Numéro 8 - clinique veterinaire Lamartine

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Numéro 8 - clinique veterinaire Lamartine
Le journal de votre clinique
N°8
COMPRENDRE LESTROUBLES
DU COMPORTEMENT DE VOTRE CHIEN
Dossier page 2
Les
Accessoires
Page 3
Ki kon est
koi kon fait
Geneviève
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Souvenirs sucrés
Au fil des ans des destins
nous ont touchés, on vous les
dit
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Vous pouvez rencontrer des problèmes comportementaux avec votre
chien.
Ceux-ci sont la plupart du temps des
manifestations d’anxiété ou de peur dont les
causes sont multiples. Dans la plupart des
cas ces problèmes surviennent du fait d’une
incompréhension entre le maître et son animal. Un chien vit dans sa meute, c’est à dire
« caninise » totalement son environnement.
De notre côté, nous avons une forte tendance à « humaniser » notre animal. Cet état de
fait entraîne une incompréhension mutuelle,
source de conflits.
Par exemple, combien de fois ai-je entendu :
« Mon chien se venge, il fait ses besoins, éventre la poubelle, détruit la tapisserie... si je le laisse seul. »
Un chien ne connaît pas le sentiment
de vengeance. C’est une hérésie de le penser. Ce comportement est typiquement humain, pas animal. En revanche un chien
peut paniquer lorsqu’il se retrouve seul, et
manifester cette panique par des actes incontrôlés ! Si vous rencontrez ce type de
troubles, il faut nous en parler ! D’une part,
ne vivez pas plus longtemps un calvaire
avec votre animal, d’autre part cela révèle
un mal être de votre compagnon.
Autre problème souvent rencontré :
« Mon chien aboie sans arrêt, a peur
des gens, ne me laisse pas le brosser etc. »
Je vous le répète, un chien vit dans
une meute, et la structure de la société canine est très hiérarchisée. Un chien se positionne en dominant ou dominé vis à vis des
différents membres de la famille. Le dominant est celui qui commande, mais aussi celui qui protège. De ce fait un chien doit se
sentir dominé pour se sentir en sécurité. Il
se déchargera alors sur vous des problèmes
à gérer. Bien établir ses rapports de meute
ne veut pas dire être dur vis à vis de votre
compagnon, mais lui délivrer les bons messages ! Là encore, n’hésitez pas à nous en
parler.
Autre point important, durant les 4 premiers mois de sa vie, un chien est une éponge à savoir ! Ainsi un chien qui, jeune, n’a
pas senti l’odeur d’essence, entendu le bruit
des voitures etc. aura beaucoup de difficultés à s’y habituer. Sortez votre chiot au
maximum et montrez lui plein de choses,
c’est le meilleur moyen d’éviter des problèmes plus tard.
Enfin en vieillissant votre animal peut
faire, ce qui s’appelle, une dépression d’involution. Cela aussi se traite ! Toute modification de la meute est susceptible d’entraîner
des problèmes. Ainsi le départ d’un membre
de la famille peut énormément perturber votre compagnon.
La puberté aussi est un moment problématique. Ce schéma hiérarchique canin ne
concerne que les adultes d’une meute. De ce
fait il n’est pas rare que des soucis apparaissent vers les 8 mois du chiot, ou lors de la
puberté d’un de vos enfants. De nombreuses
fois j’ai eu en consultation des gens parce
que l’animal se mettait à grogner contre le
fils ! Ce dernier devenait pubère. Ce n’était
plus un chiot mais un chien adulte !
En résumé, un chien a besoin de se sentir bien dans sa meute. Un chien ne se venge
pas. Des problèmes peuvent survenir, et il
est important de délivrer les bons messages
pour que tous vivent en bonne harmonie.
Demandez-nous conseil ! L’équilibre psychologique de votre animal fait partie de nos
compétences.
Geneviève
me demander des conseils.
Je suis la petite dernière arrivée à la
clinique, ce qui ne veut pas dire la plus
jeune, mais bien la plus petite ! Souvent
la taille réduite s’accompagne de débordement d’énergie ! Vous me verrez certainement virevolter de droite à gauche,
plaisanter avec vous ou avec le reste de
l’équipe ! Rassurez-vous, je ne plaisante
qu’avec les gens que j’apprécie !
Dans le même temps, j’exerce une
deuxième activité. Depuis quelques années je suis également prothésiste ongulaire. Grâce à moi vous pourrez regarder
vos soirées d’un « ongle nouveau ». Les
chats n’ont pas le monopole de la griffe
artistique !
Du coup, je ne suis pas présente
tous les jours mais mes collègues sont
là... Et ce sera toujours avec grand plaisir
que nous essaierons de vous satisfaire !
J’ai intégré la clinique en mars 2010
pour un remplacement maternité. Tout a
été nouveau pour moi, j’étais complètement étrangère à cet univers animal, mais
j’étais ravie.
Je me suis rapidement adaptée grâce
à une équipe formidable !
J’essaie de m’occuper de la mise en
place des accessoires et n’hésitez pas à
Afin de vous proposer un service
le plus complet possible, nous mettons
à votre disposition un ensemble d’accessoires pour votre compagnon.
Cette sélection qui va des habits,
jouets, articles de soins du pelages, litières, aussi caisses de transport n’est
pas exhaustive. Nous essaierons, dans
la mesure du possible, de répondre au
mieux à vos attentes.
La fonction de la clinique est
avant tout médicale. Nous ne sommes
pas des revendeurs d’articles pour animaux. Aussi la sélection que nous
vous proposons est avant tout un service que nous souhaitons vous apporter.
Il se peut, par conséquent, que
vous ne trouviez pas votre bonheur !
Dans ce cas, n’hésitez pas à nous questionner. Il est fort probable qu’en
consultant, vous et nous, des catalogues de fournisseurs, nous puissions
dégoter l’article qui vous intéresse !
Notre volonté est, et sera, de répondre au mieux à toute problématique concernant votre animal.
Méfiez-vous, les chiens peuvent
manger n’importe quoi ! Parfois cela
reste sans conséquences, mais d’autres
fois ce comportement entraîne des occlusions intestinales qu’il faut opérer.
Je voudrais vous raconter deux anecdotes sur le sujet.
Lorsque j’étais étudiant, j’étais
allé en stage chez un vétérinaire qui
m’avait narré cet épisode de sa vie
professionnelle. L’opération d’occlusions intestinales était pour lui son
« kinder-surprise ». Ne sachant pas à
l’avance ce qu’il allait trouver, la découverte l’amusait. Lors d’une de ces
opérations, l’objet du « délit » s’avéra
être un joli slip de femme orné de dentelle. Je tiens à préciser que ce genre
de trouvailles n’est pas si rare !
Notre vétérinaire s’empressa de
laver le sous-vêtement, le planqua
dans le tiroir de son bureau, et quand
il restitua le chien à ses propriétaires,
sortit théâtralement le string accompagné d’un tonitruant « Devinez ce qui
causait l’occlusion ? »
Il assista alors à une scène de
ménage phénoménale. Le slip n’appartenait pas à Madame !
Un soir je consultais en urgence
un chien pour un syndrome occlusif.
Afin de détendre l’atmosphère, je racontais à mon client cette anecdote. Et
bien, cette fois-ci je sortis des basrésilles !
Un autre jour, un chien me fut
amené en garde un soir vers 22 heures
parce qu’il venait d’avaler une chaussette. Je m’empressais de faire vomir
l’animal, en expliquant à son propriétaire que si son chien ne rendait pas le
tissu, il faudrait sans doute l’opérer
pour aller le chercher.
Par bonheur tout se passa pour le
mieux et notre chien rendit dans son
bol, son vol ainsi que quelques croquettes. Soulagé, le propriétaire laissa
éclater son angoisse, affirmant que j’avais sauvé son animal, et que, s’il n’avait pas vomit l’habit, il en serait mort
indubitablement.
J’eus beau lui expliquer que ce
n’était pas le cas, que s’il avait fallu
opérer, c’eut été sans grand risque, sa
conviction était faite, j’avais sauvé
Médor.
On s’habitue à tout. Trois jours
plus tard, un dimanche, ce même
client m’appela, cette fois sans angoisse. Son chien venait de manger la
deuxième chaussette !