Dr Séverine Brabant - Pôle de Biologie Pathologie Génétique

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Dr Séverine Brabant - Pôle de Biologie Pathologie Génétique
L’ALLERGIE EN
2013
Dr Séverine Brabant
BioCliNord
21 novembre 2013
CHRU Lille - Laboratoire d’Immunologie
CONFLITS D’INTERET
Aucun MAIS :
→ Il n’y a pas actuellement sur le marché de concurrent face à thermofischer.
→ Point critique
PHOTOS
Remerciements à :
PLACE DE L’ALLERGIE DANS LES ETATS
D’HYPERSENSIBILITE
- ALLERGIE : Capacité pour un organisme SENSIBILISE à une substance exogène de réagir spécifiquement et
de façon «altérée» lors de la réintroduction de cette substance (Von Pirquet 1906)
- ETATS D’HYPERSENSIBILITE : réactions d’immunité spécifiques dirigées contre des Ag localisés sur des
cellules ou des tissus à l’origine de lésions cellulaires ou inflammatoires.
Mécanisme de défense contre un pathogène ou un non pathogène (allergie)
- SUSCEPTIBILITE : facteurs génétiques et environnementaux
4 TYPES DE REACTIONS D’HYPERSENSIBILITE : CLASSIFICATION de Gell et Coombs
Type I
Type II
Type III
Les acteurs
délai
mécanisme
hypersensibilité immédiate
ou anaphylactique : IgE
5 - 30 min
Pontage par l’Ag des IgE à la surface
des mastocytes et basophiles
érythème, oedème, prurit,
anaphylaxie
5 - 8 heures
Ag contre des composants de la
surface cellulaire : lyse cellulaire
complément dépendant. ADCC
Anémie hémolytique autoimmune
transfusion non compatible
Incompatibilité materno-foetale
2 - 8 heures
Dépots tissulaire d’immuns
complexes : activation du
Complément
alvéolite allergique extrinsèque
pneumopathie interstitielle
vascularite
humorale de type
cytotoxique
HS liée aux complexes
immuns
HS retardée à médiation
Type IV cellulaire
Pas d’Ac mais activation cellulaire :T
24 - 72 heures sensibilisés libèrent des cytokines qui
activent macrophages ou des cellules
T cytotoxiques
signes cliniques
induration, nodule
HS tuberculinique
rejet de greffe
allergie de contact +++
L’ALLERGIE : HYPERSENSIBILITE IMMEDIATE
Fonction du site
d’inoculation de l’Ag, du
temps d’exposition et de la
concentration en Ag
Macrophages
cellules
dendritiques
REINTRODUCTION DE
L’ALLERGENE
SPECIFIQUE
IgE
PN neutrophile
FceRII : Récepteurs de faible
affinité
eosinophile Plaquettes, eosinophiles, cellules
de Langerhans, macrophages, LcT
Mastocytes
basophiles
FceRI
Lc T CD8+
histamine
Th2
cytokines
FceRI: Récepteurs de haute affinité
Mastocytes tissulaires, basophiles
sanguins
leucotriènes
prostaglandines
Il-4
LcB
épithélium
respiratoire
IgE
endothélium
vasculaire
plasmocyte
PHASE
SILENCIEUSE dite
de
SENSIBILISATION
augmentation
perméabilité vasculaire
ALLERGIE IMMEDIATE
ANAPHYLACTIQUE
ou à IgE
REGULATION DE LA SYNTHESE DES IgE
Internalisation de l’Ag
Coopération cellulaire :
cellule présentatrice d’Ag
Lc T CD4+
Dégradation de l’Ag en peptides
CMH
classe II
IL-1
TCR
IL-3
GMCSF
IL-5
+
IgE
IL-6
CD23
IL-4
IRREVERSIBILITE
Th2
Th0
REVERSIBILITE
_
_
INF-γ
IL-4
B
IL-13
IL-10
IL-12
Déséquilibre en faveur des populations Th2
chez les sujets allergiques
Th1
INF-γ
IgE
CD40L CD40
IL-3
GMCSF
IL-2
TNF-β
HYPERSENSIBILITE
RETARDEE
REPONSES
HUMORALES
Th2
B
CD23 CD21
sCD23
IL-4
-
L’engrènement CD40-CD40L :
commutation de classe
HYPERSENSIBILITE DE TYPE I
Hypersensibilité de type I!
NatImmunol2009!
DEMARCHE DIAGNOSTIQUE
PROBLEME :
• Symptomatologie variée
• Non spécifiques de l’allergène en cause
• Plus de 500 substances identifiées comme potentiellement responsables d’allergie :
Aéroallergènes (acariens, pollens, moisissures, animaux)
Aliments
Venins d’hyménoptères
Médicaments
Allergènes professionnels
INTERROGATOIRE +++
Allergènes alimentaires : prédominent chez le jeune enfant.
Aéroallergènes : fréquence ➚ avec l’âge (¾ des allergies)
LES PNEUMALLERGENES
✗ Saisonniers :
Pollens anémophiles (transportés par le vent), Graminées, spécificités régionales pour arbres et herbacées
Printemps
Fin d’hiver
3 saisons
polliniques :
ARBRES
Bouleau t3
Cyprès t23
...
✗ Perannuels :
Acariens : Se nourrissent de squames
humaines, aiment la chaleur et
l’humidité (literie)
été
Début automne
GRAMINEES
Dactyle pelotonné g3
phléole des près g6
...
HERBACEES
plantain lancéolé w9
pariètaire w21
ambroisie w1
...
Moisissures : Allergènes = spores présentes
toutes l’année mais il existe des pics en été
! m6 Alternaria
! k82 latex
! d1 Dermatophagoides Pteronyssinus
Animaux domestiques : Allergènes
contenus dans les squames, la peau, la
salive, le sérum (Allergies aux
plumes : rare)
! e1 chat
Les allergènes professionnels :
Les blattes : En milieu urbain,
prévalence en augmentation
! i6 Blatte germanique
!
LES TROPHALLERGENES
Fonction des habitudes alimentaires et de l’âge de l’enfant
→ Aliments d’origine animale plus souvent en cause chez l’enfant
→ Aliments d’origine végétale plus chez l’adulte
Chez l’enfant
✗ 3 aliments prédominent chez le nourrisson :
Lait de vache
Blanc d’œuf
Arachide
✗ Les aliments en cause sont de plus en plus
variés au fur et à mesure que l’enfant
grandit :
Poisson
Noisette
Soja
Moutarde
Crevette
Chez l’adulte
✗ Très grande variété des allergènes en cause :
Fruits (pomme)
Légumes (céleri)
Fruits à coque (noisette)
Légumineuses (arachide)
Céréales (blé)
Avocat
Banane
Châtaigne
Œuf
Sésame
Crustacés (crevette)
….
Intérêt du diagnostic précoce :
➜ Soulager le patient par un traitement adapté :
Éviction de l’allergène identifié
Traitement symptomatique adapté
Immunothérapie spécifique
➜ Prévenir l’évolution vers d’autres formes d’allergie, potentiellement plus graves
➜ Plus tôt le diagnostic est posé, meilleurs seront les résultats de la prise en charge
!
DEMARCHE DIAGNOSTIQUE
- INTERROGATOIRE +++
- TESTS CUTANES
- DOSAGES BIOLOGIQUES
■ NFS : hyperéosinophilie
→
Parasitoses, viroses, connectivites, dermatose bulleuse, cancers, médicaments : antibiotiques, anti-épileptiques,
tabagisme, toxiques : benzène, mercure
→ Allergie
■ (IgE totales) : interprétation des tests IgE spécifiques ?
ENES
G
R
E
L
■ TEST MULTIALLERGENIQUE : AERO-ALLERGENES
(Phadiatop®).
L
A
M
U
E
E PN
NG
par
LA1990, 45: 285-292)
E
M
1
:
E
R
→ Spécificité
de
92%
(N.
E.
Eriksson
Allergy
U
T
A
OMENCL
+
+
N
+
e
LA
c
n
a
n
n
o
d
r
o
→ Mélange de protéines ? : animaux, acariens, moisissures, pollens d’arbre, de graminées et d’herbacées ?
■ dosage d’IgE SPECIFIQUES
d1 Dermatophagoïdes pteronyssinus
e1 chat (squames) / e5 chien
(squames)
ou e3 cheval (poils et squames)
i6 blatte germanique
m6 alternaria alternata
février à avril :
t2 Aulne, t4 noisetier, t15 frêne
avril - mai :
t3 bouleau ou t7 chêne
mai à septembre :
g3 dactyle, w20 ortie, m2 ou m6
r
a
p
S
E
U
Q
I
F
I
PEC
S
symptômatologie
S
E
N
E
symptômatologie
G
R
E
ALL
M
U
E
perannuelle
N
P
E
g
I
saisonnière
5
:
E
R
U
T
A
L
+++
C
LA NOMEN
ordonnance
d1 Dermatophagoïdes pteronyssinus; e1 chat; g3 dactyle ;
t3 bouleau ; m6 alternaria alternata
■ TESTS MULTIALLERGENIQUES : ALLERGENES ALIMENTAIRES (Trophatop® Enfant, Trophatop® Adulte, Phadiatop® Nourrisson)
→ TROPHATOP® Enfant : Dépistage de l‘allergie alimentaire chez l’enfant
fx26
LA N
OME blanc d’œuf
NCL Lait
ATU
RE
Arachide
Moutarde
fx27
:3M
ELA
→ TROPHATOP® Adulte :
Poisson
Soja
Noisette
Blé
NGE
S AL
+++ IMENT
AIR
fx5
fx24
blanc d’œuf
Lait
Arachide
blé
poisson
soja
Crevette
Noisette
Kiwi
Banane
fx28
Crevette
Bœuf
Kiwi
Sésame
ES p
ar o
rdon
nanc
fx25
e
Céleri
Ail
Levure
Césame
→ TROPHATOP® Nourrisson : Mélange de pneumallergènes et de trophallergènes
■ DOSAGE DES IgE SPECIFIQUES ALIMENTAIRES
LA NOMENCLATURE : 5 IgE ALIMENTAIRES SPECIFIQUES par
ordonnance +++
Nomenclature : Arrêté du 28 novembre 2003
TESTS DE DEPISTAGE
TESTS D’IDENTIFICATION
Recherche d’IgE spécifiques
vis à vis de mélanges d’allergènes
Tests de quantification des IgE spécifiques
vis à vis d’ALLERGENES UNITAIRES
Ordonnances indiquant au maximum :
n
1 mélange respiratoire
Ordonnances indiquant au maximum :
n
5 tests pour les catégories :
Aliments
 Pneumallergènes
 Venins
 Médicaments*

n
3 mélanges alimentaires
n
1 test pour le latex
IgE Totales
IgE totales : valeur diagnostique ?
➠ 20% des sujets sains : valeur élevée
➠ 20% des sujets allergiques : concentration faible
Indication des IgE totales : confirmation du diagnostic et suivi thérapeutique dans :
dermatite atopique, urticaire chronique
polysensibilisations
infections (parasitaires, virales). Aspergillose BP
déficits immunitaires congénitaux (Wiskott - Aldrich ; Job Buckley)
Maladies inflammatoires, dysimmunitires
CODIFICATION DES ALLERGENES
1 code pour chaque allergène :
➠ Lettre spécifique de la catégorie
➠ + un chiffre
Allergènes inhalés : Pneumallergènes
d pour acariens
d1 d. pteronyssinus
e pour animaux
e1 chat
m pour les moisissures
m3 aspergillus
pollens :
g graminées
g3 dactyle
t arbres
t3 bouleau
w herbacées
w6 Armoise
Allergènes ingérés : Trophallergènes
f pour aliments
f13 arachide
Allergènes injectés :
c pour les médicaments
i pour les insectes
c1 pénicilline G
i1 abeille
Allergènes professionnels :
k pour les professionnels
k82 latex
DOSAGE DES IgE AU LABORATOIRE
Unités :
• La concentration en IgE spécifiques : unité de masse protéine IgE par litre, où 1 kUA/L = 0,994 kU/L
• 1 unité (U) de protéine IgE étant définie par le standard international WHO 75/502 comme correspondant à 2,42 ng.
Les courbes de calibration :
• IgE spécifiques vont de 0 à 100 kUA/L
• IgE totales vont de 2 à 5000 kU/L
PRINCIPES DE DOSAGE
IgE sériques de
l’échantillon
+
40 µl de sérum
Incubation 30 min à 37°C
Allergènes
couplés
Eponge de polymère
hydrophile flexible
couplés à des allergènes ou
un mélange d’allergènes
Tous identiques si IgE spécifiques
ou
mélange d’allergènes
Lavage
Lecture de la
Fluorescence
générée par le pdt
de dégradation
enzymatique : la
méthylumbelliférone
Proportionnelle à la
conc en IgE du sérum
Solution arrêt
de la réaction
enzymtique
Ajout du substrat :
méthyl-umbelliférylβ-D-galactoside
Incubation 9 min
Ac anti-IgE greffé
avec de la βgalactosidase
Surnageant éliminé
par aspiration
Incubation 24 min
QUE DIRE DE CES TESTS ?
■ TESTS MULTIALLERGENIQUES in vitro
sensibilité (%)
Fx5 (aliments enfant)
80 - 90
Fx 10 (viandes)
80 - 90
Fx9 (fruits exotiques)
50 - 60
Fx7 (légumes)
40 - 50
LIMITES
•Réponse qualitative
•Valeur prédictive variable : tests et âge
•Variabilité inter-lot de l’extrait allergénique
FAUX NEGATIFS
•Absence de l’allergène du mélange
composition phadiatop ?
•Monosensibilisation
•Taux faible d’IgE spécifiques
FAUX POSITIFS
•Taux élevé d’IgE totales NON
•Polysensibilisations
•Réactivités croisées pollens/aliments
■ TESTS MONOSPECIFIQUES in vitro
Incertitude de mesure : 5 %
Attention : variations inter-lot
D’AUTRES FOURNISSEURS, D’AUTRES TECHNIQUES
(Vidas, Biomérieux), DPC (IMMULITE), Acs/Advia, Biopharm (Rida Allergie screen) : panels et IgE spécifiques (dosage
enz. sur mb de nitrocellulose)
Pour les médicaments : Technique HYCOR, TAB (CD63, CD203c), tests d’histamino-libération, tests de transformation
lymphoblastiques, tests de libération des leucotriènes C4
Tests discriminatifs multi-allergènes :
CLA (Siemens) :
Exploration semi-quantitative de 30 IgE spécifiques
Les allergènes spécifiques fixés sur des fils de cellulose + Ac anti-IgE marqué enzymatiquement + photoréactif
→ chemiluminescence mesurée par le luminomètre → 0 à 4 ULs
CORRELATION MAST-CLA et TC ± IgE dans les allergies de l’enfant (Warner et al, 1990)
Allergènes (TC ± IgE pos)
sensibilité %
spécificité %
Dermatophagoïdes pteronyssynus
86
88
chat
76
76
Pollens d’arbres
64
91
Pollens de graminées
56
95
Moisissures
20 - 40
86 - 96
Lait de vache
55
82
Oeuf de poule
53
93
Tests discriminatifs multi-allergènes ou DHS CLA (BMD) :
VALEUR DIAGNOSTIQUE :
Assez bonne pour les aéro-allergènes
Très contestable pour les trophallergènes
INTERPRETATION :
Mauvaise reproductibilité
Taux élevé d’IgE totales : Faux positifs globaux
Taux élevé d’IgE spécifiques : Faux positifs collatéraux
Allergénicité croisée entre pollens et aliments
IgE totales : 234 kU/l
f24 crevette : 1,62 kUA/l
f1 oeuf : < 0,1 kUA/l
e1 chat : < 0,1 kUA/l
k82 latex : < 0,1 kUA/l
TESTS D’ACTIVATION DES BASOPHILES (TAB)
CD 63 intracytoplasmique
Sur-expression du CD 203c
Expression du CD 63 à la
surface
Libération de médiateurs solubles
RcεRI
CD 203c
expression
faible à la
surface
Basophile au repos
Allergène
Sang total
préparation
Basophile activé
Pontage des RcεRI via les IgE
Ac marqués
anti-CD 203c
anti- CD 63
Sensibilité moyenne
Spécificité bonne
TESTS D’ACTIVATION DES BASOPHILES (TAB)
CD 63 intracytoplasmique
Sur-expression du CD 203c
Expression du CD 63 à la
surface
Libération de médiateurs solubles
RcεRI
CD 203c
expression
faible à la
surface
Basophile au repos
Allergène
Sang total
préparation
Basophile activé
Pontage des RcεRI via les IgE
Ac marqués
anti-CD 203c
anti- CD 63
Sensibilité moyenne
Spécificité bonne
CHOC ANAPHYLACTIQUE
Anaphylaxie est la plus grave des réactions d’hypersensibilité immédiate :
➠ ACTIVATION MASTOCYTES
➠ LIBERATION de MEDIATEURS «pré-formés»
Activation induite par le
pontage des RFcεI
Allergène, anti-IgE, lectines
sécrétalogues
(Ionophore
calcique,
composé 48/80,
méllitine
chimioattractants
cytokines
(IL-5, TNFα,
IL-8)
neutrophiles,
éosinophiles,
basophiles
LTB4, PAF
basophiles
activateurs
vasodilatation et
↗ perméabilité
vasculaire.
histamine
Flux calcique
Produits
pharmacologiqu
es : codéine,
morphine,
ACTH
synthétique
microthrombus
PAF
tryptase
kininogénase
C3a et C5a
Anaphylatoxines
Médiateurs
préformés
Médiateurs
néoformés
enz protéolytique
active C3
kinine ➩
vasodilatation ➩
oedème
spasmogènes
histamine
PAF
LTC4, LD4
contraction du
muscle lisse
bronchique
oedème
muqueux
sécrétion de
mucus
CHOC ANAPHYLACTIQUE
Anaphylaxie est la plus grave des réactions d’hypersensibilité immédiate :
➠ ACTIVATION MASTOCYTES
➠ LIBERATION de MEDIATEURS «pré-formés»
Activation induite par le
pontage des RFcεI
Allergène, anti-IgE, lectines
sécrétalogues
(Ionophore
calcique,
composé
48/80, méllitine
chimioattractants
cytokines
(IL-5, TNFα,
IL-8)
neutrophiles,
éosinophiles,
basophiles
LTB4, PAF
basophiles
activateurs
histamine
histamine
Flux calcique
Produits
pharmacologiq
ues : codéine,
morphine,
ACTH
synthétique
microthrombus
PAF
tryptase
tryptase
kininogénase
C3a et C5a
Anaphylatoxines
Médiateurs
préformés
Médiateurs
néoformés
vasodilatation et
↗ perméabilité
vasculaire.
enz protéolytique
active C3
kinine ➩
vasodilatation ➩
oedème
spasmogènes
histamine
histamine
PAF
LTC4, LD4
Contraction du
muscle lisse
bronchique
Oedème
muqueux
Sécrétion de
mucus
■ INTERPRETATION
DES TESTS BIOLOGIQUES
→ Tests de dépistage : seuil à 0,35 kUA/l
→ IgE spécifiques : seuil à 0,10 kUA/l
- Présence ou non d’IgE spécifiques pour l’allergène testé ?
- Plus la concentration en IgE mesurée est élevée, plus le risque d’allergie est élevé.
- Le taux d’IgE n’est pas proportionnel au risque de gravité +++ (choc anaphylactique)
- Le diagnostic d’allergie sera posé en fonction des autres éléments du bilan allergologique :
CLINIQUE+++
→ Les IgE des DHS CLA : 5 classes de 0 à 4
Comment le clinicien prend-il en compte les résultats biologiques?
■ INTERET
D’UN DIAGNOSTIC PRECOCE
- Evite parfois les polysensibilisations
- Prévention des accidents graves
- Amélioration de la qualité de vie : adaptation de l’environnement et du cadre de vie
■ «EN
VRAC», QUELQUES REPONSES PRATIQUES !
- Dosage des IgE quelques soit l’âge. Chez le nourrisson, dès système immunitaire mature...
- Pas de nécessité d’interrompre les anti-histaminique
- IgE sériques stables des années à -20°C
- Dosages IgG4 : suivis de désensibilisation
ALLERGOLOGIE MOLECULAIRE
Tests de
provocation
1880
Découverte des
IgE
1967
1e «chip» à
allergène
1e allergènes
clonés
1988-1991
«chip» ISAC
France (hôpitaux)
1995-1999
RAST
2000
2008
2010
Panels
d’allergènes
recombinants
COMPLEXITE DE L’ALLERGENE
PROFIL DE SENSIBILISATION
Chaque patient (1 à 16) développe son propre profil vis à
vis des différents composants allergéniques
Implique une réponse clinique différente d’un patient à
l’autre.
VARIABILITE DES SOURCES D’ALLERGENES
Explication des variabilités inter lots
ALLERGENES NATIFS ET RECOMBINANTS
Composants
spécifiques
SOURCE
ALLERGENIQUE
Extraits
Composants non
spécifiques
IgE spécifique d’un ou
plusieurs composants
de la source
Identification du
gène d’intéret
&
&
Isolement
transfert du gène
dans un autre
organisme
COMPOSANT
ALLERGENIQUE DE LA
SOURCE
(Protéine, glycoprotéine)
ALLERGENE NATIF : Provient d’une source allergénique qui a été purifiée
et dont les différentes protéines ont été séparées.
Production d’une
protéine
ALLERGENE RECOMBINANT : Séquence d’acides aminés clonés sur des
bactéries (E. Coli) ou des levures (Pichia Pastoris)
NOMENCLATURE DES ALLERGENES MOLECULAIRES
Source, extrait allergénique
Source hétérogène
Composée de différents composants allergéniques individuels
Protéines / glycoprotéines pour les sources naturelles
Allergène
Un composant, une protéine
Natif ou Recombinant
Nomenclature officielle, précédée de « n » pour l’allergène naturel purifié, et « r » pour
recombinant :
Exemple de l’arachide, Arachis hypogaea : Ara h 1
ordre de découverte
3 premières lettres
du genre
première lettre de
l’espèce
LES COMPOSANTS MOLECULAIRES
Sont des protéines spécifiques
Marqueurs de réactivités croisées
De stabilités différentes
En quantité différente
VONT PERMETTRE :
Meilleure évaluation du risque de symptômes et de sévérité
Evaluation des réactions croisées
Meilleure prise en charge et orientation pour l’immunothérapie
CES TESTS SONT :
Standardisables donc tests plus reproductibles
Dépourvus de mlc non allergéniques
LES COMPOSANTS SPECIFIQUES
Indiquent une VRAIE SENSIBILISATION
ALLERGENES MAJEURS et allergènes mineurs
LES COMPOSANTS ALLERGENIQUES CROISANT
Source
allergénique
Extraits
allergénique
Composants
allergéniques
spécifiques
Composants
allergéniques
croisants
LES REACTIVITES CROISEES dépendent du degré d’homologie :
- Plus
les séquences d’acides aminés sont similaires : plus l’homologie spatiale est forte (homologie suffisante)
- La réactivité croisée peut s’exercer sur une partie seulement de la protéine
Bet v 1
Pomme, fruits rouges avec le pollen de bouleau
Banane, avocat, kiwi, noix avec le latex
Crustacés, mollusques avec les acariens
Banane, Melon avec le pollen d’ambroisie
Mal d 1
LES FAMILLES DE PROTEINES
PROTEINES DE STOCKAGE (7S, 11S globulines ; 2s albumine ; gliadine)
- 11S : Arachide (Ara h 3), noisette (Cor a 9), soja (Gly m 6), noix du Brésil (Ber e 2)...
- 7S : Arachide (Ara h 1), noisette (Cor a 11), soja (Gly m 5), lentille (len c 1)...
- Albumine 2S : Arachide (Ara h 2, Ara h 6), noisette (Cor a 14), noix du Brésil (Ber e 1), pistache (Pis v 1)...
- Dans les graines
!
!
!
THERMOSTABLES, RESISTANTES à la digestion
Potentiellement sévère, parfois avec des réactions croisées larges
LTP (Lipid Transfert Proteins) ou PR-14
- Pêche (Pru p 3), pomme (Mal d 3), noisette (Cor a 8), arachide (Ara h 9), blé (Tri a 14), armoise (Art v 3)...
!
THERMOSTABLE (réactions aux fruits cuits), RESISTANTE à la digestion.
Réactions systémiques sévères
!
!
PROTEINES PR-10 (homologue de Bet v 1)
- Pollen bouleau (Bet v 1), noisette et pollen de noisetier (Cor a 1), arachide (Ara h 8), soja (Gly m 4)...
!
THERMOLABILE, SENSIBLE à la digestion enzymatique : Syndrome local, oral.
!
PARVALBUMINE
- Carpe (Cyp c 1), morue (Gad c 1)
!
STABLE A LA CHALEUR ET LA DIGESTION (réaction aux aliments cuits)
Réactivités croisées entre poissons et amphibiens.
!
TROPOMYOSINE
- Crevette (Pen a 1)
- Allergènes majeurs des invertébrés comestibles (crustacés) ; Allergène mineur des acariens
!
!
REACTIVITES CROISEES entre CRUSTACES, ACARIENS et BLATTES.
PROFILINE
- Pollen bouleau (Bet v 2), de phléole (Phl p 12), latex d’hévéa (Hev b 8), pêche (Pru p 4)...
!
!
!
!
Fortes REACTIVITES CROISEES ; PANALLERGENES ; THERMOLABILE
Rares symptômes cliniques, néanmoins des réactions sévères décrites.
ALBUMINE SERIQUE
- Chat (Feld d 2), chien (Can f 3), vache (Bos d 6), cheval (Equ c 3), porc
Protéine présente dans les fluides biologiques : lait de vache, viande de boeuf, oeuf et viande de poulet
!
!
THERMOLABILE.
Réactivité croisée : chien et chat ; chat et porc
CCD Ro214 MUXF3
- Sensibilisation aux «cross-reactive carbohydrate determinants». Epitopes glycaniques
- Allergènes d’origine VEGETALE et les HYMENOPTERES
- Réactions croisées +++ : Vrais positifs biologiques
- Importance clinique débattue
Ex : IgE latex positif mais clinique et tests cutanés négatifs.
- Ne sont pas concernés : les acariens, les phanères, l’œuf, le lait, etc..
- La question : Un composant allergénique végétal est-il glycosylé ?
→ Un r-allergène : cloné avec E.Coli = aucune CCD réactivité
→ Un n-allergène : protéine hautement purifiée. A l’état naturel terminaisons glyquées présentes ?
Végétaux : «CCD classiques» = xylose et/ou fucose proximal en 1,3
Mammifères non-primates : structures glucidiques susceptibles de croiser : alpha-Gal
Insectes : un fucose proximal en 1,3 → Croisement possible avec des glycannes d’origine végétale
Mammifères : pas de xylose ni de fucose proximal 1,3 → Pas de croisement avec les « CCD classiques »
Moisissures : ni xylose, ni fucose mais mannoses → Réactivité croisée improbable avec les « CCD classiques ».
Invertébrés : n’auraient pas de xylose ni de fucose 1,3 (acariens) → Non-CCD a priori
INTERETS DE L’ALLERGIE MOLECULAIRE
Etablir un profil de sensibilisation
Evaluer le risque clinique
Analyser les réactivités croisées
Indication d’une IS (Immunothérapie spécifique) ?
Proteines labiles
Proteines stables
Grande quantité
Faible quantité
mes
ô
t
p
ym
s
s
e
té d
i
r
é
v
sé
e
d
u
es o
m
ô
t
mp
y
s
e
e d
u
q
s
i
R
CCD végétaux
PROFILINES
PR-10
LTP
Protéines
stockage
INTERETS DES COMPOSANTS
EVALUER LE RISQUE FACE A UNE ALLERGIE A L’ARACHIDE
Histoire clinique
Prick tests
IgE spécifiques f13 : positif (> 0,10 kUA/L)
Risque de réaction sévère ? INTERET DES ALLERGENES RECOMBINANTS
Familles de protéines
Protéines de stockage :
Ara h 1
Ara h 2 Réactions sévères
Stable à la chaleur et à la digestion
Ara h 3
LTP :
Ara h 9
Réactions sévères et locales
Stable à la chaleur et à la digestion
Rechercher une allergie à la pêche et fruits apparentés
Protéine PR-10 :
Ara h 8
Réactions locales type sd oral
Détruites par la chaleur et la digestion
Rechercher une allergie au pollen de bouleau et arbres apparentés
EVALUER LE RISQUE FACE A UNE ALLERGIE AUX FRUITS
Histoire clinique : allergie aux pollens associée ?
Prick tests
IgE spécifiques bouleau Bet v 1 (PR-10) ? fruits ?
Risque de réaction sévère ? INTERET DES ALLERGENES RECOMBINANTS
Familles de protéines
LTP :
Pru p 3
Réactions sévères et locales
Stable à la chaleur et à la digestion : risque de réaction aux fruits cuits
Marqueur de sensibilisation aux LTP (Lipid Transfert Protein) de fruits +++
Protéine PR-10 :
Pru p 1
Réactions locales type sd oral
Détruites par la chaleur et la digestion : aliments cuits tolérés
Protéine PR-10, marqueur de réctivité croisée aux fruits liée au pollen de bouleau
EVALUER LE RISQUE FACE A LA NOISETTE
Interrogatoire : réactivité croisée (pollen de bouleau), allergie primaire, risque ?
Prick tests
IgE spécifiques : noisette f17 positif
Allergie à la noisette due à une réactivité croisée ? Risque de réaction sévère ? INTERET DES
ALLERGENES RECOMBINANTS
Familles de protéines
LTP :
Cor a 8
Protéines
Cor a 9
Cor a 14
Réactions sévères et locales
Stable à la chaleur et à la digestion : risque de réaction aux fruits cuits
indique une réactivité croisée avec souvent une sensibilisation primaire à la pêche.
Explorer autres aliments contenant des LTP : pêche, arachide, laitue, cerise et noix
de stockage :
Réactions sévères, systémiques
Stable à la chaleur et à la digestion
Indique une allergie primaire à la noisette
Explorer arachide et fruits à coque, réactivité croisée possible
Protéine PR-10 :
Cor a 1
Réactions locales type sd oral
Détruites par la chaleur et la digestion : aliments cuits tolérés
Indique une allergie à la noisette liée au pollen de bouleau
Des réactions systémiques ont été notées chez l’adulte
Pas de
consommation de
noisette crue ni
grillée
DEVANT UNE ALLERGIE AU SOJA
PR-10
Protéines de
stockage
INFO
AFSSAPS
13/12/11
ALLERGIE AU LATEX
!
LES POPULATIONS A RISQUE
• Sensibilisation parmi la population générale : ≈ 1,5%
• Sensibilisation au latex parmi :
- Sujets atteints de spina bifida : jusqu’à 72%
- Professions de santé : jusqu’à 30%
- Autres professions : restauration et métiers de bouche, coiffure, femmes de ménage…
- Atopiques exposés : jusqu’à 36%
- Population générale non atopique (2,3%), atopique (8,6%)
• Allergie au latex en cas d’anaphylaxie per opératoire (Enquêtes du GERAP)
- Curares ≈ 54% Latex ≈ 22% Antibiotiques ≈ 15%
Hevea brasililiensis
EVALUER LE RISQUE FACE A UNE ALLERGIE AU LATEX
Tableau clinique : patient multi-opéré ou personnel médical ou allergie aux fruits famille latex ?
Banane, kiwi, avocat, chataigne, la pêche, la tomate, la pomme de terre et le poivron....
chitinases de classe 1 contenant un domaine N terminal identique à l’heveine peuvent croiser avec l’heveine (Hev b 6.02)
glucacnase béta 1,3 allergène important du latex peut croiser avec les prot du poivron
Hev b 7 : protéine analogue à l’allergène de la pomme de terre
Prick tests ?
IgE spécifiques : k82 positif
Risque allergique fort ? Quid des fruits de la famille du latex ? INTERET DES ALLERGENES
RECOMBINANTS
Familles de protéines
Facteurs
d’élongation
Ref like
profiline
Chitinase
Hévèine
Prohévèine
Hev b 1
Hev b 3
Hev b 8
Hev b 11
Hev b 6 02
Hev b 6 01
Hev b 5
Hev b 9
multiopérés
multiopérés
Personnel
médical
Personnel
médical
Personnel
médical
allergie
moisissures
Risque
allergique fort
++++
Risque
allergique
?
signes
sévères et
systémiques
+++
Risque
allergique
allergie
alimentaire
aux fruits et
pollens
allergie
alimentaire
aux fruits
famille latex
ou allergie
alimentaire aux
fruits famille
latex
Risque
allergique
faible
Risque
allergique
probable
Risque
allergique fort
R. croisée
++++
Enolase
EVALUER LE RISQUE FACE A UNE ALLERGIE A L’OEUF
Interrogatoire : blanc d’oeuf ? jaune d’oeuf , réaction à l’oeuf cuit ?
Prick tests
IgE spécifiques : blanc d’oeuf f1 pos (jaune d’oeuf f75 + : viande de poulet f83 : sd oeuf-oiseau)
Evaluer le risque de réactions cliniques ? INTERET DES ALLERGENES RECOMBINANTS
Familles de protéines
Ovomucoïde
Gal d 1 f233
Ovalbumine
Gal d 2 f232
Blanc d’oeuf
Stable à la chaleur et hautement allergénique
Risque de réaction à l’oeuf sous toutes ses formes +++
Taux élevés = allergie persistante
Sensible à la chaleur
Protéine la plus abondante du blanc d’oeuf
Risque de réaction clinique à l’oeuf cru ou peu cuit et certains vaccins (fièvre jaune)
Conalbumine
Gal d 3 f323
Sensible à la chaleur
Risque de réaction clinique à l’oeuf cru ou peu cuit
Lysozyme
Gal d 4 k208
Risque de réaction clinique à l’oeuf cru ou peu cuit
Est utilisé comme additif dans certains produits pharmaceutiques et alimentaire (conservateur : babybel, vin, collyres)
EVALUER LE RISQUE FACE A UNE ALLERGIE AUX PROTEINES DE LAIT DE VACHE
Touche 6 à 12 % des enfants allergiques
Symptomatologie variée
Apparition de l’allergie dans la 1e année de vie le plus souvent
80% de tolérance à 5 ans mais risque de développer une allergie à d’autres aliments
INTOLERANCE ou ALLERGIE ?
Constipation
HYPERSENSIBILITE
ALLERGIQUE
mécanisme immunologique
défini ou fortement suspecté
HYPERSENSIBILITE
AU LAIT
douleurs abdominales
diarrhée
HYPERSENSIBILITE NON
IMMUNOLOGIQUE
mécanise immunologique non prouvé
intolérance au lactose (méc. enzymatique) :
trouble digestifs
HYPERSENSIBILITE NON
IMMUNOLOGIQUE
mécanise immunologique non prouvé
intolérance au lactose (méc. enzymatique) :
trouble digestifs
PRINCIPAUX ALIMENTS RICHES EN HISTAMINE OU HISTAMINO-LIBERATEURS
Fromages fermentés : emmenthal, parmesan, roquefort, gouda, camenbert, cheddard.
Charcuterie : saucisson sec, jambon, foie de porc et toute la charcuterie emballée.
Blanc d'oeuf.
Poissons : (quantité variable selon la fraîcheur) : coquillages, crustacés, thon, sardine, saumon, anchois,
hareng,
conserves de poisson (thon, anchois, maquereau, oeufs de poisson), poissons séchés, poissons fumés.
Légumes : tomates, épinards, petits pois, choucroute, lentilles, haricots, fèves.
Fruits : frais, jus, confitures, glaces et sorbets. Bananes (et farine en contenant), fraises, agrumes (orange,
pamplemousse, citron, mandarine, clémentine). Ananas, papaye, mangue. Noix, noisette (praliné, glace, biscuits,
bonbons, céréales), cacahuète.
Chocolat
Alcool : bières, vins, vins de noix, cidre, liqueurs, liqueur de noisette.
ALIMENTS RICHES EN HISTAMINE
Chocolat
Fromages : gruyère, brie, roquefort
Poissons : harengs marinés, conserves de poisson, poissons fumés
Gibier faisandé
Divers : levure de bière, vins blancs, vins rouges
Légumes : tomate, choux, épinard.
Fruits : avocat, figue, raisin.
EXEMPLES D’INTOLERANCE : Réactions métaboliques
- Intolérance au lactose
- Effets indésirables de glucides simples chez les
diabétiques
- Phénylcétonurie
- Intolérance héréditaire au fructose
- Réactions pharmacologiques ou toxiques
- Réaction aux aliments histamino-libérateurs ou riche en
histamine, sulfites, salicylates
- Réaction aux additifs alimentaires, colorants
- Intolérance au gluten (différent de la maladie
coeliaque)
EVALUER LE RISQUE FACE A UNE ALLERGIE AUX PROTEINES DE LAIT DE VACHE
Touche 6 à 12 % des enfants allergiques
Symptomatologie variée
Apparition de l’allergie dans la 1e année de vie le plus souvent
80% de tolérance à 5 ans mais risque de développer une allergie à d’autres aliments
HYPERSENSIBILITE
AU LAIT
INTOLERANCE ou ALLERGIE ?
HYPERSENSIBILITE
ALLERGIQUE
mécanisme immunologique
défini ou fortement suspecté
IgE dépendante
NON IgE dépendante
IgG
complexes immuns
médiée par les cellules
HYPERSENSIBILITE NON
IMMUNOLOGIQUE
mécanise immunologique non prouvé
intolérance au lactose (méc. enzymatique) :
trouble digestifs
EVALUER LE RISQUE FACE A UNE ALLERGIE AUX PROTEINES DE LAIT DE VACHE
Touche 6 à 12 % des enfants allergiques
Interrogatoire : Symptomatologie variée
Apparition de l’allergie dans la 1e année de vie le plus souvent
80% de tolérance à 5 ans mais risque de développer une allergie à d’autres aliments
INTOLERANCE ou ALLERGIE ?
HYPERSENSIBILITE
ALLERGIQUE
mécanisme immunologique
défini ou fortement suspecté
HYPERSENSIBILITE
AU LAIT
HYPERSENSIBILITE NON
IMMUNOLOGIQUE
mécanise immunologique non prouvé
intolérance au lactose (méc. enzymatique) :
trouble digestifs
IgE dépendante
Prick tests
IgE spécifiques : lait f2 positif
Evaluer les réactions au lait ? INTERET DES ALLERGENES RECOMBINANTS
Familles de protéines
Stable à la chaleur et à la digestion
Risque de réaction au lait sous toutes ses formes +++
Taux élevés = risque de persistance d’une allergie aux PLV
Les taux d’IgE décroissent avec l’acquisition d’une tolérance
Caséine
Bos d 8 f78
α-lactalbumine
Bos d 4 f76
β-lactogloguline
Bos d 5 f77
sérumalbumine bovine
Bos d 6 e204
Bos d lactoferrine
f334
Proéine thermolabile.
Risque de réaction au lait non cuit (cuisson au four pour les gâteaux)
Taux d’IgE décroissent avec l’acquisition d’une tolérance
Allergène principal de
la viande bovine
Bébé allaité : Régime sans lait, ni produit laitier chez la mère
Bébé non allaité : Préparation à base de caséine hydrolysée
Réintroduction : tests cutanés ➘ et IgE ➘
EVALUER LE RISQUE FACE A UNE PIQURE D’HYMENOPTERE
Interrogatoire : symptômes ? guêpe, abeille, frelon ?
Prick tests
IgE spécifiques : attention aux réactions croisées. Attention aux CCD (o214 CCD MUXF3)
i1 abeille
i3 guêpe commune
i77 guêpe poliste
Quel hyménoptère ? ITS ? INTERET DES ALLERGENES RECOMBINANTS (pas de CCD)
Avant toute ITS : Tryptase >10 µg/l risque augmenté de réaction sévère pendant ITS
Familles de protéines
i1
rApi m 1 abeille
i3
rVes v 1 guêpe commune
rVes v 5 guêpe commune
i77
rPol d 5 guêpe poliste
Marqueur spécifique de la sensibilisaiton au venin d’abeille
Marqueur spécifique de la sensibilisation aux venins de Vespidés, surtout
guêpe commune et frelons
Réactivité croisée entre phospholipase A1 des différentes guêpes et frelons
Réactivité croisée entre les antigènes 5 des différentes guêpes, frelons et guêpe poliste
Réaction clinique aux guêpes surtout guêpe commune
Marqueur spécifique de la sensibilisation aux venins des Vespidés surtout guêpe poliste
Réactivité croisée entre antigènes 5 des guêpes, frelons et guêpe poliste
LES DERNIERES NOUVEAUTES
COMPOSANTS DU BLE
BLE f14
Albumines/
globuline LTP
Gluten
Gluténines
f433 Tri a 14
Gliadines
αβ
ω
f416 Tri a 19 ; ω5 gliadine
f98 gliadine ; contient ω α β
ω
ANAPHYLAXIE AU BLE INDUITE PAR L’EFFORT (AAIE)
Déclenchée par un effort physique ou cofacteurs : AINS, alcool après ingestion de blé.
Tests à base d’extrait de blé souvent neg, par contre : Tria 19 et/ou gliadine peuvent être positifs AAIE
Si anaphylaxie médiée par un co-facteur : tri a 14
NOIX DE CAJOU
f202 Noix de cajou
f443 Ana o 3, protéine de stockage (albumine 2S)
Indicateur d’une allergie primaire à la noix de cajou.
Risque de réactions systémiques (aux noix de cajou crues et cuites).
Rechercher une co-allergie pour les autres fruits à coques ou graines (pistache, noix, arachide...)
NOIX
f256 Noix
f441 Jug r 1, protéine de stockage (albumine 2S)
f442 Jug r 3, LTP
Stables à la chaleur et à la cuisson
Risque de réactions systémiques (aux noix de cajou crues et cuites).
Jug r 1 : Rechercher une co-allergie pour les autres fruits à coques ou graines (pistache, noix, arachide...)
Jug r 3 positif : réactivité croisée avec les autres LTP ? (allergie à la pêche?)
Noix : AAIE ou par d’autres co-facteurs : alccol, AINS...
SELECTIONNER LES CANDIDATS A LA DESENSIBILISATION
Graminées
Arbres
Herbacées
Moisissures
ALLERGENES MAJEURS
ALLERGENES MINEURES
PHLEOLE
rPhl p 1 et rPhl p 5b
rPhl p 7 et rPhl p 12
BOULEAU
Bet v 1
OLIVIER / FRÊNE / OLEACEES
Ole e 1
CYPRES
Cup a 1
AMBROISIE
Amb a 1
ARMOISE
PARIETAIRES
Par j 2
ALTERNARIA
Alt a 1
ACARIENS
Animaux
venins
Art v 1 et Art v 3
Bet v 2 (profiline)
Bet v 4 (polcalcine)
Phl p 7 et Phl p 12
Der p 1 et 2
Der p 10
CHIEN
Can f 1 et Can f 2
Can f 3
CHAT
Feld d 1
Feld d 2
ABEILLE
Api m 1
GUËPE
Ves v 5 et Pold d 5
CCD (Carbohydrates)
Présence d’IgE de
composants spécifiques
Indication pour
une ITS
Investigations
supplémentaires pour
déterminer la source
sensibilisante
➩ Obtenir un état de tolérance immunologique et clinique par administration de doses croissantes d’allergènes
➩ Associée à un rétablissement de l’équilibre Th1/Th2
➩ L’augmentation des IgG4 est rassurant dans l’efficacité d’une désensibilisation
ImmunoCAP ISAC® 112
Immuno Solid-Phase Allergen Chip
100 picogram / spot
> 100 allergènes / cm2
Nouvelle composition de la puce (chip) :
- 30 µL de sérum nécessaires et suffisants (100 µL pour un IgE spcf)
- 112 composants allergéniques
- 51 sources allergéniques
ImmunoCAP ISAC® 112
Immuno Solid-Phase Allergen Chip
Résultats semi-quantitatifs
Résultats :
- ensemble des résultats POS
- source allergénique
- gp de protéines
INDICATIONS
Polysensibilisations +++
Mettre en évidence un profil de sensibilisation : PR 10, LTP ?
Adaptation de la décision thérapeutique
Régime alimentaire important.
Histoire clinique complexe, discordance avec les tests cliniques
Choc anaphylactique inexpliqué ?
Asthme sévère mal contrôlé ?
SITES PRATIQUES
www.alk-abello.fr
www.allerdata.com
www.phadia.com/fr/allergenes/
www.allergyeducation-ma.com