Generation facebook la face cachee du plus grand reseau social du

Transcription

Generation facebook la face cachee du plus grand reseau social du
GENERATION
FACEBOOK
ou
LA FACE CACHEE
DU PLUS GRAND
RESEAU SOCIAL
DU
MONDE
1
par
Philippe de CLERMONT NEUILLY
Photographe et ancien fonctionnaire
au service presse et audio visuel de la Police Nationale
___________
Copyright novembre 2010
Reproduction, publication, diffusion interdite
Loi du 11 mars 1957 sur la protection des œuvres intellectuelles
2
AVANT PROPOS
________________________
Cet ouvrage, n'est pas un guide, ni une critique d'un système de
communication .
Il a pour objet la synthèse d'une série d'enquêtes réalisé a travers
le portail FACEBOOK sur la période juillet 2009 – novembre
2010. Touchant principalement les utilisatrices et utilisateurs du
réseau facebook au travers des échanges, parutions et
commentaires y figurant.
L'ouvrage en question ne possède aucune table des matière, ceci
est volontaire.
PETIT HISTORIQUE DE FACEBOOK
Facebook est un réseau social créé par Mark ZUCKERBERG et
destiné à rassembler des personnes proches ou inconnues.
Depuis le mois de septembre 2010, il rassemblerait plus de 503
millions de membres actifs à travers la planète, dont 16 millions
en FRANCE, et 3 941 140, dans la province du QUEBEC selon
nos sources privées.
Le, 21 juillet 2010 Mark ZUCKERBERG annonçait déjà que
Facebook comptait un demi-milliard d'utilisateurs actifs. Selon, lui
il est le deuxième site le plus visité du monde .
Facebook est né à HARVARD: il était, à l'origine, un réseau
social fermé réservé aux seuls étudiants de cette université avant
de devenir accessible aux autres universités américaines.
La vérification de la provenance de l'utilisateur se faisait alors par
une vérification de électronique de l'étudiant. Le site est ouvert a
tout le public y compris le public international depuis septembre
2006.
3
Le nom du site s’inspire des célèbres des albums photo
(trombinoscope ou facebooks en anglais) regroupant les photos
prises de tous les élèves au cours de l'année scolaire et
distribuées à la fin de celle-ci aux étudiants.
Siège social de FACEBOK à PALO ALTO
Le 2 octobre 2008, Facebook annonçait qu'il allait implanter son
siège international à DUBLIN, en Irlande (pour les marchés
européen, africain et moyen-oriental). Le 9 octobre 2008,
Facebook annonçait qu'il allait ouvrir un bureau à PARIS.
Aux derniers nouvelles, après une série d’attaques en règle
reprochant entre autre a Mark ZUCKERBERG d’utiliser les
données figurant sur les compte du réseau a des fins
commerciales notamment, facebook annonce la mise en place
d’un système de reconnaissance faciale destinée a identifié les
utilisateurs de manière automatique.
4
Cette procédure au stade expérimentale devrait bientôt devenir
une options sur les profils facebook .
Quand?
Depuis sa création, Facebook fait l'objet d'une controverse
concernant le respect de la vie privée des utilisateurs.
Le logiciel utilise en effet les informations personnelles des
utilisateurs afin d'introduire des publicités adaptées à leur profil et
vend les informations livrées par les utilisateurs à des entreprises
privées, comme c'est indiqué dans sa charte concernant la vie
privée.
Cette charte indique par ailleurs que Facebook peut aller récolter
des informations sur les membres à partir de sources extérieures
comme les journaux, les blogs et d'autres sources sur internet.
Les informations sur les utilisateurs sont également collectées
par Facebook pour améliorer ses bases de données et permettre
à ses clients de mieux cibler les publicités, en connaissant les
comportements de consommation des utilisateurs de Facebook.
Les sites tiers peuvent, grâce à Facebook Social Ads, utiliser les
informations amassées par Facebook pour envoyer des
publicités ciblées en fonction des différentes caractéristiques des
profils.
Ceux-ci pouvant par exemple contenir des données sur : la
sexualité, le niveau d'études, les opinions politiques, la religion,
les emplois occupés.
Le contrat passé avec les utilisateurs de Facebook spécifie que
toutes les données entrées sur le site (messages, éléments de
profils, photos etc.) ont leurs droits concédés sous licence à
Facebook qui a le droit de les utiliser pour ses publicités, de les
revendre à des tiers, de les sous-licencier.
5
Le 4 février 2009, Facebook a modifié ses conditions d'utilisations
et a inventé le principe d'une “ licence perpétuelle sur tout le
contenu déposé (articles, photos, vidéos...) par un utilisateur, y
compris les contenus supprimés.
Devant le tollé provoqué, l'entreprise a fait marche arrière deux
semaines plus tard.
Beacon, le dernier logiciel publicitaire de Facebook en date
permet à des sites Internet intégrant un script de Facebook
d'envoyer des informations sur les actions d'un membre de
Facebook sur leur site (un achat, un jeu, etc.) aux amis Facebook
de ce membre, dans leur “ newsfeed ”, ou de mettre ces
informations dans son journal sur sa page personnelle.
Cette forme de marketing est considérée comme très efficace,
car elle passe par les réseaux sociaux et non par l'interpellation
directe des personnes par la publicité.
Enfin, selon des sources de presse , facebook serait amener a
faire du ménage aux travers de ces réseaux extra américains afin
d’endiguer autant que faire se peut le développement de groupes
a vocation partisanes particulièrement virulentes
EVOLUTION DE L’USAGE DE FACEBOOK
Le schéma ci-dessous montre l'évolution de FACEBOOK depuis
sont lancement sur le marché en septembre 2006.
On note que les deux premières années 2004 – 2005 semblent
stagné c'est tout simplement qu'avant d'être introduit sur le
marché du particulier, FACEBOOk était réservé aux étudiants.
Mais depuis septembre 2006 la courbe a entamé une
progression fulgurante en terme d'abonné passant de 16 000 à
près de 500 millions ( chiffres au 31 juillet 2010)
6
En 2010, 78 % des internautes français se déclarent membres
d'au moins un site collaboratif.
C'est l'une des conclusions de la dernière étude de l'Observatoire
des réseaux sociaux, émanation de l'IFOP, publiée jeudi 14
octobre. En 2009, ils étaient 77 %.Est-ce à dire qu'un plafond a
été atteint ?
Les marges de progression des réseaux sociaux résident-elles
désormais parmi le large public déjà conquis ? s'interroge l'institut
de sondage.
C'est en tout cas ce qui ressort de l'étude qui montre qu'en
moyenne un internaute se déclare membre d'environ trois
réseaux sociaux en 2010, contre près de deux en 2009.
7
Près du tiers des personnes interrogées (32 %) revendiquent leur
appartenance à plus de trois réseaux sociaux", note aussi l'IFOP.
L'enquête a été menée auprès d'un échantillon d'environ 2 000
personnes, âgées de plus de 18 ans. Le sondage a par ailleurs
porté sur 32 réseaux sociaux : le champ d'étude est donc assez
large, puisqu'il inclut aussi bien des sites de partage de vidéos
que d'échange de micro-messages.
En France, Facebook est le réseau social qui connaît la plus
grande notoriété : 94 % en ont déjà entendu parler. YouTube
arrive deuxième (92 %), devançant Copains d'avant (88
%)."Signalons la très belle performance de Meetic, désormais en
embuscade à la quatrième place", note l'IFOP.
FACEBOOK SEULEMENT TROISIÈME
Twitter est pour sa part le site collaboratif qui enregistre encore la
forte progression de sa notoriété en 2010. "Connu de 63 % des
internautes français à l'automne 2009, le site de micro-blogging
progresse de 17 points (à 80 %) et fait désormais jeu égal avec
Skyrock (– 2 points)", remarque l'institut.
Mais si Facebook est le site le plus connu, il n'est pas le plus
utilisé : 52 % des sondés français se disent inscrits au
service Windows Live de Microsoft, contre 46 % pour Copains
d'avant et 43 % pour Facebook.
Ces trois services confirment "pleinement leur statut de réseaux
sociaux généralistes", note l'IFOP.
8
Ces réseaux occupent en effet les trois premières places du
classement auprès des catégories de population interrogées. Il
existe toutefois de sensibles différences. Si Windows Live, de
Microsoft, est largement plébiscité par les 18-24 ans (84 %), les
35 à 49 ans préfèrent Copains d'avant (50 %).
Comme application de réseau social, Facebook permet à ses
utilisateurs d'entrer des informations personnelles et d'interagir
avec d'autres utilisateurs.
Les informations susceptibles d'être mises à disposition du
réseau concernent l’état civil, les études les professions et les
centres d'intérêt, sans oublié les photos.
Ces informations permettent de retrouver des utilisateurs
partageant les mêmes intérêts.
Ces derniers peuvent former des groupes et y inviter d'autres
personnes.
Les interactions entre membres incluent le
correspondances et de documents multimédias.
partage
de
Le 13 août 2007, une partie du code source facebook de la page
d’index du site a été piratée et publiée sur internet.
Le pare-feu de certaines sociétés et écoles empêchent les
employés et les élèves d'utiliser Facebook.
Beaucoup d'écoles et de sociétés ont bloqué l'accès à cette
page. Cependant, la plupart des entreprises et des écoles ne
bloquent pas le trafic sur le port 443 (HTTPS), ainsi il est toujours
possible de se connecter au service.
9
L'ENQUETE
Pour mener a bien notre enquête sur le réseau FACEBOOK,
nous avons été amené a confectionner de toute pièce 200 profils.
200 profils , cela signifie, 200 boites mail , 200 mots de passe,
200 comptes FACEBOOK, 43 000 amis, avec un ensemble
d'informations totalement inventées.
Cela suppose aussi des heures chaque jour à se connecter sur
nos faux profils, y ajouter des publications fabriquées de toute
pièce , y relever les messages et y répondre. Cela signifie, cibler
d'autres profils afin de rendre crédible notre enquêtes en divers
domaines.
Bref s'il fallait le refaire je pense que nous déclarerions forfait,
mais nous avons une satisfaction, c'est d'être les premiers a avoir
tenté l'expérience et le travail accompli, les week end sacrifiés en
valaient la peine.
Dans les pages qui suivent vous découvrirez que FACEBOOK
n'est pas ce que ses dirigeants voudrez nous faire croire.
Il est de notre devoir de démystifier ce réseau ou du moins de
vous en dresser objectivement les tenants et les aboutissants
afin de vous permettre d'acquérir un regard différent sur ce que
certains désignent comme le plus grand réseau d'échanges
social du monde.
Notre étude si elle semble s'orienter de manière partisane sur la
communauté féminine ne représente aucun parti pris mais
seulement une constatation.
Il est admis qu’au minimum 20% des utilisateurs de Facebook
disposent d’une page en dehors de leur page profil, relative a un
groupe , club ou secteur d’activité culturelle ou sportive.
10
Là les filles perdent le match car elles sont moins de 15% a créer
une page en parallèle de leur profil.
D’autre par les sujets abordés par les hommes sont divers alors
qu’ils se focalisent presque exclusivement sur des thèmes
modes, beauté, musique, en ce qui concerne les filles.
Les pages crées par les filles sont beaucoup moins détaillées et
pertinentes que celles des garçons.
D’autre part, concernant la rubrique « rejoindre» seulement 12%
des garçons rejoignent les pages crées par les filles, toutes
tendances confondues, musiques, personnages, discothèques,
studio photo, alors qu’elles sont plus de 50% à rejoindre les
pages ou groupes crées par des hommes.
D’autre part, nous avons pu constater une nette qualité sur les
pages crées par les garçons, alors que les pages crées par les
filles sont des plus banales et très peu fournies en informations
ou forums de discussion.
Nous notons cependant une quantité non négligeable de groupes
ou pages dont la vocation nous échappe et les motifs
apparaissent douteux pour ne pas dire insipides.
Sur la création de pages à caractère interventionniste ou
interactif traitant de sujets divers, là encore les garçons dominent
la situation, en raison de l’absence soit de commentaires soit
d’intégrations.
Mais nous n’avons pas constaté durant la période de durée de
notre enquête un changement significatif de la tendance ci
dessus décrite ni en augmentation ni en réduction.
Bien que nous ayons incité les utilisatrices à la création de pages
du même type spécifiquement féminin ou en relation avec les
problèmes féminins, en stimulant leur passion.
11
Mais il est bien désolant de voir que cette situation risque de
perdurer encore un certain temps et les résultats obtenus à la
suite de notre enquête, ne laissent pas entrevoir de modifications
notables.
Selon l’enquête, il apparaît que les utilisateurs de Facebook se
répartissent ainsi, toute classe d’âge confondue
Ce tableau ne représente pas le pourcentage d’utilisateurs sur
l’ensemble de la population, mais la parité hommes femmes dans
la pratique de Facebook.
E.UNIS
EUROPE
ORIENT
RESTE DU MONDE
hommes
26 %
21 %
76 %
14 %
femmes
74 %
79 %
74 %
86 %
A la vue de ce tableau, on constate inévitablement une forte
dominance féminine dans l’utilisation du réseau Facebook.
Est-il possible d’en déterminer la raison. Si a l’origine l’équilibre
hommes femmes était a peu près 50/50 , la mise a disposition du
réseau au grand public a inversé la tendance
Avec certitude je répondrais non!
Cependant, quelques hypothèses peuvent être émises:
Tout d’abord le phénomène de prolongement de la lutte féministe
au travers d’un nouvel outil qui spectaculairement a entraîné
principalement les adolescentes a s’intéresser au phénomène
Facebook afin d’asseoir leur indépendance;
Mais surtout, nous le verront plus loin, leur désir de prendre le
contrôle d’un monde encore non investit par leur congénères
masculins.
12
Il existe aussi un facteur temps.Les possibilité d’utiliser Facebook
sont beaucoup plus intéressantes chez les filles en raison de
contraintes professionnelles beaucoup moins importantes.
Ceci est dû au fait que facebook est relativement simple a utiliser,
du moins sur le plan des rubriques principales
Les insertions provenant d’un I.phone sont également le signe
que les filles gardent en permanence le contact avec leur réseau
Le phénomène facebook conviendrait mieux a la gentes féminine
c’est peut être une conclusion que l’on pourrait émettre.
Mais il est clair que facebook, par son interface et ses rubriques
est une aubaine pour les filles qui ne se sentent pas le courage et
la capacité de créer un site internet. Bien que celles ci n’en
fassent pas un usage optimale.
Toujours selon l’enquête, les femmes utiliseraient de manière
totalement opposée aux hommes le réseau Facebook.
Il n’y aurait aucune similitude dans la façon d’utiliser cet outil, si
ce n’est les applications basiques du réseau. c’est ce qu’il ressort
de notre enquête.
Pour comprendre pourquoi et comment les femmes utilisent
Facebook nous avons créer de toutes pièces tout d’abord, des
profils imaginaires d’hommes et de femmes que nous avons
insérés dans le réseau.
Ces profils étaient bien entendu caractéristiques de la population
Facebook. Ils comportaient des individus venant d’Europe et des
Etats Unis principalement.
Pourquoi des hommes mais aussi des femmes pour enquêter sur
les utilisatrices de Facebook , tout simplement nous le verront
également plus loin, afin de permettre notre enquête sur la
population lesbienne de Facebook.
13
Bien qu’il n’ait pas été dans notre objectif d’établir des distinctif
sur les plans sexuels ou politique des utilisatrices
Je dois attirer votre attention sur la quantité de travail que cela
peut procurer afin de réaliser des profils cohérents avec une
interactivité entre eux destinée à donner l’illusion du
vraisemblable.
Il a fallu journellement monter des échanges, des ajouts de
photos , de contacts pour réaliser cette enquête.
Ces profils sont en cours de destructions actuellement afin de
rendre le réseau naturel.
Si des utilisateurs constatent des anomalies dans leur contacts,
nous les prions de nous en faire part.
D’autre part, il a fallu étendre l’enquête sur réseau européen et
américain afin de rendre crédible cette enquête.
Car Facebook est un lieu d’échanges permanents ou tout doit
être examiné de manière quasi quotidienne.
D’autre part, pour ne pas perdre le fil de notre enquête nous
avons dû appliquer une régularité dans nos publications et
messages.
Mais le résultat est à la mesure de l’effort accompli.
Ce qui nous a obligé à rédiger des profils en plusieurs langues 8
au total couvrant 17 pays ( Europe - Etats-Unis)
Au cours de nos investigations nous avons également relevé les
chiffres suivants concernant les tranches d’âge utilisant
Facebook de façon permanente ou occasionnelle
14
POURCENTAGE D’UTILISATEURS PAR TRANCHE D’AGE
Age
13-16 ans
16 - 25 ans
25 -35 ans
35 - 50 ans
+ de 50 ans
hommes
39 %
42 %
36 %
33 %
28 %
femmes
61 %
74 %
69 %
47 %
52 %
Cette enquête a été réalisé en tenant compte de divers
paramètres sociaux, professionnels, politiques et économiques.
Il apparaît que la parité hommes femmes n’est dans aucune des
tranche d’âge, respectée.
FACEBOOK UN OUTIL INVENTE PAR LES HOMMES POUR
L’USAGE DES FEMMES
si l’on observe attentivement ces données , il ne fait aucun doute
que les femmes et notamment les filles des 13 ans et jusqu’à 35
ans occupent la majeure partie du réseau à raison de 3 contre 1.
Avec une forte dominance des 16 - 35 ans, les femmes imposent
leur loi sur FACEBOOK.
Quels sont leurs domaines de prédilection? Nous n’allons pas ici
citer tout ces domaines mais il apparait clairement que les
femmes se retrouvent sur Facebook pour parler d’elles mêmes.
Il se dégage de l’utilisation par les femme du réseau Facebook un
fort sentiment de narcissisme et ceci est particulièrement observé
chez les filles de 18 a 28 ans.
Mais pas seulement.Il est également deux autres caractéristiques
a prendre en compte, l’aspect compétitif et l’aspect sexuel.
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Les domaines de prédilection sont:
Les sorties
Les partages de musique sur la page
les échanges de nouvelles ou conversations
La mode
Les rencontres
Pour asseoir cette analyse nous avons fait appel à un certain
nombre de nos faux profils en leur faisant adopter des attitudes à
la fois flatteuse et également volontairement antipathique.
Nous avons donc crée de toute pièce 204 profils avec fausses
identités, fausses photos et adresses mail pour la circonstance.
Nous avons essayé de donner une crédibilité à ces profils en les
faisant intervenir sur les murs de manière régulière.
Dans 95% des cas nous avons ciblé des profils fournis et assidus
sur la page, car en effet nous avons aussi relevé des écarts
importants d’assiduité allant de l’utilisation quasi horaire a des
utilisations hebdomadaires avec des moyennes parfois de 10
jours.
La moyenne de l’utilisation de Facebook par les femmes est tout
simplement quotidienne, on ne peut faire mieux.
Alors que seulement 25% des hommes commentent leurs
photos, elles ont 75% à le faire chez les femmes.
Dans les profils que nous avons mis sur le réseau, nous avons
fait chargé un nombre important de sujets divers mais avec des
retours en commentaires ne dépassant pas 8 %.
Même avec des sujets d’actualité particulièrement importants, les
femmes ne semblent pas s’intéresser à ce qui les entourent sur
le plan économique, politique, sécuritaire ou humanitaire
16
Il apparaît également que la rubrique “ articles” n’est utilisée que
par 2 % des femmes alors qu’elle l’est par 9% des hommes et ce
manière plus ou moins régulière.
Les articles sont cours et pas toujours très intéressants.
Mais d’une manière générale, il faut bien constater que du côté
de cette rubrique, qui pourtant est une rubrique indispensable au
système d’échange, le résultat est plus que décevant à tel point
que l’on se demande si vraiment encore celle-ci a son utilité sur
Facebook.
Ou alors il faudrait peut être remplacer celle-ci par une autre
option plus interactive qui regrouperait l’ensemble des
commentaires sur un même sujet de la part des utilisatrices et qui
en ferait la synthèse mensuelle ou bimensuelle
Sur 400 profils de femmes allant de 17 a 35 ans, il apparaît de
manière désolante l’inutilité de cette rubrique.
Il est étonnant que les filles n’aient rien à dire au regard de leurs
échanges quasi journaliers sur leurs pages d’accueil.
Nous avons fait rédiger par les faux profils une quantité très
importante d’articles, basée presque totalement sur des problème
féminins mais pas exclusivement, puisque nous avons abordé la
contraception, l’avortement, le droit de vote, la parité au sein des
instances politiques, les enfants, le viol, l’inceste, la sécurité
routière.
Nous avons également abordé des problèmes de société tels que
le port du voile, la pornographie infantile ou majeure, la scolarité,
l’insécurité, l'écologie.
Il apparaît que rien ou presque rien ( 1%) de ces domaines ne
provoque des réactions chez les utilisatrice précitées.
17
Par comparaison, ces sujets font réagir 21% des hommes toute
classe d’age confondue.
On se demande alors quelle est vraiment l’utilité de cette rubrique
pour les filles.
On remarque une volonté évidente de ne pas pratiquer ce genre
d’option, car la rubrique “ articles” n’apparaît que sur moins de
1% des profils concernés.
Pourtant lorsque l’on observe les échanges sur les murs, on
constate que les utilisatrices sont particulièrement loquaces et
c’est assez paradoxale
Est- ce un oubli, ou une manœuvre volontaire?
On serait tenté d’avancer la seconde hypothèse car si une fois
seulement les femmes s’intéressaient à cette option elles
auraient au moins rajouté celle-ci sur leur profil; Or, 95 des profils
pour ne pas dire 100% en sont dépourvus et on ne peut pas
justifier ce manque par le seul oubli
LES PHOTOS:
FACEBOOK
VERITABLE
SUJET
SENSIBLE
SUR
Terminons là l’analyse de la rubrique article pour intéresser à la
rubrique photo
On remarque de manière flagrante une propension a commenter
de manière régulière les photos chez les filles.
Alors qu’ils sont beaucoup plus diversifiés chez les hommes, les
commentaires des filles s’orientent principalement sur l’aspect
physique ou artistique à 4% en moyenne, mais chez certains
profils, ce pourcentage peut dépasser les 80%.
18
Les commentaires concernent également les photos de leurs
contacts féminins sur Facebook.
le reste des commentaires s’effectue sur les événements, et les
insertions de vidéo.
Nous avons publié des photos pertinentes sur le réseau à
l’attention des profils féminins.
Les réactions sont là aussi particulièrement modestes pour ne
pas dire inexistantes.
Les filles commentent plus les photos de leurs congénères que
les photos des hommes.
Alors que ces derniers commentent à plus de 70% les photos des
filles.
Quel en sont les causes?
Pour les filles Facebook n’a pas vocation à favoriser les
congratulations ou les manifestation amicales vis a vis des autres
utilisateurs, surtout si ceux ci sont des hommes.
En ce qui concerne les albums. Force est de constater que 80%
sont établis par des filles.
C’est même la rubrique la plus fournie et la plus usitée par les
ces dernières.
Est-ce une raison liée à la nature même des utilisatrices? C’est
possible, mais cette exemplarité en matière de publications tient
aux caractéristiques décrites plus haut.
Les femmes aiment davantage se dévoiler sur facebook, de là à
dire qu’il existe un côté exhibitionniste il n’a qu’un pas.
19
En marge nous avons constaté un phénomène particulier. Alors
que filles d’Europe traditionnelle sont en situation de faiblesse
physiquement parlant, les filles d’Europe de l’Est y compris la
Russie, inondent leurs pages d’albums aux photos
particulièrement esthétiques soignées et très agréable a
regarder.
Nous avons constaté que tous les profils des filles d’Europe de
l’Est, comportaient des photos professionnelles ou quasi
professionnelles.
C’est un fait; de nombreuse filles font valoir leurs qualités de
modèles .
Parfois elles le sont mais parfois aussi cette caractéristique
esthétique se démarque des profils des autres files européennes.
On est forcé d’admettre le côté narcissique de cette utilisation.
Il convient de préciser que dans une certain nombre de domaines
tels que les téléphone mobile, internet, techno, mode et
discothèques, les pays de l’Est rattrape a grand pas leur retard
en la matière, si bien que parfois même ils sont amené a
dépassé les pays ou ces domaines existent depuis déjà
longtemps.
C’est pour cela que un grand nombre de jeunes filles issues de
l’ancien régime soviétique, fondent sur ces nouveautés dont leurs
parents ont si longtemps été privé.
Il ne serait pas juste de passer sous silence, mais nous y
reviendront aussi un peu plus loin, l’utilisation très judicieuse par
certaines filles, de Facebook, ce qui sauve un peu la mise à leurs
consœurs. Nous avons même constaté de nombreux profils aux
sujets pertinents signe qu’il ne faut pas désespérer.
REPONSE MESSAGES
Dans ce passage nous allons brièvement régler ce sujet.
20
En effet, il n’est pas dans la nature des filles de répondre aux
messages transmis soit sur la page profils ou accueil, soit dans le
contenu de la boite à messages.
En effets, plus 80% des messages que nous avons envoyés a
l’occasion de diverses raisons n’ont reçu aucune réponse ou
réactions d’aucune sorte, même en réitérant ces envois.
Chez certaines filles, les réponses sont même totalement
inexistantes.
Nous avons fait parvenir les mêmes messages par l’intermédiaire
de nos faux profils sans suces.
En conclusion nous diront que la politesse ou la courtoisie sur
Facebook ne sont pas la caractéristique première des filles.
Cependant il faut pas généraliser. Si effectivement 80% des
utilisatrices restent hermétiques à tout envoi de message, les
20% restant réagissent convenablement à ceux-ci.
Quels ont les messages qui suscitent le plus de réponse?
Ce sont les message essentiellement liés aux commentaires
d’une photo de fille, ce qui confirme une fois encore le côté
narcissique des utilisatrices de Facebook.
Nous avons fait publié par nos faux profils des photos de filles
mais nous n’avons reçus que peu de commentaire. Les seuls
commentaires provenaient de femme de la classe des plus de 35
ans.
A contrario , nous avons fait publier par nous faux profils,
toujours, des photos très sexy d’eux même ou de camarades
masculins et là nous avons eu une réaction en flèche. Plus de
34% de commentaires .
21
Si cette réaction est aussi importantes du coté masculin, les
sujets concernés par les commentaires ne touchent pas
seulement les aspects physiques, a l’inverse des fille qui ne
commentent que les photos a connotation sexuelles ou
physiques.
Cependant de nombreuses filles ne réagissent même pas
lorsque des compliments leur sont adressés concernant leur
photos.
Là aussi nous n’avons a ce jour aucune explication rationnelle a
donner, nous pouvons suggérer seulement que les filles ne
manifestent aucune réactions afin de ne pas se retrouver en
position de faiblesse.
Avouer que l’on manifeste du contentement c’est quelque chose
que les utilisatrices de Facebook se sont interdit.
Dédaigner les compliments c’est encore appuyer sur son
caractère narcissique. Nous parlons ici, je vous le rappelle de la
tranche d’âge des 16 35 ans
MAITRISE DE LANGUES
C’est un sujet qui a première vue ne pas revêtir une grande
importance, et pourtant nous avons constaté au cours de notre
enquête, de la langue anglo saxonne par les filles là a encore
issue de l’ancien bloc de l’Est.
Ceci est pour le moins paradoxale car dans le système scolaire
des pays de l’Est, la langue anglaise n’est pas une langue favoris
par les systèmes éducatifs de ce pays.
Alors pourquoi la langue anglo saxonne est plus usitée par les
filles de l’est. Tout simplement pour deux raisons.
22
Ayant été privé de toute incursion hors de leur frontière
respectives,
les
jeunes
filles
de
l’Est
voyagent
proportionnellement plus que leurs consœurs des anciens pays
européens
La deuxième raisons est d’ordre professionnel.
Il est bien connu que la proportion des mannequins présente au
seins des agences de PARTIS, LONDRES NEW YORK ou
MILAN, est d’origine Est européenne.
Cette proportion est estimé a 70% environ et se compose
essentiellement des pays de l'ancien bloc soviétique et
républiques pro soviétiques
Des lors il a fallu s’adapter pour percer dans ce domaine qui il n’y
a pas si longtemps était la primeur des filles françaises, anglaise,
italienne allemandes ou espagnoles.
Qu'elles travaillent au sein de leur pays d’origine ou qu'elles
soient amené voyager a travers l’Europe, la langue anglaise a du
être ingérer par ces jeunes filles, d’où les réminiscences.
UTILISATION DE FACEBOOK
( Pourcentage par pays)
Nous avons porté notre enquête sur 20 pays de l’Europe élargie,
ancienne Union Soviétique incluse.
D’où la nécessité d’appréhender ces chiffres avec réserve.
Ces chiffres représentent le pourcentage sur l’ensemble de la
population féminine et non sur les femmes possédant une
connexion a internet
23
France
Angleterre
Espagne
Allemagne
Italie
Belgique
Hollande
Pologne
Suède
Danemark
République Tchèque
Slovaquie
Bulgarie
Roumanie
Hongrie
Russie
Ukraine
Biélorussie
Serbie
Ancienne Yougoslavie
16 - 35 ans
plus de 35 ans
52%
48%
39%
46%
44%
38%
41%
25%
34%
36%
44%
41%
39%
28%
48%
37%
40%
34%
42%
35%
51%
44%
34%
38%
37%
29%
45%
28%
36%
34%
31%
29%
23%
14%
19%
16%
24%
35%
38%
36%
A l’observation de ces données on constate que les pays tels que
la REPUBLIQUE TCHEQUE, la SLOVAQUIE, la HONGRIE, et la
SERBIE se placent en tête de peloton en ce qui concerne les
comptes Facebook ouverts par les filles de 16 à 25 ans.
LA SEGREGATION DES FILLES SUR FACEBOOK
Nous avons fait également un test de niveau concernant la
culture mondiale des utilisatrices FACEBOOK en faisant publier
par nos faux profils des sujets divers, des plus sérieux et
éducatifs aux plus superficiels et enfantins.
Nous avons fait publier des sujets qui nécessitent un minimum de
compréhension et nécessitent un minimum de culture générale
ainsi qu’un niveau scolaire honorable.
24
A l’issu de ce test nous avons pu constater la chose suivante.
Les sujets les plus ardus les plus techniques et demandant une
bonne connaissance du monde d’aujourd’hui ont été purement et
simplement enlevé des murs de chaque utilisatrice.
Comme si ces sujets ne les concernaient pas ou avaient un côté
ennuyeux.
Alors que dans l’absolu les sujets en question touchaient des
domaines de la plus haute importance notamment à l'égard de la
nouvelle génération, et malgré que l’outil confié entre leurs mains
eut été un outil de communications d’échanges et de prises
d’opinion, leur permettant d'affirmer leur position ou leurs
opinions face à de tels sujets, il en a résulté tout le contraire.
Les options «effacer» des profils concernés ont été mises a
contribution si bien que nous avons pu constater que plus aucune
de nos publications ne figuraient sur les murs. Il faut dire que de
ce côté là, Facebook fait bien les choses.
Si vous êtes ennuyé par des amis qui vous prennent trop la tête
avec des sujets trop techniques ou intellectuels , mettez cette
option en route et vous serez débarrassé des publications de
ceux-ci et après quelle tranquillité pour savourer les derniers
papotages de votre copine qui revient de chez son coiffeur ou
pour vous extasier ensemble devant les dernières photos de ces
mêmes amis de retour d’un semaine aux Baléares ou le seul
point d’intérêt était l’exposition prolongée sous le soleil. Car
l’aspect culturel est relégué au second plan, ou du moins la
conception de la culture est appréhendée d'une manière assez
singulière par les filles sur FACEBOOK
Comme si Facebook n’était destiné qu’à s‘échanger des futilités,
se glorifier de son image et de rivaliser de téléchargements
musicaux au goût plus que douteux.
25
Un grand nombre de personnes interrogées à propos de
l'utilisation faite par l'ensemble des internautes de FACEBOOK
nous indique que comme nous, ces personnes ne comprennent
pas que l'on puisse étaler au grand jour sa vie privée sur un
réseau tel que FACEBOOK et ces personnes sont conscientes
du fait que ce réseau n'est absolument pas adapté a ce genres
d'échanges.
Nous avons renouvelé à plusieurs reprises la même expérience
en changeant simplement l’identité de l’auteur de la mise en ligne
du sujet; Le résultat n’a pas été plus convainquant.
Dès lors on peut établir avec certitude que le niveau de
connaissance générale à mettre au compte des utilisatrices de
FACEBOOK est quasi nul.
S'il était nécessaire de posséder une preuve de l'inutilité de
FACEBOOK dans le domaine de la pédagogie et bien elle est
devant vous tous les jours.
Mais ce qui est le plus troublant c’est que nous avons également
fait dialoguer des faux profils avec des cible choisi sur Facebook
histoire de tenter de savoir pourquoi les sujets en questions
faisaient l’objet de tels dénigrements.
Nous sommes stupéfaits des réponses reçues. Certaines d’entre
elles effectivement laissent entendre que les utilisatrices ne se
sentent pas concernées par les sujets en prétextant que
Facebook est destiné à se changer les idées et à s'évader, en
laissant les problèmes de société à l’arrière plan.
C’est une excuse qui représente environ 70 % des réponses
recueillies.
Mais le meilleur est à venir. 60 % des utilisatrices ne
comprennent même pas les sujets abordés.
26
Il a fallu renouveler les questions pour ne pas affirmer une fausse
vérité, mais nous sommes obligés de nous rendre a l’évidence.
60% c’est bien le chiffre des utilisatrices qui ne répondent pas
aux questions ou ne s’intéressent pas aux sujets, tout
simplement parce qu’elles ne les comprennent pas.
Au totale 92% des utilisatrice de FACEBOOK se désintéressent
totalement des sujets d’actualité, nous désignons par là les sujets
qui concernent la vie en société, la sécurité, le travail , la
scolarité, le pouvoir d’achat, la politique.
Il est donc permis de s’interroger avec gravité sur le niveau
scolaire et culturel des utilisatrices de FACEBOOK . Mais aussi
d’une manière générale à travers le réseau FACEBOOK aux
conséquences de ce manque d’intérêt qui ne peut qu’avoir des
conséquences néfastes au fil du temps.
Mieux pour conclure.
Suite à ces mises en ligne de sujets d’actualité et de sujets
culturels nous avons constaté que les utilisatrices en question
avaient purement et simplement effacé de leur liste d’amis les
profils qui leur avaient expédier des sujets de ce genre. Ce qui en
dit long sur l’état d’esprit des filles sur FACEBOOK.
Non seulement pour elles FACEBOOK n’est pas destiné à
accepter des sujets sérieux mais en plus il n’y a même pas le
souhait de s’enrichir intellectuellement.
Pouvons nous aussi expliquer pourquoi les échanges en matière
sociale, politique ou économique sont si peu usités, Nous
pensons, sans en avoir la certitude, que les utilisatrices de
FACEBOOK se sentent un peu mal à l’aise lorsqu’il s’agit de
commenter tel ou tel dossier politico économique.
27
Cela peu s’expliquer par le fait que nombre de ces utilisatrices
provient des pays de l’ancien régime de l’Est et que dès lors les
peur ancestrales existent toujours au niveau des prises de
positions quant bien même la presse de ce pays se trouve à ce
jour plus ou moins libérée de toute contrainte.
Il convient alors de s’interroger sur le vrai sens du terme réseau
social, car celui-ci ne peut apparemment pas convenir à
FACEBOOK .
Sur l’ensemble des utilisatrice ciblées le terme social au sens
large désignerait FACEBOOK comme un lieu d’échanges, de
distractions, et qui s'apparente davantage à un phénomène de
mode qu’à un véritable moyen de communication d’information
ou de formation tout court.
Car le terme social au sens littéral désigne l’aspect sociétaire de
l’échange afin d’en assurer l’enrichissement dans tout les
domaines.
Loin d’être un outil pédagogique pour les filles, FACEBOOK est
un basic réseau de conversation par texte, photos, clips
musicaux, et aucune utilisatrice ne s’émeut de cet état de chose
ce qui nous rend sincèrement inquiets quand au devenir de
FACEBOOK et à sa prétention d’être un réseau social, ces
dirigeants devraient revoir la définition de ce réseau .
Nous tenons à préciser que nous avons fait mettre sur les pages
( murs) ces sujets a la fois par des faux profils masculins et des
faux profils féminins, était-il obligé de le préciser car nous avons
voulu éviter de faire peser le refus des sujets par les filles du fait
de leur provenance.
Mais notre crainte en ce domaine a été bien vitre dissipé.
Il n’y aurait aucune influence en ce qui concerne le sexe du profil
émetteur.
28
Nous avons, à contrario, simulé l’opération inverse, nous aurions
pu nous en dispenser mais nous n’avons pas résisté à l’envie
d’enfoncer le clou.
Nous avons fait publier par nos faux profils des sujets totalement
sans intérêts culturel, parfois à la limite de l’infantile. Nous avons
publié des photos comiques, des vidéos totalement stupides.
Nous avons même pris partie pour des groupes sans intérêt avec
des buts totalement absurdes. Nous avons publié des
commentaires élogieux et des commentaires très désagréables.
Là, surprise, 90% de réaction. Les réactions ont été plus
virulentes lorsque les prises de position étaient radicalement
opposées aux desseins de ces groupes.
Nous avons même dû essuyé des menaces claires à ce sujet.
Il est donc permis d’affirmer à l’issu de telles réactions, que les
filles, s’attardent avec plus d’attention sur des sujets ou groupes
qui n’ont finalement rien à faire sur un réseau d’échanges comme
FACEBOOK.
Sujets qui selon nous n'ont aucunement besoin de FACEBOOK
pour exister et qui ne font qu'encombrer le réseau au détriment
d'autres centres d'intérêt hautement plus valorisant.
Si l'on considère bien entendu que FACEBOOK est un réseau
évolué qui aurait pour vocation première l’échange d’informations
et d'adhésions à des centres d’intérêts communs, à la promotion
d’activités, mais tout ça à un niveau tout de même assez élevé.
Nous avons aussi pratiqué un test très simple afin de vérifier si il
existait une ségrégation de la part des filles au niveau des
insertions et parutions sur FACEBOOK.
29
Nous avons fait insérer des parutions de la part de profils
masculins d’un pays différent de celui des cibles.
Le résultat est accablant.
Bien que nous ayons ciblé les utilisatrices dans leur langue et
avec des sujets qui incontestablement devaient les faire réagir,
nous avons constaté l’absence de réaction positive. Il s’agissait
de sujets prisés par les filles, musique, cinéma, artistes,
spectacles, concert...
Nous avons alors changé notre tactique et nous avons fait publier
ces mêmes articles et sujets par des filles essentiellement, et du
même pays. Et là, la réaction est sans appel, plus de 80% de
réactions.
Que faut il en conclure?
Y a t-il une ségrégation sur FACEBOOK de la part des filles?
A la vue des résultats que nous venons de décrire, nous pouvons
répondre par l’affirmatif.
Si nous devions donner une note sur 20 au niveau des centres
d’intérêts prisés par les utilisatrices de FACEBOOK , nous
attribuerions une notre de 4 + /20.
Et si nous devions donner une note quant aux intérêts portés par
les filles sur les parutions imputables aux garçons et notamment
aux garçons d’un autre pays que celui des profils ciblés, nous
attribuerions une note de 3/20 .
Ce n’est pas très valorisant et on se demande si cet état de
chose concerne les utilisatrices de FACEBOOK ou l’ensemble
de la population.
Heureusement nous pouvons répondre avec certitude que non.
30
Alors la question se pose de savoir pourquoi y a t-il parmi les
utilisatrices de FACEBOOK une si faible culture générale et
pourquoi cet outil n’est pas un minimum utilisé pour acquérir des
connaissances ?
ECHANGES INTERNATIONAUX
Nous avons essayé de savoir quel était le pourcentage des
utilisatrices échangeant avec des utilisatrices d’un autre pays.
Nous avons mis de nouveau nos faux profils a contribution.
Notre enquête a porté sur 12 pays de la zone européenne et les
Etats-unis.
Nous avons constitué une interactivité de profils destinée a
permettre les échanges de nombreux amis communs;
Les pays concerné sont:
La France
L'Allemagne
L'Angleterre
L’Italie
L’Espagne
La Hollande
La République Tchèque
La Slovaquie
La Hongrie
La Grèce
La Serbie
La Russie
Dans le tableau ci dessous vous observerez les pourcentages
d’échanges par pays (entrant et sortant) sur l’ensemble des
profils en notre possession.
31
La rubrique “ entrant ” représentent les demande des cibles et la
rubrique “sortant” les demandes effectuées par nos faux profils
ou provenant de tiers.
Pays
La France
L’Allemagne
L’Angleterre
L’Italie
L’Espagne
La Hollande
La R. Tcheque
La Slovaquie
La Hongrie
La Grece
La Serbie
La Russie
Etats- Unis
Sortant
Entrant
22%
21%
25%
17%
18%
28%
5%
4%
10%
12%
7%
19%
27%
18%
14%
21%
18%
11%
27%
11%
8%
14%
6%
8%
24%
25%
Les échanges internationaux ne sont pas le point fort des
utilisatrices de Facebook.
Dans les tentatives de création des listes d’amis, nous nous
sommes heurté à plusieurs difficultés.
Tout d’abord , nous avons contacté les profils d’utilisatrices en
utilisant la langue du pays concerné.
Nous avons commencé par des échanges ordinaires, puis nous
avons changé de façon de procéder en abordant des sujets un
peu plus ardus et en abandonnant progressivement la langue de
nos interlocutrices.
Nous avons constaté que dès lors, les réponses déjà réduite,
disparaissaient complètement au bout de quelques jours.
Malgré des essais répétés , nous n’avons plus obtenu aucune
réponse.
32
Aucune de nos interlocutrices n’a cherché une seule fois à nous
répondre dans une des langues que nous avions utilisé.
Je tiens à préciser ici que nous avons pris des profils en français
en anglais, en espagnol et quelques fois en russe ou langue
dérivée.
Aucune de nos interlocutrices, excepté 4 sur l’ensemble des
profils ciblés ne nous a répondu dans notre langue.
Malgré l’étonnante facilité et la gratuite de GOOGLE Translate,
afin de converser avec les interlocutrices et utile pour acquérir à
la longue des notions générales linguistiques, nous n’avons
jamais eu de résultats significatifs sur ce plan là.
L’outil GOOGLE translate est pourtant le pendant de l’utilisation
de facebook tant pour l’aspect échange de nouvelles et
messages que pour la mise en ligne d’informations ou de
légendes de photo.
Si Google traduction n’est pas assez utilisé c’est pour une raison
bien simple, Les utilisatrices ne savent pas se servir de manière
complète de Facebook et d’une manière générale des systèmes
d’échanges sur le net. Il en est ainsi de leur messagerie de
téléphone mobile, ou de leur boite de réception sur le net.
Des lors l’efficacité de FACEBOOK est réduite à sa plus simple
expression.
Lorsque nous disions que les filles utilisaient FACEBOOK de
manière différente de celle des garçons, nous pouvons vu ce qui
précède, le démontrer
Le pourcentage de garçon utilisant la totalité des options de
FACEBOOK est beaucoup plus élevée que celui des filles.
D’autre part, il existe un plus fort intérêt chez les garçons vis a vis
des sujets de société.
33
Les sujets pris en considération sont très variés alors qu’ils sont
beaucoup plus ciblés chez les filles.
La ségrégation est sans conteste beaucoup moins flagrante de la
part des garçons vis a vis des sujets insérés par les filles qu’elle
ne l’est dans le sens inverse.
Les échanges internationaux sont beaucoup plus développés
chez les garçons qu’ils ne le sont chez les filles
Pour info
Sept mois après la mise en ligne de la version renouvelée de sa
page de profil et à l’heure des tests d’une version allégée, le
réseau social FACEBOOK s’apprête à proposer quelques
changements dans la présentation des Actualités qui s’affichent
sur la page de chaque membre.
Les premières captures d’écran, publiées par le site The next
web, montrent que le champ de publication voit sa taille réduite
de façon drastique. Cette modification va sans doute désorienter
temporairement les utilisateurs, et nous sommes contraints
d'admettre que cette modification n'a rien de judicieux et
l'interface s'en ressent au niveau du confort d'utilisation c'est du
mins notre opinion.
Alors qu’aujourd’hui il est en haut de page et occupe toute la
largeur de la colonne centrale, il se trouverait avec cette nouvelle
version renvoyé sur le côté et réduit à la taille d’un bouton baptisé
"Update Status" (Mettre à jour le statut).
Il faut cliquer dessus pour faire apparaître le champ où écrire son
humeur et les diverses icônes permettant de publier des photos,
des vidéos ou des liens.
Bref! Les concepteurs de cette nouvelle moutures n'ont pas fait
des merveilles, comme quoi quand tout marche bien il n'est
nullement nécessaire de changer quoi que se soit.
34
Like de "J'aime/J'aime pas" reçus. Lorsque vous aurez cliqué
dessus, il sera remplacé en haut de la colonne par un lien
"Recent Stories"
(Actualités récentes) permettant
chronologique par défaut.
de
revenir
à
l’affichage
Ces évolutions vont dans la logique de l’allègement de l’interface
de Facebook, rendu nécessaire notamment à cause du succès
grandissant de Twitter.
Mais on ne sait pas encore à l'époque ou nous écrivons ces
lignes à quel moment toutes ces modifications rentreront en
applications.
Bien entendu il n’y a rien de révolutionnaire dans ces
modifications puisque les filles, surtout, se chargent d’elles même
35
de balayer d’un coup de bouton toutes les insertions qui ne les
branchent pas ou qui risquent de leur faire acquérir du savoir, ou
tout simplement, qui vont à l’encontre de leurs principes sur
FACEBOOK .
Nous pensons même que au contraire ces modifications ne vont
qu’accentuer la mise en place de la ségrégation en permettant
aux filles de ne filtrer que ce qui les intéressent et dès lors on ne
voit pas trop quelle utilité peut-il y a voir à publier des
informations pertinentes alors même que celles qui sont
susceptibles d’en avoir besoin les classent parmi les info plutôt
encombrantes.
Non, cette modification va plutôt mettre en difficulté ceux et celles
qui publient régulièrement sur leur mur ou leur profil, des
informations plus qu’intéressantes , des messages importants
pour tous et des articles au fort pouvoir éducatif.
Bref! nous voyons encore a l’heure ou nous rédigeons ces
propos, que les modifications en question font la part belle aux
filles qui ne se servent de FACEBOOK que pour chatter avec leur
copines et se faire mousser auprès de la communauté du réseau.
La mise en place de ces modifications nous donnerons tort ou
non, nous attendons de voir et de juger .
Ceci fera peut être l’objet d’un autre article à la suite de cet
ouvrage.
On peut aussi se poser la question de savoir pour quelle véritable
raison les créateurs et gestionnaires de FACEBOOK, se laissent
aller à des modifications de ce genre.
Auraient-ils fait les mêmes constatations que nous et auraient ils
décidés d’adapter FACEBOOK aux habitudes des utilisatrices ou
ont ils réellement dans l’idée de facilité l’usage du réseau .
Là aussi nous ne répondrons à cette question qu’une fois la mise
36
en place de la nouvelle interface .
Notre enquête nous également conduit à examiner la parité des
échanges hommes femmes sur le réseau FACEBOOK.
La encore ont peut juger de la capacité des filles à échanger sur
le réseau.
En effet, il est un phénomène paradoxale dans ce domaine celui
qu’ont les filles à recommander des amies auprès des garçons,
alors que ceux la mêmes, sont plus retissant à proposer leurs
amis masculins et, là on peut le comprendre, a proposer leur
amis filles a d’autre amis masculins.
Là encore il y a une certaine différence , mais si celle-ci peut être
le résultat de la nature de chaque sexe. Il est assez étonnant,
nous le verrons plus loin, de constater aussi que les filles se
livrent pourtant inconsciemment une guerre larvée sur
FACEBOOK, référence aux commentaire d’autosatisfaction
insérés sur FACEBOOK.
Dans le tableau suivant nous avons essayé de schématiser les
catégories de sujets acceptés par les utilisatrices de FACEBOOK
CATEGORIE
Personnel
Musique
Mode beauté
sport
politique
écologie
cuisine
cinéma
photo
sociale
économie
54%
47%
41%
5%
8%
4%
38%
47%
54%
2%
3%
37
Nous devons aussi aborder le problème des échanges hommes
femmes entres eux. Là aussi les résultats sont assez
équivoques.
Les garçons sont les entreprenants en ce qui concerne les
échanges inter-sexe.
Les garçons supplantent les filles assez largement et c’est un
euphémisme.
Il existe des utilisatrices qui ont leur mur couvert de cadeaux
virtuels alors que les garçons ne reçoivent pratiquement jamais
de messages de ce type.
On note ainsi une énorme différence entre la façon dont les filles
utilisent FACEBOOK et leur comportement traditionnel dans la
vie de tout les jours , surtout ce plan en particulier.
Alors FACEBOOK prétendument réseau social aurait il dans sa
poche un vaccin secret immunisant les utilisatrices contre les
penchants sentimentaux.
Il faux croire que FACEBOOK sur ce point n’est pas en passe de
réussir une performance.
Plus de 70% des hommes prennent l'initiative de rejoindre les
listes d’amis des utilisatrices FACEBOOK contre un peu moins
de 30% chez celles-ci.
Les filles échanges beaucoup moins leurs amis hommes et il en
est de même avec les hommes qui échanges également
beaucoup moins leur connaissances féminines.
Nous avons proposé aux filles des demandes d’ajout d’amis, par
l’intermédiaire de nos faux profils féminins, qu’elles ont accepté
de suite, mais chez celle-ci nous avons constaté l’absence de
renvoi de leur propres amis à l’attention de nos faux profils
féminins.
38
Nous pouvons en déduire que les filles ne sont pas partageuses
dans ce domaine.
C’est une caractéristiques que nous retrouvons chez les profils
masculins mais en bien moindre quantité.
Là encore on note non seulement une différence de stratégie
mais aussi une différence sur les habitudes de la vie courante.
Un comportement qu'il faut analyser est celui de savoir qui nous
devons accepter comme contact sur FACEBOOK.
Tous les usagers ont des comportements différents à ce sujet et il
y en a pour tout les goûts.
Ainsi, doit-on accepter uniquement nos bons amis ou nos
connaissances voir nos collègues de travail.
La question doit être posée quand on sait le nombre
d'informations personnelles que l'on fournit en acceptant
quelqu'un dans sa liste de contact.
Le contact aura ainsi accès à toutes les nouvelles informations
(résultats à des tests, nouvelles photos, nouveaux statuts…). Un
employeur pourrait parfaitement s'inscrire sous un nom banal ou
même le nom d'une connaissance (usurpation d'identité) dans le
but d'obtenir des informations sur ses futurs employés mais aussi
sur ces employés actuels.
En ce sens, accepter quelqu'un que l'on ne connaît pas dans sa
liste d'amis représente un risque élevé pour nos informations
personnelles.
Nous en avons fait l'expérience en pratiquant avec nos faux
profils,il n'y a rien de plus facile mais aussi de plus dangereux.
L'impact de FACEBOOK sur le lien social est donc double.
39
On assiste à la création d'une nouvelle facette du lien social
grâce aux nombreuses fonctionnalités qui nous permettent
d'interagir avec nos contacts.
Ainsi, les jeux, les tests, le partage de photos et d'informations, et
l'accès à des renseignements personnels nous permettent
d'obtenir des informations précises sur des gens que l'on connaît.
Il est intéressant de noter que nous n'aurions jamais demandé
certaines de ces informations.
Toutes les fonctionnalités pour tester sa personnalité, jouer à des
jeux et comparer ses résultats avec ceux de ses amis sont
propres à FACEBOOK.
Cela veut bien dire que sans FACEBOOK , ces comportements
ne pourraient pas exister ou du moins qu'ils n'existaient pas
avant l'apparition de FACEBOOK.
Il nous faut aborder un autre sujet de taille, celui des mise en
ligne de profils.
Nous avons ciblé des sujets de la tranche 16 30 ans afin de
confirmer nos résultats.
Il est clair que nombre de filles utilisant FACEBOOK, affichent de
fausses information sur leur profil.
Nous avons constaté que le pourcentage de filles utilisant de
fausses informations ou de fausses photos s’élevait à environs
42% toute tendance confondue ( informations, photos)
Quand FACEBOOK revendique la transparence et l'honnêteté au
niveau de l'information des profils, nous sommes songeurs.
Nombre de filles mentionnent le strict minimum sur leur profil.
40
Alors même que l’idée de FACEBOOK est de rassembler les
utilisateurs ayant les même caractéristiques.
Est ce que cela pose un problème lors de la reconnaissance de
photo, certainement, puisque FACEBOOK va enregistrer toutes
les photos identifiés, des lors les anonymes le resteront
éternellement.
Nombre de profils d’utilisatrices ne mentionnent que le sexe, cela
on peut le deviner facilement en voyant la photos, du moins de
manière générale, et...c’est tout. Avec cela il faut se débrouiller.
Lors de notre enquête, nous avons reçu des demandes d’ajout
d’amis adressées par des utilisatrices dont la plupart ne
mentionnait que cet information, leur sexe.
On imagine la délicate opération qui consiste à prendre la
décision d’accepter ou non ces demandes, lorsque l’ont sait que
dans l’hypothèse d’une acceptation les utilisatrices concernées
vont avoir accès, elles par contre, à toutes les informations du
profil masculin recevant la demande.
Il est assez difficile de croire que ces utilisatrices fassent preuve
d’un minimum de délicatesse lorsqu’elles envoient de telles
demandes.
Il ne semble pas leur venir à l’esprit que pour obtenir des
réponses favorables à leurs demandes, un minimum
d’information s’avérerait nécessaire.
Là encore FACEBOOK n’est en aucune manière probant en ce
qui concerne l’aspect communautaire du concept.
Lorsque nous affirmons que plus 40% des utilisatrices de
FACEBOOK mentionnent le strict minimum , ceci se traduit par
un prénom , un nom ( parfois inexact) pas de date de naissance,
pas de lieu de résidence, pas de téléphone.
41
En résumé il s’agit de s’enregistrer avec un pseudo et le sexe.
Avec ça les filles prétendent se tisser une toile d’amitié sur
FACEBOOK.
Rationnellement parlant il est inconcevable d’atteindre ce but.
Et pourtant elles l’atteignent quand même. Alors comment font
elles
Pour celles qui veulent attirer l’attention des autres utilisateurs il
suffit d’afficher sur leur profil de fausses photos, mais pas
n’importe lesquelles.
Étant donné qu’il y a très peu de contrainte et de contrôle,
pourquoi se priver de photos de mannequins connus ou peu
connu, mais avec un profil avantageux.
Nous avons ciblé plusieurs dizaines voire centaines de profils.
Nous avons
illégalement .
noté
des
utilisations
flagrantes
de
photos
Nous avons pu en faire l’expérience. Nous avons listé de
nombreux profils féminins et nous avons constaté le niveau très
élevé de demande d’amis, et pour cause!
Nous avons attiré l’attention des responsables de FACEBOOK
sur ce procédé, mais étant donné que le système est pervertit à
la source, Il nous a été demandé d’identifié les auteurs par leur
adresse mail et bien entendu les utilisatrices usant de ce procédé
ne font pas figurer ces coordonnées.
Il est donc difficile pour ne pas dire impossible de démystifier ces
filles malhonnêtes.
42
Pour déterminer si une files utilise un faux profils deux
caractéristiques peuvent être observées.
Tout d’abord les intéressées accusent un nombre de d’amis sur
leur liste, dépassant souvent les 4000;
D’autre part, si sur les murs vous ne voyez que des messages
amoureux et très peu de publications ou pour ainsi dire, pas du
tout c’est déjà le signe que le profil est douteux.
S’il n’y a en plus aucune réponse à vos message c’est une
caractéristique qui accentue ce doute.
Et puis pour terminer, dans la plupart des cas, les profils
concernés ne mentionnent aucune adresse mail.
Ces utilisatrices connaissent l’astuce. Pour être signalé
usurpatrice sur FACEBOOK à l’attention des responsables, il
faut obligatoirement une adresse mail.
Bien sur cette adresse existe car elle est nécessaire pour ouvrir
un compte, mais elle ne figure pas sur le profil en raison des
paramètres de confidentialité, ce qui du coup rend très difficile le
signalement de telles utilisatrices.
La malhonnêteté touche non seulement les autres usagers mais
aussi les personnes dont les photos ont servi à créer de faux
profils.
Là encore nous avons tenté de contacter ceux qui avaient été
victimes de ces usages frauduleux, mais il n’y a eu, dans aucun
des 167 cas concernés, ni réaction ni protestation suite a notre
intervention.
On peut donc estimer que les chanteuses célèbres, les stars de
cinéma ou les animatrices de TV se moquent totalement de
l’usage qui est fait sur FACEBOOK de leur propre image.
43
Paradoxale cette réaction lorsque l’on sait quel point d‘honneur
ces jeunes femmes mettent à dresser des procès aux auteurs de
ce genres de méthode habituellement là curieusement
FACEBOOK fait comme par magie disparaître toutes vélites de la
part de ces femmes vis a vis de leurs consœurs.
Drôle de réseau que ce FACEBOOK.
Y a t il un pays plus concerné qu’un autre par ce phénomène?
Apparemment non , toutes les utilisatrices de FACEBOOK
quelque soit leur pays d’origine se livrent à cette pratique.
Le phénomène touche t-il exclusivement la classe des
utilisatrices? Là aussi il semble que la réponse soit globalement
oui, bien qu’elle ne soit pas l’exclusivité des filles, mais le
pourcentage de filles usant de cette pratique frôle les 93 % alors
que du coté homme on oscille entre 17 et 18 % .
Nous parlons là de l’usurpation de photo, c’est à dire l’utilisation
par les filles de photos aguichantes pour ne pas dire parfois très
osées, à l’opposé des photos de substitution représentant des
paysages, des objets, des animaux et parfois des caricatures. On
peut donc scinder les utilisatrices en deux groupes, le groupe des
anonymes et celui des narcissiques
Si le fait d’user de caricatures, images d’animaux, paysages
...peut à la limite se comprendre et s’expliquer, nous ne pouvons
que déplorer l’usage de photos usurpées pour répondre a un
calcul malsain.
Nous avons donc contacté directement les utilisatrices auteurs de
ces usurpations.
Nous leur avons expliqué que leur stratagème ne fonctionnerait
plus, que nous allions informer l’ensemble des amis de cet état
de fait. Nous avons constaté une très légère réaction mais
insignifiante au regard du nombre de faux profils.
44
Mieux, les autres utilisateurs en majorité masculins, n’ont pas
daigné croire nos avertissement et, même preuves a l’appui,
aucun d’entre eux n’a remis en question la conservation dans sa
liste d’amies de ces filles malhonnêtes .
C’est dire à quel point FACEBOOK est pervertit par les filles.
Quel est vraiment alors le sens de FACEBOOK en la matière. Il
relève d’une politique extrêmement permissive, qui se concrétise
pour certaines filles, pour la quasi totalité par un liste d’amis de
plusieurs milliers de profils.
Quel est vraiment l’intérêt lorsque l’on sait que, nous qui avons
quelques dizaines d’amis dans nos listes, nous avons des
difficultés à connaître et à apprécier tout le monde.
Nous sommes perplexes, car nous ne voyons vraiment aucun
intérêt relationnel. Comment peut on apprécier ses amis lorsque
l’on doit répondre ou commenter sur son mur toutes ses
sollicitations.
D’ailleurs nous avons pu faire le constat. Dans la majorité des
cas ces filles non seulement ne répondent pas mais ne
remplissent jamais leur mur.
Nous voyons donc que deux grandes tendances cohabitent chez
les utilisatrices, mais s’il fallait choisir nous avouons que
finalement à la malhonnêteté nous préfèrerions le narcissisme,
car au moins avec lui nous savons à quoi nous en tenir, du moins
sur l’aspect physique.
Alors FACEBOOK est-il destiné à aggraver les carences en
matière de relationnel, est -il en train de forcer les utilisatrices à
se comporter comme des délinquantes, nous n'irons pas jusque
là bien sur, mais au niveau de ce réseau, oui FACEBOOK
encourage cet état de chose.
45
D’autant plus qu’en agissant ainsi, les utilisatrices font leur
malheur elles mêmes.
Nous avons ciblé pour notre enquête trois profils de filles
typiques de l’usurpation d'identité en matière de photos. Nous
avons journellement consulté le profil.
Celui ci croulait sous les demandes de rendez vous , sous les
envois de messages a connotations sexuels, sous les cadeaux,
alors que parallèlement l’intéressée ne publiait rien de rien sur
son mur.
Quand nous disons rien, c’est le terme adéquat, le mur était
désespérément vide hormis les cadeaux et messages amoureux
y figurant.
Nous avons envoyé des messages sans équivoques nous
extasiant devant un tel profil.
Nous avons fait envoyer par 12 de nos profils hommes, de tels
messages, mais aucun d’entre eux n’a reçu de réponse.
Il faut également noter que toutes les demandes au niveau du
rajout sur la liste d’amis ont été satisfaites, ce qui dénote un
caractère compétitif en la matière.
Nous avons renouvelé sans cesse nos messages de mise en
garde
Puis un jour subitement, les intéressées ont changé radicalement
leur profil, tant au niveau photo qu’au niveau des
renseignements.
Le profil a été remis a zéro, la photo coupée au niveau de la tête
ou bien placée de dos.
Bref , les utilisatrices on fait elles même leur malheur.
46
Et pour accentuer leur punition, nous avons constaté que l’ajout
d’amis été pratiquement nul.
Ce qui devait leur amener des tas d’amis s’est retourné contre
elles au point de les laisser complètement isolées.
Alors est ce vraiment utile et bénéfique de jouer ce genre de jeu
pour les filles, nous savons , du moins nous le pensons, que tôt
ou tard la vérité finie par ressortir et que dès lors rien ni personne
n’est à l’abri de ce retour de bâton.
Alors à quoi bon persister dans cette voie, nul ne le sait, est ce
une caractéristique de FACEBOOK ?
Peut-il y avoir plus de contrôle? Est-il possible de mettre en place
un procédé visant à sécurisé FACEBOOK sur ce plan.
Nous le pensons, car le réseau est récent et toutes les façons de
l’utiliser n’ont pas été envisagées, et nous sommes certains qu’à
la longue, non seulement par l’interventionnisme de facebookers
honnêtes, mais par soucis d’améliorer l’interface, FACEBOOK
limitera sensiblement l’usage intempestif des fausses identités,
du moins c’est ce que nous croyons et espérons.
Nous avons quand même réussi par notre intervention à
démystifier plusieurs dizaines de filles utilisant de faux profils.
A l’heure actuelle ce phénomène est-il en augmentation?
Oui, il a tendance à augmenter et il en sera ainsi durant encore
un certain nombre de mois, voire d’années, du fait que le nombre
d’utilisatrices ne cesse de croître.
Il est à noter que à la suite de déclarations verbales, de
nombreuses utilisatrices nous ont expliqué que pour elles
FACEBOOK été assimilé à un jeu comme un autre et que leur
seul but était de se faire le plus d’amis possible dans le délai le
plus court.
47
Elles nous ont expliqué qu’une fois ce pari gagné ou perdu elles
avaient clos leur compte et repris une identité authentique.
Ceci peut expliquer en partie du moins que de nombreuses
utilisatrices aient disparu du jour au lendemain. Nous avons fait la
même remarque à chaque fois, les utilisatrice concernées avaient
plus de 4000 amis sur leur liste.
Nous noterons également une petite particularité singulière , un
grand nombre d’utilisatrices procède un peu à notre manière pour
se faire une liste d’amis prestigieuse.
Il ne s’agit pas là de record en matière d’amis mais de compter
parmi ceux ci des personnalité bien en vue sur le plan
médiatique.
Afin de vous éclairer sur ce procédé, nous vous signalerons que
bon nombre de filles ont dans leur relation, LADY GAGA,
JENNIFER LOPEZ , TOM CRUISE, JUSTIN BIEBER, et toute la
liste de ceux que nous oublions.
Ces profils ont été monté de toute pièce grâce a des photos
récupérées sur les pages des sites spécialisés, ou dans les
magazines, scannées puis regroupées sous forme d’album.
Cependant, les petites débutant de 16 ans, ont oublié quelques
détails qui les ont perdus.
Nous avons réussi a démystifié ces spécialistes collectionneuses
de people en observant que les faux profils de ces personnalités
célèbres qui pour la plupart demeuraient aux ETATS UNIS,
conversaient avec leur créatrice à des heures ou normalement
elles étaient censés dormir du moins nous pouvons le penser.
Lorsque Madonna commente votre photo ou vous souhaite votre
anniversaire a 3 heures du matin ou que Léonardo DI CAPRIO
vous envoi un gros baiser a 4 heures ont peut se poser des
questions.
48
Enfin il s’agit d’une caractéristique plutôt comique.
Nous avons également été amené à découvrir d’abord par
hasard puis en enquêtant davantage qu’une fille employant
quatre fausses identité, a réussi à piéger dans ses listes d’amis
près de 15 000 personnes.
Nous avons consigné ces différentes identité a l’aide desquelles
nous avons réussi a obtenir la véritable identité de l’intéressée
sur un site d’annonce matrimonial.
Il faut vous dire que la photo de cette demoiselle est sans aucun
rapport avec les photos sexy affichées sur ses faux profils.
Nous lui souhaitons cependant bonne chance elle en aura
besoins.
POURQUOI
FACEBOOK
MAINTENANT?
ET
SURTOUT,
POURQUOI
Robert SCROBLE n’est pas le dernier venu quand vient le temps
d’analyser les applications Web. Son billet sur FACEBOOK de
2007 m’a beaucoup fasciné parce qu’il pose de très bonnes
questions qui coïncident avec l’état de ma réflexion au moment
où je me dis qu’il est temps de prendre une décision… Je
m’arrête ou je continue?
Je cite :
FACEBOOK me permet-il mieux d'interagir avec les gens ?
Des dizaines d'amis composent mon réseau sur FACEBOOK.
Ma définition du mot «ami» sur cette application est très
élastique; de fait, je ne me suis pas trop posé de questions…
Quelqu’un demande à faire partie de mon réseau et je connais
cette personne, c’est gagné! Mais la question n’est pas là.
49
Est-ce que FACEBOOK me permet des interactions avec ces
gens qu’autrement je n’aurais pas?
Je dois répondre oui. Les gens qui changent de façon régulière
leurs «status» arrivent dans mon agrégateur avec leurs nouveaux
usages du temps et je suis souvent intrigué par les contributions
originales de certains.
Par exemple, les choix musicaux de Mathieu DUGA me
fascinent. Bon… en ce moment, il écoute «le disque de Raël»!?
Si je n’étais pas en train de bloguer, j’irais sûrement lui demander
«de kossé?»
Je pourrais donner plusieurs autres exemples de moments où les
changements de statut ont occasionné des échanges et jamais
ces échanges ne seraient survenus si je n’avais pas été un
usager de FACEBOOK.
FACEBOOK regroupe-t-il des gens de qualité, des gens avec qui
je n'echangerais pas de la même façon autrement ?
Ici aussi, les arguments me paraissent pertinents.
Contrairement à LinkedIn qui est très professionnel et qui ne
provoque aucune interaction (en dehors des demandes pour
joindre mon réseau), FACEBOOK est «personnel».
Pour une raison que j’ignore, les événements qui surviennent par
FACEBOOK me touchent de façon très personnelle.
Je corresponds avec quelques jeunes adultes de ma famille
différemment avec le machin-truc et c’est devenu une forme
d’intrigue entre nous (mes deux fils et ma belle-fille) que de
repérer dans leur (et le mien FACEBOOK pour eux) des
occasions de jasez, que nous n’aurions pas si on n’avait pas de
compte.
50
Aussi, avec quelques «amis», d’Europe et des États-Unis, il y a
un espèce de sentiment de proximité qui s’installe au fil du
temps.
Je parle des gens qui s’amusent à contribuer dans leur espace
parce qu’autrement, ça ne change rien.
En grande majorité, je dois admettre que mon réseau est
composé de gens qui m’inspirent donc, des gens de qui j’ai envie
d’avoir des nouvelles de la manière dont FACEBOOK m’en
donne.
A ce moment-ci FACEBOOK vient faire quoi dans ma
communauté d'apprentissage?
Je sais que je n’utilise pas le plein potentiel des groupes dans
l’application.
Par contre, je vais faire des visites régulières au groupe d'une de
mes chanteuses préférée et je suis fasciné à chaque fois de ce
que je découvre.
En ce moment, je ne vois pas bien le rôle que pourrait jouer
FACEBOOK dans l’élaboration d’une vaste communauté
d’apprentissage, mais je me dis que je manque un peu
d’imagination et que très bientôt, je verrai des choses que je ne
vois pas en ce moment…
D'autres raisons
FACEBOOK ?
de
maintenir
mon
engagement
dans
Le premier commentaire de la conversation sur le billet de Robert
Scoble me fourni un argument de poids: «But all in all it seems
like Facebook is going in that direction which no one really wants
it to - thats what everyone feared about Google. Your personal
information on the net…»
51
C’est très intrigant cette façon qu’ils ont de me faire jouer avec le
feu.
Je sais qu’il y a quelque chose de périlleux à divulguer le genre
d’information que je mets sur FACEBOOK, mais c’est comme si
je me sentais «sécure» dans cette forme d’insécurité.
Le vertige de rassembler le type d’information que l’application
me fait ramasser me donne le goût de continuer.
Mais je ressens le besoin d’y voir plus clair. J’aurais besoin de
lire les arguments des autres. Je me demande d’ailleurs pourquoi
si peu de gens bloguent à partir de ce qu’ils vivent dans leur
expérience «Facebooquoise».
Sur ce sujet, j’aimais bien mes discussions avec ANNA que
Clément et moi cherchions à convaincre de nous rejoindre… ça
m’aidait à avancer. Elle ne semble pas avoir changé d’idée
d’ailleurs et est restée en dehors de l’environnement. »
FACEBOOK NON STOP
Les filles sont tellement accroc a FACEBOOK que son utilisation
est pratiquement quotidien, voire permanent.
Certaines filles avouent, ne pas pouvoir se passer de
FACEBOOK, se lever la nuit pour consulter leur mur ou envoyer
un message, dont la nature nous échappe mais qui semble leur
être d’une importance capitale.
Certaines d’entre elles utilisent leurs applications tout en prenant
leur repas, que se soit au petit déjeuner au déjeuner ou au dîner.
En bus, en classe, dans la rue , dans les magasins les filles
regardent plus en direction du sol que devant elles et il nous est
même arrivé de rentrer en collision avec certaines d’entre elles,
ce n’est pas toujours à la télévision que l’on voit cela.
52
Avec l’arrivée des smartphones dernière génération, rester en
contact où que se soit et à n’importe quel moment de la journée
est une chose aisée pour les utilisatrices.
Nous avons vu que le pourcentage de celles-ci était d’environ 67
%.
Les filles sont les plus grandes utilisatrices de smartphones et
iphone ( environ 62 % contre 38 %pour les hommes ) en
FRANCE, comme dans le reste du monde, mais si ces derniers
usent de cet instrument pour s’informer, téléphoner et consulter
leurs applications, et même à des fins professionnels les filles
sont 84% à utiliser ce matériel pour Facebook uniquement, loin
derrière Twitter et My space .
D’autre part, l’utilisation des I phones et smartphones permet aux
filles de prendre des photos de leurs escapades, de leur périple
journalier et d’en faire profiter directement et très rapidement leur
relation.
Aujourd’hui de tels appareil peuvent fournir des photos en hautes
définition, dont la qualité varie en fonction de l’objectif et des
conditions dans lesquelles sont réalisées les photos.
Alors , peut-on déduire que FACEBOOK là encore joue un rôle
dans l’augmentation des ventes en matière de smartphones et
Iphones. Sans la moindre hésitation.
Les ventes de ces matériels ont littéralement explosé depuis 18
mois et ce phénomène est loin de se calmer bien au contraire.
Nous pensons même que l’âge des utilisatrices de FACEBOOK
va descendre et que il ne sera pas surprenant de voir de plus en
plus d’utilisatrices âgées de mois de 13 ans.
Nous avons d’ailleurs constatés que la plus forte augmentation
ces derniers 12 mois , concernait les tranches d’ages de moins
de 15 ans et de 15 a 18 ans.
53
Nous avons noté que bon nombre d’utilisatrices accédaient leur
compte à tout moment de la journée on en vient a se demander
également si FACEBOOK ne va pas un jour créer au sein des
entreprises de réels problème relationnels et professionnels vu le
temps passé sur le réseau et le fait que durant ces période, soit
l’utilisatrice ne se consacre pas a son travail soit elle néglige les
contacts relationnels qui sont à sa proximité immédiate, c’est dire
ses collègues de travail.
FREQUENCE D’UTILISATION DE FACEBOOK PAR LES FILLES
enquête sur la tranche 16 - 25 ans et 25 - 35 ans
Fréquence
UTILISATRICES 16 - 25 ans
UTILISATRICE 25 - 35 ans
hebdomadaire
19%
24%
journalière
49%
41%
horaire
62%
63%
quasi permanente
et/ou permanente
27%
21%
Entre deux tableaux, nous voulions juste nous attarder quelque
peu sur le niveau intellectuel des utilisatrices de FACEBOOK.
Malheureusement, les profils sur lesquels on porté nos enquêtes
ne semblent pas nous enthousiasmer.
Nous avons essayé de nous livrer à un petit jeu faisant appel à
des connaissances élémentaires et nous n’avons jamais eu
aucune réponse à nos questions.
Nous avons dû au bout de quelques semaines arrêter le jeu étant
donné que nous avions obtenu ce que nous voulions savoir, quel
était réellement le niveau intellectuel des utilisatrices de
FACEBOOK .
54
Si sur une vingtaine de question posées à la fois en français et
en anglais nous n’avons obtenu aucune réponse c’est que le
niveau est de 0.
Nous ne pouvons pas en déduire autre chose. Et là nous
sommes vraiment inquiets pour ne pas dire affolés .
Dès lors nous comprenons mieux pourquoi les jeunes utilisatrices
se délectent avec des émissions du genre L’Ile de la tentation,
Bachelor, Secret Story et la ferme célébrité.
Tout simplement parce que dans ces émissions il n’y a aucun
raison de faire fonctionner son cerveau, la TV se charge de laver
celui des facebookeuses.
Et pourtant les questions posées étaient d’un niveau très normal,
et concernaient des sujets plutôt habituellement affectionné par
les jeunes filles, la plupart avaient notamment trait a la musique
moderne, au cinéma et au monde de la mode, mais rien.
Alors nous sommes obligés de rester circonspects devant une
telle avalanche d’inculture .
Cependant, il ne faudrait pas faire l’amalgame entre les
utilisatrices de FACEBOOK et celles qui ne le sont pas car en
effet rien ne dit que justement les filles ayant quelque chose a
dire le le fasse pas autrement et ne considère FACEBOOK
comme inadéquat.
Nous essaieront de comprendre dans la second partie de cette
étude, les choix de chacune en la matière
Le tableau ci dessous indique le pourcentage attribué a chaque
domaine sur FACEBOOK.
Ce tableau prend en compte les principaux domaines abordés
55
MODE OPERATOIRE SUR FACEBOOK
sujets
16 - 25 ans
Photos
Messages
Evénement
Commentaires
Articles
Liens
Video ( ajout)
25 - 35 ans
36%
12%
16%
34%
0%
4%
26%
39%
16%
21%
33%
0%
7%
24%
FACEBOOK fait aussi la part belle aux pages des célébrités.
Pour les filles qui veulent devenir amis avec tel ou tel acteur ou
actrices, chanteur ou chanteuse, figurer sur la liste des groupes
musicaux à la mode, quoi de mieux que FACEBOOK.
Un clic , la demande est lancée, la plupart du temps les réponses
sont favorables, les demandes sont toutes acceptées étant
donné qu’il n’y a aucun échange personnel sur ces pages hormis
ceux entre fans.
Quel est le pourcentage de fans pour chacun des deux sexe.
Là notre enquête n’a pas nécessité l’intervention de nos faux
profils. Un coup d'œil sur la liste des amis et la réponse figure ci
dessous
ACTEURS ACTRICES CHANTEURS CHANTEUSES
GROUPES
Filles
52%
71%
63%
garçons
48%
29%
37%
Toujours devant les utilisatrices; décidément FACEBOOK est
bien le domaine des filles
Nous avons également soumis à une expérience nos utilisatrices
cibles.
56
La première consistait à laisser croire que l’un de nos faux profils
était victime d’un malheur.
Nous avons envoyé des messages en ce sens sur les murs, en
faisant interagir nos faux profils entre eux de manière à ce que
les nouvelles soient visibles par toutes et tous.
Les fausses catastrophes, concernaient à la fois nos faux profils
féminins et masculins.
Cela allait de l’accident de la circulation, en passant par les
ennuis conjugaux, et jusqu’aux ennuis professionnels.
Nous avons abordé toute sorte de problèmes de différentes
natures afin de rendre crédible notre expérience.
Il n’était pas possible à nos profils ciblés de ne pas être au
courant des ces faits.
Malgré cela, nous n’avons, et là nous faisons preuve d’une
sérieuse inquiétude, jamais reçu le moindre message de soutient
ou de proposition d’aide ou de compassion.
Quand nous disons aucun, nous pesons bien nos mots, c’estàa
dire que le nombre de ces messages se monte à 0.
Nous avons fait interagir nos faux profils les uns vis-à-vis des
autres, afin de stimuler les réactions des profils ciblés, mais sans
résultat.
Nous avons même essayé de faire signer ( ou du moins juste en
ajoutant son nom ou pseudo) à la suite d’un message de soutient
mais sans plus de succès.
Nous avons également tenté l’expérience de solliciter de l’aide
par l’intermédiaire de nos faux profils.
57
Il s’agissait là non pas d’aide financière, mais d’une aide
matérielle sinon d’une aide constituée de message à caractère
d’information pour résoudre un ennuis ou se sortir d’un situation
difficile.
Là encore aucune aide ou réaction n’a été constatée. Sauf de la
part de quelques utilisateurs.
Et parfois même, lorsque cela s’est produit, les informations ont
été pertinentes et de nature à aider nos faux profils.
Là aussi quelques messages leur ont été adressés. Mais coté
utilisatrice le tableau reste désespérément vide.
De cette enquête il ressort que la réputation de FACEBOOK en
matière sociale est surfaite.
On serait tenté de penser que ce réseau en fait , n’est crée que
pour échanger des informations futiles, et des publications à
caractères purement personnelles, et notamment de la part des
filles, c’est indéniable.
Nous allons brièvement parler des utilisatrices adeptes de la
collection de célébrités.
En effets c’est une caractéristique chez les filles, de collectionner
non seulement les amis mais aussi, les célébrités du show bizz,
acteurs, actrice, chanteur chanteuse groupe en tout genre et
personnalité bien en vue aujourd’hui.
Lorsqu’elles ne sont pas capables d’entrer dans le cercle des
amis de ces dites célébrités, les utilisatrices ne renoncent pas si
facilement et le courage qui habituellement leur fait gravement
défaut, se réveille soudain et leur imagination n’a pas de limites.
Elles collectionnent avec soins les photos de leurs protégés , les
informations les concernant et elles fabriquent de toutes pièces
des profils maison.
58
Jusque là il n’y a rien de véritablement condamnable sauf que
pour certaines leur désire de rejoindre le club fermé des amis de
leurs vedettes préférées, n’a plus de limites et bon nombre
d’entre elles collectionnent allègrement des dizaines de célébrités
hollywoodiennes ou européenne.
POURCENTAGE D'ADHERENTS PAR REGIONS (FRANCE)
Sur cette carte vous pouvez constater les disparités existantes au
niveau des adhérents a FACEBOOK.
59
On remarque que par exemple entre l'ile de FRANCE et
l'AUVERGNE il existe une différence de 44%, ce qui est le
pourcentage du LIMOUSIN.
Ce qui ressort de la lecture de cette carte c'est que se sont les
régions les plus enclavées qui enregistrent le plus faible
pourcentage d'adhérents, ainsi que le PAS DE CALAIS , LA
CORSE et CHAMPAGNE ARDENNES;
Ces chiffres sont basés non pas sur le nombre d'habitants ces
régions mais sur le nombres de personnes possédant une
connexion internet.
Chiffres arrêtes au 31 juillet 2010 susceptibles d'évolution
60
L'Europe représente avec l'ancienne UNION SOVIETIQUE près
du tiers des abonnés a FACEBOOK soit environ 160 millions de
profils ou comptes.
TABLEAU DES ECHANGES INTERCONTINANTAUX
Europe vers Amérique
Amérique vers Europe
Europe vers Asie
Asie vers Europe
Asie vers Amérique
Amérique vers Asie
58%
51%
24%
17%
37%
49%
Ces chiffres tiennent compte à la fois des comptes particuliers et
des comptes à usages professionnels ou associatifs.
QUE REPRESENTE
PROFESSIONNEL
FACEBOOK
POUR
LE
MILIEU
Si les étudiants représentent encore une majorité des adhérents
de FACEBOOK, on constate que de plus en plus de
professionnels et d’associations (et même des entreprises !)
s’inscrivent sur le site…
Il y a donc une tendance importante pour un usage professionnel
de Facebook.
Qu'entend t-on par usage professionnel?
Sur FACEBOOK il y a de petites structures qui côtoient des
multinationales et il semble que tout le monde y trouve sont
compte.
Sur les tableaux ci dessous vous pouvez êtres surpris par les
pourcentage de teps passé sur FACEBOOK, mais il s'agit 'une
moyenne sachant que l'écart entre deux adhérent peut aller de 8
heures par jour a 10 minutes par mois
61
Quelques chiffres sur les utilisateurs de Facebook :
Le nombre moyen de visites / mois est 21,18
Le temps moyen passé est de 20 minutes / mois
58 % de femmes et 48% d’hommes
Or si de plus en plus de professionnels qui s’inscrivent sur
Facebook.com, il nous intéresse de leur poser le question à quoi
cela leur sert dans le cadre de leurs affaires ?
62
La réponse est plus délicate et la plupart admettent faire comme
les autres ou succomber a l'effet de mode …
Mais l'effet de mode n'est pas sans risques!
Car comme tout compte particuliers FACEBOOK, même si les
démarches et inscriptions sont sensiblement différentes, les
risques sont beaucoup plus important en raison de la nature
même du réseau FACEBOOK qui se veut transparent.
Les risques pour un particuliers sont sans commune mesure
avec ceux encourus par une entreprise et ce risque est d'autant
plus élevé que l'entreprise aborde un domaine sensible.
Dans ces conditions on peut s'interroger sur la sécurité qu'offre
FACEBOOK a l'égard de ses clients professionnel face aux
risque de transfusion d'informations.
Et comme toute déontologie qui se respecte ( ?) le réseau
FACEBOOK spécifiant que tout ce qui entre sur son réseau est
une chose qui lui est acquise on se rend compte alors que
FACEBOOK détient dans ses caisses des secrets parfois bien
mal placés.
Pourtant, l’intérêt d'un réseau c'est avant tout ses membres leur
implication et leur dynamisme, mais à quel prix?
Un réseau qui n’a pas d’animation est un réseau mort.
Or le plus apporté par Facebook c’est justement un foisonnement
de vie.
Foisonnement dans lequel il est plus que judicieux de faire un tri.
A chaque fois que vous vous connectez vous trouvez de
l’actualité sur vos contacts et vos groupes, de l’interactivité avec
les autres membres.
Une simplicité et une vitalité bien plus importante que dans tout
autre réseau social.
63
Ce graphique du service de partage de liens “AddToAny” montre
que Facebook est le 1er outil pour partager ses trouvailles sur le
web :
En effet, le gros problème des réseaux sociaux comme viadeo,
ZIKI, Lindelik c'est leur passivité.
Une la phase d’inscription et de recherche des contacts
effectuée, il n’y a plus grand-chose qui se passe.
Mais pour la plupart des inscrits l'actualité se résume à recevoir
tous les mois un récapitulatif des membres qui se sont greffés à
son résdau.
En effet, à moins de payer l’abonnement Premium pour contacter
des prospects ou des partenaires, l’interactivité entre les
membres se résume à des demandes de mise en relation, on ne
connaît pas vraiment les personnes, la vision des réalisations de
chacun se limite à une lecture de CV.
64
Seul Linkedin.com a (enfin) commencé à s’ouvrir à l’interactivité
avec les Questions / Réponses, mais on reste très loin de l’ecosystème Facebook !
Pourtant au départ Facebook.com avait été créé par un étudiant
de Harvard (Mark Zuckerberg) dans le seul but de partager des
informations entre les membres d’une école (prof malade,
changements de salle, partage de cours…). La vocation était
universitaire et 100% non professionnel.
Et c’est justement cet aspect résolument simple, transparent,
automatique qui a séduit les internautes:fini les formulaires
compliqués, les recommandations a donner, les profils à remplir
en détail...sur FACEBOOK en deux minutes votre profils est en
ligne, et quelques secondes en plus suffisent à créer son propre
réseau d’amis pour partager des infos, des photos, des
documents… Bien entendu vous pour bénéficier pleinement de
FACEBOOK n’oubliez pas d’ajouter vos contacts, de vous
inscrire à quelques groupes et de choisir les applications à
utiliser.
En effet une des forces de FACEBOOK c’est d’avoir su
rassembler en 1 seul endroit un blog, un service de partage de
photos ultra-rapide… avec des innovations simples et pratiques
(tags de photos, ajout automatique de vos contacts dans Gmail et
hotmail…
Mais le véritable déclic qui a été le tournant de FACEBOOK, c'est
son ouverture.
Au départ FACEBOOK était très fermée (réservé à l’éducation,
communication des groupes pour les personnes ayant le même
hébergeur d’email…), mais de plus en plus FACEBOOK s’est
ouvert vers l’extérieur, en permettant une inscription à tous, et
récemment l’indexation par Google des profils des membres.
Dans le même temps une des forces des Facebook c’est d’avoir
crée une émulation dans le monde des développeurs en
autorisant à tous la création de mini application utilisables par la
communauté.
65
Tous les mois de nouvelles applications voient le jour, imitant les
services les plus utiles, adaptant des services Web en application
Facebook, voire en en créant de nouveaux services.
Avec tous ces atouts FACEBOOK est devenu un outils très
intéressant pour un professionnel a condition de savoir s'en servir
et d'en user a bons escient et avec toutes les resserves émises
plus haut.
Les utilisateurs Facebook sur le point de
contrôlerl’utilisation de leurs données:
C’est en tout cas ce que semble promettre
Mark Zuckerberg, le patron du fameux
réseau social. Dans un long communiqué publié sur le blog
Facebook, il annonce en effet la mise en place de fonctionnalités
qui paraissent viser à garantir d'avantage de confidentialité. Une
nouvelle mouture de la fonction « Facebook Groupes » permettra
à chaque utilisateur de ne partager les informations touchant un
certain domaine qu’avec la sphère d’« amis » concernée.
En outre, les internautes pourront rapidement télécharger toutes
les données qu’ils ont publiées sur Facebook sur leur ordinateur.
Enfin, les membres devraient aussi accéder aux informations
concernant l’utilisation de leurs données personnelles que font
les diverses applications et sites utilisant facebook.connect. Le
partage des informations uniquement avec les personnes
concernées permettra par exemple de ne montrer les photos
d’une fête qu’aux relations qui y ont également assisté, ou
d’inviter seulement ses collègues de travail à un événement
professionnel, tout en évitant les impairs liés à la divulgation
d’informations à tous ses contacts en même temps.
Pour ce faire, il faudra créer un groupe (amis, famille,
collègues…) et y inviter les personnes de son choix, sachant
qu’elles-mêmes auront ensuite la possibilité d’y inviter qui elles
souhaitent.
Au sein de ce groupe, il sera possible de partager des
informations, qu’il s’agisse de liens, photos, vidéos... mais
également de chatter, modifier un document commun…
66
Les activités de ces nouveaux groupes n’apparaîtront pas dans le
fil d’actualités de chaque membre. L’utilisateur pourra aussi
facilement envoyer un mail à l’ensemble des membres d’un
groupe.
Par ailleurs, Facebook donne également à ses utilisateurs la
possibilité de télécharger avec simplicité tous les éléments qu’ils
ont mis en ligne sur le réseau social, des informations de profil
aux messages personnels en passant par les messages postés
sur les « murs » de leurs contacts, les photos et les mises à jour
de leur « statut ».
Afin de garantir la sécurité de ces données, ce téléchargement
n’est accessible qu’après confirmation du mot de passe et
réponses aux questions de sécurité prévues. Enfin, un tableau de
bord donnera à chaque utilisateur une visibilité sur l’ensemble
des applications et sites utilisant Facebook Connect qui se
servent de ses informations personnelles.
Il sera ainsi en mesure de modifier ses paramètres de
confidentialité de manière à réduire la quantité d’informations
auxquelles une application a accès, ou à lui barrer l’accès à
l’ensemble de ses données. Ces nouvelles fonctionnalités sont
en cours de mise en place.
Les utilisateurs Facebook vont-ils réellement les utiliser et
permettront-elles de mieux protéger les milliards d’informations
chaque jour mises en ligne sur le réseau social ?
Seul l’avenir le dira… En attendant, le fondateur et PDG de
Facebook confie à Mashable qu’il ne s’attend pas
nécessairement à ce que plus de 5 à 10% des membres créent
un groupe.
Néanmoins, ceux-ci se répandront de manière virale et pourront
ainsi toucher un nombre exponentiel d’utilisateurs au cours du
temps.
A l'heure ou nous clôturons cet ouvrage nous ne disposons
d'aucune informations concernant la mise en pratique de ces
évolutions.
67
FACEBOOK VITRINE DU SEXE ET DE LA DROGUE
alors la nous touchons l’un des piliers de FACEBOOK ;
Nous avons du jouer avec une extrême prudence et employer
toute la technique adéquate pour démêler toute les situations
dont FACEBOOK constitue la plate forme
Nous avons pris le risque de nous immiscer dans le domaine du
X sur Facebook et là il y a vraiment à débattre.
Nous avons créer de toute pièces des structures très au dessus
de règles de morales tolérables et nous n’avons pas été déçu du
résultat.
Il faut dire que sur FB le sexe va bon train. Entre les rendez vous
arrangé sur des pages et groupes aux clientes très affriolantes, et
les réseau bien entretenu, on y trouve tous notre compte.
Nous avons engagé nos faux profils dans ce contexte, bien sur
nous n’avons pas été jusqu’au bout car l’objet n’était pas de nous
compromettre outre mesure.
Des domaines en la matière, il n’y a que l’embarras du choix. Du
sexe traditionnel pour messieurs ou dames en manques de
tendresse? …
Vous pouvez trouver votre bonheur sur FB facilement et
discrètement.
Discrètement ça reste a voir car lorsqu’on sait que FB conserve
toutes les traces de ce qui se traite sur le réseau on a du mal à
croire a cette esprit de discrétion.
Nous avons dénombré sur FB une quantité très importante de
sites ou groupes a vocation sexuelle.
68
Les femmes y jouent bien sur le premier rôle. On estime a 80%
la proportion de femmes en ce domaine contre 20% pour les
hommes.
Au total nous avons comptabilisé rien qu’en Europe près de 300
groupes ou sites représentant environs 160 000 personnes. 70%
des adhérentes sont des filles ou des femmes contre 30% pour
les garçons ou hommes d’âge mûr.
Mais il y a plus fort en la matière. Il semble que les autorités qui
luttent contre les déviances sexuelles, n’aient pas encore pris
conscience du nouveau phénomène FACEBOOK.
Il est étonnant que nous seuls ayant eu le mérite de nous
intéresser à celui-ci, à croire que cela profite à de nombreuses
personnes ou risque de compromettre certaines d‘entre elles.
Nous avons eu l’effarante surprise de constater que malgré les
dires des dirigeants de FACE BOOK en la matière.
Le réseau est bel et bien ouvert aux mineurs qu’ils soient files ou
garçons.
Cela est très facile il suffît de modifier un peu sa photo et de
changer ses dates de naissance , une fausse adresse mail très
facile à obtenir sur n’importe quel fournisseur de boites
électronique et le tour est joué.
Pourquoi se fatiguer à monter un réseau alors que sur FB il y a
tout.
Nous avons donc tenté de mettre en alerte les autorités du
réseau comme il semble être possible de le faire en bas de
chaque page dans la rubrique signaler le groupe ou la page ou la
photo.
69
ARTICLE ELLE : UN RÉSEAU PÉDOPHILE DÉMANTELÉ
SUR FACEBOOK
31 AOÛT 2010COMPRENDRE1 COMMENTAIRE
Alors qu’ils sont déjà accusés depuis leurs
créations de favoriser les activités des réseaux
pédophiles, les sites qui hébergent des réseaux
sociaux vont prendre un nouveau coup avec cette
sordide affaire. La police australienne vient en
effet d’annoncer le démantèlement d’un réseau
de pédophiles présumés opérant sur Facebook.
En tout, onze personnes « qui partageaient un
intérêt commun pour regarder des images
extrêmement perturbantes montrant des enfants
victimes d’abus horribles ont été arrêtées en
Australie, en Grande-Bretagne et au Canada,
dont le chef présumé du réseau.
Mise en garde
Un coup de filet rendu possible grâce à l’aide apportée par le réseau social à la police. Selon le
responsable de la sécurité du site, des mesures ont été immédiatement prises dès la découverte de
ces activités illicites. Les comptes des suspects initiaux ont ainsi été désactivés. « Mais il est apparu
que, en quelques heures, les groupes s’étaient reformés en utilisant de nouveaux comptes », a
expliqué le chef du département de lutte contre la cybercriminalité de la police australienne. Mais
pas question pour les autorités de clouer Facebook au pilori. Elles préfèrent parler de « mise en
garde ». Selon le chef du département de lutte contre la cybercriminalité de la police australienne, «
il est important que les fournisseurs, dont Facebook, surveillent en permanence l’apparition de
contenus sur l’exploitation des enfants, et informe les autorités de leur découvertes. »
Quid du bouton d’alerte ?
Cette affaire va apporter de l’eau au moulin des associations, notamment en France, qui réclament
l’installation d’un bouton d’alerte sur les sites des réseaux sociaux pour protéger les mineurs des
pédophiles. Un tel dispositif a été installé avec succès en Grande-Bretagne en juillet dernier. Un
bouton dédié apparaît désormais automatiquement sur la page des jeunes Britanniques âgés de 13
à 18 ans. En un mois, les signalements de comportements suspects ont été multipliés par plus de
sept.
70
QU’APPORTE FACEBOOK AUX ADOS ?
19 AVRIL 2010COMPRENDREPAS DE COMMENTAIRE
Auteur : Cécile DARD
Quatre enfants et une enseignante de français nous expliquent ce qu’ils font sur Facebook et les
autres réseaux sociaux.
Les réseaux sociaux font partie de la vie des ados
Il est sûrement plus facile de compter combien d’élèves ne sont pas sur Facebook dans une classe
que l’inverse. Les réseaux sociaux comme celui-ci, ou Skyblog, font parti du quotidien des ados
aujourd’hui. Ils s’y retrouvent pour discuter, partager leurs humeurs, leurs photos, leurs liens vers
Internet et trouver de nouveaux amis.
Leur première visite sur ce grand réseau américain est souvent pour faire comme les grands frères,
grandes sœurs, ou comme les copains de classe. Les plus impatients trichent un peu sur leur âge
car Facebook est officiellement interdit au moins de 13 ans. L’outil est pour certains, déjà habitués
au chat, un moyen de discuter avec des amis qui ne sont pas sur MSN.Une vitrine de soi-même sur
InternetAu-delà de l’outil de communication, Facebook permet de développer ses tribus, sa
communauté, ses fans et la vitrine de soi-même sur internet. Les ados comptent précieusement
leurs “amis” et même s’ils avouent ne pas vraiment connaître tout le monde.Ici la quantité prime sur
la qualité et le nombre d’amis s’analyse comme un crédit de popularité. C’est la même chose pour
le nombre de commentaires. Plus un “post” (court billet d’humeur) suscite de réactions de son
réseau, plus on se sent aimé et populaire.Ecrire et apprendre à communiquer sans avoir à le
regretter plus tardD’après les enseignants, ces nouveaux usages permettent de remettre l’écriture
au centre de la communication. Même si publier une photo est plus courant, car plus facile, les
jeunes utilisent de plus en plus l’écrit au quotidien pour se parler.Cela suppose par contre de faire
un effort de réflexion et de comprendre les techniques et les règles de publication sur des outils
communautaires internationaux. Apprendre à publier sans avoir à le regretter plus tard est important
et les ados qui s’approprient ces outils sont de plus en plus invités à mieux se protéger.
71
Mais là encore j’ignore si vous avez tenté de faire usage de cette
possibilité, mais elle est inefficace en raison du fait que pour faire
interdire ou suspendre une page ou un groupe il faut que celui ci
puisse être identifié sous le vrai nom de son fondateur ou
administrateur et qu’il bénéficie d’une adresse mail, ce qui n’est
jamais le cas dans 95% des pages et groupes FACEBOOK.Par
contre si vous êtes comme certains d’entre nous d’honnêtes et
sérieux photographes ou artistes et que vous mettez sur votre
site dans le cadre d’une galerie photo, un image qui n’est pas du
goût des administrateurs de FACEBOOK il vous est recommandé
de supprimer celle-ci sous peine de voir votre compte annulé.
On évolue en pleine absurdité et on se pose la question de savoir
si les gestionnaires de FACEBOOK on bien la tête sur les
épaules de manière générale.
Nous avons un temps songé à ajouter a cette étude des captures
d’écran afin de démontrer ce qui précède mais nous ne
souhaitons pas nous faire les publicistes de ce genre
d’agissements et de risquer de voir notre ouvrage interdit.
Les lecteurs désireux de vérifier ces informations pourrons nous
contacter ultérieurement par courrier électronique afin d’obtenir
de plus amples détails.
FACEBOOK ET VOS ENFANTS : LE GUIDE DESTINÉ
AUX PARENTS
15 OCTOBRE 2010AGIRPAS DE COMMENTAIRE
Le journaliste Jacques Henno a récemment rédigé un guide pratique sur
l’usage de Facebook destiné aux parents.
Le guide commence par une description du réseau social et souligne
ensuite l’importance du dialogue qu’il convient d’engager avec ses enfants
sur l’utilisation de l’outil.par exmple, l’auteur conseille aux parents de
sensibiliser les plus jeunes à laprotection de leur image sur cet outil et invite
chacun à prendre conscience de la finalité commerciale inhérente à
Facebook
Le guide se termine par un mode d’emploi assez complet sur la configuration des paramètres de
confidentialité qui vous permettra d’accompagner efficacement votre enfant dans cette démarche.
72
FACEBOOK INAUGURE UN BOUTON D’ALERTE
CONTRE LES PRÉDATEURS D’INTERNET.
MAIS A CONTRECOEUR ET EN TRAINANT LES PIEDS
si vous saviez ou vos enfants mettent les leurs
15 JUILLET 2010COMPRENDREPAS DE COMMENTAIRE
Article 01Net
Sous la pression des associations de protection de l’enfance, la
version britannique du réseau social met en ligne un « panic button
».
Le numéro un des réseaux sociaux a cédé. Sous la pression
d’associations de protection de l’enfance, Facebook propose à ses
membres britanniques d’ajouter sur leur page personnelle un bouton
d’alerte. En cliquant sur ce « panic button », les adolescents seront
renvoyés vers le site du Child Exploitation and Online Protection
Centre (CEOP). Ils pourront signaler à cette organisation semipublique tout adulte qu’ils soupçonnent d’utiliser Facebook pour abuser de mineurs.
Une initiative uniquement britannique
Le »panic button ».
Un message encourageant les jeunes de 13 à 18 ans à installer
cette application a été posté automatiquement sur la page des
adolescents de ces âges. Par ailleurs, les internautes auront la
possibilité d’ajouter une page Facebook spéciale, ClickCEOP, à
leurs favoris ou de devenir fan du service.
Dans un communiqué, Jim Gamble, le président du CEOP, explique
: « Nous savons de nos discussions avec les agresseurs qu’une
force de dissuasion visible est capable de protéger les jeunes en ligne. Nous recommandons
vivement à tous les utilisateurs de Facebook d’ajouter l’application […] pour que tous puissent voir
qu’ils sont au cœur de ce dispositif de protection. »Facebook avait jusque-là refusé d’ajouter un
bouton d’alerte sur ses pages, malgré les demandes réitérées des associations de protection de
l’enfance. Le réseau social était dans leur collimateur depuis l’assassinat en octobre 2009 d’une
mineure par un adulte qui l’avait approchée grâce au réseau.
Aucun indication n’a été donnée sur une possible extension de ce type de bouton au reste de
l’Europe.
73
FACEBOOK PEDOPHILIE MENSONGE ET PRESSE ANGLAISE
A l'origine de toute l’affaire, un fait divers glauque: une jeune
anglaise de 17 ans, Ashleigh HALL, a été tuée en octobre 2009.
Elle avait rencontré son assassin via Facebook, l’homme s’était
fait passer pour un adolescent.
Retrouvé peu de temps après la découverte du corps, l’homme,
par ailleurs récidiviste, a été arrêté. Sa condamnation à la prison
à vie, la semaine dernière, a ravivé outre-Manche le débat délicat
sur l’utilisation des réseaux sociaux par les adolescents.
Facebook a été notamment mis en cause par l'organisme
CEOP(Child Exploitation and Online Protection Centre) pour
avoir ignoré leurs multiples recommandations quant à
l'installation d'un « bouton»sur leurs pages permettant aux ados
contactés par des internautes majeurs de prévenir
immédiatement la police.
L’utilisation de cet outil a été promu par diverses campagnes,
comme cette vidéo mettant en scène une comédienne d’une
série policière britannique (The Bill, aliasBrigade volantediffusée
en France par NT1):
Adopté par près de 5 millions d’adolescents au Royaume Uni,
Facebook n’a pas mis en place ledit bouton, et le CEOP a
renouvelé à cet égard des reproches .
74
«En 2009, 267 avertissements de tels faits sur Facebook ont été
signalés. Cependant, 81% d’entre eux ont été faits par des
internautes contraints de se rendre sur d’autres sites pour nous
avertir, et c’est inacceptable».
Si de telles accusations en demi-teinte assez médiatisées ne
sont pas pour plaire au réseau social créé par Mark Zuckerberg,
elles restent toutefois inoffensives face à l'article publié par le
Daily Mail et Intitulé initialement«Je me suis fait passer pour une
jeune fille de 14 ans sur Facebook.
Ce qui suit va vous révolter», l’article se voit désormais privé du
mot «Facebook» dans son titre. Sauf que l’adresse de la page
web contient encore et toujours le nom du réseau social à l’heure
actuelle.
DR
Ecrit par un certain Mark Williams-Thomas, ancien policier
reconverti en criminologue, l’article est un peu la version écrite
des inévitables reportages très à la mode chez les médias TV
actuellement comme avec Le Sexe dans tous ses états et ses
envolées pro-Loppsi sur TF1 et Envoyé spécial ou Complément
d’Enquête et sa belle vois off sur France 2.
75
En gros: un adulte (policier ou membre d’une association de
défense de l’enfance, au choix) se fait passer pour une lolita sur
un site de socialisation (chatroom, blog, social network, etc.) et
attend gentiment que les Marc Dutroux 2.0. viennent l’aborder.
Sauf que, et c’est un énorme «sauf», l’auteur de cet article
caricatural et putassier n’a pas du tout utilisé Facebook pour son
«expérience», mais«un autre site du même genre». Sans le citer.
A lire son récit, les employés de Facebook avaient rapidement
trouvé des incohérences (impossibilité pour un majeur d’entrer en
contact avec un mineur par exemple...), comme le signale THE
GUARDIAN.
Autant dire que l’affirmation «j’ai été approché quelques minutes
après la création de mon profil par des hommes entre 20 ans 40
ans»a fait bondir du côté de Facebook.
Un rectificatif publié sur le site duDaily Mail(en bas de l'article) et
dans le journal papier précise désormais: « dans une version
précédente de l’article, nous avons par erreur affirmé que le
criminologue avait mené son expérience sur Facebook.
Il a en réalité utilisé un réseau social différent, nous sommes
heureux de rétablir la vérité».
Pas sûr que ce léger mea culpa suffise pour Facebook, qui
envisagerait des suites judiciaires.
Des représentants du réseau social ont tenté, en vain, d’apporter
des contradictions à l’article via les commentaires du site.
Problème de modération, dixit le Daily Mail. Mais pour Facebook,
le mal est fait, et une telle «publicité» pourrait bien nuire à son
développement dans un pays où la concurrence est rude.
Si Facebook dépasse le réseau Bebo en nombre total
d’utilisateurs outre-Manche, Bebo restait encore il y a peu devant
son rival en terme des membres jeunes.
Et contrairement à Facebook, Bebo, qui appartient à AOL, s’est
plié aux demandes du CEOP en installant le bouton d’alerte antipédophiles.
76
Étrangement, cette initiative de «bouton de signalement» n’a pas
encore été discutée, à notre connaissance, par les instances
concernées en France, pourtant «à la pointe» en matière de lutte
contre la pédopornographie, principal cheval de Troie...pardon,
de bataille des soutiens à la controversée Loppsi.
Mais qui sait, l’idée pourrait vite se présenter à la faveur de cette
polémique anglaise, et surtout, des couvertures médias qui
détaillent en long et en large les menaces terribles planant sur
nos chères têtes blondes.
Pour preuve, la couverture du magazine hebdomadaire Valeurs
Actuelles
77
Sauf qu'en FRANCE les promesses sont
nombreuses mais presque jamais suivie d'effet
toujours
très
Sans être fervent pratiquant, certain ou certains pourraient se
poser la question de savoir ce que pense l'Église de toute cette
agitation sur le petit écran des I POD ou sur le plasma d'un PC.
Eh bien pas grand chose à dire vrai.
Les personnalités ecclésiastiques contactées, n'ont pas étaient
très éloquent, considérant que dans tout cela Dieu reconnaitrait
les siens.
Apparemment, nous disons bien, apparemment, l'Eglise
considère ce domaine comme un autre, comme le serait le
cinéma, les discothèques le téléphone mobile, les films X, et tout
ce qui est médiatique, mais il n'est pas dit que cette dernière n'y
trouve pas aussi quelques intérêts. Après tout il n'y a pas de mal
a profiter du progrès
TRAFIQUEZ EN TOUTE TRANQUILLITE
Nous allons aborder maintenant le sujet concernant le trafic de
drogue.
Sous des aspects inoffensifs et bon enfant, le réseau
FACEBOOK cache l’un des plus grand réseau de trafic de
stupéfiants. Sous ses pages ou groupes, se cache un trafic bien
juteux de produits illicites, dont la négociation s’organise au nez
et a la barbe des autorités.
Ne vous amusez pas à essayer de trouver ce genre réseau, nous
même avons eu le pus grand mal à en déceler l’existence. Il ne
nous a pas été permis d’y accéder de manière directe, étant
donné l’enjeu et les risques encourus pour des néophytes.
Là encore FACEBOOK joue pleinement son rôle. La facilité de
création de groupe, la facilité d’octroyer des rendez vous sont
déconcertantes.
78
Pour accéder à ses groupe ( secrets) il faut bien sur montrer
patte blanche, c’est la raison pour laquelle même avec nos faux
profils nous n’avons jamais pu en franchir le seuil.
Nous disons donc attention, car FACEBOOK recèle plus de
mauvaises choses que de bonne choses.
Sous les déclarations de ses dirigeants qui se revendiquent
défenseurs de la liberté d’opinion se cache l’hypocrite tendance a
ne pas vouloir intervenir dans ce genre de domaine.
Nous n’en dirons pas plus sur ce sujet dans ces pages car le
domaine vaut la peine d’être cerné et on se demande ce
qu’attendent les autorités officielles pour agir a ce niveau.
N’IMPORTE QUOI
Sur FACEBOOK on trouve aussi de tout. De tout et du pas très
sérieux, voire même des pages ou groupes dont la moralités
laissent a désirer.
Des groupes qui appellent a l’assassinat ou l’éradication de
personne handicapé, homosexuelle ou autres catégories , il y en
a des dizaines et le plus fort c’est que ils on un nombre
d’adhérents stupéfiant.
Tout est facile lorsque vous adhérer et que vous n’êtes pas à
l’origine de la création de ce groupe ou cette page.
Vous pouvez vous délecter des propos croustillants des
administrateurs de ces pages ou de leurs plus vif adhérents.
L’hypocrisie à l’état pur, sans danger.
Nous avons découvert des groupes qui souhaitaient tuer tout
ceux qu’ils considéraient comme inutile et leur critère de sélection
fait dresser les cheveux sur la tête.
79
Tout ceux qui regardent THALASSA, DES RACINES ET DES
AILES ou qui font du jardinage ou du modélisme, par exemple,
devraient être éliminés pour produire un monde propre
débarrassé de tout ( nuisible parasite).
Nous sommes certains que dans certains cas des tractations
pour commettre des meurtres se traitent sur FACEBOOK pas
spécialement en FRANCE, mais ailleurs dans monde oui!
Personne ne peut prouver ces tractations mais personnes n’est
en mesure d’en nier l’existence, du fait même de ce qui précède
et dénote une absence de volonté des dirigeants de FACEBOOK
d’établir une véritable charte sérieuse de pratique et d’inscription
sur ce réseau .
Nous avons fondé un groupe sérieux, destiné à revendiquer un
contrôle accru de FACEBOOK sur le réseau et ses adhérents de
manière a assainir celui-ci.
Nous avons préconiser de rendre payant l’accès a FACEBOOK
en versant un somme modique, mais qui selon nous devait avoir
deux effet.
Sachant que le français mais aussi dans une moindre mesure les
européens sont très allergiques à tout ce qui est payant sur
internet, le nombre d’adhérents devrait baisser significativement
tirant vers une communauté plus enclins à dialoguer, s’entraider
ou échanger.
En effet sur FACEBOOK tout le monde peut ouvrir un compte
voire même plusieurs sans aucun problème mais pour y faire
quoi? c’est la question posée.
Si 70% des utilisateurs sont des femmes la réponse est claire,
par soucis narcissique c’est pour s’y montrer et participer aux
concours de celle qui aura le plus d’admirateurs ( car pour elles
les amis n’existent pas) se sont simplement des pions.
80
Pour les hommes , la finalités est un peu plus subtile, bien que
plus productifs en matière culturelle et échange, leurs objectifs
sont très éclectiques.
Sans compter un côté malsain de FACEBOOK qui ne sert qu'à
contrôler ce que certains affiche sur leur profil ou sur leur mur.
En effet si vous y regardez de plus près vous vous apercevrez
que une quantité non négligeable d'adhérents qui se proposent
ou non de faire partie de vos amis, se servent la plupart du temps
d'un pseudonyme ou cachent la quasi totalité de leur profil.
Par contre ils ne se privent pas de contrôler en détail le contenu
de votre mur ou profil.
C'est que là aussi en matière de convivialité, et de transparence,
FACEBOOK est loin de son objectif . Alors qu'il se vante de
refuser toute personne sans ses noms prénoms et adresse mail,
une foule d'adhérents est autorisée à ne pas jouer le jeu.
Il règne sur FACEBOOK comme un sentiment d'inégalité qui va à
contre sens du caractère social et communautaire du réseau.
Je ne sais pas si vous êtes comme nous mais nous avons
constaté que bon nombre de profil s'étaient proposés de devenir
nos amis mais peu de temps après leur acceptation ils avaient
disparu de nos rangs.
Il est inadmissible que sur un réseau comme FACEBOOK, qui se
dit honnête, convivial et amical, une foule de «parasites» traine
sur le réseau
C'est la raison pour laquelle le fait de verser une contribution
permettait de freiner voir d’endiguer tous les phénomènes
d’adhésion pour des motifs futiles ou intéressés , nous en
sommes plus qu’intimement persuadés.
81
Dans ces conditions, FACEBOOK pourrait jouer sur le coté
transparent et sain de son réseau.
En parallèle les sommes ainsi récoltées permettraient d’améliorer
les services et un pourcentage serait reversé à un fondation ou
une œuvre humanitaire, parachevant ainsi le coté philanthrope
dont FACEBOOK aime se revendiquer mais en en avoir dans les
faits la qualité.
Malgré notre demande et la fondation de ce groupe, FACEBOOK
continue toujours à privilégié le côté recordman d’adhérents au
détriment de la qualité du réseau.
Même si pour se rendre crédibles ses dirigeants comme nous le
disions n’hésitent pas à faire du zèle en interdisant des photos
que l’on trouve sur les panneaux publicitaires à chaque coin de
rue ou sur chaque page de magasine ou spot télévisé.
L‘hypocrisie poussée jusqu'à l’extrême.
D’ailleurs pour le prouver nous indiquons que FACEBOOK nous
a refuser la création de compte sous prétexte que celui ci
revêtaient les abréviations de notre marque, et que par soucis
d’honnêteté et de transparence leur code de déontologie leur
faisait obligation de prendre seulement en compte comme
utilisateur une personne avec nom prénom, téléphone adresse
mail valide , numéro de téléphone et parfois copie de la carte
d’identité.
Tout cela est d’un grotesque lorsque l’on examine le réseau
attentivement et que l’on s'aperçoit que 75% ou même plus des
adhérents se servent d’un pseudonyme, d’une fausse date de
naissance et ne donne aucune indication sur leur lieu de
villégiature ou ne fournissent aucune adresse mail ou aucun
téléphone.
A croire qu’il a de nombreux passes droit sur FACEBOOKet que
les entorses a la charte déontologique sont légions.
82
Enfin que représente FACEBOOK pour les adhérents? Tout
dépend de la catégorie sociale a laquelle on appartient mais
aussi de son age ou de son activité.
FACEBOOK BREVET LE FIL D’INFORMATION
Ecrit le 03 mars 2010par Marshall Kirkpatric et paru sur READWRITEWEB
Facebook vient d’obtenir un brevet lui reconnaissant la propriété
du concept du fil d’information au sein d’un réseau social.
La découverte a été faite par Nick O’Neil de AllFacebook qui a
fait la découverte en premier, et affirme que cela pourrait être le
brevet le plus important de la décennie en matière de web social.
Si toute manipulation algorithmique, classement et affichage des
activités d’un réseau social tombent dans le giron de ce brevet,
que Facebook a déposé en aout 2006 (un mois avant le
lancement de son fil d’information, très controversé à l’époque),
de nombreux sites web vont se retrouver en grande difficulté.
Nous avons échangé de nombreux emails et eu plusieurs
conversations téléphoniques avec des représentants de
Facebook, et nous n’avons pas finit de vous parler de ce sujet.
Vous pouvez d’ailleurs en discuter (en anglais) avec nous sur
Google Buzz pour suivre cette histoire au fur et à mesure qu’elle
se développe.
Pour résumer, ce brevet semble couvrir principalement la mise à
jour d’activités implicitement faites par les utilisateurs d’un réseau
social (telles que “X a changé d’employeur”, ou “Y a changé le
statut de sa relation amoureuse”, ou bien encore “X et Y sont
devenus amis”) ainsi que le classement dynamique de ces
éléments quand ceux ci sont affichés au sein d’un réseau social.
Autrement dit, dans le contexte de Facebook, cela couvre
probablement le fil d’info (Le Newsfeed) mais pas les
changements de statuts (le Livefeed).
83
Cela ne devrait pas du coup concerner Twitter, mais cela pourrait
par contre affecter de nombreux autres réseaux sociaux, comme
Linkedin, Ning, ainsi que d’autres qui n’ont même pas vu le jour.
Il n’est pas impossible cependant que Facebook n’utilise ce
brevet que pour se défendre [ndt: de copies telles qu’on a vu en
apparaitre en Allemagne ou en Russie].
Seul le temps nous dira quelles sont les intentions de Facebook.
Il y a dix huit mois, nous écrivions dans un billet, au moment où
les sites sociaux adoptaient les uns après les autres le concept
du News Feed :
“Aujourd’hui, il faut bien admettre que le fil d’information
(newsfeed) est la métaphore dominante de l’internet d’aujourd’hui
: la cascade de mise à jour en provenance de vos amis,
parsemée de commentaires s’y aggrégeant est un modèle que
l’on voit désormais partout.”
MySpace, Flickr, Yahoo!, l’interface de partage de Google Reader
et bien sûr Google Buzz, tous ces sites ont-ils, au cœur de
l’expérience sociale qu’ils proposent à leurs utilisateurs, quelque
chose qui tombe sous le coup du brevet de Facebook ? Twitter
est probablement à abri, au vu de la façon dont est rédigé le
brevet, mais pour les autres, c’est moins évident.
Le texte du brevet
Voici le résumé (abstract) du brevet, déposé le 11 aout 2006,
listant Mark Zuckerberg comme le premier inventeur.
Désolé, mais comme la plupart des texte de brevet, c’est assez
cryptique.
“Une méthode pour afficher un fil d’information dans un
environnement de réseau social est décrite.
84
Cette méthode inclue la génération d’éléments d’informations
concernant les activités associées à un utilisateur d’un réseau
social, ainsi qu’un lien associé avec au moins une de ces
activités, à au moins un des éléments d’information, ainsi qu’un
accès limité à ces éléments d’informations à un groupe
d’utilisateur prédéterminés, et dans un ordre de classement
particulier.
La méthode peut par la suite inclure l’affichage les éléments
d’informations dans un ordre prédéterminé à au moins un
utilisateur qui le consulte au sein du groupe prédéterminé, et
limiter dynamiquement le nombre d’éléments d’information
affichés”
La première réaction de Chris Messina de Google, le leader du
groupe de standardisation des flux d’activité, qui compte
Facebook parmi ses membres, est la suivante :
“J’espère que Facebook fait cela de façon défensive et qu’il ne
compte pas faire un usage abusif de ce brevet.
C’est la raison même pour laquelle l’Open Web Foundation a été
mise en place, afin que nous puissions travailler sur ce type de
fonctionnalités sans qu’une entreprise invoque un brevet.
C’est un exemple de plus qui montre que la façon dont le
système des brevet est conçu ne peut soutenir l’innovation dont
nous avons besoin”.
Pour tous les sites qui utilisent ce type de fils d’information,
sachez que si Facebook se comporte de façon agressive avec ce
brevet, vous pourriez être contraints de revenir à une
présentation des flux par ordre chronologique, qui n’implique pas
d’algorithmie, ou vous pourriez acquérir une licence auprès de
Facebook.
Je n’ai aucune idée, par contre, de ce que cela implique pour la
plateforme Facebook ou Facebook connect.
85
Tout cela peut sembler fou. Facebook a-t-il vraiment inventé le fil
d’information géré par un algorithme ?
Messina n’a pas voulu se prononcer sur ce sujet, mais ce n’est
pas forcément évident : “Facebook a très certainement lancé le
phénomène du fil d’information” admet-il.
(ne manquez pas l’opinion de Dave Winer sur ce sujet)
Nick O’Neil qui a découvert le brevet a publié la mise à jour
suivante, mais je n’adhère pas à ses conclusions :
“il semble que ce brevet concerne les actions implicites. Ce qui
signifie que les mises à jour de statuts (par nature explicites), ce
qui est la base de Twitter, ne tombent pas sous le coup de ce
brevet.
C’est plutôt les informations sur les actions des amis d’un
utilisateur qui sont concernées. Même si c’est important, les
conséquences pour les concurrents de Facebook ne sont pas
substantielles.”
Les actions implicites sont importantes. Un contact Linkedin qui
établit de nouvelles connexion ou qui change d’employeur est un
exemple particulièrement frappant.
Si fournir un flux de mise à jour de tout ce qui n’est pas un
changement de statut est quelque chose de réservé à Facebook,
ce serait une grosse perte pour le web social.
La conversation continue sur la page de Google Buzz que nous
avons ouvert sur le sujet (en anglais, désolé, dans la mesure où
RWW touche désormais cinq langue, il nous faut choisir la plus
usitée). RWW expérimente depuis quelques semaines le
traitement collaboratif de l’information entre la communauté des
lecteurs et les rédacteurs de RWW worldwide, nous utilisons pour
cela Google Buzz.
86
EN CONCLUSION
Comme vous pouvez le constater , FACEBOOK est loin, bien loin
de remplir son rôle de réseau social.
Dans le terme social il y a une connotation mercantile chez
FACEBOOK car le terme social signifierait plutôt créations de
liens sociaux entre des individus d'un même réseau.
Lorsqu'on se rend sur le réseau et la consultation des sites, on se
rend bien compte que FACEBOOK prend les gens pour des
imbéciles, mais là il n'a pas tout a fait tort car en croyant que ce
réseau vous en donne beaucoup pour pas cher c'est vite dit.
En effet FACEBOOK est une mine d'or pour ces dirigeants qui
négocient confortablement vos coordonnées , vos idées et vos
créations, et ce, sans que vous puissiez y faire quoique ce soit.
87
De nombreux journalistes et organismes se sont indignés de cet
état de chose mais le code de déontologie édicté par les
dirigeants de FACBOOK ne laisse pas le choix aux adhérents.
Ou bien il accepte en totalité les conditions d'utilisation du réseau
ou bien ils ne peuvent pas s'inscrire. Le choix est forcé.
Pour celles et ceux qui veulent entrer dans le cercle, FACEBOOK
ne fait pas de sentiments, c'est comme cela un point c'est tout et
FACEBOOK n'admet aucune dérogation et va même jusqu'à
décider lui même qui doit entrer et qui doit sortir.
L'adhérent n'est en aucun cas maître du jeu, il subit et doit
cohabiter sur le réseau en ayant en permanence au dessus de sa
tête un épée de Damoclès
Pour la petite histoire voici résumé le myte de l'Epée de DAMOCLES
Denys l'Ancien, tyran de Syracuse, vivait dans un château cerné d’une fosse et sans
cesse sous la surveillance de nombreux gardes. Denys, qui était toujours inquiet, se
trouva des courtisans qui devaient le flatter et le rassurer. Parmi eux, Damoclès, roi
des orfèvres, ne cessait de flatter son maître sur la chance qu’il avait d’être le tyran de .
Agacé, celui-ci lui proposa de prendre sa place le temps d’une journée. Au milieu du
festin, Damoclès leva la tête et s’aperçut qu’une épée était suspendue au-dessus de lui,
et n’était retenue que par un crin du cheval de Denys. D'autres disent que cette épée
était suspendue par le tyran Denys. Et ainsi il montra à Damoclès que son rôle de
tyran possédait deux faces, c'était à la fois un sentiment de puissance et le risque
d'une «mort» pouvant nous frapper à tout moment. C’est pourquoi depuis le XIXe
siècle, on parle d’une«épée de Damoclès »pour décrire une situation particulièrement
dangereuse ou pénible.
______________
Les jeunes sont les plus touchés par le phénomène FACEBOOK
pour deux raisons. Ils n'ont aucune expérience des dangers des
nouvelles technologies même s'ils s'en défendent et leur
échanges est très fréquents et ils en usent de manière
inconsidérée, tout comme ils l'ont fait ou le font encore avec leur
PC sans Anti virus valable et sans faire le ménage dans ce
dernier. FACEBOOK c'est pareil, si vous laissez trop longtemps
vos sources sur votre profil, tôt ou tard elles seront exploitées et
sans vergogne par les dirigeants de ce réseau et vous pouvez en
faire les frais.
88
Tout ce qui se publie, s'échange, se traite, s'étale sur
FACEBOOK est enregistré , stocké, analysé et rangé, mais pas
pour le plaisir du sens de l'organisation. Non cette méthodologie
a une finalité !
Le moment opportun, et il se présente journellement, les
dirigeants de FACEBOOK négocient vos publications et en
touchent les dividendes.
Qui est capable de prétendre que ce qu'il publie sur FACEBOOK
tombe dans l'oubli. Personne!
Il vous est donc permis d'adopter deux attitudes, soit vous ne
vous servez de FACEBOOK que pour converser de manière
banale avec vos interlocuteurs et amis, publiez des documents
sans aucune importance commercial, politique ou artistique, soit
vous publiez tout ce que vous pensez être utile à la communauté,
mais vous prenez le risque que FACEBOOK y porte un intérêt et
là vous ne pourrez plus revendiquer la paternité de vos
publications.
C'est pourquoi nous vous recommandons, étant donné la
politique de FACEBOOK et en l'absence d'un vrai code de
déontologie protecteur, de mettre en lieu sûr vos publications
quel qu'elles soient ( musicale, littéraire ou politique) afin de
pouvoir en revendiquer la propriété le moment venu.
De notre côté nous conservons chaque photos, chaque article
indépendant ou issu de l'un de nos ouvrages, nous y attribuons
un descriptif et une date de parution et après copie de
sauvegarde nous plaçons tout cela sous copyright en lieu sur à la
fois chez un Avocat et dans une enveloppe scellée avec cachet
de la poste.
Nous ne sommes pas paranoïaques mais on ne pourra jamais
reprocher à quiconque un excès de prudence, si ça ne sert à rien
en définitive ça ne peut pas être nuisible.
89
Il s'agit d'une action simple et peu couteuse qui peut vous
sembler futile dans l'immédiat, du moins pour une grande
majorité d'entre vous mais qui peut vous permettre de palier à un
tas d'ennuis.
Je vous signale que FACEBOOK augmente chaque mois ses
capacités de stockage et pour alimenter ces énormes points de
stockage, il a été contraint de se doter de centrales ( au
charbon ) pour alimenter ceux ci.
Vous pourrez lire également en fin d'ouvrage un article
concernant les attaques virales dont FACEBOOK est victime au
travers de ses adhérents et les risques fortement élevés de voir
ces attaques multipliées en raison du flux de plus en plus
important sur le réseau FACEBOOK.
De nombreux reportages ont été diffusé avec témoignage a
l'appui sur les données stockées par FACEBOOK dans ces
centres terminaux et lorsque l'on écoute les déclarations de
personnes concernées on a de quoi s'interroger sur ce qu'il peut
rester de la vie privée de chaque titulaire de compte.
FACEBOOK dispose d'une puissance phénoménale et par là
même selon certaines sources dont la nature nécessite la plus
grande discrétion, même les services spécialises dans chaque
états ménagent FACEBOOK et ses dirigeants, afin, le cas
échéant d'obtenir une information nécessaire à l'espionnage
d'une personne , d'une entreprise ou d'une association.
Pour ceux qui échangent de manière banale ce n'est pas
excessivement dangereux , mais dans certain cas ce qui paraît
insignifiant peu devenir un réel cauchemar pour certains et ce, du
jour au lendemain.
Un fait divers sordide s'est déroulé en GRANDE BRETAGNE il a
y peu de temps. Un adhérent FACEBOOK a assassiné sa petite
amie parce qu'il n'a pas apprécié la modification qu'avait faite
cette dernière sur son profil, passant du statut de « en couple» à
celui de « célibataire».
90
Et ils sont légion les quiproquos impliquant des adhérents de
FACEBOOK et ce, sur la simple publication d'une photo.
Nous avons été étonné de la discrétion dont font preuve certains
adhérents FACEBOOK dans leur vie privée alors qu'ils ne placent
aucune limite lorsqu'ils sont sur le réseau.
Malgré les promesses faite par les dirigeants de FACEBOOK au
sujet de la confidentialité» des échanges sur le réseau, leur
système est perfide.
S'il est vrai que dans la théorie toute informations échangées
entre deux ou plusieurs inscrits reste confidentielle, il n'en
demeure pas moins que tous ces échanges terminent non pas
dans le néant mais dans les bases de données de FACEBOOK
et là, c'est la plus totale incertitude quant au devenir de ces
données, d'autant plus que nul ne peut en assurer la destruction
complète et définitive.
Un exemple très simple.
Vous êtes tout content de diffuser une de vos vidéo avec la
musique et les paroles de votre nouvelle chanson. Vous penser
détenir un tube et vous n'avez parfois pas tout à fait tort.
FACEBOOK passe par là, scanne votre vidéo, la conserve et
comme les dirigeants sont opportunistes ils soumettent votre
maquette à un professionnel qui y trouve quelque chose
d'intéressant.
Avec les techniques d'aujourd'hui, les ingénieurs du son remixent
votre œuvre la soumettent à un producteur, le ou la chanteuse
est déjà choisi, l'affaire dans dans le sac.
Pour eux les millions et pour vous la déception et les regrets. Ce
qui veut dire en termes clairs que contre FACEBOOK et ses
avocats toute votre honnêteté et votre bonne foi ne sont que
peine perdue.
91
Vous perdrez du temps et on vous mettra au devant que vous
avez, en vous inscrivant à FACEBOOK signé un accord tacite
pour l'exploitation de vos parutions qu'elles soient audio, vidéo ou
littéraires; vous ne pourrez vous en prendre qu'à vous même.
Les cas comme celui que je viens de décrire sont nombreux,
mais FACEBOOK est si puissant, et nous en savons quelque
chose, que aucun procès n'a pu aboutir à le faire plier et
beaucoup aujourd'hui ont jeté l'éponge.
Nous avons rencontré des gens des plus sérieux, qui nous ont dit
avoir perdu des milliers d'euros voire des dizaines de milliers
d'euros pour ne pas avoir su éviter de fournir à FACEBOOK un
de beaux cadeaux sur un plateau en argent.
Ces déçus de ce réseau, parce qu'ils y en a plus que vous ne le
croyez, se sont consolés chez les concurrents de FACEBOOK
plus sérieux et plus sociaux tant ai qu'il puisse y en avoir.
Nous sommes aussi sur FACEBOOK, mais nous pour des
raisons professionnelles ou intellectuelles et nous avons aussi
des amis, mais malheureusement tous restent sourds a nos
mises en garde, jeunes et insouciants qu'ils sont et croyant en
l'éternelle et inépuisable bonté du monde qui les entoure.
Ils ne pensent qu'à rire, s'amuser mettre en ligne des tas de
bêtises et ne semblent pas plus préoccupés par les problèmes de
la planète.
L'écologie ne les concerne pas, pas plus que l'économie ou la
politique et encore moins les problèmes sociaux ou de santé.
Lorsqu'on leur propose d'adhérer à un groupe pédagogique ou
de réflexion ou bien encore politique ou économique c'est le
calme plat, l'indifférence totale.
C'est désolant et on ne peut rien y faire !
92
FACEBOOK a comme la cigarette ou la discothèque, conditionné
la jeunesse, il l'a habitué à considérer les autres comme de
simples outils a l'intérieur d'un cercle virtuel fermé, sans âme et
sans scrupule.
Les plus grands psychologues se sont penchés sur ce
phénomène mais semblent en faire un simple sujet de discussion
sans prise de position radicale comme si le réseau s'était aussi
emparé de leur volonté.
On se demande alors qui ou quoi , va mettre un coup d'arrêt au
phénomène FACEBOOK réseau dont la politique n'est pas
profitable a la jeunesse.
Pour certains, FACEBOOK est un outil de communication et
d'échange, pour d'autres il est un outil pédagogique et pour
d'autre encore il représente le meilleur moyen de se rendre
intéressant au sein d'une communauté.
En fait sur FACEBOOK on trouve toute sorte d'individu, du plus
intéressant au plus insignifiant. Comme si pour être reconnu
aujourd'hui au sein de la société il fallait intégrer FACEBOOK.
Personnellement nous croyons et les éléments le démontrent,
que FACEBOOK n'a pas du tout atteint son objectif de socialiser
le concept. Il serait faux de dire que FACEBOOK représente une
avancé sociale dans le domaine des échanges sur le internet.
En référence à ce qui est affirmé plus haut FACEBOOK n'est
qu'un ramassis de profils qui dans la plupart des cas n'ont
aucune raison d'être sur ce réseau.
La grande majorité des adhérents font de FACEBOOK un
immense réservoir de profils à reluquer. C'est le cas pour les filles
comme pour les garçons.
Lorsque l'on examine les profils adhérents on se rend compte
que c'est un peu n'importe quoi.
93
On se demande comment avec le peu de culture, le peu d'égard
et de savoir vivre de l'immense majorité des inscrits , ces derniers
peuvent vraiment pleinement développer des relations
bénéfiques avec leurs interlocuteurs.
Pour les filles c'est une histoire de compétition et de narcissisme,
pour les garçons, la recherche des filles à observer , voire des
desseins plus condamnables
Nous nous sommes aperçus que la plupart des filles n'affichait
rien d'intéressant sur leur murs, ne répondait pas aux pokes ou
aux messages et se contentait de recevoir des cadeaux offerts
par des abrutis qui pensaient pouvoir décrocher le gros lot.
A part ça sur le réseau traine une bonne partie de gens dont les
parents ont oublié de souscrire l'option « cerveau» à la fabrication
et il faut cohabiter avec çà!
FRED VAVAZZA : POURQUOI JE NE CROIS PLIS EN FACEBOOK
Voici ce que disait Fred CAVAZZA consultant indépendant au sujet du
phénomène FACEBOOK dans son blog en novembre 2007
Pourquoi je ne crois plus en Facebook
En ce moment Facebook a la côte : on en parle à la radio, à la TV
et les journalistes des grands médias n’en finissent plus de
s’interroger sur les raisons de ce nouveau phénomène social. Et
pourtant la réalité est tout autre.
Souvenez-vous, il y a quelques mois la coqueluche de l’époque
s’appelait Second Life. Nous sommes donc en train d’assister à
un phénomène classique de résonance : on en parle parce que
les autres en parlent.
Facebook est-il révolutionnaire à ce point ? Ce service mérite-t-il
une telle attention ? Oui, en partie. Mais sans vouloir lui retirer
son indéniable succès et certaines qualités, il y a fort à parier que
les annonceurs n’y trouveront qu’un intérêt très relatif.
94
L’explication est toute simple et peut-être résumée ainsi :
La croissance et l’audience de Facebook sont largement surévaluées ;
L’écosystème mis en place autour de la Facebook Platform ne
tiendra pas ces promesses ;
Les modèles publicitaires présentés récemment sont bancals ;
La concurrence avec d’autres plateformes sociales va être très
rude.
Donc en un mot comme en cent, malgré l’enthousiasme de son
jeune CEO, Facebook ne révolutionne rien du tout.
Les chiffres en question
Commençons tout d’abord par nous intéresser aux fameux
chiffres mirobolants de Facebook :
55 millions d’utilisateurs. OK, mais ça reste à peine plus d’1/4 de
MySpace et d’1/3 de Neopets .
Près de 650.000 utilisateurs en France. Certes, mais ça fait à
peine 5% par rapport à la communauté Skyblog ou à celle de
Windows Live (cf. Windows Live se voit comme le plus grand
réseau social français).
Une très forte croissance (250.000 nouveaux utilisateurs par
jour).
Soit, mais combien de temps cela va-t-il durer dans la mesure où
ils utilisent des méthodes très limites (cf. Les sales méthodes de
Facebook) qui sont plus proches du spam social que de
l’acquisition de trafic.
Plus de 7.000 applications.
Très bien, mais quand vous avez fait le tri des applications à la
con (lancé de mouton, super poke, morsures de vampires et
autres zombis… cf. Facebook victime de pollution) combien
d’applications intéressantes reste-t-il ?
95
Vous l’aurez compris, les chiffres présentés par Facebook sont
surtout impressionnants pour ceux qui veulent croire à leur jolie
histoire.
La Facebook Platform est certes un très bon facteur de
croissance mais force est de constater que les meilleures places
sont déjà prises.Une plateforme à peine entre-ouverte
Et puisqu’on en parle, intéressons-nous à cette fameuse
Platform. Quand on y regarde de plus près, on se rend
rapidement compte qu’elle n’est pas si ouverte :
les applications utilisent un langage spécifique (le FBML pour
Facebook Markup Language) ;
Les applications sont hébergées au sein du Application Directory
(régit par Facebook) ;
les fournisseurs d’applications doivent se conformer à une charte
(définie par Facebook).
Nous sommes ici bien loin de la souplesse des API et de la
rigueur des Web Services. Si le succès du web 2.0 repose en
partie sur les fameux mashup et sur l’innovation par
l’assemblage, l’innovation est ici fortement limitée par ce langage
spécifique et par la taille de la base d’utilisateurs (55 millions, ce
qui n’est pas énorme).
Le fait que des agences se soient spécialisées dans le
développement d’applications Facebook (RockYou, Slide…) est
un signe que ces choix techniques sont un frein au
développement.
Le Social Graph en question (il y a amis et amis)
Pour faire simple, le Social Graph est une représentation de nos
relations et des interactions qui en découlent. La promesse de
Facebook est donc de proposer aux annonceurs de pouvoir
modéliser de façon très fine ce fameux Social Graph. Oui mais
voilà, sur quoi repose-t-il ?
96
Ou plus exactement, vos friends sur Facebook sont-ils réellement
vos amis ? J’en doute fort. J’ai plus de 600 contacts associés à
mon profil, dont à peine une dizaine que j’ai réellement
rencontrés.
Les amis de Facebook sont pour la plupart des relations
améliorées, et c’est bien là où se fait la différence. Dans la culture
anglo-saxonne la notion d’amitié est très différente de la notre
(les latins) : ils savent parfaitement mélanger relations
professionnelles, amis d’un soir et amis d’amis.
Conséquence : je me vois mal faire confiance à un membre de
mon réseau dans la mesure où :
je ne sais pas réellement qui il est (la majeure partie des profils
n’est pas réellement renseignée) ;
je ne sais pas ce qu’il me veut (les intentions ne sont pas
clairement exprimées) ;
j’apprécie moyennement le fait qu’il me balance des moutons à la
tête ou qu’il me donne de grande tapes dans le dos (Super
Poke).Pour vous convaincre de la superficialité de votre réseau
posez-vous la question suivante : à combien de vos friends
prêteriez-vous votre voiture ou votre appartement ?
Si vous doutez de ce que nous affirmons, c'est que vous n'avez
pas comme nous, tenté l'expérience. Bien sûr vous êtes
persuadé d'avoir des centaines voir des milliers d'amis, mais que
faites vous avec eux réellement, avez vous la certitude de
pouvoir compter sur un partie d'entre eux.
Sur FACEBOOK il et très facile de se faire des « amis » mais
nous en avons fait l'expérience, FACEBOOK a dévoyé le principe
de l'amitié pour le remplacer par un principe commercial,
assimilant business, indifférence et in individualisme.
En ce domaine, FACEBOOK n'a pas rempli son contrat. Si Son
objectif était de créer des lien productifs, pédagogiques et
conviviaux, il est loin , bien loin d'avoir tenu ses promesses.
97
Un gros problème de prise en main
La mise en page de Facebook est nettement meilleure que celle
des pages MySpace ou que des Skyblogs, c’est indéniable.
En revanche ce service est-il suffisamment simple et convivial
pour séduire le plus grand nombre ? J’en doute.
Il existe des millions d’utilisateurs de Netvibes car le bénéfice de
ce service est immédiatement perceptible (on bouge des boîtes,
on ajoute des widgets…).
Mais vous devez bien avouer que l’expérience d’utilisation de
Facebook est plus que troublante : trop d’applications, trop de
termes jargonneux, trop de complexité.
En fait il y a un réel problème de guidage et de prise en main.
Pour faire simple : les novices sont complètement perdus. Pour
vous en convaincre, je vous invite à lire les commentaires d’un
vieux billet que j’avais rédigé sur Facebook mais qui est très bien
positionné dans Google :
« Pouvez svp m’expliquer à quoi sert facebook et comment
s’inscrire. Merci de me répondre car je ne suis pas une pro de
l’informatique»
« J’aimerais qu’on m’explique svp quelle réelle différence il existe
entre facebook et myspace» « Que veut dire “site”?»
Je veux bien croire qu’Aziz et sa bande de potes s’éclatent sur
Facebook, mais ce service n’est aujourd’hui pas configuré pour
séduire plusieurs millions de personnes : trop complexe, trop
riche et surtout pas de traduction prévue pour l’interface.
Des programmes publicitaires très douteux
Nous en venons maintenant au plus gros problème de
Facebook : sa plateforme publicitaire. Pourquoi est-ce un gros
problème ? Parce que le modèle économique de Facebook
repose sur des fondamentaux instables.
98
Il existe ainsi plusieurs programmes (détaillés ici : Facebook
Advertising
Les Business Pages qui sont un équivalent des pages
sponsorisées par des marques comme sur MySpace (avec mise
en avant de produits et liens vers des partenaires).
Gros problème : il n’est pas possible d’inviter des fans à partir
d’une business page. Conséquence : le seul moyen d’avoir une
business page avec un noyau dur de fans est de transformer une
page perso en une business page.
Si vous savez lire entre les lignes alors vous pouvez vous faire
une bonne idée des détournements possibles : fausses pages
perso à vocation business, revente à des marques de pages
persos populaires…
Les Social Ads qui sont affichées sur la page d’un membre ou
dans son mini-feed. Idem, on peut tout à fait anticiper un véritable
trafic d’audience basé sur la popularité d’un profil (ça me rappelle
une sombre histoire de blogueurs vendus) ;
Le Project Beacon qui se sert de données comportementales
collectées sur différents sites partenaires (cf. Facebook ads
definitely creepy, possibly illegal et Is Facebook Beacon a Privacy
Nightmare?) pour mieux cibler votre profil et celui de vos potes.
Autant vous dire que cela pose de très sérieux problèmes
éthiques.
C’est sur ce dernier point que le jeune CEO de Facebook ne
parvient pas à rassurer l’industrie publicitaire et les annonceurs.
Partant du principe que les membres sont le vecteur de la
marque, sans redistribution de revenus, cette affiliation stérile ne
bénéficiera qu’aux marques les plus fortes (Apple, BMW…), donc
celles qui n’ont pas réellement besoin de ce programme (cf. I’ll
spam my friends, but I want a piece of the action).
99
Au-delà de ces problèmes de respect de vie privée et de
confidentialité, ce réseau de sites mouchards (qui dénoncent les
actions des membres de Facebook) peut avoir une influence très
néfaste sur le comportement des internautes et sur une
éventuelle prise de décision d’achat : Facebook’s Beacon and
Boundary States.
A partir du moment où toutes vos actions et achats sont visibles
sur votre profil (dans votre mini-feed), est-ce que vous n’y
réfléchirez pas à deux fois avant de cliquer ? Ne vous direz-vous
pas « comment va réagir mon audience à cet action / achat » ?
Sont-ils en train de réinventer la roue ?
Je ne sais pas pour vous, mais j’ai réellement l’impression que
l’offre de Facebook ne révolutionne rien du tout (pages business,
publicités ciblées…), voire qu’ils sont en train de refaire les
erreurs du passé (ciblage comportemental basé sur les actions
des internautes, à l’époque on appelait ça du marketing 1 to 1).
Quand on y réfléchit bien, que propose Facebook ? Des business
pages (vous possédez déjà un site web, non ?), des statistiques
détaillées sur le nombre de visiteurs sur ces pages (une belle
régression par rapport aux outils d’analyse de la performance
actuels) et des programmes publicitaires basés sur le CPM et
CPC (même pas de CPA à la Amazon ?).
Bref, ils nous font le coup du web dans le web, une sorte de
couche d’abstraction au web « grand public » réservé à une
bande de jeunes qui se balancent des moutons à la tronche.
Désolé mais ce n’est pas ce que j’appelle une révolution, d’autant
plus quand les questions de confidentialité et d’amitié sont très
ambigües.
Une IPO est-elle la solution ?
100
Avec l’argent récolté auprès de Microsoft, on est en droit de se
dire que Facebook va tranquillement préparer son introduction en
bourse pour lever des fonds et accélérer sa croissance.
Le problème c’est qu’une introduction en bourse n’a rien de
tranquille : il ne suffit pas de louer des bureaux à New-York et de
débaucher un CFO pour y parvenir.
Les financiers ne sont pas des imbéciles et je doute fortement
qu’ils se laissent séduire par cette belle histoire de jeunes
prodiges en tongs Adidas qui s’éclatent à faire des overnight
coding sessions.
Rajoutez à cela un problème de valorisation, car Facebook n’a
jamais été valorisé à 15 milliards de $ : Even Microsoft doesn’t
value Facebook at $15 billion.
Que se passera-t-il quand Facebook n’aura plus la faveur des
médias et du grand public ?
En voilà une bonne question, d’autant plus que ça a déjà
commencé :
De la marque et du Spam : éjaculation précoce ou éjaculation
Face(book)iale ?
La trahison Facebook
Facebook, réseau publicitaire social
Le site Facebook vend le profil de ses internautes aux
publicitaires .Facebook, le nouvel ami de la pub
En résumé : avec cette nouvelle plateforme publicitaire Facebook
risque de perdre la confiance de ses membres. Même si la
croissance est toujours forte, il ne s’agit que d’un phénomène
d’inertie.
101
Faut-il oublier Facebook ?
Non bien évidemment, chacun est libre de s’en servir pour
construire son réseau et pour retrouver de vieilles
connaissances.
Par contre les annonceurs devront être très prudents quant à
l’exploitation de ce réseau.
Oui l’application iLike est un authentique succès, est-ce que pour
autant Renault ou Naf-Naf peuvent en profiter ?
J’en doute!
Facebook va donc progressivement venir se ranger aux côtés
des MySpace, Skyblogs, Friendster…
Comprenez par là qu’il va perdre son avantage concurrentiel vis
à vis d’initiatives réellement plus ambitieuses comme OpenSocial
ou mieux structurées comme ces nouvelles plateformes sociales.
Oui, j’ai crû au modèle de Facebook. Oui, j’ai bien crû qu’ils
pouvaient révolutionner le web social et proposer une approche
unifiée.
Non, je n’y crois plus car ils vont avoir visiblement beaucoup de
problèmes à transformer leurs rêves d’étudiants et réalité
économiquement viable.
Eh oui c'est cela FACEBOOK.
Si vous souhaitez acquérir du savoir, vous informer ou créer des
liens d'amitié solides, alors vous vous êtes trompé de porte.
Honnêtement il vaut mieux encore se rendre dans la rue vous
vous ferez certainement plus de relations.
102
Mais nous ne pourrions pas revendiquer l'objectivité dans cet
ouvrage si nous n'acceptions pas de reconnaitre qu'il existe
heureusement une catégorie de profils FACEBOOK qui fait
preuve d'honnêteté et de sociabilité et c'est cette seule catégorie
qui vaille la peine que FACEBOOK perdure et nous souhaitons
que celle ci ne disparaisse pas car avec elle FACEBOOK n'aurait
plus aucune raison d'exister.
Et cela il faudrait que les dirigeants du réseau s'en rendent
compte car si a l'origine FACEBOOK était destiné à créer des
liens sociaux il est peu à peu devenu un vaste chantier
commercial sans plus
Une chose est sure. Un jour le réseau comme toute chose qui
grandi trop vite et dévore tout sur son passage FACEBOOK
subira le revers de la médaille.
Mais malheureusement, parce qu'il n'y a pas vraiment de justice
en ce monde, tout les adhérents en feront les frais , ne croyez
pas que cela se passera autrement, même si vous pensez que
vous lançons des paroles en l'air, nous verront bien qui aura
raison en fin de course.
Apparemment tout ce qu'il y a de social dans FACEBOOK c'est
le slogan et il est en train de construire la GENERATION
FACEBOOK
GENERATION FACEBOOK COPYRIGHT 2010
tous droits réservés pour la FRANCE et les pays francophones
103
ARTICLES CONCERNANT FACEBOOK A TRAVERS LE MONDE
Les articles suivants ne representent qu'une petite partie des attaques ou
polémiques dont FACEBOOK est a l'origine.
LEMONDE.FR avec AFP | 28.01.10 | 11h03
La commissaire à la vie privée du Canada a lancé une enquête
sur Facebook, moins de six mois après avoir obtenu des
modifications du site de socialisation pour mieux protéger les
renseignements de ses utilisateurs.
Cette enquête vise l'outil "introduit par Facebook à la midécembre 2009 qui obligeait les utilisateurs à réviser leurs
paramètres de confidentialité".
Selon un usager qui a saisi le commissariat, "les nouveaux
paramètres par défaut auraient rendu ses renseignements
personnels encore plus visibles que ceux établis au préalable",
ajoute le commissariat.
Les nouveaux paramètres rendaient notamment publics par
défaut certains renseignements sur les utilisateurs.
Le fondateur du site lui-même, Mark Zuckerberg, s'était fait
piéger par les nouveaux paramètres, certaines de ses photos
privées étant devenues accessibles.
DEUXIÈME RAPPORT EN UN AN
En juillet 2009, les services de Mme Stoddart, qui relèvent du
Parlement canadien, avaient publié un rapport sur la protection
de la vie privée sur Facebook, dans lequel ils faisaient une série
de recommandations ayant trait notamment à la gestion des
renseignements personnels."
104
Les changements apportés ont suscité des critiques négatives
d'utilisateurs qui estiment que les renseignements personnels
affichés sur le site sont plus exposés qu'avant", note le
commissariat.
Facebook s'était engagé à mettre en place ces recommandations
pour tous ses utilisateurs, y compris hors du Canada. Facebook
compte 350 millions d'utilisateurs dans le monde entier.
Nouvelle attaque contre Facebook (et ce n’est pas la
dernière) March 2010
Aperçu du mail en question / McAfee Labs
L’entreprise spécialisée dans la sécurité informatique McAfee a
signalé une nouvelle attaque visant les utilisateurs de Facebook.
Depuis deux jours, un mail serait envoyé aux internautes
indiquant que le mot de passe de leur compte Facebook a été
réinitialisé pour des raisons de sécurité.
Le message invite par la suite à à cliquer sur une pièce jointe
dans la boite mail , en surbrillance en générale de couleur bleu
ou différente du reste de l'eciture, afin d’obtenir le nouveau mot
de passe.
Là les choses s'accélèrent !
Cette action installe des malwares, capables de récupérer tous
les identifiants de connexions utilisés sur l’ordinateur infecté y
compris les identifiants FACEBOOK
105
En clair, ne sont pas uniquement concernés les profils Facebook
mais tous les reseaux utilisés par l'internaute juqu'a ses codes de
connexion internet.
Pour McAfee, « cette menace peut être très dangereuse dans la
mesure où plus de 350 millions d’utilisateurs de Facebook
pourraient se faire piéger.
Dix millions d’e-mails auraient déjà été envoyés en Europe, en
Asie et aux États-Unis, a également précisé l’entreprise de
sécurité.
De son côté, le porte-parole du réseau social a renvoyé à un
message posté mercredi matin sur la page Facebook Security,
qui avertit les utilisateurs sur l’existence de cette campagne de
spam malveillant.
«Un email qui prétend venir de Facebook circule et vous
demande d’ouvrir une pièce jointe afin de recevoir un nouveau
mot de passe. Cet email est un faux. Supprimer le de votre boîte
de réception et alertez vos amis.
Rappelez-vous que Facebook ne vous enverra jamais un
nouveau mot de passe en pièce jointe. »
Avec un très grand nombre d’utilisateurs, Facebook est une cible
privilégiée pour les attaques informatiques. Celles-ci se
manifestent généralement à l’intérieur même du site, par exemple
sur le mur des utilisateurs ou via la boîte mail interne. Dans ce
nouveau cas, les pirates ont utilisé une méthode plus classique
de spamming.Sur son blogr , McAfee profite de cette affaire pour
rappeler son classement 2010 des menaces informatiques a
venir, qui avait placé les réseaux sociaux au cœur des
préoccupations. Au sommet des prévisions, Facebook,« qui sera
confronté à des menaces plus sophistiquées en raison de
l’augmentation du nombre d’inscrits », écrivait McAfee dans ce
rapport.
Et le blog officiel de rappeler à la fin de sa note, l’existence
de « la très bonne Security page de Facebook », que
l’auteur « recommande à tous les utilisateurs » du site.
106
Une préconisation qui ne sort pas de nulle part, puisqu’en janvier
dernier le site communautaire et l’entreprisse ont conclu un
partenariat d’un an sur les questions de sécurité.
FACEBOOK ACCUSE D'HOMOPHOBIE
photo Loren Javie
107
L’information du
Midi
Libre relayée
hier
par Guillaume
Champeau hier n’a pas fait grand bruit pour cause d’actualité
numérique chargée.
Elle revêt pourtant une importance considérable, et pourrait
mettre en péril l’un des fondements de la démocratie Française,
et même, à terme, la déstabiliser profondément.
C’est un débat qui courre de façon récurrente entre deux auteurs
chez RWW.
D’un coté de l’Atlantique, un bloggeurs/journaliste reconnu pour
sa lutte pour la défense des libertés sur internet, Curt Hopkins,
auteur (entre autre) des chroniques hebdomadaires sur les
atteintes aux droits de l’hommes sur internet, et fondateur du
Comité de Protection des Bloggeurs, activiste notoire luttant pour
les libertés un peu partout sur la planète (je vous laisseregarder
sa bio, c’est assez parlant), bref, quelqu’un au dessus de tout
soupçon pour ce qui est d’être raciste ou homophobe.
De l’autre, un petit frenchy qui lui raconte qu’au pays du fromage,
il est interdit d’être ouvertement homophobe ou explicitement
raciste.
Du coté du pays des cowboys, des indiens et du premier
amendement, ce n’est même pas de l’incompréhension, c’est
carrément un rejet clair et net.
J’avoue que je suis de son coté, non pas que la perspective de
voir arriver un monde où l’on puisse ouvertement être raciste me
réjouisse, mais objectivement, le choix est limité, et l’alternative
est bien pire.
A l’ouest, les USA, à l’est, la Chine
Il existe sur Facebook comme ailleurs, des quantités
invraisemblables de groupes ou pages racistes, homophobes,
islamophobes, antisémites, anticléricale, j’en passe et des
meilleurs.
108
D’ailleurs, inutile d’aller sur internet, un rapide coup d’oeil aux
résultats électoraux dans notre beau pays vous montrera qu’ils
sont là, tout autour de nous, dans nos frontières.
Simplement en France, ils n’ont pas droit à la liberté d’expression
qui leur permettrait d’afficher ouvertement leurs opinions.
A-t-on résolu le problème du racisme pour autant ?
Objectivement, non.
Si je vous disais qu’un backlink en provenance d’un site come ‘Le
projet Juif‘, ouvertement antisémite et très clairement destiné aux
Français, ramène presque autant de visiteurs sur ReadWriteWeb
qu’un backlink fait par lemonde.
Voilà, c’est dit. Si vous voulez les stats de Google Analytics, c’est
sans problème.
Aux Etats-Unis, pays de Billy the Kid et de l’internet, la liberté
d’expression est absolue.
Là où en France la doctrine qui la soutien consiste à dire que la
liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres, là bas,
on n’est pas d’accord avec quelqu’un, mais on est prêt à se
battre pour qu’il puisse exprimer son opinion.
Ironie du sort, les deux doctrines sont ‘made in France’. On en a
exporté une, qui malgré le soutien de Robespierre n’est pas
passée à l’Assemblée, et on a fini par construire la société post
révolutionnaire Française avec l’autre, celle de la liberté
d’expression… restreinte (ou raisonnée, enfin, appelez cela
comme bon vous semble, cela n’a guère d’importance).
Tant que les frontières et la barrière linguistique s’imposait plus
ou moins aux média, tout allait bien, ces deux formes de libertés
d’expression pouvaient fort bien cohabiter.
109
Tant qu’internet était le domaine des géants, à l’époque du web
1.0, ça tenait encore.
Souvenez vous, l’affaire des objets nazi en vente sur Yahoo!
dans les années 90… Tout cela pouvait se régler
tranquillement, entre les autorités Françaises et Yahoo!.
Mais avec le web 2.0, rien ne va plus. Des centaines de millions
de personnes s’y expriment, issues de centaines de nations,
régies par des régimes politiques allant de la liberté d’expression
absolue des Etats-Unis à la censure sévère de Cuba.
Entre les deux : la France (plus proche des USA que de Cuba,
bien sûr).
En France, un propos raciste ou homophobe est sanctionné. La
plupart du temps, c’est la justice qui se charge de ce genre de
choses, et en général, si c’est une personnalité publique, elle est
immédiatement bannie des média.
Lee associations de lutte contre le recisme l’antisémitisme/
l’homophobie/etc. se contentent bien souvent, en guise de lutte,
de trainer tout ce qui peut l’être devant un tribunal.
Effet sur le racisme ?
Pas grand chose, il faut le reconnaitre. Même des mouvements
comme SOS Racisme, qui initialement avaient d’autres formes
d’actions, ont fini dans le juridique à plein régime.Avec internet,
adieu veau, vache, frontières…
Mais si le raciste est à l’étranger ? On fait quoi ?
S’il habite la Tunisie ou les Etats-Unis ?
S’il monte un groupe Facebook homophobe et francophone ?
Et tous ces sites web racistes, homophobes et/ou antisémites ?
110
D’autant que le Français n’est pas la France, c’est une langue,
largement utilisée sur internet, et pratiquée par près de 250
millions de personnes dans le monde, soit plus de quatre fois la
population Française.
La seule solution, à ce stade de développement de l’internet,
c’est le filtrage, et attention, un filtrage massif, à la Tunisienne, où
des dizaines de millions de sites seront rayés de la carte.
A la Pakistanaise, où une version spécifique de Facebook vera le
jour, interdisant l’accès aux locaux à des pans entiers du site.
Les effets de bords seront considérables, des erreurs par
millions, des abus par milliers, aucun moyen de contrôle (il y
aurait de quoi occuper l’ensemble des tribunaux Français
pendant un siècle, vous vous doutez bien que l’on ne passera
pas par un tribunal pour filtrer un site, si c’était le cas, d’ailleurs,
le Sénatn’aurait pas pris soin de retirer l’amendement Tardy qui
justement rétablissait le juge dans le processus de censure
de l’article 4 de la Loppsi).
C’est vraiment ce que vous voulez pour la France ?
Peut être faudrait-il alors ne poursuivre que les Français qui se
rendraient coupables de telles infractions ?
Va-t-on lancer des enquètes sur chaque propos raciste
francophone ?
Une très large partie d’entre eux sont hébergés à l’étranger
(quasiment tous, en pratique), quant aux services web 2.0 tels
que Facebook, quand bien même ont obtiendrait d’eux, par je ne
sait quel miracle de la justice internationale, qu’il dénoncent à la
justice Française les IP des racistes indélicats (mais pourtant
parfaitement dans leur droit aux USA), pensez-vous un instant
que ces derniers, s’ils étaient Français, ne sachent pas utiliser un
proxy afin d’apparaitre comme de simples américains dans les
logs ?
111
Communautarisme, liberté d’expression absolue, et – dans une
moindre mesure – libéralisme économique : ces concepts
totalement exogènes à notre culture et à notre démocratie sont
les fondements même de la démocratie américaine, et
curieusement (cela demanderait un livre en tant que tel), ils sont
au coeur même de l’ADN d’internet.
Voilà un débat moins urgent que la Net Neutrality ou les droits
d’auteurs, mais ô combien plus lourd de conséquences pour
nous, en France : notre constitution n’est pas plus adaptée à
internet que ne le sont les majors du disque. Il va falloir choisir
entre une grande muraille de Chine et une profonde et violente
réforme constitutionelle. Rien ne presse, mais il va bien falloir
s’atteler au problème tôt ou tard, et plus on tardera, plus ce sera
douloureux.
A vrai dire, si un tel débat mérite calme, recul et reflexion, une
chose pourrait s’avérer urgente, celle de ne pas choisir la solution
Chinoise trop rapidement, et de se donner le temps de réfléchir.
En l’occurrence, rétablir le juge dans le processus de filtrage des
sites pédophiles de la Loppsi serait prudent, d’un point de vue
démocratique, parce que vous vous imaginez bien que l’on ne va
pas s’arrêter aux pédophiles et aux nazis.
Houston, we have a problem.
Il porte plainte contre Facebook
Le réseau social vient à peine d’ouvrir son service de géolocalisation en
Suisse, qu’une plainte de l’avocat Sébastien Fanti lui demande déjà de le
fermer. 06 octobre 2010 «Ce service viole ouvertement la sphère
privée des utilisateurs», s’insurge Sébastien Fanti, avocat
spécialiste des nouvelles technologies.
112
Il a envoyé hier une dénonciation au préposé fédéral à la
Protection des données et à la transparence (PFPDT) pour tirer
la sonnette d’alarme.
Depuis mardi, les utilisateurs de Facebook peuvent utiliser un
nouveau service intitulé «Lieux» pour indiquer l’endroit où ils se
trouvent depuis leur téléphone portable.
Il leur suffit pour cela de choisir un emplacement parmi une liste
de lieux, ou de laisser le GPS de leur smartphone s’en charger.
Rien de plus, a priori, qu’un outil qui permet de trouver ses amis
et de leur dire où l’on est.
Pour calmer les polémiques sur la protection de la vie privée,
Facebook assure que si un utilisateur change de lieu, la mise à
jour de son emplacement n’est pas automatique.
Ces promesses ne rassurent pas pour autant Sébastien Fanti:
«Que des connaissances échangent des informations ne me
pose aucun problème, mais on ne dit pas aux utilisateurs que
leurs données vont être vendues. Cela intéressera sûrement un
magasin de savoir qui précisément a visité son enseigne.»
L’avocat note d’autres questions délicates soulevées par
Facebook Lieux, comme le fait que des personnes
malintentionnées peuvent indiquer des lieux compromettants
pour d’autres utilisateurs, ou que des prédateurs sexuels
pourraient faire usage du service de géolocalisation pour trouver
leurs victimes.
113
Du côté de la Confédération, on souligne que le nouveau service
de Facebook n’est pas enclenché d’office et imposé aux
utilisateurs, ce qui est une bonne chose.
Mais la méfiance reste de mise: «Une fois que l’on a accepté la
géolocalisation, il semble très compliqué d’arrêter la machine»,
avertit Eliane Schmid, porte-parole du PFPDT. Elle refuse pour
l’instant de commenter la plainte de Sébastien Fanti, qui sera
dûment examinée.
Novembre 2010
GOOGLE FACE A FACEBOOK
Est-ce que Google serait en perte de vitesse, notamment face à
Facebook?
Quand je commence à lire des choses telles que Google Offers
Employee $3.5 Million Not to Join Facebook ou que même le
journal Le Monde s’en inquiète à travers Google-Facebook la
guerre des talents est déclarée, il est peut-être trop tard pour se
poser la question.
Ce qui est amusant, c’est que la semaine dernière, alors que je
déjeunais avec un entrepreneur suisse qui cherchait des contacts
dans la Silicon Valley, j’ai découvert que dans mon réseau
LinkedIn, un de mes anciens contacts chez eBay était passé
chez Facebook, un de mes anciens contacts chez Microsoft était
passé chez LinkedIn, donc au niveau micro comme macro, il
semble se passer quelque chose.
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Vous savez que Google comme start-up à analyser est un de
mes dadas.
Je regarde régulièrement sa courbe de croissance. La voici mise
à jour.
Il est encore trop tôt pour dire si Google passe dans la partie
ralentie de la courbe en S toutefois.
Quant à Facebook? Les chiffres sont des rumeurs et donc à
traiter avec prudence.
115
J’avais noté dans le passé qu’il y avait un lien direct entre
nombre d’employés et revenus, de l’ordre de $1M par employé.
Facebook semble un peu moins efficace.
La Silicon Valley a toujours été une guerre pour les talents. Dans
les années 90, c’est l’électronique qui a souffert face à l’Internet
Internet (souvenez vous que Yang et Filo, les fondateurs de
Yahoo! étudiaient dans le domaine de la conception circuits ou
EDA) puis Google a été l’endroit qui kidnappait les talents au
début des années 2000, aujourd’hui c’est le réseau social qui a le
vent en poupe.
Je ne m’inquiéterais pas trop pour Google pour autant. Pas
encore!
Comme le disait Richard Newton dans EDA café : « La Silicon
Valley et la région de la Baie sont des berceaux d’innovation. » et
d’ajouter en citant un de ses confrères : « La région de la Baie
est l’Entreprise… [Quand les gens changent de travail dans la
région,] ils ne font que changer de département au sein de cette
entreprise qu’est la Région de la Baie. »J
DEBARASSER VOUS UNE FOIS POUR TOUTE DE FACEBOOK
Contre Facebook, un site vous aide à "suicider votre compte"
l'auteur du site qui propose d'aider au "suicide numérique des
internautes" explique que Facebook est "autoritaire et répressif".
seppukoo | dr
Vous ne comprenez pas la politique du respect de la vie privée
de Facebook, ou vous en avez marre d'être harcelé par vos
anciens camarades de classes pas vus depuis 10 ans? Si vous
souhaitez mettre fin à votre "vie numérique", il y a un site pour ça.
116
Le site Seppukoo propose donc de "libérer les internautes de leur
corps numérique", indique Psfk.com.
Avec son design inspiré du plus célèbre des réseaux sociaux, ce
site fait parler de lui... et dérange: depuis quelques jours,
Facebook a supprimé tous les contenus lui faisant référence, et il
est impossible d'y publier des liens vers Seppukoo.
1. Comment ça marche?
Seppukoo est un site créé par le collectif Les liens invisibles, un
"groupe artistique imaginaire" italien.
Ils travaillent sur les liens entre le monde réel et la vie numérique.
Leur crédo: "lier l'invisible".
Le "virus" Seppukoo se propage depuis novembre: il propose aux
internautes de les aider à mettre fin à leur vie numérique, en
désactivant leur compte Facebook.
De Seppukoo, entrez vos identifiants Facebook, et votre compte
est désactivé. Crééz ensuite une "page memorial" et customizez
là. Ensuite, le site envoie à tous vos amis "vos derniers mots".
Et le but dans tout ça? Plus vos amis "suicident" leur compte
Facebook, et plus vous gagnez des points, vous faisant
apparaître dans le "Top 100" des utilisateurs les plus influents.
2. Qu'est-ce qui ne plaît pas?
Même si votre compte Facebook peut se réactiver simplement en
vous identifiant sur Facebook, le site italien ne plaît pas du tout à
celui de Mark Zuckerberg.
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Les liens Seppukoo partagés par les utilisateurs de Facebook
sont automatiquement bloqués depuis une semaine, indique The
LA Times.
Les avocats de Facebook invoquent un non respect des droits à
la vie privée, et "menacent d'une action légale", indique
Libération.
Sur Le Post, Guy Mc Musker, du groupe Les Liens invisibles
explique "qu'en utilisant une stratégie virale, on peut faire faire ce
qu'on veut aux gens".
On peut toujours faire "Seppukoo" en ce moment?
"En ce moment, ce n'est plus possible, notre application a été
bloquée techniquement par les autorités de Facebook.
On a trouvé des solutions alternatives, mais on attend d'avoir
avancé du point de vue juridique pour pouvoir les lancer."
Que cherchez vous avec Seppukoo? Faire de la concurrence à
Facebook?
"On veut juste faire la démontration qu'en utilisant une stratégie
virale, on peut faire faire ce qu'on veut aux gens.
Rien qu'en novembre 2010, 300 000 personnes ont été invitées à
"suicider" leur compte, et déjà 20 000 personnes l'ont fait.
On ne veut pas faire de la compétition à Facebook, on montre
juste qu'avec une stratégie virale de base, on a de nouvelles
possiblités.
On veut pointer du doigts les différentes utilisations qu'on peut
faire des données récoltées sur Facebook."
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La plupart des contenus faisant référence à vous sur Facebook a
été supprimé. Vous vous attendiez à une telle réaction?
"Je crois que les menaces de Facebook montre bien au monde
sa nature particulièrement autoritaire et répressive.
Je pense que derrière cette histoire, il y a la peur de Facebook,
qui tente de "tuer dans l'oeuf" toute initiative qui peut leur causer
du tort, et emettre des doutes sur leur position de monopôle.
Du coup, en ce moment sur Facebook, on ne peut rien échanger
sur un sujet comme Seppukoo."
Depuis que Facebook vous a bloqué, vous avez publié une vidéo
qui montre comment désactiver son compte Facebook. C'est une
provocation?
"On a reçu plein d'emails d'utilisateurs qui nous demandaient
comment faire maintenant qu'ils ne pouvaient plus utiliser
Seppukoo.
C'est assez étrange, parce que tout le monde peut désactiver son
compte, mais la plupart des gens ne savent pas comment.
S'inscrire est bien plus simple que se désinscrire! Notre vidéo est
avant tout ironique, et Facebook ne peut rien dire là-dessus!".
QUAND LA CNIL MET EN GARDE CONTRE FACEBOOK
21 oct. 2010
téléphone - photo libre
Dans un article paru le 15 octobre dernier sur le site de la CNIL,
les particuliers sont mis en garde contre une nouvelle application
proposée par Facebook.
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Sous le titre de Facebook Places en anglais, lancé en France
sous celui de Facebook Lieux, voici le nouveau service de
géolocalisation proposé par le site mondialement connu de
réseau social.
Disponible depuis le 30 septembre dernier, il fait l'objet d'un
article récent sur le site de la CNIL.
Comment fonctionne l'application?
“Facebook Lieux” est donc un nouveau service de géolocalisation
qui permet aux utilisateurs d'indiquer à leurs “amis” ou à tout
autre utilisateur l'endroit où ils se trouvent, mais également de
localiser leurs “amis” utilisateurs de la même application.
D'un simple téléchargement sur un téléphone mobile, l'utilisateur
peut ainsi publier sur son “mur” l'endroit où il se trouve, préciser
par un “tag” si certains de ses “amis” s'y trouvent (le “tag” est un
outil qui permet de “marquer” un individu; il est actuellement
utilisé sur les photos publié par les utilisateurs).
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Philippe de CLERMONT NEUILLY
FRANCE
décembre 2010
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