LA PUISSANCE DE LA NATURE POUR LA CAPTURE DU
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LA PUISSANCE DE LA NATURE POUR LA CAPTURE DU
LA PUISSANCE DE LA NATURE POUR LA CAPTURE DU CARBONE RAPPORT ANNUEL 2009 LA PUISSANCE DE LA NATURE POUR LA CAPTURE DU CARBONE Établie à Québec, CO2 Solution inc. a développé une plateforme biotechnologique brevetée pour la capture efficace du gaz carbonique (CO2), le plus important gaz à effet de serre (GES), émis par les centrales de production d'électricité et d'autres sources stationnaires d'émissions. La plateforme technologique de CO2 Solution exploite le pouvoir naturel d'un biocatalyseur, une enzyme, l'anhydrase carbonique qui gère le CO2 chez les humains et les autres mammifères durant la respiration. CO2 Solution a adapté l'anhydrase carbonique pour qu'elle puisse fonctionner efficacement dans un contexte industriel, tirant ainsi profit d’une approche biomimétique de la capture du CO2 découlant de millions d'années d'évolution. La Société commercialise sa technologie auprès des centrales au charbon, des exploitants de sables bitumineux et d’autres industries émettant de grandes quantités de gaz carbonique, où une solution efficace est nécessaire pour se conformer aux réglementations d'une manière économiquement viable. La plateforme technologique de CO2 Solution est protégée par différents brevets en Amérique du Nord et en Europe, dont l’utilisation de l’anhydrase carbonique immobilisée pour la capture du CO2 et son dégagement dans un système de colonne à garnissage. - Fondée en 1997 à Québec, CO2 Solution a été inscrite à la Bourse de croissance TSX (Canada) le 19 mars 2004. - La technologie de CO2 Solution a été testée pour une démonstration de faisabilité à l’aluminerie Alcoa de Deschambault, au Québec, et à l’incinérateur de la Ville de Québec, deux expériences qui ont démontré l’utilité de la plateforme enzymatique pour la capture industrielle du carbone. - De 2006 à 2008, CO2 Solution a travaillé avec un partenaire industriel, Babcock & Wilcox, pour la mise à l’essai de sa plateforme technologique dans des conditions d’exploitation propres à l’industrie. Le travail effectué a aidé au développement et à l’avancement de la technologie en vue d’un déploiement à plus grande échelle. - En 2009, un travail conjoint avec la firme GCM Consultants a permis de quantifier le coût et la performance de la technologie de CO2 Solution, une autre étape vers sa validation industrielle. - Au 30 septembre 2009, le portefeuille de propriété intellectuelle de CO2 Solution se compose de 18 brevets et 19 autres étant en instance. 1 MESSAGE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION 2 MESSAGE DU PRÉSIDENT ET CHEF DE LA DIRECTION 3 CHANGEMENTS CLIMATIQUES : UNE MENACE MONDIALE 4 CAPTURE ET STOCKAGE DU CARBONE 6 TECHNOLOGIE DE CAPTURE ACTUELLE 7 LA TECHNOLOGIE DE CO2 SOLUTION 9 PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE 10 MARCHÉ DE LA CAPTURE DU CARBONE 12 DÉVELOPPEMENT DE LA TECHNOLOGIE 13 DÉVELOPPEMENT DES AFFAIRES 14 RAPPORT DE GESTION 24 RAPPORT DE LA DIRECTION ET DES VÉRIFICATEURS 25 ÉTATS FINANCIERS 44 DIRECTION, CONSEIL D’ADMINISTRATION ET COMITÉ SCIENTIFIQUE LES FAITS SAILLANTS DE 2008 – 2009 - Evan Price se joint au conseil d’administration et est nommé président du conseil. - Jonathan A. Carley est nommé vice-président, développement des affaires. - Le D r Geert Versteeg et le D r Roger Sheldon se joignent au comité scientifique de CO2 Solution. - CO2 Solution est citée dans un livre publié par la chaîne Discovery Channel comme une « solution au réchauffement de la planète ». - CO2 Solution est invitée à faire des présentations à différentes conférences nord-américaines d’envergure sur la capture du carbone. - CO2 étend ses bases technologiques en appliquant son processus enzymatique à de nouvelles classes de solvants de capture industriels et en utilisant l’enzyme dans différentes configurations de procédés. - CO2 Solution fait appel à la firme Procede Group BV pour établir des paramètres de performance fondamentaux de sa technologie enzymatique. - CO2 Solution élargit son portefeuille de propriété intellectuelle en déposant quatre demandes de brevets, alors que quatre nouveaux brevets sont octroyés et délivrés. Le présent rapport annuel peut contenir des énoncés prospectifs qui reflètent les attentes actuelles de la Société quant à ses résultats futurs. Veuillez vous référer à la page 14 pour les mises en garde à ce propos. Chers actionnaires, Je vous adresse ici mon premier message à titre de président du conseil d’administration de CO2 Solution. En effet, comme vous le savez probablement, la Société a procédé à deux importants changements de personnel en 2008. Le premier a été l’embauche de M. Glenn Kelly comme président et chef de la direction, et le second, lors de la dernière assemblée générale des actionnaires, ma nomination pour succéder au fondateur de la Société, M. Réjean Blais, à titre de président du conseil d’administration. Après avoir observé depuis près d’un an les qualités de leader de M. Kelly, je peux vous indiquer que le conseil d’administration est aussi confiant dans ses capacités aujourd’hui qu’il pouvait l’être le jour où on lui a demandé de se joindre à CO2 Solution. Je saisis également cette occasion pour féliciter M. Blais de la vision dont il a fait preuve en créant une entreprise axée sur les technologies de capture du carbone il y a dix ans, et pour son engagement au cours de cette période en vue de faire de ce rêve une réalité. Pour ma part, mon intérêt et mon engagement à travailler avec le conseil, la direction et les employés de CO2 Solution afin d’offrir un rendement de valeur aux actionnaires tout en luttant contre les effets destructifs du réchauffement planétaire demeurent entiers. Je vous remercie de me donner cette occasion de vous servir. Au cours des 12 derniers mois, la dégringolade de l’économie mondiale a fait la manchette. Outre dans le cas des supposées « pousses vertes » (green shoots), peu de prévisions laissent présager une reprise avant la fin de l’année 2009, et là encore, dans une très faible mesure. La correction des déséquilibres financiers qui se sont accumulés depuis plusieurs années prendra plus que quelques mois à se matérialiser et l’économie mondiale va continuer de s’essouffler jusqu’à ce moment. Vous vous demandez peut-être dans quelle mesure cela affecte la destinée de CO2 Solution. La bonne nouvelle, c’est que la réduction des gaz à effet de serre par l’intermédiaire de la capture et stockage du carbone (CSC) – la technologie développée par notre entreprise – et d’autres moyens est un secteur relativement peu touché par la récession en cours. Les niveaux élevés de carbone sont toujours dans l’air. Les gaz à effet de serre continuent d’être générés à des taux intenables. Les effets croissants du réchauffement planétaire sont aussi évidents que jamais, particulièrement dans les zones polaires. Sans égard à la situation économique, des citoyens de partout dans le monde demeurent préoccupés par cet enjeu et, en conséquence, la volonté politique demeurera forte pour régler ce problème par les moyens requis. Les gouvernements ont donc continué de soutenir des cibles rigoureuses de réduction des gaz à effet de serre à moyen et à long termes, et d’investir dans ce secteur. De plus, un large consensus s’établit entre eux voulant qu’une taxe sur le carbone ou un système de plafonnement et d’échanges de droits d’émissions deviennent inévitables pour créer les incitatifs qui s’imposent pour l’industrie. Même si la question du réchauffement planétaire demeure une priorité pour les gouvernements, la crise économique a entraîné des effets sur notre entreprise alors que nos démarches pour le développement de la technologie CSC ont été ralenties par des retards dans le déploiement du capital. Nous considérons que la démarche d’investissement dans ce domaine par le secteur privé MESSAGE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION s’avère plus lente sur une base temporaire et qu’elle n’en change en rien les aspects positifs globaux. Cet intérêt transparaît dans la multitude d’annonces dans l’ensemble des technologies vertes qui ont trait aux véhicules électriques, aux panneaux solaires, aux éoliennes, aux biocarburants et, bien sûr, à la capture et au stockage de carbone. Parmi tous ces éléments, la CSC demeure une des méthodes les plus prometteuses pour réduire la quantité des gaz à effet de serre dans l’atmosphère par un facteur qui aura l’impact déterminé par les climatologues pour répondre à nos besoins. C’est dans ce contexte que nous envisageons l’année qui vient avec confiance. Notre attention se porte sur l’avancement des capacités de notre technologie CSC, sur le renforcement de la position financière de la Société, sur l’obtention d’un soutien gouvernemental au Canada et aux États-Unis et sur la formation de partenariats avec l’industrie et les instituts de recherche prédominants. Nous croyons que réussir à atteindre ces objectifs assurera non seulement que la technologie CSC deviendra l’approche de choix pour remédier au réchauffement planétaire, mais aussi que celle fournie par CO2 Solution sera la préférée de tous. Au cours de l’année dernière, j’ai eu le privilège de travailler avec un remarquable conseil d’administration. J’ai été témoin de l’engagement et de la contribution de grande valeur des administrateurs à l’égard de CO2 Solution par leur présence et leur participation aux réunions du conseil et des comités. C’est un honneur pour moi que de diriger un conseil de cette trempe. Au nom des membres du conseil d’administration, je dois également faire part de notre reconnaissance particulière à l’égard de la direction et du personnel de CO2 Solution. Nous sommes fiers de vos réussites et apprécions votre fort sentiment de loyauté envers la Société. L’avenir de CO2 Solution est entre vos mains, et nous en sommes d’autant plus confiants. Evan Price LA PUISSANCE DE LA NATURE POUR LA CAPTURE DU CARBONE • 1 faire breveter l’utilisation d’anhydrase carbonique pour la capture du carbone, et nous comptons maintenir notre position de tête en continuant d’élargir et de renforcer notre portefeuille de brevets dans l’avenir. MESSAGE DU PRÉSIDENT ET CHEF DE LA DIRECTION Chers actionnaires, L’année 2009 a été de grande importance pour CO2 Solution. Malgré la durée prolongée d’une contraction économique sans précédent, nous avons continué de faire avancer notre technologie et d’accroître l’ampleur et la valeur de notre portefeuille de propriété intellectuelle. Des discussions en vue de partenariats, à la fois pour la fourniture d’enzymes et pour la mise à l’échelle commerciale de notre technologie, ont également progressé de façon marquée. Dans cette optique, alors que des signes prometteurs de reprise se profilent à l’horizon, nous sommes bien positionnés pour capitaliser sur la forte poussée qui prend de l’ampleur du côté de la réglementation du carbone ; une poussée qui, nous le croyons, mènera enfin à l’établissement d’un coût pour le carbone et à l’adoption de technologies de capture du carbone comme la nôtre. Au cours de la dernière année, nous avons élargi l’application de notre technologie brevetée pour y inclure une gamme plus étendue de solvants utiles à l’industrie en matière de capture du CO2, comme les carbonates et les acides aminés. De plus, nous avons élargi les configurations de procédés pour l’utilisation de l’anhydrase carbonique en la testant en liberté et immobilisée à des microparticules, circulant dans une solution dans la colonne à garnissage. Les résultats sont prometteurs dans les deux cas et le travail de développement dans ces secteurs va se poursuivre en 2010. Ces nouvelles avenues de développement technologique ont mené au dépôt de quatre nouveaux brevets. La Société a également obtenu l’attribution de quatre autres brevets l’an dernier, ce qui porte sa propriété de brevets à 18 octroyés et 19 en instance. L’étendue de ce portefeuille de brevets est de première importance puisqu’un des changements les plus évidents dans l’industrie de la capture du carbone au cours de la dernière année a été un intérêt et une attention manifestes pour l’anhydrase carbonique. Les raisons en sont fort simples. D’autres catalyseurs testés jusqu’à maintenant par l’industrie ont permis de faire des gains en termes d’efficacité dans la capture du CO2, mais n’ont pas mené à la réduction souhaitée et requise des coûts totaux reliés à la capture. Par ailleurs, l’anhydrase carbonique est le catalyseur le plus puissant pour l’absorption du CO2 et a le potentiel de réduire substantiellement ces coûts. Nous sommes donc persuadés que notre portefeuille de brevets représente une valeur considérable compte tenu de l’intérêt croissant pour l’anhydrase carbonique. CO2 Solution a été la première entreprise à reconnaître et Un des aspects essentiels de notre approche sur le plan de la technologie et du développement des affaires est l’établissement de partenariats ou d’alliances avec des partenaires de premier ordre. Du côté de la technologie, la venue des D rs Geert Versteeg et Roger Sheldon au sein de notre comité scientifique constitue une étape clé dans cette direction. Ils sont tous deux des autorités reconnues dans leur secteur respectif des procédés de la capture du CO2 et de la biocatalyse. Notre Société a également progressé en 2009 en ce qui a trait à des partenariats potentiels pour le déploiement de notre technologie sur une plus grande échelle. Des discussions pour la conception et la fourniture à grande échelle d’enzymes plus robustes ont fait de bons progrès, et plusieurs entreprises de pointe en technologie de la capture du carbone et en production d’énergie ont fait part de leur intérêt à travailler avec la Société en vue d’effectuer des tests et la mise à l’échelle de notre technologie. Concurremment à nos démarches internes de développement, la Société est donc engagée activement dans des discussions sur ces deux fronts et croit qu’elle sera en mesure de former des partenariats avec les fournisseurs d’enzymes et les producteurs d’énergie pour élargir la portée de sa technologie et la tester, et en fin de compte, en assurer le déploiement commercial. Le cadre de travail des politiques internationales reliées aux émissions de CO2 continue d’évoluer favorablement, notamment en Amérique du Nord. Au mois d’août de cette année, les présidents Obama et Calderon, de concert avec le premier ministre Harper, ont diffusé une déclaration conjointe en appui notamment à la réduction des émissions de gaz à effet de serre des pays développés de 80 % d’ici 2050, et à la collaboration entre les trois pays pour la mise en œuvre de leurs cibles de réduction des GES à moyen et à long termes. De plus, des pressions politiques importantes vont se poursuivre pour inciter les pays à faire avancer leurs cadres législatifs en vue de la rencontre COP-15 réunissant plus de 200 pays à Copenhague en décembre 2009. En conséquence, nous croyons que la législation menant à l’établissement d’un coût pour le carbone sera implantée en Amérique du Nord à court ou moyen terme. C’est ainsi qu’apparaîtront les signaux économiques requis pour inciter les grands émetteurs à adopter les équipements et les technologies nécessaires pour réduire leurs émissions de carbone, y compris les technologies comme celle de CO2 Solution. Les perspectives pour 2010 sont donc fort prometteuses. Nos énergies vont continuer de porter sur le développement et l’avancement de notre technologie unique et vers sa mise à l’essai à plus grande échelle. De plus, lorsque le brouillard provoqué par l’incertitude économique se dissipera et que la lancée dans le développement des politiques s’accélérera, nous croyons que nos efforts soutenus en matière de partenariats et de financement gouvernemental nous mèneront au succès. En mon nom personnel et au nom du conseil d’administration, j’aimerais remercier les employés de CO2 Solution pour leur dévouement indéfectible envers la Société et son objectif d’offrir une solution à l’échelle mondiale pour la capture du carbone à faible coût. Glenn R. Kelly CHANGEMENTS CLIMATIQUES UNE MENACE MONDIALE Il est maintenant évident pour la communauté scientifique, les gouvernements et même pour le simple observateur que les changements climatiques sont un phénomène réel. À chaque année, de nouvelles preuves surgissent quant aux effets nocifs des émissions de dioxyde de carbone (gaz à effet de serre) sur les systèmes climatiques et atmosphériques de la planète. Selon le Programme sur l’environnement des Nations Unies, on comptait en moyenne au cours de la période de 1900 à 1962 moins de 50 désastres mondiaux reliés aux conditions atmosphériques. En 2000, ce nombre se situait au-delà de 350. En même temps, on enregistrait une croissance aussi importante de pertes économiques et humaines associées aux changements climatiques provoqués par des conditions météorologiques rigoureuses. De mémoire récente, le désastre de l’ouragan Katrina a entraîné des dommages à la propriété évalués à près de 90 milliards de dollars américains, devenant ainsi l’ouragan le plus coûteux aux États-Unis, en plus des 1 800 pertes de vie enregistrées 1 , et la relocalisation forcée de un million de personnes hors de la zone affectée. Cet événement, dans le contexte des changements climatiques attribuables à l’homme, a sonné le réveil chez plusieurs personnes, et a incité l’ancien vice-président des États-Unis Al Gore, un activiste respecté à l’égard des changements climatiques, à déclarer avec lucidité que « ce qui a changé avec l’ouragan Katrina, c’est le sentiment que nous sommes entrés dans une période de conséquences ». Les preuves du réchauffement de la planète et de ses impacts aux plans environnemental, économique et social ont été synthétisées en 2007 par 2 500 scientifiques de renom du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) dans leur bilan Conséquences, adaptation et vulnérabilité. Il en venait à la conclusion que s’ils n’étaient pas contenus, les changements climatiques entraîneraient des phénomènes atmosphériques « Partout dans le monde, dans chaque environnement et chaque région connus des hommes, des situations météorologiques dangereuses et des tempêtes dévastatrices mettent fin abruptement au débat persistant sur l’existence ou non des changements climatiques. Non seulement existent-ils, ils sont ici, et leurs effets donnent lieu à un phénomène mondial très inquiétant : le désastre naturel fait de la main de l’homme. » Barack Obama « Les changements climatiques sont des menaces claires et catastrophiques. Nous ne nous entendons pas sur leur ampleur, mais nous ne pouvons nous permettre le risque de rester inactifs. » Rupert Murdoch « Les avertissements à l’égard du réchauffement planétaire sont extrêmement clairs depuis longtemps. Nous sommes confrontés à une crise climatique mondiale. Elle devient de plus en plus profonde. Nous entrons dans une ère de conséquences. » Al Gore « Nous bouleversons l’atmosphère dont toute vie dépend. À la fin des années 1980, quand j’ai commencé à prendre au sérieux les changements climatiques, nous considérions le réchauffement planétaire comme « une catastrophe qui se développe lentement », dont nous croyions nous débarrasser en quelques générations. Au contraire, les signes de changement se sont accélérés de façon alarmante. » David Suzuki extrêmes, dont des sécheresses plus intenses, la fonte des calottes glaciaires, la hausse du niveau des mers et océans et d’éventuels bouleversements géopolitiques causés par ces événements. Assurément, la menace mondiale des changements climatiques est l’un des plus imposants défis auxquels la Société moderne doit s’attaquer. CROISSANCE PHÉNOMÈNES ATMOSPHÉRIQUES EXTRÊMES, UNE TENDANCE DÉRANGEANTE ET COÛTEUSE 450 TEMPÉRATURE MONDIALE Nombre d’événements par année Variation de température (°Celsius) 0,6 Tous les événements 400 Moyenne annuelle Moyenne quinquennale 0,4 0,2 0 -0,2 350 300 250 200 150 100 -0,4 50 -0,6 1860 1880 1900 1920 1940 Source : University of Hawaii; Hansen et al. 1960 1980 2000 0 1900 1920 1940 1960 1980 2000 Source : United Nations Environment Program, 2004 1. wikipedia.org LA PUISSANCE DE LA NATURE POUR LA CAPTURE DU CARBONE • 3 CAPTURE ET STOCKAGE DU CARBONE (CSC) UNE SOLUTION POUR DE L’ÉNERGIE PROPRE Des avertissements de plus en plus pressants de la part de la communauté scientifique mondiale sur les dangers des changements climatiques, en plus d’une sensibilisation accrue et d’une inquiétude manifeste du public à ce sujet, ont donné plus d’ampleur à la réglementation mondiale visant à réduire les gaz à effet de serre (GES) d’origine industrielle, plus particulièrement le dioxyde de carbone (CO2). En fin de compte, une baisse substantielle des émissions de GES en Amérique du Nord et à l’échelle mondiale nécessitera des réductions de la part du secteur de production d’électricité, la plus importante source d’émissions de CO2 sur la planète. D’après le programme GES de l’Agence internationale de l’énergie, il y avait en 2006 près de 5 000 centrales à combustible fossile dans le monde produisant près de 11 milliards de tonnes de CO2, ce qui représente près de 40 % des toutes les émissions anthropiques de CO2. Parmi ces émissions du secteur de la production d’électricité, une proportion de 61 % provenait des centrales au charbon. CONSOMMATION MONDIALE D’ÉNERGIE COMMERCIALE DE 1980-2030 Quatrillions de BTU 800 Historique Prévisions 600 472 400 283 308 348 366 508 552 596 637 678 398 200 0 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010 2015 2020 Source : U.S. Energy Information Administration, Mai 2009 2025 2030 PRODUCTION MONDIALE D’ÉLECTRICITÉ PAR TYPE DE 2006-2030 35 Renouvelable Nucléaire 30 6,7 Gaz naturel 25 3,8 0,9 20 15 10 6,8 3,4 2,7 0,9 3,6 13,6 5 Pétrole 7,4 0 2006 2010 2015 2020 2025 2030 Source : U.S. Energy Information Administration, Mai 2009 D’après l’Energy Information Administration des États-Unis, 70 % de la production mondiale d’électricité en 2006 dépendait des combustibles fossiles, c’est-à-dire le charbon, le gaz naturel et le pétrole. On prévoit qu’en 2030, les combustibles fossiles représenteront la même proportion alors que les énergies renouvelables – solaire, éolienne, géothermique et hydroélectrique – ne contribueront qu’à 20 % des besoins mondiaux en énergie électrique. Même si les plans à long terme avancés par les gouvernements prévoient le remplacement des combustibles fossiles par les énergies renouvelables, la demande croissante exige que les immenses sources d’énergie utilisant les combustibles fossiles demeurent opérationnelles. La capture et le stockage du carbone (CSC) constituent une des meilleures solutions au défi de réduire les émissions de CO2 des centrales au charbon, au gaz naturel ou au pétrole actuelles et futures tout en permettant l’utilisation continue de ces combustibles économiques. Charbon La technologie CSC est un procédé par lequel le dioxyde de carbone est capté à partir des gaz de combustion des carburants fossiles, comprimé, acheminé par pipeline et injecté dans des sites de stockage souterrains appropriés, comme les filons de charbon ou les aquifères salins, ou pour la récupération assistée du pétrole. La technologie CSC a fait ses preuves lors d’essais à l’échelle mondiale, dont l’important projet Weyburn Midale dans le sud-est de la Saskatchewan, où près de 40 millions de tonnes de CO2 ont été captées, acheminées par pipeline et stockées dans les champs pétroliers épuisés de la région depuis 2000, l’équivalent du retrait de 8 millions de voitures de la route 2. D’après une analyse du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), les centrales et les autres importantes sources d’émissions se situent en majorité à proximité, à moins de 300 km de formations géologiques permettant le stockage souterrain à long terme du dioxyde de carbone. Le GIEC conclut qu’avec la sélection, la conception et le suivi appropriés des sites, une proportion de 99 % du CO2 injecté demeurera confinée pour les 1 000 premières années de stockage. Cette analyse, de même que d’autres, démontre que la capture et le stockage souterrain du carbone constituent une option sûre et efficace pour l’atténuation des changements climatiques. CAPTURE ET STOCKAGE DU CARBONE Centrale électrique Plateforme pétrolière Méthane Pétrole Charbon Aquifères salins Source : World Coal Institute PROJETS DE STOCKAGE DU CO2 À L’ÉCHELLE MONDIALE, JANVIER 2008 Snohvit Alberta Basin (51 projects) Alberta (incl. Zama & Midale) Sleipner CO2SINK Weyburn California (DF2) Regional partnerships (25 locations to be decided) Yubari K12B Minama - Nagaoka West Texas (70 projects) Frio In Salah ZeroGen PROJETS MAJEURS D'INJECTION DE CO2 Stockage - en cours/complété Stockage - proposé/planifié Oxyfuels Gorgon Kwinana (DF3) CO2CRC Otway Fairview Monash Récupération assistée du pétrole - en cours Récupération assistée du pétrole - planifiée Gaz acides - en cours 1000 Km Scale at Equator Source : Programme R&D GES de l’AIE 2. Petroleum Technology Research Centre LA PUISSANCE DE LA NATURE POUR LA CAPTURE DU CARBONE• 5 TECHNOLOGIE ACTUELLE DE CAPTURE DU CARBONE TROP COÛTEUSE D’après les données provenant du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat et d’autres sources, le coût de mise à niveau d’une centrale au charbon conventionnelle avec la technologie actuelle se situe au-delà de 60 dollars américains pour chaque tonne de CO2 capté. Ceci représente des dépenses en capital de près de 800 millions de dollars supplémentaires et un montant additionnel de 240 millions de dollars de frais d’exploitation pour la centrale ; en plus des frais de transport par pipeline et de stockage du CO2, le coût de production d’électricité sera effectivement doublé 3. Ces coûts substantiels du volet de capture ont rendu jusqu’à présent la CSC à grande échelle non viable économiquement. D’importants travaux se poursuivent de la part de l’industrie pour réduire les coûts de ce procédé et développer de nouvelles approches innovatrices pour résoudre ce problème. Ceux qui réussiront dans leurs efforts à cet égard seront grandement récompensés en raison de l’importante demande mondiale pour leurs solutions, offrant par le fait même à l’industrie de la production d’énergie et à d’autres secteurs industriels générant de grandes quantités d’émissions une approche économique en vue d’atteindre les exigences posées par les différentes législations sur la réduction d’émissions. 3. IPCC et NETL IMPACT DE LA CAPTURE CONVENTIONNELLE DU CO2 SUR LES COÛTS D’ÉLECTRICITÉ 14 Coût de l’électricité (¢/kWh) Le principal obstacle en vue de l’adoption de la technologie de capture et stockage du carbone (CSC) à grande échelle demeure le coût de la capture. La capture conventionnelle du CO2 avec la technologie disponible, essentiellement à base de monoéthanolamine, constitue un processus très énergivore qui requiert le chauffage du solvant à de hautes températures afin de retirer le CO2 (et de régénérer le solvant) pour son stockage souterrain. 12 10 8 Sans capture 6 4 2 0 0 10 20 30 40 50 60 70 Pourcentage de capture du CO2 Source : National Energy Technology Laboratory, 2009 80 90 100 LA TECHNOLOGIE DE CO2 SOLUTION POUR UNE CAPTURE DU CARBONE PLUS ÉCONOMIQUE La technologie de CO2 Solution est un procédé habilitant qui fonctionne selon une configuration absorbeur/désorbeur avec un catalyseur enzymatique, l’anhydrase carbonique (AC) immobilisée sur un garnissage ou circulant librement, combinée à un solvant aqueux de capture du CO2, telle qu’une solution d’amine, de carbonate ou d’acide aminé. L’enzyme sert à accélérer l’absorption du CO2 avec le solvant, ce qui en accroît l’efficacité et réduit les frais d’exploitation et les coûts en capital. La technologie est compatible avec des procédés existants (dans une configuration de colonne à garnissage) bien connus des spécialistes de l’épuration des gaz. L’utilisation de l’AC, dans un contexte où elle est combinée à des solvants efficaces et une conception de procédés optimisée, a le potentiel de devenir une technologie transformationnelle pour une production propre d’électricité à partir de combustibles fossiles. Le résultat de cette réaction est l’augmentation de la vitesse d’absorption du CO2. Chez les humains et les autres mammifères, l’anhydrase carbonique permet l’échange efficace du dioxyde de carbone pendant la respiration. En utilisant l’enzyme, CO2 Solution tire profit de millions d’années d’évolution en utilisant la meilleure solution qu’offre la nature pour la gestion du dioxyde de carbone dans l’environnement naturel. SITE ACTIF DE L’ENZYME ANHYDRASE CARBONIQUE L’anhydrase carbonique est le catalyseur le plus puissant connu pour l’hydratation du CO2. L’enzyme transforme rapidement le CO2 (aq) en ions de bicarbonate, libérant ainsi plus d’espace pour que le CO2 (g) soit absorbé dans la solution en fonction de la réaction suivante : CO2 + H2O anhydrase carbonique H+ + HCO3- TECHNOLOGIE ENZYMATIQUE DE CAPTURE DU CARBONE DE CO2 SOLUTION Effluent Gazeux Propre CO 2 pure (> 90%) pour Compression et Stockage Solvant pauvre Unité D’absorption de CO 2 Unité de Désorption de CO 2 Enzyme Enzyme Solvant riche Vapeur Effluent Gazeux avec CO 2 40-60°C Haute T LA PUISSANCE DE LA NATURE POUR LA CAPTURE DU CARBONE • 7 IMPACT DE LA TECHNOLOGIE ENZYMATIQUE SUR LA PERFORMANCE DES SOLVANTS DE CAPTURE DU CO2 4 Performance relative d’absorption Dans le contexte de la capture postcombustion du CO2, une bonne solution absorbe rapidement le CO2, possède une capacité élevée de charge et requiert peu d’énergie pour la désorption du CO2. Les solutions aminées conventionnelles (amines primaires et secondaires) réagissent rapidement avec le CO2, mais possèdent une capacité de charge limitée et requièrent beaucoup d’énergie pour la désorption et l’extraction alors qu’elles créent des complexes stables amines-CO2 appelés carbamates. À l’opposé, les solvants avec une forte capacité de charge de CO2 et des besoins énergétiques plus faibles pour la désorption de CO2 (comme les amines tertiaires et les carbonates) sont reconnus comme réagissant lentement avec le CO2, ce qui limite leur capacité pour la capture de gaz de combustion à basse pression, comme c’est le cas dans les applications pour les centrales. 3.5 3 2.5 2 1.5 1 0.5 0 La stratégie de CO 2 Solution a donc été d’allier l’anhydrase carbonique, qui agit comme catalyseur, à une solution d’absorption ayant un faible taux de réaction avec le CO2 (l’enzyme fournissant un effet compensatoire), mais avec une capacité élevée de charge de CO2 et des besoins énergétiques plus faibles pour l’absorption. À cette fin, les tests effectués récemment se sont concentrés sur l’évaluation des résultats d’absorption de solvants appropriés lorsqu’utilisés avec de l’anhydrase carbonique en circulation libre ou immobilisée (« attachée » à un support ou à du matériel de garnissage dans l’équipement d’absorption) en insistant, sur les solvants qui génèrent une prépondérance de bicarbonate dans leur réaction avec le CO2 dans l’absorption, plutôt qu’avec les carbamates. Ceci permet un lien de CO2 plus faible pour une désorption efficace et permet à l’enzyme de contribuer de façon substantielle à l’augmentation de la cinétique d’absorption. MEA MDEA/Promoteur Acide aminé Technologie existante MDEA Carbonate CO2 Solution CO2 Solution a été la première entreprise à reconnaître et faire breveter l’utilisation de l’AC dans la capture efficace du carbone pour la grande industrie, et a porté le flambeau de cette technologie en émergence. Plus concrètement, CO2 Solution a développé un procédé d’immobilisation qui permet d’utiliser l’enzyme à des fins industrielles, de concert avec la technologie actuelle d’épuration des gaz. CO2 Solution a également développé une expertise sur le génie génétique de l’enzyme qui lui a permis de produire ses propres enzymes, plus stables au plan thermique. ÉQUIPEMENT DE CO2 SOLUTION DANS UNE CENTRALE ÉLECTRIQUE AU CHARBON PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE UNE PROTECTION ÉTENDUE POUR LA TECHNOLOGIE ENZYMATIQUE DE CAPTURE DU CARBONE CO2 Solution est un chef de file dans l’adaptation et l’application de l’anhydrase carbonique comme solution innovatrice pour la capture efficace du carbone. Au cours des dernières années, l’industrie a effectué des recherches pour des catalyseurs qui permettent de réduire les coûts des procédés. D’autres entreprises adoptent l’anhydrase carbonique parce qu’elles ont commencé à reconnaître son immense potentiel en tant que « choix de la nature ». Dans un pareil environnement, il était tout à fait justifié que CO2 Solution se dote d’un important portefeuille de brevets bien protégé à l’égard de l’utilisation d’anhydrase carbonique pour la capture du CO2. Au 30 septembre 2009, le portefeuille de propriété intellectuelle de la Société se composait de 18 brevets octroyés et de 19 autres en instance reliés à l’application d’anhydrase carbonique dans la capture du carbone et aux innovations s’y rapportant. Ce portefeuille comprend un brevet octroyé aux États-Unis, au Canada et dans certains pays européens pour l’utilisation de l’anhydrase carbonique dans la capture du CO2 dans un système de colonne à garnissage avec un solvant aqueux. La Société compte également un bon nombre de brevets délivrés ou en instance pour des applications et procédés industriels spécifiques. En 2008-2009, la Société a renforcé sa position en propriété intellectuelle avec l’attribution de différents brevets, dont le US 7,521,217 - Nouvelles variantes de l’anhydrase carbonique caractérisées par une stabilité accrue à haute température et le US 7,579,185 - Procédé triphasique pour le traitement d’effluents gazeux, de même que quatre nouvelles demandes de brevets : « Formulation, procédé et système pour la capture du CO2 par l’utilisation de biocatalyseurs et de solutions de carbonates », « Formulation, procédé et système pour la capture du CO2 par l’utilisation de biocatalyseurs et de solutions d’acides aminés », « Microparticules composites avec biocatalyseurs, procédé et système pour la capture du CO2 ». CO2 Solution croit détenir une valeur substantielle dans son portefeuille de brevets octroyés ou en instance. Cette propriété intellectuelle lui procure un solide positionnement alors que le marché pour des solutions de capture du carbone et l’intérêt dans l’anhydrase carbonique continuent de croître. SÉLECTION DE BREVETS DE CO2 SOLUTION NO. DE BREVET SITUATION DESCRIPTION JURIDICTION US 6,524,843 Octroyé Utilisation de l’anhydrase carbonique immobilisée dans une colonne garnie pour la capture du CO2 et sa libération avec toute solution d’absorption aqueuse. États-Unis, Canada, Royaume-Uni, France, Allemagne WO2006089432 En instance Utilisation de l’anhydrase carbonique libre ou immobilisée pour accroître l’efficacité de la capture du CO2 dans les solutions à base d’amines. États-Unis, Canada, Europe, Australie US 6,908,507 Octroyé Utilisation de l’anhydrase carbonique pour la production de ciment par la précipitation de bicarbonate et calcium. États-Unis, Canada, France US 7,521,217 Octroyé Nouvelles variantes de l’anhydrase carbonique caractérisées par une stabilité accrue à haute température. États-Unis, Canada (en instance) US 61/231038 En instance Procédé et système pour la capture du CO2 avec l’anhydrase carbonique fixée sur des microparticules composites. Monde US 61/231037 En instance Formulation, procédé et système pour la capture du CO2 avec l’enzyme libre ou immobilisée et des solutions de carbonates. Monde US 61/231039 En instance Formulation, procédé et système pour la capture du CO2 avec l’enzyme libre ou immobilisée et des solutions d’acides aminés. Monde US 2006/0246564 En instance Méthode et procédé pour l’immobilisation de l’anhydrase carbonique. États-Unis, Canada LA PUISSANCE DE LA NATURE POUR LA CAPTURE DU CARBONE • 9 LES MOTEURS NORDAMÉRICAINS DU MARCHÉ DE LA CAPTURE DU CARBONE UNE LANCÉE QUI PREND DE L’AMPLEUR L’année 2009 a été témoin d’un élan prononcé pour l’industrie nord-américaine de la capture du carbone en raison de la combinaison de facteurs significatifs, dont les réglementations proposées, les annonces de financement des gouvernements et les prises de position communes à l’égard des politiques canadiennes et américaines. Ces facteurs créent un environnement favorable au développement et au déploiement de la technologie de CO2 Solution au cours des prochaines années. En janvier 2009, le gouvernement canadien a fait part d’un engagement substantiel à l'égard du carbone dans son programme budgétaire 2009 intitulé « Le Plan d’action économique du Canada » (Plan). Dans ce Plan, le gouvernement a annoncé un nouveau financement de l’ordre de un milliard de dollars pour le Fonds pour l’énergie propre, qui a pour but de soutenir le développement et la promotion de technologies énergétiques propres au cours des cinq prochaines années. De ce montant, 150 millions de dollars iront à la recherche, notamment sur « des technologies permettant la réduction des coûts de la capture du CO2 », et 650 millions de dollars seront destinés à des projets de démonstration à grande échelle de capture et stockage du carbone. Ce financement, présenté dans le Plan sous le titre « Passer à une économie reposant sur l’énergie verte », vient en appui à l’engagement du gouvernement de réduire les émissions totales de gaz à effet de serre (GES) de 20 % d’ici 2020. Le Plan précise également que « les technologies d’énergie propre peuvent se révéler très utiles à cet égard en réduisant les émissions engendrées par la production et la consommation d’énergie et en créant de nouveaux débouchés pendant que le Canada évolue vers une économie mondiale plus verte. C’est particulièrement le cas des technologies qui permettent de capter le dioxyde de carbone – un des gaz à effet de serre les plus importants – dans les installations industrielles où il est produit, puis de le stocker sous terre en toute sécurité ». On s’attend à ce que les critères et le processus de soumission pour ce financement soient communiqués aux soumissionnaires intéressés avant la fin de 2009. En février 2009, lors de la première rencontre du premier ministre du Canada Stephen Harper et du président des États-Unis Barack Obama, les deux chefs de gouvernement ont annoncé l’établissement d’un dialogue et d’une collaboration canado-américaine de haut niveau sur la capture du carbone et d’autres technologies d’énergie propre. Comme l’ont indiqué le premier ministre Harper et le président Obama, l’entente « engage les hauts responsables des deux pays à collaborer au développement de la science et des technologies d’énergie propre qui réduiront les gaz à effet de serre et lutteront contre les changements climatiques… Cela permettra le développement de technologies de réduction du carbone ». Aux États-Unis, dans le cadre du plan de relance américain American Recovery and Reinvestment Act of 2009, une somme de 3,4 milliards de dollars a été affectée au développement et au déploiement de technologies de capture du carbone. Un autre important jalon a été franchi aux États-Unis en juin 2009 avec l’adoption par la Chambre des Représentants du plan American Clean Energy and Security Act of 2009. Son adoption par le Sénat fixerait les premiers plafonds obligatoires sur le dioxyde de carbone pour l’ensemble des secteurs de l’économie américaine dans le but de réduire les émissions globales de 17 % sous les niveaux de 2005 d’ici 2020, et de 83 % d’ici 2050. Cette législation de plafonnement et d’échange de droits contenue dans le projet de loi non seulement fixerait un prix sur les émissions pour stimuler l’adoption de technologies de capture et de stockage du carbone (CSC), mais elle comprend également des incitatifs financiers pour le déploiement de technologies de carbone par les centrales électriques alimentées au charbon, y compris la promotion de la R-D et un déploiement hâtif. Le gouvernement canadien a travaillé de concert avec sa contrepartie américaine et prévoit publier la nouvelle version de son programme sur les changements climatiques cet automne, un plan qui ira dans le même sens que la démarche adoptée aux États-Unis, avec des objectifs de réduction et des échéanciers de déploiement similaires, dans le but de mener une stratégie intégrée canadoaméricaine de réduction du carbone. De plus, lors du Sommet annuel des leaders nord-américains le 10 août 2009, le président américain Barack Obama, le président mexicain Felipe Calderon et le premier ministre Stephen Harper ont publié une déclaration conjointe favorable à la réduction des émissions globales à l’échelle mondiale de GES d’au moins 50 % d’ici 2050, et à la réduction des émissions de 80 % de la part des pays développés à la même échéance. Sur les assises de l’annonce conjointe en février 2009 des chefs de gouvernement Obama et Harper, le Sommet a également donné lieu à une déclaration trilatérale de coopération pour mettre en œuvre les objectifs à moyen et long termes de réduction des GES à l’échelle nationale et nordaméricaine et de collaborer à des technologies à faible incidence sur le climat et favorables à la réduction de carbone, dont le « partenariat nord-américain de capture et de stockage du carbone » qui « explorera des façons de collaborer sur des projets de recherche et développement et de démonstration reliés à la capture et au stockage du carbone ». Les gouvernements en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde reconnaissent que le besoin de soutenir le développement et le déploiement de technologies d’énergie propre et la prospérité future de leur économie sont intimement liés. Tout comme les technologies de l’information ont contribué à la prospérité économique mondiale au XXe siècle, les technologies d’énergie propre feront de même au XXIe siècle. « Je crois que dans la mesure où le Canada et les États-Unis peuvent collaborer sur des moyens de stocker le carbone, de capter les gaz à effet de serre avant qu’ils ne soient relâchés dans l’atmosphère, serait bon pour tous. Parce que si nous ne le faisons pas, nous serons limités à un certain degré dans notre capacité d’expansion de nos économies et de maintien de notre niveau de vie qui revêt tant d’importance. » Président Barack Obama 17 février 2009 LE MARCHÉ POTENTIEL DE CO2 SOLUTION Le marché potentiel pour la technologie enzymatique de capture du carbone de CO2 Solution est substantiel et comprend principalement les sources importantes d’émissions de CO2 (plus de 100 000 tonnes de CO2 par année). En 2006, on comptait 7 822 sources de ce type, avec des émissions totales de plus de 13,7 milliards de tonnes métriques, ou près de la moitié du total des émissions mondiales de CO2 provenant de l’activité humaine. 4 SOURCES STATIONNAIRES DE CO2 AVEC ÉMISSIONS DE 100 000 TONNES ET PLUS PAR ANNÉE SECTEUR NOMBRE DE SOURCES/ CLIENTS POTENTIELS ÉMISSIONS DE CO2 (MILLIONS DE TONNES) Centrale électrique 4 941 10 852 Production de ciment 1 170 932 Raffineries et industries pétrochimiques 1 104 1 187 Le modèle de revenus attendus de CO2 Solution se base sur des tarifs de technologie continus et annuels facturés aux clients en fonction des économies prévues générées par la technologie enzymatique. CENTRALES ÉLECTRIQUES - MARCHÉ POTENTIEL DANS LES TERRITOIRES CLÉS TYPE DE COMBUSTIBLE RÉGION États-Unis CHARBON GAZ NATUREL Canada 1 998 29 138 336 800 879 2 936 États-Unis 466 297 Canada 60 35 OCDE - Europe 285 185 811 517 73 79 639 Total Autres 327 131 États-Unis 7 822 13 741 4. Programme GES de l’AIE et Energy Information Administration des États-Unis 5. GIEC, « Capture et stockage du carbone », 2005 514 Total 280 Parmi toutes les sources importantes de CO2, le segment le plus lourd reste celui des centrales au charbon. Les centrales électriques alimentées au charbon sont le pilier de l’infrastructure énergétique nord-américaine depuis plus de 50 ans, et en ce qui a trait aux États-Unis, comblent plus de la moitié des besoins de ce pays en électricité. On reconnaît que la capture économique à grande échelle de CO2 du charbon et d’autres combustibles fossiles n’existe pas encore, et comme l’indique le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), « … il n’y a pas eu d’applications (de capture du CO2 ) à grande échelle dans des centrales de quelques centaines de mégawatts, les principales sources d’émissions actuelles et futures de CO2. » 5 ÉMISSIONS DE CO2 (MILLIONS DE TONNES) OCDE - Europe Production de fer et acier Total NOMBRE DE SOURCES 22 15 OCDE - Europe 152 184 Total 247 278 Total - Territoires clés 1 937 3 731 PÉTROLE Canada LA PUISSANCE DE LA NATURE POUR LA CAPTURE DU CARBONE • 11 DÉVELOPPEMENT DE LA TECHNOLOGIE PROGRÈS ENREGISTRÉS EN 2008/2009 ET PERSPECTIVES Le tableau suivant énumère les objectifs de la Société reliés au développement et à l’avancement de sa technologie enzymatique de capture du carbone pour 2008/2009 ainsi que les progrès accomplis : 1 OBJECTIF RÉSULTATS INGÉNIERIE ET MODÉLISATION DES COÛTS La conception préliminaire d’un procédé à grande échelle pour la production de garnissage avec enzymes (y compris l’immobilisation d’enzymes) a été accomplie. Le coût en capital et les frais d’exploitation pour une telle installation ont établi à environ 0,60 $ CAD par tonne le coût d’utilisation de l’anhydrase carbonique immobilisée dans un procédé de capture du CO2 (durée de vie de deux ans du garnissage). Quantifier le coût en capital et les frais d’exploitation de la technologie à partir de données obtenues à l’échelle du laboratoire 2 OPTIMISATION DES PROCÉDÉS ET SÉLECTION DE SOLVANTS Poursuivre les tests pour déterminer les deux ou trois solutions optimales pour l’application de la technologie enzymatique dans l’absorption 3 POTENTIEL DE DÉSORPTION Évaluer les impacts de l’utilisation d’anhydrase carbonique dans la colonne de désorption 4 OPTIMISATION DE L’ENZYME Continuer d’accroître la robustesse de la plateforme technologique pour fonctionner à des températures d’exploitation plus élevées. Les paramètres du coût en capital et des frais d’exploitation pour un procédé de capture utilisant l’anhydrase carbonique ont été modélisés pour différents types de solvants de capture. Les résultats préliminaires révèlent une réduction pouvant atteindre 70 % sur la taille de la tour d’absorption. La Société croit que ces économies seront rehaussées avec l’optimisation des enzymes et des procédés. En plus de poursuivre les tests sur les solutions aminées, les impacts potentiels de l’anhydrase carbonique dans d’autres solvants de capture du carbone acceptés dans l’industrie, comme les carbonates, ont aussi fait l’objet de tests. Les résultats ont démontré que l’anhydrase carbonique accroît l’efficacité de capture de ces solutions. En vue de tirer le maximum d’avantages de l’enzyme, des tests ont également été menés avec l’anhydrase carbonique libre dans la solution (contrairement à immobilisée à un garnissage fixe) et immobilisée à des particules en circulation libre. Des gains appréciables en performance ont été observés avec l’enzyme libre dans certains solvants alors que les tests avec les particules se poursuivent. Le raisonnement pour l’utilisation d’anhydrase carbonique pour le retrait du CO2 se basait sur le fait que l’enzyme catalyse également la transformation d’ions de bicarbonate pour redevenir du CO2 pur. Les résultats ont démontré que l’impact de l’enzyme n’est pas aussi important que lors de l’absorption. Le travail s’est poursuivi sur l’immobilisation et l’enzyme même pour accroître la robustesse et la tolérance de la plateforme technologique à des températures plus élevées. La période de demi-vie du garnissage enzymatique a été multipliée par 15 à 35 °C. Le centre d’intérêt de la Société pour le prochain exercice continuera d’être la progression en vue de tester à grande échelle la plateforme technologique chez un hôte industriel. En conséquence, les efforts techniques et ceux en développement des affaires seront concentrés sur les secteurs suivants : DÉVELOPPEMENT DES AFFAIRES INGÉNIERIE ET MODÉLISATION DES COÛTS Les tests en laboratoire et travaux d’ingénierie se poursuivront avec les firmes GCM Consultants et Procede Group BV pour établir les critères fondamentaux de performance de la technologie enzymatique requis pour avancer davantage la simulation de procédé de la technologie. Cette simulation sera utilisée pour quantifier les avantages détaillés du coût en capital et des frais d’exploitation de la technologie comparativement aux technologies actuelles de capture. EN APPUI AU DÉVELOPPEMENT ET AU DÉPLOIEMENT DE LA TECHNOLOGIE OPTIMISATION DES PROCÉDÉS ET SÉLECTION DE SOLVANTS Les tests sur trois différentes classes de solvants et différents mélanges vont se poursuivre dans le but de sélectionner la classe optimale de solvants et les solutions pour l’application de la technologie de capture enzymatique. De plus, différentes nouvelles méthodes d’application de l’enzyme (immobilisée à un garnissage fixe, à des particules en libre circulation ou libre dans une solution) continueront d’être observées dans le but de sélectionner l’application de procédé optimale de l’enzyme. FOURNITURE D’ENZYMES OPTIMISÉES ET CAPACITÉ DE PRODUCTION REHAUSSÉE Des progrès notables ont été réalisés à cet égard au cours de la dernière année et les discussions avancent bien pour le design d’enzymes plus robustes et leur fourniture à plus grande échelle, et ce, afin de soutenir les opportunités de tests de bancs d’essai et de projets pilotes. Ces éléments continueront d’être un centre d’intérêt d’importance pour la Société. OPTIMISATION DES ENZYMES En plus des tests d’enzymes fournis par des tiers développeurs d’enzymes, la Société poursuivra l’évaluation des caractéristiques de performance des différentes variantes d’enzymes qu’elle a développées et fait breveter, dans le but de sélectionner la meilleure variante pour des applications à grande échelle et industrielles. Même si le potentiel du marché est extrêmement vaste, le succès de la vente commerciale de la technologie de CO2 Solution nécessitera des partenariats nord-américains et mondiaux avec des organisations dominantes. Celles-ci devront offrir une garantie de performance et des solutions pleinement intégrées à des centrales et autres importants émetteurs de carbone qui ne peuvent généralement pas encourir les risques opérationnels ou financiers des technologies nouvelles. CO2 Solution a confiance en sa capacité de former des partenariats avec des entreprises de capture du carbone et d’ingénierie afin d’offrir une solution intégrée et clé en main de sa technologie qui sera à la hauteur de ce défi. À cet égard, un certain nombre d’organisations ont démontré de l’intérêt à travailler en partenariat avec la Société en vue de développer à plus grande échelle et déployer sa technologie à des installations au Canada et aux États-Unis qui peuvent aussi permettre de tirer un effet de levier des possibilités de financement des gouvernements. La Société est engagée dans des discussions actives avec ces organisations et les gouvernements pour déterminer quels partenariats ont le potentiel de générer les meilleures synergies aux plans technique, commercial et financier. Cette démarche reconnaît que la technologie de CO2 Solution est toujours à l’étape du développement et que, comme toute autre innovation, elle présente des défis reliés à son développement à grande échelle tout en suscitant des occasions d’affaires d’importance. CO2 Solution croit qu’à mesure que sa démarche de développement technologique poursuit son avancée, les actionnaires tireront profit de partenariats externes avantageux. LA PUISSANCE DE LA NATURE POUR LA CAPTURE DU CARBONE • 13 RAPPORT DE GESTION La présente analyse par la direction de la situation financière et des résultats d’exploitation consolidés de CO2 Solution inc. (« CO2 Solution » ou la « Société ») est pour les exercices terminés les 30 juin 2009 et 30 juin 2008. Cette analyse doit être lue de concert avec les états financiers consolidés et les notes complémentaires consolidées des exercices terminés les 30 juin 2009 et 2008. Ces résultats sont présentés conformément aux principes comptables généralement reconnus du Canada. Les présents états financiers consolidés comprennent les comptes de la Société, de ses filiales en propriété exclusive et d’autres entités, directement ou indirectement contrôlées, de la Société. À moins d’avis contraire, tous les chiffres sont exprimés en dollars canadiens. Tous les énoncés contenus dans le présent rapport annuel 2009 et le rapport de gestion autres que les énoncés de faits historiques sont des énoncés prospectifs qui contiennent les attentes actuelles de la Société au sujet de ses résultats futurs. Les énoncés prospectifs comportent de nombreux risques et incertitudes. La Société s’est efforcée d’identifier tout énoncé prospectif en utilisant des termes tels que « anticipe », « croit », « pourrait », « attend », « prévoit », « peut », « devrait » et autres expressions analogues. Bien que la Société croie que les attentes reflétées dans tous ses énoncés prospectifs soient raisonnables, elle ne peut garantir que de telles attentes se révèleront correctes. Un certain nombre de facteurs peuvent affecter les résultats futurs de la Société et peuvent faire en sorte que ces résultats diffèrent sensiblement des résultats présentés dans les énoncés prospectifs faits par la Société. Sauf quant à ce qui est requis par les lois provinciales relatives aux valeurs mobilières, la Société n’assume aucune obligation de mettre à jour ou de réviser publiquement ses énoncés prospectifs, que ce soit à la suite de changement de circonstances, nouvelle information, évènements futurs ou pour toute autre raison postérieure à la date de cette présentation. Les données, notamment statistiques, relatives à l’industrie de la Société dans le présent Rapport annuel 2009 proviennent de rapports sectoriels reconnus publiés par des analystes, des associations ou des organismes de conseils ou de compilation de données. Les données relatives aux marchés et les prévisions sectorielles utilisées dans le présent Rapport annuel 2009 proviennent de diverses sources publiques. Bien que la direction estime ces sources indépendantes généralement fiables, l’exactitude et l’exhaustivité de cette information ne sont pas garanties et n’ont pas été vérifiées. APERÇU CO2 Solution est un leader dans le développement de technologies brevetées pour la capture et la gestion du dioxyde de carbone (CO2). Plus particulièrement, la Société travaille actuellement sur la commercialisation de sa technologie habilitante basée sur l’utilisation d’une enzyme pour la capture efficace du CO2 émis par les centrales thermiques à combustibles fossiles et autres grands émetteurs de CO2. Depuis sa fondation, la Société s’est consacrée au développement de sa plateforme technologique et à la constitution d’un portefeuille de brevets importants. Pour ce faire, la Société a procédé à la levée de capitaux, au recrutement d’un personnel hautement qualifié et à l’établissement de partenariats et d’alliances. La Société a investi environ 9,6 millions de dollars (avant les crédits d’impôt à l’investissement et les aides gouvernementales totalisant 7 millions de dollars) dans le développement de sa technologie brevetée. En 2009, CO 2 Solution a poursuivi son cheminement d’une société axée sur la recherche et développement vers une société axée sur la commercialisation. Toutes les activités de développement entrepris à ce jour ont permis de faire avancer et d’améliorer la technologie de la Société pour la capture du CO2 à grande échelle. mer, l’augmentation du nombre de tempêtes violentes et destructrices, et l’augmentation du nombre de sécheresses persistantes, notamment en régions déjà arides et sèches, tel le continent africain. Notre incapacité collective à gérer les émissions de CO2 a déjà causé d’importants impacts économiques et sociaux et pourrait coûter à l’économie mondiale plus de 20 trillions $ US d’ici la fin du siècle (Tufts University’s Global Development and Environment Institute) 6. Le consensus parmi la communauté scientifique, le public et les gouvernements est clair et maintenant plus fort que jamais, nous sommes les responsables et nous devons agir maintenant pour diminuer nos émissions de gaz à effet de serre (GES). Ainsi, les divers gouvernements et intervenants à travers le monde supportent davantage l’établissement de cibles communes et agressives pour la réduction des GES à moyen et long termes. La Société croit qu’une taxe ou un marché du carbone est donc inévitable et conduira à l’établissement d’un coût pour chaque tonne de carbone. Ces coûts inciteront les grands émetteurs à ajouter à leurs procédés les équipements et technologies permettant la gestion de leurs émissions, comme celle de CO2 Solution. Les changements climatiques ont déjà des conséquences environnementales et humaines négatives telles que la fonte des glaces dans les régions polaires, l’accroissement du niveau de la INFORMATION ANNUELLE CHOISIE AU 30 JUIN 2009 Produits totaux Perte nette Perte nette par action Actif total Passif à long terme 2008 2007 0$ 590 502 $ 448 761 $ 1 850 995 $ 1 732 145 $ 1 806 255 $ 0,04 $ 0,05 $ 0,06 $ 3 193 774 $ 4 762 383 $ 4 419 683 $ 46 282 $ 52 130 $ 63 147 $ 6. http://www.ase.tufts.edu/gdae/policy_research/CostsofInaction.html LA PUISSANCE DE LA NATURE POUR LA CAPTURE DU CARBONE • 15 Pour les exercices de 2008 et 2007, les produits proviennent principalement d’une entente avec The Babcock & Wilcox Company (Babcock & Wilcox) intervenue en mars 2007 et qui a pris fin en avril 2008. Cette entente comportait deux volets. Le premier volet concernait la vente d’une option de licence dont le produit a été constaté linéairement sur la durée de l’entente. Au 30 juin 2008, un produit de 390 510 $ (182 240 $ au 30 juin 2007) a été constaté. Le second volet comprenait l’adaptation de la technologie aux installations de production d’électricité dont le coût des travaux a été assumé par Babcock & Wilcox. La Société a facturé pour ses travaux réalisés au cours de l’exercice terminé au 30 juin 2008 un montant de 199 992 $ et de 241 869 $ en 2007. De plus, en 2007, pour permettre la conclusion de l’entente, trois essais ont été requis par Babcock & Wilcox pour un montant total de 24 660 $. principalement de l’augmentation des liquidités suite au placement privé de mai 2008. Cette hausse a été diminuée par l’amortissement de 390 510 $ et une baisse de la valeur des frais de développement de la plateforme technologique pour un montant de 572 750 $ (609 091 $ en 2007), basée sur le fait que l’entente de développement intervenue avec Babcock & Wilcox a modifié substantiellement la plateforme technologique dite de première génération et, par conséquent, les flux de trésorerie qui y sont rattachés. Quant au passif à long terme, il est à noter que la Société n’a aucune dette et que le passif à long terme est composé uniquement des crédits reportés, soit les aides gouvernementales et crédits d’impôt sur les équipements et aménagement du laboratoire. Au 30 juin 2009, la diminution de l’actif total provient principalement des besoins en liquidités affectés à l’exploitation de la Société. Au 30 juin 2008, l’augmentation de l’actif total provient INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES SUR LES RÉSULTATS 30 JUIN 2009 30 JUIN 2008 $ $ Coût des produits vendus : Salaires de recherche et développement - Fournitures de laboratoire et autres - 93 055 30 397 Amortissement des frais de développement de la plateforme technologique - 390 510 Développement de la plateforme technologique : Salaires et honoraires 554 400 410 955 Crédits d’impôt et aide gouvernementale (457 824) (501 701) Frais de développement des affaires : Salaires et avantages sociaux Honoraires professionnels Rémunération à base d’actions Voyages, représentation et promotion 299 646 - 23 773 - 128 530 - 95 532 - Frais généraux et administratifs : Salaires et avantages sociaux 325 525 508 187 Loyers, électricité, taxes et assurances 195 139 207 094 Honoraires professionnels 219 399 134 664 Rémunération à base d’actions 154 859 152 607 Amortissement des immobilisations corporelles 70 771 74 428 Amortissement des brevets 23 063 24 895 Amortissement des crédits reportés (13 144) (13 384) Frais financiers nets : Frais financiers Revenus d’intérêts sur les actifs financiers détenus à des fins de transaction 6 102 6 173 (85 758) (57 115) RÉSULTATS D’EXPLOITATION COMPARAISON ENTRE LES EXERCICES TERMINÉS LE 30 JUIN 2009 ET LE 30 JUIN 2008 PRODUITS La Société a pu inscrire, au cours de l’exercice terminé le 30 juin 2008, des produits de 590 502 $ (néant pour la même période en 2009). Tel que mentionné précédemment, ces produits proviennent principalement d’une entente avec Babcock & Wilcox. Cette entente a pris fin en avril 2008. COÛT DES PRODUITS VENDUS Au cours de l’exercice terminé le 30 juin 2008, afin de réaliser les jalons prévus à l’entente mentionnée précédemment, la Société a dû assumer des coûts directs de 123 452 $ (néant pour l’exercice de 2009) reliés à l’adaptation de la technologie, notamment de salaires directs de recherche et de développement pour 93 055 $ et de fournitures de laboratoire pour 30 397 $. De plus, les frais de développement de la plateforme technologique de base ont été amortis d’un montant de 390 510 $. DÉVELOPPEMENT DE LA PLATEFORME TECHNOLOGIQUE Les dépenses en recherche et développement, nettes des crédits d’impôt à l’investissement et de l’aide gouvernementale, ont augmenté de 224 919 $, soit un coût de 216 147 $ pour l’exercice terminé le 30 juin 2009, comparativement à un revenu de 8 772 $ pour la même période en 2008. Cette augmentation résulte principalement des frais directs de recherche et développement de 123 452 $ pour la période en 2008, qui ont été inscrits au coût des produits vendus, parce qu’attribuables à la réalisation des produits constatés ainsi que des frais de consultants pour des travaux de simulation de procédés effectués au cours de l’exercice de 2009. FRAIS DE DÉVELOPPEMENT DES AFFAIRES Les frais de développement des affaires totalisent 552 013 $ pour l’exercice terminé le 30 juin 2009 (néant pour l’exercice de 2008). Aux fins de présentation, les frais de développement des affaires ont été présentés distinctement des frais généraux et administratifs. Le département a commencé ses activités au début de l’exercice 2009. FRAIS GÉNÉRAUX ET ADMINISTRATIFS Les frais généraux et administratifs totalisent 1 162 491 $ pour l’exercice terminé le 30 juin 2009, comparativement à 1 295 649 $ pour la même période en 2008, marquant ainsi une diminution de 133 158 $. Les principaux facteurs ayant contribué à cette baisse sont : − La diminution de 182 662 $ des salaires et avantages sociaux provient principalement du cumul, d’une part de la différence de salaires suite à l’embauche du nouveau président et chef de la direction en août 2008 et, d’autre part du fait qu’une somme de 121 809 $ a été attribuée au développement des affaires. De plus, trois postes administratifs n’ont pas été reconduits en 2009. − L’augmentation des honoraires professionnels d’un montant de 84 735 $ provenant principalement de : • Honoraires versés à un consultant pour la révision de l’échelle salariale. • L’augmentation des activités de relations publiques et avec investisseurs. • Honoraires de firmes de relations gouvernementales. • Diverses consultations de nature légale, incluant l’étude et vérification de brevets. − Une perte sur radiation d’immobilisations d’un montant de 12 450 $ inscrite au cours de l’exercice terminé le 30 juin 2009 suite au changement du parc informatique devenu désuet. − Une perte de valeur de brevets d’un montant de 37 088 $ inscrite au cours de l’exercice terminé le 30 juin 2008 suite à la radiation de deux brevets. FRAIS FINANCIERS NETS Les frais financiers nets totalisent un revenu de 79 656 $ pour l’exercice terminé le 30 juin 2009, comparativement à 50 942 $ pour la même période en 2008, marquant ainsi une diminution des frais financiers nets de 28 714 $. Cette diminution est principalement attribuable à l’augmentation des revenus d’intérêts de 28 643 $ par rapport à la même période en 2008, résultant de la variation du placement temporaire au cours des exercices respectifs. LA PUISSANCE DE LA NATURE POUR LA CAPTURE DU CARBONE • 17 PERTE DE VALEUR DES FRAIS DE DÉVELOPPEMENT DE LA PLATEFORME TECHNOLOGIQUE L’entente de développement intervenue avec Babcock & Wilcox a modifié substantiellement la valeur de la plateforme technologique et par conséquent, les flux de trésorerie qui y sont rattachés. La Société a enregistré une perte de valeur des frais de développement de la plateforme technologique de 572 750 $ en 2008 (néant en 2009). PERTE POUR L’EXERCICE La Société a enregistré une perte de 1 850 995 $, soit 0,04 $ par action, pour l’exercice terminé le 30 juin 2009, comparativement à une perte de 1 732 145 $, soit 0,05 $ par action, pour la même période en 2008, soit une augmentation de 118 850 $. Aucun facteur important autres que ceux décrits dans les rubriques précédentes n’a contribué à l’augmentation de la perte. INFORMATION FINANCIÈRE TRIMESTRIELLE NON VÉRIFIÉE Le tableau qui suit présente un sommaire de certains éléments d’information financière se rapportant à la Société pour chacun des huit derniers trimestres : TRIMESTRES TERMINÉS LES 2009 Produits totaux Perte nette Perte nette par action 2008 30 sept. 31 déc. 31 mars 30 juin 30 sept. 31 déc. 31 mars 30 juin 0,00 $ 0,00 $ 0,00 $ 0,00 $ 356 196 $ 156 204 $ 78 102 $ 0,00 $ 523 769 $ 528 045 $ 479 228 $ 319 953 $ 173 956 $ 326 044 $ 904 773 $ 327 371 $ 0,01 $ 0,01 $ 0,01 $ 0,01 $ 0,01 $ 0,01 $ 0,03 $ 0,00 $ QUATRIÈME TRIMESTRE DE 2009 Au cours du dernier trimestre de 2009, la Société a enregistré une perte nette de 319 953 $ ou 0,01 $ par action, comparativement à 327 371 $ ou 0,00 $ par action pour la même période de 2008, soit une diminution de la perte de 7 418 $. Les frais d’administration et développement des affaires ont diminué au dernier trimestre de 2009 de 60 992 $ justifié principalement par les facteurs suivants : − La diminution de 90 135 $ des salaires et avantages sociaux provenant principalement de la décision de la direction de ne pas verser de rémunération variable pour l’exercice 2009. La somme de 80 748 $ comptabilisée au cours de la période de neuf mois terminée le 31 mars 2009 a donc été annulée. − Une augmentation des honoraires professionnels de 31 948 $ provenant principalement d’une firme de relations gouvernementales. − L’augmentation des frais de voyages, représentation et promotion d’un montant de 36 907 $ reliée surtout à l’intensification des efforts de développement des affaires de la Société. LIQUIDITÉS ET RESSOURCES FINANCIÈRES L’encaisse et l’encaisse réservée s’établissent à 328 516 $ au 30 juin 2009, comparativement à 1 474 296 $ au 30 juin 2008. Pour l’exercice terminé le 30 juin 2009, les flux de trésorerie affectés aux activités d’exploitation totalisent 1 666 706 $, comparativement à 549 333 $ pour 2008. Cette diminution de 1 117 373 $ provient principalement de l’écart entre l’amortissement et les pertes de valeur d’un exercice à l’autre. Pour l’exercice terminé le 30 juin 2009, les flux de trésorerie générés par les activités d’investissement totalisent 1 502 905 $, comparativement à des flux de trésorerie affectés de 2 055 496 $ pour 2008. Cet écart de 3 558 401 $ s’explique principalement par les facteurs suivants : ENCAISSE RÉSERVÉE ET PLACEMENTS TEMPORAIRES En vertu d’un placement privé de mai 2008, la Société a émis 16 581 428 unités pour un produit brut de 2 321 400 $, une partie de cette somme, soit 971 111 $, avait été réservée. Cette somme a été libérée en juillet 2008 et a été utilisée pour augmenter les placements temporaires. Les placements temporaires proviennent des liquidités disponibles et sont disponibles pour les activités courantes de la Société. IMMOBILISATIONS CORPORELLES Pour l’exercice terminé le 30 juin 2009, la Société a dû changer en totalité son parc informatique devenu désuet, un investissement de 36 885 $. Un autre investissement de 43 294 $ (4 832 $ en 2008) pour divers équipements utilisés dans le cadre du développement de la technologie a été nécessaire. Les flux de trésorerie affectés par les activités de financement pour l’exercice terminé le 30 juin 2009 totalisent 10 868 $, comparativement à 2 375 660 $ générés pour la même période de 2008, soit un écart de 2 386 528 $. Cet écart est attribuable au placement privé de mai 2008, la Société a émis 16 581 428 d’unités pour un produit brut de 2 321 400 $. Chaque unité se compose d’une action ordinaire et d’un bon de souscription. LIQUIDITÉS ET SOLVABILITÉ Jusqu’à présent, la Société a financé ses opérations en grande partie par les flux de trésorerie provenant de l’émission de capitalactions, des crédits d’impôt et de l’aide gouvernementale. Au 30 juin 2009, la Société dispose de 328 516 $ en encaisse et 1 544 694 $ en placements temporaires pour un total de 1 873 210 $ (3 667 507 $ au 30 juin 2008). La Société possède actuellement les fonds nécessaires qui lui permettront de répondre à ses besoins prévus pour les cinq prochains trimestres. En mai 2008, la Société a complété une autre phase de sa stratégie de financement par la clôture d’un placement privé de 2 321 400 $, lui donnant ainsi une marge de manœuvre pour la poursuite de ses activités et de ses phases subséquentes de financement. Malgré que la Société dispose présentement des fonds nécessaires pour les cinq prochains trimestres, elle devra, dans un avenir rapproché, recourir à d’autres financements. Toutefois la conjoncture économique, pourrait avoir un effet sur la disponibilité de ce financement et ainsi avoir un impact défavorable sur ses activités futures. L’accès de la Société à des capitaux suffisants à long terme repose sur la capacité à générer des bénéfices dans le futur. Sa capacité à cet égard sera tributaire en partie de son aptitude à commercialiser efficacement ses produits auprès de la clientèle cible, des résultats de ses activités de recherche et de développement, de conditions de marché favorables et de la conjoncture économique en général. Précisons que les investissements dans les activités de commercialisation servent à générer des revenus, mais qu’il est difficile de prévoir le moment précis où ces revenus se matérialiseront. La Société dispose d’une facilité de crédit sous forme de marge de crédit d’exploitation d’un montant autorisé de 100 000 $, portant intérêt au taux préférentiel majoré de 2,25 %, garantie par un certificat de dépôt d’une somme de 60 000 $. Au 30 juin 2009, la marge de crédit d’exploitation était inutilisée. LA PUISSANCE DE LA NATURE POUR LA CAPTURE DU CARBONE • 19 OBLIGATIONS CONTRACTUELLES La Société s’est engagée à verser 850 545 $ pour des locaux en vertu d’un bail venant à échéance en février 2015. Les versements prévus pour les cinq prochains exercices sont de 151 117 $ en 2010, 154 258 $ en 2011, 153 258 $ en 2012, 152 209 $ en 2013 et 151 392 $ en 2014. La Société s’est engagée, d’après un contrat de location échéant en septembre 2011, à verser 40 500 $ pour du matériel roulant. Les paiements minimums s’élèvent à 18 000 $ en 2010 et 2011 et 4 500 $ en 2012. RENSEIGNEMENTS À L’ÉGARD DU CAPITAL-ACTIONS Le nombre d’actions ordinaires, de bons de souscription et d’options d’achat d’actions en circulation au 28 septembre 2009 est de 50 261 136, 16 581 428, et de 3 168 140 respectivement. OPÉRATIONS ENTRE PARTIES APPARENTÉES Au cours de l’exercice terminé le 30 juin 2008 (néant pour 2009), la Société a versé un montant de 5 360 $ à un ex-administrateur et dirigeant dans le cadre d’un contrat de location de locaux. Ces opérations ont été mesurées à la valeur d’échange et se sont déroulées dans le cadre normal des affaires. PERSPECTIVES POUR 2009-2010 CO2 Solution entame son année financière 2010 toujours sur une base prometteuse : 1. Le placement privé de 2,3 M$, clôturé juste avant la crise économique qui nous a frappés en 2008, jumelé à une gestion financière frugale au cours de la dernière année a permis à la Société de traverser cette période de ralentissement et de contraction économique et d’en sortir en bonne situation financière. En effet, la Société a pu faire avancer le développement de sa technologie et possède toujours les fonds nécessaires pour financer ses activités courantes pour les cinq prochains trimestres. 2. Le contexte réglementaire international, plus précisément celui en Amérique du Nord, concernant les cibles de réductions des émissions de CO2 et la réglementation afférente continuent de se définir davantage. Le consensus parmi la communauté scientifique, le public et les gouvernements est clair, plus fort que jamais et se traduit par un désir d’agir de la part de nos gouvernements qui est sans précédent. À titre d’exemple, soulignons les objectifs du président Obama en matière de politiques sur les GES prononcés le 18 novembre 2008 « Nous allons établir de solides objectifs annuels qui nous amèneront à réduire les émissions à leur niveau de 1990 d’ici 2020, et à les réduire d’une proportion additionnelle de 80 % d’ici 2050 ». La Chambre des représentants américains adoptait sept mois plus tard, en juin 2009, l’« American Clean Energy and Security Act », qui, si adopté par le Sénat américain, exigerait la réduction des émissions de GES à 17 % d’ici 2020 et à 83 % d’ici 2050. La Société comprend que le gouvernement du Canada, quant à lui, prévoit adopter une réglementation similaire à celle des États-Unis, l’objectif étant une gestion du carbone transfrontalière intégrée. La Société croit donc qu’une taxe ou un marché du carbone est inévitable et conduira à l’établissement d’un coût du carbone, incitant ainsi les grands émetteurs à ajouter à leurs procédés les équipements et technologies permettant la gestion de leurs émissions. L’environnement réglementaire continue donc d’être de plus en plus favorable pour l’adoption par le marché de technologies de capture et gestion des GES, incluant celle de CO2 Solution. 3. Malgré un ralentissement et une contraction économique sans précédent, les gouvernements à travers le monde ont réitéré leurs engagements pour la protection de l’environnement et notamment envers les technologies permettant la capture du carbone. Au Canada, le « Plan d’action économique du Canada » rendu public le 27 janvier 2009, prévoit des subventions de l’ordre d'un milliard de dollars pour soutenir les technologies d’énergie propre au cours des cinq prochaines années, dont un montant de 150 millions de dollars pour la recherche et développement de technologies permettant de réduire les coûts de capture du CO2, 650 millions additionnels pour la démonstration de projets à grande échelle pour la capture et le stockage du carbone. Aux États-Unis, l’« American Recovery and Reinvestment Plan » adopté par l’Administration Obama, prévoit des subventions et aides gouvernementales de 3,4 milliards de dollars dans les technologies de capture et de stockage du carbone. La Société prévoit que les critères d’admissibilité et le processus d’application devraient être rendus publics durant le dernier trimestre de 2009 pour la portion « recherche et développement » du programme canadien. La Société compte participer à ces processus pour faire avancer le développement de sa technologie. 4. Au cours de la dernière année, la Société a élargi le champ d’application de sa technologie enzymatique à d’autres types de solutions permettant la capture du CO2, tels les carbonates et les acides aminés. De plus, d’autres méthodes d’utilisation de l’enzyme dans ces diverses solutions ont été examinées, telle l’enzyme libre ou immobilisée sur des particules. Ces travaux de développement et d’optimisation de la plateforme technologique ont permis de faire avancer la technologie et ont fait l’objet de quatre demandes de brevets par la compagnie. Ainsi, les développements réalisés en 2008 et en 2009 permettent toujours d’entrevoir une voie vers le déploiement d’une unité pilote et un éventuel lancement commercial de la technologie. CO2 Solution visait, durant l’année calendaire 2009, à démontrer l’efficacité de sa technologie par voie d’un projet pilote en milieu industriel. Dû en partie aux impacts du ralentissement économique, la réalisation de cet objectif a été repoussée. La Société continuera de développer et solidifier ses alliances stratégiques reliées à son développement technologique, notamment dans les deux domaines suivants : − Le génie de procédés, pour la simulation numérique de procédés utilisant la technologie de la compagnie, conduisant ainsi à l’établissement des coûts de la mise à l’échelle et l’implantation de la technologie. À cet égard, il importe de souligner la venue, en 2009, du D r Geert Versteeg au sein du comité scientifique de la Société. Le D r Versteeg mettra à contribution ses 25 années d’expérience professionnelle en recherche scientifique appliquée, dont une vaste expertise dans les procédés de capture du CO2, ce qui constitue un actif de grande valeur pour la Société. Des travaux en laboratoire ont déjà été amorcés avec le Groupe Procede BV, une société de pointe en développement de procédés, dont le D r Versteeg est un des fondateurs et directeurs. − La production et l’approvisionnement à faible coût de l’enzyme en quantité industrielle. La Société a fait des progrès importants à cet égard et des discussions sérieuses sont en cours. Finalement, la Société continuera de poursuivre activement ses efforts pour établir des partenariats présentant un fort potentiel de synergies tant au niveau technique qu’au niveau du marché et permettant le déploiement d’unités pilotes dans le secteur de la production d’électricité. FACTEURS DE RISQUE ET INCERTITUDES CO2 Solution exerce ses activités dans un secteur soumis à divers facteurs de risque et d’incertitudes. Les affaires de la Société, sa situation financière et ses résultats d’exploitation sont susceptibles de subir l’incidence défavorable des facteurs de risque et d’incertitudes décrits ci-après. Ces facteurs de risque et d’incertitudes ne sont pas les seuls qui pourraient éventuellement avoir un impact sur la Société. D’autres risques et incertitudes dont la Société ignore l’existence pour l’instant ou qu’elle considère négligeables pourraient également avoir des répercussions sur la conduite de ses affaires. − La viabilité future de la Société dépendra de façon significative de sa capacité à établir des alliances stratégiques et des ententes de licence pouvant lui permettre de commercialiser sa technologie. − Afin de protéger sa propriété intellectuelle, la Société dépend d’une série de lois sur les brevets et les marques de commerce, de dispositions pour le respect des secrets industriels et commerciaux, de mesures de protection de la confidentialité. Malgré tous les efforts déployés afin de retenir et protéger ses droits exclusifs, des tierces parties peuvent copier certains aspects de sa technologie ou obtenir sans autorisation des renseignements considérés comme exclusifs. La Société ne peut assurer que les mesures qui ont été prises afin de protéger ses droits exclusifs seront suffisantes. − Bien que la Société possède des gestionnaires et du personnel expérimentés, elle est dépendante des services d’un nombre limité de dirigeants et de personnel scientifique. La perte d’une de ces personnes pourrait avoir un effet défavorable important sur les affaires de la Société. − La Société bénéficie de crédits d’impôt provinciaux et fédéraux. Ces crédits d’impôt pourraient être affectés par un changement de législation ou par un changement d’interprétation de cette législation. − Étant donné que le développement des marchés relié aux changements climatiques est fortement tributaire de l’évolution des lois environnementales visant à réduire les GES, la croissance de CO2 Solution pourrait être affectée défavorablement en l’absence d’efforts législatifs concertés des principaux pays industrialisés. − La croissance de la Société nécessite des ressources financières dont les sources sont limitées. La direction négocie des ententes de financement pour combler les besoins présents et futurs de la Société. Afin d’obtenir les fonds dont elle a besoin, la Société doit s’en remettre à des partenariats, des crédits d’impôt, des subventions gouvernementales et à des émissions d’actions. Il n’existe aucune assurance que de tels fonds seront disponibles. LA PUISSANCE DE LA NATURE POUR LA CAPTURE DU CARBONE • 21 − L’évolution des connaissances scientifiques générales étant de plus en plus rapide, il est possible que des changements technologiques importants surviennent. CO2 Solution devra, pour demeurer concurrentielle, poursuivre continuellement ses activités de recherche et développement de sa plateforme technologique de façon à en multiplier les applications et à en augmenter les performances. Bien qu'elle compte agir de la sorte, rien ne garantit que sa technologie ne deviendra pas, un jour, déclassée ou obsolète due à une innovation actuellement sur le marché ou en voie de l’être. Cette concurrence pourrait affecter les bénéfices d’exploitation de CO2 Solution et compromettre ses chances d'avoir accès à des sources de financement importantes et constantes. − Le marché sur les produits de la Société dépend de la situation économique qui existe sur le marché en général. Les situations économiques sont hors du contrôle de la Société. Les ralentissements économiques peuvent faire en sorte que les utilisateurs finaux retardent ou annulent des projets, diminuent leur budget global, retardent ou annulent des investissements, ce qui pourrait avoir une incidence défavorable importante sur les activités, les résultats d’exploitation et la situation financière de la Société. CHANGEMENTS DANS LES NORMES COMPTABLES ADOPTION DE NOUVELLES CONVENTIONS COMPTABLES Le 1er juillet 2008, la Société a adopté les nouvelles normes comptables de l’Institut Canadien des Comptables agréés (ICCA) reliées au chapitre 1400 intitulé « Normes générales de présentation des états financiers », au chapitre 1535 intitulé « Informations à fournir concernant le capital », au chapitre 3862 intitulé « Instruments financiers-informations à fournir » et au chapitre 3863 intitulé « Instruments financiers – présentation ». Les données des périodes précédentes au 1er juillet 2008 n’avaient pas à être retraitées. L’adoption de ces nouvelles recommandations n’a pas eu d’impact significatif sur la perte nette de l’exercice, le déficit et l’actif total de la Société. La Note 2 aux états financiers consolidés qui suivent donne plus de détails sur la portée de l’adoption de ces nouvelles conventions comptables. NORMES COMPTABLES FUTURES En février 2008, l’ICCA a publié le nouveau chapitre 3064, « Écarts d’acquisition et autres actifs incorporels », afin de remplacer le chapitre 3062, « Écarts d’acquisition et autres actifs incorporels ». La publication de ce nouveau chapitre a entraîné le retrait du chapitre 3450, « Frais de recherche et de développement », ainsi que des modifications corrélatives à certaines recommandations du Manuel de l’ICCA. Le nouveau chapitre établit des normes de comptabilisation, d’évaluation, de présentation et d’informations à fournir à l’égard des écarts d’acquisition et des actifs incorporels des entités à but lucratif. Ce nouveau chapitre entre en vigueur pour les exercices ouverts à compter du 1er octobre 2008 et la Société le mettra en application à compter du 1er juillet 2009. La direction de la Société évalue présentement l’incidence qu’aura l’application de ce nouveau chapitre sur les états financiers, mais elle est d’avis qu’il n’y aura probablement pas d’impact important sur ceux-ci. En janvier 2009, l'ICCA a publié le chapitre 1582, « Regroupements d'entreprises », qui remplace le chapitre 1581 portant le même titre. De plus, à cette même date, l'ICCA a publié les nouveaux chapitres 1601, « États financiers consolidés », et 1602, « Participations sans contrôle ». Ces deux nouveaux chapitres remplacent le chapitre 1600, « États financiers consolidés ». Le chapitre 1582 a comme objectif d'améliorer la pertinence, la fiabilité et la comparabilité de l'information relative à un regroupement d'entreprises et à ses effets sur les états financiers de l'entité publiant. Le chapitre 1601 définit des normes pour l'établissement d'états financiers consolidés à la suite d'un regroupement d'entreprises dans le cadre duquel une société a acquis une participation dans une autre société. Le chapitre 1602 définit des normes pour la comptabilisation, dans les états financiers consolidés établis postérieurement à un regroupement d'entreprises, de la participation sans contrôle dans une filiale. Le chapitre 1582 doit être appliqué aux regroupements d'entreprises pour lesquels la date d’acquisition se situe dans un exercice ouvert à compter du 1er janvier 2011 et les chapitres 1601 et 1602 entrent en vigueur pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011. La Société mettra ces nouveaux chapitres en application à compter du 1er juillet 2011. La direction de la Société n'est pas en mesure d'évaluer l'incidence qu'aura l'application de ces nouvelles normes sur les états financiers. En 2005, le Conseil des normes comptables du Canada a annoncé la convergence des normes comptables canadiennes avec les Normes internationales d’information financière (IFRS). En mai 2007, l’ICCA a publié une mise à jour du « Plan de mise en œuvre pour l’intégration des IFRS dans les PCGR canadiens ». Ce plan expose dans les grandes lignes les principales décisions que l’ICCA devra prendre au fil de la mise en œuvre du plan stratégique pour les entreprises ayant une obligation publique de rendre des comptes en vue d’harmoniser les principes comptables généralement reconnus du Canada avec les IFRS. En février 2008, l’ICCA a confirmé que la date de basculement des PCGR canadiens actuels vers les IFRS serait le 1er janvier 2011. Bien que le cadre conceptuel des IFRS soit similaire à celui des PCGR du Canada, il existe d’importantes différences dans les méthodes comptables qui doivent être réglées. La Société évalue actuellement l’impact de ces nouvelles normes. CONTRÔLES ET PROCÉDURES La Société se conforme aux exigences du règlement 52-109 des Autorités canadiennes en valeurs mobilières. INFORMATION ADDITIONNELLE ET CONTINUE Cette analyse a été préparée en date du 28 septembre 2009. Des informations additionnelles sont offertes sur le site Internet de SEDAR à www.sedar.com. LA PUISSANCE DE LA NATURE POUR LA CAPTURE DU CARBONE • 23 RAPPORT DE LA DIRECTION Les états financiers de CO2 Solution inc. et les autres informations financières contenues dans ce rapport annuel sont la responsabilité de la direction et ont été revus et approuvés par le conseil d’administration. Ces états financiers ont été préparés par la direction, conformément aux principes comptables généralement reconnus au Canada et comprennent des montants établis à partir des meilleures estimations de la direction, fondées sur un jugement prudent. Le choix des principes et des méthodes comptables incombe à la direction. La Société maintient des systèmes de contrôle interne et de contrôle administratif conçus pour assurer la pertinence et la fiabilité de l’information financière et la sauvegarde des éléments d’actif. La direction reconnaît sa responsabilité de diriger les affaires de la Société de façon conforme aux exigences des lois pertinentes et des normes et des principes financiers reconnus ainsi que de maintenir des normes de conduite ordonnées et efficaces dans ses activités. Le conseil d’administration exerce son rôle de surveillance des états financiers et des autres informations financières par l’entremise de son comité de vérification composé uniquement d’administrateurs qui ne sont pas membres de la direction de la Société. Les fonctions de ce comité sont d’examiner les états financiers et d’en recommander l’approbation au conseil d’administration, d’examiner les systèmes de contrôle interne et de sécurité de l’information et tout autre point relatif à la comptabilité et aux finances de la Société. Pour ce faire, le comité de vérification rencontre périodiquement les vérificateurs externes, avec ou sans la direction de la Société afin d’examiner leur plan de vérification et discuter des résultats de leurs travaux. Les vérificateurs externes de la Société, Raymond Chabot Grant Thornton S.E.NC.R.L. ont la responsabilité de vérifier les états financiers et d’exprimer une opinion sur ceux-ci. Leur rapport figure ci-dessous. Le 28 septembre 2009 Glenn R. Kelly Président et chef de la direction Linda Parent Vice-présidente, Finances et administration RAPPORT DES VÉRIFICATEURS Aux actionnaires de CO2 Solution inc. Nous avons vérifié les bilans consolidés de la société CO2 Solution inc. aux 30 juin 2009 et 2008 et les états consolidés des résultats et résultat étendu, du surplus d'apport, du déficit et des flux de trésorerie des exercices terminés à ces dates. La responsabilité de ces états financiers incombe à la direction de la Société. Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur ces états financiers en nous fondant sur nos vérifications. Nos vérifications ont été effectuées conformément aux normes de vérification généralement reconnues du Canada. Ces normes exigent que la vérification soit planifiée et exécutée de manière à fournir l'assurance raisonnable que les états financiers sont exempts d'inexactitudes importantes. La vérification comprend le contrôle par sondages des éléments probants à l'appui des montants et des autres éléments d'information fournis dans les états financiers. Elle comprend également l'évaluation des principes comptables suivis et des estimations importantes faites par la direction, ainsi qu'une appréciation de la présentation d'ensemble des états financiers. À notre avis, ces états financiers consolidés donnent, à tous les égards importants, une image fidèle de la situation financière de la Société aux 30 juin 2009 et 2008 ainsi que des résultats de son exploitation et de ses flux de trésorerie pour les exercices terminés à ces dates selon les principes comptables généralement reconnus du Canada. COMPTABLES AGRÉÉS QUÉBEC, LE 28 JUILLET 2009 CO2 SOLUTION INC. RÉSULTATS ET RÉSULTAT ÉTENDU CONSOLIDÉS DES EXERCICES TERMINÉS LES 30 JUIN 2009 ET 2008 CO2 SOLUTION INC. SURPLUS D'APPORT CONSOLIDÉ/DÉFICIT CONSOLIDÉ DES EXERCICES TERMINÉS LES 30 JUIN 2009 ET 2008 LA PUISSANCE DE LA NATURE POUR LA CAPTURE DU CARBONE • 25 CO2 SOLUTION INC. FLUX DE TRÉSORERIE CONSOLIDÉS DES EXERCICES TERMINÉS LES 30 JUIN 2009 ET 2008 CO2 SOLUTION INC. BILANS CONSOLIDÉS AUX 30 JUIN 2009 ET 2008 Director Director LA PUISSANCE DE LA NATURE POUR LA CAPTURE DU CARBONE • 27 CO2 SOLUTION INC. NOTES COMPLÉMENTAIRES AUX 30 JUIN 2009 ET 2008 CO2 SOLUTION INC. NOTES COMPLÉMENTAIRES AUX 30 JUIN 2009 ET 2008 LA PUISSANCE DE LA NATURE POUR LA CAPTURE DU CARBONE • 29 CO2 SOLUTION INC. NOTES COMPLÉMENTAIRES AUX 30 JUIN 2009 ET 2008 CO2 SOLUTION INC. NOTES COMPLÉMENTAIRES AUX 30 JUIN 2009 ET 2008 LA PUISSANCE DE LA NATURE POUR LA CAPTURE DU CARBONE • 31 CO2 SOLUTION INC. NOTES COMPLÉMENTAIRES AUX 30 JUIN 2009 ET 2008 CO2 SOLUTION INC. NOTES COMPLÉMENTAIRES AUX 30 JUIN 2009 ET 2008 LA PUISSANCE DE LA NATURE POUR LA CAPTURE DU CARBONE • 33 CO2 SOLUTION INC. NOTES COMPLÉMENTAIRES AUX 30 JUIN 2009 ET 2008 CO2 SOLUTION INC. NOTES COMPLÉMENTAIRES AUX 30 JUIN 2009 ET 2008 LA PUISSANCE DE LA NATURE POUR LA CAPTURE DU CARBONE • 35 CO2 SOLUTION INC. NOTES COMPLÉMENTAIRES AUX 30 JUIN 2009 ET 2008 CO2 SOLUTION INC. NOTES COMPLÉMENTAIRES AUX 30 JUIN 2009 ET 2008 LA PUISSANCE DE LA NATURE POUR LA CAPTURE DU CARBONE • 37 CO2 SOLUTION INC. NOTES COMPLÉMENTAIRES AUX 30 JUIN 2009 ET 2008 CO2 SOLUTION INC. NOTES COMPLÉMENTAIRES AUX 30 JUIN 2009 ET 2008 LA PUISSANCE DE LA NATURE POUR LA CAPTURE DU CARBONE • 39 CO2 SOLUTION INC. NOTES COMPLÉMENTAIRES AUX 30 JUIN 2009 ET 2008 CO2 SOLUTION INC. NOTES COMPLÉMENTAIRES AUX 30 JUIN 2009 ET 2008 LA PUISSANCE DE LA NATURE POUR LA CAPTURE DU CARBONE • 41 CO2 SOLUTION INC. NOTES COMPLÉMENTAIRES AUX 30 JUIN 2009 ET 2008 CO2 SOLUTION INC. NOTES COMPLÉMENTAIRES AUX 30 JUIN 2009 ET 2008 LA PUISSANCE DE LA NATURE POUR LA CAPTURE DU CARBONE • 43 DIRECTION, CONSEIL D’ADMINISTRATION ET COMITÉ SCIENTIFIQUE DIRECTION Glenn R. Kelly Président et chef de la direction Sylvie Fradette, Ph. D., Ing. Génie chimique Vice-présidente Recherche et développement Jonathan A. Carley Vice-président Développement des affaires Normand Voyer, Ph. D., Chimiste Vice-président Biocatalyse Linda Parent Vice-présidente Finances et administration CONSEIL D’ADMINISTRATION Evan Price 1, 2 Président et chef de la direction Connaissance Plastique Inc. Kimberly Okell, Avocate 1 Vice-présidente, affaires juridiques et secrétaire de la société Cossette inc. Martin P. Pelletier, Ph. D., Ing. 2 Génie chimique Conseiller principal Groupe Cascades inc. Jocelyn Proteau 1 Administrateur Robert Manherz 2 Directeur Dundurn Capital Partners Inc. Glenn R. Kelly Président et chef de la direction CO2 Solution inc. 1. Membres du comité de vérification et du comité de gouvernance 2. Membres du comité de rémunération COMITÉ SCIENTIFIQUE Romas J. Kazlauskas, Ph. D. Professeur Biochimie, biologie moléculaire et biophysique Université du Minnesota Geert Versteeg, Ph. D. Professeur et titulaire de la chaire Réactions polyphasiques et conception de procédés State University, Groningen, Pays-Bas Roger Sheldon, Ph. D. Professeur émérite Biocatalyse et chimie organique Delft University of Technology, Pays-Bas Normand Voyer, Ph. D. Professeur et directeur Département de chimie Université Laval RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX AGENT DE TRANSFERT ET RÉGISTRAIRE Services aux investisseurs Computershare inc. 1500, rue Université, bureau 700 Montréal (Québec) H3A 3S8 Canada 100, avenue University, 9 e étage Toronto (Ontario) M5J 2Y1 Canada VÉRIFICATEURS Raymond Chabot Grant Thornton 140, Grande-Allée Est Bureau 200 Québec (Québec) G1R 5P7 Canada CONSEILLERS JURIDIQUES – DROITS DES SOCIÉTÉS McCarthy Tétrault LLP / S.E.N.C.R.L., s.r.l. Le Complexe St-Amable 1150, rue de Claire-Fontaine, 7 e étage Québec (Québec) G1R 5G4 Canada CONSEILLERS JURIDIQUES – PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE Leger Robic Richard, S.E.N.C.R.L. Centre CDP Capital 1000, Square Victoria, Bloc E, 8 e étage Montréal (Québec) H2Z 2B7 Canada ASSEMBLÉE ANNUELLE Mercredi le 25 novembre 2009 à 19 h Pavillon La Laurentienne – Auditorium Jean-Paul-Tardif Université Laval Québec (Québec) G1K 7P4 Canada COMMUNICATIONS ET RELATIONS AVEC LES INVESTISSEURS CO2 Solution Courriel : [email protected] Téléphone : 418 842-3456 Sans frais : 1 877 884-3456 An English version of this Annual Report is available upon request LA PUISSANCE DE LA NATURE POUR LA CAPTURE DU CARBONE • 45 2300, rue Jean-Perrin Québec (Québec) G2C 1T9 Tél. : 418 842-3456 Sans frais : 1 877 884-3456 Téléc. : 418 842-1732 [email protected] www.co2solution.com L'intérieur de ce document a été imprimé sur un papier 100 % post-consommation, certifié Choix environnemental, Procédé sans chlore, FSC Recyclé, et fabriqué à partir d'énergie biogas.