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DLC Site de Montpellier-Vendargues des cosmétiques sous surveillance Congrès Méditerranéen Cosmétologie 3/09/08 Intervenant : Christine Grasmick Carte d’identité EMEA Afssaps Siège Social et Laboratoires 143/147, boulevard Anatole France 93285 SAINT-DENIS CEDEX 01.55.87.30.00 www.afssaps.sante.fr Directeur général Jean Marimbert Une équipe de 1000 PARIS Afssaps Laboratoires 321, avenue Jean Jaurès 69007 LYON professionnels LYON Un budget de Afssaps Laboratoires 635, rue de la Garenne 37740 Vendargues 103 millions € pour 2008 2 MONTPELLIER Direction des laboratoires et des contrôles Montpellier-Vendargues Site 3 DLC SITE DE MONTPELLIER-VENDARGUES MISSIONS • Contrôle de marché • • • • Médicaments chimiques Matières premières – Principes actifs Cosmétiques/tatouages Dispositifs médicaux Biocides • Médicaments immunologiques • • Participation à la libération de lots • Développement de méthodes • • • 4 Méthodes alternatives à l’expérimentation animale Produits de thérapie génique microbiologie, physico-chimie LE CONTRÔLE DES PRODUITS COSMETIQUES Programme d’activité annuel •Mise en place d’enquêtes thématiques en concertation interne à l’Agence, externe avec la DGCCRF •Contrôles en urgence •Développements de méthodes 5 LE CONTRÔLE DES PRODUITS COSMETIQUES Enquêtes thématiques ciblées sur : enfants - substances (CMR) - gammes / produits - surveillance du marché orientée problèmes santé publique Ex. : produits « bébé » terpènes Ex. : « substances à risque» dermocorticoïdes, hydroquinone, acrylamide Ex. : produits 6 parfums, solaires, dentifrices (DEG), qualité microbiologique (sans conservateur) PROTOCOLE 1 D’ENQUÊTE Objectif Evaluation de certains aspects de la sécurité approche comparative (pas de dossier) 2 Contrôles Examen de la composition qualitative Analyses en laboratoire : - physico-chimie - microbiologie - biologie 7 PROTOCOLE 3 8 D’ENQUÊTE Recueil des échantillons Prélèvements DGCCRF Transmission par industriels Prélèvements DIE DLC (sondage) Résultats des contrôles sur les produits cosmétiques 1 Examen des formules - Incomplète - Non respect des restrictions (‘’nitrosamines’’) 2 Essais en laboratoire - produits de mauvaise qualité microbiologique - Présence d’ingrédient interdit ( annexe II corticoides…) - Non respect des restrictions (annexe III – borates ) 9 Suivi des contrôles sur les produits cosmétiques A N A L Y S E S CF « conforme » Autres « résultats » Réunions suivi DIE DLC DEPPCB DGCCRF Santé publique Autres cas *Retrait lot *Arrêt de commercialisation Rencontre fabricant Inspection Modification formule 10 Contrôle de marché : enquête/urgence Contexte concernant les référentiels de contrôle des produits de santé Médicaments Dispositifs médicaux Cosmétiques Dossiers AMM Éléments dossier fabricant Pas de dossier fabricant Normes +++/- Méthodes réglementaires < 50 Développement de normes en cours Pharmacopées 11 REFERENTIELS pour vérifier la sécurité des produits cosmétiques Développement de référentiels analytiques sur les produits cosmétiques 1. Groupe de travail de la CE sur les méthodes en PC 2.Commission ISO/TC 217 (2000) rôle moteur Afssaps (DLC) pour le lancement *Commission AFNOR S 91 K 3. Commission méthodes de dosage des allergènes CEN/TC 347 (secrétariat français) 12 Description des groupes de travail •commission ISO TC217 – AFNOR S91K • WG1 : • WG2 : • WG3 : • WG6 : • WG7 microbiologie packaging étiquetage méthodes analytiques* BPF (+ mandat européen) : méthodes IPS* * pilotage français 13 Normalisation état des lieux •11 normes publiées • NF/ ISO 8 domaine microbiologie • NF/EN/ISO Bonne Pratique de fabrication (GMP) • ISO méthode de dosage des nitrosamines • ISO Emballage et étiquetage 14 Normalisation état des lieux travaux ISO •Normes en cours : GT3 : méthodes analytiques •1 Nitrosamines •Dosage substances parfumantes allergisantes GT7 : méthodes de détermination protection solaire •4 protection solaire (UVA, SPF) GT1 : méthodes en microbiologie •2 microbiologie 15 Enquête sur les produits solaires •Objectifs : - 1- Examen des allégations quant à leur efficacité Sur la base des recommandations européennes - 2- Contrôle en laboratoire évaluation du SPF (méthode ‘’in vitro’’) 16 Recommandation de la commission européennes du 22 septembre 2006 Produits de protection solaire et allégations http://afssaps.sante.fr/htm/10/cosmeto/recommandationeuropeenne-produits-solaires.pdf Grandes lignes : - efficacité minimale - étiquetage simple et compréhensible pour le consommateur - protection UVB et UVA – 4 catégories – 8 facteurs… - conseil d’utilisation (renouveler fréquemment l’application…) - information sur les risques liés à l’exposition au soleil en particulier pendant l’enfance 17 Recommandation de la CE : pour plus de clarté la catégorie autant que l’indice Les critères de classification Catégorie SPF revendiqué 6 PROTECTION FAIBLE 10 PROTECTION MOYENNE 18 mesuré De 6 à 9,9 De 10 à 14,9 15 De 15 à 19,9 20 De 20 à 24,9 25 De 25 à 29,9 PROTECTION HAUTE PROTECTION TRES HAUTE SPF 50+ 30 De 30 à 49,9 50 De 50 à 59,9 ≥ 60 Constatations sur les enquêtes solaires •Les allégations sur les catégories • 2005 – 2007 : • Protection : large , extrême, ultra, multi protection, haute couvrance, intégrale, UHP, anti solaire … • 2008 : • Protection : 4 catégorie des recommandations -> Pas encore systématique et avec des erreurs de catégorie 19 Constatations sur les enquêtes solaires •Les allégations sur les facteurs : • 2005 – 2007 : • ‘’NC’’ : 46%, 36% et 33% • 2008 : • ‘’NC’’ : 22 % - affichage petites valeurs et ‘’40, 45’’ ->Une réelle prise en compte de ces recommandations mais des progrès sont encore attendus … SPF mesuré ≥ affiché : ~ 80% (de l’ordre de 140 échantillons) 20 Constatations sur les enquêtes solaires •Information sur les conditions d’utilisation • Application () • Renouvellement • fréquemment •Informations sur les risques •Allégations présentes mais encore des erreurs et souvent une lisibilité limitée 21 Recommandation de la CE : Une exigence clairement exprimée « Alors que ces méthodes d’essai devraient servir de méthodes de référence, la préférence devrait être accordée à la méthode d’essai in vitro donnant des résultats équivalents, car les méthodes in vivo soulèvent des préoccupations d’ordre éthique. L’industrie devrait accroître ses efforts afin de développer des méthodes d’essai in vitro pour la protection contre les rayons UVB et UVA. » Journal officiel de l’Union européenne 26.9.2006 L 265/39 (17) 22 Méthodes in vitro/ Une évolution des mentalités • Evolution très forte des mentalités plus que des méthodes. • Forte implication et volonté « politique » • au niveau national (AFFSAPS AFNOR S91k et les industriels) • Au niveau européen (Commission et COLIPA) • Au niveau mondial (Commission Iso TC 217) • Implication de l’industrie évidente . • Meilleure définition des exigences de l’art pour les laboratoires proposant des tests in vitro (définition des matériels/ des conditions opératoires etc…) • La prise en compte des méthodes in vitro permet enfin de se poser les vraies questions, d’avoir des approches constructives et positives et de confronter la connaissance des uns et des autres à travers le monde. 23 Méthode In Vitro: une volonté affichée et une nécessité. Des raisons d’être optimiste • Plus un besoin d’harmonisation et de mise au point que de définition de méthodes car elles existent. • Besoin de nouvelles méthodes qui ne peuvent être obtenues que par des méthodes in vitro : Ex Longueur d’onde critique. Contrôle qualité des produits. • Possibilité voire maîtrise de l’utilisation des techniques in vitro par les autorités à fin d’analyse du marché ou de contrôle . • Quelques avancées fondamentales pour l’application de cette « méthodologie »: Le Substrat d’application. • Des applications nouvelles à venir en cohérence avec l’approche physico chimique de ces méthodes: le contrôle qualité. 24 Méthode(s) In Vitro Quelques principes de base • Méthodes In Vitro et méthode In Vivo basé sur des approches très différentes: • Méthodes « In Vivo » / End point: déclenchement de « réactions biologiques » • Méthodes « In Vitro »/ Approche globale physique de la réduction du signal (donc de la cause des phénomènes conséquents) DO MAXI MINI 25 Longueur d’onde Méthodes in vitro: Peut on avoir confiance? Objectifs et autres raisons d’être optimiste.. • Rappel des objectifs « Alors que ces méthodes d’essai (….) devraient servir de méthodes de référence, la préférence devrait être accordée à la méthode d’essai in vitro donnant des résultats équivalents » Journal officiel de l’Union européenne. 26.9.2006. L 265/40 (17) • Nous visons la corrélation des résultats ! • Donc en résumé : • Une méthodologie unique et « connue » voire reconnue. • Des objectifs définis: Les valeurs obtenues par des méthodes In Vivo • Des méthodes identifiées voire quasi décrites. SPF, UVA etc… • Mais aussi des données « inaccessibles » par les méthodes In Vivo et pourtant fort utiles: « photo stabilité » ratio énergétique comme la « longueur d’onde critique » obligatoire dans le dossier et la « pré mesure » avant le test SPF in vivo fortement recommandé par l’AFFSAPS. • Des possibilités nouvelles de connaissance de la sécurité du produit par des méthodes inédites et inexistantes: le suivi qualité des propriétés protectrices des 26 produits solaires lot à lot ou dans le temps. Méthodes in vitro. Points clé et des raisons d’être prudents: • Méthodologie basée sur • l’application d’un produit sur un substrat: • La mesure de spectre résiduel pour évaluer les capacité d’absorption du produit. • Un calcul mathématique pour obtenir les valeurs finales. • Problématique • Substrat. Tension inter faciale très dépendante du produit: • Nécessité d’un substrat topographiquement défini de façon rigoureuse. • Besoin dune rugosité contrôlée pour faciliter l’application. • Problème de la photo-instabiité de certains produits à prendre en compte du fait de la corrélation in vivo/in vitro. • Difficulté de se valider sur des résultats (in vivo) qui peuvent parfois présenter une certaine variabilité: Donc besoin d’études 27 conséquentes. Méthodes in vitro. Des solutions aux défis posés: • SUBSTRAT: Mise sur le marché d’un substrat de mesure spécifiquement conçu pour cette application: Helioplate HD • Partenariat HelioScreen/ Coty Lancaster/LFP sous l’égide de Oséo. • Substrat déjà testé par le COLIPA dans le RT sur le SPF en cours. • RT demandé au groupe français par ISO pour comparer ce nouveau substrat et la rugosité dans le cadre de la méthode COLIPA UVA in vitro publiée en 2007. (HelioScreen.labs/Coty lancaster/L’Oréal) • Photostablité • Relatif consensus sur son importance dans la méthode SPF in vitro mais besoin de connaissance accru pour évaluer cette phase cruciale de pré irradiation. • Un RT en cours (HelioScreen/AFFSAPS) dont les résultats seront présentés à la prochaine réunion ISO. • 28 D’autres études par les différents pays représentés au groupe ISO. Méthodes in vitro. Un véritable acquis et des méthodes disponibles: • D’ores et déjà un acquis important sur ces méthodes. Ce qui n’empêche pas leur amélioration. • Un « à priori » plus défavorable à ces méthodes qu’à celles in vivo qui monte le niveau d’exigence requis ! • Un besoin évident d’harmonisation… et de contrôle de la réalisation de ces tests ! • Méthodes disponibles: • Spf La méthode in vivo est actuellement la plus utilisée mais une connaissance de la valeur du spf in vitro est souvent souhaitable. • UVA Nouvelle méthode COLIPA qui est –à priori- corrélée sur la méthode in vivo. • La longueur d’onde critique. • La photo stabilité spectrale qui permet une bonne connaissance du comportement de son produit à l’irradiation et permet d’optimiser sa formule. • La résistance à l’eau (récente publication d’une méthode corrélée sur la méthode 29 COLIPA in Vivo). International Journal of Cosmetic Science, 2007, 29, 451–460 Méthodes in vitro. Un véritable « outil » pour le contrôle qualité: • Contrôle qualité: Une exigence ! • Comparaison d’un lot produit et d’un lot référant. • Suivi qualité dans le temps . • Actuellement: Absence de méthode ou approche très imparfaite . • Contrôle rapide du SPF in vivo, non significatif, Une réponse physico chimique ! long et couteux. • Proposition d’une méthode innovante dans son approche permettant un réel contrôle de la conformité de deux lots selon des Comparaison statistique de courbe d’absorption critères physico chimique dérivée de la méthodologie « in vitro » • Proposition HelioScreen Labs 30 D O D O D O Méthodes in vitro. Position « Française » affirmée : • Dans le concert mondial de l’actualité des méthodes in vitro: • Implication réelle et concernée tant des autorités sanitaires que des acteurs industriels en France sur ces sujets. • Bonne efficacité du groupe AFNOR (Industriels+Autorités+Animation) Action très structurées et productrices. • Action influente des autorités sanitaires française sur ce sujet au niveau européen. • Action également influente au niveau du groupe ISO TC 217. (présidence du groupe: Philippe Masson ). • Proposition d’un nouveau substrat HELIOPLATES HD (HelioScreen/Coty/ LFP) • Etude en cours: • RT tests nouvelles plaques et 2 rugosités sur méthode COLIPA UVA demandé par groupe ISO 31 • Contribution conjointe Affsaps/ HelioScreen sur effet de la photostabilité. • Validation des nouvelles plaques.(Coty Lancaster/ HelioScreen). Méthodes in vitro. Conclusions : Les nouvelles exigences en matière de revendication de la protection solaire vont devenir incontournables: Allégations soumises à condition(s) Respect des équilibres dans la protection UVB/UVA ,etc… Globalement: • Les « méthodes » in vitro sont paradoxalement « anciennes » mais de mieux en mieux maîtrisées. Elles sont cependant en continuelle évolution et une prise en compte permanente est indispensable. • On ne peut proposer des tests sans être aussi acteur du changement! • Les autorités seront de plus en plus amenées à contrôler sur la base de ces tests qu’elles sont également apte à mettre en œuvre. • Un contrôle des conditions de réalisation de ces tests devrait aussi pouvoir être mis en place pour garantir la crédibilité de méthodes si souvent critiquées car menées sans rigueur ou connaissance suffisante. 32
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