A plume, à poil et à écaille | La Liberté

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SOMMAIRE
SPORT
Benjamin Conz (ici dans la salle de force Jean Tinguely à la patinoire) découvre son
nouveau cadre de travail. alain wicht
RÉGIONS
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04/04/2012
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A plume, à poil et à écaille
L'INFO
AUJOURD'HUI
LUCENS
BENJAMIN CONZ • Le gardien jurassien a été Aigle, Tigre et Panthère. Le voilà Dragon
pour trois saisons. Une stabilité bienvenue. Il a pris ses marques en passant son
mardi à Fribourg.
Une centrale sous
haute...
Benjamin Conz, appelez-le «Kingconz» lorsqu’il met son veto, poursuit sa balade dans le
zoo qu’est le hockey helvétique. Formé à Ajoie et engagé par Genève en 2005, à 14 ans,
le Jurassien avait pris son envol en ligue Aavec les Aigles le 7 décembre 2008. Il est
redescendu sur terre pour servir le festin des Tigres de Langnau avant de poursuivre sa
quête aux côtés de Panthères, souvent individualistes comme le sont les Luganais. A20
ans, il s’attaque à l’imaginaire en posant son baluchon pour trois saisons dans l’antre
des Dragons. De retour de vacances, «Benji» était hier sur les bords de la Sarine pour
découvrir son nouvel environnement en toute décontraction. «Un gars sympa», entend-on
dans tous les coins de la patinoire où il a croisé du monde. «Pour l’instant, je ne connais
pas grand-chose de Fribourg même si j’y ai un peu de famille», dit-il.
Benjamin Conz, comment et quand ont eu lieu les premières touches avec FribourgGottéron?
Mon agent m’a dit que Fribourg pouvait être une possibilité pour poursuivre ma carrière. Il
m’a dit que c’était sans doute très intéressant. C’est tout de même un club ambitieux dont
l’avenir se dessine sous les meilleurs auspices. C’était quelques semaines avant les
play-off. Lugano avait annoncé avoir engagé Daniel Manzato. Je me retrouvais donc sans
club pour la saison prochaine. Mon agent a aussi regardé à l’étranger et j’ai reçu un coup
de fil de Rapperswil. Mais sans suite.
BELFAUX
«On l’a traité
comme un...
FRANC FORT
L’innovation, cette
richesse...
TOUR DE
Beau monde sur le
«Romandie»
La Liberté
plonge dans
le passé des
Dragons
Avec Lugano, vous avez été éliminé par Gottéron en six matchs en quarts de finale.
Comment avez-vous vécu cette série face à votre future formation?
C’était bizarre. Lors des quatre premiers matchs, tout le monde a bien joué. Les deux
dernières rencontres se sont mal passées… Personnellement, je n’étais pas plus
nerveux que d’habitude. Je n’ai rien ressenti de particulier. Personne ne savait que j’allais
signer à Fribourg et je voulais aller le plus loin possible avec Lugano. Comme n’importe
quel hockeyeur en play-off.
Que pensez-vous de la défense des Dragons?
Je n’ai pas commencé à travailler avec les défenseurs de Fribourg. Dans chaque équipe,
il y a le potentiel pour obtenir une certaine solidité. Peu importe les joueurs! L’important
est d’appliquer le système. On l’a vu avec Langnau, qui n’avait sans doute pas les
meilleurs arrières de la ligue, durant la saison 2010-2011.
Vous succédez à Cristobal Huet devant les filets fribourgeois. Que cela représente-t-il
pour vous?
Succéder à un tel gardien n’est pas facile. Il est l’un des meilleurs portiers du
championnat. Il est d’ailleurs pour beaucoup dans le troisième rang de Gottéron au terme
de la saison régulière. Mais je sais que je suis aussi capable de bien faire.
Etes-vous plus ou moins fort qu’Huet?
Il y a pas mal de domaines dans lesquels il est meilleur que moi. Il a beaucoup
d’expérience et il a joué en NHL. Cela fait beaucoup. Par ailleurs, le style d’un gardien est
différent selon sa taille. Il est plus grand que moi. J’ai 20 ans et j’ai encore une grande
marge de progression.
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marge de progression.
Meilleur gardien des mondiaux juniors 2010 au Canada, votre avenir se dessinait à
l’étranger. Rien ne s’est fait. Et dans le contrat vous liant à Gottéron, une clause libératoire
existe, mais seulement après deux saisons. Le chapitre est-il clos?
J’ai effectivement renoncé à partir. En tout cas durant les deux prochaines années. Même
si l’occasion s’était présentée, je ne me sentais pas prêt à faire le pas dans l’immédiat.
Je n’ai d’ailleurs pas réalisé une très bonne saison, même si elle n’était pas
catastrophique. Au niveau des statistiques, elle a été assez semblable à la précédente
avec Langnau. Mais comme l’équipe, j’ai connu des hauts et des bas. J’ai manqué de
constance.
Comment jugez-vous votre saison écoulée?
S’il fallait lui donner une note, je dirais simplement moyen. Je suis surtout déçu de la
façon dont elle s’est terminée (Conz a été remplacé par Tobler à la 32e minute du 6e
match, ndlr). Sinon, j’ai quand même eu du plaisir à Lugano. Je ne regrette rien. On dit
que ce n’est pas évident, mais ce n’est pas la pire expérience de ma vie.
Après avoir bourlingué, vous voilà assuré d’une certaine stabilité avec ce contrat de trois
saisons…
C’est un petit soulagnement. J’ai pu profiter d’acquérir de l’expérience dans des clubs
différents. C’était bon à prendre. A20 ans, j’ai déjà connu les mentalités alémaniques et
tessinoises. Je suis content de revenir en Romandie. J’avais envie de signer un contrat
de plusieurs saisons. Une bonne chose pour mon avenir.
Quel est votre meilleur souvenir à ce jour?
J’en ai deux pour l’instant: les mondiaux juniors 2010 et mon premier match de ligue A
contre Ambri-Piotta (le Jurassien avait réussi un blanchissage, ndlr). I
Hans Kossmann: «il est calme»
«Benjamin est venu à Fribourg pour rencontrer notre directeur Raphaël Berger afin de
régler tout ce qui concerne le contrat. Il avait aussi rendez-vous avec notre préparateur
physique Bruno Knutti et pour son logement», explique Hans Kossmann qui a eu le
temps d’échanger quelque mot avec le Jurassien. «Je l’ai vu, mais brièvement. J’avais
des séances individuelles avec les joueurs. C’était important», appuie l’entraîneur
canado-suisse. Hans Kossmann et Benjamin Conz n’ont pas eu besoin de faire
connaissance. Les deux hommes se sont côtoyés durant plusieurs saisons aux Vernets.
«Benjamin Conz a toujours été tranquille. Il est calme. C’est une qualité qu’il a également
en compétition. Il n’a jamais l’air paniqué ou nerveux.»
Avec 93 kilos pour 1m79, Benjamin Conz n’est pas un freluquet. Le Jurassien aurait-il
quelques kilos en trop? Hans Kossmann réagit: «Il a toujours été comme ça. En réalité, il
est un très bon athlète. Mais c’est vrai qu’il peut facilement prendre du poids. Comme on
dit, c’est le type qui peut prendre du poids rien qu’en regardant un gâteau avec insistance!
»
PATRICIA MORAND
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