrasser d’une vielle gazinière quand SuperTri a surgi de nulle part pour me féliciter. Je dois avouer que je me suis bien marré en voyant ma tête sur un camion poubelle ! Et puis, le développement durable fait partie de mes enseignements donc je me devais de jouer le jeu ». Comme Richard, des milliers d’anonymes trient chaque jour leurs déchets dans l’agglomération et c’est l’ensemble de ces citoyens que la Métro a tenu à remercier au travers de cette nouvelle campagne de communication intitulée « SuperTri te dit merci ». Car depuis que le super-héros masqué a pris son bâton de pèlerin pour sensibiliser les habitants au tri des déchets fin 2010, les efforts réalisés ont porté leurs fruits. En 3 ans, la quantité d’emballages ménagers recyclés a augmenté de 9 % dans l’agglomération, passant de 15 600 tonnes en 2010 à 17 000 tonnes en 2012 soit 42 kg/habitant/an (contre 39 kg en 2010). Côté qualité, on constate également une progression du taux de déchets valorisables dans la poubelle verte “Je trie” (53 % en 2012 contre 51 % en 2010). Des résultats encourageants qui prouvent que chaque habitant peut être acteur du changement et contribue, par de petits gestes quotidiens, à protéger l’environnement. NA Découvrez la nouvelle vidéo de SuperTri sur lametro. fr, sur les réseaux sociaux et sur tous les camions-poubelle de la Métro. 20 MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 SUPERTRI Cordon, pile ou batterie, l’électrique ça se recycle ! Héééé ! les D3E, Déchets d’Équipements Électriques et Électroniques, c’est pas que des frigos, des cuisinières mahousse costaud et des ordis pas très nouveaux. Pense aussi sèche-cheveux, rasoirs électriques, radios, perceuses, jouets à piles ou MP3. Pour eux aussi, le recyclage, c’est à la page. Les D3E, c’est quoi ? Des produits qui fonctionnent à l’électricité quand on les branche ou par électromagnétisme quand on insère des piles. Tu hésites encore ? Pense au logo, la fameuse poubelle barrée, collée sur le produit ou son emballage. Il ne faut donc pas les jeter dans les poubelles, ni verte ni grise. C’est pigé ? Les D3E, du lourd et du léger Il y en a des gros (réfrigérateur, congélateur, climatiseur, lave-vaisselle et lave-linge, four, cuisinière, chauffe-eau, micro-onde, radiateur), des mi-lourds (télévisons, ordinateurs avec moniteur et clavier, tondeuse électrique, aspirateur) et aussi des légers (jouets enfants, appareil photos, perceuse, cafetière, robot ménager, rasoir, sèche-cheveux, téléphone portable ou sans fil, télécopieur, radios, mini-chaîne hifi, station d’accueil MP3,…) Les D3E, les trier c’est classe Quand tu tries, c’est du bonheur pour ceux qui en manquent (grâce à l’économie sociale et solidaire, des employés en insertion rénovent et réparent ce qui peut l’être pour une revente à bas coût à ceux qui en ont besoin). Mais c’est aussi du bonheur pour la planète terre. Recycler des produits qui contiennent parfois des gaz, toujours du fer, du plastique et des composants électroniques constitués de métaux rares et dangereux, c’est fort pour l’environnement. Pour une chic planète, recycler c’est pas bête ! BON À SAVOIR : DEEE : collecte en augmentation Depuis 2007, le tonnage collecté en déchèteries augmente en moyenne de 7,5 % par an. En 2012, ce sont 1 642 tonnes qui ont été réceptionnées, soit 4,06 kg/ an/habitant. La marge de progression reste importante, puisque la quantité globale collectée au niveau national (déchèteries, grandes surfaces, associations) est de 7 kg/an/ hab. © La Métro/Denis Michel DEEE, les lieux de collecte - Les associations (Grenoble Solidarité, Solidura, Emmaüs, Osmose, Secours Populaire, Ozanam, Le Fournil, la Remise, etc…) - Magasins (distributeurs et vendeurs) si on rachète du neuf - Déchèteries Métro (Claix, Domène, Échirolles, Eybens, Gières, Grenoble (Jacquard, Jouhaux, Peupliers), Meylan, Saint-Égrève, SaintMartin-d’Hères, Sassenage, Seyssins) Adresses, horaires et contacts sur www.lametro.fr N° VERT 0 800 500 027 MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 21 LES MARCHÉS DE DÉTAIL LES MARCHÉS DE L’AGGLO © Photos DR © Photos DR Sur les branches de la solidarité © Richard Gonzalez/DR Sophie Martins-Amarelo L’équipe d’organisation. Marché du Baobab, du 5 au 23 décembre, de 11 heures à 19 heures du dimanche au jeudi, de 10 heures à 20 heures du vendredi au samedi. Tram A, bus 3, 13, 16, 31, 32, 33, 34, 41 et 6 020. Entrée libre et gratuite. Grenoble Équitable, espace Vaucanson, 82 rue Anatole France à Grenoble Rendez-vous incontournable des acteurs du commerce bio et équitable, le marché du Baobab prend racine square Docteur Martin à Grenoble. Voyageuse entre l’Amérique Latine, l’Orient et notre territoire, cette 8e édition se déroule du 5 au 23 décembre. Imaginé en 2006 par deux étudiants d’école de commerce, le marché du Baobab est propulsé depuis cinq ans par l’association Grenoble Équitable. Un marché vibrant, généreux et coloré, avec une vingtaine de stands proposant des articles variés, produits alimentaires, vestimentaires et cosmétiques, et des tas d’idées cadeaux aussi originales qu’utiles. Comme l’an passé, l’événement s’ouvre à l’économie sociale et solidaire, représentée par exemple par Artisans du Monde et Artisanat SEL, dont on connaît la vision engagée. Reflet d’un monde chamarré, le marché accueille, parmi des artisans du Pérou, d’Inde ou de Palestine, un atelier du Burkina Faso, Zaam Zoug Bangré, où l’on fabrique, sous l’œil même des passants, des jouets à partir d’objets recyclés. A noter aussi la présence de Couleurs Sensations, acteur d’un tourisme solidaire, qui propose des séjours chez l’habitant et des voyages thématiques. Acheter plus juste Une nouvelle fois, le marché du Baobab donne de la visibilité à des chantiers d’insertion de l’agglomération grenobloise, l’Arche aux Jouets et les Ateliers Marianne, par exemple, structurés au sein du collectif Deuxième Acte, donnent à des personnes en difficulté la possibilité de renouer avec l’emploi. L’idée défendue par ce carrefour de producteurs et fabricants ? « Saisir l’occasion de Noël pour réfléchir à l’acte d’achat, en proposant un autre mode de consommation, à travers une offre peut-être moins diversifiée que dans les grands magasins, mais qualitative et socialement utile », décrypte Sophie Martins-Amarelo, coordinatrice au sein de Grenoble Equitable. R. Gonzalez 22 MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 LOGEMENT PONT-DE-CLAIX Les papèteries 36 logements ont été réhabilités dans les ensembles Belledonne et Beausite (maisons jumelées ou logements collectifs). Isolation thermique dans les combles et en façade, installation de menuiseries PVC double vitrage à occultation, remplacement des couvertures de toit, ont occupé l’essentiel des travaux sur les bâtiments. Dans les logements, la création de sanitaires (Beausite) est allée de pair avec la rénovation du chauffage, assuré maintenant par des chaudières © La Métro/Marc Mingat Racheté en 2007 au papetier Rhodia par Actis, qui finit de réhabiliter deux des trois ensembles résidentiels, le groupe « les Papèteries » achève sa mue. individuelles au gaz (condensation). Dernier changement mais pas des moindres, chaque locataire a obtenu un « crédit embellissement » de 3 000 € par logement. Pour financer cette opération, outre un prêt (CDC) et des fonds propres, Actis a obtenu des concours de l’État, des conseils régional et général, ainsi que de la Métro (807 333 €). FONTAINE L’EHPAD l’Églantine Le nouvel EHPAD, d’une surface de 6 000 m2 (1 500 m2 pour la MAPA actuelle), devrait être livré d’ici 18 mois. La ville de Fontaine, gestionnaire du bâtiment, et l’ARMAPA, association de caisse de retraite de l’ARRCO propriétaire des locaux actuels, se sont assurés des concours importants pour la réalisation de ce nouvel établissement estimé à 16 M€. Notamment ceux des caisses de retraite, du conseil général, de la Métro et de l’ARMAPA, la ville de Fontaine prenant en charge l’aménagement des abords de la résidence. Parmi les points forts du bâtiment, la haute qualité environnementale et l’innovation en matière de soins et d’hébergement, ainsi MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 Les personnalités assistant au scellement de la 1re pierre par Yannick Boulard, maire de Fontaine. que l’augmentation conséquente des capacités d’accueil pour renforcer la viabilité économique. L’établissement comprendra 84 lits dont 28 spécialisés (pathologies type Alzheimer), 4 places en hébergement temporaire, une unité PASA (Pôle d’activités et de soins adaptés) ainsi qu’un accueil de jour (12 lits). 23 © La Métro/Marc Mingat La Maison d’Accueil pour Personnes Âgées l’Églantine va se transformer en Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes. La 1re pierre du nouveau bâtiment, plus moderne et mieux adapté, vient d’être posée. ACTUALITÉ ÉCONOMIE SOCIALE Atypik, de A à K ! © Karine Conticchio/DR Conso Solidaires : le site C’est un café restaurant et bien plus encore. Inauguré récemment, l’Atypik se situe au centre de la rue Très-Cloitre, en lieu et place de l’ancien Mama Di Roma. A découvrir… Dans cette rue en pleine requalification, l’Atypik va devenir incontournable. Accueillant, très joliment agencé, il propose café ou restauration le midi, en salle ou à l’extérieur. Côté cuisine, les produits issus de producteurs locaux sont à la fête et des plats sont systématiquement conçus pour les personnes végétariennes ou intolérantes au gluten. Côté café, l’Atypik veut être un véritable lieu de vie pour tous, quelque soit l’âge et les cultures. Il est possible de se mettre au piano, de feuilleter la presse ou des livres de bibliothèque et de se connecter au réseau Wifi. Expositions et animations parents-enfants nourriront ponctuellement des débats. Ce projet, porté par l’association La compagnie des TED (troubles envahissants du développement) et sa présidente Françoise Ayzac, a été soutenu et salué par de nombreux organismes privés et publics dont la Métro qui lui a attribué un coup de cœur dans le cadre du concours d’idées « Je crée ma boîte » en 2012. La communauté d’agglomération a également reconnu cette réalisation, qui emploie un personnel différent de celui d’un café-restaurant traditionnel, comme projet innovant relevant de l’Economie Sociale et Solidaire. L’Atypik a ouvert L’Atypik, rue Très-Cloître ses portes cet automne 2013 en à Grenoble bénéficiant d’un hébergement en w Lundi, 12 heures-18 heures pépinière d’entreprises. Une cerw Du mardi au vendredi, titude ; ici vous serez réellement 8 h 30-18 heures invité à venir comme vous êtes. Tel: 09 67 33 12 94 Karine Conticchio 24 La plateforme multi-boutiques Conso-Solidaires a récemment mis en ligne deux sites web : www.conso-solidaires.org www.pro.conso-solidaires.org dédiés respectivement aux particuliers et aux acheteurs professionnels. Conso-Solidaires référence l'offre commerciale des entreprises et associations locales qui réinventent les façons de consommer et de produire au service d'une économie plus humaine et respectueuse de l'environnement. Consosolidaires référence et valorise les produits et services qui répondent à des besoins quotidiens des particuliers et des acheteurs professionnels tout en garantissant une origine et une production socialement responsable. Dans l'agglomération grenobloise, près d'une trentaine de boutiques solidaires sont référencées sur le site. Elles relèvent d'un statut ESS (associations, structures d'insertion par l'activité économique, coopératives, mutuelles) ou proposent au minimum 60 % de références labellisées responsables tout en adhérant à un réseau de l'ESS. Conso-Solidaires est une initiative de l'association RhôneAlpesolidaires et de la Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire Rhône-Alpes. Elle est soutenue par l'Agence de valorisation des initiatives socio-économique et le Fonds social Européen, la Région Rhône-Alpes, la Métro et la Ville de Grenoble. La plateforme est animée par la Scop La Péniche en partenariat avec linter-réseaux pour l'insertion par l'activité économique (IRIAE). MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 PLAN AIR CLIMAT Les enfants se penchent sur © Richard Gonzalez/DR la fée électricité L’école Joliot-Curie à Échirolles La classe de CM1 de Catherine Tourniaire Les élèves des écoles primaires de l’agglo participent pour la première fois cette année au défi des Écoles à Énergie Positive, dans le cadre du Plan Air Climat de la Métro, avec l’ALEC (Agence locale de l’énergie et du Climat). Zoom sur le groupe scolaire Joliot-Curie à Échirolles. Dans la classe de CM1 de Catherine Tourniaire, des panneaux fixés sur le tableau illustrent des puits de pétrole et des éoliennes. Cet après-midi-là, les enfants apprennent à distinguer les énergies fossiles des énergies renouvelables et comparent les incidences de leur exploitation sur l’environnement. C’est le volet pédagogique du grand concours dans lequel ils se sont lancés cette année, avec une dizaine d’autres écoles de l’agglo. Véritable projet d’éducation aux économies d’énergie, le défi engage les écoles à diminuer d’au moins 8 % leur consommation par rapport aux années précédentes. Des thermomètres et différents appareils de mesure vont les aider à évaluer l’efficacité de leurs efforts au fil de l’hiver. Objectif citoyen « A partir des actions que l’on aura défini ensemble, nous allons mesurer tout ce qui se passe dans la classe, puis en différents lieux de l’école, en lien avec le service technique de la Ville d’Échirolles », explique Catherine Tourniaire, directrice de Joliot-Curie depuis quatre ans. L’école n’en est pas à son premier projet d’éducation à l’environnement. Avec la LPO par exemple, elle avait permis aux enfants d’apprendre à reconnaître les oiseaux et à les protéger. Avec l’ONF et le Conseil général, les élèves avaient aussi pu découvrir les espaces naturels sensibles. Des animations toujours plébiscitées par les parents : « Ces projets citoyens, comme le défi des écoles à énergie positive, participent d’un même objectif : donner aux enfants les clés du monde de demain », conclut la directrice. R. Gonzalez MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 25 Quatre classes de CM1 et CM2 de l’école participent au défi des Écoles à énergie positive, soit une centaine d’élèves âgés de 9 à 11 ans. Tous ces enfants seront amenés à porter les bons gestes pour économiser l’énergie dans les maternelles, à la cantine… Et pourquoi pas à la maison ? Une prise de responsabilité d’autant plus grande que les professeurs de l’école tiendront compte de leurs avis pour faire avancer certains projets. Défi des écoles à énergie positive : les participants Échirolles-Joliot-Curie (2 CM1 et 2 CM2), Seyssinet-Pariset – Chamrousse (1 CLIS, 1 CE2, 1 CM1, 1 CM2), Sassenage – Rivoire de la Dame (1 CM2), Meylan-Haut-Meylan (1 CE2), Grenoble – Houille Blanche (2 CM1 et 1 CE2/CM1), Poisat- Jean Mermoz (1 CE2/CM1 et 1 CM1/ CM2), soit 15 classes au total. ACTUALITÉ SOLIDARITÉ © La Métro/Marc Mingat © La Métro/Marc Mingat APASH, la tribu sportive qui défend le droit à la différence APASH Née en 2007 au sein de l’Association Sportive du CEA/ST, la commission d’Aide à la Promotion des Activités Sportives pour le Handicap (APASH) propose 12 activités sportives ouvertes aux jeunes handicapés moteurs et intellectuels. Le sport pour faire connaître le droit à la différence et le refus de l’indifférence. Depuis plus de six ans, les indiens d’APASH sont sortis de leur réserve pour ouvrir les sections de l’association sportive du CEA/ST aux pratiques sportives adaptées. Rugby, parapente, ski, voile, golf, équitation, etc…, sans oublier le karting. Sous l’impulsion de Marc Samaille, président de la commission et titulaire du brevet d’État moniteur, l’activité karting a pris son envol en 2008. APASH installe de temps en temps son campement sur le circuit de Crolles. Ni tippee ni signaux de fumées, mais 5 karts biplaces et 28 karts monoplaces, ceux de la section karting de l’AS CEA/ST. Aux commandes, les 50 adhérents de la section, dont 10 handicapés, auxquels se joignent adultes et enfants de clubs et d’associations affiliés au Comité Départemental de Sport Adapté. « L’implication de nombreux bénévoles nous permet d’offrir à ces enfants et jeunes adultes des moments de joie et de tendresse inoubliables » affirme Frédéric Né, chef de projet au CEA et président de l’Association Sportive. Une joie qui se lit sur le visage de ces pilotes différents des autres, mais tout aussi motivés et concentrés pour dompter en conduite solo ou en duo ces engins qui peuvent frôler les 60 km. Dans une odeur d’huile synthétique aux effluves de Ricin, la ronde des minibolides trace la piste des solidarités actives sur le circuit du Grésivaudan. 26 L’Association Sportive du Commissariat à l’Énergie Atomique et de STMicroelectronics Grenoble (AS CEA/ST) a été fondée en 1958 et compte environ 3 000 adhérents à ce jour. APASH est une de ses commissions qui accompagne les sections sportives qui souhaitent intégrer des personnes handicapées dans leurs activités. L’AS CEA/ST est affiliée à la Fédération Française Handisport et à la fédération Française de Sport Adapté. Contact : AS CEA/ ST 04 38 78 39 01 - Courriel : [email protected] - Site : www.apash-asceast.fr Un sentier de la paix pour les indiens d’APASH, heureux d’apporter affection et tendresse grâce à la pratique du sport, sous le signe du bonheur et de la solidarité. MM MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 CITOYENNETÉ Fond de Participation Intercommunal : La Métro soutient les projets citoyens Jinane et Mounia, deux des quatre bénévoles lecture de l’association, procèdent aux dernières répétitions avant que leur public n’arrive. Les histoires seront racontées dans le local chaleureux de l’Amal, au cœur du centre ancien de Grenoble, pour cette séance de fin octobre ; d’habitude c’est à l’extérieur, mais le temps est incertain. Plusieurs ouvrages ont Caméra Club Dauphiné Focus sur l’intergénérationnel Le club de vidéastes amateurs s’est penché sur le lien jeunes-anciens. Leur court métrage a été diffusé fin octobre dans le cadre de la Semaine Bleue. Il y a un monde qui sépare les plus âgés et les plus jeunes de nos sociétés, un monde traversé en quelques années par des révolutions technologiques majeures, un monde dans lequel il devient difficile aux uns de comprendre les autres, et réciproquement. « Il se passe beaucoup de choses dans la ville de Seyssins pour créer du lien entre les enfants et les anciens et c’est ce dont nos caméras ont essayé de témoigner » explique © karine Conticchio/DR Une fois par mois, petits et grands sont invités à découvrir la culture et la langue maghrébine au travers d’histoires enfantines lues par des bénévoles. été choisis, dont L’âne Khâl du célèbre auteur marocain Driss Chraïbi. Ils seront lus alternativement en français et en arabe littéraire ou dialectal. « J’ai envie de transmettre le goût de la lecture et de donner la possibilité à ceux qui le souhaitent de s’ouvrir à d’autres civilisations via les histoires » explique Mounia quand on l’interroge sur son implication bénévole. Jinane, quant à elle, aime l’idée de pousser les français à s’intéresser à des langues qu’ils ne connaissent pas. Inutile en effet de préciser comme nous sommes frileux à apprendre les langues étrangères alors qu’au Maghreb, le multilinguisme est valorisant, il ouvre des perspectives. le Président de l’association, Guy Arnod. Cent-vingt heures de travail plus tard, un court métrage de vingt minutes environ retrace une rencontre entre le Conseil municipal jeune et le Conseil des Sages autour du patrimoine local. Les interrogations des enfants sont nourries par les connaissances de ceux qui ont traversé l’histoire. A l’école primaire Condorcet, un instituteur a invité chaque élève de sa classe à écrire une lettre à une personne âgée résidant en foyer. Une lettre, une vraie, chargée d’engager la discussion lors d’un goûter commun. L’école d’antan, les jeux vidéo mais aussi les livres, entre bibliothèque rose et mangas, ali- MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 D’ailleurs l’association qui cherche à promouvoir la culture maghrébine dans son ensemble, entre musique et danse, propose aussi des cours de langue pour ceux qui voudrait se familiariser avec l’arabe. Karine Conticchio Contacts : Association Amal, 57 av. Maréchal Randon (Tram B, arrêt Notre Dame) 04 76 44 71 14 © karine Conticchio/DR Association Amal Raconte-moi une histoire ! 27 mentent des discussions qui prêtent à sourire. Ce film a le mérite d’immortaliser un souvenir partagé par ceux qui, à Seyssins, sont à chaque bout de la chaîne des générations. Karine Conticchio BRÈVES ACTUALITÉ SPORT Vélo et sécurité routière : la vidéo qui buzze Quel point commun entre un poulet, un camion et un vélo ? Réponse : une vidéo loufoque (et pédagogique !) d’1mn30 pour parler du danger des angles morts, bête noire de la Sécurité routière. Réalisé pour la Métro par le Grenoblois Renaud Marquot, le spot met en évidence la difficulté pour les conducteurs de gros engins de voir les vélos qui roulent devant, derrière, ou à côté d’eux. Le poulet en fera les frais ! On ne vous en dit pas plus… En tous cas, les 98 000 fans de la page Facebook de la Sécurité routière ont visiblement apprécié. > A voir sur www.lametro.fr ou www.metrovelo.fr Repair Café : nouveau courriel Le premier « Répare café » de France, inspiré du modèle néerlandais, à ouvert ses portes depuis quelques mois déjà à Saint-Égrève. Il dispose désormais d’une nouvelle adresse de messagerie (contact@ repaircafesaint-egreve.fr) ainsi qu’un site internet reconfiguré (www.repaircafesaint-egreve.fr). Un Repair Café est un endroit où l’on peut faire réparer des tas d’objets dont la remise en état n’est pas prise en charge par les circuits traditionnels de vente. On évite ainsi le gaspillage, ont fait des économies et on contribue à la sauvegarde de l’environnement. © photo Jonas/DR Le kayak se jette à l’eau Le stade nautique de l’agglomération grenobloise et sa base du pont d’Oxford accueillent un centre universitaire de formation et d’entraînement au Canoë-Kayak. Depuis les exploits de Tony Estanguet, triple champion du monde slalom et triple champion olympique, la pratique du canoë-kayak a le vent en poupe. Grenoble, une des premières villes universitaires de France, ne pouvait rester longtemps sans un centre de haut niveau. C’est chose faite grâce à la volonté de la Ligue Rhône-Alpes et du Comité Départemental Isère de canoë-kayak. Avec deux partenaires locaux, le club Grenoble-Alpes Canoë-Kayak (matériel et moyens logistiques) et l’association Nautic-Sports (locaux et infrastructures), laquelle gère et coordonne l’utilisation de la base nautique du Pont d’Oxford à Grenoble, propriété de la Métro. Grâce à la création du CUFE (Centre Universitaire de Formation et d’Entrainement) il y a un an, quatre étudiants bénéficient d’un cursus aménagé pour s’entraîner dans de bonnes conditions. « Ces athlètes de haut niveau profitent d’entrainements cadrés, structurés sous la tutelle de Claire Landrin », explique Sabine Da Dalt, directrice du Nautic Sports, qui souhaite donner toute sa place au kayak. « C’est aussi une volonté d’équilibre avec l’aviron, autre discipline enseignée ici et qui s’adresse déjà à des jeunes sportifs en classe à horaires aménagés. Il faut donner à chacun la chance d’atteindre le haut niveau ». Dès la rentrée 2014, le canoë-kayak devrait lui aussi permettre aux collégiens et lycéens de l’agglomération grenobloise de se perfectionner par le biais de classes à horaires aménagés. L’enjeu et le challenge sont de taille. Il faudra ouvrir des portes, créer du lien avec le monde de l’éducation et faire valoir le bien-fondé d’un tel projet qui s’appuie sur le potentiel géographique de notre région pour les deux pratiques phares du canoë-kayak : slalom et course en ligne. Un beau défi pour ce sport spectaculaire, dont les athlètes universitaires (Julie Roux, kayak polo, Jonas Lermorvan, slalom, Cléo Lhote, freestyle, Antoine Lopez, freestyle) participeront aux championnats de France universitaires de la discipline au printemps prochain. Karine Conticchio 28 MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 PORTRAIT TÊTE D’AFFICHE Sébastien Chabannes © karine Conticchio/DR © La Métro/Marc Mingat De l’énergie pure au service du hand Sébastien Chabannes (à droite) et son mentor, André Delaunois. A 36 ans, il est le nouveau président du GSMHGUG handball. Un club qu’il compte bien remonter en D1 avec l’aide d’André Delaunois, entraineur incontournable et ami fidèle de ce jeune-homme qui revient de loin… Sébastien Chabannes a joué dans quatre clubs de hand différents en championnat de France. Le sport est son moteur depuis l’enfance. Sauf qu’il y a deux ans, un terrible accident le laisse quasiment tétraplégique. Est-ce un mental d’acier et l’habitude d’être poussé dans ses retranchements par celui qu’il appelle affectueusement Dédé qui vont lui permettre de réaliser ce qu’aucun médecin n’a encore vu en France ? Aujourd’hui, Sébastien marche, conduit et préside désormais ce club qui a magnifiquement orchestré les 10e masters de Handball à Pôle Sud en août dernier. « Cette rencontre réunit les 4 clubs qui jouent la ligue des champions une semaine avant la reprise officielle. C’était ambitieux de l’organiser à Pôle Sud, mais nous avons réussi ! Le bilan est positif en terme d’entrées, de recettes et d’image ». Le Président est fier et partage cette victoire avec les bénévoles de tous âge qui l’ont rendue possible. Il souhaite tirer son club vers le haut et valoriser ce sport qu’il trouve sain et spectaculaire. « Depuis les JO de Barcelone, l’équipe de France est une vraie locomotive. Nous attendons 300 licenciés cette année mais les infrastructures disponibles manquent. Pourtant, pour avancer, nous devons nous entraîner dans des conditions optimales ». Et il sait de quoi il parle… Karine Conticchio MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 29 Jean-Pierre Verjus Conseiller du président de l’INRIA (Institut National de Recherche en Informatique et Automatique), c’est un ardent défenseur de la filière informatique et logicielle de la grande région grenobloise. Sollicité en 2011 puis 2 013 par la Métro, Jean-Pierre Verjus a remis deux rapports où il pointe les potentialités du logiciel dans le creuset grenoblois, où le numérique compte aujourd’hui plus d’emplois que la microélectronique. Grenoble, « ville complète du numérique », doit selon lui valoriser cette compétence mondiale unique. Jean-Pierre Verjus se satisfait donc de la création d’un pole logiciel au sein de Minalogic, le pôle de compétitivité, pour la conception d’objets avec logiciel embarqué, la conception et l’édition de logiciels, d’applications et de services numériques. L’alliance des matériels et du logiciel pour le lancement du programme national « Ambition logicielle » porté nationalement par l’INRIA et localement par Minalogic. CONCERTATION Fabrique Métropolitaine : Le dispositif de la Fabrique Métropolitaine continue son bonhomme de chemin. Le mois dernier, trois événements ont rythmé la réflexion autour de l’avenir de la métropole et de ses enjeux. Une Rencontre métropolitaine, une édition des Ateliers MétroCitoyens et un séminaire Métrolab. 16 novembre Rencontre Métropolitaine (n° 4) : la métropole alpine désirable Sur le thème « Quelles qualités attendre des espaces publics pour mieux les partager ? », la 4e Rencontre Métropolitaine organisée par le Conseil de développement de la Métro s’est déroulée dans l’amphithéâtre de la Maison du tourisme à Grenoble. L’occasion d’entendre le témoignage d’Yves Chalas, professeur à l’Institut d’urbanisme de Grenoble (UPMF) et chercheur à l’UMR Pacte. Pour lui, la ville-nature contemporaine se définie selon les cinq concepts d’interpénétration (grignotage de la nature environnante), de centralité (fréquentation importante), de sensorialité (demande de nature de la part des habitants), de monumentalité (repères urbains naturels) et de vide structurant (espaces non bâtis urbains). Une démonstration de l’importance des représentations et des fonctions des © La Métro/Marc Mingat imaginer l’agglomération demain La rencontre Métropolitaine à la Maison du tourisme de Grenoble. espaces publics et de la place de la nature dans la ville contemporaine. Un travail mis en lumière par Henri Torgue, sociologue et docteur en Études Urbaines, chercheur CNRS au laboratoire CRESSON (espace sonore) à l’École Supérieure d’Architecture de Grenoble. 20 novembre Ateliers MétroCitoyens : les jeunes et l’Europe En partenariat avec l’UPEG (Université Populaire Européenne de Grenoble) et GEM (Grenoble École de Management), cet atelier s’est tenu dans les locaux de l’école, quartier Europole à Grenoble. Après l’atelier (17 heures-19 h 30), qui a mis en évidence les attentes, les incompréhensions et les désirs des jeunes français vis-à-vis de l’Europe, son histoire, ses institutions et sa construction, l’UPEG proposait une conférence (20 heures) consacrée à 30 la connaissance et à la compréhension des actions de l’Union Européenne, ses enjeux et ses réalisations. 21 novembre Séminaire Métrolab (2e) : le bonheur en équation, l’équation du bonheur Deuxième séminaire Métrolab (chercheurs, experts, universitaires, techniciens, élus) consacré à la recherche du bonheur sous toutes ses formes, entre approches individuelles et bien-être collectif. Quelle est sa définition ? Peut-on le mesurer ? Comment comptabiliser les choses qui comptent pour les individus ? le bonheur et le bien-être ont-ils une hiérarchie, des critères objectifs d’appréciation ? Et l’action publique peut-elle influer ou agir sur ces éléments ? Toutes questions que le philosophe Gilles Lipovetsky abordera dans son intervention, MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 INTERVIEW Conso-Solidaires, © Richard Gonzalez qu’on se le dise ! Site : www.conso-solidaires.org © La Métro/Marc Mingat La plate-forme multi-boutiques en ligne www.conso-solidaires.org propose une autre façon de faire ses courses en achetant « responsable ». Découverte avec ses deux coordinatrices Sophie Malichier et Hélène Couvreur, de la coopérative La Péniche, maître d’ouvrage du site. Comment est né le projet Conso Solidaires ? Il s’inscrit dans la continuité de la plate-forme Rhône-Alpes Solidaires, lieu d’échanges d’informations entre les acteurs locaux de l’économie sociale et solidaire. Nous avons imaginé cette plate-forme pour donner une meilleure visibilité aux structures qui proposent des services et des produits respectueux de l’environnement, engagées dans une démarche éthique et qui valorisent le territoire. Gilles Lipovetsky axée sur la société d’hyperconsommation qui s’avère être celle du « bonheur paradoxal ». C’est-à-dire qu’à la jouissance consumériste correspondent anxiétés et dépressions, déceptions affectives et professionnelles. À l’exigence envahissante du bonheur privé répond la montée des insatisfactions et des déceptions. D’autres interventions (Laurent Bègue, professeur de psychologie sociale, Pierre Le Quéau, maître de conférence en sociologie, Liliane Perrin-Bensahel, économiste et directrice adjointe de l’IUG, Adeline Attia, directrice d’UBTrends cabinet d’études et de prospective urbaine, et Raul Magni-Berton, professeur en science politique) ont clôturé cette soirée où les conditions du bonheur ont semblé osciller entre sphère privée et réalisation collective. Que peut-on y trouver ? Conso-Solidaires répond à la sensibilité croissante pour l’achat local. Chacun doit donc savoir ce qu’il y a près de chez lui en termes de produits bio et de services de qualité qui ont du sens, et qui créent de l’emploi au niveau local. Une soixantaine d’acteurs issus de la région Rhône-Alpes s’affichent, et parmi eux une vingtaine de l’agglomération grenobloise. L’objectif est d’atteindre 300 références d’ici un an. Ce qui marche en ce moment : les jouets en bois, les services à la personne, les voyages solidaires, la fourniture d’énergie verte, l’autopartage… Comment ça fonctionne ? Les consommateurs peuvent se servir du site comme d’un annuaire mais aussi comme d’un site de vente en ligne. Les commerçants et les producteurs souscrivent à un abonnement annuel, qui leur permet de créer leur propre page et s’ils le souhaitent d’activer la fonction de vente en ligne. L’affichage dans l’annuaire est gratuit. Il y a bien sûr un objectif d’accompagnement à la professionnalisation des structures. Des évolutions à venir ? Depuis septembre, le site Conso Solidaires offre un nouveau design pour encore mieux valoriser les structures qui s’affichent, pour que le consommateur trouve aussi plus facilement ce qu’il recherche. Et nous venons de mettre en place un deuxième site, celui-là réservé aux acheteurs d’entreprises. Conso Solidaires, c’est aussi un partenaire d’événements et de marchés solidaires. Notre ambition est de nous affirmer en tant qu’outil de développement économique. R. Gonzalez MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 31 PASSION Pierre Novat : © Églantine Cook © Églantine Cook la montagne pour décor Une exposition de plus de 50 illustrations originales est à découvrir Couvent Sainte-Cécile (37 rue Servan à Grenoble) siège des éditions Glénat, jusqu’au 30 janvier 2014. Dans les années soixante, les skieurs étaient livrés à eux mêmes et à leur maigre connaissance des pistes. Pierre Novat fut le premier à entrevoir l’intérêt de créer et de mettre à la disposition du public les plans des domaines skiables. En 1962, après avoir fait les Beaux-Arts de Lyon, Val d’Isère lui propose de réaliser un plan de la station ; mais ce n’est qu’en 1992, après les Jeux d’Albertville, que les demandes abondent. Il devient le premier dessinateur des pistes alpines. Véritable novateur, il a réussi à concevoir une nouvelle manière de voir et représenter les montagnes afin de les rendre plus accessibles. Il les transformait et les redessinait, tout en gardant leur beauté première. Sur ses plans, les sommets devenaient compréhensibles… Il s’affranchissait alors des codes : « le réalisme n’existe pas sur les panoramas de papa. Derrière, au sud, à l’ouest… peu importe. La réalité topographique, il ne s’en préoccupait pas » précise Arthur Novat, fils et successeur du dessinateur. Il n’a d’ailleurs toujours pas été égalé : « un jour, on a donné à un skieur un plan de piste qui n’était pas réalisé par Novat et il s’est perdu » raconte Laurent Belluard, coauteur du livre « Plans des pistes, les domaines skiables de France dessinés par Pierre Novat ». Même le numérique ne le supplante pas et reste un outil de travail : il a encore une faille, ne transmet pas de sentiments, ne « représente » pas l’émotion… Lui savait faire, comme le précise Laurent Belluard : « ses réalisations sont une alchimie remarquable entre efficacité du plan et attractivité pour les skieurs, entre beau et utile ». Artiste ? Lui ne se définissait pas comme tel. Aujourd’hui, la souris a remplacé les crayons, mais ses enfants Véronique et Arthur poursuivent et transmettent cette révolution dans l’art des pistes. Églantine Cook 32 Pendant la rencontre-débat à l’occasion de l’ouverture de l’exposition, de gauche à droite : Frédérique Novat, Laurent Belluard, Arthur Novat, Pascal Kober, animateur de la soirée et rédacteur en chef de l’Alpes, Pierre Lestas, président des Domaines skiables de France, et Philippe Bourdeau, professeur à l’institut de géographie alpine de Grenoble. Comment Pierre Novat travaillait-il ? Pour réaliser ses œuvres, il commençait par parcourir les stations à pied ou à ski, afin de s’imprégner des lieux et de mieux l’inscrire dans ses pensées. Il prenait également des prises de vues aériennes et au sol. Ensuite, débutait la phase de réalisation : il utilisait des calques pour dessiner les lieux, chaque détail devait apparaître : remontées mécaniques, télésièges, restaurants… Ces calques sont maintenant les ébauches les plus révélatrices et impressionnantes de son œuvre. Enfin, il gommait, recoupait, peignait, principalement à l’aérographe, et on découvrait enfin l’incroyable résultat final. MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 FEUILLES D’HIVER Planète miel L’apiculture est multimillénaire, mais elle est aussi universelle. 20 000 espèces d’abeilles sont répertoriées dans le monde, et l’on récolte le miel de la Finlande, au niveau du cercle polaire, en passant par le Sénégal, l’Indonésie, l’Éthiopie, le Maroc, le Yémen, la Tanzanie, et même au sommet des gratte-ciels de New-York et en plein océan, sur l’île d’Ouessant ! Ce livre écrit par des martinérois conjugue leur passion apicole avec les voyages de par le monde et la photographie. Quand l’apiculture se fait humaine et humaniste. Abeilles du monde – Erwan et Sandrine Keraval – 18,50 € - à commander sur www.abeillesdumonde.fr Les Alpes de Doisneau (coffret cartes postales) Vladimir Vasak et Atelier Doisneau – coffret 20 X 20 avec livre cartonné 16 X 19 et 20 tirages 19 X 19 – 22 € Planète alpine Après le succès fou de l’exposition-hommage « Les Alpes de Doisneau » au musée de l’Ancien Évêché à Grenoble, paraît un coffret avec 20 photos tirées à part ainsi qu’un livret. On y retrouve le regard doux et pointu que le grand photographe a su porter sur les Alpes, tour à tour décor spectaculaire de la vie quotidienne ou objet de mises en scènes loufoques ou décalées avec la complicité de son ami Maurice Baquet. Ce coffret prolonge la magie de l’exposition Planètes et système solaire Les enfants sont curieux de tout, encore faut-il pouvoir leur donner les explications nécessaires. Après le succès de son album pour enfants « Le volcan se réveille », l’auteur récidive avec le système solaire. Les quatre enfants, héros de l’ouvrage précédent, profitent des vacances pour voyager dans l’espace… en soucoupe volante ! Planètes du système solaire mais aussi leurs satellites, les étoiles et les astéroïdes, les principales constellations et les grands noms de la conquête spatiale défilent de façon ludique et attrayante. Un docu-fiction joliment illustré pour les cosmonautes en culottes courtes. Planète golfique Ceux qui n’ont jamais joué au golf ne peuvent connaître ce méli-mélo d’exalhtation, de dépit, de colère et d’enthousiasme qui vous emplit le corps et le cœur sur un parcours dans la même après-midi. Avec un humour à l’anglaise et une exubérance à la française, l’auteur-dessinateur, ancien directeur artistique d’une collectivité territoriale et père d’un des meilleurs illustrateurs français de BD, propose un recueil illustré qui fourmille d’anecdotes autant que d’esprit. Un grand moment de détente à glisser entre les clubs de son chariot au moment d’aller taquiner la petite balle blanche alvéolée. Entre 2 swings ! – Christian Kéramidas Éditions Grancher – 11 € Litchi dans l’espace – Jacques-Marie Bardintzeff avec illustrations de Bérengère Delaporte – Éditions Le Pommier – 14,90 €. Planète sommitale Grenobli-cimes – Diverticimes – Éditions Glénat – format 295 X 248 cartonné – 30 € MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 33 Les photographes de l’association DiVertiCimes confient leur regard particulier sur la montagne et sur la région grenobloise à un éditeur. Un beau livre au format à l’italienne où les six « photognards montagraphes » partagent plaisir, objectifs, lumière et frêles silhouettes suspendues au fil ténu d’une corde ou abritées sous un vaste parapluie à la troublante incongruité. Une palanquée des cimes qui apporte un grain de folie et de poésie dans les lumières irisées de l’aurore ou du crépuscule. PASSION COMMUNES MONT-SAINT-MARTIN Gastronomie agricole au menu ! NOYAREY À la ferme-auberge de Namière, une hôtesse vous attend et se fera une joie de vous faire découvrir ses spécialités culinaires… Oui la rareté a un prix : celle d’une ascension à 800 mètres d’altitude sur le balcon sud de la Chartreuse. Mais puisque l’effort est toujours récompensé, après quelques virages en épingle à cheveux, la route vous mène au cœur d’une nature revigorante, loin du tumulte urbain. C’est ici que Anne et Hubert Denat ont hérité il y a plus de vingt ans de terres agricoles qu’ils ont alloué à l’élevage d’un animal rare dans nos contrées : le daim. Un élevage confidentiel d’abord, qui s’élève à 80 têtes depuis que la maîtresse de maison a décidé d’en faire son activité principale. « Le daim est un animal rustique qui s’adapte parfaitement aux conditions locales. Il est autonome et reste dehors quelle que soit la saison. Il faut juste qu’il puisse s’abriter de la pluie ». Rustique et pourtant ! Sa viande, fine et noble, était fréquemment servie à la table du Roi. Anne Denat a donc tout appris des façons de la cuisiner, entre ragoûts, terrines, rillettes, civets ou mijotés. Plats qu’elle et son mari proposent les midis le week-end et, à la demande, aux groupes en semaine. Il est aussi possible de s’arrêter pour le goûter et de repartir avec quelques conserves faites maison. Sans omettre d’aller contempler ces animaux hors du commun dans leur environnement naturel. © Karine Conticchio © DR Une plasticienne dans la force de l’art Son moteur créatif, c’est la machine, sous toutes ses formes, pour toutes ses fonctionnalités. Anne-Laurence Terrasse nous ouvre ses portes, celles de son atelier et de son âme. KC L’atelier occupe un large espace de sa maison. Chaque parcelle de mur porte un tableau aux tonalités lumineuses et chaudes. Les rouges et les oranges incandescents attirent l’œil. Couplés à la puissance du noir, ils jaillissent tels des flammes liquéfiants l’acier. Ici, des robots totem. Là, une série de tableaux acryliques de l’exposition « l’eau monte » où les machines industrielles, tels des fantômes, sont laissées à l’abandon, errant dans des paysages dénués de vie. « J’aime les machines depuis l’enfance. Leurs formes, leurs dégaines, leurs bruits et ce qu’elles incarnent pour l’homme. Il y a une récurrence dans ce que je fais, mais je joue sur les formats, les matières, les tendances. Je plonge dans un style à chaque fois ! » L’artiste s’est largement fait connaître dans l’agglomération, des Ateliers Marianne aux Phosphorescentes, comme enseignante Arts plastiques ou au travers d’expositions. Depuis dix ans, elle se consacre uniquement à la création qu’elle considère vitale, tant le besoin de créer peut jaillir avec force. Une fois par semaine elle donne des cours à des passionnés qui peuvent ici laisser libre cours à leur créativité. Son atelier accueille aussi deux expo-ventes par an durant lesquels elle présente ses nouvelles collections. Contacts : 04 76 75 55 72 - Site : ferme-de-namière.fr Contacts : 06 79 05 85 46 - [email protected] KC 34 MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 GM POISAT Les premiers arceaux à vélo « Métro » Première commune à recevoir les nouveaux arceaux à vélo siglés « Métro », Poisat a vu fleurir une trentaine de ces équipements sur son territoire. Établissements scolaires, centre socio-culturel, mairie, commerces, salles polyvalentes, terminus de la ligne 34, ces arceaux gris portant le logo jaune et noir de la Métro ont été scellés par les équipes de la ville et de la Métro aux emplacements stratégiques de la commune. C’est la première vague d’une installation de plus de 1 000 arceaux sur l’ensemble de l’agglomération grenobloise. MM MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 35 Manuel Laversanne est le permanent de cette radio associative qui rayonne sur l’agglomération depuis 1981. Bientôt à l’antenne, les expériences citoyennes financées par le FPI. Rendez-vous sur la fréquence 97. C’est au cœur du Village Olympique qu’émet cette radio portée par son permanent et près de cinquante bénévoles selon les années. Les programmes y sont éclectiques, entre militantisme, émissions musicales pures, politiques ou sociales. Depuis quelques temps, Manuel Laversanne part, micro à la main, à la rencontre de ceux qui se mobilisent pour réaliser les projets qui leur tiennent à cœur et qui bénéficient du soutien du Fonds de Participation Intercommunal (FPI). « Il se passe des petites choses merveilleuses au sein de l’agglomération, réalisées par des personnes de tous âges, de toute nature et aux disciplines multiples. Elles ont en commun de se faire plaisir et de faire plaisir ». L’idée pour cet homme de radio et de convictions est aussi de faire connaître à chacun le FPI pour qu’émergent d’autres initiatives. « Je milite pour le « possible » La bienveillance et la fraternité sont pour moi des mots qui ont du sens ». Un journal des bonnes nouvelles à suivre le samedi à 11 heures et le mercredi à 17 heures dès le courant du mois de décembre. © La Métro/Marc Mingat © La Métro/Marc Mingat Le 6 octobre dernier, le Sipavag, syndicat qui aménage et valorise les sentiers qui ceinturent l’agglomération grenobloise, organisait sa 28e randonnée au départ et sur les hauteurs de Vaulnaveys-le-Haut. 987 participants inscrits gratuitement ont eu le choix entre trois parcours (6 km, 10 km et 16 km), jalonnés de points de ravitaillement et d’aires de pique-nique. Des parcours ponctués d’animations consacrées au patrimoine historique et naturel local. Grâce notamment à l’association « Patrimoine des Vaulnaveys », qui a présenté l’église de Vaulnaveysle-Haut et l’histoire de la Chartreuse de Prémol. Carole Desplanque, conservatrice de la réserve Naturelle Nationale du Luitel, la 1re créée en France, a également informé les randonneurs au sujet de l’importance et de la riche biodiversité de la réserve. Quant aux « éclaireurs de la nature », un stand d’information présentait les activités de l’association. Pour l’organisation de cette journée de randonnée et de découverte patrimoniale, 74 personnes dont 9 employés Métro, 3 accompagnateurs en moyenne montagne, 52 bénévoles des associations partenaires, 10 scouts dont 3 encadrants et une équipe de sauveteurs-secouristes se sont mobilisés du matin au soir. Tous se sont réunis il y a quelques jours à la salle polyvalente de la commune pour tirer le bilan de cette randonnée et revivre par l’image les meilleurs moments du parcours. © Karine Conticchio GRENOBLE Radio Kaléidoscope : les initiatives heureuses à l’antenne VAULNAVEYS-LE-HAUT Bilan positif pour la 28e randonnée Sipavag AGENDA METRO Vendredis 10 et 17 janvier à 14 heures Grenoble-Alpes Métropole – 3 rue Malakoff – Grenoble Séance publique ouverte à tous Ordre du jour sur www.lametro.fr RUGBY > FCG/ CASTRES (Top 14) Dimanche 29 décembre à 17 heures - Stade des Alpes Billetterie sur fcgrugby. com HOCKEY-SUR-GLACE > Winter Game : Grenoble VS Briançon © Sylvie Chappaz > Conseil communautaire SPECTACLE JEUNE PUBLIC > « Papa est en bas », Théâtre d’objets Lundi 23 décembre à 10 heures et 15 heures - L’autre rive - CLC Eybens (27 rue Victor Hugo) Ce spectacle chocolaté pour les 2-5 ans aborde les thèmes de l’amour, de la différence, de la naissance… au travers d’une rencontre entre une poule et un coq. Réservation au 04 76 62 67 47 ou sur [email protected] SKI NORDIQUE > Foulée Blanche Du 15 au 19 janvier 2014 – Autrans Foulée des jeunes, foulée des enfants, foulée classique… L’événement nordique propose des courses adaptées à tous les âges et tous les niveaux. A ne pas rater dimanche 19 janvier, la célèbre Foulée Blanche, course populaire et conviviale, qui accueillera près de 2 500 participants sur quatre parcours (5, 10, 20 et 42 km), en style classique ou skating. www.lafouleeblanche.com © DR Dimanche 22 décembre à partir de 15 h 30 Stade des Alpes – Grenoble Une rencontre de ligue Magnus en plein air et dans un stade de foot : du jamais vu ! Dimanche 22 décembre, les Brûleurs de Loups affronteront les Diables Rouges de Briançon au stade des Alpes. Pour l’occasion, l’enceinte sportive troquera son tapis végétal contre une arène de glace et de nombreuses animations viendront ponctuer le derby alpin. Spectacle garanti ! www.wintergame.fr 36 MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 SALON > Créativa Du 30 janvier au 2 février Alpexpo – Avenue d’Innsbruck Grenoble - 10 heures-19 heures (nocturne le 31 janvier jusqu’à 21 heures) Broderie, décoration florale, céramique, peinture, cuisine, scrapbooking… Une centaine d’exposants proposent matériel, idées et conseils pour se lancer ou se perfectionner dans un de ces loisirs créatifs. Egalement au programme, des ateliers et animations pour petits et grands. www.creativa-grenoble.com EXPOS > « Plans des pistes » © DR Dessins et panoramas de Pierre Novat. Chapelle du couvent SainteCécile. 37 rue Servan – Grenoble Jusqu’au 30 janvier 2014 9 heures-12 h 30/13 h 30-19 heures Entrée gratuite. Voir article p. 30 RUGBY FÉMININ > France/ Angleterre (Tournoi des VI Nations) MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 © DR © DR Samedi 1er février à 20 h 55 Stade des Alpes - Grenoble Prix d’entrée unique à 8 € A quelques mois de la Coupe du monde féminine de rugby qui aura lieu en France au mois d’août 2014, cette rencontre internationale est l’occasion de promouvoir le sport féminin dans son ensemble. Toute la journée du samedi 1er février sera ainsi dédiée à la femme dans le sport, dans l’entreprise, mais aussi à l’égalité homme/femme. Au programme, des animations et initiations à la pratique sportive sur le parvis du stade des Alpes et dans le parc Paul Mistral (9 heures-15 heures) ainsi que des débats et tables rondes sur le rugby féminin, la mixité de l’encadrement… (16 heures-19 heures). Une soirée réservée aux femmes est également proposée dans les salons du stade avec apéritif, cocktail dinatoire, animation et surprises (40 €). Coup d’envoi du match France/Angleterre à 20 h 55 (rencontre retransmise sur France 4). © CCSTI/Pierre Borghi > « Animalement Vôtre » 37 Exposition-ateliers pour les 3-6 ans CCSTI – La Casemate Place Saint-Laurent - Grenoble Jusqu’au 29 juillet 2014 Comment les animaux se déplacentils ? Que mangent-ils ? Pourquoi ontils 2, 4 et parfois 1 000 pattes ? Cette exposition réalisée par le Pavillon des sciences de Montbéliard permettra aux plus petits de découvrir le monde fascinant des animaux via des jeux tactiles et des jeux de rôle. www.ccsti-grenoble.org Une intercommunalité qui rassemble et respecte Définir un outil de coopération au service des communes, un outil allant dans le sens d’une modernisation de l’action publique territoriale comme de l’amélioration du service rendu à ses habitants, de l’optimisation des moyens et de la maîtrise des coûts, voilà bien la genèse et le sens de l’intercommunalité. L’évolution du cadre de son action au niveau national et, localement, l’élargissement constant de son périmètre interrogent quant à son devenir et au devenir, intimement lié, des communes. Nous devons réaffirmer avec force que la commune est et demeure l’échelon à même d’assurer la proximité que nos concitoyennes et concitoyens sont en droit d’attendre, un échelon qui doit sans aucun doute évoluer, se transformer, s’adapter. Loin des caricatures parfois véhiculées, l’intercommunalité représente une formidable opportunité pour nos communes, celle de renforcer leur(s) capacité(s) à agir en unissant leurs forces afin de répondre à des besoins qui évoluent et d’y répondre à l’échelle territoriale pertinente. L’intercommunalité doit être synonyme de valeur ajoutée, de complémentarité par rapport à l’action de ses communes. Il s’agit là d’impératifs qui nous obligent et doivent nous conduire à faire preuve de pédagogie mais aussi d’exigence, en premier lieu à notre propre égard. Notre territoire sera, demain, plus étendu mais aussi et surtout plus divers. Il en va de même de nos communes, de leurs habitants, renforçant encore la nécessité d’un projet partagé construit avec toutes et tous. C’est la condition indispensable d’une action à la fois utile et légitime, respectant les identités sans les réduire à des particularismes, s’affranchissant d’oppositions qui ne souvent que des postures et capable de souplesse pour porter l’action communautaire là où celle-ci est la plus efficace et nécessaire. En somme, une action qui rassemble et respecte un territoire et une population divers mais en aucun cas condamnés à la division. Les élues et élus du groupe Pour une Agglomération Solidaire, écologique et Citoyenne se joignent à moi pour vous souhaiter une belle et heureuse année 2014. 38 Président du groupe « Métro Alternatives » Sénateur-maire de Domène Pour une liaison ferroviaire à grande vitesse Grenoble/SaintExupéry/Lyon Michel Savin Christophe Ferrari Président du groupe « Pour une Agglomération Solidaire, Ecologique et Citoyenne » Maire de Pont-de-Claix TRIBUNE Notre future intercommunalité devrait devenir en 2015, une Métropole. Mais il ne suffit pas de le décréter pour en assumer le rang. Quelle va être sa place parmi les métropoles nationales ou européennes ? L’agglomération grenobloise, future métropole, doit se poser la question de sa stratégie métropolitaine. Sa taille (450 000 habitants), les fonctions qu’elle concentre, ne lui permettent pas de prétendre, à nos yeux, seule, au rang de métropole de taille européenne en comparaison avec les métropoles d’Aix Marseille ou Lyon (1,4 millions d’hts) ou celles européennes de Barcelone (5 millions d’hts), Milan (3 millions d’hts), Birmingham et Manchester (2,4 millions d’hts) ou même Turin, Naples ou Hambourg, qui bien que n’étant pas des capitales, sont de véritables métropoles européennes. En effet, si l’agglomération grenobloise est réputée pour son pôle scientifique, son rôle économique, politique et financier, mérite quant à lui d’être conforté. Deux options stratégiques s’offrent à notre agglomération, elles orienteront toutes les politiques d’aménagement de notre territoire : - s’intégrer dans le système métropolitain lyonnais, qui est le seul aujourd’hui en France à pouvoir émerger, à terme, à l’échelle européenne ; - être le pivot d’une métropole en réseau à l’échelle du sillon Alpin, de Valence à Annecy. Pour notre part, nous pensons qu’il est important de renforcer les liens avec la Métropole Lyonnaise et nous demandons pour cela l’amélioration de la liaison ferroviaire entre Grenoble et Saint-Exupéry, dans le cadre du contrat de plan Etat/Région (en cours d’élaboration). Ce doit être La priorité car cela permettrait de réduire les temps de parcours vers Lyon et Paris et d’avoir une ouverture sur l’international avec l’aéroport de Saint Exupéry. L’enclavement de la capitale des Alpes handicape clairement son dynamisme économique et sa création d’emplois, évitons qu’une erreur historique ne soit commise. Nous demandons donc l’inscription de la liaison ferroviaire à grande vitesse Grenoble/Saint-Exupéry/Lyon au Contrat de Plan Etat/Région 2014-2020. C’est un élément structurant essentiel au développement et devenir de notre territoire. MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 Dans quelques jours, les 142 conseillers-ères des 3 Établissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI) (Grenoble Alpes Métropole, Communauté de Communes du Sud Grenoblois, Communauté de Communes du Balcon Sud de Chartreuse) siégeront ensemble jusqu’aux prochaines échéances électorales. Pendant cette période « transitoire », le nouvel EPCI exercera en commun les compétences obligatoires et chacune des anciennes intercommunalités conservera ses compétences optionnelles ou facultatives (ainsi de la petite enfance pour le Sud Grenoblois ou encore des grands équipements pour La Métro). Mais au lendemain des élections municipales des 23 et 30 mars prochains qui verront, pour la toute première fois, l’élection au suffrage direct des conseillers-ères communautaires, la nouvelle assemblée devra se pencher sur les choix de compétences, en gardant comme horizon 2 015 et le passage en Métropole. Dans un souci de mutualisation et, nous dit-on, d’« économies », des compétences vont être retirées aux communes pour être transférées à La Métro. Mais demain, quelles compétences va prendre La Métro ? Dans quelle enceinte ces choix seront-ils débattus ? Les communes et les citoyen-nes auront-ils leur mot à dire ? Et au final, ces économies souhaitées ne vontelles pas aller à l’encontre de l’intérêt général ? Beaucoup trop de questions aujourd’hui encore sans réponse. Nous avons toujours été convaincus de l’intérêt de l’intercommunalité lorsqu’elle découlait de la volonté des communes. Mais demain, avec la métropole et cette « re-centralisation », ce ne sera plus le cas. Nous continuerons à défendre avec force et conviction la commune qui, pour nous, reste le premier espace de démocratie, de souveraineté populaire et de partage du pouvoir. Avec 21 communes supplémentaires et 21 maires en attente d’un avenir radieux sous le ciel de la Métro, nous nous interrogeons sur l’identité mais aussi sur les moyens de ce nouvel ensemble intercommunal. Si les élus du groupe NISC n’ont jamais été opposés à l’intégration des deux communautés de communes, le parcours qui a été celui de la fusion ne peut que faire réagir. Pourquoi s’être tant pressé pour faire siéger ces nouveaux membres alors que des échéances électorales fin mars remettront tous les mandats en jeu ? Il y aura nécessairement de nouveaux élus qui rejoindront les rangs de la Métro. La Métro a augmenté son territoire de 60 % et sa population de 8 % ; de nombreuses forêts et terres agricoles renforcent son côté nature. Au sud, des friches industrielles importantes viennent apporter du nouveau foncier économique. Vos élu-es communistes et du Front de gauche vous souhaitent une excellente année 2014 ! MÉTROSCOPE - n°106 - JANVIER-FÉVRIER 2014 Notre différence est que nous ne nous rattachons pas à une obédience politique et que nous n’agissons pas dans le calcul pour de prochaines échéances. Notre priorité est ailleurs : les maires sont l’échelon central de l’intercommunalité, celle-ci ne pouvant réussir sans eux, voire pire contre eux. Quelque-soit la taille de nos communes, nos problématiques restent les mêmes : celles d’élus de terrain qui doivent être au cœur de la gouvernance de la Métro, car ce sont eux qui donnent le vrai sens à l’intercommunalité. Ceci restera notre cheval de bataille pour 2014. Nous vous souhaitons une excellente année ! 39 Gilles Kuntz Avec le recul, nous aurions pu attendre le 1er janvier 2015 et un éventuel statut de Métropole pour élargir notre collectivité. Aujourd’hui la Métro nouvelle est effective et il est du devoir de tous les élus de prendre leurs responsabilités car les attentes de la population vis-à-vis de notre intercommunalité sont grandes ; il ne faudra pas les décevoir, de leurs approbation dépendra l’accueil de nos décisions futures. Il faut que les choix se fassent dans la transparence, avec calme et méthode. Au sein du groupe NISC, nous continuerons d’agir non pas dans la défiance et la confrontation de principe, mais au contraire dans la concertation et l’échange. Conseiller Communautaire « Écologie & solidarité » Conseiller municipal de Grenoble La Métro agrandie : et maintenant ? Présidente du groupe « Non Inscrits et Société Civile » Maire de Saint-Égrève Quelle identité pour la nouvelle Métro ? Catherine Kamowski Président du groupe « Communes et Démocratie » Maire de Fontaine Yannick Boulard Demain, quelles compétences pour la Métro ? Comment peser le pour et le contre ? Le fossé risque de se creuser un peu plus entre citoyens et élus de la Métro si tout n’est pas mis en œuvre pour le combler. L‘élection de mars n’y changera rien, car elle se fera sur des enjeux municipaux et non d’agglo. Nous devons créer des assemblées citoyennes à l’échelle de la nouvelle agglo pour que les citoyens s’emparent de cette nouvelle démocratie. Des politiques essentielles (transports, urbanisme, grands équipements culturels et sportifs…) ne peuvent plus être seulement communales. Il faut trouver un équilibre entre orientations de la Métro et respect des communes qui connaissent bien le terrain. « Penser global, agir local » sera plus que jamais d’actualité. Pour notre part, nous entendons participer à ce débat avec la création d’un groupe d’élus écologistes de plusieurs communes.